Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce…

Une hyperactivation anormale dans certaines zones du cerveau pourrait aider à mieux prédire l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce

 

L’ESSENTIEL
  • À mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U.
  • L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation.

Observer le cerveau permet d’obtenir des informations précoces sur le développement d’Alzheimer. Une équipe de chercheurs canadiens de l’université de Montréal ont découvert qu’une hyperactivation dans certaines zones du cerveau chez des personnes non encore diagnostiquées avec Alzheimer est un marqueur de la maladie. Ils ont présenté leurs résultats le 20 janvier dans la revue Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring.

Une détection précoce

Les chercheurs ont découvert chez des patients qui s’inquiètent pour leur mémoire et qui présentent des facteurs de risque d’Alzheimer, une hyperactivation anormale de certaines zones de leur cerveau. Grâce à l’utilisation d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ils ont pu identifier ces zones chez des personnes sans symptômes cliniques et avant l’apparition de troubles cognitifs détectés avec des tests standardisés. “Cette étude indique qu’une activation anormale dans ces zones peut être observée plusieurs années avant le diagnostic, se réjouit Sylvie Belleville, professeure de psychologie à l’université de Montréal et directrice de l’étude. Cette découverte est cruciale pour l’avancement des connaissances sur la maladie.”

L’équipe a observé que, à mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U. L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation. “Cette forme peut caractériser le processus pathologique sous-jacent et aider les médecins à déterminer le stade de la maladie, précise Nick Corriveau-Lecavalier, premier auteur de l’étude. Lorsqu’il est combiné avec d’autres indicateurs tels que les analyses de sang et les tests cognitifs, ce type d’investigation par neuroimagerie pourrait aider à une détection précoce possible.”

Anticiper l’apparition des symptômes

Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé les données du Consortium pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Ils ont étudié l’activation cérébrale dans des groupes d’individus à haut risque de développer Alzheimer qui ont effectué une tâche de mémoire tout en étant scannés par IRMf. Un groupe était composé de 28 personnes préoccupées par leur mémoire mais qui ne présentaient pas de troubles cognitifs lors des tests cliniques traditionnels. L’autre groupe comprenait 26 personnes souffrant de troubles cognitifs légers.

Les chercheurs ont découvert que les individus du premier groupe, c’est-à-dire ceux qui ont des problèmes de mémoire mais pas de troubles cognitifs, ont des niveaux d’activation anormalement élevés dans plusieurs régions clés du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer. Les personnes souffrant de troubles cognitifs légers, qui sont considérés comme étant à un stade plus avancé de la maladie, ont tendance à présenter une activation diminuée dans ces mêmes régions du cerveau.

La maladie d’Alzheimer est évolutive et peut émerger dans le cerveau 20 à 30 ans avant le diagnostic, conclut la chercheuse. Il est donc très important d’identifier les biomarqueurs – c’est-à-dire les signes physiques et détectables de la maladie – et de mieux comprendre les effets initiaux sur le cerveau. L’hyperactivation pourrait donc représenter l’un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer.”

Source POURQUOI DOCTEUR ?

Dix facteurs qui augmentent les risques de développer Alzheimer…

Le stress, la dépression et l’hypertension artérielle en font partie.

Bien qu’il n’y ait toujours pas de médicaments réellement efficaces, les scientifiques continuent de développer une meilleure compréhension de la maladie d’Alzheimer.

Une étude récente, basée sur l’examen de 396 recherches, identifie les dix principaux facteurs qui font augmenter les risques de développer la maladie.

1. Le niveau d’éducation

Un faible niveau d’éducation est associé à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer. Plus vous êtes instruit, plus votre cerveau est développé et plus il est lourd, selon des recherches. Ainsi, lorsque vous perdez un tiers de votre poids cérébral à cause de la démence, un cerveau plus lourd peut vous rendre plus résistant.

2. Les activités cognitives

Il est prouvé que garder notre cerveau actif peut également aider à lutter contre la démence. Des activités telles que les mots croisés ou les casse-têtes stimulent votre cerveau et peuvent renforcer la connectivité entre les cellules cérébrales. Cette connectivité est rompue lorsqu’il y a démence.

Nous devons donc continuer à garder notre cerveau actif, même à un âge avancé. D’autres études s’accordent à dire que le fait de stimuler notre cerveau réduit effectivement nos risques de développer une démence.

3. L’hypertension

Un cœur sain est depuis longtemps lié à un cerveau sain. Une étude récente indique que l’hypertension artérielle à un âge moyen augmente le risque d’Alzheimer.

Une incidence plus élevée de maladies cardiaques chez les personnes souffrant d’hypertension a des répercussions sur l’apport en sang et en nutriments au cerveau. Ainsi, l’apport sanguin réduit au cerveau est lié à la maladie d’Alzheimer.

4. L’hypotension orthostatique

Cette étude a également mis en évidence l’inverse de hypertension, soit l’hypotension orthostatique, comme facteur de risque. La pression du sang d’une personne atteinte est anormalement faible lorsqu’elle se lève après s’être assise ou couchée.

Comme le corps est incapable de maintenir un apport sanguin suffisant au cerveau lors des changements de posture, cela peut avoir une influence débilitante à long terme sur l’activité cérébrale, en raison du manque d’oxygène au cerveau, ce qui augmente le risque de démence.

5. Le diabète

Des études ont aussi révélé que le diabète était associé à une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer. Comme cette maladie rend notre corps incapable de réguler correctement l’insuline, il y a modification de la façon dont nos cellules cérébrales communiquent ainsi que du fonctionnement de notre mémoire –deux fonctions qui sont perturbées par la maladie d’Alzheimer.

L’insuline est essentielle, car elle régule le métabolisme des hydrates de carbone, des graisses et des protéines en aidant le glucose sanguin à être absorbé par le foie, les graisses et les muscles. La maladie d’Alzheimer semble perturber la capacité du cerveau à réagir à l’insuline.

6. L’indice de masse corporelle

Un haut indice de masse corporelle (IMC) chez les moins de 65 ans est lié à un risque accru de démence. L’étude suggère qu’un indice de masse corporelle compris entre 18,5 et 24,9 pour les moins de 65 ans –autrement dit, un poids sain– peut réduire le risque de démence. Cependant, être en sous-poids à l’âge moyen et plus tard dans la vie peut augmenter le risque de démence.

On pense qu’un mélange de facteurs génétiques, de maladies cardiovasculaires et d’inflammation contribue à cette association entre l’IMC et la démence.

7. Les traumatismes crâniens

Des traumatismes crâniens subis dans le passé sont un facteur de risque. Il est clairement prouvé que de tels traumatismes, comme une commotion cérébrale, peuvent contribuer au développement de la démence. Ce lien a été observé pour la première fois en 1928.

Cependant, il n’est pas certain que le traumatisme crânien unique ou répétitif soit le facteur contributif. Il est clair que les dommages cérébraux causés par un traumatisme crânien sont similaires à ceux de la démence. Les risques augmentent ainsi de développer une telle démence plus tard dans la vie.

8. L’hyperhomocystéinémie

Des niveaux élevés d’homocystéine chimique sont un facteur de risque. Il s’agit d’un acide aminé naturel qui participe à la production des mécanismes de défense de notre corps, y compris les antioxydants qui préviennent les dommages cellulaires.

Des taux élevés d’homocystéine dans le sang de personnes atteintes de démence ont été signalés pour la première fois en 1998. Depuis, des études ont montré que la réduction des taux d’homocystéine peut protéger contre la démence.

Des études animales suggèrent que des niveaux élevés d’homocystéine endommagent les cellules du cerveau en interférant avec leur production d’énergie. Une consommation accrue de folate et de vitamine B12 peut réduire les niveaux d’homocystéine et ainsi, le risque de démence.

9. La dépression

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer souffrent souvent de dépression, bien que l’on ne sache pas si la dépression est à l’origine de la maladie d’Alzheimer ou si elle n’en est qu’un symptôme. Cependant, de nombreuses preuves confirment que la dépression est effectivement un facteur de risque, comme l’a montré cette dernière étude. Les recherches ont même indiqué un lien entre le nombre d’épisodes dépressifs –en particulier dix ans avant l’apparition de la démence– et un risque plus élevé.

La dépression augmente les niveaux de substances chimiques nocives dans notre cerveau. Un déséquilibre de ces substances chimiques peut entraîner la perte de cellules cérébrales, ce qui augmente les risques de développer l’Alzheimer.

10. Le stress

Enfin, le stress a été identifié comme un facteur de risque. À long terme, le stress cible les cellules immunitaires de notre corps, qui jouent un rôle important dans la lutte contre la démence. Il est notamment démontré que l’hormone cortisol contribue au stress et peut avoir un impact sur la mémoire. Viser à réduire le stress et les niveaux de cortisol peut donc réduire les risques de développer une démence.

Cette étude, qui compile des décennies de recherches, offre une image complexe de la manière dont nous pouvons combattre l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Elle indique clairement les dix facteurs sur lesquels les scientifiques doivent se concentrer à l’avenir. Bien que les résultats puissent sembler peu encourageants, ils le sont, car plusieurs de ces facteurs de risque peuvent être gérés ou modifiés par des changements de style de vie, y compris un meilleur régime alimentaire et davantage d’exercice.

Source SLATE.

Faut-il prendre une assurance dépendance ?…

Notre espérance de vie s’allonge, mais les risques de perdre notre autonomie augmentent eux aussi.

Les contrats « assurance dépendance » qui répondent à cette préoccupation fleurissent chez de nombreux assureurs aujourd’hui.
Sont-ils intéressants ?
Peut-on miser dessus ?
Découverte. 
Faut-il prendre une assurance dépendance ?

1 – Comment ça marche ?

Que couvre-t-elle : l’assurance dépendance offre une protection financière sous forme de rentes mensuelles aux personnes qui perdent avec l’âge leur autonomie et doivent faire face à des dépenses supplémentaires (aide à domicile, maison de retraite…).

Combien ça coûte : tout dépend des garanties souscrites. Plus l’assureur couvre de risques, plus le contrat sera à un prix élevé. L’âge au moment de la souscription et la rente que vous souhaitez recevoir influencent également le montant des cotisations (entre 30 et 80 euros/mois bien souvent).

Ce n’est pas un produit d’épargne : ne vous y trompez pas. Ce sont en principe des contrats dits « à fonds perdus ». Autrement dit, si vous vivez très bien jusqu’à la fin de votre vie, sans souci de dépendance, vous aurez cotisé pour rien pendant des années. Les cotisations seront perdues pour les héritiers, sauf si vous avez un contrat avec une épargne attenante.

Sachez-le : votre complémentaire santé peut avoir inclus une garantie dépendance dans le contrat que vous avez signé. Renseignez-vous. De nombreuses complémentaires santé comprennent aujourd’hui une garantie dépendance. Mais il ne s’agit que d’une clause secondaire et le montant de la rente est souvent faible.

2 – A quel âge souscrire ?

De nombreux assureurs proposent ces contrats aux personnes qui ont entre 50 et 75 ans.

N’attendez pas trop : il est préférable d’adhérer suffisamment tôt pour faire baisser les prix et quand vous êtes encore en pleine forme ! Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez à remplir un questionnaire et à passer des examens de santé qui peuvent faire monter fortement la note s’ils dénoncent la moindre défaillance physique ou mentale.

En cas de profil « à risque » : une surprime peut vous être demandée. Vous pouvez faire face également à un refus ou à des exclusions (Certaines situations qui engendrent une dépendance peuvent ne pas être couvertes par le contrat. Lisez bien les clauses d’exclusion.). Si une pathologie par exemple est déjà avérée à la souscription du contrat et qu’elle peut entraîner une dépendance à plus ou moins long terme, celle-ci risque de ne pas être couverte.

Un conseil : vérifiez tous les termes du contrat avant de signer et faites jouer la concurrence.

3 – Ce qui déclenche la garantie

En cas de perte d’autonomie, les assureurs vont prendre en compte les actes de la vie quotidienne, à savoir s’habiller, s’alimenter, se laver, se déplacer… pour faire le point sur le degré de dépendance. En fonction de critères préétablis, il peut y avoir une prise en charge partielle (aide pour les repas…) ou totale (assistance en continue).

Le montant de la rente : il dépend des cotisations déjà versées, du contrat et des garanties souscrites, et s’élève en moyenne entre 300 et 600 euros/mois, voire beaucoup plus en fonction du contrat. La rente est alors versée 3 mois après l’avis du médecin-conseil de l’assureur.

Méfiez-vous car de nombreux contrats spécifient que pour que le paiement soit effectif, il faut qu’il n’y ait aucune possibilité d’amélioration de l’état de santé. Cela peut alors prendre des mois, voire des années avant que la garantie s’active, avec des formalités très compliquées.

Sachez aussi que la couverture est effective seulement si la dépendance survient au moins un an* après la souscription du contrat, voire 3 ans pour les maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Si la dépendance survient pendant ce délai, aucune indemnité ne sera perçue, le contrat sera clôturé et l’assureur remboursera ou non les cotisations versées. Les assureurs n’appliquent pas en revanche de délai de carence en ce qui concerne la dépendance due à un accident.

4 – Est-ce vraiment intéressant de souscrire à une assurance-dépendance ?

Faites-vos calculs en commençant par vérifier si le montant de votre future retraite et l’ensemble de votre patrimoine vous permettront dans un certain nombre d’années de couvrir le coût d’un établissement spécialisé ou d’un maintien à domicile, à savoir environ 2 000 euros/mois.

Vous pouvez également bénéficier de l’APA (Allocation Personnalisé d’Autonomie) attribuée par les conseils généraux dont le montant varie entre 550 et 1 300 euros, en fonction du degré de dépendance et de vos ressources. Il vous faudra faire la demande de cette aide et remplir certaines conditions. Renseignez-vous auprès des centres d’action communale. Plus les ressources de la personne sont élevées, plus l’APA sera faible.

Après calculs, si cela ne suffit pas, une rente peut alors dans ce cas être intéressante et se cumuler. Attention : un grand nombre de contrats dépendance n’assurent que la dépendance totale. Pensez à choisir une assurance qui couvre également la dépendance partielle. Une alternative : l’assurance-vie peut être aussi un bon moyen d’épargner et d’assurer une rente en cas de perte d’autonomie.

Source PLANET.

Alzheimer : du vin et du fromage pour réduire le risque ?…

Une modification du régime alimentaire, incluant plus de vin et de fromage, permettrait de réduire le déclin cognitif.

Alzheimer : du vin et du fromage pour réduire le risque ?

 

C’est une bonne nouvelle pour les Français. Une étude américaine, publiée dans le numéro de novembre 2020 du Journal of Alzheimer’s Disease, révèle qu’un régime alimentaire comprenant du vin et du fromage permet de réduire le déclin cognitif. L’étude est une analyse à grande échelle unique en son genre qui relie des aliments spécifiques à l’acuité cognitive plus tard dans la vie.

Du fromage, du vin rouge et de l’agneau

Les chercheurs de l’université Iowa State ont analysé les données collectées auprès de 1 787 adultes de 46 à 77 ans au Royaume-Uni. Chacun des participants a complété un test d’intelligence fluide (FIT) entre 2006 et 2010 puis deux évaluations de suivi, menées de 2012 à 2013 et à nouveau entre 2015 et 2016. L’analyse FIT fournit un instantané de la capacité d’un individu à “penser à la volée”, précisent les chercheurs. Les participants ont également répondu à des questions sur leur consommation d’aliments et d’alcool au départ et à travers deux évaluations de suivi.

Le fromage, de loin, s’est avéré être l’aliment le plus protecteur contre les problèmes cognitifs liés à l’âge, même tard dans la vie. La consommation quotidienne d’alcool, en particulier de vin rouge, est liée à des améliorations de la fonction cognitive. Il a été démontré que la consommation hebdomadaire d’agneau, mais pas d’autres viandes rouges, améliore les performances cognitives à long terme. Une consommation excessive de sel, en revanche, est mauvaise mais seules les personnes déjà à risque d’Alzheimer peuvent avoir besoin de surveiller leur consommation pour éviter des problèmes cognitifs au fil du temps.

En fonction des facteurs génétiques que vous portez, certaines personnes semblent être plus protégées des effets d’Alzheimer, tandis que d’autres semblent être plus à risque, poursuit Brandon Klinedinst, l’un des auteurs de l’étude. Cela dit, je crois que les bons choix alimentaires peuvent prévenir la maladie et le déclin cognitif. Peut-être que la solution miracle que nous recherchons est d’améliorer notre façon de manger. Savoir ce que cela implique contribue à une meilleure compréhension d’Alzheimer et à mettre cette maladie dans une trajectoire inverse.”

Des tests plus long président mieux la capacité à conserver des souvenirs

Et justement, pour faire reculer la maladie, une piste consiste à la repérer le plus tôt possible pour pouvoir agir sur les fonctions cognitives. Des chercheurs britanniques suggèrent que tester la mémoire des gens pendant quatre semaines pourrait identifier qui est le plus à risque de développer Alzheimer avant que la maladie ne se développe. L’étude, dirigée par des chercheurs de l’Université de Bristol et publiée le 28 septembre dans Alzheimer’s Research and Therapy, a également révélé que le test de la capacité des personnes à conserver leurs souvenirs pendant de plus longues périodes prédit cela plus précisément que les tests de mémoire classiques, qui testent la mémoire sur une demi-heure.

Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont recruté 46 six personnes âgées cognitivement saines, avec une moyenne d’âge de 70,7 ans. Les participants ont effectué trois tâches de mémoire sur lesquelles le rappel retardé a été testé après 30 minutes et quatre semaines, ainsi que le test Addenbrooke’s Cognitive Examination III (ACE-III) – un test couramment utilisé pour détecter les troubles cognitifs – et une IRM cérébrale. Le test ACE-III a été répété après 12 mois pour évaluer le changement des capacités cognitives.

Dépister plus tôt la maladie

Les résultats ont révélé que la mémoire de 15 des 46 participants a diminué au cours de l’année et que les tests de mémoire verbale de quatre semaines ont prédit le déclin cognitif de ces personnes âgées en bonne santé mieux que les tests cliniques de mémoire de référence. La prédiction a été rendue encore plus précise en combinant le score du test de mémoire de quatre semaines avec des informations de l’IRM qui montre la taille d’une partie du cerveau responsable de la mémoire, endommagée par Alzheimer.

Tester le rappel de la mémoire à long terme pourrait permettre une détection plus précoce d’Alzheimer. “Notre étude montre des preuves d’un outil de dépistage peu coûteux et rapide à administrer qui pourrait être utilisé pour identifier le très les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, poursuit le Dr Alfie Wearn, associé de recherche à la Bristol Medical School: Translational Health Sciences (THS) et co-auteur de l’étude. Cela pourrait également accélérer directement le développement de thérapies efficaces contre la maladie d’Alzheimer et permettre un traitement plus précoce lorsque de telles thérapies sont disponibles.”

Source POURQUOI DOCTEUR ?

La prise en charge des soins des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer en l’absence des aidants…

Pour leur bien-être et celui de leur proche malade d’Alzheimer, les aidants ont besoin de répit.

Les meilleures solutions.

Alzheimer

 

Prévenir l’épuisement des aidants par le droit au répit

S’occuper à temps plein d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut être éprouvant, tant physiquement que mentalement. Mis à part les besoins en suivi médical, l’aidant doit rester en permanence aux côtés du malade par souci de sécurité entre autres. Malgré tout, il est nécessaire qu’il s’accorde des périodes de répit afin d’éviter l’épuisement qui peut porter atteinte à son propre bien-être et à celui du malade.

Pour prévenir l’épuisement, il est important d’en déceler les symptômes. L’aidant du malade d’Alzheimer est sujet au burn-out s’il présente fréquemment  les signes suivants :

–        Douleurs articulaires ;

–        Maux de dos ;

–        Sautes d’humeur ;

–        Troubles du sommeil ;

–        Stress ;

–        Fatigue ;

–        Sentiment d’isolation ;

–        Perte d’intérêt pour les relations sociales.

Afin de prévenir l’épuisement, l’aidant doit prendre soin de lui et préserver sa santé. Il est indispensable de connaître et de ne pas dépasser ses limites. Pour se couper du quotidien, il est tout aussi essentiel de prévenir l’isolement en préservant les relations sociales. L’aidant a le droit de s’accorder du temps pour lui et de demander de l’aide pour assumer ses responsabilités envers son proche atteint de la maladie d’Alzheimer afin de bénéficier d’un peu de répit.

L’accompagnement des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer en absence de l’aidant

Lorsque l’aidant de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est sujet à l’épuisement, il doit prendre une pause pour reprendre des forces. L’absence de l’aidant n’implique pas l’abandon de la personne malade. Diverses solutions s’offrent à lui pour l’accompagnement de son proche. Il peut demander de l’aide à son entourage ou opter pour les services de soin à domicile, l’accueil de jour ou encore l’hébergement temporaire de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Les services d’aide et de soin à domicile

Il s’agit de l’intervention des auxiliaires de vie sociale qui aident les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à réaliser les tâches qu’elles ne peuvent plus faire elles-mêmes. Elles s’occupent entre autres du ménage, des courses, des repas ou des soins médicaux des malades.

L’accueil de jour en maison de retraite

Pendant les quelques jours ou semaines d’absence de l’aidant, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut être accueillie en maison de retraite. La majeure partie de ces établissements reçoivent des locataires pour une semaine, plusieurs jours ou à la demi-journée. L’inscription se fait directement auprès de l’établissement d’accueil et nécessite la présentation d’un certificat médical.

L’hébergement temporaire

Il est possible d’opter pour l’hébergement temporaire en résidence autonomie ou en famille d’accueil pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le séjour peut durer quelques jours à 3 mois afin de permettre aux aidants de prendre une pause.

Source PLEINE VIE.

La délicate question du consentement des personnes âgées en Ehpad…

En matière d’aide et de soin, les frontières entre contrainte et consentement sont plus floues qu’il n’y paraît.

Monsieur Duclos vient de donner son accord pour entrer dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, autrement dit un Ehpad. Il a enfin signé son contrat de séjour. Obtenir son adhésion n’a pas été une mince affaire. À la fin de son hospitalisation dans un service de psychiatrie, il voulait en effet rentrer chez lui, mais entre-temps son appartement a été vendu avec l’aide de ses enfants. Il a fini par accepter la solution qui lui était proposée, les personnels soignants ayant usé de quelques artifices.

Ils l’ont accompagné chez lui, comme il le souhaitait, mais en évitant de préciser que son chez-lui était désormais l’Ehpad. Pour faciliter les choses, ils ont soutenu ce pieux mensonge par une petite mise en scène. Avec l’aide des proches et du personnel de l’Ehpad, ils ont pris soin de placer dans sa future chambre quelques-uns de ses meubles et de tapisser les murs de photos de sa femme et de ses enfants. Monsieur Duclos s’est tout de suite senti chez lui.

Rassuré, il a signé sans protester le précieux contrat de séjour. Il semble même retrouver ses habitudes. À table, il aime accompagner son repas de quelques verres de vin. Certes, il aurait préféré avoir sa propre bouteille. Mais non, cela ne se passe pas ainsi dans l’Ehpad. Le directeur explique:

«Monsieur Duclos est un peu porté sur l’alcool. Il faut faire attention. Dans ce genre de cas, on utilise de petits verres. Comme cela, on lui sert du vin quand il demande… mais en faibles quantités. On répond à ses attentes, mais pas trop, et tout le monde est content.»

Cet exemple fictif illustre bien les difficultés de mise en application des principes de la démocratie sanitaire, en particulier en ce qui concerne la notion de consentement, dont les frontières sont parfois pour le moins incertaines.

L’adhésion doit rester libre

Depuis maintenant deux décennies, les politiques sanitaires et sociales cherchent à rendre plus démocratiques les prises en charge des patient·es ou des résident·es. Au centre de cette procédure: le consentement éclairé.

Sauf exception –en psychiatrie notamment–, aller à l’encontre de l’avis des personnes, les contraindre à se soigner ou à entrer dans tel ou tel établissement n’est pas autorisé, du moins en principe. L’individu doit consentir. Plus encore, il doit être informé, être tenu au courant des risques liés à l’intervention qui le concerne, et plus largement des conséquences de ses choix. Bref, il doit être éclairé et son consentement ne saurait être forcé. Son adhésion doit rester libre.

De ce point de vue, la procédure qui permet de faire entrer Monsieur Duclos dans un établissement ou de l’empêcher de boire trop de vin ne semble pas rentrer dans les cases de la démocratie sanitaire. Certes, il a bien signé un contrat de séjour. Mais il est clair que son consentement n’a pas été entièrement libre ni entièrement éclairé. Privé de son domicile, il n’avait plus d’autre choix que l’Ehpad. Les subterfuges imaginés par les aides-soignant·es avec l’aide des enfants, pour conjurer un éventuel refus et pour éviter le recours à la force, peuvent difficilement être considérés comme des informations visant à aider Monsieur Duclos à faire ses propres choix. La signature atteste de l’existence d’un consentement formel; mais celui-ci paraît plus embrumé qu’éclairé.

Peut-être n’y avait-il pas d’autres moyens pour obtenir l’acceptation de Monsieur Duclos. Et puis, pour les proches comme pour les professionnel·les qui avaient à cœur de trouver le meilleur cadre de vie possible pour Monsieur Duclos, cette solution constitue un compromis acceptable. Il n’en demeure pas moins que cette méthode qui s’appuie sur la ruse ne saurait servir de modèle.

La patientèle partenaire du personnel

Le modèle, il faut le chercher ailleurs. Notamment dans les formulaires d’information et de consentement qui sont proposés au patient ou à la patiente dès lors que celle-ci fait l’objet d’une intervention. Ces documents clarifient les choses. Ils constituent la preuve que la personne a bien été informée par le médecin, puisqu’ils expliquent les tenants et les aboutissants de l’intervention et listent tous les risques encourus, que ceux-ci soient mineurs ou majeurs, qu’ils soient rares ou fréquents. Ils indiquent ce qu’il convient de faire pour les réduire.

Ainsi éclairé·es, les patient·es, devenu·es partenaires des professionnel·les qui les soignent ou les prennent en charge, peuvent décider en toute connaissance de cause. Une telle démarche tend à être largement diffusée. Il suffit pour s’en convaincre de se reporter aux notices que l’on retrouve dans le moindre médicament ou bien encore aux contrats de séjour qui indiquent les droits et les devoirs de la résidente ou du malade quand celui-ci est hospitalisé ou, comme Monsieur Duclos, hébergé.

Un tel modèle produit certainement des effets positifs. Il fixe un idéal grâce auquel peut être mesuré l’écart entre la théorie et la pratique. Il est clair en effet –chacun·e peut en faire l’expérience– qu’on n’est jamais sûr qu’un consentement soit librement consenti.

Un modèle intéressant, mais à la portée limitée

L’information communiquée à la personne sur tous les risques auxquels celle-ci s’expose en prenant un traitement ou en acceptant une intervention suffit-elle à en faire un·e patient·e éclairé·e? La personne a beau être avertie, elle se lancera rarement dans une étude bénéfices/risques approfondie avant de prendre sa décision. Il y a fort à parier que, devant la masse des informations transmises, elle s’en remettra plutôt à l’avis ou à la prescription des praticien·nes, à la confiance qu’elle leur accorde ou non, à l’avis de proches, etc.

Le modèle n’est pourtant pas inutile. Il est même performatif au sens où il indique au patient ou à la patiente que celle-ci a désormais son mot à dire, et où il invite le ou la professionnel·le à faire preuve de vigilance concernant les droits et libertés des usager·es. Dans le cas de Monsieur Duclos, l’existence de ce modèle aide à s’interroger sur la qualité de sa prise en charge; il force le questionnement éthique.

Mais ce modèle a son revers. Il focalise en effet l’attention sur un moment particulier de la prise en charge et du soin, celui de l’acte proposé par un·e professionnel·le et que le patient ou la patiente accepte ou refuse. L’intervention chirurgicale en est la figure paradigmatique, mais on peut également évoquer la prise d’un traitement ou l’entrée dans un établissement par exemple.

De tels actes, ainsi détachés de leurs contextes, s’accommodent bien d’une approche en matière de choix rationnel selon laquelle l’individu, libre et dûment informé par un tiers, choisit entre deux options. Mais le soin ne se réduit pas à une succession de moments, détachables les uns des autres ni à une relation de face à face.

Un insaisissable consentement?

Le soin est un processus dans lequel sont enrôlées de multiples parties prenantes –soignant·es, soigné·es, proches, administrations, institutions, objets techniques, médicaments…– et où s’enchevêtrent des myriades de gestes et d’actes, les uns très techniques, les autres très banals, tous plus ou moins interdépendants.

Ces différentes activités ne peuvent être toutes anticipées, ni attribuées à chacun des acteurs et encore moins figurer dans des formulaires de consentement. Dans ces conditions, la décision est difficilement localisable dans l’espace et dans le temps. Elle se déploie dans toute la chaîne des intervenant·es sans pouvoir être véritablement attribuée avec certitude à l’un·e d’entre elles ou eux.

Or, dès lors que le soin est envisagé non plus comme un acte isolé et situé dans le temps, mais comme une activité faite de processus et de relations, le consentement change de nature. Il n’est plus donné –par le ou la patient·e– ni reçu –par le ou la professionnel·le– pour un acte déterminé, mais produit par de multiples interactions entre parties prenantes. Le consentement comme la décision résultent en quelque sorte d’un travail d’influence fortement distribué et dont la visibilité est particulièrement faible.

Ainsi, pour que Monsieur Duclos puisse se sentir chez lui, il aura fallu qu’une grande diversité d’acteurs s’emploient au travers de diverses micro-actions, plus ou moins coordonnées, à rendre in fine l’acceptation pratiquement inévitable. Il aura fallu que des proches se chargent de sélectionner des photos puis de les afficher, que le directeur de l’Ehpad accepte la personnalisation de la chambre, que le déménageur arrive en temps utile, que les aides-soignant·es aient déjà préparé le terrain quotidiennement, etc.

Cette approche du soin comme processus ouvre des questions éthiques qui sont loin d’être résolues. Comment en effet penser la démocratie sanitaire, comment s’assurer de la validité et de la légitimité du consentement individuel quand celui-ci devient insaisissable parce qu’enchâssé dans un processus de décision collective ?

Monsieur Duclos a finalement accepté sa nouvelle demeure. Sait-il que ce faisant il accepte de se soumettre aussi aux horaires des repas, à l’heure du coucher et à diverses autres règles? Probablement pas. Il les découvrira au fil du temps et finira peut-être par les accepter, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Quoi qu’il en soit, il ne peut revenir en arrière, c’est-à-dire retourner chez lui. En ce sens, son consentement actuel peut être considéré comme un peu forcé. Non point seulement par les règles de l’institution, mais aussi paradoxalement par lui-même, en raison des divers consentements qu’il a pu donner consciemment ou non, sans en mesurer toujours les conséquences, tout au long de la trajectoire de sa prise en charge.

Ce texte prolonge l’intervention menée par Livia Velpry dans le cadre du cycle national de formation 2018-2019 de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST).

Pour en savoir plus: Livia Velpry, Pierre A. Vidal-Naquet et Benoît Eyraud (dir.) (2018), Contrainte et consentement en santé mentale – Forcer, influencer, coopérer, Presses universitaires de Rennes.

Source SLATE.

 

 

Quand on souffre d’Alzheimer, peut-on consentir au vaccin contre le Covid?…

Le consentement libre et éclairé est un pilier de l’éthique médicale. Mais comment faire pour l’obtenir lorsque les capacités cognitives des malades sont altérées?

Tout sourire derrière son masque, dûment informée du rapport-bénéfice/risque de la vaccination contre le SARS-CoV-2 et consentante, Mauricette, 78 ans, se prête volontiers à la séance photo média organisée dans son unité de soins de longue durée à Sevran, ce dimanche 27 décembre 2020.

Mais qu’en est-il pour tous les autres patient·es vulnérables, souffrant de troubles cognitifs, résident·es en soins de longue durée (SLD, les «longs séjours») ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)? «Priorisés» dans le cadre de cette toute récente campagne de vaccination, du fait de leur grand âge ou de leurs polypathologies, comment faire pour recueillir, tracer leur consentement? Pourrait-on décider à leur place?

Le consentement en médecine

La révélation des atrocités commises durant la Shoah, qui a mené à la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d’Europe par l’Allemagne nazie, a abouti à la rédaction en 1947 du code de Nuremberg.

Ce texte énonce les règles du consentement aux recherches biomédicales des personnes incapables de discernement. Ce principe, fondamental en éthique médicale, est réaffirmé dans la loi du 4 mars 2002, qui prône l’autonomie, y compris dans les démarches de soin, plutôt que le paternalisme, dont était empreinte jusqu’alors la relation médecin-malade. Il s’agit d’associer les patient·es aux décisions les concernant. Concrètement, tout praticien doit informer le malade pour obtenir son consentement aux soins qu’il lui propose, conformément à l’article 35 du Code de déontologie médicale. Il est exigé de donner une information compréhensible, «loyale, claire et appropriée». Une règle de bonne pratique consiste à fonder cette communication sur un entretien oral, avec le support d’un document remis à le ou la patient·e.

L’échange oral est important, car le ou la patient·e peut poser des questions, faire répéter ou préciser certains points. C’est aussi grâce à lui que le ou la soignant·e peut demander au patient de reformuler, avec ses propres mots, ce qu’il a retenu de l’échange, et ainsi s’assurer de son niveau de compréhension. En tout état de cause, un consentement éclairé ne peut donc pas se résumer à apposer une signature sur un formulaire (un tel document n’a d’ailleurs qu’une valeur juridique relative en droit français).

Source SLATE.

Alzheimer : le cerveau des malades “vibre” différemment…

Les pulsations dans les vaisseaux sanguins du cerveau diffèrent entre les personnes atteintes d’Alzheimer et les celles en bonne santé, se présentant comme un nouveau moyen de dépister la maladie.

Alzheimer : le cerveau des malades “vibre” différemment

 

Les cerveaux des personnes atteintes d’Alzheimer et des personnes en bonne santé sont différents. Plus précisément, ceux des personnes malades ont des pulsations différentes dans les vaisseaux sanguins du cerveau. Une découverte qui permet le développement de nouveaux types de traitements et d’outils de diagnostic pour les maladies de perte de mémoire. Les résultats ont été présentés le 9 décembre dans la revue Scientific Reports.

Le nettoyage cérébral enrayé

Les chercheurs finlandais de l’université d’Oulu ont développé une nouvelle méthode pour détecter les changements dans le système de nettoyage du cerveau. L’étude est la première à démontrer que les différences de pulsation cérébrale peuvent être utilisées dans le diagnostic de la maladie. Ces résultats ont été obtenus grâce à une image magnétique du fonctionnement du système de nettoyage du cerveau, connu sous le nom de système glymphatique, et des changements qui s’y produisent. Le système glymphatique utilise la pulsation des vaisseaux sanguins pour nettoyer le cerveau des déchets.

Si des perturbations surviennent dans le système de nettoyage, les déchets commencent à s’accumuler dans le cerveau, entraînant une dégénérescence cérébrale prématurée sur une période de 10 à 20 ans. L’étude a montré pour la première fois que les différences observées sont précisément dues à des différences de fréquence cardiaque et de fréquence respiratoire. Les différences sont également liées à la progression de la maladie.

Développer de nouveaux traitements

On sait depuis longtemps qu’il existe deux types de neuropathologie associés à la maladie d’Alzheimer : les plaques amyloïdes et les accumulations de protéines tau anormalement phosphorylées dans les neurones, a décrit Timo Tuovinen, auteur de l’étude. Cependant, on ne sait pas pourquoi ces soi-disant plaques cérébrales commencent à s’accumuler. Le système glymphatique est une théorie crédible de la cause des problèmes dans le système de nettoyage du cerveau. Cette étude soutient fortement l’idée d’un système glymphatique et est l’une des premières études à montrer que les pulsations sont différentes chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.”

Les chercheurs espèrent que ces découvertes vont permettre d’améliorer les connaissances sur la maladie et contribuer à mieux la prendre en charge. “L’étude augmente considérablement notre compréhension des mécanismes de la maladie d’Alzheimer et jette les bases de nouveaux outils de diagnostic. En comprenant mieux la maladie d’Alzheimer, des traitements plus efficaces peuvent être développés à l’avenir”, a poursuivi Vesa Kiviniemi, également auteur de l’étude.

Source POURQUOI DOCTEUR ?

 

L’Ehpad de Villers-Bretonneux cherche des mécènes pour faire « voyager » ses résidents (Maladie d’Alzheimer,…)…

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens souhaite acquérir pour ses résidents, un simulateur de voyage Grand-Via, conçu par la société amiénoise Sigo.

Pour le financer, la maison de retraite a besoin de mécènes.

 

Le wagon de la thérapie du voyage a pour but notamment d'apaiser les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer

 

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens lance un appel au mécénat pour acheter un wagon dit « de la thérapie du voyage », un concept venu d’Italie, pour faire voyager de manière fictive, dans une cabine de train reconstituée, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Un paysage défile sur un écran qui fait office de fenêtre.

L’équipement que la maison de retraite souhaite acquérir, est conçu par l’entreprise amiénoise Sigo. Il coûte 26 000 euros et il serait fort utile pour les résidents explique la psychologue de l’Ehpad, Frédérique Legendre.

« Ca permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad »

Pour la psychologue, les bénéfices seront multiples : « ça permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad. Ca permet de réduire les déambulations, de les _apaiser_, de renforcer le lien avec les agents et de diminuer la médicamentation« .

Si vous souhaitez répondre à cet appel au mécénat, il faut envoyer un mail à legendre.lfrederique@gmail.com

Source FRANCE BLEU.

Centre-Val-de-Loire : l’ARS va créer cinq équipes mobiles de rééducation pour adultes handicapés…

Deux hôpitaux du Berry ont répondu à l’appel à candidatures.

Cinq équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) devraient voir le jour en Centre-Val-de-Loire.

Elles viendront en aide aux adultes handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson ou un AVC.

Le centre hospitalier de la Tour Blanche à Issoudun

L’ARS cherche à créer 5 équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) en Centre-Val de Loire. Elles viendront en aide aux adultes laissés handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson, ou un AVC. Ces affections peuvent causer de lourds handicaps moteurs et cognitifs.

Une équipe s’appuyant sur deux hôpitaux devrait voir le jour d’ici la fin de l’année en Berry. L’hôpital de Vierzon et celui de La Tour Blanche d’Issoudun y ont répondu à l’appel à candidatures lancé par l’ARS. Les deux centres hospitaliers discutent actuellement de la mise en commun du projet.

Chaque équipe mobile sera adossée à un établissement SSR de référence, spécialisé dans la prise en charge des affections neurologiques et locomotrices.

Source FRANCE BLEU.