Des médecins français se rebellent et décident de soigner les patients atteints du Coronavirus avec de la chloroquine…

Dans une course effrénée pour découvrir un traitement contre le Covid-19, des médecins et chercheurs du monde entier ont mobilisé leurs ressources.

Des médecins français se rebellent et décident de soigner les patients atteints du Coronavirus avec de la chloroquine

En France, le professeur Didier Raoult de l’IHU Méditerranée Infection prône l’efficacité de la chloroquine, un antipaludéen qui existe sur le marché depuis de nombreuses années.

Si des tests préliminaires ont retenu l’attention du gouvernement qui a autorisé des essais cliniques à plus grande échelle, la prudence de la communauté scientifique est toujours d’actualité dans l’attente de résultats sans équivoque sur l’usage de cette molécule. Des délais qui ne font pas l’unanimité auprès de certains médecins à Marseille. Dans un communiqué de l’IHU publié ce dimanche 22 mars, six d’entre eux invoquent le serment d’Hippocrate pour soigner les personnes contaminées avec de la chloroquine. Une information relayée par France Bleu.

C’est à Marseille que l’équipe du Pr Raoult a annoncé sa décision de traiter les patients infectés avec de la chloroquine et ce, sans attendre les conclusions d’études thérapeutiques. Invoquant leur devoir de médecin, six membres de l’IHU souhaitent généraliser l’utilisation de la molécule, malgré les recommandations officielles des autorités.

La chloroquine, une molécule qui fait débat

Cible de nombreuses critiques, le Pr Raoult avait mené un test sur 24 patients pour évaluer l’efficacité de la chloroquine. Dans une vidéo publiée le lundi 16 mars, ce dernier expliquait que “25 % seulement des patients seraient encore porteurs du virus, la proportion étant de 90 % chez ceux ne recevant pas le traitement”.

Des résultats préliminaires jugés prometteurs par le gouvernement qui, à l’issue d’un Conseil des ministres, a autorisé des essais cliniques indépendants de l’équipe du professeur pour évaluer l’efficacité de ce traitement. Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement en a toutefois appelé à la prudence, car les preuves scientifiques manquent encore. Un avis partagé par de nombreux experts qui pointent du doigt “l’absence d’études plus poussées ainsi que “ses effets indésirables qui peuvent être graves”, souligne LCI.

Pour Olivier Véran, ministre de la Santé, “Il est absolument fondamental d’asseoir toute décision de politique publique en santé sur des données scientifiques validées, et les processus de validation, on ne peut pas négocier avec”.

Le dépistage systématique

Si l’Agence régionale de santé rappelle dans un communiqué que le dépistage n’est plus systématique “en phase épidémique”, le Pr Raoult et son équipe ont annoncé ce dimanche le dépistage de toute personne “fébrile” qui se présente à l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection. “Nous avons décidé pour tous les malades fébriles qui viennent nous consulter, de pratiquer les tests pour le diagnostic d’infection à Covid-19”, peut-on lire sur le communiqué alors que le test est actuellement réservé à des populations spécifiques comme les personnes âgées, fragiles ou encore les femmes enceintes, précise le 20 Minutes.

Le serment d’Hippocrate

Six médecins ont invoqué leur devoir médical et les règles morales de leur profession pour faire bénéficier les malades de “la meilleure prise en charge  pour le diagnostic et le traitement d’une maladie”. Cette décision aurait été prise en accord avec les “données les plus récemment acquises de la science médicale” et ce, malgré le fait que l’IHU n’ait pas d’autorisation pour la généralisation du traitement. A cet effet, le Dr Philippe Brouqui, l’un des médecins de l’équipe, invoque l’affirmation solennelle. Il explique à France Bleu, “À ce stade, le seul traitement ayant prouvé son efficacité, c’est celui que nous employons. Je ne fais donc que respecter le serment d’Hippocrate”.

C’est ainsi que le Pr Didier Raoult et cinq de ses confrères ont annoncé, en plus du dépistage assuré au CHU, vouloir traiter dès le diagnostic, les patients infectés. Selon les informations fournies par l’IHU, le traitement consiste à associer de l’hydroxychloroquine et l’Azithromycine, le tout “dans le cadre des précautions d’usage de cette association”. L’association d’un antibiotique à large spectre est également mentionnée en cas de pneumonie sévère.

Selon Pierre Jouan, président du Conseil régional de l’Ordre des médecins Paca, il s’agit d’un traitement “hors AMM”, signifiant que ce dernier “n’a pas obtenu d’autorisation à être mis sur le marché dans le cadre de la lutte contre le Covid-19”, rapporte France Bleu en précisant toutefois que ce dernier “soutient la démarche de l’IHU”. Le Pr Brouqui quant à lui conclut en ajoutant que “L’histoire nous dira si on a bien fait ou pas. C’est l’histoire qui nous le dira. »

Source SANTE +.

« Elle avait une légère toux » : Julie, 16 ans, emportée par le coronavirus…

Julie, lycéenne, originaire de l’Essonne, est la plus jeune victime française du coronavirus.

Elle est décédée mardi soir à Paris.

C’est la plus jeune victime du Coronavirus à ce jour en France. Julie, 16 ans , lycéenne, originaire de l’Essonne, est décédée des suites du Covid-19 mardi soir à l’hôpital Necker à Paris.

« Faut arrêter de croire que cela ne touche que les personnes âgées. Personne n’est invincible face à ce virus mutant », confie sa sœur aînée au journal Le Parisien.

« Julie avait simplement une légère toux la semaine dernière. Cela a empiré ce week-end avec des glaires et lundi, on a été voir un médecin généraliste. C’est là qu’on lui a diagnostiqué une détresse respiratoire. Elle n’avait pas de maladies particulières avant cela », souligne la sœur de Julie. « On n’aura jamais de réponse », indique quant à elle la mère de la jeune femme. « C’est invivable ». Elle évoque « le choc de perdre un enfant », « le sens de la vie », l’obligation de « continuer ».

Deux derniers tests négatifs

Samedi, Julie commence à ressentir des essoufflements. « Pas énorme, elle avait du mal à reprendre son souffle », se souvient sa mère dans un entretien à l’Agence France Presse. Puis viennent les quintes de toux, qui la poussent lundi à conduire sa fille chez le médecin. Là, le généraliste constate une déficience respiratoire « acceptable ». Il décide d’appeler le Samu, finalement ce sont les pompiers qui arrivent.  Combinaisons intégrales, masques, gants, « c’est la 4e dimension », dit la mère. Ils emmènent la jeune fille, équipée d’un masque en papier sous son masque à oxygène, vers l’hôpital le plus proche, à Longjumeau, dans l’Essonne.  Sabine rentre chez elle. Lorsqu’elle appelle l’hôpital un peu plus tard, on lui parle d’un scanner, d’opacités pulmonaires, « rien de grave ».

Mais dans la nuit, Julie, en insuffisance respiratoire, est transférée à l’hôpital Necker pour enfants, à Paris. Deux autres tests au Covid-19 sont menés. Julie est admise en réanimation mardi. Quand elle vient rendre visite à sa fille dans l’après-midi, celle-ci est anxieuse, parle mais fatigue vite : « J’ai mal à mon cœur », dit-elle.  Mais les résultats aux deux derniers tests au Covid-19 apportent de bonnes nouvelles : négatifs.

« Depuis le début, on nous dit que le virus ne touche pas les jeunes. On l’a cru, comme tout le monde

« On ouvre la porte de la chambre, les infirmières ne mettent plus de blouse, le médecin lève le pouce pour me dire c’est bon », raconte Sabine. Julie semble avoir évité le pire.  Il est tard, Sabine rentre chez elle, promet qu’elle reviendra le lendemain.  Tard dans la soirée, un appel : le résultat du premier test fait à l’hôpital de Longjumeau vient d’arriver, Julie est positive au Covid-19 et son état se dégrade, elle doit être intubée.
« On n’y croit pas. On se dit qu’ils se sont trompé. Et pourquoi ces résultats arrivent aussi tard? », se demande encore Sabine.
« Depuis le début, on nous dit que le virus ne touche pas les jeunes. On l’a cru, comme tout le monde », dit la sœur aînée de Julie, Manon.
Vers 00H30, un autre coup de fil : « Venez, vite! ». Quand elle arrive à l’hôpital avec sa fille aînée vers 1h du matin mercredi, Julie est décédée.

Source EST REPUBLICAIN.

Confinement : Margot, 11 ans atteinte de la maladie de Lyme, ne peut plus voir ses parents… Vidéo émouvante…

Margot a 11 ans, elle est atteinte de la maladie de Lyme. La petite fille est prise en charge par l’IME de Châlons-en-Champagne (Marne).

Mais comme une dizaine de ses camarades, elle ne peut pas rentrer chez elle en raison du confinement.

Un appel est lancé pour égayer leurs prochaines semaines.

Margot n'était pas ravie d'apprendre qu'elle ne pourrait pas rentrer chez elle ce week-end. / © Document remis

Margot a maintenant 11 ans mais elle ne marche plus, ne parle plus et ne peut pas s’alimenter toute seule. Sa maman est toujours autant combative pour soutenir sa fille. Emmanuelle Lamare sait désormais que Margot est atteinte de la maladie de Lyme. C’est en Allemagne que le diagnostic a été posé et c’est également là-bas qu’elle a subi une opération. Une opération qui a permis à Margot de faire des progrès significatifs.

La petite fille poursuit sa rééducation au sein de l’institut médico-éducatif du Caps, à Châlons-en-Champagne. Mais depuis l’obligation de confinement, Margot doit rester au centre et ne pas rentrer chez elle le week-end. Comme une dizaine de ses camarades.

« Les enfants n’arrivent pas à comprendre, c’est difficile d’expliquer pourquoi on ne peut plus les visiter. »
– Emmanuelle Lamare, la maman de Margot

« On l’a vue pour la dernière fois samedi. C’est très perturbant, » raconte Emmanuelle. « On lui a parlé depuis, via skype. On a vu son visage, mais on ne peut pas la toucher, l’embrasser, » poursuit-elle. Juste le regard et les sourires. Mais cela ne dure que deux minutes. « On n’en peut déjà plus. » Dur et perturbant pour les enfants et les parents.

Dans cette vidéo, le message émouvant de la maman de Margot. Qui rend également hommage au personnel de l’IME de Châlons-en-Champagne.

Une chaîne de solidarité

« Vu la photo, vous pouvez comprendre le désarroi de Margot en apprenant que non seulement elle n’avait pas eu la permission de venir à la maison ce week-end mais en plus lundi, plus aucune visite. » Voilà ce qu’écrit sa maman, Emmanuelle sur Facebook. Alors elle lance un appel : « Avez vous des idées pour égayer leurs futures semaines printanières ? »

Margot n’est pas la seule à devoir rester au centre jusqu’à la fin du confinement. Ils sont dix enfants, comme elle, à ne plus pouvoir sortir. Donc l’idée d’une grande chaîne de solidarité vient d’être lancée. Envoyez leur des dessins, des cartes, des films en DVD, de la musique sur CD. Et même des gâteaux pour le goûter. Toutes les idées sont les bienvenues. « D’autant que cela risque de durer très longtemps, » regrette Emmanuel.

Voici l’adresse :

CAPS IME
Margot
12 rue René Lemoine
51000 Châlons en Champagne

Source FR3.

Coronavirus COVID 19 : la difficulté du confinement pour les personnes en situation de handicap mental…

Coronavirus – “Si elle ne sort pas, elle fait des crises” : le difficile confinement des enfants autistes…

Depuis la mise en place des mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus, les Français sont priés de rester chez eux.

Une situation particulièrement difficile à vivre pour les enfants autistes, dont les sorties sont vitales.

Deux mamans nous racontent leur quotidien en confinement.

Pour ces deux enfants autistes, Sarah 11 ans et Victor 4 ans, le confinement est très difficile à gérer / © Alexandra Leclerc et Mélody Lejeune

Pour Sarah, les sorties dans le centre-ville d’Amiens sont une bouffée d’oxygène. A 11 ans, la jeune autiste aime se rendre dans les boutiques, pas forcément pour y faire des achats mais pour regarder les étalages.

« Elle affectionne particulièrement les rayons shampoings ou gels douche, nous détaille Alexandra sa maman. C’est plein de couleurs, c’est bien rangé, aligné. Elle peut y passer une demi-heure, 3/4 d’heure. Ca lui fait du bien. Elle est tranquille ».

Mais depuis les mesures de confinement imposées mardi 17 mars, Sarah doit rester chez elle. Habituellement, elle est accueillie en mi-temps en hôpital de jour et mi-temps à l’IME (Institut médico-éducatif). Aujourd’hui, il ne lui reste plus que l’hôpital de jour, deux jours et demi par semaine.

« C’est de plus en plus difficile à gérer, car si elle ne sort pas, elle fait des crises. Les enfants autistes, c’est très ritualisé, il ne faut pas bousculer leur quotidien », explique sa maman.

 

« Le confinement, c’est bien mais ça a ses limites »

Alors tant pis parfois pour les restrictions. Alexandra sort avec sa fille car il n’est pas possible de faire autrement. « En début d’après-midi, Sarah pleurait, elle n’était pas bien et elle s’est calmée seulement en étant en voiture, on est allées dans un bois pendant 2h. Le confinement, c’est bien mais ça a ses limites. »

Légalement, la maman dispose de son attestation où elle coche la case « déplacement pour motif de santé », assorti d’un mot de ses médecins. « Je ne suis jamais sereine vis-à-vis des contrôles. J’ai toujours peur qu’on ne soit pas conciliant avec nous », confie-t-elle.

À Albert dans la Somme, situation identique pour Victor. Ce petit garçon âgé de 4 ans est d’ordinaire scolarisé à l’UEMA (Unité d’Enseignement en Maternelle Autisme) de Chaulnes qui a ouvert récemment.

Mais depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, toutes les écoles ont fermé. « L’UEMA a même fermé une semaine plus tôt car il y avait un cas de coronavirus dans une classe, donc Victor est à la maison depuis le 9 mars », explique Mélody sa maman.

Un grand chamboulement pour le petit garçon qui réclame de sortir. « L’enfermement, c’est compliqué. Hier, il n’a pas fait beau donc je n’ai pas pu le faire travailler parce qu’il n’a pas pu s’aérer. Souvent, il n’est pas fatigué donc quand c’est comme ça, c’est la crise, il tape sur les murs. J’ai du le faire dormir avec moi pour le calmer », raconte sa maman.

« Je fais du télétravail la nuit »

Il faut alors redoubler d’efforts pour trouver une occupation. « On n’arrive pas du tout à la distraire, on a une armoire de jeux qui déborde mais il n’y a rien à faire, souvent elle n’en veut pas, témoigne Alexandra, la maman de Sarah. Elle affectionne particulièrement les prospectus et le portable avec Youtube. Elle met la musique à fond, elle crie par-dessus, elle saute partout donc vous imaginez un peu ce que cela signifie pour moi… »

Et de finir : « elle est levée depuis 5h du matin et parfois s’endort la nuit suivante à 3h. C’est donc près de 24h à gérer. »

Victor lui vit dans une famille recomposée avec un papa ambulancier et une maman secrétaire de mairie. « Je fais du télétravail la nuit, j’attends que tout le monde soit couché », avoue Mélody. « La journée, je m’occupe des trois grands et de Victor, mais le fait d’avoir les autres à côté, c’est compliqué pour lui, son attention est réduite encore plus. Donc pour les devoirs, c’est dur même si nous sommes bien suivis par sa maîtresse et l’APAJH (Association pour Adultes et Jeunes handicapés). »

La peur de régresser

Sarah et Victor sont suivis par différentes structures, essentielles à leur apprentissage et à leur bien-être. « Victor réclame tout le temps d’aller à l’école, à l’hôpital de jour à Péronne, chez l’orthophoniste, au CMP d’Albert, là où il a l’habitude d’aller », explique Mélody. Or, à cause du confinement, l’accès restreint voire inexistant à ses structures inquiète les parents.

« Depuis septembre il a fait des progrès incroyables, donc les crises s’étaient amenuisées. On avait pratiquement plus de hurlements, plus de cris, plus de colère. On avait plus tout ça et ça revient donc j’ai juste peur qu’il reprenne des mauvaises habitudes », confie Mélody.

Pour Sarah, qui est reconnue en invalidité à 80%, ce confinement est un deuxième coup dur. En février, elle a perdu sa prise en charge en UATI (Unité d’Accueil Temporaire Innovante) au profit d’un autre enfant : depuis deux ans, Sarah y passait une nuit par semaine pour soulager sa mère. « Contrairement à d’autres enfants autistes, Sarah, plus il y a de monde, de vie autour d’elle, plus ça lui va. Elle gravitait sur trois structures et il n’y avait aucun problème pour elle, au contraire », explique Alexandra sa maman.

Aujourd’hui, Alexandra a également peur que sans prise en charge, les troubles du comportement montent en puissance. « C’est vraiment ingérable. Ce qui nous sauve, c’est cette prise en charge quand même en hôpital de jour mais du jour au lendemain selon les décisions qui sont prises, tout peut s’arrêter. »

Source FR3.

Coronavirus : tragédie à huis clos dans les Ehpad…! Vidéo dans les Vosges…

Les résidences pour personnes âgées recensent de plus en plus de morts, mais aucun bilan national n’est dressé.

Une zone d’ombre qui devrait être dissipée.

Un employé vient livrer un cercueil à l’Ehpad de la fondation Rothschild, mercredi à Paris (12e), où 13 résidents sont morts du coronavirus et 84 autres personnes ont été testées positives au Covid-19.

Une tragédie à huis clos. Alors que la circulation du coronavirus s’accélère en France, le bilan s’alourdit dans les maisons de retraite avec déjà 16 décès dans un établissement de Saint-Dizier (Haute-Marne), 7 dans un Ehpad en Haute-Savoie, 20 dans les Vosges et au moins 13 dans la maison de retraite du groupe Rothschild à Paris, qui recense par ailleurs 84 autres résidents positifs au Covid-19. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, 148 Ehpad franciliens ont des cas d’infection. C’est dans cette région et dans le Grand Est que les maisons de retraite sont les plus touchées.

Impossible toutefois d’obtenir un bilan national: le point quotidien du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ne prend en compte que les décès survenus dans les hôpitaux. Surprenant, puisqu’il admet lui-même que «les deux principaux lieux de décès sont l’hôpital et les Ehpad». Pour dissiper cette zone d’ombre, Jérôme Salomon a annoncé mardi la mise en place dans les prochains jours d’un «suivi quotidien de la mortalité» dans les établissements pour personnes âgées. «Une application est en cours de développement» avec les ARS pour permettre ce suivi, confirme la Direction générale de la santé (DGS).

Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre

Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées)

Si les décès en Ehpad ne sont pas comptabilisés, c’est aussi qu’«il n’y a pas de place à l’hôpital» pour leurs résidents, souligne Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social. La plupart des résidents souffrent de pathologies multiples et n’auraient pas la force de supporter des semaines de réanimation, «mais beaucoup pourraient bénéficier d’une hospitalisation pour des soins continus. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand on appelle le 15, on nous dit de plus en plus souvent: ‘‘Il n’y a pas assez de lits, trouvez le moyen de les garder chez vous’’. Plus nos collègues sont débordés avec le Covid, plus l’hospitalisation devient compliquée.» Une situation qui révolte Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées): «Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre. Nous travaillons avec l’État sur un nouveau protocole afin de déverrouiller les disponibilités» pour les Ehpad où la situation est critique.

Comment le virus a-t-il pu s’immiscer à ce point dans les Ehpad? Les 850.000 résidents de maisons de retraite avaient pourtant été les premiers à faire l’objet de mesures d’isolement. Les visites ont été interdites dès le 11 mars car on sait depuis le début que les plus âgés sont vulnérables face à ce virus: 86 % des 1331 décès recensés mercredi soir à l’hôpital concernent des personnes de plus de 70 ans.

Certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire !

Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social

Ces précautions n’ont pas suffi, et de nombreuses maisons de retraite n’imposent toujours pas de confinement strict, explique Gaël Durel, laissant les pensionnaires manger à la même table ou aller et venir dans les couloirs. «C’est souvent le cas dans les Ehpad sans médecin coordonnateur, note-t-il. Il faut aussi savoir que certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire!»

Autre facteur aggravant: le manque de tests, pour le personnel soignant comme pour les résidents. À l’heure actuelle, la stratégie nationale consiste à tester les trois premiers cas suspects d’un même Ehpad. Mais à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests ; l’examen clinique suffit, indique-t-on à la DGS. Et il n’est pas question pour l’heure de procéder autrement. Hubert Blain, chef du pôle de gérontologie du CHU de Montpellier, plaide pour le dépistage systématique en cas de doutes, surtout chez les soignants, pour éviter de laisser le virus se propager. «Un message qui vaut pour les Ehpad, les résidences autonomie mais aussi pour les aidants – familiaux ou professionnels – qui s’occupent des personnes âgées vivant seules: il faut qu’ils puissent porter systématiquement un masque et se faire tester dès les premiers symptômes.»

Ehpad de Cornimont dans les Vosges

Source LE FIGARO.

Coronavirus – En confinement, les règles d’hygiène restent cruciales…

L’obligation de rester chez soi ne doit pas faire oublier les gestes «barrières», qui restent indispensables pour éviter de transmettre le virus à d’autres.

À l’accueil d’une clinique, des précautions sont prises envers ceux qui présentent une fièvre ou une toux.

Mercredi matin, en Île-de-France. Entre villes et campagne, la route s’étale, vide, bien plus vide qu’au mitan d’un mois d’août. Confinée depuis hier midi, la France craint-elle l’amende de 135 euros promise à ceux qui sortiraient sans bonne raison? Ou a-t-elle pris conscience de l’enjeu, compris que réduire nos interactions sociales à leur minimum est le meilleur moyen, sinon de barrer la route au virus, tout au moins de ralentir l’épidémie pour limiter, un peu, la monstrueuse vague de malades qui menace de submerger nos hôpitaux? Quelques camions circulent encore, ainsi que de rares voitures dont on ne peut s’empêcher de se demander où elles vont. Et ces quelques passants, où se rendent-ils avec ou sans leur chien?

Un air de soupçon flotte. Dans la rue, j’ai croisé le regard interloqué d’un voisin. Je lui montrerais presque le certificat consciencieusement rempli avant de sortir. La sortie n’est pas choisie, mon fils a besoin de soins médicaux que l’on ne peut remettre à plus tard. Après s’être fracturé un poignet début février sur une piste de ski, il doit se faire retirer son plâtre au second jour du confinement. Un remarquable sens du timing…

Nul ne sait réellement s’il est ou non porteur du virus, l’immense majorité des personnes infectées n’ayant pas ou peu de symptômes.

Pommelé de nuages, le ciel invite à la balade paresseuse. Les chats sont maîtres de la rue, et les oiseaux chantent à tue-tête. Mais l’esprit n’est pas à la fête, et le trajet est l’occasion de redonner quelques consignes: «Tu touches le moins de choses possible, tu ne portes pas tes mains au visage, on les lave à l’arrivée puis immédiatement en rentrant à la maison. Et si jamais tu as besoin de tousser, c’est dans ton coude.» «Mais je ne suis pas contaminé…» Il faut expliquer: nul ne sait réellement s’il est ou non porteur du virus, l’immense majorité des personnes infectées n’ayant pas ou peu de symptômes.

Dans l’incertitude, il faut alors se considérer tout à la fois comme indemne (donc se protéger), et comme contaminé (donc protéger les autres). Disséminer le virus, c’est, tôt ou tard, être responsable de l’infection d’une personne qui déclenchera une forme grave de la maladie. Et être jeune et en bonne santé n’est même plus une assurance de forme bénigne du Covid-19, expliquent désormais les médecins. Même si les journées sont longues, il faut donc ne sortir que lorsque c’est indispensable. Les goûters entre enfants ou apéritifs entre voisins attendront…

Les fameux gestes «barrières» restent plus que jamais essentiels. Les mains, d’abord, doivent être lavées très régulièrement, même chez soi: elles sont le meilleur vecteur du virus, elles qui touchent toutes sortes d’objets ou surfaces tout au long de la journée, et sont sans cesse portées au visage. Autant d’occasions, pour un virus, de se frayer un chemin vers notre organisme… ou d’atteindre notre entourage. Quand ils sont disponibles, eau et savon suffisent à éliminer les pathogènes. Le gel hydroalcoolique sera réservé aux cas où un point d’eau n’est pas disponible, ou bien à ceux qui, comme les soignants, doivent se désinfecter très régulièrement les mains et n’ont pas de temps à perdre. À l’entrée de la clinique, trônent trois bidons de gel. Dans les couloirs quasi vides, chacun se frictionne les mains. Au moins 30 secondes, et n’oubliant pas les pouces ou entre les doigts. Mes mains commencent à être rouges et sèches. Il faudra prévoir d’y mettre de la crème hydratante.

Dans la salle d’attente, vide elle aussi, des rubans de «rubalise» barrent un siège sur deux. Il faut s’éloigner les uns des autres, plus d’un mètre, nous dit-on. Est-ce assez? Une étude chinoise a récemment montré que, dans un bus, un voyageur infecté avait contaminé des voyageurs assis à plusieurs mètres de lui. Reste qu’en ville, dans les supermarchés, ce mètre est déjà bien difficile à faire respecter. «Hier, une femme masquée qui faisait la queue à la caisse agressait sans cesse les gens autour d’elle, leur criant de s’éloigner, me raconte un proche au téléphone. On peut garder ses distances en restant calme!» À peine deux jours de confinement et les esprits s’échauffent. Ailleurs, les gens se taisent, les regards fuient. Réfléchissez-y cependant à deux fois avant de vous éclaircir la gorge: les yeux se tourneront alors vers vous avec d’un air peu amène…

À l’accueil de la clinique, on nous invite à remplir un questionnaire: toussez-vous, avez-vous de la fièvre, des symptômes respiratoires? Des précautions seront prises (masques, isolement…) envers ceux qui répondent oui. Chez eux, ils devront aussi faire attention à leurs proches: le port du masque, le séjour dans une pièce dédiée régulièrement aérée, et le nettoyage régulier des surfaces utilisées en commun s’imposent.

Donnez-moi votre carte Vitale puis éloignez-vous derrière la ligne, s’il vous plaît. Il faut payer par chèque, on nous a recommandé de ne pas prendre d’espèces car cela nous impose trop de manipulations.

«Donnez-moi votre carte Vitale puis éloignez-vous derrière la ligne, s’il vous plaît. Il faut payer par chèque, on nous a recommandé de ne pas prendre d’espèces car cela nous impose trop de manipulations.» Combien de temps le virus survit-il sur les surfaces? La réponse n’est pas très claire, ce nouveau virus gardant une part de son mystère. Dans des travaux publiés dans le NEJM, des particules virales viables ont subsisté 72 heures après avoir été déposées sur de l’acier ou du plastique ; sur du cuivre, le virus survivrait moins de 4 heures, mais 24 heures sur du carton. Diffusé par aérosol, il resterait présent dans l’air ambiant pendant au moins 3 heures. Mais attention: en conditions réelles, les microgouttelettes de salive que nous émettons sont bien plus lourdes que celles testées ici. Elles retombent donc bien plus vite au sol.

Nous voici dans la salle d’attente des consultations. Ici comme en radiologie, tous les personnels portent un masque chirurgical. Un patient arrive, affublé d’un si convoité masque FFP2 et, à la main droite, un gant de chirurgien qu’il jette précautionneusement. «Vous avez des symptômes?», lui demande une infirmière. «Pas du tout», répond l’homme. Faut-il ou ne faut-il pas mettre un masque lorsque l’on n’est ou ne pense pas être malade? Oui en théorie, non pas tant pour se protéger que pour protéger les autres. Mais les masques manquent, et doivent être réservés aux soignants. Reste le masque en tissu, fait maison ; moins efficace mais mieux que rien, selon le peu d’études disponibles. À condition qu’il ne nous fasse pas oublier les autres gestes barrières.

«Je sais bien ce que je vous ai dit la semaine dernière, monsieur, mais le raisonnement n’est plus le même aujourd’hui, explique un médecin à un patient. Nous ne pouvons plus vous opérer, on nous a demandé de tout annuler hormis la chirurgie du cancer.» Risque-t-il des séquelles faute d’avoir été opéré à temps? Peut-être. Les dégâts annexes de l’épidémie feront partie du bilan. Sur le chemin du retour, les routes toujours vides invitent à appuyer sur l’accélérateur. Plus que jamais, il faut s’en garder: ça n’est pas du tout le moment d’avoir un accident.

Retour à la maison, lavage de mains. Le chien éternue. Peut-il être infecté? Très probablement pas, nous rassurent les experts. Truffes, poils et langues sont cependant des surfaces parmi d’autres, et le virus a été retrouvé sur un chien à Hongkong, sans doute déposé là par une maîtresse aimante mais contaminée. Les adeptes des léchouilles au visage feront mieux d’attendre. Les enfants s’égaillent dans le jardin, qui pour faire du ping-pong, qui pour buller au soleil, qui pour grimper sur un vélo d’appartement sorti pour l’occasion. Malgré le confinement, garder une activité physique reste indispensable. «Pas de sport pendant encore un mois, nous a avertis l’orthopédiste. Voulez-vous une dispense pour l’école?» Le réflexe m’a fait sourire: «Non, merci. Je doute qu’il aille au collège dans le mois qui vient…»

Source LE FIGARO.

Coronavirus : quand saura-t-on si le confinement a été utile ?…

La France est sous cloche pendant deux semaines, peut-être plus.

La mesure, mise en place pour stopper la progression du coronavirus dans l’Hexagone, devrait rapidement porter ses fruits.

Coronavirus : quand saura-t-on si le confinement a été utile ?

Les Français doivent rester chez eux. Cet ordre aurait pu sembler quasiment irréel il y a encore deux semaines, mais c’est le quotidien de l’ensemble de la population depuis le mardi 17 mars. Pendant au moins deux semaines, les citoyens sont confinés chez eux et ne peuvent sortir que pour de rares exceptions, bien définies par le gouvernement. Le confinement a été décidé afin de stopper la propagation du coronavirus sur le territoire, alors que les cas se sont multipliés ces derniers jours dans l’Hexagone.

Un confinement qui pourrait durer un mois ?

Alors que les autorités italiennes viennent de prolonger la durée du confinement, la même situation pourrait se produire en France. Invité sur France 2, le professeur Jean-François Delfraissy, président du comité scientifique, consulté par l’exécutif pour les décisions sur l’épidémie de coronavirus, pense que la période pourrait aussi être étendue dans l’Hexagone. « C’est difficile mais oui, je pense que le confinement ira au-delà de 15 jours cas cette période n’est pas suffisante et il va falloir aller plus loin », a-t-il déclaré, avant de préciser : « Peut-être un mois ».

En Chine et en Italie, où les mesures de confinement ont été prises avant la France, l’isolement commence à porter ses fruits. En Italie, tout a commencé à Codogno, petit village de Lombardie entré en confinement dès le 23 février. Résultat, presqu’un mois après, il n’y a plus de nouveau cas enregistré dans cette ville. En Chine, le gouvernement vient d’annoncer avoir « pratiquement jugulé » le virus alors qu’un millier de cas supplémentaires étaient détectés quotidiennement en février. L’utilité du confinement ne sera donc connu, en France, que lorsque le nombre de nouveau cas aura commencé à diminuer.

Source PLANETE.

Seine-et-Marne : en plein confinement, des dealers font la pub de leur cannabis…!

Aperçus dans le quartier de l’Almont à Melun mardi et mercredi, des hommes en blouse blanche et masques ont fait circuler sur le réseau social Snapchat une vidéo pour faire la promotion de leurs produits stupéfiants.

Tandis que même le personnel soignant ne dispose pas de masques de protection contre le coronavirus en quantité suffisante dans les hôpitaux, de présumés dealers du quartier de l’Almont à Melun, eux, ont su en dénicher…

« VOLES !!!  en toute impunité !  » LA REDACTION HANDICAP INFO.

 

Des jeunes hommes vêtus de tenues blanches de peinture et de masques font fi du confinement et ont été vus par des riverains en train de déambuler dans l’avenue du Maréchal Juin ainsi accoutrés, mardi et mercredi.

Selon une source policière, qui confirme une information de la République de Seine-et-Marne, ces dealers présumés se sont mis en scène dans une vidéo, diffusée sur le réseau social Snapchat. Ils invitaient leurs clients à venir les rejoindre dans la cité pour «se confiner avec eux », en leur rappelant qu’ils avaient à disposition de l’herbe et de la résine de cannabis.

Le syndicat Alliance 77 réclame des moyens de protection

Cela a donné lieu à deux interventions de police dans la journée de mercredi. Au cours d’un premier contrôle, un homme a été interpellé en possession de produits stupéfiants et placé en garde à vue au commissariat de Melun. Au cours de la seconde intervention, le groupe s’était dispersé. Ces jeunes gens joueraient aussi au foot, une activité prohibée par Emmanuel Macron dans son discours de lundi soir.

Pour Christophe Gonzalez, du syndicat de police Alliance 77, « ils font preuve de provocation en ne respectant pas les consignes de l’état d’urgence sanitaire. Nous sommes obligés de nous rendre sur ce type de contrôle alors que nous n’avons pas nous-mêmes le matériel nécessaire pour nous protéger ».

Et d’ajouter : « Nous ferons usage, partout où cela est nécessaire, du droit de retrait. Pour le moment, nous usons du droit d’alerte. Nous dénonçons un manque d’anticipation du Gouvernement qui met la vie des forces de l’ordre en danger ».

16000 masques distribués

« Nous faisons le maximum, assure Philippe Justo, directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP). Une équipe de cinq personnes travaille d’arrache-pied depuis plusieurs jours pour trouver des solutions ».

Dans un contexte de pénurie nationale, Philippe Justo a fait distribuer 11000 masques supplémentaires. «Ils étaient dans nos stocks et dataient mais ils ont été validés par l’Agence régionale de santé », précise-t-il. Ils s’ajoutent aux 5000 masques initialement reçus en Seine-et-Marne.

«Dès que nos locaux ou des voitures ont abrité des personnes présentant des symptômes, nous faisons intervenir une société pour désinfecter. Nous avons aussi reçu ce jeudi un nouveau produit de nettoyage plus efficace contre le coronavirus », poursuit Philippe Justo.

Egalement 130 litres de gel hydroalcoolique ont été distribués pour les effectifs de voie publique. Dans les commissariats, les fonctionnaires se lavent les mains au savon et s’essuient avec du papier. Enfin, 9000 paires de gants ont été réparties. «Je leur demande de faire la guerre. Des guerriers protégés, c’est mieux », conclut Philippe Justo.

Source LE PARISIEN.

Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers…!!!!

Plusieurs incidents ont eu lieu aux abords de différents points de deal regroupant des jeunes à Torcy et à Champs-sur-Marne ce vendredi soir.

Coronavirus : en Seine-et-Marne, pas de confinement pour les dealers...

Malgré le confinement, à Torcy (Seine-et-Marne), les dealers sont déterminés à poursuivre leur business. Ce vendredi soir, une vingtaine de jeunes se sont regroupés devant un point de deal situé à l’intersection des rues Charles-Baudelaire et Pablo-Neruda. En plus d’être sortis de chez eux en dépit des restrictions de circulation, les individus ont jeté des projectiles en direction des habitations.

À l’arrivée des forces de l’ordre quelques instants plus tard, le groupe s’est dispersé et les policiers de Noisiel n’ont procédé à aucune interpellation.

Mais le calme aura été de courte durée, le même scénario s’est reproduit une heure plus tard dans le quartier de l’arche Guédon cette fois. Sur cet autre point de trafic, là encore, une quinzaine de jeunes tirent au mortier sur la voie publique. Des poubelles sont également jetées sur le trottoir. Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, tout le monde décampe. Aucun blessé ni véhicule dégradé ne sont pas à déplorer.

Ces incidents font suite à un contrôle qui avait dégénéré, ce jeudi en début de soirée, rue Pablo-Neruda. À cette occasion, un jeune de 17 ans avait été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Noisiel, avant d’être présenté à un juge des enfants du tribunal de Meaux.

Des agitations jusqu’à Champs-sur-Marne

Plus tard dans la soirée, c’est dans une commune voisine, à Champs-sur-Marne, que les tensions se sont fait sentir. Toujours à côté d’un point de deal, situé rue Édouard-Branly, des jeunes ont tiré au mortier. Là encore, il n’y a pas eu d’interpellation.

Au quatrième jour du confinement, instauré par le gouvernement afin de lutter contre l’épidémie du coronavirus, 99 % des contrôles se déroulent bien selon les forces de l’ordre. Cette situation serait liée au trafic de stupéfiants avec des dealers en difficulté économique à cause du confinement.

Source LE PARISIEN.