Allier : un clip vidéo pour remercier leurs soignants dans un foyer d’adultes handicapés…

A Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier, les résidents d’un foyer pour adultes handicapés ont réalisé un clip vidéo pour remercier ceux qui les ont pris en charge durant le confinement.

Une période difficile, pas encore terminée car aucun d’entre eux n’est encore retourné dans sa famille.

Séance de montage pour mettre au point les derniers détails. / © Christian Darneuville - France 3 Auvergne

Les 36 résidents de la Maison Bleue à Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier ont passé tout le confinement imposé par le coronavirus Covid 19 dans leur foyer d’accueil pour adultes handicapés. Alors que début juin tout le monde expérimente le déconfinement, ils n’ont pas encore eu la possibilité de rentrer dans leurs familles. De là est née une grande complicité avec les soignants qui les ont accompagnés durant cette période. Et pour le leur dire, ils ont réalisé un clip vidéo.

« On a été très touchés et vraiment émus que les résidents aient voulu nous remercier de cette manière-là parce qu’on n’était pas au courant, ça a été une surprise. On est très fiers d’eux, qu’ils aient pris cette initiative et surtout qu’ils aient réussi à tenir le secret jusqu’au bout » dit Margaux Simon, agent de service hospitalier.

Une suite de remerciements qui s’enchaînent et qui en disent long sur leur reconnaissance comme le résume Brandon Eluin, un des résidents devenu acteur : « Heureusement qu’ils étaient là pour s’occuper de nous et nous faire faire des activités parce que c’est vrai que c’était un peu long« .

Pour réaliser le clip, ces adultes handicapés ont utilisé le matériel vidéo mis à leur disposition tout au long de l’année. Pour se mettre en scène chacun a imaginé l’endroit où il aimerait se trouver s’il pouvait quitter le foyer, le tout a été filmé sur un fond vert pour permettre le trucage et l’incrustation des images d’un aquarium géant, d’une virée en side-car, d’un match au stade Marcel Michelin ou sur un lac gelé pour une partie de pêche. « Mon rêve c’est de voyager pour partir, pour prendre des vacances » dit Sophie Enguerrand.

Ces résidents, toujours confinés ne voient leur familles qu’à un mètre de distance et pour certains d’entre eux, plus fragiles uniquement par internet.  Marielle Faure, la directrice-adjointe de l’hôpital Cœur de Bourbonnais espère un rapide changement : « La situation sanitaire s’améliore donc on peut penser que les mesures d’assouplissement vont se poursuivre. A fin juin je pense qu’on y verra plus clair s’il n’y a pas d’autre foyer épidémique« .

Le mot de la fin est pour Christel Barakat, une des résidentes : « J’ai vraiment hâte que ça se termine, et puis retrouver maman et ma famille aussi« .

Source FR3.

Coronavirus : Un numéro vert pour donner du répit aux familles confrontées au handicap et « épuisées »…

Ce numéro, 0 800 360 360, va être activé à titre expérimental dans sept régions.

Coronavirus : Un numéro vert pour donner du répit aux familles confrontées au handicap et « épuisées »

Deux mois de confinement ont épuisé les personnes handicapées et leurs familles. Sophie Cluzel​, la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a annoncé ce vendredi la création d’un numéro vert pour les épauler. Il sera disponible dans 25 départements.

Ce numéro, 0 800 360 360, activé à titre expérimental dans sept régions, permettra aux familles de « trouver des solutions pendant la crise, parce que ça va être beaucoup plus long pour les personnes en situation de handicap de retrouver une vie normale », a déclaré Sophie Cluzel lors d’un point presse à Bordeaux.

Accompagner les aidants

La secrétaire d’Etat s’est notamment arrêtée au Café joyeux, une chaîne de restauration employant des équipiers ayant un handicap mental ou des troubles cognitifs, qui a ouvert son cinquième établissement à Bordeaux mardi, après Rennes et Paris.

« Les professions du médico-social ont répondu présent pendant la crise à domicile, mais pour autant il faut travailler différemment » et « amplifier cette coopération », a souligné la secrétaire d’Etat. « Pour trouver des solutions de répit, accompagner les aidants, réaccompagner dans l’accès au soin », cette plateforme, présentée comme « une porte d’entrée unique », renverra vers des équipes territoriales d’écoutants. Prévue pour être lancée en 2021, elle a de fait été adaptée au contexte.

Des réponses peu adaptées

« Aujourd’hui, les familles au bout de deux mois et demi de confinement sont pour beaucoup épuisées » et ont « besoin de soutien » à l’heure d’une reprise des écoles et établissements médico-sociaux « très progressive », a relevé Sophie Cluzel.

« Ce que la crise nous a enseigné, c’est l’isolement des familles, c’est que parfois il n’y a pas de réponses adaptées (ou pas encore) de services d’accompagnement et là, nous mettons les acteurs tous ensemble avec la maison départementale des personnes handicapées, en cœur du réacteur et la coopération des territoires, des communes », a détaillé la secrétaire d’Etat.

Selon elle, la crise a révélé les difficultés de personnes « à la maison, avec des besoins excessivement importants, notamment d’accès aux soins », rendu « complexe » pendant la crise et faisant aujourd’hui redouter des « pertes d’acquis ».

Source 20 MINUTES.

Ehpad: les règles des visites assouplies à partir de ce vendredi…

L’objectif de cet assouplissement est avant tout de permettre aux personnes âgées d’être entourées de leurs proches à l’occasion des fêtes des mères.

Certaines activités collectives vont également pouvoir reprendre dans les maisons de retraite, en petits groupes.

Les personnes âgées hébergées dans des Ehpad vont pouvoir plus facilement recevoir la visite de leurs proches. À partir de ce vendredi, quand «la situation sanitaire le permet», ils auront notamment la possibilité de faire venir des mineurs, a annoncé lundi le ministère de la Santé. Lorsque la rencontre a lieu à l’extérieur, les personnes âgées pourront désormais recevoir «plus de deux personnes à la fois». Les visites se feront sous la surveillance d’un membre du personnel de l’établissement, «le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque chirurgical restent obligatoires pour tous les visiteurs», a insisté le ministère.

«La reprise de davantage de visites médicales et paramédicales et des activités collectives en tout petits groupes peut être décidée, ainsi que l’intervention de bénévoles formés et encadrés», selon le ministère. De même pour les activités extérieures, lorsque l’établissement d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes (Ehpad) est doté d’un jardin ou d’une cour.

Ce sont les responsables d’établissements qui décident « des mesures applicables localement, après concertation collégiale avec l’équipe soignante et en particulier les médecins coordonnateurs», alors que, selon le ministère, «près de 45% des Ehpad déclarent encore au moins un cas de Covid-19».

L’objectif de cet assouplissement est avant tout de permettre aux personnes âgées d’être entourées de leurs proches à l’occasion des fêtes des mères, dimanche prochain, puis des pères, le 21 juin. «S‘il est essentiel d’assurer la santé physique des personnes âgées vulnérables, il est tout aussi indispensable de préserver leur santé psychique» avait souligné, avant ces annonces, l’AD-PA, association de directeurs d’Ehpad.

Source LE FIGARO.

Coronavirus : l’épidémie est « contrôlée » en France, indique le président du Conseil scientifique…

L’épidémie de coronavirus est « contrôlée » en France, assure Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique qui conseille les autorités sur l’évolution de l’épidémie.

Sur France Inter ce vendredi matin, il a indiqué que le virus continuait à circuler, mais à petit vitesse.

Coronavirus : l'épidémie est "contrôlée" en France, indique le président du Conseil scientifique . Place des Vosges, à Paris, le 30 mai.

Même si le virus est toujours là, l’épidémie de Covid-198 est « contrôlée » en France, a assuré le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, sur France Inter ce vendredi matin.

Le virus continue à circuler, « mais à une petite vitesse »

« Le virus continue à circuler, en particulier dans certaines régions, mais il circule à une petite vitesse. Là où on avait à peu près plusieurs dizaines de milliers de cas, autour de 80.000 nouveaux cas par jour début mars avant le confinement, on estime qu’on est maintenant autour de 1.000 cas à peu près », a-t-il expliqué.

« Ça montre bien qu’il y a une réduction importante. Et puis surtout, on a tous les outils pour dépister ces nouveaux cas. On a les tests, on a tout un système ensuite d’isolement et de contact des contacts, qui permet d’éviter évidemment l’extension », a ajouté le Professeur  Delfraissy, spécialiste d’immunologie.

Le scénario favorable d’une épidémie sous contrôle privilégié pour les mois à venir

Le conseil scientifique, chargé de guider les pouvoirs publics dans la gestion de la crise, a publié jeudi un nouvel avis recommandant de se préparer à « quatre scénarios probables » pour les mois à venir, allant d’une « épidémie sous contrôle » à une « dégradation critique ». Le premier scénario, « le plus favorable », est celui d’une « épidémie sous contrôle » avec seulement quelques foyers « localisés pouvant être maîtrisés ».

Le président du Conseil scientifique demande à tout le monde de « conserver un certain nombre de mesures »

« Nous pensons que c’est le scénario numéro un, c’est-à-dire un contrôle de l’épidémie, qui est le plus probable. C’est lié à la fois aux conséquences du confinement, c’est lié au fait que ce virus est peut-être sensible à une certaine forme de température », a indiqué Jean-François Delfraissy sur France Inter. « Le premier point, c’est de demander à tout le monde et à tous nos concitoyens, dans ce scénario optimiste où l’épidémie est contrôlée, de conserver quand même un certain nombre de mesures », a-t-il poursuivi.

Source FRANCE INTER.

France Inter

@franceinter

Pr. Jean-François Delfraissy : « La majorité des décès et des formes graves est survenue en région parisienne. Il y a une série de mesures un peu strictes qui, en phase intermédiaire, pourraient être prises particulièrement en région parisienne. »

France Inter

@franceinter

Pr. Jean-François Delfraissy : « Ce que j’avais dit, c’est que les personnes âgées étaient plus à risques, et qu’après la fin du confinement elles restaient à risques. Mais c’est à ces personnes de juger dans une forme de responsabilité individuelle. »

Une étude souligne le douloureux isolement de certains seniors pendant le confinement…

4% des plus de 60 ans, soit 720.000 seniors, «n’ont eu aucun contact avec leur famille durant le confinement», selon un sondage révélé par l’association Les Petits frères des pauvres.

Près de 600.000 personnes vivent aujourd'hui en France dans l'un des 7200 Ehpad du territoire.

La plupart des personnes âgées ont eu davantage de contacts avec leurs familles pendant le confinement, mais une minorité, déjà très isolée habituellement, l’a été encore plus pendant la crise épidémique, révèle une étude publiée jeudi 4 juin par l’association Les Petits frères des pauvres.

«En dépit d’un bel élan de solidarité familiale et citoyenne, de nombreuses personnes âgées (…) ont encore davantage souffert de solitude et d’isolement», relève l’association, qui se consacre justement à rompre l’isolement des seniors. Une étude CSA, réalisée pour l’association auprès de 1503 personnes de plus de 60 ans, met certes en évidence un «renforcement des contacts familiaux» pendant le confinement: 43% des sondés disent avoir eu pendant cette période un contact tous les jours ou presque avec leur famille, contre 33% auparavant.

Mais à l’inverse, 4% des plus de 60 ans, soit 720.000 seniors, «n’ont eu aucun contact avec leur famille durant le confinement», alors que 1% seulement faisaient état d’une telle situation avant l’épidémie, selon le rapport. Ces personnes les plus isolées, qui «vivent une sorte de confinement permanent», ont pu se sentir «complètement abandonnées» pendant la crise sanitaire.

Les «invisibles»

Ce sont ces «invisibles» qui «ont le plus souffert», selon la déléguée générale des «Petits frères», Armelle de Guibert. Pour beaucoup d’aînés, le numérique a certes permis de rétablir des contacts: 59% des seniors disposant d’un accès à internet ont passé des appels en «visio» avec leurs proches (et même 43% des plus de 85 ans). Pour autant, soulignent les «Petits frères», «4,1 millions de Français de 60 ans et plus n’utilisent jamais internet, surtout les plus âgés et les plus modestes». Pour Mme de Guibert, l’enjeu va être de «faire perdurer la dynamique de solidarité» qui s’est manifestée pendant le confinement, «pour qu’on aille vers ceux qui sont passés à travers les mailles du filet».

Pour l’association, il importe de «prévenir» l’isolement des plus âgés. Pour ceux qui résident encore chez eux, cela doit passer par exemple par une amélioration de l’aménagement urbain, pour favoriser les déplacements, mais aussi par le maintien des services et commerces de proximité.

Et pour ceux qui vivent en maison de retraite, il faut «systématiser les lignes téléphoniques dans les chambres», ou encore «faciliter l’intervention de bénévoles d’accompagnement».

Source LE FIGARO.

Déconfinement. Loire-Atlantique : la détresse des parents d’enfants handicapés…

La fermeture des structures d’accueil a été une épreuve pour les parents d’enfants handicapés.

Et le déconfinement n’a rien résolu.

Aujourd’hui, la maman de Gabin, Rezéen de 11 ans, tire la sonnette d’alarme.

Astrid Willemet et son fils Gabin, atteint d’un trouble de la sphère autistique.

Il y a cinq ans, le cri de cette mère rezéenne retentissait sur les réseaux, partagé plus de 134 000 fois. Un appel à l’aide pour Gabin et tous les autres . Astrid Willemet y racontait l’histoire de son fils, 6 ans, né avec un petit côté autrement. Pas de diagnostic précis mais un retard global de développement avec des troubles de la sphère autistique. Le petit garçon, scolarisé à mi-temps en maternelle, était devenu trop autonome pour bénéficier d’heures de garde à domicile par des éducateurs d’Handisup et pas assez pour intégrer une Classe pour l’inclusion scolaire (Clis). Elle y partageait le désarroi des parents sans solution et la longue attente pour obtenir une place en Institut médico-éducatif (IME).

« Il est devenu très triste, s’est mis à faire des mouvements répétitifs »

Cinq ans plus tard, le petit Rezéen est scolarisé à temps plein dans un IME. Il ne parle toujours pas, mais c’est un garçon très doux et dans la relation à l’autre. Il a besoin d’énormément de stimulation, mais il était jusqu’alors à 90 % du temps hors de sa bulle. Pour lui comme pour tous les enfants atteints d’un handicap, le confinement a été un séisme. Brusquement, il s’est retrouvé dans 40 m2, enfermé sans jardin. Tout s’est arrêté. Ces enfants-là ont besoin de structures, de choses cadrées.

Malgré les sollicitations de ses parents, le garçon s’est renfermé dans sa bulle. Il est devenu très triste, s’est mis à faire des mouvements répétitifs, on a vu des signes d’automutilation. Ça n’était jamais arrivé avant.

Astrid et son ex-conjoint ont dû trouver des solutions pour télétravailler. La télé était le seul répit, regrette-t-elle. Pudiquement, elle avoue les idées noires, les familles, déjà oubliées d’habitude, qui explosent. La maman de 38 ans n’a pas baissé les bras, dénonçant dans les médias l’incohérence des limites de sorties pour ce public. Le cabinet de la secrétaire d’État au handicap Sophie Cluzel m’a contactée. Et le 3 avril, les restrictions étaient enfin levées. Une plateforme s’est créée pour aider les familles, « Tous mobilisés », mise en place à l’initiative de la Fédération nationale grandir ensemble, a pu récolter près de 90 000 €, à l’occasion d’une émission dans laquelle Astrid Willemet était invitée.

« Ne devrait-on pas assouplir les protocoles d’accueil pour ces enfants ? »

Le déconfinement n’a qu’à moitié soulagé les familles. Gabin est accueilli deux jours par semaine à l’IME. Les prises en charge en libéral, comme l’orthophoniste, ne reprennent pas. La Rezéenne, qui vit seule avec son fils, s’interroge : Ces enfants mettent beaucoup de temps à progresser et régressent très vite s’ils ne sont plus accompagnés. Se pose alors la question du bénéfice-risque pour eux : Ne devrait-on pas assouplir les protocoles d’accueil pour ces enfants ? Tout ne peut pas reposer sur les familles qui sont déjà épuisées et doivent garder leur travail. C’est une question de santé publique. Et pour ces aidants, il y a urgence.

Source OUEST FRANCE.

Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés…

Une cinquantaine de salariés de l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles (APSA) a manifesté à Poitiers devant le siège de la structure pour dénoncer la mise à disposition de masques périmés.

Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés. © Romain Burot - France Télévisions

Ils sont une cinquantaine à avoir répondu au préavis de grève déposé par le syndicat SUD devant le siège de l’APSA 86 (l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles) à Poitiers. Ces salariés de cette structure qui emploie 450 personnes au sein de 13 établissements pour enfants et adultes fustigent la gestion de la crise sanitaire par leur direction.

Le 25 mai dernier, les employés reçoivent des masques après la détection d’une personne suspectée d’avoir contracté le Covid-19. Parmi les masques, des modèles chirurgicaux périmés depuis janvier 2019 et des masques FFP2 périmés depuis… 2007.

« Ce qui nous mobilise en tant que travailleurs sociaux, c’est la mise à disposition très tardive de masques pour pouvoir faire notre travail d’accompagnement avec les personnes en situation de handicap sensoriel. Nous avons attendu longtemps pour en avoir. Maintenant que nous en possédons, nous nous rendons compte qu’ils sont périmés. Avec un masque FFP2, une employée a même ressenti une gêne et a eu de la toux. La barre de mousse était totalement détériorée » déplore Isabelle Blanchet, déléguée SUD APSA 86.

De son côté, la direction de l’APSA 86 rejette la faute sur l’ARS (Agence Régionale de Santé) : « Nous avons toujours tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos résidents et nos salariés durant la crise du Covid-19. Tous les masques chirurgicaux qui ont été distribués ont fait l’objet d’un contrôle de conformité en liaison avec l’ARS qui en a autorisé la distribution. »

Mais l’origine de la colère des manifestants ne vient pas que des masques. Le syndicat SUD dénonce aussi une politique managériale répressive ainsi qu’une répression syndicale. « Le directeur général de l’APSA a mis en procédure de licenciement la directrice du pôle adulte sans raison. Quant au dialogue avec les syndicats, il y a un manque de respect à notre égard, comme la mise à disposition de locaux vétustes » fustige la syndicaliste Isabelle Blanchet. Sur ces dernières accusations, la direction n’a pas souhaité réagir.

Cette manifestation masquée a porté ses fruits : le syndicat a obtenu une audience avec le directeur général et le président de l’association mercredi prochain.

Source FR3.

Le Covid-19 est-il en train de disparaître en France ?…

Dans plusieurs départements, il n’y a pas eu un seul cas positif de Covid-19.

Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans certaines régions, il semble disparaître peu à peu.

C’est même le cas dans des départements qui ont été durement touchés par l’épidémie.

En France, plusieurs indicateurs, comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation, laissent penser que l'épidémie est en train de disparaître

Trois semaines après le début du déconfinement, où en est l’épidémie en France ? Certains indicateurs comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation sont en chute libre. Dans un grand nombre de départements, il n’y a presque plus de nouveaux cas positifs. Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans plusieurs départements il semble disparaître peu à peu. C’est le cas même dans des départements où le virus a été très virulent.

Néanmoins, tant qu’il y a encore des cas, l’épidémie peut « reprendre », et en l’état, « personne ne peut dire que l’épidémie est terminée« , prévient le docteur Sophie Marc qui travaille à l’hôpital de Corbeil-Essonnes (Essone).

Le nombre des nouveaux cas reste très bas en France

En France, depuis plusieurs semaines, on assiste à une forte montée en puissance du nombre de tests réalisés. Pour autant, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dépistés reste très bas. Il y a eu 338 nouveaux cas lundi. 257 nouveaux cas dimanche et moins de 200 mardi dernier. Souvenons nous qu’il y a encore quelques semaines, on comptabilisait plusieurs milliers de nouveaux cas chaque jour. (Attention aux indicateurs de la semaine dernière: il y a eu des corrections statistiques des autorités sanitaires mais ces dernières ne témoignent pas d’une reprise de l’épidémie.)

Certaines données mises en ligne par les autorités sanitaires montrent un effritement évident de l’épidémie en France. Les tests PCR réalisés en laboratoire de ville, par exemple. Les dernières données disponibles remontent au 26 mai : ce jour-là, 7433 tests ont été réalisés dans toute la France… pour seulement 43 résultats positifs. Infinitésimal.

Dans plusieurs départements français, il n’y a plus aucun cas

Pour la journée du 29 mai on a comptabilisé zéro nouveau cas dans le Jura, l’Yonne ou la Nièvre. Dans le Doubs, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, on en comptabilisait un. Dans certains départements, comme la Haute-Saône, cela fait plusieurs fois en une semaine qu’il y a zéro nouveau cas sur une journée.

En région PACA, où près de 17 000 personnes ont été été testées positives au Covid-19 depuis le début de la crise, il n’y a eu que 24 cas positifs samedi. À rapporter à ses 5 millions d’habitants…

Même dans certaines régions où le virus a fortement circulé, l’épidémie est en train de disparaître, comme en Corse. Dans les deux départements de l’Île de beauté, les dernières données remontées (le 27 mai) font état de zéro nouveau cas en 24 heures :

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Dans la Somme, un département durement touché par l’épidémie (217 décès à l’hôpital depuis le début de la crise), le centre Covid-19 d’Abbeville va fermer ses portes: plus personne ne vient se faire tester, relate le Courrier Picard. Même dans le département voisin de l’Oise où l’épidémie a été très virulente, on n’a enregistré que trois nouvelles admissions dans les hôpitaux pour des Covid-19 les 27 et 28 mai.

« Des équipes mobiles qui cherchent les endroits où il pourrait y avoir des cas positifs –dans des quartiers défavorisés, dans les foyers– reviennent bredouilles « 

Des patients positifs, le docteur Philippe Houdart, médecin généraliste dans un quartier populaire du 18e arrondissement de Paris où le virus a été virulent, n’en voit plus.

« Depuis une quinzaine de jours tous les patients qu’on fait tester, et on en a fait tester une dizaine, sont négatifs. Des équipes mobiles avec qui on travaille, qui cherchent les endroits où il pourrait y en avoir : dans des quartiers défavorisés, dans les foyers, reviennent bredouilles aussi ». 

Même son de cloche dans un laboratoire d’analyse de l’est de la capitale: « il y a trois semaines on avait plein de tests positifs, maintenant on n’en a plus aucun », affirme un laborantin qui en pratique à la chaîne, plusieurs dizaines par jour. Mais attention, prévient le docteur Philippe Houdart. « De là à dire que ça ne va pas repartir, il faut attendre la réouverture de terrasses et la reprise de la vie quotidienne à Paris, fin juin on pourra être rassuré si ça n’a pas repris. » 

Les hospitalisations au plus bas dans tout le pays

Depuis le pic de l’épidémie, les hospitalisations de patients pour Covid-19 sont en chute libre. On comptait plus de 4 000 hospitalisations en 24 heures le 1er avril, on n’en compte que 89 ce lundi et 72 ce dimanche. En moyenne lissée sur huit jours, on est passé sous les 230 hospitalisations quotidiennes en France. C’est un record à la baisse depuis le début de l’épidémie.

Dans toute la France, il y a plus de 14 000 personnes hospitalisées pour Covid-19. Si on en compte un peu plus de 900 à Paris ou en Seine-Saint-Denis, les départements les plus touchés, on en compte une ou deux en Lozère, en Ariège ou dans les Pyrénées-Orientales. Dans une dizaine de départements en France, il y a moins de dix personnes hospitalisées pour Covid-19.

En Auvergne il n’y a eu aucune nouvelle hospitalisation pour Covid-19 le 31 mai. Dans les Hauts-de-France, région très durement touchée depuis le début de l’épidémie, on a dénombré quatre nouvelles hospitalisations dimanche, contre 25 la veille. C’est très peu, quand on sait que dans cette région, 1 414 personnes sont hospitalisées.

Les admissions en réanimation sont devenues rares

Logiquement, les admissions en réa sont aussi au plus bas. En moyenne, depuis huit jours, une trentaine de patients sont admis en réa chaque jour. Il n’y a eu que neuf nouvelles admissions en réa lundi. Bien loin des 700 cas journaliers qu’on comptabilisait fin mars. Il y a encore beaucoup de patients traités en réa à travers le pays pour des cas de Covid-19 –plus de 1 300– mais il y en a très peu qui rentrent. À elles quatre, les régions Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France regroupent 73% des patients hospitalisés en réanimation.

Mais en dehors de ces quatre régions, les chiffres sont très encourageants. Dans plus de 90% des départements français il n’y a eu aucune admission en réanimation pour Covid-19 dimanche. En Haute-Saône ou dans les Pyrénées-Orientales il n’y a aucun patient Covid-19 en réanimation depuis une semaine. Dans le Jura, cela fait dix jours qu’il n’y en a plus. En Dordogne, dans les Alpes-de-Hautes-Provence, dans l’Aveyron ou dans l’Allier, il n’y a plus aucun patient en réa.

Dans la Nièvre, il n’y a qu’un patient en réanimation. Pareil en Charente, en Charente-Maritime ou en Haute-Loire. Dans le Cantal il y a deux patients en réa. Dans les Ardennes, on en comptait trois, selon les dernières données.

Dans les cinq départements de la région normande, on comptait 20 personnes en réa pour Covid le 28 mai. Dans plusieurs dizaines de départements en France, on compte moins de cinq patients en réa par département.

À l’autre bout de l’échelle, à titre de comparaison, on dénombre 86 patients en réa en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés en France.

« Personne peut dire que l’épidémie est terminée »

Côté hôpital, à Corbeil-Essonnes (Essone), il n’y a plus d’entrées en réanimation de patients Covid depuis deux semaines, mais le docteur Sophie Marc reste réservée. On sait maintenant qu’il y avait déjà quelques cas en décembre et la vague avait alors mis plusieurs semaines avant de déferler, rappelle-t-elle.

« Il a fallu attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie se développe vraiment. Donc, à partir de là, on peut se dire que si aujourd’hui, on part d’un état de fait où il y a très peu de patients porteurs du Covid, il faut certainement attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie ait le temps de reprendre. C’est pour ça que nous, on est très prudents. Je ne pense pas qu’on puisse dire que l’épidémie soit terminée. Personne ne peut dire ça. On attend plutôt le mois de juillet pour être rassuré. »

Source FRANCE INTER.

16 décès dans un EHPAD de Tonnay-Charente. D.Bussereau dénonce le système d’informations… Vidéo

16 résidents d’un EHPAD de Tonnay-Charente (17) sont décédés du CoVid 19. Dominique Bussereau, le président de Charente maritime, dénonce des dysfonctionnements dans la transmission des informations entre l’Agence régionale de santé et les élus.

16 pensionnaires de cet EHPAD privé de Tonnay-charente sont décédés du covid 19 depuis mars. / © Jérôme Deboeuf-France Télévisions

Le chiffre n’apparaît nulle part dans les relevés quotidiens envoyés par l’Agence régionale de la santé. 48 personnes sont décédées du coronavirus en Charente maritime depuis le début de la crise. Or sur ces 48 décès, 16 ont eu lieu au même endroit, à l’EHPAD « Les portes du jardin » à Tonnay-Charente.

Il y a quelques semaines 13 personnes s’étaient révélées positives dans cet établissement privé. Mais depuis, plus rien. Ce sont nos confrères du journal Sud-Ouest qui ont publié l’information hier. Dominique Bussereau, le président de la Cha

Interrogé par téléphone, Dominique Bussereau ne décolère pas. « Ce qui s’est produit est grave. Personne n’était au courant, ni moi, ni le maire, ni le préfet. J’ai donc saisi le ministre de la Santé, Olivier Véran pour lui signaler ces dysfonctionnements technocratiques. Je ne veux mettre en cause personne, ce que je dénonce ce sont les problèmes de transmission des informations. »

L’agence régionale de santé a répondu directement par téléphone à Dominique Bussereau en confirmant le décès de ces 16 résidents, depuis le début de la crise.
Le maire de Tonnay-Charente, Eric Authiat, se veut plus modéré. « Je suis d’accord avec M. Bussereau sur le manque de transparence de la part de cet EHPAD privé. Moi-même je l’ai appris par hasard et j’ai aussitôt appelé l’établissement. On souffre trop de non-dits, il faut être sérieux et transparent. D’autant que si on regarde bien cela fait à peu prés cinq décès sur trois mois, la situation n’est pas si catastrophique », nuance le maire.

Reportage Jérôme Deboeuf, Pascal Simon et Christophe Pougeas :

Source FR3.

Déconfinement, étape 2 : ce que l’on peut faire… ou pas …

La plupart des restrictions sont levées en zone verte ce mardi, mais cela ne signifie pas le retour à la normale.

Les gestes barrière restent de rigueur… et des possibilités de « reconfinement » sont prévues.

Déconfinement, étape 2 : ce que l’on peut faire… ou pas

Nous y sommes ! L’étape 2 du déconfinement débute ce mardi.

«La liberté redevient la règle et l’interdiction constitue l’exception», avait expliqué le Premier ministre, Édouard Philippe. Passage en revue des points les plus marquants.

100 kilomètres

D’abord, nous sommes de nouveau libres de nos mouvements. La restriction des 100 kilomètres autour de son domicile est levée.

Toutefois, les préfets pourront si nécessaire à nouveau les restreindre afin de lutter contre la propagation du virus, à l’échelle des départements voire de manière plus localisée. Pour l’instant, les voyages vers l’Outre-mer sont interdits sauf «motif impérieux d’ordre personnel ou familial».

Cafés et restaurants

En zone verte (soit toute la France, sauf l’Ile-de-France, la Réunion et Mayotte), bars, cafés et restaurants sont autorisés à rouvrir, avec des règles sanitaires strictes : dix personnes maximum par table, un mètre au moins entre chaque groupe, consommation debout interdite dans les bars.

En zone orange, seules les terrasses pourront rouvrir. Le masque est obligatoire pour les serveurs, et pour les clients qui voudront se déplacer au sein du restaurant.

Plages

Outre les cafés, la réouverture de l’ensemble des plages mardi est également attendue avec impatience, de la Manche à la Méditerranée.

Musées et monuments

Les musées et monuments nationaux peuvent rouvrir dès ce 2 juin théoriquement. Mais en pratique, ils vont échelonner leurs réouvertures pendant un mois et demi. Le Louvre, à Paris, par exemple, rouvrira ses portes en juillet seulement.

Collèges, lycées et écoles

Tous les collèges et écoles de France métropolitaine vont rouvrir, ainsi que les lycées des départements classés verts, mais de manière progressive, ce qui fait que tous les élèves ne reprendront pas dès mardi.

Trains

Retour à la normale ou presque pour la SNCF. La restriction d’un siège sur deux saute (dès la mi-juin), tandis que l’offre de trains va retrouver son niveau habituel. Attention toutefois les masques demeurent obligatoires pour les personnes de 11 ans ou plus, et une attestation est toujours nécessaire aux heures de pointe dans les transports (trains, métros, bus) en Ile-de-France.

Ehpad

Les directeurs d’établissements hébergeant des personnes âgées vont pouvoir mettre en place à partir de vendredi «une reprise des visites des proches» quand «la situation sanitaire le permet», avec la possibilité de faire venir des mineurs.

La reprise des visites de proches pourra se faire à «plus de deux personnes à la fois», lorsqu’elle se déroulera à l’extérieur, et à deux personnes maximum dans une chambre.

Ces visites ne se feront plus sous la surveillance d’un membre du personnel de l’établissement.

Mariages

Les mariages pourront à nouveau être célébrés : le décret autorise l’accueil du public pour la «célébration de mariages par un officier d’état-civil».

Voyages

Les frontières de l’espace Schengen restent fermées. Cela signifie que les Français ne peuvent toujours pas voyager hors d’Europe. Édouard Philippe a évoqué une «concertation» en vue d’une décision mi-juin.

Concernant les déplacements en Europe, cela commence à s’ouvrir. Andorre a rouvert sa frontière lundi, l’Italie doit suivre mercredi.

Masques, gel et gestes barrières

Le décret paru lundi qui organise cette phase 2 rappelle que «les mesures d’hygiène» et de «distanciation sociale» doivent «être observées en tout lieu et en toute circonstance».

Le port du masque est obligatoire dans les transports, prescrit pour les collégiens et lycéens lors de leurs transports.

Enfin, le décret plafonne les prix des gels ou solutions hydroalcooliques, ainsi que des masques à « 95 centimes d’euros toutes taxes comprises par unité, quel que soit le mode de distribution ».

Source EST REPUBLICAIN.