Covid-19 : 93 000 cancers n’ont pas pu être diagnostiqués en 2020 à cause de l’épidémie, alerte la Ligue contre le cancer…!

« La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Un kit de dépistage du cancer colorectal, le 4 mars 2016 à Morlaix (Finistère). (MAXPPP)

 

La Ligue contre le cancer tire à nouveau la sonnette d’alarme. Dans un communiqué diffusé mardi 23 février, la célèbre association chargée de promouvoir le dépistage des cancers estime que « près de 93 000 diagnostics » n’ont pas pu être établis en France en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, qui aurait entraîné de nombreux retards dans la prise en charge des malades.

L’association, qui avait déjà alerté sur la baisse des dépistages à l’automne, profite du début de « Mars bleu », un mois de sensibilisation au dépistage des cancers colorectaux, pour inciter à nouveau les Français à consulter leur médecin. « Nous devons continuer à marteler ce message pour sauver des vies. La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Le cancer colorectal, avec plus de 43 000 nouveaux cas et plus de 17 000 décès chaque année en France, représente la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme et la troisième chez la femme, précise la Ligue. Qui rappelle que s’il est détecté tôt, ce cancer est guérissable dans 90% des cas.

Source FRANCE INFO.

Julien Courbet: «Le gaspillage des médicaments en pharmacie est scandaleux et révoltant»…

L’animateur a présenté dans «Capital» une enquête édifiante sur les pratiques des pharmaciens en matière d’approvisionnement de stock.

Julien Courbet: «Le gaspillage des médicaments en pharmacie est scandaleux et révoltant»

 

LE FIGARO. – Le nouveau numéro de «Capital» est consacré au gaspillage. Que vont apprendre les téléspectateurs?
Julien COURBET. – Ils vont découvrir que des médicaments, à 6000 euros la boîte pour soigner le cancer, sont détruits alors qu’ils ont encore une durée de vie de trois mois. C’est valable pour quasiment tous les médicaments et les produits en parapharmacie. C’est aberrant. Quand vous allez chez le médecin et que vous vous rendez à la pharmacie, en général, c’est pour vous soigner dans l’immédiat.

Pour quelles raisons les pharmaciens ont-ils recours à ces pratiques?
Pour l’industrie pharmaceutique, les clients n’aiment pas acheter des produits qui n’ont que trois mois de vie. On peut se poser la question. Pour ma part, quand j’achète un shampoing, trois plus tard, je l’ai terminé. Pareil pour le dentifrice si je me lave régulièrement les dents.

On s’aperçoit aussi qu’il y a des politiques commerciales terribles qui obligent les pharmaciens à détruire des produits neufs juste parce qu’il y a un nouveau packaging qui arrive sur le marché. Et si le pharmacien commence à offrir les produits à ses clients, il met la clé sous la porte. Donc il les détruit. C’est vraiment scandaleux et révoltant. La seule et unique solution serait une loi qui interdise la destruction de médicaments. Les pharmaciens s’en débarrasseraient auprès des associations qui n’attendent que cela. En contrepartie, pourquoi pas leur accorder une prime de défiscalisation.

Avez-vous interpellé des personnalités politiques sur la question?
J’attends désespérément une réponse d’Olivier Véran [ministre de la Santé, NDR]. Nous l’avons invité à venir sur le plateau. Mais nous attendons toujours. Il est alerté en tout cas.

Vous vous questionnez aussi sur Amazon et l’impact environnemental de chaque livraison…
Je m’en veux un peu. Pendant le confinement, avec mon épouse et ma famille, on commandait beaucoup de matériel informatique sur la plateforme. Et je ne m’étais pas rendu compte mais un simple câble informatique est livré dans une boîte à chaussure. On croit faire attention à l’environnement en commandant mais c’est exactement le contraire. Des camionnettes de livraison partent à vide! Il y a seulement deux petits cartons à l’intérieur. Tout ça pourquoi? Parce que c’est une course, celui qui livrera le premier a gagné. D’un côté, on nous encourage à faire du covoiturage, et de l’autre, à commander sur Internet avec un camion entier qui livre rien que pour vous. On marche sur la tête. J’espère que numéro éveillera les consciences.

«Je n’ai pas été pistonné pour le vaccin contre le Covid-19»

Julien Courbet

Ce numéro a-t-il fait changer vos habitudes en matière de consommation?
Pendant le premier confinement, j’ai redécouvert les petits commerçants que j’avais zappés de ma vie. Maintenant, je préfère acheter ce qu’il me manque à la boutique du coin. On a un service extraordinaire. La nouvelle génération prend ces problématiques très à cœur. J’ai des enfants qui ont 20 et 19 ans et leur préoccupation, que je n’avais pas du tout à leur âge, est l’écologie, la lutte contre le plastique, le gaspillage etc. Quand ma fille voit une canette dans la rue, elle s’arrête et la jette dans une poubelle. Elle a demandé à sa mère de ne plus acheter de bouteilles en plastique aussi. De mon côté, je ne prends plus de voiture dans Paris, j’ai mon scooter ou le vélo électrique. On essaye de faire ce qu’on peut à notre petit niveau.

Déjà trois saisons que vous travaillez dans le groupe M6. Comment vous y sentez-vous?
Je marche sur l’eau en ce moment, je fais tout ce que j’ai rêvé de faire. Avec une tranquillité… M6 nous fait confiance. La formule télé et radio de «Ça peut vous arriver» est une réussite totale alors que c’était loin d’être gagné. Ce sont trois heures de direct non-stop où je ne m’arrête jamais. Pendant les trois coupures publicité de RTL à chaque heure, je dois meubler à la télé, un vrai numéro d’équilibriste. J’adore présenter «Capital» mais, je suis un animateur avant tout et il me manquait l’adrénaline du direct. Que j’ai retrouvée aujourd’hui.

Comment faites-vous pour garder votre sang-froid face à des interlocuteurs parfois violents? L’un de vos envoyés spéciaux a été agressé et vous avez été insulté
C’est la bouteille. Ça fait trente ans que j’ai le droit à tout. Sur TF1, c’était déjà le cas. Un jour, pendant un prime devant 7 millions de personnes, un type qui ne savait pas répondre à nos demandes m’avait lancé des horreurs comme: «Est-ce que les gens savent que vous allez dans des boîtes à partouze?». Et je restais calme, en le laissant débiter. À un moment donné, il ne savait plus quoi dire et je pouvais le relancer sur l’objet de mon appel. Les seules fois où je m’énerve c’est quand les gens attaquent le témoin sur autre chose que le dossier. La couleur de la peau, la façon de vivre, etc.

Vous vous êtes fait récemment fait vacciner contre le Covid-19. Pour quelles raisons? Vous avez seulement 56 ans…
Exactement et inutile de vous dire que les réseaux sociaux se sont empressés de me le rappeler. Je n’ai absolument pas été pistonné. J’ai un généraliste qui m’a un jour téléphoné pour me dire que ses patients ne venaient pas se faire vacciner, surtout après la publicité sur AstraZeneca. Il lui restait trois injections et j’avais dix minutes pour venir sinon il jetait les doses. Je suis venu immédiatement. J’ai été un peu secoué le premier soir, je me suis senti un peu fiévreux mais, le lendemain, je gambadais comme un lapin !

Source LE FIGARO.

Cancer – «Je suis revenu à l’essentiel» !…

Le cancer, un mot qui fait peur, une maladie qui bouleverse un parcours.

Pourquoi Docteur a rassemblé les témoignages de patients dont la vie a changé après cette épreuve.

Aujourd’hui, le parcours de Guillaume Lamotte, atteint à 35 ans d’un double cancer.

De cette expérience, il a fait un livre qu’il présente comme « un récit d’espoir ».

«Je suis revenu à l'essentiel»

 

« Le cancer, un cadeau de la vie ». Guillaume Lamotte a posé cette phrase en quatrième de couverture de son livre « Adieu cancers » écrit après l’annonce de sa rémission dans un double cancer testicule-lymphome. « Je reconnais qu’elle peut heurter, mais c’est vraiment ce que je ressens », explique ce jeune père de famille qui a entamé un nouveau parcours à l’issue de sa maladie.

Pour Guillaume, tout commence lorsqu’à 35 ans, alors qu’il vient d’être papa, on lui diagnostique ce double cancer. « C’est comme un train de marchandises qui vous arrive en pleine poitrine, il faut être fort pour encaisser ce genre de nouvelle, apprendre quelque chose qui peut changer à jamais votre vie », raconte-t-il en évoquant ses premières réactions, la peur de mourir, de ne pas voir son fils grandir. Mais très vite, il se reprend. « Je me suis dit, le cancer n’est pas toujours égal à mort, accroche-toi à cela ».

Un patient acteur de sa guérison

Et il s’accroche, à sa façon, sans doute guidé par la capacité d’aller de l’avant qui accompagne sa vie d’entrepreneur. Sa recette, s’informer sur sa maladie, aller au-delà des mots parfois obscurs des médecins. « Il faut poser des questions, comprendre ce que l’on a et ce que l’on va nous faire, il faut se renseigner sur la maladie, qu’elle n’ai plus aucun secret pour pouvoir mieux l’affronter ». Guillaume Lamotte choisit d’être ce que l’on appelle un « patient acteur » de sa maladie, de sa guérison surtout. « Certains malades deviennent leur cancer, ils ne vivent plus qu’à travers leur maladie », observe-t-il.

Lui, il s’implique. Et affronte l’épreuve des traitements avec philosophie. « Les effets secondaires, il faut les accepter, cela fait partie du jeu ». Il expérimente le jeûne contre les nausées, il fait de l’exercice pour pallier la perte du tonus musculaire. Et il ose même quelques pratiques alternatives, la réflexologie, les soins énergétiques. « ‘Il ne faut pas faire n’importe quoi, mais cela peut aider, c’est important de renforcer en même temps son corps et son esprit, chercher à mieux gérer ses émotions, à se détendre pour éliminer les tensions accumulées ».

Un livre et une nouvelle activité

Et puis arrive le jour où les médecins prononcent pour lui « ce mot que tout malade du cancer attend » : la rémission. « Nous avons fêté cette victoire tous ensemble, c’est un moment très important pour tout le monde », insiste Guillaume Lamotte. Mais de cette victoire, il ne fait pas une fin de l’histoire. « Pendant cette maladie, j’avais trouvé des réponses à des questions que je me posais sur moi-même, j’avais des choses à partager à travers un récit d’espoir ». Et il se lance dans l’écriture de son livre en même temps qu’il démarre une nouvelle activité de coaching, pour « aider toutes les personnes qui ont vécu une épreuve, qui ne se sentent plus à leur place, qui souhaitent prendre leur vie en mains ».

En fait, sa maladie lui a ouvert les yeux sur une autre façon d’exister. « Avant, je cherchais des recettes à l’extérieur, comme des formules magiques … aujourd’hui je sais m’écouter, gérer mes émotions, j’a pris conscience que j’avais tout en moi, que j’étais complet, je vois la vie différemment; cette vie peut basculer à tout moment, je ne veux plus rien regretter, je fais les choses quand j’ai envie de les faire, je suis revenu à l’essentiel, servir, aider à devenir meilleur ».

Pour trouver le livre « Adieu Cancers » de Guillaume Lamottehttps://adieucancers.fr
Source POURQUOI DOCTEUR.

Un polluant, le carbone suie, augmenterait le risque de cancer du poumon…

Les personnes les plus exposées présenteraient un surrisque d’environ 30% par rapport aux personnes les moins exposées.

Le carbone suie est un constituant des particules fines, provenant principalement du trafic automobile.

 

La pollution de l’air par le carbone suie, un constituant des particules fines, provenant principalement du trafic automobile, est associée à un risque accru de cancers du poumon, selon des chercheurs de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm). «Ce polluant est associé à une augmentation de 30% du risque de cancer du poumon», indique Bénédicte Jacquemin (Inserm-Irset), coauteure de l’étude publiée mercredi 24 mars dans la revue internationale Environmental Health Perspectives (EHP).

Pour le moment, ce n’est pas un polluant réglementé. «On sait que les particules fines, les PM2,5 (de diamètre inférieur 2,5 micromètres) qui pénètrent profondément dans les poumons, sont cancérogènes. On a voulu savoir s’il y a un effet cancérogène du carbone suie indépendant de celui des particules fines totales.» «Après des analyses statistiques, on trouve un effet du carbone suie et il est très probable que cet effet soit indépendant de l’effet des particules totales», poursuit-elle. «On n’établit pas une relation de cause à effet avec une seule étude en épidémiologie, il faut beaucoup d’études qui vont dans le même sens pour pouvoir établir une relation de causalité», rappelle la chercheuse, estimant toutefois que ce résultat est «significatif».

En 2013, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé l’ensemble des particules fines comme des cancérogènes certains pour l’humain. Mais au sein des particules fines, tous les composés n’ont probablement pas le même impact sur le risque de cancer. D’où l’intérêt d’étudier le carbone suie («black carbon» en anglais). Ce composé, également appelé noir de carbone, issu de combustions incomplètes (produisant de la suie) a déjà été pointé du doigt par l’OMS pour son impact général délétère sur la santé.

Les chercheuses de l’Inserm, Bénédicte Jacquemin et Emeline Lequy, ont réalisé leurs travaux, avec leurs collègues, à partir des données de santé des participants de la cohorte Gazel mise en place en 1989, regroupant environ 20.000 personnes suivies tous les ans. Les auteurs disposaient de l’historique du lieu de résidence des participants sur les trente dernières années et avaient accès aux estimations précises des niveaux de pollution de leur domicile sur cette période. Les facteurs de risque de cancer, comme le tabagisme, la consommation d’alcool et les expositions professionnelles à des cancérogènes pulmonaires connus (amiante, solvants chlorés…) ont été pris en compte.

Sur la base de ces données, les chercheurs ont déterminé le degré d’association entre niveau de pollution au domicile des participants depuis 1989 et le risque de développer un cancer, et notamment un cancer du poumon. Durant les 26 ans de suivi, 3.711 nouveaux cas de cancers dont 349 du poumon ont été diagnostiqués. Plus les niveaux d’exposition au carbone suie dans l’air ambiant au domicile des participants étaient élevés, plus le risque de cancer du poumon était accru, montre l’étude. Les personnes les plus exposées au carbone suie depuis 1989 présentaient ainsi un surisque de cancer en général d’environ 20% par rapport aux personnes les moins exposées et de 30% pour le cancer du poumon.

Source LE FIGARO.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé…

Mal de tête ou de dos, diabète, Alzheimer, maladies cardiaques et cancers ont un lien étroit avec la bouche.

Explications.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé

 

Le samedi 20 mars, c’était la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, une occasion pour l’association Dentéon Santé de rappeler le lien étroit entre une bouche saine et un corps en bonne santé.

Bactéries présentes entre la gencive et les dents

En effet, de nombreuses pathologies se reflètent dans notre bouche. C’est ainsi que certaines douleurs lombaires, céphalées mais également des pathologies telles que le diabète (notamment le diabète de type 2), la maladie d’Alzheimer, certaines maladies cardiaques ou même certains cancers ont un lien étroit avec nos dents.

« Les bactéries présentes entre la gencive et les dents passent à travers les vaisseaux de la gencive. Ces mêmes bactéries s’étendent par voie sanguine à d’autres parties du corps et exposent ainsi, dans le temps, à un risque certain de problèmes de santé. C’est pourquoi des soins dentaires réguliers signifient que notre bouche et notre corps seront en meilleure santé », insiste le Dr Edmond Binhas, chirurgien-dentiste et fondateur de Dentéon Santé.

Deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus

Le Dr Edmond Binhas précise d’ailleurs que deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus chez une personne souffrant d’une pathologie cardiaque. La bouche est donc le reflet du corps, et l’entretenir signifie prendre soin de sa santé et de son bien-être.

Pour préserver sa santé globale, voici quelques conseils buccaux :
– Se brosser les dents au moins deux fois par jour pendant 2 minutes.
– Passer du fil dentaire ou des brossettes au moins une fois par jour pour enlever les bactéries et la plaque dentaire entre les dents (de préférence, après le dernier repas de la journée).
– Rendre visite régulièrement à son chirurgien-dentiste de façon préventive et sans attendre d’avoir mal.
– Limiter les collations sucrées, les boissons gazeuses, ainsi que certaines boissons diététiques riches en acide.
– Informer son chirurgien-dentiste de tout changement dans sa santé générale.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

TÉMOIGNAGE – « À cause du Covid-19, j’ai dû me battre pour soigner mon cancer » …

Les médecins ont diagnostiqué à cette mère de famille âgée de 41 ans et habitant Le-Bourget-du-Lac, un cancer du sein au printemps 2020.

Céline, savoyarde de 41 ans s'est battue contre un cancer du sein en pleine pandémie de Covid-19.

 

Diagnostiquée au printemps 2020, Céline a dû se battre contre un cancer du sein tout au long de la pandémie de Covid-19. En cette journée mondiale de lutte contre le cancer, cette savoyarde de 41 ans raconte comment au milieu du chaos des hôpitaux, elle s’est battue pour accéder à sa chimiothérapie, être prise en charge à temps.

« J’ai vraiment dû me battre pour accéder à ma chimio rapidement. » – Céline, en rémission d’un cancer du sein

En Avril 2020, Céline commence son combat contre le cancer seule. « À cette époque là, on ne peut se déplacer que seul. J’ai donc dû me rendre seule à ce premier rendez-vous avec l’oncologue, un moment très important émotionnellement parlant. J’aurais aimé être accompagnée de mon mari » témoigne la savoyarde. Courageuse et volontaire, la maman de 41 ans détermine avec son médecin son protocole de soins. L’oncologue lui conseille la pose d’une chambre dans le bras, un tube pour l’injection de la chimiothérapie mais rien ne se passe comme prévu.

« On m’a indiqué que les salles opératoires et le personnel était mobilisé pour les patients covid. » – Céline, en rémission d’un cancer du sein

« Quelques jours plus tard » se souvient Céline, « l’hôpital me propose un rendez-vous pour une pose de PICC-LINE« , un cathéter dont le but est le même que celui d’une chambre, mais « sa pose est plus risquée d’après mon oncologue » explique la savoyarde. « C’était une surprise, je ne comprenais pourquoi ce changement et j’ai dû insister pour avoir une explication. On m’a finalement indiqué que les salles opératoires et les personnels étaient mobilisés pour les patients covid« . On fait donc comprendre à la maman qu’il faut envisager une solution plus rapide nécessitant moins de personnel pour réaliser l’acte médical.

Une fois le cathéter posé, Céline attend dans le flou le plus total une date de démarrage pour sa chimiothérapie. Face à la situation d’urgence dans les hôpitaux, elle sent qu’elle doit insister, répéter les appels, se battre pour accéder à ses soins. « J’y suis parvenue et on m’a bien dit que j’avais de la chance » sourit la mère de famille.

Explosion de malades à partir de 2021 ?

Si Céline a dû souffrir de retard dans la prise en charge, de modification de son protocole de soins, voire carrément d’absence totale de soins supports, la sportive s’en sort bien. D’autres, ont vu leurs opérations chirurgicales ou leurs séances de chimiothérapie reportées, leurs dépistages annulés. C’est la crainte aujourd’hui de la Ligue contre le cancer de Savoie, l’explosion du nombre de malades à partir de 2021 à cause du retard de diagnostic. Dans le département, 4.000 à 5.000 nouveaux cas sont déjà détectés tous les ans.

  • La Ligue contre le cancer de Savoie a ouvert un forum pour répondre aux questions des malades sur le Covid-19. Vous pouvez y accéder en cliquant ici

Source FRANCE BLEU.

Romans-sur-Isère : elle utilise une fausse ordonnance pour obtenir un traitement contre le cancer…

Une femme de 27 ans a été placée en garde à vue mardi dernier à Romans-sur-Isère (Drôme) pour avoir présenté une fausse ordonnance à la pharmacie.

Elle a tenté de récupérer un traitement contre le cancer d’une valeur de 5000 euros. Elle devait livrer ce médicament à un tiers contre une récompense.

La mise en cause a été placée en garde à vue. Image d'illustration.

 

Contactée sur le réseau social Snapchat par un inconnu, une femme de 27 ans accepte une mission tout aussi atypique qu’illégale. L’internaute anonyme lui propose de se rendre dans une pharmacie de Romans-sur-Isère (Drôme) pour récupérer un traitement contre le cancer, d’une valeur de 5 000 euros. Pour y parvenir, elle doit lui communiquer toutes ses coordonnées personnelles, afin que l’interlocuteur fabrique une fausse ordonnance. Ils conviennent d’un rendez-vous à la gare TGV d’Alixan : en échange du médicament, l’homme lui promet 300 euros.

Ce mardi 19 janvier, la Drômoise se rend donc dans une pharmacie du centre de Romans. A la vue de l’ordonnance, le pharmacien effectue des vérifications et s’aperçoit qu’il s’agit d’un faux document. Il appelle la police et la femme est aussitôt arrêtée et placée en garde à vue. Elle sera jugée en juin 2021 pour complicité d’escroquerie et usage de faux. L’homme à l’origine de cette fraude n’a pas été identifié.

Source FRANCE BLEU.

Dépistage du cancer du col de l’utérus : « Il y a déjà eu trop de dégâts en cancérologie à cause du Covid-19″…

Ce lundi marque le début de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus.

Dans la région, la campagne de dépistage est lancée pour les femmes de 25 à 65 ans.

Le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine est l’invité de France Bleu Gironde.

La campagne de dépistage du cancer du col de l'utérus va concerner les femmes de 25 à 65 ans en Nouvelle-Aquitaine.

 

« Le dépistage du cancer du col de l’utérus est totalement compatible avec la pandémie actuelle, il ne fait pas l’objet d’actes extrêmement lourds », indique Denis Smith, invité de France Bleu Gironde lundi 25 janvier. Alors que commence la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine assure que « le dépistage ne sera pas déprogrammé ». « Les campagnes se préparent quelques années auparavant. Nous avions décalé nos démarrages mais il y a déjà eu trop de dégâts en cancérologie à cause du Covid-19 », déplore-t-il. Une campagne de dépistage est lancée dans la région pour les femmes de 25 à 65 ans.

Car l’urgence est là. Depuis le début de la pandémie, les mammographies ont diminué de 20 à 30%. « Ce qui freine, c’est la peur d’être contaminé, mais aussi et surtout la peur d’encombrer les salles d’attente et les plateaux techniques », explique Denis Smith. « Ce n’est pas du tout justifié ! Le Covid-19 mobilise du personnel de santé très spécifique dans des salles dédiées, et aujourd’hui tout est organisé pour assurer les soins pour les patients cancéreux et pour ceux qui sont prêts à se soumettre à un dépistage. »

Des cancers faciles à dépister

« J’espère que ces examens qui ne sont pas faits ont été reportés », continue le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine. « Ces fluctuations d’activité peuvent faire perdre des chances à des patients. On constate tous les jours des gens qui arrivent avec des maladies plus avancées. » D’où la solution de se faire fréquemment dépister, pour « repérer des lésions pré-cancéreuses ou des cancers sur des formes extrêmement peu avancées », explique-t-il.  « Ils pourront être guéris avec des soins moins toxiques que les traitements habituels. »

Le médecin oncologue au CHU de Bordeaux rappelle également que les cancers féminins sont les plus faciles à dépister. « C’est le modèle de cancer qu’on peut prévenir », indique Denis Smith. « On va axer notre dépistage vers les 40% de femmes qui ne se soumettent pas encore au frottis. On sait que ce sont des patientes qui ont parfois des difficultés d’accès aux soins et qui se retrouvent dans des groupes à risque. » Il évoque enfin l’importance de la vaccination des enfants entre 11 et 14 ans contre le papillomavirus, « un vaccin pratiqué par 25% des jeunes filles ».

Source FRANCE BLEU.

Un vaccin thérapeutique contre le cancer testé à Toulouse…

Cela pourrait être une petite révolution scientifique et médicale : un vaccin curatif contre le cancer est testé en ce moment à l’Oncopole de Toulouse.

La première phase de test sur un patient a démarré le 15 janvier.

La phase de test de ce vaccin vient de démarrer à l'Oncopole de Toulouse

 

On pourrait disposer bientôt d’un vaccin pour éviter  les rechutes de cancer. C’est une première en Europe : une phase de test vient de démarrer à l’Oncopole de Toulouse. Objectif : évaluer une sorte de vaccin individualisé contre le cancer. Le premier patient qui participe à cette phase de test a reçu ce traitement le 15 janvier.

Un vaccin thérapeutique, et non préventif

Ce nouveau vaccin ne vise pas à prévenir les cancers, mais bien à traiter ceux détectés, et à éviter les rechutes, comme l’explique Jean-Pierre Delord, médecin à l’Oncopole de Toulouse qui supervise cette phase de test : « En fait tout le processus, qui est quand même un exploit scientifique et technologique, c’est d’arriver dans le temps des soins normaux à faire toutes les analyses génétiques et à produire dans un délai très court [quelques mois] un vaccin qui est individuel, et donc particulier à chaque patient en fonction de son répertoire de mutation« .

Ce vaccin thérapeutique, qui doit encore passer plusieurs phases de test pour prouver son efficacité, devrait permettre d’augmenter les probabilités de guérison pour les malades du cancer, et d’éviter les rechutes. Il faudra encore attendre plusieurs années, le temps qu’il soit évalué puis éventuellement validé, avant de le voir arriver sur le marché. Les enjeux sont énormes, pour bien le mesurer, il suffit d’un chiffre : 19,3 millions de nouveaux cas de cancer ont été enregistrés dans le monde en 2020, soit autant de potentiels patients qui pourraient bénéficier de ce traitement.

Source FRANCE BLEU.

 

Coronavirus : appel des oncologues à vacciner en priorité les malades du cancer…

Les malades du cancers « sont exposés à un risque majeur de complications graves » en cas de contamination au coronavirus.

Le président d’Unicancer appelle ce mercredi à ce que les patients soient vaccinés en priorité.

Les oncologues appellent les autorités à vacciner en priorité les malades du cancer, "exposés à des complications graves" en cas de contamination au coronavirus

 

Invité de franceinfo ce mercredi matin, le professeur Jean-Yves Blay, président d’Unicancer, appelle à ce que les malades du cancer soient vaccinés en priorité. En cas de contamination au Covid-19, les patients « sont exposés à un risque majeur de complications graves » explique-t-il.

Selon le président de cette organisation qui fédère 18 centres de lutte contre le cancer, plusieurs études montrent les dangers du coronavirus s’il contamine des personnes atteintes de cancer. « Ça s’observe pour les patients qui sont en court traitement, mais ça s’observe également pour des patients qui ont des traitements au long cours » déclare Jean-Yves Blay.

Le professeur pointe également les effets néfastes des confinements qui ont pu perturber le bon déroulement des traitement des malades, voire le diagnostic des cancers. « L’épidémie a entraîné des modifications des prises en charge du fait de délais d’accès pour un certain nombre de patients et ça c’est également un problème » poursuit le président d’Unicancer.

Il critique également les études randomisées réalisées pour autoriser les vaccins anti Covid-19 qui n’ont pas « inclus de patients atteints de cancer, car on considérait qu’ils étaient immunodéprimées« . Une lacune qui rend compliquée l’analyse des performances du vaccin chez les malades du cancer. Ce qui peut faire craindre des effets secondaires importants chez ces patients.  

Deux catégories de malades du cancer

Néanmoins Jean-Yves Blay distingue deux catégories de patients. Ceux qui ont reçu ou sont actuellement traitées par voie orale avec des médicament qui ne suppriment pas l’immunité. « Dans ce cas-là, il n’y a aucune raison de penser que la réponse immunitaire a un vaccin va être différente chez ces patients de ce qu’elle est dans une population qui n’a pas été atteinte d’un cancer ou qui n’est pas traitée ».

En revanche, le professeur appelle à la plus grande vigilance pour les patients qui reçoivent des chimiothérapies ou des immunothérapies. « Très clairement, il faut suivre ces patients, mais ce sont également des patients qui sont à haut risque. Ils sont d’autant plus légitimes pour bénéficier de ces types de vaccin et doivent donc faire l’objet d’un suivi tout à fait particulier« , ajoutant qu’il n’y a pas non plus « de raisons de penser que la vaccination puisse être particulièrement associée à des effets secondaires ».

Le président d’Unicancer appelle donc à vacciner en priorité les malades du cancer, « quel que soit leur âge » précisant que les « études n’ont pas montré que l’âge était un facteur suffisant pour distinguer des patients particulièrement à haut risque« . Il attire également l’attention sur les proches des patients, qui devront également pouvoir bénéficier d’une priorisation dans la campagne de vaccination.

Le professeur Jean-Yves Blay estime que le calendrier déployé par les autorités sanitaires ne prends pas suffisamment en compte ces particularité. Selon la Haute autorité de santé, les malades du cancer sont catalogués dans la troisième phase de déploiement du vaccin et devraient pouvoir le recevoir à partir du printemps 2021.

Source FRANCE BLEU.