Des scientifiques japonais créent un masque qui brille au contact du coronavirus…

Des chercheurs japonais espèrent pouvoir bientôt commercialiser de nouveaux masques pour se protéger du Covid-19.

En présence du coronavirus, ces masques brillent sous la lumière ultraviolette.

Une innovation qui pourrait devenir une alternative moins invasive aux tests PCR.

Des scientifiques japonais créent un masque qui brille au contact du coronavirus

C’est une innovation qui pourrait bientôt débarquer sur le marché mondial. Des scientifiques japonais de l’université de Kyoto ont mis au point un masque qui brille sous la lumière ultraviolette (UV) s’il a été en contact avec le nouveau coronavirus responsable du Covid-19. Une prouesse qui permettra aux personnes qui le portent de savoir rapidement et facilement si elles ont été en contact avec le virus.

Les chercheurs japonais ont utilisé des œufs d’autruche, oiseau capable de produire des anticorps contre le virus, résument-ils. Ils ont alors créé un filtre sur un masque et l’ont vaporisé d’un colorant fluorescent contenant ces anticorps extraits des œufs. En présence du coronavirus, le filtre s’est aussitôt mis à briller.

Un kit de test plus facile qu’un PCR

Les scientifiques japonais pensent que leur innovation pourrait bientôt être commercialisée à grande échelle. « Nous pouvons produire en masse et à faible coût des anticorps grâce aux autruches », explique Yasuhiro Tsukamoto, président de l’université et responsable de la recherche du projet, cité par Slate. « À l’avenir, je veux en faire un kit de test facile que tout le monde puisse utiliser », ajoute-t-il.

Un kit de test plus facile qu’un PCR

Le scientifique a même avoué que c’est grâce à ce nouveau masque que lui-même a découvert qu’il avait été contaminé par le Covid-19.

Des tests supplémentaires doivent encore être menés dans les prochaines semaines pour vérifier l’efficacité réelle de ce masque. Si ces nouveaux tests s’avèrent concluants, le gouvernement japonais pourrait donner son aval à sa commercialisation dès 2022. Il pourrait même devenir une alternative, moins invasive, au test PCR.

Source OUEST FRANCE.

 

 

Vaccin Covid-19 : pourquoi la protection apportée par les deux premières doses baisse rapidement ?…

Plusieurs études ont signalé qu’au fil du temps, les deux doses du vaccin contre la Covid-19 ne sont pas suffisantes pour nous protéger du virus. Mais comment expliquer cette baisse d’efficacité ?

La troisième dose recommandée par les autorités permet-elle réellement de limiter les risques d’infection ?

Explications.   

Vaccin Covid-19 : pourquoi la protection apportée par les deux premières doses baisse rapidement ?

 

Allemagne, Hongrie, Belgique… Tout comme la France, plusieurs pays européens ont décidé de généraliser la troisième dose du vaccin contre la Covid-19 à tous les adultes à cause d’une hausse des cas de coronavirus et de la propagation du variant Omicron. Les gouvernements ont opté pour cette décision après la publication de nombreuses études, dont les résultats soulignent que les vaccins deviennent moins efficaces au fil du temps.

Une baisse progressive de l’efficacité des vaccins

Parmi ces travaux, on retrouve une recherche publiée le 6 octobre dans la revue médicale The New England Journal of Medicine. Cette dernière a été réalisée en Israël et menée auprès de 4.868 personnes qui ont reçu deux doses du vaccin Pfizer. Les scientifiques ont constaté que « six mois après l’administration de la deuxième dose, la réponse immunitaire humorale était considérablement réduite, en particulier chez les hommes, chez les personnes âgées de 65 ans ou plus et chez les patients immunodéprimés. » 

Un mois après, une autre étude, effectuée par des chercheurs américains et publié dans la revue Science, a également mis en évidence une diminution progressive de la protection conférée par tous les vaccins. Au total, 780.225 personnes vaccinées ont participé à ces travaux. Les scientifiques ont précisé que, de février à octobre 2021, la protection contre l’infection a baissé de 87,9 % à 48,1 %. « La réduction a été la plus importante pour le vaccin Janssen », ont-ils ajouté.

Des résultats similaires ont été révélés dans un rapport paru le 26 novembre. L’institut de santé publique Sciensano, un établissement scientifique fédéral belge, a indiqué que, depuis juillet dernier, une baisse de l’efficacité des vaccins a été observée chez les plus de 65 ans.

Les raisons de cette diminution d’efficacité des vaccins

D’après Eric Muraille, biologiste et immunologiste, et Oberdan Leo, professeur d’immunologie à l’université Libre de Bruxelles en Belgique, l’émergence régulière de variants du coronavirus, qui accumulent plusieurs mutations sur la protéine Spike, peut être une des raisons de cette baisse de la protection conférée par les vaccins. « Plus ces variants diffèrent de la souche originelle du virus et moins ils sont reconnus par le système immunitaire, en particulier par les anticorps neutralisants », peut-on lire dans leur publication parue sur le média The Conversation.

Autre hypothèse émise par les deux belges : la brièveté de la production de la protéine Spike par nos cellules après l’administration de vaccins à ARN messager ne permet pas de développer une mémoire immunitaire protectrice de longue durée. « Il faut souligner qu’à partir de 65 ans, la capacité du système immunitaire à maintenir une mémoire immunitaire protectrice contre un agent infectieux décline de manière significative », ont développé Eric Muraille et Oberdan Leo. Cette catégorie de la population a ainsi besoin de recevoir une dose de rappel.

La troisième dose, une solution pour réduire le risque d’infection  

Pour éviter une flambée des cas de Covid-19, plusieurs gouvernements ont misé sur une dose de rappel. Mais cette approche réduit-elle réellement les risques de contracter le virus ? Une étude publiée dans la revue scientifique JAMA Internal Medicine le 30 novembre a apporté des éléments de réponse. Ces travaux, réalisés en Israël où le rappel vaccinal est recommandé depuis fin août, ont montré que la troisième dose permettait de limiter les risques d’être infecté par le coronavirus.

« Dans cette étude portant sur 306 710 adultes israéliens âgés de 40 ans et plus, on a constaté une réduction significative du risque d’infection par le SARS-CoV-2 quelques semaines après l’administration de la dose de rappel. Les personnes ayant reçu la dose de rappel avaient également moins de chances d’être hospitalisées », ont indiqué les chercheurs. D’après les résultats, les personnes ayant reçu trois doses auraient 86 % de risques de moins d’être testées positives à la Covid-19.

Source POURQUOI DOCTEUR ?

 

Covid-19 : quelles sont les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin ?…

On sait que l’immunité acquise après la vaccination contre le Covid-19 tend à diminuer au fil du temps. Un rappel vaccinal semble à même de contrer ce phénomène, comme le montrent de nombreux travaux scientifiques.

On fait le point.
Covid-19 : quelles sont les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin ?

Confrontés à une augmentation alarmante du nombre d’infections par le variant delta du coronavirus SARS-CoV-2 causant le Covid-19, plusieurs gouvernements européens, dont les gouvernements français et belge, recommandent à présent à tous les adultes une dose de rappel pour la vaccination contre le Covid-19. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) voudrait plutôt que ce rappel soit limité aux individus à risque, afin de réserver le plus de doses de vaccins possibles pour les pays ne disposant pas encore d’une couverture vaccinale d’au moins 70 %. Cette troisième dose est-elle justifiée ? Comment l’expliquer ? Aidera-t-elle l’Europe à faire face aux nouveaux variants du SARS-CoV-2 ?

L’érosion de l’immunité vaccinale

Israël a lancé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 dès le 20 décembre 2020. Elle a été le premier pays à vacciner complètement près de 80 % de sa population de plus de 12 ans. Cette vaccination de masse s’est traduite dès février 2021 par une réduction considérable du nombre de cas d’infection et d’hospitalisations. Cependant, une forte hausse du nombre d’infections symptomatiques par le variant delta du SARS-CoV-2 a été observée durant l’été 2021.

Une étude évaluant la protection conférée par une double dose du vaccin BNT162b2 de Pfizer/BioNtech en Israël a documenté une chute importante du taux d’anticorps neutralisants, dont la présence a été clairement corrélée à la protection contre une réinfection par le SARS-CoV-2. La chute est plus importante chez les hommes, les individus de plus de 65 ans et ceux souffrant d’immunodépression.

Aux États-Unis, des travaux similaires ont comparé, sur 6 mois, l’efficacité des vaccins BNT162b2, mRNA-1273 (Moderna) et JNJ-78436735 (Janssen) chez plus de 780 225 individus vaccinés. Les résultats indiquent une diminution progressive de la protection conférée par tous les vaccins, tant contre les infections qu’en matière de mortalité. En 6 mois, la protection contre l’infection a en moyenne chuté de 87,9 % à 48,1 %. La diminution de la protection contre la mortalité est heureusement moindre : après 6 mois, elle reste de 73 %-84 % pour les moins de 65 ans et de 52-75 % pour les plus de 65 ans.

En Belgique, un rapport de l’institut de santé publique Sciensano, institution scientifique placée sous l’autorité du ministre fédéral de la Santé publique et du ministre de l’Agriculture, pointe également une chute de la protection conférée par les vaccins. Publié le 26 novembre, il indique que si, au mois de juillet 2021, les individus ayant reçu deux doses de vaccin étaient protégés à hauteur de 80 à 90 %, cette protection a chuté pour atteindre, fin octobre, 52 % chez les 18-64 ans et à peine 13 % chez les plus de 65 ans. Ce recul est documenté pour tous les vaccins et tous les âges.

Covid-19 : quelles sont les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin ?

Nombre d’individus infectés par jour (gauche) et de décès par jour (droite) en Allemagne, Belgique, France et Pays-Bas. (Source : graphique extrait de worldometers.info/coronavirus, les données de vaccination proviennent de ourworldindata.org/covid-vaccinations, au 3 décembre 2021) 

Pour quelles raisons les vaccins sont-ils devenus moins efficaces ?

Plusieurs explications, non exclusives, permettent de comprendre la baisse progressive d’efficacité des vaccins contre le Covid-19.

La première fait appel à ce que nous connaissons du fonctionnement du système immunitaire. Il faut savoir que le développement d’une mémoire immunitaire protectrice de longue durée est un mécanisme complexe, qui implique plusieurs populations cellulaires ainsi que la formation de structures tissulaires spécifiques comme les centres germinatifs. Ce processus prend du temps et il est en partie dépendant de la présence d’éléments appartenant à l’agent infectieux, dont la détection déclenche une réponse immunitaire de notre organisme (on appelle ces éléments étrangers des « antigènes »).

La technologie vaccinale qui s’est imposée en raison de sa rapidité de mise en œuvre et de son efficacité face aux infections virales a été celle des vaccins ARN. Ceux-ci contiennent des particules constituées d’une membrane lipidique protectrice enveloppant un morceau d’ARN messager (ARNm) qui permet de fabriquer la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2. Après l’injection intramusculaire de ce type de vaccin, l’ARNm est principalement capturé par des cellules immunitaires spécialisées, les cellules dendritiques. Celles-ci fabriquent alors brièvement la protéine Spike et la présentent à d’autres cellules immunitaires, les lymphocytes, qui vont alors produire des anticorps neutralisants.

En raison de la brièveté de la production de la protéine Spike par nos cellules, une injection de rappel est indispensable pour permettre l’amplification des lymphocytes spécifiques du virus et la formation d’une population de mémoire. Plusieurs études ont démontré que l’intervalle entre les deux injections de vaccin est un facteur clé dans l’établissement d’une mémoire de longue durée. Un mois est une durée minimum. Si elle peut parfois être suffisante, en général une durée plus longue, de 4 à 6 mois, semble préférable. En raison de l’urgence sanitaire, la durée de 1 mois entre les deux injections a cependant été sélectionnée, car ce protocole garantissait le développement rapide d’une protection face au Covid-19.

La seconde explication à la baisse d’efficacité des vaccins est l’apparition régulière de variants du SARS-CoV-2 accumulant un nombre de plus en plus élevé de mutations sur la protéine Spike. Plus ces variants diffèrent de la souche originelle du virus et moins ils sont reconnus par le système immunitaire, en particulier par les anticorps neutralisants. Ce phénomène a été observé pour plusieurs variants dont le variant Bêta.

Enfin, il faut souligner qu’à partir de 65 ans, la capacité du système immunitaire à maintenir une mémoire immunitaire protectrice contre un agent infectieux décline de manière significative. Il était donc prévisible dès le départ qu’une dose de rappel serait nécessaire pour les plus de 65 ans, catégories d’âge concernées au premier chef par le risque de développer des formes sévères de Covid-19.

Les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin

En juillet 2021, les responsables israéliens ont décidé de lancer une campagne massive de vaccination de rappel avec le vaccin à ARNm BNT162b2 de Pfizer/BioNtech, bien que ne disposant pas d’information sur l’efficacité de cette approche. Cette décision a fait de ce pays un véritable « laboratoire » de la vaccination. Avec le recul, que nous apprend la situation d’Israël ? Trois études réalisées sur la population israélienne ont documenté l’effet sur le terrain de ce rappel.

La première étude, publiée le 29 octobre 2021, compare la protection entre des individus vaccinés avec deux doses depuis au moins 5 mois ayant reçu ou non une dose de rappel. Chacun des deux groupes comprend 728 321 individus. On observe que les individus ayant reçu une dose de rappel depuis au moins 7 jours montrent une forte augmentation de la protection, atteignant 93, 92 et 81 % respectivement contre l’infection, l’hospitalisation et la mort.

La seconde étude, publiée le 28 novembre, compare les individus de 60 ans vaccinés avec deux doses depuis 5 mois et ayant ou non reçu une dose de rappel et montre une réduction d’un facteur 11,3 du taux d’infection chez le groupe ayant reçu un rappel depuis 12 jours. Le taux de forme sévère est également réduit de 19.5 fois. Enfin, une troisième étude publiée le 30 novembre confirme ces bons résultats.

La comparaison des données de santé publique de la Belgique, au 24 novembre, et de son voisin les Pays-Bas est édifiante. En Belgique, le taux d’infection croît pour tous les âges, sauf pour les plus de 85 ans dont 65 % ont reçu une dose de rappel. Aux Pays-Bas, où cette dernière classe d’âge n’a pas encore reçu de rappel, le taux d’infection de ses membres monte en flèche.

Ces résultats s’expliquent en partie par le fait que la qualité de la réponse immunitaire évolue au cours du temps, grâce au phénomène dit de maturation de l’affinité des anticorps.

Covid-19 : quelles sont les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin ?

Des anticorps qui gagnent en efficacité

Après avoir été stimulés par un antigène (lors d’une infection naturelle ou d’une vaccination comprenant deux doses de vaccin), les lymphocytes B producteurs d’anticorps se divisent rapidement. Ce faisant, ils vont accumuler des mutations. Ces mutations concernent les régions de la molécule d’anticorps impliquées dans la liaison à l’antigène (en l’occurrence, la protéine Spike du coronavirus). Les lymphocytes ayant accumulé les mutations les plus favorables (fabriquant donc les anticorps potentiellement plus efficaces) sont alors sélectionnés.

Ce processus nécessite 3 à 6 mois, comme le démontrent des études réalisées chez des patients infectés par le SARS-CoV-2 ou après vaccination. Une troisième dose administrée 6 mois post-vaccination permet donc très probablement de restimuler et d’amplifier encore ces lymphocytes mieux adaptés à l’agent infectieux.

Dans d’autres contextes vaccinaux, plusieurs vaccins sous-unitaires composés de protéines utilisés en médecine humaine nécessitent trois injections pour conférer une protection de longue durée. C’est par exemple le cas du vaccin Engerix B contre le virus de l’hépatite B, ou des vaccins Gardasil et Cervarix, contre le papillomavirus humain.

Un rappel à effectuer régulièrement ?

La nécessité d’une troisième dose dans le cas des vaccins contre le Covid-19 ne représente donc pas une rupture méthodologique, et n’est pas le signe que les vaccins à ARNm seraient moins efficaces que les vaccins sous-unitaires protéiques utilisés plus traditionnellement.

Cependant, les données disponibles pour l’instant ne permettent cependant pas de garantir que la protection conférée par une dose de rappel sera de longue durée. On peut seulement l’espérer, sur base de nos connaissances générales en vaccinologie.

Certes, les vaccins sous-unitaires protéiques contre le virus de l’hépatite B et le papillomavirus humain offrent des protections de plus de dix ans après trois doses. Mais ces deux virus sont des virus à ADN double brin, dont le génome évolue beaucoup moins vite qu’un virus à ARN simple brin comme le SARS-CoV-2. On ne peut donc faire de prédictions raisonnables sur ce point.

De la nécessité de penser à court et à long terme

On peut se demander s’il est pertinent d’effectuer une dose de rappel avec un vaccin dirigé contre la souche originelle du virus, alors qu’émergent de nouveaux variants, comme le variant B1.1.529 – Omicron (dont le nombre élevé de mutations dans la protéine Spike laisse craindre qu’il puisse échapper en partie aux vaccins actuels). La réponse semble actuellement pencher en faveur du « oui ».

Développer, produire et valider un vaccin adapté à un nouveau variant prendrait plusieurs mois, car ce nouveau vaccin devrait a minima démontrer non seulement sa capacité à induire une réponse immunitaire, mais aussi à le faire de façon sûre, lors de tests de phase clinique 1 et 2. Or, aujourd’hui, ce sont des patients infectés par le variant Delta qui menacent de saturer les hôpitaux européens. Puisque les données disponibles démontrent clairement l’efficacité d’un rappel avec le vaccin BNT162b2 de Pfizer/BioNtech contre Delta, il ne serait pas raisonnable d’attendre un vaccin spécifique d’un nouveau variant pour réaliser un rappel vaccinal.

Les gouvernements doivent cependant prendre conscience qu’une stratégie uniquement basée sur les vaccins sera insuffisante à long terme. En effet, on ne pourra empêcher complètement la circulation du SARS-CoV-2 et donc l’apparition de nouveaux variants grâce à la vaccination, et on ne peut exclure que certains d’entre eux soient un jour capables d’échapper aux vaccins. De plus, de nombreux individus immunodéprimés, en raison, par exemple, d’une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), d’une déficience génétique, d’un traitement ou d’une greffe, ne seront jamais pleinement protégés par les vaccins.

Il est donc indispensable de réaliser des investissements structurels afin de faire face à l’inévitable endémicité du SARS-CoV-2 ainsi qu’aux futures épidémies. On peut, par exemple, réduire mécaniquement la dissémination des virus respiratoires, notamment en améliorant l’aération des lieux publics. Enfin, il est bien évidemment nécessaire de refinancer les services de santé afin d’augmenter leurs capacités de réaction.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation.

Par Éric MURAILLE, Biologiste, Immunologiste. Maître de recherches au FNRS, Université Libre de Bruxelles (ULB), et Oberdan LEO, Professeur d’immunologie, Université Libre de Bruxelles (ULB)

Source OUEST FRANCE.

 

 

 

 

Handicap : Le Covid-19 plombe les chances professionnelles des jeunes…

EMPLOI – Les jeunes demandeurs d’emploi en situation de handicap sont doublement vulnérables face à la crise économique et sanitaire.

Handicap : Le Covid-19 plombe les chances professionnelles des jeunes

 

Janvier 2020. Samy est en année de césure en Chine. Il achève un stage dans un grand groupe, après un double master en marketing entre l’université de finance et d’économie de Chengdu (Sichuan, Chine) et l’École de management de Strasbourg. Grâce à sa formation, il ne doute pas de trouver du travail à son retour en France : « La situation économique était au beau fixe. Rien ne laissait présager ce qui allait nous tomber sur le coin de la figure. » S’il éprouve de l’appréhension, c’est quant à la possibilité de bénéficier d’aménagements adéquats dans sa future entreprise, car il est hémiplégique, « paralysé de tout un côté du corps ».

Lorsque survient la pandémie de coronavirus, il est rapatrié et propulsé dans un marché du travail en pleine crise économique, aux côtés de 750.000 jeunes demandeurs d’emploi. Cette année-là, le chômage atteint 20,2 % chez les 15-24 ans (Insee). Le chiffre monte à 30 % pour ceux en situation de handicap ( APF France handicap). Une inégalité antérieure à la crise, ainsi que le souligne Pierre Mignonat, président de 100 % Handinamique, association vouée à l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap.

« Beaucoup vont s’inscrire en bac professionnel ou en CAP, sur les conseils de leurs professeurs. » Valérie Viné Vallin, docteur en sciences de l’éducation

C’est en amont de la vie active que s’ancrent les différences de traitement entre les porteurs de handicap et les autres. « Peu d’entre eux envisagent d’effectuer des études dans le supérieur, regrette Valérie Viné Vallin, docteure en sciences de l’éducation et de la formation. Beaucoup vont s’inscrire en bac professionnel ou en CAP, sur les conseils de leurs professeurs. Lorsqu’on regarde les chiffres de l’Insee, le taux de chômage de cette tranche de diplôme est de 22 %. Ces jeunes ont certes une qualification à l’issue de leurs études, mais parviennent-ils à s’insérer dans la société ? De surcroît, ces formations dites “plus faciles” correspondent-elles à ce qu’ils souhaitent être et devenir ? »

Des « handicafés » par visioconférence

Pour accompagner les jeunes en situation de handicap dans leur insertion professionnelle, des associations comme 100 % Handinamique redoublent d’inventivité face aux difficultés posées par la crise sanitaire. « Avec la visioconférence, nous avons pu maintenir et étendre géographiquement nos “handicafés”, des sessions de rencontres entre jeunes et employeurs », se réjouit le président de l’association. Grâce à cette initiative, Samy a décroché son premier CDD comme recruteur de talents chez Accenture, un an après l’obtention de son diplôme.

« La crise a compliqué mon entrée dans la vie active, mais, paradoxalement, elle m’a ouvert des portes. Comme je ne trouvais pas d’emploi après mon retour en France, j’ai fait un stage de six mois au secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées. Moi qui pensais suivre le parcours type d’un étudiant d’école de commerce, je me suis pris de passion pour les questions de diversité et les ressources humaines. » Un exemple à suivre pour les jeunes en situation de handicap, mais également pour les employeurs. « Nous avons besoin de témoignages de réussite, pour faire comprendre aux recruteurs que ces jeunes ont des capacités qu’ils pourraient mettre à profit dans leur entreprise », insiste le président de 100 % Handinamique. À bon entendeur…

Source 20 MINUTES.

 

Un homme achète une Lamborghini avec des fonds de secours Covid et finit en prison…

Cet Américain a écopé d’une peine de neuf ans.

Lee Price aurait recueilli 1,6 million de dollars…

Une Lamborghini, une montre Rolex et un camion Ford F-350, en voilà de jolis cadeaux alors que Noël approche. Mais Lee Price III, un habitant du Texas, n’a pas attendu les fêtes de fin d’années pour se les offrir. Et surtout, il les a achetés avec de l’argent issu d’une fraude fiscale.

Cet homme a été accusé d’avoir obtenu frauduleusement des fonds de secours déployés en raison de la crise sanitaire. Des allégations pour lesquelles il a plaidé coupable lors de son procès, lundi 29 novembre. Lee Price aurait reçu 1,6 million de dollars du fonds de prêt, soit un peu plus de 1,4 million d’euros. La justice l’a condamné à une peine de prison de neuf ans.

Falsification des demandes et blanchiment d’argent

Le coup a été bien orchestré. Lee Price a falsifié ses demandes, a déclaré le ministère de la Justice en brandissant pour preuve des documents. Le Texan a utilisé le nom d’une personne décédée avant d’envoyer son dossier, ce qui constitue une usurpation d’identité.

Il ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a ensuite truqué les dépenses salariales et le nombre d’employés à sa charge dans trois entreprises distinctes qu’il posséderait. Il est accusé, en outre, d’avoir procédé à du blanchiment d’argent. Le cumul de ces accusations semble justifier les neuf années de prison qui lui ont été assignées.

La justice a déclaré avoir tout de même réussi à récupérer 700.000 dollars de l’argent obtenu frauduleusement.

Source SLATE.

Trois morts en quelques jours : une famille non vaccinée décimée par le Covid-19…

Ils s’appelaient Robert, Odile et Dominique Py. Le père, la mère et le fils sont morts en une semaine, tous emportés par le Covid-19.

Leur belle-fille, sous le choc, lance un appel à la vaccination.

Trois morts en quelques jours : une famille non vaccinée décimée par le Covid-19

 

« Ici, c’est la sidération… » A Courcelles-sous Châtenois, un petit village des Vosges d’à peine 80 habitants, on ne s’en remet pas. En une semaine, le Covid-19 a emporté une famille, raconte Vosges Matin. Le père, la mère et le fils. Tous trois non-vaccinés.

Le premier à avoir succombé est le fils, Dominique Py, 48 ans. Il avait été retrouvé mort dans son lit, le dimanche 14 novembre. Sa maman, Odile, 82 ans, lui a à peine survécu une journée, puisqu’elle est morte le lundi 15. Enfin, le père, Robert Py, 89 ans, mourait samedi 20 novembre au  centre hospitalier de Neufchâteau. Effroyable.

« Trois personnes d’une même famille emportées par le virus, on n’a jamais vu cela, souffle un élu du village. […] Dans le quartier, ça fait drôle quand même. C’est plutôt choquant, non ? On en parle sans arrêt. C’est une catastrophe. »

« Vaccinez-vous », exhorte leur belle-fille

« C’est trop d’un seul coup. Nous sommes sous le choc et ne nous attendions pas à cela. C’est affreux… » Ouafa, la belle-fille de Robert et Odile Py, est brisée par cette situation.

Elle a lancé un appel : « Vaccinez-vous ! ». « La Covid est encore présent. Aux enfants qui vont à l’école et qui ont leur mamie : s’ils ne sont pas vaccinés, qu’ils laissent leurs grands-parents tranquilles durant cette période. »

Ouafa, aide-soignante qui reconnaît avoir été longtemps contre le vaccin (jusqu’à ce que sa fille la convainque), ajoute : « On prenait un peu tout cela à la rigolade. Il a fallu que ça touche une famille entière pour comprendre… »

Source LE DAUPHINE LIBERE.

 

Il est tombé malade, a perdu son travail… en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne…

Au printemps 2020, Lionel, 52 ans, contractait le Covid-19. Un an après, ce Breton, victime d’un « covid long », n’a pas encore récupéré toutes ses facultés et a été licencié par son entreprise après 27 ans de métier.

Il doit aujourd’hui réinventer totalement sa vie.

Témoignage.

Il est tombé malade, a perdu son travail... en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne

 

« Si je fais le bilan de cette année qui vient de s’écouler, je dirais que ça a été la pire de ma vie ! Pour rien au monde, je ne voudrais la revivre. » Lionel a vu son quotidien totalement bouleversé par le Covid-19. À tout point de vue.

En mars l’an dernier, aux prémices de la pandémie en France, ce Breton de 52 ans contracte le virus. « C’était le week-end après les élections municipales » se souvient cet habitant de Domloup, à 15 kilomètres de Rennes en Ille-et-Vilaine. Les symptômes sont classiques : fièvre, fatigue, toux, douleurs pulmonaires. Le diagnostic est rapidement posé et confirmé.

Des exercices pour retrouver l’odorat

« J’ai été malade une dizaine de jours, je pensais que tout allait rapidement rentrer dans l’ordre. » Mais le goût et l’odorat qu’il a perdu dès les premiers jours ne reviennent pas. « Au bout de six mois, j’ai commencé à m’inquiéter » raconte cet ancien pâtissier qui accepte alors de participer à un programme de rééducation olfactive, pour les patients atteint de ce mal appelé anosmie, au centre hospitalier de Pontchaillou.

« Trois mois durant, j’avais des exercices, sous forme de jeux, à faire matin et soir. Des flacons de différents parfums à respirer », relate le quinquagénaire. Les progrès sont lents : « Je suis passé de 12 % de mes capacités au début de l’étude à 21 % aujourd’hui. J’arrive seulement à sentir les odeurs fortes comme le tabac. Je dois continuer à m’exercer et je verrai l’évolution dans douze semaines, quand l’étude reprendra. »

Mais il ne se fait pas trop d’illusions. Les médecins ne lui laissent pas vraiment d’espoir : il ne retrouvera sans doute jamais le même odorat qu’avant le coronavirus.

Symptômes persistants

Un coup dur amplifié par d’autres désagréments. Ce « sportif sans problème de santé particulier ni antécédent », appuie son épouse, doit aussi apprendre à vivre avec de nouveaux maux. Lionel fait partie de ces patients atteints d’un « covid long ».

Tachycardie, poumons qui brûlent, fatigue… D’autres symptômes persistant l’obligent à lever le pied. Notamment sa pratique soutenue de la course à pied, sa passion. « Je suis fatigué pour un rien. En courant, je n’ai plus la même cadence ni le même plaisir qu’avant. Je réalisais 10 kilomètres en 46 minutes, aujourd’hui je dépasse l’heure pour effectuer cette distance ! Dès que je cherche à accélérer, j’ai l’impression de manquer d’oxygène et j’ai une sensation d’oppression au niveau des poumons. »

Une nouvelle voie professionnelle à trouver

Côté travail, la situation n’est pas plus réjouissante. Le Covid-19 n’épargne pas son activité professionnelle, dans l’industrie agroalimentaire.

En juin, il est mis au chômage partiel. Il ne reprendra jamais son métier en production qu’il exerçait depuis 27 ans. « Je travaillais dans une entreprise de fabrication de biscuits pour le marché international. Avec la pandémie et la fermeture des frontières, les commandes ont été annulées et les contrats rompus par nos principaux clients. Dans ce contexte, impossible de retrouver de nouveaux marchés. Nous n’avions plus de travail dès le début de l’épidémie. »
Les mois passent et la perspective de reprendre son activité s’éloigne. « Je ne me faisais plus d’illusion depuis décembre. »

Son entreprise a finalement fermé en janvier dernier et l’ensemble du personnel a été licencié. « Ça fait bizarre ! C’est une page qui se tourne… Certains de mes collègues l’ont très mal vécu, ils ne s’y attendaient pas. » Lui s’y était préparé.

Et pas question pour lui de se morfondre. D’un naturel optimiste, il saisit l’occasion pour changer totalement de voie. « J’ai toujours pris la vie du bon côté. Je me dis que c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre. » Un chapitre totalement différent du précédent. La semaine prochaine, il démarre une formation d’un an pour devenir agent hospitalier. « J’ai toujours aimé aider les autres. J’ai longtemps été investi dans le milieu associatif, j’aime le contact humain » argumente Lionel, qui ambitionne de devenir brancardier.

Son seul souhait maintenant : « Retrouver sa santé d’avant. Perdre son travail, ce n’est pas très grave. Avec de la volonté, on en retrouve. La santé, c’est une autre affaire. C’est ce qui est le plus dur ! » Mais il ne baisse pas les bras. La semaine prochaine, il intègre un autre programme de rééducation au CHU de Pontchaillou, au service cardio-pulmonaire cette fois.

Source OUEST FRANCE.
Il est tombé malade, a perdu son travail... en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue…

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue.

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue

 

Une Américaine a été infectée par le Covid-19 pendant près d’un an, à la suite d’une seule et même contamination. C’est à ce jour le cas le plus long documenté par des chercheurs depuis le début de la pandémie. Le système immunitaire affaibli de la patiente, depuis un cancer, en serait responsable. Elle est désormais guérie.

335 jours, c’est le record du nombre de jours pendant lesquels une personne a été infectée par le Covid-19. Il est détenu par une Américaine de 47 ans restée anonyme, révèle le journal scientifique américain Science. Ce record est bien éloigné des huit jours moyens d’infectiosité du virus dans l’organisme. Il y a bien des personnes qui restent positives au Covid-19 jusqu’à 20 jours en moyenne après les premiers symptômes, parfois même jusqu’à 37 d’après une étude publiée le 22 mai dernier dans la revue scientifique Clinical Infectious Disease et relayée par la radio France Culture, mais rarement au-delà. Et encore moins pendant onze mois.

Une seule et même contamination

La première hospitalisation de la quadragénaire, en lien avec le coronavirus, au National Institutes of Health (NIH) du Maryland, aux États-Unis, remonte au printemps 2020. Les mois suivants sa contamination, elle a eu du mal à se séparer d’une toux et d’un essoufflement persistant. Ces symptômes restaient cependant légers et non continus. Ses tests PCR se révélaient, quant à eux, positifs. Les médecins pensaient alors qu’il s’agissait de faux positifs. « Les niveaux de virus présents dans son corps étaient à peine détectables », est-il indiqué dans l’étude.

En mars dernier sa charge virale augmente de nouveau. Les médecins se demandent alors si la patiente est réinfectée ou si elle n’a jamais guéri de sa première infection. Une virologue moléculaire, Elodie Ghedin, qui dirige le laboratoire du National Institutes of Health, et une biologiste informatique, Allison Roder, ont alors comparé des échantillons du virus qui infectait la patiente il y a onze mois avec d’autres prélevés récemment. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il s’agit du même virus que lors de l’infection initiale et non d’une nouvelle contamination.

Son système immunitaire en cause

Selon les chercheurs, « le système immunitaire affaibli de la patiente serait responsable de cette si longue infection ». Trois ans plus tôt, elle avait suivi un traitement agressif contre le cancer. À cause de ce traitement, il ne lui restait plus qu’un faible taux de cellule B, des cellules du système immunitaire, qui produisent des anticorps et aident le système immunitaire à fonctionner normalement.

Si cette patiente reste un cas isolé, ce n’est pas la première à avoir été infectée par le Covid-19 pendant une très longue période. L’an dernier, une Américaine de 71 ans, à, quant à elle, été positive au Covid-19 pendant 105 jours, selon la revue scientifique Cell. Ce délai de contagiosité exceptionnel s’expliquait également par le fait que la septuagénaire était « immuno-déprimée », souffrant « d’hypogammaglobulinémie acquise, d’anémie et de leucocytose chronique ».

Comme pour cette femme de 71 ans, dont l’infection s’est résorbée au bout de 105 jours, l’histoire se termine bien pour la patiente de 47 ans, elle est guérie du Covid-19 depuis le mois d’avril dernier. Et cela après avoir vaincu le cancer il y a quelques années !

Source OUEST FRANCE.

Le Covid a-t-il mis fin aux grosses fêtes de mariage ?…

On va enfin cesser d’inviter ces cousins et cousines dont on se fiche bien.

 

De nombreuses festivités de mariage ayant été reportées ou annulées, parfois à plusieurs reprises, à cause du Covid-19, Mic s’interroge: et si, dans le fameux «monde d’après», les banquets réunissant une ou plusieurs centaines de convives étaient désormais de l’histoire ancienne? Si le mois de septembre 2021 a visiblement été riche en mariages, la fin de l’été ayant été prise d’assaut par les couples afin d’y organiser une fête qui aurait dû avoir lieu bien plus tôt, il n’est pas sûr que la suite de calendrier des mariages soit aussi rempli.

L’article décrit plusieurs phénomènes. Il aborde le cas de ces invité·es qui rechignent de plus en plus à accepter de se rendre à des festivités qui vont se dérouler dans des salles bondées. Et qui, sur la base de leurs expériences passées, ont bien du mal à se projeter et à réfléchir au logement, à leur tenue, aux congés qu’il va éventuellement falloir prendre pour se rendre sur les lieux de l’union. Tout ça pour un mariage qui n’aura peut-être pas lieu.

Les futur·es marié·es s’interrogent également: est-il pertinent de prévoir une fête de mariages riche en convives, alors que la disparition du Covid-19 n’est toujours pas à l’ordre du jour ? Mais même en imaginant un monde où toutes les conditions sanitaires soient au vert, on sent poindre chez un grand nombre d’individus des envies croissantes de célébrations intimes, et de retour à de vraies relations moins superficielles. Ce qui inclut le fait de ne pas inviter à son mariage des cousin·es éloigné·es, oncles ou tantes dont on n’a que faire.

Limité à quatre-vingts

La journaliste de Mic a rencontré plusieurs organisateurs et organisatrices de mariages, qui affirment que la tendance actuelle consiste à inviter un maximum de quatre-vingts personnes, alors que précédemment, un mariage à moins de cent personnes était quasiment considéré comme une anomalie. Les confinements semblent avoir libéré beaucoup de couples d’un certain poids lié aux convenances sociales: désormais, on s’en veut beaucoup moins de ne pas avoir convié telle ou telle personne avec laquelle on n’a pourtant aucun lien fort.

Ceci permet en outre aux jeunes (et moins jeunes) couples de ne plus se mettre dans le rouge en organisant des festivités onéreuses. Une étude citée par Mic affirme notamment qu’en 2018, 40% des couples de Millennials s’étaient endettés, parfois lourdement, pour offrir à leurs proches un mariage de rêve. Assister à un mariage ou à un enterrement de vie de célibataire a souvent tendance à plomber aussi le budget des personnes invitées, à commencer par les jeunes adultes.

Vraisemblablement, le Covid-19 aura au moins eu un effet positif: celui de faire sauter une partie des obligations sociales, ce qui inclut le fait de devoir inviter des personnes que l’on n’a pas réellement envie d’inviter… et de répondre positivement à des invitations que l’on n’a absolument aucune envie d’honorer. Pas sûr que les grands mariages disparaissent pour autant, certaines personnes ne s’épanouissant jamais autant que dans la quantité. Il n’empêche que les célébrations plus intimistes devraient continuer à avoir le vent en poupe.

Source SLATE.

Tests Covid-19 payants à partir de vendredi : toutes les réponses à vos questions…

Dès le 15 octobre, les tests anti-Covid ne seront plus gratuits dans un certain nombre de cas.

Pour qui ?

À quel prix ? 

Les tests resteront gratuits pour certaines catégories de personnes.

 

Le 15 octobre, les tests de dépistage du Covid-19 deviennent payants. Emmanuel Macron l’avait annoncé lors de son allocution du 12 juillet, avant que l’information ne soit confirmée par Jean Castex le 26 septembre, dans une interview aux Échos. Qui est concerné ? Combien vont-ils coûter ?

Pourquoi les tests sont-ils rendus payants ?

La fin de la gratuité des tests au 15 octobre entre dans la stratégie du gouvernement d’inciter les personnes encore non vaccinées (soit 25% de la population) à le faire. Le 12 juillet, Emmanuel Macron avait expliqué qu’il s’agissait «d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests». Il y a également un motif budgétaire. «Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais du contribuable», a déclaré Jean Castex aux Échos.

Combien les tests vont-ils coûter ?

Les tests PCR et antigéniques ne coûteront pas le même prix. Le gouvernement a publié mercredi les tarifs. «Les prix à régler seront identiques à ceux actuellement pris en charge l’Assurance maladie», indique-t-il, et ils varient en fonction du type de test, du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu.

  • Le tarif de référence d’un test RT-PCR réalisé dans un laboratoire de biologie médicale s’établit à 43,89 euros.
  • Pour les tests antigéniques, réalisés en pharmacie, par un professionnel de santé ou dans un laboratoire, le tarif varie du simple au double, de 22,02 à 45,11 euros. Le tableau ci-dessous résume les différents tarifs de référence.

Tests gratuits : pour qui ?

Tout le monde ne devra pas mettre la main à la poche pour se faire tester. Pourront toujours bénéficier d’un remboursement de la Sécurité sociale :

  • les personnes ayant un schéma vaccinal complet ou ayant une contre-indication à la vaccination.
  • les individus non-vaccinés symptomatiques, sur présentation d’une ordonnance datant de moins de 48 heures.
  • les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.
  • les cas contacts signalés par l’Assurance maladie.
  • les mineurs, qui auront aussi accès à un dépistage gratuit en milieu scolaire, de même que les personnes majeures encore scolarisées au lycée.
  • les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, par exemple dans les établissements scolaires.
  • Ceux qui ont besoin d’un test pour se faire opérer ou qui bénéficient d’un certificat de contre-indication au vaccin.

Attention cependant : les personnes concernées devront présenter un justificatif pour être remboursées, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’une pièce d’identité pour les mineurs ou d’une prescription médicale.

Des tarifs spécifiques pour les territoires d’Outre-mer

Une petite subtilité : la fin de la gratuité des tests s’applique différemment dans les territoires d’Outre-mer. À Mayotte, les tests resteront gratuits, «compte tenu de la fragilité du système de dépistage local». À La Réunion, le tarif des tests sera fixé à 27,16 euros en semaine, et à 32,16 euros le dimanche. Et, en Guyane, Martinique et Guadeloupe, la gratuité s’arrêtera «à la date de fin de l’urgence sanitaire».

Quid des autotests ?

Attention, les autotests ne peuvent plus être utilisés pour valider un passe sanitaire à partir du 15 octobre. «Les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé ne seront plus reconnus», précisait le ministère de la Santé début octobre, ajoutant que «ce dispositif avait en effet été déployé temporairement au cours de l’été, afin d’accompagner l’extension de l’utilisation du passe sanitaire».

Quelle différence entre les tests PCR et les tests antigéniques ?

Les tests PCR et antigéniques sont tous réalisés par un prélèvement au fond du nez, dit nasopharyngé, à l’aide d’un écouvillon. Là où le PCR est plus fiable et nécessite une analyse en laboratoire, avec un résultat rendu sous 24 à 72h, le test antigénique est moins sensible et rend son verdict rapidement, en 15 à 30 minutes.

Les autorités sanitaires conseillent aux personnes cas contacts et asymptomatiques de privilégier les tests antigéniques. Ils sont également recommandés aux personnes symptomatiques qui ont des symptômes depuis moins de quatre jours.

Un test PCR est plus approprié pour ceux dont les symptômes sont apparus il y a plus de quatre jours.

Comment trouver un centre pour se faire dépister ?

Pour trouver un centre de dépistage du Covid-19 près de chez soi, le gouvernement a mis à disposition, sur le site Santé.fr, une carte regroupant tous les lieux de prélèvement. Une recherche par géolocalisation est possible. Pour chaque point de dépistage sont données des informations détaillées, telles que les coordonnées, les horaires, ou encore les modalités d’accès et de prise de rendez-vous.

Source LE FIGARO.