Coronavirus : un gros foyer de contamination découvert dans un centre pour adultes handicapés en Dordogne…

Plus de 40 cas de Covid-19 ont été découverts à la Cité de Clairvivre de Salagnac en Dordogne.

La plupart sont asymptomatiques.

La structure qui regroupe plusieurs établissements s’est réorganisée pour séparer les cas positifs et les cas contacts.

La cité de Clairvivre accueille des personnes en situation de handicap à Salagnac.

La Cité de Clairvivre de Salagnac, l’EPD établissement public départemental, est touchée par le coronavirus. 45 cas positifs ont été détectés au sein de la structure qui accueille des adultes en situation de handicap après le dépistage d’un cas zéro le 17 octobre dernier.  L’Agence régionale de santé a mis en place une « stratégie » pour endiguer l’épidémie.

35 résidents, 10 membres du personnel

Sur les 45 cas, 35 sont des résidents, 10 sont des membres du personnel. La plupart des personnes contaminées sont asymptomatiques. En revanche, deux résidents présentent plusieurs symptômes de la maladie. Ils sont dans un état « stabilisé » selon la direction. Près de 400 personnes ont été dépistées selon les recommandations de l’ARS.

La Cité de Claivivre a réorganisé ses établissements en zone pour séparer les personnes malades des autres. Les cas positifs sont regroupés dans une zone proche de l’infirmerie avec une surveillance accrue. Une autre zone est dédiée aux résidents qui sont cas-contacts qui peuvent appliquer les gestes barrières. Ils restent 14 jours à l’isolement, le temps de voir s’ils développement la maladie ou non. Une troisième zone est dédiée aux résidents qui, en raison de leur handicap, ne peuvent pas appliquer les gestes barrières, ils sont hébergés dans une zone spécifique.

Visites des familles réglementées mais toujours autorisées

Les visites des familles aux résidents ne sont pas suspendues. Elles sont autorisées mais réglementées pour éviter la propagation de l’épidémie. La direction assure que les familles ont été informées de la situation.

Source FRANCE BLEU.

Confinement : Tous les établissements pour les adultes et enfants en situation de handicap restent ouverts…

Comme pour les Ehpad, les visites seront cette fois autorisées.

Confinement : Tous les établissements pour les adultes et enfants en situation de handicap restent ouverts

Plus de structures ouvertes que pendant le premier confinement. Le secrétariat d’Etat chargé des Personnes  handicapées a assuré ce vendredi que l’ensemble des établissements et services médico-sociaux pour enfants et adultes handicapés, ainsi que les services d’aide par le travail, resteront ouverts pendant le deuxième confinement.

Cette mesure s’applique donc aux externats et accueils de jour, qui avaient été fermés au printemps, lors du premier confinement, par mesure de précaution et quelque 30.000 adultes et 60.000 enfants avaient été privés de leur structure.

Droit des visites

Pour le secrétariat d’Etat, il s’agit pendant les prochaines semaines de « garantir aux personnes handicapées la continuité de l’accueil et des soins qu’elles connaissaient jusqu’à présent ». « Les règles sanitaires seront renforcées avec un protocole qui sera publié prochainement », précise un communiqué.

Les internats, où vivent près de 270.000 personnes en situation de handicap, étaient restés ouverts mais les visites de proches avaient été interdites. Comme pour les Ehpad, le droit des visites sera cette fois maintenu mais « encadré et sur rendez-vous ». Les personnes qui vivent en structures pourront également « rentrer chez elles le week-end, si aucun cas de Covid-19 avéré n’est présent dans l’établissement ou la famille ».

Dérogation pour port du masque

Les établissements et services d’aide par le travail (Esat) ainsi que les entreprises adaptées (EA) restent également ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative, notamment pour le secteur de la restauration. Comme lors du premier confinement, les personnes handicapées et leurs aidants pourront bénéficier d’une dérogation leur permettant des déplacements de plus d’une heure par jour.

La dérogation pour port du masque, pour ceux qui ne sont pas en capacité de le porter, est également maintenue sur présentation d’un certificat médical. Le numéro vert lancé au printemps pour épauler les personnes handicapées et leurs familles rencontrant des difficultés lors du confinement (0.800.360.360) reste également disponible, a-t-on ajouté de même source.

Source 20 MINUTES.

COVID – Attestations Obligatoires… Le lien pour les éditer.

Le confinement a débuté ce vendredi 30 octobre 2020 et ce sont finalement trois versions d’attestations dérogatoires qui ont été dévoilées par le gouvernement.

 

L'attestation à télécharger pour se déplacer pendant le confinement

 

• L’attestation de sortie dérogatoire

Comme au printemps, ces dérogations seront possibles pour faire ses courses, aller chez le médecin… mais aussi prendre l’air pendant « une heure maximum » et dans « un rayon d’un kilomètre du domicile ».

• L’attestation pour se rendre au travail

En plus de l’attestation dérogatoire de déplacement, deux autres attestations permanentes sont désormais mises en place, celles-ci devront être délivrées par les entreprises et les établissements scolaires.

L’attestation de déplacement professionnel, en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur, devra être établie par l’employeur afin de justifier les déplacements professionnels d’un salarié, qu’il s’agisse du trajet habituel entre son domicile et son lieu de travail, ou encore les déplacements entre les différents lieux de travail lorsque la nature de ses fonctions l’exige. Cette attestation est permanente, elle n’a pas à être renouvelée pour être valable.

• L’attestation pour emmener les enfants à l’école

Quant au justificatif de déplacement scolaire, il devra être rempli par l’établissement scolaire. Contrairement au premier confinement mis en place au printemps, les écoles, collèges et lycées resteront ouverts. Comme l’attestation professionelle, le justificatif scolaire sera permanent, et n’aura donc pas besoin d’être renouvelé pour chaque déplacement de cette nature.

Pour les éditer, cliquez ici.

Source BFM.

 

Coronavirus – Reconfinement : le scénario préféré du gouvernement…

Face à une épidémie qui ne ralentit pas, Emmanuel Macron a encore plusieurs options.

Selon les informations du Figaro, un scénario en particulier, plus strict que le couvre-feu, aurait les faveurs de l’exécutif.
Coronavirus - Reconfinement : le scénario préféré du gouvernement...

Ce n’est plus qu’une question de temps. La question n’est pas « si » mais « quand » le gouvernement va prendre de nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus Covid-19. Emmanuel Macron, son Premier ministre Jean Castex et différents membres du gouvernement commencent à préparer les esprits à un nouveau tour de vis, qui devrait être annoncé dans les prochains jours, après les deux conseils de défense des 27 et 28 octobre.

1.Seconde vague : « Il faut s’attendre à des décisions difficiles »

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a pas pris de pincettes ce mardi matin, affirmant sur France Inter qu’ »il faut s’attendre à des décisions difficiles ». « Je ne sais pas quelles seront exactement » ces décisions, a ajouté le locataire de la Place Beauvau, mais la France devrait suivre l’exemple de « tous ses voisins », qui ont mis en place de nouvelles restrictions. Extension du couvre-feu ? Recours au télétravail ? Fermeture des écoles ? Reconfinement ? L’exécutif a encore plusieurs cartes en main pour faire face à cette seconde vague du Covid-19, mais le ton a changé au sommet de l’état.

Alors qu’un reconfinement était hors de question pour le chef de l’Etat, ce dernier aurait confié à son entourage qu’une partie du pays serait bien « remis sous cloche » dans peu de temps, rapporte Le Figaro. S’agira-t-il d’un reconfinement générationnel – afin de préserver les plus fragiles – ou d’une mise à l’arrêt localisée ? Le gouvernement plancherait sur plusieurs scénarios, alors que des médecins appellent de leurs vœux un durcissement des mesures. D’après les informations du Figaro, un scénario en particulier serait privilégié par l’exécutif car il permettrait d’encadrer strictement nos interactions sociales. Explication.

2.Seconde vague : couvre-feu et confinement

Empêcher le virus de circuler sans donner de trop gros coups à l’économie. La pente est glissante mais, pour « sauver des vies humaines » – selon les mots d’Emmanuel Macron cités par Le Figaro – le couple exécutif n’a plus le choix. Avant de prendre la lourde décision d’annoncer un reconfinement général, le président pourrait opter pour un mélange entre confinement et couvre-feu.

Selon le quotidien, l’hypothèse privilégiée par le couple exécutif est celle « d’amplifier le couvre-feu les jours de semaine », en le fixant à 19 heures ou plus tôt et de « le coupler à un confinement le week-end et à un recours massif au télétravail ». D’après Le Figaro, « cela préserverait un semblant de vie économique, tout en limitant les interactions privées ». Il existe une autre alternative.

3.Seconde vague : un scénario plus dur

Ce mélange entre couvre-feu et confinement le week-end permettrait au gouvernement de prendre des mesures d’autant plus strictes si celles-ci ne montrent pas leur efficacité. Le Figaro évoque également un deuxième scénario, qui n’aurait pas été exclu par Emmanuel Macron, celui de reconfinements locaux « de 2 à 4 semaines, éventuellement prolongeables ». Une mise sous cloche qui serait plus souple qu’au mois de mars, mais dont les contours n’ont pas encore été définis. Les écoles pourraient rester ouvertes afin de faciliter l’activité économique, tous comme les commerces essentiels.

Source PLANET.

Cinq raisons de penser que la fin du port du masque n’est pas pour demain…

Le masque destiné à limiter la propagation du coronavirus est entré dans notre vie quotidienne depuis plusieurs mois, désormais. Et il ne semble pas près d’en sortir.

Explications.

Cinq raisons de penser que la fin du port du masque n’est pas pour demain...

Dans la rue, dans les commerces, dans les transports en commun, au travail… Le port du masque pour limiter la propagation du Covid-19 est désormais un geste adopté par de nombreux Français au quotidien. Souvent imposé, il est presque devenu une habitude.

Et il devrait encore être de mise pendant de nombreux mois, encore. Y compris après la commercialisation d’un vaccin. Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat de Paris, nous explique pourquoi.

1. Parce qu’il faudra attendre un taux d’immunité élevé

Le masque, on n’est pas près de ne plus en entendre parler. Pour que celui-ci ne soit plus nécessaire, les médecins estiment qu’il faudrait obtenir un contrôle parfait de l’épidémie, ou une immunité forte de la population. Or pour l’instant, aucune des deux options n’est plausible.

« Actuellement la situation épidémique ne permet pas d’imaginer à court terme d’arrêter de porter le masque, précise Nathan Peiffer-Smadja. Ce qui nous permettrait de l’arrêter, c’est une immunité collective forte, d’environ 80 % de la population. »

Un stade qui, pour être atteint, demandera encore beaucoup de patience. « Ça ne peut se faire que par la vaccination si on veut éviter l’hécatombe. »

2. Parce qu’aucun vaccin n’est encore commercialisé

Et élaborer un vaccin, ça prend du temps. Aujourd’hui, on estime que près de 200 sont à l’étude dans le monde, et que certains sont déjà entrés dans la phase 3 de la conception, à savoir une étape d’essais cliniques à grande échelle. Une évolution rapide, mais qui nécessitera encore quelques mois avant de voir la commercialisation éventuelle d’un vaccin. « Il ne devrait y avoir aucune homologation d’ici 2021 », souligne Nathan Peiffer-Smadja.

3. Parce qu’on ne saura pas qui aura été vacciné

« Les campagnes de vaccination prendront du temps », prévoit l’infectiologue, qui explique aussi qu’avant de pouvoir vacciner à grande échelle, une étape majeure devra être franchie : « Convaincre les Français de se faire vacciner. » Sans compter que lorsqu’il y aura un vaccin, « le monde entier va se l’arracher », anticipe-t-il, « et pour vacciner admettons 40 millions de Français, ça demandera du temps, on n’aura peut-être pas de quoi vacciner tout le monde directement ».

Et donc, si certains auront la chance d’être vaccinés, d’autres ne le seront pas immédiatement. Alors pour éviter toute contamination, le masque devrait encore être recommandé. En effet, « il sera difficile de savoir qui aura été vacciné ou non ».

4. Parce qu’on ne sait pas combien de temps le vaccin sera efficace

On ignore encore la qualité de la réponse immunitaire d’un vaccin contre le Covid-19. Et sur le long terme, l’autre aspect à surveiller sera celui de « la durabilité de la réponse ».

Car avec le temps, les virus mutent et se modifient légèrement. Mais sur ce point, l’infectiologue se veut rassurant : « Le coronavirus n’est pas comme le virus de la grippe. Il est peu probable que le vaccin anti-coronavirus doive être refait tous les ans. Mais pour l’instant la durée de la réponse immunitaire reste floue. »

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, quelques cas de réinfection ont pu être observés. Des « exceptions » selon l’infectiologue, puisque sur les plus de 40 millions de cas positifs dans le monde depuis l’arrivée du coronavirus, seuls quelques-uns ont fait l’objet d’une réinfection. « L’immunité qu’on acquiert après une infection ou après un vaccin est différente, précise Nathan Peiffer-Smadja. Elle peut éventuellement être plus durable avec un vaccin. »

5. Parce que le masque freine la propagation d’autres virus

« S’il y a quelque chose de positif à retenir de cette pandémie, c’est qu’on peut espérer que les gens portent plus volontiers des masques lorsqu’ils sont symptomatiques », poursuit l’infectiologue. Dans certains pays d’Asie, c’est un réflexe déjà adopté volontiers, pour d’autres maladies, y compris un simple rhume, dès que les gens toussent, éternuent, etc.

Pour Nathan Peiffer-Smadja, l’adoption définitive du masque en France lors de symptômes n’est pas le scénario le plus probable « s’il y a une vaccination ». Mais d’ici là, aucune chance de voir le masque laissé de côté.

Source OUEST FRANCE.

Des formations accélérées pour pallier la pénurie de personnel dans les Ehpad…

Pour affronter la seconde vague du Covid-19, des villes expérimentent une formation rapide au métier d’assistant de soins en gérontologie.

Au début de l'année, 63% des établissements accueillant des personnes âgées en France indiquaient avoir un poste non pourvu depuis six mois ou plus.

Les Ehpad de France sont en tension depuis de nombreuses années, et la pénurie de personnel s’intensifie avec la crise sanitaire. Les métiers du grand âge, souvent jugés difficiles, mentalement et physiquement, et peu payés, peinent à attirer les demandeurs d’emploi, même par intérim. Au début de l’année, 63% des établissements accueillant des personnes âgées en France indiquaient avoir un poste non pourvu depuis six mois ou plus.

Ainsi, pour pallier le manque de personnel et mieux affronter la seconde vague du Covid-19, les villes de Toulouse, Narbonne, Montpellier ou encore Villefranche, expérimentent un dispositif de formation accélérée au métier d’assistant de soins en gérontologie. «Entre les difficultés de recrutements et le besoin constant de personnel, la problématique est chronique. Il fallait donc l’adresser», explique Audrey Perocheau, Directrice du développement des compétences dans le territoire à la direction générale de Pôle emploi.

Cette formation en 430 heures, soit trois mois, prépare les personnes qui la suivent à seconder les aides-soignants, répondre à des problématiques d’urgence, et comprendre la psychologie d’une personne âgée en situation de dépendance.

Une première étape de formation

Pour devenir aide-soignant, une formation de 1400 heures, soit autour de huit à neuf mois, est normalement nécessaire. «Mais les professionnels ne peuvent pas attendre tout ce temps pour renforcer rapidement leurs équipes», indique Audrey Perocheau. Les effectifs actuels dans les Ehpads sont sous-tensions et très éprouvés par la première vague sanitaire du printemps. Le mauvais moral des personnels se traduit aujourd’hui par des arrêts de travail, des congés maladie, voire des démissions.

Par ailleurs, les formations de longue durée découragent souvent les chômeurs. «Cette nouvelle formation de trois mois pour devenir accompagnant en gérontologie est une première étape avant la formation complète d’aide-soignant si elle est souhaitée par le demandeur d’emploi», explique la Directrice du développement des compétences de Pôle emploi. Ces accompagnants en gérontologie ne pourront exercer qu’en maisons de retraite, à la différence des aides-soignants.

La formation d’accompagnant en gérontologie pourra être proposée dans le cadre du « plan jeune  » du gouvernement

L’initiative est née d’un partenariat entre le Synerpa, le principal syndicat des établissements privés, Pôle emploi et la Croix-rouge. Avant d’intégrer une maison de retraite, une immersion de dix jours est obligatoire afin que la personne formée puisse observer les équipes déjà en place, et que ces dernières puissent évaluer ses motivations et compétences. Pour s’assurer que les personnes formées seront bien qualifiées, un suivi est organisé par le Synerpa et Pôle emploi une fois le nouveau personnel sur le terrain.

Promesse d’embauche dans un secteur en tension

Ces derniers mois, Pôle emploi tente d’inciter les demandeurs d’emploi, en particulier les jeunes peu diplômés, à suivre cette formation gratuite, avec une promesse d’embauche à la clé. Les contrats proposés sont des CDD, de 12 mois minimum, et des CDI. L’établissement public finance la formation et les aides aux employeurs avant recrutement.

«Souvent nous avons déjà trouvé l’employeur en manque de main-d’œuvre. Pour faciliter les embauches, un service en ligne (La Bonne Compétence Pro) lui permet de rentrer directement en contact avec les demandeurs d’emploi qui suivent une formation», explique Audrey Perocheau. Dès la fin de la formation, le taux d’emploi est de plus de 80%. 70 demandeurs d’emploi ont déjà été formés en 2019 et une centaine depuis le début de l’année. Une demande a été déposée auprès de l’institution France compétences afin que le diplôme soit officiellement reconnu par l’État.

En ces temps de crise sanitaire, l’exécutif mise sur la reconversion professionnelle vers des secteurs en tensions. Si le dispositif de formation accélérée s’avère concluant dans les prochains mois, la formation d’accompagnant en gérontologie sera proposée dans le cadre du «plan jeune» du gouvernement. Et de tels dispositifs pourront être transférables dans d’autres domaines de la santé.

Depuis début 2020, la formation d’aide-soignant est la quatrième la plus financée publiquement au niveau national. 13.000 demandeurs d’emploi ont déjà été formés au métier d’aide-soignant, soit une hausse de 9,5 pourcent par rapport à l’an passé. «Avec la nouvelle formation de trois mois d’accompagnant en gérontologie, nous espérons un plus grand renfort», conclut Audrey Perocheau.

Afin de soulager la situation et d’améliorer l’accompagnement des résidents, la Fédération hospitalière de France préconise le recrutement de 20.000 personnes dès 2021.

Source LE FIGARO.

Les États-Unis autorisent pleinement l’antiviral remdesivir contre le Covid-19…

Le fabricant Gilead a annoncé avoir reçu l’autorisation pour le médicament, sous la marque Veklury, soulignant que c’était le seul traitement spécifique contre le Covid-19 ainsi autorisé.

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé jeudi une autorisation pleine au médicament antiviral remdesivir pour les malades hospitalisés du Covid-19.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé jeudi une autorisation pleine au médicament antiviral remdesivir pour les malades hospitalisés du Covid-19, confirmant l’autorisation conditionnelle accordée en mai, selon son fabricant Gilead.

Gilead a annoncé avoir reçu l’autorisation pour le médicament, sous la marque Veklury, soulignant que c’était le seul traitement spécifique contre le Covid-19 ainsi autorisé après une procédure de vérification plus rigoureuse et définitive. D’autres traitements sont disponibles depuis des mois dans les hôpitaux grâce à des autorisations temporaires ou parce que ce sont des médicaments anciennement autorisés pour d’autres maladies, comme le corticoïde dexaméthasone. L’Europe et d’autres pays ont également autorisé temporairement le remdesivir depuis le printemps. L’action de Gilead à la Bourse de New York a bondi de 4% peu après l’annonce.

Le remdesivir, initialement développé en vain contre la fièvre hémorragique Ebola, était l’un des premiers médicaments à avoir démontré une relative efficacité dans des essais rigoureux pour écourter de plusieurs jours le temps de rétablissement des patients hospitalisés à cause du coronavirus. Mais il n’a pas été prouvé qu’il réduisait la mortalité, contrairement à la dexaméthasone.

Administration en hôpital

Le Veklury pourra être donné aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans pesant au moins 40 kg, dans les cas requérant une hospitalisation. Il ne pourra être administré, par injection, qu’en hôpital ou dans un environnement équivalent. Une autorisation en urgence a été accordée parallèlement pour les enfants de moins de 12 ans pesant au moins 3,5 kg.

Le président américain Donald Trump, tombé malade du Covid-19 début octobre, a lui-même reçu le traitement pendant cinq jours, parmi d’autres médicaments. C’est l’un des traitements sur lesquels le gouvernement américain a misé tôt, préachetant avant l’été la quasi-totalité de la production de juillet à septembre.

L’Union européenne, où le remdesivir a reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle en juillet, a commandé de son côté 500.000 doses début octobre. Le prix avait été fixé par Gilead à 390 dollars par flacon dans tous les pays développés, soit 2340 dollars pour un traitement normal de six flacons en cinq jours (520 dollars par flacon aux États-Unis via les assurances privées).

Pour les pays en développement, Gilead a passé des contrats de licences sans royalties à des fabricants de génériques en Inde, au Pakistan et en Égypte.

Source LE FIGARO.

Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire…

Face à la dégradation de la situation sanitaire, de nouvelles mesures sanitaires imposent désormais de respecter une jauge maximum en complément du protocole que vous avez mis en place pour garantir les gestes barrières.

  • I. – Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d’hygiène définies en annexe 1 au présent décret et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites barrières, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.
    II. – Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l’usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. Dans les cas où le port du masque n’est pas prescrit par le présent décret, le préfet de département est habilité à le rendre obligatoire, sauf dans les locaux d’habitation, lorsque les circonstances locales l’exigent.

  • I. – Dès lors que, par nature, le maintien de la distanciation physique n’est pas possible entre la personne en situation de handicap et la personne qui l’accompagne, cette dernière met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    II. – Les dispositions de l’article 1er ne sont pas applicables lorsqu’elles sont incompatibles avec la préparation et la conduite des opérations des forces armées.

  • I. – Tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    II. – Les organisateurs des manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure adressent au préfet de département sur le territoire duquel la manifestation doit avoir lieu, sans préjudice des autres formalités applicables, une déclaration contenant les mentions prévues à l’article L. 211-2 du même code, en y précisant, en outre, les mesures qu’ils mettent en œuvre afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er du présent décret.
    Sans préjudice des dispositions de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure, le préfet peut en prononcer l’interdiction si ces mesures ne sont pas de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    III. – Les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public autres que ceux mentionnés au II mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits.
    Ne sont pas soumis à cette interdiction :
    1° Les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel ;
    2° Les services de transport de voyageurs ;
    3° Les établissements recevant du public dans lesquels l’accueil du public n’est pas interdit en application du présent décret ;
    4° Les cérémonies funéraires organisées hors des établissements mentionnés au 3° ;
    5° Les visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle.
    IV. – Le préfet de département est habilité à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public relevant du III, lorsque les circonstances locales l’exigent. Toutefois, dans les collectivités de l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, le représentant de l’Etat est habilité à prendre des mesures d’interdiction proportionnées à l’importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis de l’autorité compétente en matière sanitaire.
    V. – Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République.
    Toutefois, le préfet de département peut accorder à titre exceptionnel des dérogations, après analyse des facteurs de risques et notamment :
    1° De la situation sanitaire générale et de celle des territoires concernés ;
    2° Des mesures mises en œuvre par l’organisateur afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er ;
    3° Des dispositions spécifiquement prises par l’organisateur afin de prévenir les risques de propagation du virus propres à l’évènement concerné au-delà de 5 000 personnes.
    Les dérogations peuvent porter sur un type ou une série d’évènements lorsqu’ils se déroulent dans un même lieu, sous la responsabilité d’un même organisateur et dans le respect des mêmes mesures et dispositions sanitaires. Il peut y être mis fin à tout moment lorsque les conditions de leur octroi ne sont plus réunies.
    Le préfet de département peut également fixer un seuil inférieur à celui mentionné au premier alinéa du présent V lorsque les circonstances locales l’exigent.

    ..Suite du décret- cliquez ici.

Le coronavirus peut-il vraiment rendre sourd ?…

Des médecins britanniques ont observé ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni. Mais cela reste très rare, et il est difficile de lier Covid et surdité.

Parmi les nombreux effets secondaires recensés de la Covid-19, il pourrait aussi y avoir une perte de l’audition. C’est en tout cas ce qu’affirment des médecins britanniques, qui ont constaté ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni.

Il s’agit un homme de 45 ans, traité pour Covid-19 à l’hôpital, qui a remarqué une sorte de sonnerie dans son oreille gauche, puis a perdu complètement l’audition de cette oreille. Il ne s’est que partiellement rétabli après un traitement à base de corticoïdes, rapportent les médecins dans un article publié dans la revue médicale BMJ Case Report.

Un premier cas de perte auditive mentionnant le Covid-19 a déjà été signalé en avril 2020 en Thaïlande. Mais pour l’heure, pas de panique : ce cas reste très rare. Le docteur Nils Morel, chirurgien ORL et président du syndicat national des médecins OLR (SNORL) assure n’en avoir pour sa part jamais observé. Il explique qu’il est « compliqué de faire un lien de certitude » entre perte d’audition soudaine et Covid-19.

« On sait qu’une infection virale peut donner une surdité brusque », explique-t-il à RTL.fr. On peut donc imaginer que le coronavirus fasse partie de ces infections. D’ailleurs, des atteintes du système nerveux central ont déjà été observées avec le virus. « Il est possible que cela soit à l’origine d’une surdité », indique le médecin.

Une pathologie mal connue.

Source RTL.

Covid-19 : le groupe sanguin, un facteur de vulnérabilité ?…

Une nouvelle étude met en évidence une vulnérabilité à la Covid-19 en fonction du groupe sanguin.

Les personnes du groupe O seraient moins exposées à un risque de contamination, celles des groupes A et AB seraient les plus concernées par un risque d’infection mais aussi de complications.

Covid-19 : le groupe sanguin, un facteur de vulnérabilité ?

Selon deux études récemment publiées dans le journal Blood Advances le 14 octobre dernier, les personnes des groupes sanguins A et AB seraient plus à même de contracter le SARS-CoV-2, et de souffrir de graves complications en cas de contamination.

En revanche, les personnes du groupe O présenteraient moins de risque d’être positif à la Covid-19, et de « souffrir de complications sévères en cas de contamination », détaille le Pr Torben Barington, de l’hôpital universitaire d’Odense, au Danemark.

Les données de 473 000 Danois comparées

Dans la première étude, les scientifiques ont comparé les données de 473 000 patients danois testés à la Covid-19. Un groupe contrôle de 2,2 millions de personnes a été formé dans la population générale.

Résultats : « une petite part des volontaires positifs appartenaient au groupe O, davantage étaient du groupe A, B ou AB ».

Dans la seconde étude, les chercheurs ont analysé les dossiers de 95 patients ayant présenté une forme sévère de Covid-19, tous hospitalisés à Vancouver (Canada).

Davantage d’insuffisances rénales chez les patients des groupes A et AB

Les patients des groupes A et AB ont eu davantage recours à la ventilation assistée.

Une observation « suggérant une incidence plus élevée de la dégradation de la fonction pulmonaire ».

Enfin, le recours à la dialyse et donc le nombre de cas d’insuffisances rénales étaient aussi plus importants dans les groupes A et AB.

La question est maintenant de savoir pour quelles raisons les groupes sanguins peuvent influer sur l’évolution du SARS-CoV-2 dans l’organisme.

Un point mis en avant alors que les scientifiques se démènent aujourd’hui sans relâche pour découvrir les facteurs de risque liés à la Covid-19 et mettre au point des thérapeutiques efficientes.

Source EST REPUBLICAIN.