La Romagne. Sensibilisation au handicap à la maison familiale rurale…

Les élèves de 4e et 3e, à la maison familiale rurale (MFR) du Vallon, ont fait connaissance avec l’association Voir à deux, reliée à l’association plus connue des Chiens guides d’aveugles de l’Ouest.

Jean-Michel Braud est venu présenter son guide Lupin qui l’accompagne au quotidien.

Annie Bruneau, présidente, et Jean-Michel Braud, vice-président, leur ont détaillé les missions de leur association : « Voir à deux implique une personne malvoyante et son guide chien. C’est à la maison des chiots, à Bouchemaine, que commence l’apprentissage qui se poursuit dans une famille d’accueil, durant quelques mois. »

Les ados ont pu ensuite se familiariser avec le système d’écriture réservé aux malvoyants : le braille.

Jean-Michel a présenté son guide, un labrador qui répond au nom de Lupin. Au quotidien, Lupin est indispensable à son maître et l’accompagne pour toutes ses sorties hors de la maison : « C’est un compagnon pour moi. Il m’incite à sortir et cela me fait du bien. »

Cette intervention a montré aux jeunes que le handicap visuel n’est pas forcément signe d’isolement. Malgré leur handicap, les intervenants ont donné une belle leçon de vie.

Source OUEST FRANCE.

 

HANDICAP – Le premier X de Canal + en audiodescription vient de Metz….

Canal + vient de passer le dernier film X de la réalisatrice éthique Anoushka en audiodescription.

Une première en France dans l’univers du porno qui a pour toile de fond Metz, décors de « Vivante », un long-métrage 100 % lorrain qu’on peut maintenant voir avec les oreilles.

Le premier X de Canal + en audiodescription vient de Metz

Canal + juxtapose le fond et la forme. La chaîne vient de passer le dernier film X de la réalisatrice messine Anoushka en audiodescription. Une première en France dans l’univers économe du porno. Ce long-métrage 100 % lorrain qu’on peut désormais voir avec les oreilles en VOD, a pour toile de fond Metz. La cité mosellane sert de décors à «  Vivante  » dont l’histoire s’attaque au tabou du sexe, du handicap et des assistants sexuels. S’épanouissant entre Alsace et Moselle, Anoushka aborde la résurrection sexuelle d’une jeune femme brisée par un accident. Lou va reconquérir son corps. Et va explorer des voies inédites pour ranimer ses sensations. Un cheminement désormais accessible aux personnes frappées de cécité.

Avec cette transcription audio, Canal + se positionne ouvertement à la pointe de la « sexualité inclusive » et hors des circuits hard-core de l’internet de contrebande. Le groupe audiovisuel n’a pas choisi Vivante par hasard. Le sujet rejoint l’intention. Cerise sur le pompon, l’écriture a été confiée au soin d’une équipe à la plume effilée, celle du biographe, producteur et animateur radio qui a longtemps officié sur France Inter, Laurent Lavige. La narration est déployée par LeleO, la chroniqueuse du Journal du hard de Canal + qui anime brièvement vêtue les séquences « Onanix ».

Dans l’histoire

Celle qui est aussi la voix des podcasts Voxxx a pris plaisir à participer à ce projet qui bouscule la pudeur et les préjugés sur le handicap : « Oui, ça me touche, parce que ma maman a bossé avec des personnes handicapées. J‘ai pris ce sujet d’autant plus à cœur que c’est une réelle injustice : personne ne devrait être écarté du fantasme, du plaisir, du désir… Si, à mon petit niveau, je peux rendre la sexualité plus disponible, c’est très bien. Il faut libérer la parole. » Quant à Anoushka, elle se réjouit que ce soit son film qui ait été choisi pour cette première expérience d’audiodescription télévisuelle : « C‘est une première en France. Ça n’a jamais été fait auparavant dans le milieu du X et je suis très fière que Vivante entre dans l’histoire ! » Et dans les oreilles.

Source EST REPUBLICAIN.

Un implant cérébral pourrait permettre à des aveugles de recouvrer la vue…

La prothèse ne fonctionnerait que pour les personnes qui ont perdu ce sens à cause d’une maladie ou d’un accident.

 

 Le travail de l’Institut néerlandais de neurosciences représente une avancée par rapport aux précédents implants pour les aveugles (photo d’illustration).

C’est un pas de plus dans la recherche d’une solution pour redonner la vue aux personnes aveugles : des scientifiques ont conçu et testé chez des singes un implant cérébral qui leur a permis de percevoir des formes créées artificiellement et de meilleure résolution que ce qui était possible jusqu’à présent.

La technologie a été mise au point par une équipe de l’Institut néerlandais de neurosciences (NIN) et décrite dans la revue Science jeudi.

Le concept a été formulé il y a des décennies : stimuler électriquement le cerveau pour qu’il « voit » des points lumineux ou « phosphènes », des sortes de pixels mais avec de la profondeur en plus. Mais des limites techniques avaient toujours empêché sa pleine réalisation.

« Haute résolution »

L’équipe du NIN a développé un implant constitué de 1024 électrodes, qu’ils ont relié au cortex visuel de deux singes voyants pour projeter des formes. Cette partie du cerveau traite les informations visuelles et a de nombreuses similarités entre les humains et les autres primates.

« Le nombre d’électrodes implantées dans le cortex visuel, et le nombre de pixels artificiels que nous sommes capables de générer pour produire des images artificielles de haute résolution, sont sans précédent », dit Pieter Roelfsema, directeur du NIN.

Les deux singes ont pu « voir » des formes telles que des lettres de l’alphabet, des lignes, des points en mouvement. On sait qu’ils les ont vues car ils avaient été formés auparavant à bouger leurs yeux dans une direction particulière en les voyant, afin de gagner une récompense.

Un « tour de force technique »

Les formes sont monochromes et simples à ce stade, rien à voir avec notre sens de la vue. Mais cela représente une avancée par rapport aux vagues zones sombres et claires que des humains ont pu percevoir précédemment grâce à des implants.

Pieter Roelfsema estime avoir prouvé que, sur le principe, une prothèse était possible pour aider les 40 millions d’aveugles dans le monde. Il suffirait, en théorie, d’installer une caméra par exemple sur une paire de lunettes, puis de convertir les images pour les envoyer au cerveau de la personne. Un appareillage semblable à celui porté Geordi La Forge dans Star Trek.

Source LE PARISIEN.

 

GIRONDE – Devenir famille d’accueil quelques mois pour élever un chien guide d’aveugle ça vous dit ?… Vidéo.

L’association chiens guides Aliénor recherche une vingtaine de familles dans le grand sud-ouest pour élever et former des animaux.

La crise sanitaire a fait chuter le nombre de volontaires alors que de nombreux déficients visuels attendent un compagnon pour les aider dans leur quotidien.

 

Stéphanie a accepté d'élever Pim's, un labrador de 11 mois, en collaboration avec l'association chiens guides alienor. L'animal la suit partout, dans ses courses comme au travail.

 

L’école Alienor de chiens guides d’aveugles est basée à Mérignac, près de Bordeaux, en pleine zone industrielle. A l’extérieur, un parcours de routes, trottoirs et passages piétons permet d’enseigner aux animaux la bonne conduite.

L'école de formation des chiens guides d'aveugles est basée à Mérignac en Gironde. Les animaux y passent deux semaines par mois pour apprendre des techniques bien précises.

 

« Le chien doit s’arrêter à chaque passage, s’asseoir, attendre l’ordre de traverser. Il doit aussi signaler la remontée du trottoir en posant ses deux pattes, apprendre à contourner un obstacle s’il y a lieu« . Joël Brossard s’occupe de former les chiens aux techniques qui leur permettront de donner le plus d’autonomie possible à leurs futurs maîtres.

Pim’s, comme tous les futurs chiens guides, passe deux semaines par mois à l’école. « Jusqu’aux 6 mois, ce sont des cours collectifs pour qu’ils apprennent à se comporter avec d’autres chiens puis ensuite on les prend deux semaines par mois. Ils arrivent le lundi et ils repartent le vendredi un peu comme à l’internat« .

Le jeune labrador de 11 mois vit chez Stéphanie Boinot-Harzic à Libourne depuis février dernier. Femme active, elle a accepté de devenir « famille d’accueil » pour le compte de l’association. Elle s’est engagée à l’amener partout tout le temps. « Elle me suit toute la journéeL’idée c’est de la familiariser avec tout ce qui peut arriver dans la vie de tous les jours. Je l’emmène dans les magasins, à mon travail et même en réunion. J’ai eu l’accord de mon patron« .

Un engagement qui demande du temps, de la détermination et de la patience reconnaît-elle. « Avant d’aller au bureau je l’emmène se défouler, pareil entre midi et deux et le soir je la fait travailler en ville. Il est très important qu’elle apprenne à avoir un comportement parfait, à être obéissante pour pouvoir vivre avec un déficient visuel« .

Pim’s restera entre un an et un an et demi auprès de sa première maîtresse avant de devenir le compagnon d’un déficient visuel.

Manque de volontaires

L'école des chiens guides d'aveugles à Mérignac en Gironde

L’association girondine Alienor reçoit trois nouveaux chiots tous les mois qui lui sont envoyés par le centre d’élevage et de sélection nationale des écoles de chiens guides.

Cette année, elle a eu du mal à recruter des volontaires comme Stéphanie pour les élever. « C’est vrai que c’est un investissement qui demande beaucoup de temps, les gens craignent de ne pas savoir faire ce qu’il faut. Mais on les rassure, les familles ne sont jamais seules, elles sont toujours accompagnées par un éducateur référent » explique la présidente, Pascale Olivar.

L’association prend en charge l’alimentation, les soins vétérinaires et autres. « Cela ne coûte rien aux familles. Juste du temps et de l’amour ».

Pascale Olivar précise que sans volontaire, l’association ne peut accomplir sa mission. « C’est un maillon essentiel et on en manque. Une bonne vingtaine de déficients visuels sont dans l’attente d’un chien guide en ce moment« .

L’an dernier chiens guides alienor a remis gratuitement 17 chiens à des personnes dont la vue décline ou est totalement perdue.

L’aventure vous tente ? N’hésitez pas à les contacter.

Regardez le reportage réalisé par Elise Galand et Sébastien Delalot :

Source FR3.

Angers : la canne blanche électronique Tom Pouce pour les mal-voyants de la fondation Visio… Vidéo.

Y voir pour se déplacer seul, quand on a perdu la vue ou qu’on n’a jamais vu, seul le chien guide permettait de donner de l’autonomie aux mal voyants, la fondation Visio, leur offre désormais une alternative, une canne blanche électronique qui « voit » les obstacles en 3D pour les personnes.

Tom Pouce, l'accessoire qui transforme la canne blanche des aveugles en outil de "vision" en 3 Dimensions

Mal voyants ou aveugles, les personnes souffrant de cécité ne peuvent se déplacer sans aide en dehors des lieux qui leurs sont familiers, et dont elles ont appris la « géographie » pour s’y déplacer.

Vers l’autonomie réelle

Une personne accompagnante, un chien guide, une canne blanche, sont les aides dont disposent les personnes mal voyantes. Et désormais Tom Pouce, un boitier électronique, qui « voit » l’espace en 3D, et permet à la personne qui l’utilise, de trouver son chemin dans la forêt d’obstacles de nos vies urbaines.

Un chien guide est un auxiliaire précieux, mais reste… un chien ! Tout le monde n’a pas la capacité ou l’envie de vivre avec un animal. À Bouchemaine, près d’Angers, l’association des chiens guides d’aveugles, forme des chiens qui deviendront des auxiliaires précieux pour les mal voyants. Mais seulement 1% des personnes aveugles en bénéficient.

Un déplacement fluide

Hans Damm qui a longtemps formé ces chiens, a trouvé avec cet accessoire numérique, le moyen de leur trouver une fonctionnalité équivalente. « La canne blanche ne suffit pas, elle permet à la personne de « voir » 1 mètre 50 devant-elle, et en cas d’obstacle important, c’est parfois trop tard. Et puis, le nombre d’aveugles blessés au visage est considérable, la faute aux pare-brises des camions et camionnettes mal garés que la canne ne peut pas détecter ».

Le boitier Tom Pouce permet une détection fine dans l’espace. « Le boitier se fixe sur la canne, un interrupteur permet de régler la distance de « vue », 2, 4 ou 6 mètres, l’utilisateur navigue entre ces distances et affine ainsi sa trajectoire au fur et à mesure de sa progression ».

Comment l’appareil communique-t-il avec l’utilisateur ? « C’est très simple, il émet une vibration dans la main quand un obstacle se présente à la distance choisie. Dès que la personne dévie sa trajectoire, la vibration cesse ».

C’est ce que les voyants font naturellement, la personne mal voyante retrouve donc de la fluidité dans son déplacement.

Le principe de la gratuité

La fondation Visio a été créée pour venir en aide aux personnes handicapées. « On ne doit pas payer pour compenser un handicap » affirme Hans Damm.

La canne blanche électronique a un coût, 5 000 euros pour faire simple. Elle est distribuée gratuitement aux personnes qui en font la demande par la fondation Visio.

Comment est-ce possible ? Comme pour les chiens guides, c’est la générosité des mécènes et du grand public en France qui permet de réaliser cette prouesse !

Des pays se sont déjà engagés dans la prise en charge de la canne blanche électronique Tom Pouce. En Suisse, c’est le cas avec l’Assurance Maladie Invalidité, ou en Allemagne avec l’AOK (Allgemeine Orstkrankenkasse).
La fondation Visio espère aboutir au même résultat en Belgique, en Croatie et en Australie rapidement.

En France, aucune prise en charge n’a pu être obtenue de la part de l’Assurance Maladie jusqu’à présent.

Le principe de fonctionnement de la canne blanche électronique de la fondation Visio

Quelques repères sur la déficience visuelle

En France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision.

Sont considérées comme personnes aveugles celles dont l’acuité visuelle du meilleur œil après correction est inférieure à 1/20 de la normale ou dont le champ visuel est réduit à 10° pour chaque œil.

  • 1 enfant aveugle naît toutes les 15 heures.
  • 207 000 aveugles (pas de perception de la lumière) et malvoyants profonds (vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes)
  • 932 000 malvoyants moyens (incapacité visuelle sévère : en vision de loin, ils ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres ; en vision de près, la lecture est impossible)

Source FR3.

Pays de Lorient. L’école des chiens guides s’adapte au confinement…

Le contexte sanitaire n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement de l’école de Pont-Scorff, qui forme des chiens d’assistance pour les personnes déficientes visuelles.

Contrairement à la première période de confinement où les chiens en apprentissage sont restés dans leur famille d’accueil, cette fois, l’école des chiens guides poursuit leur éducation.

Gitane, le chien d’Auregan, a été formé par Handi’chiens. L’association des chiens guides d’aveugles de l’Ouest éduque d’autres chiens d’assistance. Pont-Scorff accueille la seule école de Bretagne (la maison mère est à Angers).

Le confinement n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement du site et l’apprentissage des futurs chiens guides. « Au printemps dernier, lors du premier confinement, nos élèves sont restés dans les familles d’accueil, explique Anthony Diard, le directeur de Pont-Scorff. Ce qui fait qu’on a pris un peu de retard dans leur apprentissage. »

En règle générale, il faut compter deux ans pour former un chien guide. Lorsqu’il est sevré, à l’âge de deux mois, le chiot rejoint une famille d’accueil. Il y apprend la vie en famille et la socialisation. Sans muselière, l’« apprenant » doit pouvoir accompagner partout son futur maître.

Deux ans pour former un chien guide

À 1 an, le chien entre à l’école. La semaine, il y est formé au travail de guidage. Le week-end, il regagne sa famille d’accueil. Et vers 2 ans, apte à exercer son rôle de chien guide, il est remis à un bénéficiaire.

« Cette fois, par rapport à la première période de confinement, nous avons décidé de maintenir l’éducation des chiens, indique Anthony Diard. Les éducateurs – pour lesquels le télétravail n’est pas possible ! – continuent à travailler avec eux, pour ne pas porter préjudice à leur apprentissage. »

En revanche, jusqu’à la levée du confinement, les familles d’accueil ne sont plus autorisées à venir à l’école de Pont-Scorff : ce sont les éducateurs qui récupèrent les chiens à domicile et les ramènent le week-end.

Les éducateurs sont toutefois contraints d’adapter leurs séances au contexte sanitaire. Le travail de guidage, d’obéissance peut se faire. Mais, par exemple, les chiens ne fréquentent plus les centres commerciaux. Contrairement à la majorité des humains…

Source LE TELEGRAMME.

École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap… Vidéos

Cette association militante a pour but de sensibiliser le plus grand nombre sur la question du handicap, au travers de différents ateliers dans les écoles.

École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap

Les handicaps sont encore la cible d’idées reçues. Le saviez-vous ? 97% des personnes atteintes d’un handicap ne sont pas en fauteuils roulants.

Pour sensibiliser au maximum, LADAPT a crée Handi’Mallette, un action pédagogique et labellisée par l’éducation nationale, pour enrichir ses connaissances sur les différents handicaps (moteur, surdité, cécité, mental, cognitif, psychique, cérébro-lésés ou traumatisé crânien, etc…).

Des ateliers encadrés

Ces actions pédagogiques, adaptées aux 3-5 ans et aux 6-16 ans, sont proposées au sein des centres de loisirs mais également en classe par les enseignants. “Suite à cela, un professionnel de santé et un bénévole se rendent dans les classes pendant 3 heures, pour proposer cette action Handi’Mallette aux enfants”, indique Julie Achaume, adjointe de direction de LADAPT. “Tout d’abord, on leur demande ce qu’il pense du handicap, ensuite, ils donnent leurs idées. Au cours de ces échanges, on répond à leurs questions et on présente les différentes familles du handicap. On tient absolument à faire passer des messages clés sur la question de la diversité du handicap, notamment le handicap invisible », souligne Julie.

“On a des témoignages extraordinaires d’enfants qui ont une vision positive du handicap”

Après les explications, les élèves passent à la mise en situation, toujours encadrés par un professionnel de santé et une personne bénévole. “Il y a des ateliers sur différents thèmes afin de découvrir la diversité des handicaps : atelier sur les troubles de l’apprentissage, écrire son prénom en braille, se déplacer avec des lunettes et une canne blanche ou encore, apprendre la langue des signes.” Des ateliers ludiques qui sensibilisent les enfants. « On a des témoignages extraordinaires d’enfants, qui ont une vision positive du handicap, notamment dans le discours et la réflexion », indique-t-elle.

À la fin de la journée, les enfants remplissent un questionnaire de satisfaction, ils reçoivent également un prix. “Ils reçoivent un diplôme intitulé « je suis ambassadeur du handicap”, car on les charge d’une mission, celle de porter la bonne parole autour d’eux”, indique Lysette noyer, bénévole et retraitée.

“C’est que du bonheur de faire ça »

Plus encore, les enfants apprennent à être solidaire les uns les autres. Ils comprennent que « le handicap peut être compensé par des aides : un fauteuil, des lunettes, un ordinateur, une aide humaine, un camarade, on insiste sur la notion de solidarité. » Du côté des bénévoles mobilisés pour une journée, cette expérience est également bénéfique. “C’est que du bonheur de faire ça”, conclut Lysette.

Depuis sa création il y a sept ans, Handi’Malette a sensibilisé plus de 15.000 enfants et plus de 200 enseignants et animateurs.

Source AU FEMININ.

 

Ezymob, une appli pour guider les personnes en situation de handicap visuel dans les transports en commun …

Se déplacer dans les transports en commun peut s’avérer être un véritable parcours du combattant pour les personnes déficientes visuelles.

Trois jeunes ingénieurs ont mis l’intelligence artificielle au service du développement d’Ezymob, une application qui a vocation à guider les personnes en situation de handicap visuel lors de leurs déplacements.

Sortir de chez soi, marcher jusqu’à la gare la plus proche, valider son titre de transport, monter sur le quai, prendre le bon train, trouver une place assise ou encore s’arrêter au bon arrêt, le tout en évitant la foule… Une simple routine pour la majorité des personnes, et pourtant une véritable épreuve pour les 1,7 million de personnes atteintes d’un trouble de la vision en France.

Camille Maldjian, Robin Le Gal et Julien Mirval, trois jeunes ingénieurs ont développé, depuis un an et demi, Ezymob, une application utilisant l’intelligence artificielle afin de « permettre la mobilité et l’autonomie des personnes déficientes visuelles. » L’idée : favoriser le déplacement des personnes en situation de handicap visuel dans les transports en commun, et ce, grâce à une application, actuellement en phase de test, qui à terme les guidera.

Une application gratuite pour les utilisateurs

« C’est une application qui va comprendre toutes les étapes d’un trajet en transports en commun », explique Camille Maldjian, chargée du développement de la startup. Une fois sorti de chez lui, l’utilisateur n’a qu’à lancer son application qui va le guider jusqu’à la gare, puis sur le bon quai. Une fois que le train arrive, l’application détectera, tel un scanner, l’emplacement de la porte qui sera indiqué par un signal sonore ou une vibration. Même fonctionnement pour détecter les sièges libres.

À terme, Ezymob va également vocaliser les arrêts et accompagner l’utilisateur lors de ses correspondances comme le démontre la jeune ingénieure : « On l’appelle assistant personnel complet car chaque utilisateur va pouvoir personnaliser son application selon ses besoins ». L’application est gratuite pour les utilisateurs. Ezymob souhaitait en effet que son modèle économique soit compatible avec ses valeurs : « On ne voulait pas faire payer les personnes déficientes visuelles. Nos clients sont donc les opérateurs de transport et les agglomérations. »

Une version test en janvier 2021

L’application, qui n’a pour l’instant été développée que pour le réseau de transport parisien, est toujours en phase de test. Au début, les opérateurs et agglomérations devaient financer, dès septembre 2020, les essais de l’application sur leur réseau, avant de pouvoir contracter une licence annuelle leur permettant de mettre l’application à disposition des utilisateurs. Les démarches ont été reportées à cause de la crise sanitaire : « L’aspect d’accessibilité est toujours important pour eux, mais pour l’instant il passe au second plan ». À situation exceptionnelle, stratégie exceptionnelle. La startup a dû s’adapter aux imprévus.

Dès janvier 2021, l’application sera disponible en téléchargement pour que les utilisateurs puissent la tester directement : « Le but est de tester la solution à grande échelle et démontrer (aux opérateurs) qu’elle est utile et utilisée pour les personnes déficientes visuelles. »

Ezymob s’est également associée au cabinet de conseil en handicap Kouide pour développer Gamino, une plateforme digitale de sensibilisation des collaborateurs au handicap en entreprise.

Source Carenews.

« Tout le monde est handicapé », explique l’alpiniste malvoyant David Labarre…!

Vice-champion paralympique de Cécifoot devenu alpiniste, le Haut-Garonnais David Labarre raconte sa trajectoire parfois cabossée dans un livre, « L’aventure à perte de vue ».

« Tout le monde est handicapé », explique l’alpiniste malvoyant David Labarre

  • Malvoyant de naissance, David Labarre a surmonté une enfance compliquée pour s’épanouir dans le sport de haut niveau, Cécifoot puis alpinisme.
  • Le Commingeois de 32 ans, amoureux de ses Pyrénées, a également escaladé le Mont-Blanc, en attendant des sommets africains, sud-américains et népalais.
  • Son premier livre, réalisé avec le journaliste et écrivain Jean-Pierre Alaux, sort ce jeudi.

Quand on l’appelle, mercredi en fin de matinée, David Labarre évoque avec enthousiasme les 30 km en solo qu’il s’est enquillé la veille entre Aspet (Haute-Garonne) et Saint-Lary (Ariège), dans ces chères Pyrénées. L’aventurier malvoyant de 32 ans a fait cette balade en moyenne montagne pour le plaisir, mais aussi pour tester un GPS en cours de mise au point.

Mais notre coup de fil concerne avant tout L’aventure à perte de vue, le livre sur son incroyable parcours, rédigé avec le journaliste et écrivain Jean-Pierre Alaux, qui sort ce jeudi (éd. Elytis). Au fil des pages, le lecteur découvre comment un ado atteint d’une déficience visuelle irréversible, orphelin de mère et en échec scolaire, est devenu alpiniste et conférencier, après avoir été vice-champion paralympique à Londres en 2012 avec l’équipe de France de Cécifoot.

Pourquoi sortir un livre sur sa vie à 32 ans ?

Il s’est passé tellement de choses… J’avais besoin de les raconter. Si ça peut aider des gens, tant mieux. Mais en premier lieu, il s’agit vraiment de partager mon expérience. Toutes les difficultés que j’ai connues, surtout le décès de ma mère [en 2003, alors que David Labarre a 14 ans], c’est ce qui me permet d’avancer aujourd’hui. Plus je monte, plus je me rapproche d’elle.

Souhaitez-vous adresser un message aux malvoyants, ou plus généralement aux personnes souffrant d’un handicap ?

Je pense que tout le monde a un problème dans sa vie, tout le monde est handicapé. Ce livre est vraiment pour tout le monde, pour les passionnés de montagne, de foot aussi…

Vous confiez également avoir souffert de harcèlement scolaire lorsque vous aviez rejoint votre père, qui habitait sur l’île de Saint-Martin, avec votre mère et votre sœur…

Après ça, je n’ai jamais aimé l’école. J’avais 4 ou 5 ans. Lorsque je partais à l’école, je pleurais. J’étais un peu martyrisé. Nous ne sommes restés que six mois, car ma mère a vu que ce n’était plus possible.

Avez-vous le sentiment d’avoir déjà vécu plusieurs vies ?

Je crois qu’on a tous plusieurs vies. J’ai eu une vie de sportif de haut niveau qui m’a bien servi, car ç’a a été une planche de salut. Cela m’a remis dans le droit chemin, car je suis un peu parti en « live » après le décès de ma mère. Et plus tard, j’ai encore changé de parcours, avec l’alpinisme.

Dans le livre, vous expliquez que même si une opération était possible, vous préféreriez garder votre handicap…

Quelqu’un qui a les yeux bleus ne va pas vouloir changer pour avoir les yeux marron. Cela fait partie de lui. Mon problème de vue fait partie de moi. J’ai grandi comme ça. Aujourd’hui, le handicap ne m’empêche pas de faire des trucs extraordinaires. J’ai longtemps eu un complexe : j’ai arrêté l’école en 5e et je me retrouvais devant des chefs d’entreprise pour donner des conférences. Au final, le naturel plaît énormément. C’est une belle revanche sur la vie. Mais il faut toujours se dire que du jour ou lendemain, tout peut être remis en cause.

Avez-vous des regrets ?

Ce qui est fait est fait. On ne peut pas revenir dessus. Il faut transformer les choses négatives en positif et essayer de ne pas refaire les mêmes erreurs. Je suis sans arrêt sur le dos de ma fille de 11 ans, qui est entrée en 6e, pour qu’elle bosse. Tous les enfants ne vont pas avoir la chance que j’ai eue, d’arrêter l’école très tôt et de pouvoir malgré tout trouver sa voie et faire quelque chose de sympa. Dans la vie, il faut de la volonté, mais aussi une grande partie de chance, des rencontres avec des gens que tu vas aider et qui vont ensuite t’aider.

Vous avez escaladé le pic d’Aneto et le Mont-Blanc, points culminants des Pyrénées et des Alpes. Et maintenant ?

Quand j’ai commencé, J’avais annoncé quatre sommets et il y en trois qui sont faits, car je compte le Toubkal (4.167 m) au Maroc, qui est financé et va se faire [programmée en mars dernier, l’expédition a été reportée à cause du coronavirus]. Il faut assumer ce qu’on dit. Normalement, je vais faire la Haute route pyrénéenne (HRP, traversée de la chaîne par les lignes de crête) en juin prochain et l’Aconcagua (en Argentine, point culminant du continent américain avec 6.962 m) en 2020 ou 2021. Puis il y aura plus tard un 8.000 mètres au Népal. Réussir cette ascension, c’est entrer dans la cour des grands.

Source 20 MINUTES.

Cette nuit à Lille, il vole le sac d’un aveugle et lui brise sa canne…

Un homme de 34 ans, aveugle, a été la cible d’un vol à l’arraché vendredi 21 août 2020 dans le centre-ville de Lille (Nord).

Le mis en cause a été interpellé.

Les fonctionnaires de la Bac sont intervenus à Lille pour un vol à l'arraché sur personne vulnérable commis le 21 août 2020.

Il s’est fait dérober sa sacoche en pleine rue. Ce vendredi 21 août 2020, très tôt dans la matinée, un homme de 34 ans non-voyant a été victime d’un vol à l’arraché dans le centre-ville de Lille (Nord). L’auteur des faits, un individu de 36 ans, a été interpellé par la police.

Le mis en cause casse la canne de marche

Les faits se sont produits avant 4h du matin cette nuit. Un homme aveugle marche dans le centre-ville, aidé de sa canne. Il porte par ailleurs une sacoche. Cette dernière est l’objet de convoitise d’un individu de 36 ans. Il va alors l’arracher à sa victime, et également lui briser sa canne de marche.

Après ce vol à l’arraché, le mis en cause est repéré par des fonctionnaires de la Bac, alors en patrouille rue Nationale. Les agents remarquent l’individu en train de courir en direction du boulevard de la Liberté. « A leur vue, le mis en cause se débarrasse de la sacoche et prend la fuite », indique une source policière.

L’homme est finalement interpellé à 4h15 boulevard de la Liberté. Il a été placé en garde à vue.

Source LILLE ACTU.