Coronavirus – Deux vaccins pourraient être prêts à être autorisés en novembre aux États-Unis…

Les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de faire une demande d’autorisation à cette période, mais elles restent suspendues à un feu vert de la FDA, l’agence du médicament américaine.

Pfizer et Moderna ont reçu respectivement 1,95 et 2,48 milliards de dollars d'argent public, et elles ont parié sur la même technologie nouvelle, l'ARN messager.

Les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de demander l’autorisation de leurs vaccins contre le Covid-19 d’ici fin novembre aux États-Unis, ce qui marquerait un record de vitesse absolu pour le développement d’un vaccin, neuf mois après le premier mort du coronavirus dans le pays. Mais le lancement éventuel de la vaccination d’ici le Nouvel an sera trop limité pour contenir à lui seul l’épidémie, qui en est à son troisième rebond aux États-Unis.

Le bilan officiel a dépassé vendredi les huit millions de cas, un chiffre certainement très en dessous de la réalité, puisque des études d’anticorps ont révélé qu’environ 10% de la population américaine avait été infectée, ce qui correspondrait à une trentaine de millions d’habitants. Contaminations, hospitalisations et décès sont en hausse; le rebond actuel est d’autant plus rapide que la vague est repartie d’un plateau élevé, le pays de Donald Trump n’étant jamais parvenu à endiguer la circulation du virus.

Le président américain espérait un vaccin avant l’élection du 3 novembre, mais l’industrie a accepté d’attendre quelques semaines de plus, à la demande des autorités sanitaires, afin de détecter d’éventuels effets secondaires graves parmi les dizaines de milliers de participants aux essais cliniques. Les essais doivent répondre à deux questions: le vaccin protège-t-il? Et est-il sûr? Albert Bourla, PDG de Pfizer, partenaire de la société allemande BioNTech, a annoncé qu’il escomptait des preuves d’efficacité d’ici fin octobre, mais qu’il attendrait la troisième semaine de novembre pour déposer auprès de l’Agence des médicaments (FDA) une demande d’autorisation en urgence, «en supposant que les données soient positives». Moderna, une société de biotechnologie, table sur le 25 novembre. Reste à savoir combien de temps les experts de la FDA prendront pour étudier les données et donner, ou non, un feu vert, et pour quelles catégories de la population.

Le gouvernement prépare déjà l’immense chaîne logistique qui sera nécessaire, dans le but de lancer la distribution des premières doses dans les 24 heures suivant toute autorisation. Vendredi, des responsables de l’opération gouvernementale «Warp Speed» ont annoncé un partenariat avec les réseaux géants de pharmacies CVS et Walgreens pour administrer les vaccins dans les 50.000 maisons de retraite et résidences pour personnes âgées du pays.

Quoi qu’il en soit, les Américains ne doivent pas espérer un retour imminent à la «normale», a prévenu le directeur de l’Institut des malades infectieuses, Anthony Fauci. Tout dépendra de l’efficacité des vaccins, et de leur acceptation dans la population. «Il est possible que nous ne puissions pas retrouver de cinémas bondés ou de stades remplis de spectateurs avant des mois et des mois en 2021, voire plus tard», a-t-il dit vendredi dans un entretien avec l’université Johns-Hopkins.

Pfizer et Moderna ont reçu 1,95 et 2,48 milliards de dollars respectivement d’argent public, et elles ont parié sur la même technologie nouvelle, l’ARN messager. La méthode consiste à insérer des instructions génétiques dans l’organisme pour déclencher la production d’une protéine identique à celle du coronavirus (sa pointe si reconnaissable), et provoquer une réponse immunitaire. Cette réponse a été observée dans les essais initiaux sur des volontaires, mais le vrai test consiste à vérifier si les gens vaccinés évitent effectivement le Covid-19, dans la vie réelle. Un vaccin sera considéré efficace si le nombre de participants vaccinés tombant malades du Covid-19 est réduit d’au moins 50% par rapport au groupe placebo. Dix vaccins expérimentaux sont en phase finale d’essais dans le monde, mais ces deux-là sont les seuls actifs actuellement aux États-Unis.

Le premier pic de l’épidémie s’est produit en avril, lorsqu’elle a durement frappé New York et le Nord-Est. Puis le Sud et l’Ouest ont contribué au deuxième pic en juillet, et c’est désormais le Midwest et le Nord qui sont les plus touchés. 37.000 personnes sont aujourd’hui hospitalisées et 950 décès ont été comptabilisés jeudi, selon le Covid Tracking Project. Par rapport à la France, et rapporté à la population, les États-Unis ont moins de nouveaux cas mais plus de décès par jour. «Les contaminations semblent se produire lors de rassemblements à l’intérieur des maisons des gens, pas seulement dans les bars et les restaurants comme cet été», explique Thomas Tsai, chercheur à Harvard. Les experts s’inquiètent déjà de l’approche de Thanksgiving, fin novembre, la plus grande fête familiale du pays. Pour le docteur Fauci, les familles vont devoir «sérieusement réfléchir au niveau de risque qu’elles sont prêtes à accepter».

Source LE FIGARO.

Couvre-feu : l’attestation dérogatoire de déplacement contient finalement 8 motifs, la voici…

Elle est enfin disponible. Pour déroger au couvre-feu mise en place ce samedi 17 octobre en Ile-de-France et 8 autres métropoles, l’attestation de déplacement est désormais obligatoire. Découvrez les nouveaux motifs, et comment la télécharger.

L’attestation dérogatoire pour se déplacer entre 21 heures et 6 heures du matin dans les villes concernées par le couvre-feu est disponible.

Ce n’est pas un confinement total mais un confinement nocturne que le président de la République a annoncé le 14 octobre, à l’occasion d’une interview télévisée très attendue. Le couvre-feu est instauré à compter du vendredi 16 octobre à minuit, dans 8 métropoles françaises (Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Lille, Rouen, Toulouse et Montpellier) ainsi que dans toute l’Ile-de-France et pour une durée de six semaines. Celui-ci durera six semaines, précise le ministère de l’Intérieur sur son site. L’objectif affiché ? Lutter contre la propagation du coronavirus, particulièrement dynamique dans ces territoires. Et qui dit confinement, même nocturne, dit attestation. L’attestation de déplacement dérogatoire pendant le couvre-feu est disponible. Il est possible de l’imprimer, de la télécharger sur son téléphone pour avoir une attestation de couvre-feu sur mobile ou de la rédiger à la main sur papier libre.

Voici les motifs possibles qui vous permettent de circuler pendant la période de couvre-feu : 

– déplacement professionnel 

– consultation et soins  

– déplacement pour motif familial impérieux

– déplacement des personnes en situation de handicap

– convocation judiciaire ou administrative

– participation à des missions d’intérêt général

– déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances

– déplacements dans un rayon d’1km autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie. 

https://www.planet.fr/files/resize/images/article/9/1/9/2079919/3836729-inline-725x868.jpg

Chargez l’attestation.

Téléchargez sur Word.

Un Franc-Comtois crée un aérateur révolutionnaire pour rendre le masque plus confortable…!

Exit la buée sur les lunettes et l’air saturé en dioxyde de carbone. Matthias Vanoni, Seloncourtois d’origine, et Raymond Morel viennent d’inventer un aérateur (qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet mondial) dont la finalité est de rendre le port du masque autrement plus confortable.

Un Franc-Comtois crée un aérateur révolutionnaire pour rendre le masque plus confortable

Tout est parti d’une expérience désagréable. En août dernier, Raymond Morel, ingénieur et docteur en mathématiques prend l’avion, masqué. Il mesure alors combien le port prolongé de cette protection peut se révéler inconfortable.

« On a réfléchi et bricolé »

De son côté, Matthias Vanoni, ingénieur de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et doctorant de la célèbre EPFL l’École polytechnique fédérale de Lausanne, part en vacances à Saint-Tropez. Ses vieux réflexes d’ancien fin limier de la gendarmerie (N.D.L.R. : l’un de ses nombreux emplois) se mettent en alerte. Il observe les serveurs avec leurs visières et comprend qu’il y a là un véritable problème.

« On s’est retrouvé avec Raymond. On a commencé à réfléchir et à bricoler », raconte le Franc-Comtois originaire de Seloncourt.

De leurs cogitations conjuguées va rapidement jaillir un ustensile.

Éviter les migraines

« L’idée était de mieux gérer le flux d’air sous le masque », décode cet impénitent inventeur. Le fait de respirer son propre dioxyde de carbone, prisonnier du masque, peut s’avérer dangereux et génère des migraines chez ceux qui le portent en permanence.

 « On a trouvé un fabricant en Chine, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé en France ou en Suisse. En France, la réponse tardait et c’était cinq fois plus cher. En Suisse, c’était encore plus compliqué »

Matthias Vanoni

D’où cet aérateur en plastique qui permet de créer une poche d’air ventilée par plusieurs canaux. « Ce qui permet de mieux évacuer l’air et de renouveler celui inspiré à chaque respiration sans toutefois compromettre les qualités protectrices du masque », détaille le duo. Génial, forcément génial.

« L’heureuse conséquence »

Et ce d’autant plus qu’à l’expérience, un autre phénomène est apparu. « C’est l’heureuse conséquence. La cerise sur le gâteau », plaisante Matthias Vanoni. L’aérateur Airplusplus (qui porte ainsi parfaitement son nom) évite la constitution de buée sur les lunettes. De quoi soulager des millions d’utilisateurs.

10 € l’aérateur

Après une courte période de développement, il a fallu trouver un fabricant capable de le produire. Sans grand mystère, la solution est venue de Chine. « Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé en France ou en Suisse. En France, la réponse tardait et c’était cinq fois plus cher. En Suisse, c’était encore plus compliqué. »

Les précommandes ont débuté sur le site (http://www.airplusplus.com) et les premières livraisons sont prévues pour la mi-novembre. À 10 €, l’aérateur, réutilisable à l’infini ou presque, devrait se vendre comme des petits pains.

Serrure connectée

Un succès qui pourrait permettre à ce Géo Trouvetou des temps modernes de concrétiser d’autres de ses concepts comme celui de cette Bio Watch, une montre équipée d’un capteur à reconnaissance veineuse (donc infalsifiable) aux applications multiples ou encore cet autre projet sur lequel il planche actuellement, une serrure connectée.

Voilà bien un inventeur qui, comme ses inventions, ne manque pas d’air ni d’idées de génie.

Source EST REPUBLICAIN.

Vendée :  » Impossible de gérer l’angoisse de vivre confiné » – Proche malade, les aidants ont encore besoin de soutien… Vidéo.

En France, huit millions d’aidants accompagnent un proche malade ou en situation de handicap.

Face à la difficulté du quotidien, des associations leur viennent en aide.

Avec le confinement, elles se sont révélées essentielles.

L'association Bulle d'Air en Vendée, propose des relayeurs pour soulager les aidants

Entre Noëlle et Jean Bourbé, la communication n’est plus aussi claire qu’avant. Ils se parlent avec les yeux et quelques gestes discrets. Après deux AVC, Jean a perdu à 90 ans, l’usage de la parole. Il se déplace aussi avec beaucoup de difficultés. Son épouse veille alors sur lui au quotidien dans leur appartement de La Roche-sur-Yon en Vendée. Elle est ce qu’on appelle une aidante.

Ils seraient 8 à 11 millions en France, principalement des femmes, à aider un proche au quotidien.

L’épreuve du confinement

Après des mois de confinement et l’hospitalisation de son mari en juin dernier, Noëlle prend pourtant conscience de sa propre fragilité et de la nécessité de se faire accompagner. « Son docteur m’avait dit de faire attention, car je risquais de glisser avec lui. »
Sans l’aide médicale habituelle, le confinement s’est révélé être une épreuve supplémentaire pour les aidants. Dans une enquête réalisée auprès de 789 personnes par le collectif Je t’Aide, 21% estiment n’avoir aucune solution pour aider l’aidant en l’absence de professionnel. Et dans 42% des cas, devaient se résoudre à réaliser eux-mêmes les actes pratiqués par les soignants, sans y être formés.

« Impossibilité de gérer l’angoisse de vivre confiné »

C’est notamment la charge de l’aide ressentie maximale qui a triplé pendant le confinement. Les problèmes communs à 63 millions de Français pendant ces quelques semaines – manque d’activités sportives et culturelles, sorties limitées, angoisse, etc – se sont transformées en véritables handicaps pour les aidés et leur aidants.

Les crises de colère avec coups se sont intensifiées et multipliées. Il demande de la nourriture, c’est incessant. Il a des obsessions mentales qui ont augmenté, le sommeil s’est dégradé (réveil toutes les heures). Impossibilité de gérer l’angoisse de vivre confiné : il voudrait sortir en permanence, donc il s’échappe de l’appartement régulièrement si on oublie de fermer la porte

peut-on ainsi lire parmi les témoignages.

Les associations à la rescousse

Depuis quelques mois, Noëlle et Jean peuvent bénéficier d’une relayeuse de l’association Bulle d’air. Deux fois par semaine, Céline Vicomte vient s’occuper de Jean. Elle lui fait faire des activités adaptées et lui fait la conversation.

Grâce à la présence de Céline, Noëlle renoue avec sa vie sociale. « C’est un vrai bonheur de pouvoir effectivement respirer. Partir de chez soi ». Elle se soulève du poids de la culpabilité car elle perçoit aussi les bienfaits pour son mari. « C’est bien qu’il soit avec quelqu’un d’autre parce qu’il est complètement différent, avec Céline ».

En Vendée, l’association Bulle d’air emploie actuellement 11 relayeurs et relayeuses, principalement des gens issus du monde médical nécessitant un complément d’emploi.

Trois mois de congés

Depuis le 1er octobre 2020, les aidants peuvent bénéficier d’un congé de 3 mois, rémunéré entre 43 et 52 euros par jour. Une « belle avancée » pour Patricia Le Rose, Présidente de France Alzheimer en Loire-Atlantique, mais encore trop insuffisant.

Elle-même a été aidante pour ses parents atteints de la maladie d’Alzheimer :

Heureusement, j’ai pu m’appuyer sur une équipe et sur ma famille qui m’ont beaucoup aidé

Actuellement, il existe une formation gratuite pour les aidants. Pour elle, cette formation est « essentielle », ne serait-ce que pour l’échange avec les autres. « En arrivant, ils sont fatigués, stressés. En ressortant, ils ont déjà le sourire parce qu’ils ont pu échanger avec des gens qui ont les mêmes soucis qu’eux. » Elle ajoute, « on voit qu’au fil de la formation, il se crée des amitiés ».

Source FR3.

Aidants. Coronavirus en Loire-Atlantique : Le département lâche 6 millions d’euros pour des primes exceptionnelles…

AIDANTS Le conseil départemental a décidé de se substituer à l’Etat en versant une prime aux secteurs de l’aide à domicile, du handicap et de la protection de l’enfance.

Coronavirus en Loire-Atlantique : Le département lâche 6 millions d’euros pour des primes exceptionnelles

Ils vont bien toucher une prime exceptionnelle après leur implication pendant la crise du coronavirus. Le conseil départemental de Loire-Atlantique va en effet assurer le versement d’une dotation exceptionnelle d’environ 6,5 millions d’euros aux secteurs de l’aide à domicile, de la protection de l’enfance, du handicap et des personnes âgées, a-t-il confirmé vendredi. Au total, pas moins de 9.600 professionnels de Loire-Atlantique vont percevoir une prime de 1.000 euros, au prorata de leur temps de travail pendant le confinement, selon les critères établis par l’Etat.

Cette prime, annoncée par Emmanuel Macron, devait initialement être versée par l’Etat mais celui-ci s’était ensuite rétracté pour la majorité des établissements. La collectivité départementale a donc décidé d’assumer elle-même cette promesse. Au final, sur les 6,5 millions d’euros qu’elle dépense, environ 900.000 euros seront compensés par l’Etat, assure-t-elle.

« Les professionnels bénéficiaires ont été en première ligne, ont pris des risques. On ne pouvait pas les laisser de côté », justifie Philippe Grosvalet, président PS du conseil départemental, qui fait remarquer que tous les départements n’ont pas souhaité se substituer à l’Etat de la même façon. Le versement de la prime, mis en œuvre avant décembre, sera géré par les employeurs.

Le budget départemental en « alerte rouge »

Cette dépense intervient dans un contexte financier délicat pour le département de Loire-Atlantique, déjà pénalisé par une baisse significative des « droits de mutation » (une partie des frais de notaires versés lors de l’achat d’un bien) en raison de la morosité du marché immobilier.

Surtout, les demandes d’allocation RSA ont augmenté de 10 % depuis février en raison de la suppression de nombreux emplois. Soit une facture supplémentaire prévisionnelle d’environ 30 millions d’euros à la charge de la collectivité. « C’est bien plus que ce qu’on imaginait. Nous n’avons plus de levier pour augmenter nos recettes. On est en alerte rouge », s’inquiète Philippe Grosvalet.

L’incertitude est telle que le conseil départemental a décidé de repousser exceptionnellement à 2021 le vote de son budget.

Source 20 MINUTES.

Aidants familiaux : Un an après le plan gouvernemental, des Français toujours au bord du « burn-out »…!

Depuis la semaine dernière, les aidants qui travaillent peuvent bénéficier d’un congé de trois mois, indemnisé 52 euros par jour pour une personne seule.

Aidants familiaux : Un an après le plan gouvernemental, des Français toujours au bord du « burn-out »

Si les aidants, qui assistent au quotidien un proche handicapé, malade ou âgé, peuvent désormais prendre un congé rémunéré, sous certaines conditions, beaucoup estiment que ce n’est pas suffisant et attendent davantage de solutions.

L’an dernier, un plan pour les 8 à 11 millions d’aidants avait été présenté par le gouvernement, pour aider ces personnes dont la charge d’un proche malade ou âgé peut avoir des conséquences sur leur propre santé, leur vie professionnelle, voire leur scolarité.

Des «limites importantes»

Et l’une des principales mesures vient d’entrer en vigueur. Désormais, les aidants qui travaillent peuvent bénéficier d’un congé de trois mois, indemnisé 52 euros par jour pour une personne seule. Cette réforme, attendue depuis un an, constitue «une avancée intéressante», reconnaît Olivier Morice, le délégué général du collectif associatif «Je t’aide».

Mais comporte aussi des «limites importantes», selon lui, notamment car elle est réservée aux aidants qui assistent une personne lourdement handicapée ou dépendante. Quelqu’un qui souhaiterait se mettre en disponibilité pour aider son conjoint atteint d’un cancer, par exemple, ne peut donc pas en bénéficier. En outre, «trois mois, quand vous êtes parent d’un enfant autiste, ça ne veut pas dire grand chose», souligne Olivier Morice. Car «votre enfant, c’est toute la vie que vous devez l’accompagner». Et nombre d’aidants sont de facto exclus du nouveau dispositif… puisqu’ils ont dû arrêter de travailler pour aider leur proche.

Une charge alourdie pendant le confinement

C’est le cas de Marie Rault, une Grenobloise de 30 ans, ancienne salariée dans l’hôtellerie: fin 2019, elle a dû démissionner pour s’occuper à temps plein de son père Jean-Michel, 70 ans, qui a été amputé des deux jambes, souffre de diabète et d’insuffisance rénale. Trop âgé pour bénéficier des aides dédiées aux personnes handicapées, son père n’a droit qu’à deux heures d’aide à domicile par jour… qui restent pour l’heure théoriques, Marie n’ayant trouvé aucun professionnel qui accepte de s’occuper de lui.

«Pour que je puisse recommencer à travailler, il faudrait au moins cinq ou six heures d’aide par jour. En attendant, je fais tout, toute seule. Je fais faire des économies à la société, mais je vis du RSA», témoigne la jeune femme, qui n’a trouvé aucune structure capable d’accueillir et soigner son père sur le long terme, ni aucune solution de répit. «Depuis huit mois, j’ai pris zéro jour de congé. Qu’on nous demande de participer, je suis d’accord, mais je suis allée loin en termes de sacrifices», analyse la trentenaire. Pour Marie comme pour de très nombreux autres aidants, la charge quotidienne de travail a été encore plus lourde pendant le confinement: «à cause du Covid, mon père a dû sortir plus tôt de l’hôpital, pour libérer un lit», témoigne la trentenaire.

Un «statut» pris en compte pour la retraite et les impôts

Selon un appel à témoignages relayé par le collectif «Je t’aide», de nombreux aidants ont dû pendant cette période procéder eux-mêmes à des gestes normalement assurés par des professionnels, y compris des changements de pansement ou la pose d’un cathéter. «La crise sanitaire a mis les aidants à l’épreuve alors que leur situation était déjà difficile», a reconnu lundi la ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, à l’occasion du lancement d’un comité de suivi du «plan aidants».

En un an, «50% des objectifs» de ce plan à 400 millions ont été atteints, selon le gouvernement, qui met en avant la création d’une plateforme téléphonique dédiée, le déploiement de «solutions de répit sur tout le territoire», ou encore le soutien financier à des offres d’aide psychologique, comme les «cafés des aidants». Mais pour Olivier Morice, les avancées concrètes, et notamment les solutions de répit, sont encore très peu visibles. «Au bord du burn-out», les aidants attendent aussi d’autres réformes, souligne le responsable associatif, notamment un «statut» qui leur permettrait que leur dévouement soit pris en compte dans le calcul de leur retraite, ou sur leur feuille d’impôts.

Source 20 MINUTES.

Covid : un médecin de Fronton dénonce « le scandale des soignants contaminés »…

Jérôme Marty s’est voulu au fil du confinement un lanceur d’alerte.

Aujourd’hui le président de l‘Union Française pour Une Médecine Libre sort un livre pour dénoncer la désorganisation voire le mensonge de l’Etat qu’il poursuit même en justice.

Covid : un médecin de Fronton dénonce « le scandale des soignants contaminés »

« Notre système de santé est bien préparé » (21 janvier 2020) ou encore « ce masque bleu ne protège de rien d’aucun virus, inutile d’en acheter pour soi «  (26 janvier 2020). A l’image de ces deux déclarations d’Agnès Buzyn alors Ministre de la Santé qu’il relève, rien ou presque n’a échappé à Jérôme Marty.

D’ailleurs au plus fort de l’épidémie, au printemps, il s’affichait quasiment tous les soirs sur les chaînes d’information continues et en permanence sur les réseaux sociaux. « Clairement Twitter, c’est le seul réseau social qui vous permette d’être en relation directe avec des politiques, des journalistes, différents corps de métiers et d’avoir des réponses en direct » confie-t-il après coup.

« Nous avons travaillé la peur au ventre »

Mais alors pourquoi tant de bruit et d’énergie ? Le généraliste accuse nos gouvernants d’avoir à la fois fait du deux poids deux mesures entre les médecins de ville et leurs confrères hospitaliers mais aussi d’avoir laissés de longues semaines les généralistes en première sans équipement de protection. Dans les nombreux témoignages de médecins qu’on peut découvrir dans l’ouvrage un sentiment d’abandon mais aussi « la peur au ventre » d’aller au travail.
Et Jérôme Marty de dénoncer également l’oubli des séniors à domicile en pleine épidémie, un manque criant de matériel (masques, tests) qui a rendu le confinement inutile et dans la foulée une carte de déconfinement totalement incohérente avec l’exemple du Lot classé rouge pendant une journée par erreur ou mauvaise interprétation des chiffres.

« Il faut aller en justice pour protéger la République »

Pour tout cela l’Union Française pour Une Médecine Libre qu’il préside attaque l’Etat devant la justice pour « manquement à son devoir de protection ». « C’est pour protéger la République qu’il faut aller en justice » écrit Jérôme Marty. Gagnera-t-il ce combat juridique ? En attendant, il poursuit ses consultations à Fronton et continue d’ausculter l’épidémie au quotidien. Peut-être de quoi écrire un second tome ?

Source FR3.

Coronavirus : 25 000 volontaires français recherchés pour tester des projets de vaccin …

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale recherche 25000 volontaires pour tester dans les prochaines semaines un ou plusieurs des quelque 300 projets de vaccins développés dans le monde.

Coronavirus : 25 000 volontaires français recherchés pour tester des projets de vaccin

Une condition, être majeur

Toutes les personnes de plus de 18 ans, y compris les personnes les plus âgées, peuvent être candidates. Un projet de vaccin ou un placebo sera injecté aux volontaires, sans qu’ils sachent s’ils ont reçu l’un ou l’autre.

Pour participer, il suffit de s’inscrire sur internet, sur la plateforme Covireivac mise en ligne ce jeudi 1er octobre.

Si un essai a lieu dans votre région et qu’il vous correspond, un médecin vous contactera alors pour vous proposer d’y participer. Les différents essais vont se dérouler pendant environ deux ans, vous pourrez donc être contacté rapidement ou dans plusieurs mois.

Lundi, sur France info, le président de l’Inserm, Gilles Bloch, avait estimé que « dans les meilleurs scénarios optimistes, on pourrait avoir un vaccin au cœur de l’hiver. »

Source EST REPUBLICAIN.

Les personnes qui prennent soin d’un proche en situation de dépendance pourront prendre des congés à partir de jeudi…

Les «proches aidants» pourront demander à bénéficier d’un congé de trois mois indemnisé.

Un répit qui doit leur permettre de ne pas «sacrifier leur vie professionnelle et sociale».

Cette réforme vise à soutenir «huit à 11 millions d'invisibles qui sont les acteurs de première ligne de la solidarité», a expliqué la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé, pourront demander à bénéficier, à partir du 1er octobre, d’un congé de trois mois indemnisé, a annoncé mardi la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

«Dès le 1er octobre, c’est-à-dire dès jeudi prochain, tous les aidants auront la possibilité de prendre des congés rémunérés», a précisé la ministre, qui s’exprimait à l’occasion d’un colloque consacré à cette question.

Cette réforme «matérialise un soutien de l’État aux huit à 11 millions d’invisibles qui sont les acteurs de première ligne de la solidarité», a souligné Mme Bourguignon. Il s’agit d’aider «ceux qui, au quotidien, ont fait le choix de s’occuper de leur mère âgée, d’un enfant ou encore d’un conjoint en situation de handicap».

«Pour qu’ils n’aient plus à choisir entre leur santé et leur engagement, ce répit de plusieurs mois leur permettra de se consacrer à leur proche sans sacrifier leur vie professionnelle et sociale», a-t-elle fait valoir.

Le principe d’un tel congé indemnisé – d’une durée maximale de trois mois, mais qui pourra être renouvelé, jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière du salarié – avait été approuvé par l’Assemblée nationale en octobre 2019. Le décret validant son entrée en vigueur doit être publié mercredi au Journal officiel, selon le cabinet de Mme Bourguignon.

L’indemnité, versée par les caisses d’allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole, sera d’environ 44 euros par jour pour les personnes vivant en couple et 52 euros par jour pour une personne seule, a précisé la ministre.

Source LE FIGARO.

 

Un espoir contre le COVID-19 : un candidat-médicament contre la mucoviscidose, développé à Lyon, agit aussi sur le virus…

Alaxia, une start-up lyonnaise, annonce que son candidat-médicament « ALX-009 », actuellement en expérimentation pour les malades atteints de mucoviscidose, démontre également une action in vitro contre le SARS-CoV-2.

Un article scientifique sera soumis d’ici la fin de l’année.

Le traitement serait administré par inhalation.

L’ALX-009, c’est le nom du produit développé par Alaxia, start-up lyonnaise. Il s’agit d’un antimicrobien développé, à l’origine pour les patients atteints de mucoviscidose, qui cible particulièrement les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques.

Il est composé de deux molécules : l’hypothiocyanite et la lactoferrine, deux composés antimicrobiens qui sont naturellement générés par les poumons d’une personne saine, mais qu’un malade atteint de mucoviscidose, ne fabrique pas.

Les tests in vitro et ex vivo réalisés par Alaxia ont montré une efficacité de 100% sur plusieurs souches bactériennes résistantes, responsables de l’encombrement des bronches des malades de mucoviscidose.

Des tests préliminaires concluants sur les virus

Alaxia annonce aujourd’hui une coopération avec le laboratoire P3 du Département de Médecine Moléculaire (DMM) de l’Université de Padoue en Italie afin de tester in vitro l’effet virucide de son candidat médicament contre le SARS-CoV-2, le virus responsable de la Covid-19. En 2013, la start-up avait déjà collaboré avec le laboratoire italien et avait démontré une activité virucide claire contre le virus de la grippe A/H1N1.

Selon Luca Cegolon – le médecin épidémiologiste qui a piloté les recherches sur le H1N1 et le SARS-CoV-2 -, « ce composé a un potentiel considérable. Non seulement il est très prometteur pour le traitement des patients atteints de mucoviscidose, mais il a également une activité microbicide à large spectre. En effet, comme l’OSCN (l’hypothiocyanite) est une molécule endogène qui fait partie du système immunitaire humain inné permettant de lutter contre les pathogènes, le risque d’effets secondaires chez l’homme est inévitablement faible. »

Cet été, Alaxia et le laboratoire DMM ont commencé à étudier les effets d’ALX-009 contre le SARS-CoV-2. Des tests supplémentaires in vitro vont être réalisés pour confirmer l’activité virucide de ce candidat-médicament, et un article scientifique sera soumis d’ici la fin de cette année.

L’expérimentation contre la mucoviscidose continue en parallèle

En février 2020, Alaxia a complété une étude clinique de phase 1a (sur des volontaires sains) qui a démontré la totale innocuité du produit. La start-up a commencé à recruter des patients atteints de mucoviscidose et de bronchectasie (maladie pulmonaire) sur plusieurs sites hospitaliers de l’Union Européenne pour finaliser cette étude en phase 1b (qui permet de tester la tolérance du candidat-médicament sur un petit nombre de malades).

« L’effet prometteur sur le SARS-CoV-2 suggère que l’ALX-009 pourrait être un antimicrobien avec des propriétés virucides. Grâce aux données de l’essai clinique de phase 1, nous avons pu déterminer que l’ALX-009 est un candidat-médicament antimicrobien sans danger lorsqu’il est administré par inhalation. Il pourrait être un outil essentiel pour le traitement d’un large éventail d’agents pathogènes potentiellement mortels dans la mucoviscidose », déclare Philippe Bordeau, vice-président en charge de l’innovation et du développement chez Alaxia. « Nous espérons intéresser plus de monde et trouver un ou plusieurs partenaires pour accélérer nos programmes de développement de l’ALX-009. »

Source FR3.