Les personnes handicapées ne valident pas le télétravail…

ISOLEMENTS’il peut apporter de la souplesse, le travail à distance contribue également à marginaliser les employés en situation de handicap.

 

Les personnes handicapées ne valident pas le télétravail

Alors que la France vit reconfinée, le télétravail est de nouveau fortement recommandé. Peu de temps après l’allocution d’Emmanuel Macron, mercredi 28 octobre au soir, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a twitté : « Partout où c’est possible, le télétravail sera généralisé ».

L’instauration du confinement en mars dernier avait déjà bousculé les habitudes des Français et banalisé le télétravail. Près d’un quart de la population (24 %) l’avait pratiqué de façon régulière pendant le confinement, selon un baromètre Odoxa paru en avril, et un Français sur sept continuait de le pratiquer en septembre.

Et si ce travail à distance permet aux personnes en situation de handicap de gérer plus facilement un quotidien difficile, il crée aussi des inquiétudes pour ce public dont la situation professionnelle peut être plus fragile.

Une mise en place difficile

Pour Catherine Pioud, le télétravail, a surtout marqué la fin des trajets en tram, alors qu’elle se rendait au bureau en transports en commun dans son fauteuil roulant. Ce changement d’organisation a été l’occasion de souffler. « J’étais beaucoup moins fatiguée », reconnaît cette adjointe administrative. Quant aux malades chroniques, ce nouveau rythme leur a aussi facilité la vie. « Ça permet de mieux gérer temps de travail et soins », confirme Véronique Bustreel, directrice stratégie à l’Agefiph, association d’insertion professionnelle des personnes handicapées.

L’épidémie a été l’occasion de concrétiser une demande de longue date de certains employés, selon Patricia Monnot, chargée de coordination réseau à la Fagerh, fédération de centres d’insertion professionnelle pour personnes en situation de handicap. « Le coronavirus a été un accélérateur. Tout le monde s’y est mis », assure-t-elle.

Pourtant, le tableau n’est pas complètement rose. Malgré les réunions en visioconférence, le travail à la maison a provoqué un sentiment d’isolement chez de nombreux salariés. « Socialement, ça a été difficile », avoue Catherine Pioud tenue loin de son bureau pendant quatre mois. Une situation particulièrement dure à gérer pour la population non-valide. Malgré les réunions en visioconférence, « certaines personnes handicapées savent qu’elles sont dans une situation professionnelle fragile et se sont senties vulnérables », ajoute Véronique Bustreel.

Un coup d’arrêt pour certains

Pour Olivier Malecki, malvoyant, le confinement a marqué un coup d’arrêt. Salarié dans une entreprise de communication, il ne disposait pas des logiciels nécessaires pour travailler chez lui et, contrairement à ses collègues valides, il a été mis en congé pendant un mois et demi. « Ça a été dur », reconnaît-il. Aujourd’hui, il peut de nouveau exercer sa profession en partie à distance en utilisant un ordinateur portable fourni par l’entreprise.

Aujourd’hui, Olivier se félicite d’avoir retrouvé son entreprise, mais espère garder un jour de télétravail par semaine. « Ça me permet de m’organiser différemment et de m’occuper de ma fille », précise-t-il. Le vœu de beaucoup de salariés, en somme.

20 secondes de contexte 

Moins de deux tiers (65%) des personnes en situation de handicap sont favorables au télétravail, contre 85% dans la population générale. C’est ce qu’a dévoilé une étude de l’Ifop, en partenariat avec l’Agefiph, conduite au mois de septembre auprès de 3 028 personnes en situation de handicap. Une différence liée au sentiment d’isolement et à une crainte accrue de perdre son emploi chez les personnes non-valides.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Le vaccin de Sanofi pourra être conservé au frigo…

COVID-19 Le vaccin pourrait être distribué « dès le mois de juin 2021 », a indiqué le président de Sanofi France, Olivier Bogillot.

Coronavirus : Le vaccin de Sanofi pourra être conservé au frigo

Le vaccin que développe Sanofi contre le Covid-19 pour une diffusion en juin 2021 n’aura pas besoin d’être conservé au congélateur, a indiqué dimanche le président de Sanofi France, Olivier Bogillot, sur CNews. Contrairement au vaccin développé par l’Américain Pfizer et l’Allemand BioNTech, qui fait la course en tête mais nécessite des températures très basses (-70°C) pour être conservé, « notre vaccin sera comme le vaccin grippe, vous pouvez le mettre dans votre réfrigérateur, a souligné Olivier Bogillot. On n’aura pas cet écueil-là, ça va être un avantage pour certains pays. »

Le vaccin pourrait être distribué « dès le mois de juin 2021 », a indiqué Olivier Bogillot, en donnant des précisions sur le calendrier. Les résultats des essais de phase 2 « sur plusieurs centaines de malades » devraient être rendus publics début décembre et ils ne sont pas « négatifs » pour le moment, a-t-il précisé.

Un milliard de doses fin 2021

Si ces résultats s’avèrent positifs, Sanofi va lancer les essais de phase 3 « sur plusieurs dizaines de milliers de patients » et prendre le « risque » de « lancer simultanément la production ». Les résultats de la phase 3 devraient ensuite être publiés au mois de mai. Le laboratoire ne sait pas encore s’il faudra « une ou deux doses » pour que le vaccin soit efficace.

« L’objectif est d’arriver à la fin 2021 avec un milliard de doses. En 2022 on peut même augmenter la production pour aller au-delà de ce chiffre », a souligné le président de Sanofi France. Les vaccins devraient notamment être produits en France, sur le site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

D’autres vaccins Covid-19 en développement

Il existe actuellement plus de trois douzaines d’autres vaccins Covid-19 en développement, dont 11 ont fait l’objet d’essais de phase 3, le dernier avant l’homologation. L’agence européenne des médicaments (EMA) prévoit de donner son avis favorable à un premier vaccin d’ici la fin de l’année en vue d’une distribution à partir de janvier 2021.

Pfizer et BioNTech ont annoncé que leur vaccin était efficace à 90%, après l’avoir testé sur plus de 40.000 personnes. L’objectif est d’en fournir 300 millions de doses d’ici avril 2021. Pfizer est « un peu en avance », a concédé Olivier Bogillot, mais « un seul laboratoire ne pourra pas fournir l’ensemble des doses pour toute la planète. Il faudra qu’on ait plusieurs vainqueurs au terme de cette course ». Celui de S

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « Même pendant la crise sanitaire, le sport santé est un enjeu de société », estime un médecin…

Un institut lillois qui promeut la santé par le sport avait dénoncé la fermeture des salles de sports pour les patients bénéficiant d’une prescription médicale.

Coronavirus : « Même pendant la crise sanitaire, le sport santé est un enjeu de société », estime un médecin

  • L’activité sportive pour les personnes bénéficiant d’une prescription médicale peut continuer dans les salles de sport, malgré les restrictions liées au Covid-19.
  • Pour l’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé, continuer de pratiquer un sport pour ces patients, est une question de santé publique.
  • « Des experts montrent que les prescriptions de pratiques sportives pourraient faire économiser 4 milliards à l’assurance maladie », assure un médecin.

Et si le coronavirus faisait progresser les programmes de santé par le sport ? L’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé (IRBMS), à Villeneuve d’Ascq, dans le Nord, milite en ce sens. Car depuis la décision de fermer les salles de sport, en septembre, elle a obtenu le droit de continuer à pratiquer une activité sportive pour les personnes bénéficiant d’une prescription médicale. Et ce, malgré les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19.

Dès le 25 septembre, plusieurs arrêtés préfectoraux avaient été pris après l’annonce du passage de la métropole lilloise en zone d’alerte renforcée. Parmi ces mesures, la fermeture des salles de sport pour tous les publics, y compris ceux qui pratiquaient une activité physique à but thérapeutique.

Machine arrière du ministère

Le ministère avait finalement fait machine arrière, une semaine plus tard, après une alerte des professionnels de l’activité physique et du collectif France Sport Santé.

« Les personnes en situation de handicap qui auraient besoin de pratiquer une activité physique régulière, ainsi que celles disposant d’une prescription médicale d’activité physique adaptée (APA) souvent intégrées dans des parcours de soins, font désormais partie des publics prioritaires qui peuvent continuer d’exercer leur pratique dans les équipements couverts » a fini par admettre le ministère.

Un soulagement pour le Dr Patrick Bacquaert, médecin chef de l’IRBMS Hauts-de-France. « Il était inimaginable que ces personnes, qui souvent souffrent de diabète ou d’obésité, ne puissent pas poursuivre leur thérapie basée sur la pratique du sport. Car ce sont aussi des sujets à risques face au Covid-19 quel que soit l’âge. Suspendre ce traitement aurait eu des effets délétères sur leur santé. »

« Un certificat médical ne suffit pas »

Inutile, néanmoins, de tenter d’obtenir un certificat médical pour pouvoir reprendre une activité physique, en ce moment. Ça ne marche pas. « Un simple certificat en prévention d’un risque médical ne suffit pas, précise Patrick Bacquaert. Il est question de prescriptions répondant au « sport santé sur ordonnance » pour des infections de longue durée. » L’excès d’embonpoint, dû au confinement, n’est donc pas un motif valable.

Car Patrick Bacquaert estime que « c’est une question de santé publique et un enjeu de société ». « Des études d’experts montrent que ces prescriptions de pratiques sportives pourraient faire économiser 4 milliards à l’assurance maladie », assure-t-il. Or les structures disponibles sont encore trop confidentielles, la salle de sport devant disposer d’une personne diplômée pour suivre un protocole précis.

Combien de personnes bénéficient de ce programme dans les Hauts-de-France ? Contactée, l’Agence régionale de santé n’a pas donné suite. « Il n’y a guère de volonté politique, regrette Patrick Bacquaert. C’est pourquoi il y a une méconnaissance du public et des professionnels de santé, alors que la région est la plus touchée par l’obésité et les risques cardio-vasculaires. »

Coronavirus : Quels droits et quelles dérogations pour les personnes handicapées ?…

HANDICAP Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, a détaillé les mesures prises pour les personnes handicapées lors d’un point presse vendredi dernier.

Coronavirus : Quels droits et quelles dérogations pour les personnes handicapées ?

  • Quel suivi ? Quel accès aux soins ? Quid du travail ? Ce vendredi, Sophie Cluzel a précisé lors d’une conférence de presse les mesures prises pour ce deuxième confinement concernant les personnes en situation de handicap.
  • Elles peuvent avoir des dérogations, notamment pour les déplacements et le port du masque.
  • Le mot d’ordre est cette fois de garder les établissements qui reçoivent des personnes handicapées ouverts, à la différence de la première vague.

En avril, nous avions donné la parole à des mères d’enfants handicapés aussi épuisées qu’inquiètes. Car tous les professionnels qui aidaient leurs enfants à apprendre à marcher, parler, s’exprimer avaient dû interrompre leur travail de longue haleine pendant le confinement. Depuis une semaine et le retour du confinement dans toute la France face à une deuxième vague de coronavirus impressionnante, beaucoup doivent être soulagées. Soulagées de voir que cette fois, le gouvernement a choisi de maintenir les établissements et services médico-sociaux ouverts et les interventions à domicile possibles.

A l’occasion de la conférence de presse de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée du handicap (qui porte un masque inclusif) ce vendredi après-midi, 20 Minutes vous propose un récapitulatif de ce que peuvent faire les personnes handicapées et comment elles sont accompagnées.

Qu’est-ce qui reste ouvert ?

« Tous les établissements et services médico-sociaux (ESMS) pour enfants et pour adultes handicapés restent ouverts, c’est la grande différence avec le premier confinement », souligne Sophie Cluzel. Les accueils de jour et les solutions de répit pour les aidants également. « Le mot d’ordre, c’est que tout reste ouvert, pour éviter les pertes d’acquis qu’on a pu voir lors du premier confinement », insiste-t-elle. Le droit des visites dans les ESMS est maintenu, mais il se fait sur rendez-vous, comme dans les Ehpad.

De même, les personnes hébergées en structures auront la possibilité de rentrer chez elles le week-end, si aucun cas de Covid-19 avéré n’est présent dans l’établissement ou la famille. « Nous voulons maintenir ce lien avec les familles », assure-t-elle. Par ailleurs, les professionnels du médico-social peuvent continuer à exercer, dans les ESMS ou à domicile. Et les maisons départementales des personnes handicapées restent ouvertes.

Les personnes handicapées peuvent-elles travailler ?

Selon le communiqué datant de vendredi dernier​, le travail reste encouragé. « Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT), ainsi que les entreprises adaptées (EA), restent ouverts, sauf s’ils sont concernés par les règles de fermeture administrative, notamment pour le secteur de la restauration. L’activité professionnelle des personnes ne présentant pas de facteurs de risque est donc maintenue. Les personnes qui ne peuvent pas travailler continueront à bénéficier du chômage partiel. »

Quelles sont les dérogations ?

En plus des cas de figure où les déplacements sont autorisés (travail, rendez-vous médical, assistance à un proche, courses), « des dérogations pour les déplacements des personnes en situation de handicap et leurs aidants sont prévues », a confirmé la secrétaire d’Etat. Par ailleurs, une nouvelle mesure a été prise ce vendredi : les personnes non voyantes n’ont pas besoin d’attestation de déplacement. Les autres peuvent bien sûr télécharger les attestations sur handicap.gouv.fr.

Sur la question du masque, qui n’est pas forcément évident à porter pour certaines personnes handicapées, la question a également été tranchée : celles qui ne peuvent pas porter le masque en sont dispensées, à condition d’avoir un certificat médical, notamment pour les enfants dans le cadre scolaire, où depuis une semaine le masque est obligatoire dès 6 ans. Enfin, dernier champ pour lequel ces personnes peuvent demander une dérogation : le sport. « Tous les équipements sportifs sont fermés, mais des dérogations ont été obtenues pour permettre aux personnes handicapées de réaliser une activité sportive », détaille Sophie Cluzel. Une information importante pour toutes celles et ceux qui ont besoin de travailler leur motricité.

Quel accès aux soins ?

Cette question reste fondamentale. Pendant la première vague, certains professionnels avançaient qu’ils ne trouvaient pas de place pour leur patient handicapé à l’hôpital. « Le handicap ne peut être un critère de refus de soin, qu’il s’agisse d’hospitalisation ou de réanimation », martèle la secrétaire d’Etat.

Un référent handicap sera nommé au sein de chaque CHU et dans chaque Samu pour évaluer la prise en charge des personnes atteintes de handicap. « Des fiches réflexes, élaborées avec les associations, pour prendre en compte les fragilités de chacun, seront transmises », poursuit-elle. Enfin, la présence d’un aidant aux côtés des personnes pour les accompagner dans leurs soins sera possible, à titre exceptionnel, et dans le respect des gestes barrières.

Combien de cas recensés dans les établissements ?

Les chiffres ont de quoi inquiéter. Lors de cette conférence de presse, la secrétaire d’État a précisé que sur les sept derniers jours, 3.789 cas de Covid-19 et 18 décès ont été confirmés dans les 11.000 établissements recevant des personnes handicapées. « On constate une augmentation du nombre de cas depuis quelques jours », reconnaît Sophie Cluzel. Au point de prendre de nouvelles mesures restrictives ? « On agit au cas par cas avec un lien régulier avec les Agences régionales de santé (ARS), répond-elle. S’il y a un foyer important, nous réagirons localement. »

Source 20 MINUTES.

La dénutrition, maladie méconnue qui tue en silence… Vidéo…

La première semaine de sensibilisation aux conséquences mortelles de la dénutrition débute ce jeudi.

Cette maladie méconnue et aggravée par l’épidémie de Covid-19 concerne deux millions de français, dont 25% ont plus de 70 ans.

La dénutrition est une maladie méconnue qui touche 400 000 personnes âgées isolées.

La première semaine nationale consacrée à la dénutrition se déroule du 12 au 19 novembre avec des actions de sensibilisation en Ehpad, à l’hôpital et dans les médias.

« Maigrir c’est mourir »

La dénutrition touche deux millions de français dont 400.000 personnes de plus de 70 ans vivant à domicile, 270.000 en Ehpad et 1 enfant sur 10 hospitalisé. Or « maigrir c’est mourir » explique le professeur Eric Fontaine, président fondateur du collectif de lutte contre la dénutrition à l’origine de la semaine nationale de sensibilisation à cette maladie méconnue.

Les conséquences de la dénutrition sont multiples : la perte des défenses immunitaires rend plus fragile aux infections, ralentit la cicatrisation, augmente la fonte de la masse musculaire et le risque de chute. Or plus on est âgé, plus « c’est compliqué de reprendre du muscle » souligne le professeur Fontaine. Et « quand la perte de masse protéique excède 50%, c’est la mort » alerte le collectif.

La dénutrition aggravée par l’épidémie de covid-19

L’isolement est l’un des facteurs à l’origine de cette dénutrition chez les personnes âgées. Une solitude renforcée par le confinement avec l’impossibilité de recevoir des visites, d’aller au restaurant et la peur de sortir pour faire ses courses. Cette dénutrition est également liée à la « sédentarité forcée, car le fait de ne pas bouger de chez soi fait fondre les muscles et altère l’appétit » explique dans le Parisien/Aujourd’hui en France Jérôme Guedj, ancien président du département de l’Essonne, ancien député et l’un des porte-parole du collectif de lutte contre la dénutrition.

500 Ephad mobilisés

Lors de cette semaine, une première en France, l’accent sera mis sur la sensibilisation du grand public et, crise du Covid oblige, une communication en ligne et dans la presse, mais aussi des actions dans les 500 Ephad de l’opération « Maison Gourmande et Responsable« .

https://youtu.be/Q2EqzF61ps4

Source FRANCE BLEU.

Didier Raoult poursuivi pour « charlatanisme » par l’Ordre des médecins … Vers une radiation ?….

Le professeur marseillais Didier Raoult, qui avait si fait parler de lui au printemps, doit aujourd’hui rendre des comptes devant ses pairs.

Didier Raoult poursuivi pour "charlatanisme" par l’Ordre des médecins ... Vers une radiation ?....

Après ses propos fracassants du printemps autour du coronavirus, le professeur Didier Raoult fait maintenant l’objet de poursuites devant l’Ordre des médecins, selon le journal Le Parisien.

Celui-ci lui reproche de nombreuses entorses au code de déontologie : violation de la confraternité, information erronée du public, exposition à un risque injustifié et même… charlatanisme, indique encore le quotidien.

En effet, de nombreux signalements ainsi qu’une plainte ont été adressés à l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône envers le directeur de l’IHU de Marseille.

Vers une radiation ?

Un collectif composé de cinq médecins hospitaliers estime notamment que le discours du Pr Raoult « s’oppose aux données et résultats scientifiques ». Pour eux, le célèbre infectiologue est allé « jusqu’à prôner et prescrire des thérapeutiques et associations médicamenteuses non éprouvées, au minimum inefficaces, au pire dangereuses ».

Didier Raoult faisait notamment la promotion de l’hydroxychloroquine dans la lutte contre le virus, ce qu’aucun médecin ne validait.

Le professeur marseillais devrait comparaître devant la chambre disciplinaire de l’ordre régional des médecins dans les mois qui viennent.7

Source EST REPUBLICAIN.

À Rennes, SOS Médecins met en place l’hospitalisation à domicile pour les malades du Covid…

Pour éviter l’engorgement des hôpitaux, les praticiens de SOS médecins voient leur mission évoluer en Bretagne.

Non seulement ils continuent leurs interventions chez les particuliers 24 heures sur 24 et sept jours sur sept mais vont aussi favoriser le maintien à domicile des patients Covid.

Idem pour les médecins libéraux.

Dans la grande salle de réunion du cabinet de SOS médecins à Rennes, ils sont une dizaine de praticiens en train de faire le point sur les nouvelles directives des autorités nationales de santé et du comité scientifique.

« Ça évolue quasiment chaque jour », assure le Dr Virginie Blons, présidente de SOS médecins d’Ille-et-Vilaine.

Un travail de collaboration

« Là, on est sur les recommandations sur les tests antigéniques. Beaucoup de gens pensent qu’ils servent à savoir si on est porteur du Covid ou pas. En fait ce n’est pas aussi simple. Il doit être normalement être réservé qu’aux personnes symptomatiques. Si le test est positif, on est sûr que la personne est porteuse du Covid. Par contre, s’il est négatif, le résultat doit être vérifié par un test PCR classique. »

Des informations importantes pour les professionnels de santé de SOS médecins d’autant que leur mission évolue.

« Nous continuons à nous déplacer à domicile 24 heures sur 24 heures et sept jours sur sept ainsi qu’à recevoir des patients dans notre local. Mais nous devons aussi penser à une nouvelle organisation pour soulager les hôpitaux. Notamment en permettant à des personnes atteintes du Covid-19 de rester chez elles plutôt que d’être hospitalisées quand c’est évidemment possible. »

Un vrai travail de collaboration entre la médecine de ville et le monde hospitalier.

« Nous avons un rôle important à jouer »

« Lors de la première vague au printemps dernier, les autorités ont tout misé sur l’hôpital public », assure le Dr Nikan Mohtadi, médecin généraliste à Quimper et président de l’URPS médecins libéraux de Bretagne.

« La médecine de ville avait été totalement écartée tout comme les cliniques privées. Or nous avons un rôle important à jouer dans cette crise sanitaire. Tant en amont qu’en aval. »

Une nouvelle logique de coopération assez inédite et les frontières entre hôpital et médecine de ville s’effacent. « 90 % des patients Covid peuvent relever de la médecine ambulatoire. Avec des procédures de prise en charge bien définies et en restant en lien constant avec les urgences. » À Rennes, ils sont 14 médecins titulaires à SOS médecins et leur équipe a été renforcée de six vacataires.

Interventions à domicile

« A priori, nous sommes assez nombreux pour remplir cette nouvelle mission et nous avons aussi l’équipement de protection nécessaire », poursuit le Dr Blons. « Nos interventions à domicile peuvent aussi éviter des déplacements inutiles aux urgences. De toute façon, nous sommes toujours en relation directe avec le 15 en cas de besoin. »

Une réorganisation qui pourrait avoir toute son utilité si les chiffres de patients covid continuent à augmenter et surtout un peu de souffle pour les hôpitaux.

Source OUEST FRANCE.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter…

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des rayons considérés comme « non essentiels » dans les grandes surfaces.

La liste officielle a été donnée par le gouvernement le mardi 4 novembre 2020.

Découvrez quels sont les produits que vous ne pourrez plus acheter.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter

C’est officiel. Tout produit considéré comme non essentiel sera désormais retiré des rayons des grandes surfaces. Et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’objectif du gouvernement ? Faire preuve d’équité entre les grands distributeurs et les petits commerçants, contraints de fermer boutique. Le mardi 3 novembre 2020, un décret est paru au Journal Officiel pour préciser les détails de cette interdiction. Les supermarchés n’ont plus que quelques heures pour faire disparaître ces biens de la vue des clients. Pour leur laisser le temps, l’exécutif a prévenu qu’une tolérance sera acceptée jusqu’au mercredi 4 novembre.

D’aprèsLe Figaro, les consommateurs ne pourront donc plus se procurer les produits « qui ne peuvent être vendus par les magasins de proximité frappés de fermeture ». De quoi s’agit-il, exactement ? Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter, voir ci-après.

Le nombre de clients limité dans les supermarchés

Le décret amène une autre mesure. Désormais, les supermarchés ne pourront plus accueillir « un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 mètres carré ». De plus, le préfet de chaque département est habilité, si les circonstances locales l’exigent, à limiter le nombre maximum de clients pouvant être accueillis dans ces établissements. La capacité maximale d’accueil du magasin doit impérativement être indiquée à l’extérieur du magasin afin que les clients puissent en prendre connaissance avant d’entrer.

Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter. Produits non essentiels :

1 Produits culturels (livres, CDs, DVDs…)

2 Textile (vêtements, lingerie…)

3 Fleurs

4 Arts de la table

5 Meubles

6 Bijoux

7 Chaussures

8 Cosmétiques

9 Jouets

10 Appareils électroménagers

Source PLANET.

 

Le Covid-19 pourrait vieillir le cerveau de dix ans…!

Une étude préliminaire montre l’impact important du virus sur les fonctions cérébrales des personnes atteintes.

 

 

Les scientifiques le savent, le Covid-19 laisse des traces sur notre organisme à plus ou moins long terme. Alors que les études se multiplient pour en comprendre les rouages, l’une d’entre elles vient d’aboutir à une découverte alarmante: les personnes se remettant de la maladie pourraient avoir un déclin mental équivalant à un vieillissement cérébral de dix ans.

Publiée en ligne sur le site de MedRxiv, l’étude a été dirigée par Adam Hampshire, médecin de l’Imperial College London. Il a analysé les résultats de tests cognitifs de 84.285 personnes ayant contracté le Covid-19 ou suspectées de l’avoir contracté.

Ces tests, utilisés notamment pour vérifier les performances de personnes ayant Alzheimer, évaluent la capacité à résoudre des problèmes, à focaliser son attention et à gérer ses émotions, explique le HuffPost.

De manière générale, les résultats montrent que les individus ayant eu le Covid-19 ont de moins bonnes performances que ceux n’ayant pas été infectés.

Pire, les personnes ayant eu une forme grave de la maladie –qui ont dû être hospitalisées par exemple– présentaient des impacts cognitifs «équivalents à une baisse moyenne de dix ans de leur performance globale, entre les âges de 20 ans et 70 ans».

Limites de l’étude

Si cette étude apporte un éclairage de plus sur l’impact de ce virus sur l’organisme, ses résultats doivent être pris avec des pincettes.

Comme le précise le média Newsweek, il ne s’agit là que d’une étude préliminaire, et elle n’a pas encore été examinée par d’autres scientifiques –ce qui devrait se faire sous peu.

De plus, les scores cognitifs des patient·es –dont certain·es n’ont pas la certitude d’avoir été infecté·es– n’ont pas été mesurés avant l’infection, mais seulement après avoir contracté la maladie. Il est donc impossible de mesurer un déclin.

Enfin, l’étude ne précise pas si ces dommages disparaissent avec le temps ou si, a contrario, ils s’inscrivent dans la durée.

Source SLATE.

 

COVID-19. Les personnes handicapées, les grandes oubliées de ce confinement…

Selon APF France Handicap, 12 millions de personnes, soit 1 individu sur 6 dans notre pays, souffrent de handicap.

Entre nervosité, détresse et solitude, ces personnes qui subissent déjà l’exclusion dans leur quotidien, redoutent ce deuxième confinement.

Sophie et Guillaume Bellec, souffrent tous les deux d'une paralysie cérébrale.

Pour Guillaume et Sophie Bellec, 40 ans, la pilule est difficile à avaler. En couple depuis plusieurs années, ils souffrent tous les deux de paralysie cérébrale. Une maladie neurologique survenue dès leur naissance. Pour eux, le discours prononcé par le président de la République ce mercredi 28 octobre : c’est la douche froide.

Malheureusement, nous allons revivre un confinement. Pour les personnes en situation de handicap, le confinement est compliqué sur le plan psychologique. Ça va nous provoquer des baisses de moral, on est nerveux”, déplore Guillaume Bellec, représentant départemental de l’association APF France Handicap Côtes-d’Armor.

Pour Guillaume Bellec, les personnes handicapées moteurs ne sont pas assez considérées dans cette crise. “On parle des personnes âgées, des soignants, des valides… mais on ne parle pas de nous. Quand on n’a pas d’autonomie complète, cette crise est difficile”, ajoute-t-il.

Lors de ce nouveau confinement, Emmanuel Macron a annoncé que les personnes en situation de handicap pourront “bénéficier des souplesses dont elles ont besoin”, sans donner davantage de précisions.

Quid des sorties pour les handicapés ?

Le collectif Handicap 35 attend avec impatience des précisions, notamment sur le droit de sortie.

Jusqu’au 1er décembre au minimum, le gouvernement l’a annoncé : il faudra sortir muni d’une attestation. Plusieurs motifs de déplacements sont possibles, parmi lesquels : les « déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant« .

Pour le collectif, ces sorties ne devraient pas être limitées à une heure ni dans un rayon d’un kilomètre. “Nous avons besoin de souplesse”, clame Claude Laurent, le président de Collectif Handicap 35.

Un enfant autiste ne comprend pas ce que signifie le confinement. En cas de crise, les parents sont obligés de sortir l’enfant. Pour eux, la promenade ne va pas être la petite heure prévue dans les dérogations. Dans certains cas, la promenade sert seulement à ne pas ‘péter les plombs’ ”, explique le président du collectif.

Un deuxième confinement pas sans conséquence

Lui-même père d’une enfant handicapée, Claude Laurent craint la deuxième vague et les conséquences de ce confinement.

En mars dernier, de nombreux établissements médico-sociaux ont demandé aux familles de prendre en charge leur enfant ou adulte handicapé “faute de moyens”. Dans ces centres, le personnel manquait. Impossible pour eux de s’occuper de tous les patients.

J’ai peur que l’on retombe dans la même démarche qu’en mars, que l’on renvoie les enfants handicapés vers des familles qui ont déjà des âges avancés, qui ne peuvent pas s’occuper seuls de leurs enfants”.

Sans les activités, fini le lien social

Autre point délicat : les activités qui permettaient un lien social seront à l’arrêt pendant le confinement. Le gouvernement arrête tout. Ce n’est pas solidaire envers nous. Tous les mardis, on avait des ateliers de peinture, de cuisine. Ça permettait d’avoir des relations entre le personnel et les bénéficiaires. Avec le confinement, tout va être à l’arrêt”, se plaint Guillaume Bellec.

Il redoute le confinement qui, pour lui, va empirer l’état psychologique, déjà fragilisé de certaines personnes. En tant que représentant départemental de l’association APF France Handicap, Guillaume Bellec reçoit directement des messages d’alerte.

« Une personne handicapée m’a contacté sur les réseaux sociaux. Elle a envie de se suicider à cause du confinement. Elle n’a pas de soutien, plus de lien social. »

En citant cet exemple, Guillaume Bellec se remémore le suicide de Elwood Mandart, 31 ans, originaire de Guingamp, en fauteuil roulant. Le 31 mai dernier, il s’était aspergé de gel hydroalcoolique, avant de s’immoler.

« Edwood a décidé d’arrêter de vivre en s’immolant le 1er juin, suppliant la personne qui a tenté de le secourir »….

Publiée par Union des Mamans d’Enfants Handicapés – UMEH sur Samedi 13 juin 2020

On n’a plus envie de se battre. Si on ne nous donne pas les moyens pour aller mieux, on n’y arrivera pas. On a besoin de solidarité”, clame Guillaume Bellec.

Source FR3.