Autisme et handicap psychique. ApartTed au chevet des familles en difficulté en Seine-et-Marne…

L’association spécialisée dans la prise en charge de personnes atteintes de troubles autistiques ou de handicap psychique étend sa prise en charge.

Fama Amzil, la présidente de l’association, ici dans le logement d’inclusion de Saint-Fargeau-Ponthierry

 

Un accompagnement pour les familles qui n’ont plus de solution. Créée en 2017, l’association ApartTed, désormais basée à Saint-Fargeau-Ponthierry, est spécialisée dans l’accompagnement, l’information et la formation des personnes atteintes d’un handicap psychique ou de troubles autistiques.

Contrer l’errance thérapeutique

À l’origine, la présidente Fatma Amzil avait fondé son association pour guider les parents ayant des enfants atteints de TSA (Troubles du spectre autistique). Vendredi 2 avril se tient justement la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme et, hasard du calendrier, l’association seine-et-marnaise est justement en train d’étendre son champ d’action.

Maman de deux enfants autistes, la présidente a voulu créer une association pour aider les parents à s’orienter. « J’ai été confrontée à l’errance thérapeutique, confie-t-elle. Avec l’association ApartTed, je voulais donner une réponse claire aux parents et trouver des solutions pour les prises en charge. »

« Continuité avec le milieu ordinaire »

Actuellement, l’association accompagne une dizaine de personnes, mais compte se développer en Seine-et-Marne avec un message : « des alternatives existent en la matière. » Parmi les bénéficiaires possibles : des personnes en fin de progression à la sortie d’un IME (Institut médico-éducatif), en rupture de parcours, ou sortie d’un IMPro (Institut médico-professionnel).

« Ici, on sort du schéma médico-social préétabli, estime-t-elle. L’idée de l’association est de proposer une prise en charge individualisée et adaptée à chaque personne. On travaille avec les familles pour construire le parcours avec eux. »

Deux nouvelles structures à Champagne-sur-Seine et Saint-Pierre-lès-Nemours

L’association propose plusieurs modes d’accueil et d’accompagnement. Par exemple, un suivi d’aide à domicile, dès 4 ans. « On travaille au développement de l’autonomie et au maintien des acquis, liste Fatma Amzil. On propose aussi un soutien psychologique et on guide les parents. »

Des groupes de parole sont aussi proposés pour les aidants, proches et parents. En termes d’accueil, l’étape suivante est le logement d’inclusion, basé à Saint-Fargeau-Ponthierry.
« C’est comme un accueil de jour, explique-t-elle. Chaque personne est accompagnée dans un appartement, pour apprendre l’autonomie à son rythme, entourée par une équipe de professionnels. »

Accessible dès 16 ans, ce logement d’inclusion permet aux personnes d’évoluer en toute sécurité, mais dans un cadre autre que celui du cercle familial. Prochainement, l’association va également ouvrir deux accueils en logements partagés à Saint-Pierre-lès-Nemours et Champagne-sur-Seine. Structures qui accueilleront aussi des logements individuels.

Un mode de prise en charge déjà proposé à Saint-Fargeau-Ponthierry et dans lequel le bénéficiaire est épaulé en cas de besoin par l’association. « Notre idée est de proposer une continuité en milieu ordinaire, insiste Fatma Amzil. On adapte bien sûr chaque personne en fonction de sa situation. »

Recrutements

Pour répondre au mieux aux besoins, l’association lance également une campagne de recrutement avec plusieurs profils ciblés : auxiliaires de vie sociale, psychologue, orthophoniste, ergothérapeute et chef de service. Une manière d’anticiper la croissance de l’activité de l’association à travers le territoire.

Renseignements : ApartTed : info@apartted.com ou 09 86 66 66 02. Plus d’informations sur www.apartted.com
Source ACTU – LA RERUBLIQUE DE SEINE ET MARNE.

La nouvelle éco : One, le petit boîtier développé au Mans pour veiller sur les seniors…

La start-up mancelle Yooliv a mis au point un petit boîtier autonome et simple destiné au secteur des services à la personne.

Il donne l’alerte en cas d’absence de mouvement dans une habitation.

Et il permet au senior de commander des services simples en appuyant sur un bouton.

Christophe Houzé, président-fondateur de Yooliv

 

C’est un petit boitier simple, léger et discret. Il se branche le plus simplement du monde sur une prise de courant et fonctionne immédiatement. Pas besoin de wifi, de 4G ou de paramétrage complexe. « One est autonome et sa grande force, c’est la simplicité », résume Christophe Houzé, le président-fondateur de Yooliv, la start-up mancelle qui développe ce produit depuis presque trois ans.

Première utilité : il enregistre les mouvements du senior lorsqu’il passe devant le boîtier, posé de préférence dans un lieu de passage du domicile. « En cas d’absence de mouvement, les proches peuvent être alertés via une application mobile qu’il y a peut-être un problème. Et souvent, c’est l’aidant de proximité qui pourra intervenir le premier. »

Commercialisation d’ici fin 2021

Mais One s’adresse aussi et surtout aux professionnels des services à la personne, afin de leur permettre d’établir un lien permanent et direct avec leur client : « D’une simple pression sur un bouton, le senior peut commander tout un ensemble de services simples comme ‘je veux me balader’, ‘je veux faire l’entretien de mon domicile’, etc. »

Le concept semble susciter de l’intérêt auprès de grandes entreprises de services à la personne, mais aussi auprès de structures publiques comme des CCAS (Centre communal d’action sociale). Yooliv lancera la commercialisation de One vers la fin de l’année. Et espère un retour sur investissement d’ici deux ou trois ans.

Vous avez repéré ou imaginé une solution pour améliorer le quotidien autour de chez vous ? Vous avez identifié des besoins locaux et vous avez des idées pour y répondre ? Avec “Ma solution”, France Bleu vous donne la parole : partagez votre expérience, signalez les initiatives les plus utiles, faites vos propositions et donnez votre avis sur celles des autres. La solution, c’est vous !

Source FRANCE BLEU.

 

Haute-Savoie : des formations en reconversion pour pallier la pénurie de personnel dans le secteur médico-social…

La crise sanitaire a accentué la pénurie de personnel dans le secteur médico-social récemment écarté de la revalorisation salariale promise à l’hôpital.

Les établissements ont subi des vagues de démissions.

Au foyer médicalisé de Héry-sur-Alby, on cherche des solutions.

Sur les 16 demandeurs d'emploi en formation au foyer de l'ADIMC 74, la grande majorité est en reconversion prfessionnelle

 

Géré par  l’ADIMC 74, le Foyer de l’Herydan à Hery-sur-Alby accompagne des personnes de tout âge, en situation de handicap, visible ou invisible, dans des centres spécialisés ou à domicile.

Touchée de plein fouet par la pénurie de personnel, l’association met les bouchées doubles pour trouver des solutions et a dû monter en des temps records des formations aux différents métiers du secteur.

Au foyer d’accueil pour personnes handicapées en ce mois de février, ils sont 16 demandeurs d’emploi, sur le point d’achever leur cursus de formation de 6 semaines. La plupart d’entre eux ont choisi une reconversion professionnelle, comme Stéphane, qui a lâché son poste dans le secteur du BTP « un domaine purement marchand, chiffré, qui (m)’a donné envie…de changer d’univers pour enfin trouver du sens ».

Dans les chambres auprès des patients, Margaux découvre elle aussi des gestes tout à fait nouveaux d’accompagnatrice, lors des sessions de pratique qui, loin de la rebuter, la « confortent dans son choix de travailler dans le monde du handicap, au service des autres ». 

Pour beaucoup, c’est la volonté de « retrouver du sens » qui les anime, car le métier reste difficile, peu attractif sur le plan financier, tout particulièrement en regard des conditions salariales de la Suisse voisine :  » On a du mal à trouver du monde, alors c’est primordial de soutenir ces dispositifs de reconversion » assure Philippe Prevault, directeur adjoint du Foyer « d’autant que ce sont des personnes engagées dans une vraie démarche, qui ne viennent pas par défaut.

A l’issue de leur formation, les 16 stagiaires se verront proposer un contrat au sein de l’établissement.

Source FR3.

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l’aide à domicile…

Le gouvernement a apparemment classé le projet de loi Grand âge parmi les textes non prioritaires mis de côté tant que durera la crise sanitaire.

Les fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile s’en indignent. 

Reçues par le cabinet du Premier ministre, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l'aide à domicile

 

Il est désormais clair que le projet de loi Grand âge et autonomie passera après la crise sanitaire. Certes, il reste officiellement inscrit au programme du quinquennat, mais se trouve reporté sine die, au même titre que la réforme des retraites.

La seule indication indirecte sur son possible examen vient du projet de loi « autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et reportant la date de caducité des régimes institués pour faire face à la crise sanitaire ».

S’il est adopté – ce qui ne fait guère de doutes – l’état d’urgence sanitaire en cours sera donc prolongé jusqu’au 1er juin 2021 (au lieu du 16 février) et le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 septembre 2021 (au lieu du 1er avril). A supposer que l’état d’urgence sanitaire ne fasse pas l’objet d’une nouvelle prolongation d’ici là, le projet de loi Grand âge ne pourrait donc pas être soumis au Parlement, au mieux, avant le dernier trimestre 2021.

« Les Français comprendront que notre boussole, c’est la crise sanitaire »

Les doutes sur le sort du projet de loi, qui a déjà fait l’objet de plusieurs reports, étaient déjà présents depuis plusieurs semaines. Dans son intervention lors du récent débat à l’Assemblée nationale sur la situation des Ehpad, Brigitte Bourguignon est ainsi restée très vague, indiquant que le calendrier devra « être affiné au fil du temps ».

La ministre déléguée en charge de l’autonomie a simplement ajouté que « les chantiers prioritaires sont examinés et les réponses sont déjà apportées au fil de l’eau », sans autre précision (voir notre article du 14 janvier 2021).

Gabriel Attal a été beaucoup plus clair dans son compte-rendu du conseil des ministres du 13 janvier. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que la réforme des retraites et le projet de loi Grand âge « restent à l’agenda de ce quinquennat dès lors que la situation sanitaire nous permettra de les reprendre. Les Français comprendront bien que notre boussole, c’est la gestion de la crise sanitaire ».

S’exprimant le 22 septembre dernier, à l’occasion de la visite de l’Ehpad « La Bonne Eure » à Bracieux (Loir-et-Cher), Emmanuel Macron avait pourtant affirmé que son objectif était de présenter le projet de loi « dès le début de l’année prochaine ».

Il indiquait alors qu’il s’agira d' »une réponse globale extraordinairement ambitieuse » sur les enjeux du grand âge, notamment en vue de « revaloriser des métiers qui ne sont pas suffisamment valorisés » (voir notre article du 23 septembre 2020). Le chef de l’État répondait ainsi indirectement à la lettre adressée par 77 députés LREM au Premier ministre, soulignant « l’impatience » des parlementaires et insistant « sur la nécessité de mettre à l’agenda parlementaire dès janvier 2021 le projet de loi Grand âge et autonomie ».

« L »heure n’est plus aux débats, encore moins aux diagnostics »

Ces reports successifs et ces incertitudes irritent au plus haut point les acteurs du secteur. Dans un communiqué commun du 18 janvier, les quatre fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile – Adédom, ADMR, Fnaap/CSF et UNA – se disent « indignées à l’annonce d’un nouveau report de la loi Grand âge et autonomie ».

Elles rappellent que ce projet de loi a été « voulu par le président de la République et annoncé avant l’automne 2019 comme le marqueur social de ce quinquennat ». Aujourd’hui, « sans cesse repoussé », le projet de loi « ne peut plus attendre ! Il y a urgence à ce que le gouvernement passe des paroles aux actes et engage de vrais moyens pour le domicile ».

Les signataires rappellent aussi que le sujet a déjà fait l’objet de nombreux rapports – rapports de Dominique Libault, Myriam El Khomri, Denis Piveteau et du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) –, qui « mettent en évidence l’impérieuse nécessité de revaloriser les métiers de l’aide et des soins à domicile et d’identifier des financements pérennes pour le secteur ».

Pour les quatre fédérations, « l’heure n’est donc plus aux débats, encore moins aux diagnostics. C’est désormais d’une décision politique dont nous avons besoin ». Reçues par le cabinet du Premier ministre le 14 janvier, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi Grand âge ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Source BANQUE DES TERRITOIRES.

Handicap : de nouvelles mesures pour faciliter la vie des personnes handicapées…

Création d’une PCH parentalité, prime de 4 000 € pour l’embauche de travailleurs handicapés prolongée…

 

Handicap : de nouvelles mesures pour faciliter la vie des personnes handicapées

 

La Prestation de compensation du handicap évolue

A compter du 1er janvier 2021, la prestation de compensation du handicap (PCH), qui permet de financer des aides humaines ou matérielles évolue. Les quelque 17 000 parents en situation de handicap bénéficieront d’une PCH « parentalité » qui leur permettra d’accompagner au mieux leur(s) enfant(s) jusqu’à l’âge de 7 ans. Concrètement, ils pourront rémunérer un intervenant, une heure par jour, pour qu’il les aide à s’occuper de leur enfant. Ils auront également droit à une prise en charge de certains équipements – une table à langer à hauteur réglable par exemple – s’ils se déplacent en fauteuil roulant.

Par ailleurs, l’aide à l’alimentation, financée par la PCH, intègrera le temps de la préparation du repas et de la vaisselle. Enfin, les personnes ayant droit à la PCH avant leurs 60 ans pourront désormais continuer à en bénéficier après 75 ans. La loi, actant la mesure, a été adoptée en février dernier par le Parlement. La branche autonomie prendra en charge cet investissement, évalué à 200 millions d’euros par an.

Il est aussi prévu la création d’une PCH à vie dans le courant du premier semestre 2021.

Faciliter la scolarisation

Le déploiement des équipes mobiles départementales, croisant expertise de protection de l’enfance et protection médico-sociale, se poursuivra. Le but est de mieux accompagner et prendre en compte les besoins particuliers des enfants handicapés confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Des unités d’enseignement externalisées pour les élèves polyhandicapés ainsi que de nouvelles unités d’enseignement autisme (50 en maternelle et 35 en élémentaire à la rentrée 2021, puis 60 en maternelle et 10 en élémentaire en 2022) seront aussi déployées.

A compter de la rentrée 2021, l’ensemble de nouveaux enseignants recevront une formation d’au moins 25 heures à l’école inclusive.

Prolongation de la prime de 4 000 € maximum pour l’embauche de travailleurs handicapés

L’aide au recrutement de personnes handicapées, mise en œuvre dans le cadre du plan France relance, est prolongée. Les entreprises et associations, quelles que soient leur taille et leurs structures, qui embauchent un travailleur handicapé, en CDI ou en CDD d’au moins trois mois, et rémunéré jusqu’à deux fois le Smic, peuvent bénéficier d’une prime de 4 000 € maximum. Le délai pour réaliser les embauches, fixé initialement au 28 février 2021, court désormais jusqu’au 30 juin 2021.

Prise en charge des demandeurs d’emploi handicapés

Le rapprochement entre Pôle emploi et le réseau Cap emploi va se poursuivre. Après une expérimentation dans 19 sites pilotes en 2020, un accueil unique sera mis en place au sein de 200 agences entre janvier et mars 2021 avant d’être généralisé à l’ensemble du territoire national à partir d’avril 2021. Le but est de permettre une offre d’accompagnement personnalisée pour les demandeurs d’emploi en situation de handicap. Concrètement, les premières étapes du diagnostic du demandeur d’emploi seront réalisées par un conseiller de Pôle emploi. Ce dernier pourra ensuite solliciter l’expertise d’un conseiller de Cap emploi afin d’identifier les besoins d’accompagnement spécifiques. Ils formuleront ensemble une proposition de suivi qui sera réalisée par l’un ou l’autre, qui deviendra le conseiller référent.

Les arbitrages sur le cumul de l’allocation adulte handicapé (AAH) et d’un emploi à temps partiel interviendront au cours du premier semestre 2021.

Enfin, l’enveloppe consacré au dispositif d’emploi accompagné, effectif depuis le 1er janvier 2017, passera de 15 à 30 millions d’euros en 2021, puis à 45 millions d’euros en 2022 dans le but d’atteindre 10 000 personnes accompagnées d’ici 2022.

Favoriser l’accès à l’apprentissage

Pour que les Centres de formation des apprentis (CFA) puissent accueillir tout apprenti, quel que soit son handicap et son âge, ils doivent désormais évaluer au début du contrat les besoins en compensation de l’apprenti avec une grille identique pour toutes les branches professionnelles. La prise en charge s’élève à 4 000 € maximum.

Développer l’habitat inclusif

Le gouvernement va créer une « aide à la vie partagée » (AVP) dans les départements volontaires pour développer l’habitat inclusif, formule alternative aux établissements de type foyers de vie ou Ehpad. Cette aide sera octroyée à tout habitant d’un habitat inclusif dont le bailleur ou l’association partenaire a passé une convention avec le département. Son coût sera assuré par le département et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Améliorer l’accès aux soins

A compter du premier semestre 2021, des lieux de soins adaptés aux personnes en situation de handicap sera déployées sur l’ensemble du territoire. La mise en accessibilité téléphonique des hôpitaux et établissements de santé se poursuivra afin de faciliter les prises de rendez-vous et le suivi des consultations.

Améliorer l’accompagnement

Le numéro d’appui unique, le 0 800 360 360, mis en place pendant le confinement, sera pérennisé au-delà de la crise sanitaire.

De nouvelles solutions d’accompagnement seront développées pour éviter la séparation des familles et les départs contraints en Belgique dans les principaux territoires concernés : les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et la région Grand Est.

Faciliter la vie des aidants

Le déploiement de plateformes de répit se poursuivra dans le but d’avoir d’ici trois ans une plateforme de répit de référence par département, avec des équipes mobiles d’intervention à domicile.

Améliorer l’accessibilité à la vie citoyenne

10 millions d’euros seront mobilisés pour permettre à l’ensemble des discours des ministres d’être sous-titrés en langue des signes. Une Journée défense et citoyenneté (JDC) en e-learning sera, par ailleurs, développée au profit des jeunes résidant à l’étranger et des jeunes en situation de handicap.

Source DOSSIER FAMILIAL.

 

Faut-il prendre une assurance dépendance ?…

Notre espérance de vie s’allonge, mais les risques de perdre notre autonomie augmentent eux aussi.

Les contrats « assurance dépendance » qui répondent à cette préoccupation fleurissent chez de nombreux assureurs aujourd’hui.
Sont-ils intéressants ?
Peut-on miser dessus ?
Découverte. 
Faut-il prendre une assurance dépendance ?

1 – Comment ça marche ?

Que couvre-t-elle : l’assurance dépendance offre une protection financière sous forme de rentes mensuelles aux personnes qui perdent avec l’âge leur autonomie et doivent faire face à des dépenses supplémentaires (aide à domicile, maison de retraite…).

Combien ça coûte : tout dépend des garanties souscrites. Plus l’assureur couvre de risques, plus le contrat sera à un prix élevé. L’âge au moment de la souscription et la rente que vous souhaitez recevoir influencent également le montant des cotisations (entre 30 et 80 euros/mois bien souvent).

Ce n’est pas un produit d’épargne : ne vous y trompez pas. Ce sont en principe des contrats dits « à fonds perdus ». Autrement dit, si vous vivez très bien jusqu’à la fin de votre vie, sans souci de dépendance, vous aurez cotisé pour rien pendant des années. Les cotisations seront perdues pour les héritiers, sauf si vous avez un contrat avec une épargne attenante.

Sachez-le : votre complémentaire santé peut avoir inclus une garantie dépendance dans le contrat que vous avez signé. Renseignez-vous. De nombreuses complémentaires santé comprennent aujourd’hui une garantie dépendance. Mais il ne s’agit que d’une clause secondaire et le montant de la rente est souvent faible.

2 – A quel âge souscrire ?

De nombreux assureurs proposent ces contrats aux personnes qui ont entre 50 et 75 ans.

N’attendez pas trop : il est préférable d’adhérer suffisamment tôt pour faire baisser les prix et quand vous êtes encore en pleine forme ! Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez à remplir un questionnaire et à passer des examens de santé qui peuvent faire monter fortement la note s’ils dénoncent la moindre défaillance physique ou mentale.

En cas de profil « à risque » : une surprime peut vous être demandée. Vous pouvez faire face également à un refus ou à des exclusions (Certaines situations qui engendrent une dépendance peuvent ne pas être couvertes par le contrat. Lisez bien les clauses d’exclusion.). Si une pathologie par exemple est déjà avérée à la souscription du contrat et qu’elle peut entraîner une dépendance à plus ou moins long terme, celle-ci risque de ne pas être couverte.

Un conseil : vérifiez tous les termes du contrat avant de signer et faites jouer la concurrence.

3 – Ce qui déclenche la garantie

En cas de perte d’autonomie, les assureurs vont prendre en compte les actes de la vie quotidienne, à savoir s’habiller, s’alimenter, se laver, se déplacer… pour faire le point sur le degré de dépendance. En fonction de critères préétablis, il peut y avoir une prise en charge partielle (aide pour les repas…) ou totale (assistance en continue).

Le montant de la rente : il dépend des cotisations déjà versées, du contrat et des garanties souscrites, et s’élève en moyenne entre 300 et 600 euros/mois, voire beaucoup plus en fonction du contrat. La rente est alors versée 3 mois après l’avis du médecin-conseil de l’assureur.

Méfiez-vous car de nombreux contrats spécifient que pour que le paiement soit effectif, il faut qu’il n’y ait aucune possibilité d’amélioration de l’état de santé. Cela peut alors prendre des mois, voire des années avant que la garantie s’active, avec des formalités très compliquées.

Sachez aussi que la couverture est effective seulement si la dépendance survient au moins un an* après la souscription du contrat, voire 3 ans pour les maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Si la dépendance survient pendant ce délai, aucune indemnité ne sera perçue, le contrat sera clôturé et l’assureur remboursera ou non les cotisations versées. Les assureurs n’appliquent pas en revanche de délai de carence en ce qui concerne la dépendance due à un accident.

4 – Est-ce vraiment intéressant de souscrire à une assurance-dépendance ?

Faites-vos calculs en commençant par vérifier si le montant de votre future retraite et l’ensemble de votre patrimoine vous permettront dans un certain nombre d’années de couvrir le coût d’un établissement spécialisé ou d’un maintien à domicile, à savoir environ 2 000 euros/mois.

Vous pouvez également bénéficier de l’APA (Allocation Personnalisé d’Autonomie) attribuée par les conseils généraux dont le montant varie entre 550 et 1 300 euros, en fonction du degré de dépendance et de vos ressources. Il vous faudra faire la demande de cette aide et remplir certaines conditions. Renseignez-vous auprès des centres d’action communale. Plus les ressources de la personne sont élevées, plus l’APA sera faible.

Après calculs, si cela ne suffit pas, une rente peut alors dans ce cas être intéressante et se cumuler. Attention : un grand nombre de contrats dépendance n’assurent que la dépendance totale. Pensez à choisir une assurance qui couvre également la dépendance partielle. Une alternative : l’assurance-vie peut être aussi un bon moyen d’épargner et d’assurer une rente en cas de perte d’autonomie.

Source PLANET.

Pour deux personnes sur trois en France, il est inenvisageable d’être placée en Ehpad…

Les résultats d’un sondage mené chaque année depuis 2000 révèlent les souhaits des Français·es quant à la gestion de leur propre perte d’autonomie ou de celle de leurs proches.

 

Les Français·es souhaitent majoritairement, en cas de dépendance, rester vivre à domicile. La population demande une implication accrue des pouvoirs publics, concevant –pour une majorité plus réduite– qu’il soit nécessaire de cotiser et épargner davantage. Les demandes de soutien sont également élevées en ce qui concerne les aidant·es.

Ces constats, établis depuis le début des années 2000, ne connaissent pas de grandes variations dans l’opinion. Des attentes hautes donc, que ne doit pas décevoir un gouvernement qui a organisé une grande concertation nationale sur la question.

Enquête barométrique

Cette concertation de grande ampleur sur le thème «grand âge et autonomie» a été menée de fin 2018 à 2019. Il en ressort un rapport officiel faisant le point sur les situations et les évolutions, les politiques et les dispositifs, les besoins et les perspectives.

Ce document consistant, salué par les spécialistes comme par les opérateurs, rend d’abord compte des fortes demandes de transformation exprimées dans le cadre de la concertation. Il en va d’une priorité au maintien à domicile, de propositions pour l’amélioration de la qualité de la prise en charge en établissement, pour le respect du besoin d’être chez soi quel que soit le lieu de vie, pour la simplification du parcours et de l’accompagnement, pour une plus grande égalité de traitement selon les territoires.

Ces observations et recommandations rendues au gouvernement doivent nourrir les réflexions et les annonces pour renforcer ce secteur singulier de l’action publique qu’est devenue la dépendance.

Afin de prévenir la dépendance et de promouvoir l’autonomie, il importe de mesurer les aspirations et opinions des Français·es à ces sujets. La concertation aura été l’occasion de les écouter, notamment les plus concerné·es, et de réaliser des expertises et des exercices de synthèse. C’est ce que propose cet article en synthétisant les résultats d’une grande enquête d’opinion abordant les sujets de la dépendance et de l’autonomie des personnes âgées.

Nombre de sondages ponctuels apportent de l’information utile. Les enquêtes dites barométriques –parce que répétant les mêmes interrogations plusieurs fois, parfois sur temps très long– fournissent des données encore plus intéressantes, car permettant de repérer des évolutions et des continuités.

Le ministère des Affaires sociales produit depuis 2000 une telle étude. Celle-ci, conduite sous l’égide de sa Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), interroge chaque année un échantillon représentatif de la population française. Cet échantillon, de taille très honorable (3.000 personnes de plus de 18 ans vivant en France métropolitaine), se voit passer un questionnaire très large sur la protection sociale. Les questions abordent les thèmes de la dépendance. L’enquête de la Drees permet ainsi de tirer quelques enseignements extrêmement clairs.

Priorité au maintien à domicile

En cas de survenance de la dépendance, prévaut pour les Français·es une large préférence pour le maintien à domicile. Interrogée depuis une vingtaine d’années sur la question, la population française privilégie nettement les solutions permettant de demeurer à domicile, à la fois pour soi-même et pour ses proches.

Confrontées hypothétiquement à la dépendance d’un·e proche, la part des personnes interrogées estimant qu’elles placeraient ce membre de leur famille dans une institution spécialisée a augmenté de quatre points entre 2000 et 2017. La part d’entre elles se déclarant prêtes à l’accueillir à leur propre domicile a quant à elle baissé de cinq points.

Mais ces deux options ne rassemblent pas la majorité des Français·es, qui mettent toujours en avant l’option du maintien à domicile de la personne devenant dépendante, soit en l’aidant financièrement, soit en l’aidant matériellement.

Dans l’éventail des possibles, c’est la modalité d’une implication accrue des personnes elles-mêmes auprès de leur proche, à son domicile, qui arrive aujourd’hui en tête. L’option du placement dans une institution spécialisée reste la dernière.

Si l’on ne s’intéresse pas aux proches mais à soi-même, l’option de l’établissement pour personnes âgées (la maison de retraite ou «établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes», Ehpad) s’avère de moins en moins envisageable.

En 2000, elle était déjà minoritaire, avec 55% des Français·es ne la considérant pas comme envisageable en ce qui les concerne directement. En 2017, ce sont les deux tiers qui estiment inenvisageable une telle perspective.

Dans toutes les questions posées « barométriquement » sur la dépendance, c’est ce sujet qui a connu le plus d’évolutions, avec une part de Français·es réticent·es à la perspective de l’établissement qui progresse de plus de dix points sur près de vingt ans.

La préférence pour le maintien à domicile

Ces résultats sont largement corroborés par d’autres sondages ou d’autres informations, tirées par exemple de la concertation conduite entre 2018 et 2019. Il ressort que l’entrée en établissement se vit comme un déracinement, une rupture difficile à vivre sur bien des plans, avec des conséquences d’ailleurs problématiques sur l’état de la personne ainsi nouvellement logée.

Maintenir à domicile, c’est une façon de préserver, jusqu’au bout si cela peut être rendu possible, un environnement fait de souvenirs, de conditions de vie jugées plus favorables, avec de l’autonomie et de la liberté.

Attente d’intervention publique

Si les Français·es aspirent au grand âge à demeurer physiquement dans la sphère privée, cela ne les empêche pas de demander à tout âge un effort accru de la sphère publique pour mieux traiter de la dépendance. La majorité estime que c’est à l’État et aux pouvoirs publics en général de prendre en charge financièrement les personnes âgées dépendantes.

La question n’est posée que depuis 2014, et on ne saurait noter trop de variations sur cette période. Ce sont ainsi deux tiers des personnes interrogées qui avancent la nécessité d’une prise en charge principalement publique de la dépendance, contre un quart qui pensent que la responsabilité en incombe d’abord à la descendance et à la famille. Enfin, une personne sur dix répond que c’est aux individus concernés de s’assurer et de prévoir.

L'ETAT d'abord

Quant aux modalités de cette prise en charge, c’est d’abord autour du financement d’un tel effort par une cotisation que les Français·es ont été interrogé·es depuis 2000, là aussi sans bouleversement important de l’orientation et de la hiérarchie des opinions.

Si une cotisation spécifique devait être créée afin de couvrir le risque de dépendance(1), elle devrait selon les répondant·es être facultative –ce qui, soit dit en passant, est assez étrange pour un risque que l’on appelle à voir davantage socialisé.

En tout état de cause, une personne sur deux estime qu’une telle cotisation ne devrait être acquittée que par celles et ceux qui le souhaitent. Un tiers estime au contraire qu’il devrait s’agit d’une véritable cotisation sociale, obligatoire.

De façon originale, l’obligation de cotiser pourrait légitimement, selon une personne sur cinq, être modulée en fonction de l’âge. L’obligation de cotisation dépendance ne débuterait qu’à partir d’un certain âge. Lequel? C’est une affaire de paramètres que ne traite pas le baromètre.

Sur le plan de l’épargne personnelle, le questionnaire interroge depuis 2000 sur ce que les Français·es seraient prêt·es de faire. On ne leur demande pas une mesure de leur effort éventuel, mais simplement de dire s’il leur serait possible d’épargner davantage en prévision d’une éventuelle situation de dépendance les concernant.

En la matière, on doit relever une majorité de personnes prêtes à épargner plus, mais avec une certaine érosion dans le temps de cette proportion. Du côté des Français·es qui ne se disent pas prêt·es à le faire –soit par manque de moyens, soit parce que la question ne leur semble pas fondée–, la proportion passe du quart des personnes interrogées au début des années 2000 à presque 40% en 2017. C’est une autre des transformations importantes dans le temps de l’opinion.

Après les recettes, les dépenses. Pour couvrir le risque de dépendance, il faut certes du financement, mais il faut aussi un instrument. En l’espèce, les Français·es sont interrogé·es sur la prestation qui pourrait venir compenser les surcoûts liés à la dépendance(2), à domicile ou en établissement.

Avec cette question, il s’agit de savoir si la prestation doit être attribuée avec une condition de ressources ou non. Une majorité forte se dégage en faveur d’une allocation qui serait ciblée sur les personnes disposant de faibles revenus.

On doit cependant signaler une progression significative de l’opinion selon laquelle l’aide financière par rapport à la dépendance doit être versée à tout le monde. En 2000, 24% des répondant·es se prononçaient en faveur de ce que l’on appelle communément l’universalité dans le secteur de la protection sociale, contre 30% en 2017.

Cotisations et prestations

Soutien aux aidant·es

On a également consulté les Français·es sur leur rôle et leurs demandes en tant qu’aidant·es. Là aussi, pour les personnes concernées, un soutien accru des pouvoirs publics est demandé.

Un peu plus d’un cinquième des répondant·es déclarent apporter personnellement une aide régulière et bénévole à une personne âgée dépendante, que cette dernière vive chez elle, au domicile de l’aidant·e ou en établissement.

Depuis 2011, on peut repérer une baisse de la part des individus se déclarant aidant·es, mais elle se compense en partie par l’augmentation du nombre de personnes interrogées indiquant qu’elles ne peuvent aider car elles-mêmes doivent être aidées.

Qui est aidant ?

Au-delà de cette remarque de détail, l’essentiel est dans la proportion des aidant·es –les trois quarts– qui disent avoir le sentiment de ne pas recevoir suffisamment d’aide et de considération de la part des pouvoirs publics.

Il s’ensuit de nouvelles demandes aux pouvoirs publics. Celles-ci, pour reconnaître et appuyer les aidant·es, passent d’abord par l’ouverture de centres d’accueil de jour pour recevoir les personnes dépendantes dans la semaine.

Pour plus du tiers des aidant·es déclaré·es, c’est cette option qui doit être prioritaire. Vient ensuite, pour un quart des suffrages, la fourniture d’une aide financière. Ce sont des nécessités d’aménagement du temps de travail ou de formation qui suivent.

En tout état de cause, pour le ramasser dans une conclusion bien rapide, il reste bien des choses à faire! À ne pas trop décevoir, surtout après une ambitieuse concertation.

1 — Il est implicitement évident qu’une telle cotisation irait au-delà de la contribution solidarité autonomie (CSA). Celle-ci, de 0,3% à la charge de l’employeur, affectée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), afin de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, a été créée en 2004. La question du baromètre avait été posée auparavant et n’a pas été revue depuis.

2 — Il va là aussi sans dire que l’on n’entre pas précisément dans la technique du dossier. Avant que la question ne soit posée pour la première fois en 2000, il existait depuis 1997 la prestation spécifique dépendance (PSD). Cette PSD, d’ailleurs sous condition de ressources, a été remplacée en 2001 par l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). La question du baromètre conserve cependant bien toute sa légitimité, car elle porte sur la philosophie plus que sur la nature du dispositif.

Source SLATE.

 

La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021…

Engagement d’Emmanuel Macron, l’élargissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) à la prise en charge des besoins liés à l’exercice de la parentalité est effectif depuis le 1er janvier 2021.

L’objectif du dispositif : aider les 17 000 parents en situation de handicap et bénéficiaires de la PCH dans leurs actes quotidiens liés à la parentalité et ce, dès la naissance de leur enfant.

Le décret du 31 décembre 2020 publié au Journal officiel du 1er janvier 2021 est venu en fixer les modalités.

La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021

 

Qu’est-ce que la prestation de compensation du handicap ?

La prestation de compensation du handicap qui a été créée en 2005, constitue une aide permettant la prise en charge de dépenses liées au handicap (aménagement du logement ou du véhicule, recours à une tierce personne, etc.).

Elle comprend 6 formes d’aide : l’aide humaine, l’aide technique, l’aide à l’aménagement du logement, l’aide au transport, les aides spécifiques ou exceptionnelles et l’aide animalière.

PCH parentalité : jusqu’à 1h d’aide journalière

Depuis le 1er janvier 2021, l’aide technique (ou matérielle) et l’aide humaine incluent les besoins liés à l’exercice de la parentalité. Ainsi, le parent concerné peut obtenir une aide pour financer certains équipements de puériculture adaptés ou encore, rémunérer un intervenant pour qu’il aide à s’occuper de son enfant (l’aider à s’habiller, le laver, le faire manger, etc.).
Concernant l’aide humaine, qui peut être attribuée au parent « empêché, totalement ou partiellement, du fait de son handicap, de réaliser des actes relatifs à l’exercice de la parentalité, dès lors que son enfant ou ses enfants ne sont pas en capacité, compte tenu de leur âge, de prendre soin d’eux-mêmes et d’assurer leur sécurité », son volume est fixé forfaitairement à :

  • 30h/mois pour un enfant âgé de moins de 3 ans, soit 1h/jour ;
  • 15h/mois pour un enfant âge de 3 ans 6 ans, soit 30min/jour.

Le droit au dispositif cesse au-delà du 7e anniversaire de l’enfant.

En outre, si le bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap a plusieurs enfants, le nombre d’heures accordées au titre de la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité est celui qui correspond au besoin reconnu pour le plus jeune de ses enfants. Chaque famille n’a donc droit qu’à un sel forfait, quel que soit le nombre d’enfants.

Quant aux bénéficiaires en situation de monoparentalité, ils ont droit à une majoration de 50 % du nombre d’heures allouées.

PCH : montants maximaux attribuables pour la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité

Le montant forfaitaire des aides techniques et humaines a été fixé par l’arrêté du 17 décembre 2020 :

  • aide humaine: le montant mensuel attribué forfaitairement est égal à 900 € lorsque l’enfant a moins de 3 ans et à 450 € lorsque ce dernier a entre 3 et 7 ans ;
  • aide technique: le montant forfaitaire attribué est égal à 1 400 € à la naissance de l’enfant, 1 200 € à son 3e anniversaire puis 1 000 € à son 6e

Source PREVISSIMA.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile…

Cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile

 

La quasi-totalité des départements ont accepté de verser une « prime Covid » aux professionnels de l’ aide à domicile. La mesure va être appliquée en vertu d’un accord avec l’Etat qui finance la moitié de cette gratification, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Selon une carte détaillée transmise par le ministère, comprenant également les collectivités d’outre-mer, cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements et est en deçà dans une vingtaine d’autres. Seuls les départements de la Loire et du Jura n’ont à ce jour pas accepté le principe d’une prime.

D’abord privés de la récompense

Les professionnels de l’aide à domicile avaient, dans un premier temps, étaient exclus de cette récompense octroyée aux personnels en première ligne face au coronavirus. Sa prise en charge revenait exclusivement aux conseils départementaux.

Début août, Emmanuel Macron avait annoncé que l’Etat avait trouvé un accord avec les départements, en débloquant 80 millions d’euros pour les aider à financer cette aide. Un mois auparavant, seuls 19 départements sur 101 avaient accepté de verser cette prime. Ils étaient 74 à s’être engagés dans cette démarche en octobre.

Source 20 MINUTES.

Seine-Maritime : un dispositif pour cumuler RSA et salaire si l’on choisit le secteur de l’aide à la personne…

Le Département de la Seine-Maritime met en place un dispositif pour promouvoir les métiers de l’aide à la personne qui ont du mal à recruter.

Les bénéficiaires du RSA qui choisiront cette voie pourront cumuler leur salaire avec leur allocation pendant trois mois.

L’expérimentation va durer six mois.

Le dispositif permettra de cumuler salaire et RSA pendant trois mois, à condition de choisir le secteur de l'aide à la personne.

Le Département de la Seine-Maritime veut faire d’une pierre deux coups : à la fois trouver de la main d’oeuvre dans les métiers de l’aide à la personne qui peinent à recruter dans les EHPAD, les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), et trouver des pistes de retour à l’emploi pour les bénéficiaires du RSA. Ils sont 43.500 aujourd’hui en Seine-Maritime dont 3000 de plus depuis janvier dernier. Ils seront 50.000 d’ici la fin 2021 d’après les projections. L’idée, c’est donc de donner un coup de pouce aux bénéficiaires qui s’orienteraient vers ces métiers du service à la personne. Pendant trois mois, ils pourront cumuler le RSA et leur salaire. Le département y ajoutera ce que le président du Conseil Départemental Bertrand Bellanger appelle un « pack reprise », une somme forfaitaire de 150 euros versée le premier mois pour aider à la garde des enfants ou au transport par exemple. Reste le problème de la formation des candidats. C’est la compétence de la Région. Bertrand Bellanger a donc écrit au président du Conseil Régional Hervé Morin. Il attend sa réponse. L’expérimentation débutera dès le 1er janvier pour 6 mois. Elle fera évidemment l’objet d’une évaluation, avant une éventuelle prolongation du dispositif.

La mise en place de ce dispositif sera au menu des débats de la dernière séance plénière de l’année, qui sera consacrée au budget primitif 2021, ce jeudi et ce vendredi. Un budget de 1,8 milliard d’euros, dont 67,5% sont consacrés aux solidarités humaines (un peu moins de 60% en 2020). 500.000 euros ont été fléchés vers le dispositif d’orientation des bénéficiaires du RSA.

170 millions d’euros d’investissement sont prévus sur les quatre ans à venir, dont 21 millions d’euros en 2021 à la rénovation des collèges et 30,5 millions d’euros aux routes départementales.

Le Département s’est par ailleurs engagé à participer au financement des travaux du contournement Est de l’agglomération rouennaise, à hauteur de 22 millions d’euros. Mais le sujet qui fait débat entre les collectivités ne sera pas discuté lors de cette séance plénière. Une séance extraordinaire y sera consacrée en janvier 2021.

Source FRANCE BLEU.