Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant…

Le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé pour faire du protoxyde d’Azote « un enjeu de santé publique ».

Ce gaz dit « hilarant » est en vente libre et on en trouve aujourd’hui dans toutes les épiceries de nuit à Montpellier, mais il est loin d’être inoffensif.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant

Ce sont des petites cartouches métalliques grises de quelques centimètres de long, et aujourd’hui, on les trouve par dizaines sur les trottoirs ou dans les parcs publics. Ces cartouches de protoxyde d’azote, servent normalement à alimenter les siphons des appareils à crême chantilly, et sert aussi en médecine.

Mais depuis plusieurs mois, il a été détourné de son usage premier, car ce gaz dit « hilarant » peut mettre dans un état second pendant quelques instants.

Un état recherché par de nombreux jeunes qui l’utilisent comme une drogue. Il faut dire que ces cartouches ne sont pas chères et sont en vente libre. Mais leur utilisation à haute dose n’est pas anodine pour la santé.

Voilà pourquoi le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, pour faire du protoxyde d’azote un véritable enjeu de santé publique.  Philippe Saurel a en effet constaté que ces cartouches étaient en vente, notamment dans les épiceries de nuit de Montpellier.

« Il m’apparaît nécessaire qu’à la suite des différents rapports et constats  portés par l’Observatoire français des drogues et toxicomanie, l’accès à ce produit puisse être réglementé à l’échelle nationale afin de réguler sa consommation et le limiter à sa vocation initiale. »

Source FRANCE BLEU.

Un joint par jour multiplie par 3 le risque de développer une psychose…! De nombreux jeunes concernés !!! Vidéo…

La consommation de cannabis à l’origine de graves séquelles psychologiques…. sur la jeunesse…. Un joint par jour … danger !

La consommation de cannabis à l'origine de graves séquelles psychologiques.

 

https://www.facebook.com/VewsRTBF/videos/2568240663188620/

Des séances d’initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap…

L’association de sauvetage et d’éducation à la sécurité du Cotentin (Ases) vient d’être agréée pour initier des jeunes non-valides au sauvetage sportif.

Il est encore rare de voir des clubs sportifs proposer des activités mixtes entre valides et personnes en situation de handicap.

Des séances d'initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap. Né en Australie, le sauvetage sportif s'inspire des missions de sauvetage de manière ludique.

Tourlaville, Cherbourg-en-Cotentin, France

Cela faisait un certain temps que le club de sauvetage du Cotentin cherchait à rendre ses activités plus inclusives, quand les membres sont tombés sur une initiative australienne. « Starfish Nipper » permet à des jeunes en situation de handicap de découvrir le sauvetage sportif : une manière ludique de s’initier au sauvetage. Pour le trésorier de l’association, David Pichon, il s’agissait de faire connaître son sport mais aussi le milieu marin « à des jeunes qui n’ont pas forcément l’habitude d’y évoluer. » L’Ases Cotentin vient d’obtenir l’agrément, c’est le premier club en France à proposer cette mixité.

A l’occasion de la première séance vendredi à Collignon, la météo en a rebuté plus d’un. Mais une douzaine de jeunes membres ont bravé le vent et les nuages pour participer aux activités. Richard, 24 ans, est autiste. surtout grand amateur d’activités sportives. « On a surfé, on a nagé, on a appris à sauver quelqu’un en retournant la planche… C’est cette sensation sportive qui me plaît », confie-t-il en sortant de l’eau, avant d’ajouter : « mélanger neurotypiques [les personnes qui ne sont pas autistes, ndlr] et personnes handicapées, ça permet aussi de créer plus de lien et de solidarité« .

Pour continuer sur sa lancée et attirer du monde, le club compte organiser très vite de nouvelles séances.

Source FRANCE BLEU.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers …

Une vingtaine d’adolescents originaires de Franche Comté ont gravi samedi un 4000 mètres à Chamonix.

L’exploit n’est pas tant l’altitude que l’état de santé de ces jeunes qui sont tous atteints d’un cancer.

Depuis 26 ans l’association Semons l’Espoir propose à des jeunes malades de se dépasser.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers . Le groupe sur le sommet

Besançon, France

Tous les ans, fin juillet l’association de Besançon Semons l’Espoir emmène des adolescents atteints d’un cancer à Chamonix. La semaine se termine toujours par un sommet de 4000 mètres à gravir. Lors de ce séjour on reconstitue une cordée avec enfants, parents et médecins qui à l’hôpital se battent toute l’année contre des cancers se retrouvent sur des sommets où chacun se dépasse.

Des échanges  inestimables

Pour Pierre Dornier, le président de l’association, cette semaine à Chamonix apporte beaucoup pour ces adolescents qui se battent contre un cancer. « Les jeunes nous disent on évite de parler de ces moments difficiles  en famille, à l’école on en parle pas, de se retrouver ensemble à partager ça leur donne encore plus de force« .  Certains jeunes finissent même par s’engager dans l’association pour prolonger cet élan.

Une motivation très forte

Lors de ces semaines organisées fin juillet, les guides qui accompagnent le groupe depuis une vingtaine d’années témoignent. « On vit avec des gamins, ils ne  plaignent pas. Ils n’ont pas mal aux jambes, ils veulent se battre, ils veulent arriver jusqu’en haut et nous donnent une leçon de vie assez extraordinaire » Pierre Dornier.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers. Le groupe sur le sommet

Semons l’Espoir a été créé il y a une trentaine d’années, suite à la maladie des deux filles du président de l’association Pierre Dornier. L’objectif initial était d’améliorer les conditions d’accueil et de soins dans les hôpitaux Francs-Comtois. L’association a par exemple créé la maison des familles à l’hôpital Jean Mingoz à Besançon.

Source FRANCE BLEU.

Besançon : des ados polyhandicapés exposent leurs créations dans une galerie d’art… Vidéo…

Pendant 4 mois, des jeunes polyhandicapés résidants des « Hauts de Bregille » ont vécu l’aventure d’un grand projet de travail plastique accompagnés par des artistes de l’association Ecarts d’arts.

Les jeunes découvrent leurs créations au sein de la galerie bisontine. / © France 3 Franche-Comté : Jean-Luc Gantner

Pour une dizaine de jeunes gens résidents des Hauts de Bregille, c’était le grand projet de cette année 2019 : réussir le pari d’une grande exposition d’œuvres artistiques dans une galerie d’art à Besançon, habituellement réservée à des artistes professionnels. Un travail de longue haleine qui a mobilisé l’ensemble de l’équipe pédagogique et paramédicale de l’institution pendant plusieurs mois.

Ces jeunes sont pris en charge au sein des Hauts de Bregille » qui dépendent de l’association « Les Salins de Bregille » fondée par le Chanoine Mourot en 1917. L’institution gère principalement des activités sanitaires et sociales, et de rééducation visant à la reprise d’autonomie.

Peindre, dessiner, graver… Pour beaucoup de ces jeunes polyhandicapés, le projet consistait principalement à trouver dans la matière artistique, l’occasion d’éprouver leur place auprès de tous en proposant chacun ou collectivement des œuvres singulières leur ressemblant. Des jeunes habituellement privés de rapports avec l’offre culturelle et qui présentent des très grandes difficultés à communiquer à l’aide d’outils conventionnels, à commencer par la parole dont ils sont quasiment entièrement privés.

Un projet accompagné par l’association « Écarts d’arts »

Un travail effectué grâce à l’expérience d’une association, « Écarts d’arts* », spécialisée dans la conduite d’ateliers d’expérimentation artistique proposés y compris avec des personnes présentant des handicaps très importants et disposant d’une autonomie extrêmement restreinte. Deux artistes ; l’une graphiste et illustratrice, l’autre, plasticienne, Jade, ont assuré l’accompagnement des jeunes dans leur démarche créative laissant libre court à leur imagination. « Ils sont très inventifs, explique Jade, et de ce point de vue, ils ont beaucoup à nous dire ». Un sentiment que partage évidemment les éducateurs et tous les membres de l’équipe des « Hauts de Bregille » au contact des jeunes au quotidien. Eve, une ergothérapeute très impliquée dans ce projet voit dans cette expérimentation de montrer à tous le pouvoir sensible des ces jeunes dont on se détourne plus facilement que l’on cherche à les comprendre. « Ils débordent d’affection, et en passant du temps avec eux  réussissent à nous nous transformer ».

Des œuvres exposées la galerie Bertrand Hassoun à Besançon

Leur sensibilité… se retrouve forcément dans ces dizaines d’œuvres qui ont finalement trouvé leur place pour quelques jours dans une galerie d’art réputée à Besançon. « Mais l’objectif, rappelle l’ergothérapeute, était avant tout de faire travailler les jeunes sur leur conscience de soi et la présence de l’autre. Dans cette idée, la pratique de l’art peut apporter beaucoup à ses enfants ou à ces adolescents le plus souvent touchés par une forme d’autisme difficilement conciliable avec une pratique collective quelle qu’elle soit ».  Des jeunes et leurs œuvres qui ont fait sensation lors d’un vernissage où l’équipe des « Hauts de Bregille » a retrouvé le résultat de cette grande aventure, accroché sur les murs de la galerie aux côtés d’une exposition temporaire de Leonardo Vargas, un artiste colombien travaillant aujourd’hui à Strasbourg.

« Écarts d’arts »
40 rue de Vesoul 25000 Besançon
contact@ecartsdarts.com
+33 (0)9 62 21 44 54
+33 (0)6 85 86 80 56
http://ecartsdarts.com

« Galerie Bertrand Hassoun »
18 Rue de la Bibliothèque, 25000 Besançon

Source FR3.

Education: L’Etat promet d’améliorer l’accueil des élèves atteints de handicap… et peine à convaincre…!

EDUCATION Différentes mesures sont prévues pour la rentrée prochaine.

Education: L'Etat promet d'améliorer l'accueil des élèves atteints de handicap... et peine à convaincre.

  • Comme l’a promis ce mardi le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel, le gouvernement souhaite mettre en place une école pleinement inclusive.
  • Parmi les moyens évoqués, figurent l’accompagnement des parents, la formation des enseignants et la reconnaissance du métier d’accompagnant.
  • Autant de mesures qui peinent à convaincre syndicats et associations.

L’école pour tous. Et vraiment pour tous. En déplacement ce mardi à l’école Anatole France de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’État en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, ont annoncé une série de mesures pour parvenir à une école pleinement inclusive pour les enfants atteints de handicap à la rentrée prochaine.

Le but : offrir à chacun de ces élèves « une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants », via l’accompagnement des parents, la formation des enseignants, ou encore la professionnalisation du métier d’accompagnant. Car les enfants scolarisés dans des établissements dits ordinaires sont de plus en plus nombreux. Ainsi, selon les derniers chiffres du ministère de l’Education, 340.000 élèves en situation de handicap étaient scolarisés en France en 2018, contre 118.000 en 2006. Et le nombre d’élèves accompagnés par un adulte était de 166.000 l’an dernier, contre 26.000 en 2006.

Des parents renseignés

Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel jugent « indispensable de mieux accompagner les familles ». Concrètement, cela passe par une meilleure écoute auprès de parents, avec la mise en place d’une « cellule de réponse » aux familles. Instaurée dans chaque département à partir du mois de juin jusqu’en octobre, elle sera opérationnelle tous les ans. Le but est de pouvoir renseigner les parents sur les dispositifs existants pour l’accueil, mais aussi d’apporter des réponses centrées sur le cas spécifique d’un élève. Et le gouvernement a l’ambition que chaque appel passé trouve une réponse dans les 24 heures.

Toujours dans le but de « simplifier les démarches pour les familles », la rentrée 2019 doit voir apparaître un entretien d’accueil entre la famille de l’élève, le prof (l’enseignant de la classe s’il s’agit du premier degré, le professeur principal dans le second degré) et le ou les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Une rencontre qui devra se faire lors de la prérentrée, ou, si ce n’est pas possible, au plus tard avant les vacances de la Toussaint.

Une initiative qui répond à un véritable besoin, car comme le fait remarquer Jean-Louis Garcia, président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), « pour un couple ayant un enfant atteint de handicap, voir arriver la rentrée sans savoir comment cela se passe, comment l’élève est accompagné, c’est une forme de maltraitance ». Reste que, selon le responsable, même en cherchant le plus vite possible des réponses aux questions des parents, le délai annoncé de 24 heures est « tout simplement ingérable ».

Une formation accrue des enseignants

Autre volonté du gouvernement : améliorer la formation des enseignants vis-à-vis des élèves présentant une situation de handicap. Sera mise en place, pour la rentrée prochaine, une plateforme dédiée, baptisée Cap École inclusive. Elle est censée donner aux enseignants des références et conseils simples à appliquer directement en classe. Autre outil utilisable via cette plateforme, une carte interactive pour savoir, selon le département, quels sont les professeurs « ressources » à contacter pour obtenir des conseils pédagogiques. Par ailleurs, le ministère veut mettre l’accent sur la formation continue des enseignants en matière de handicap, via des modules supplémentaires, mais sans toutefois évoquer la question de la formation initiale. Et c’est là que le bât blesse, selon Bénédicte Kail, de l’association APF France Handicap, interrogée par France Info : ​« Ce qui manque, c’est la formation initiale des enseignants. On sait bien que faire avancer l’école inclusive, c’est avant tout faire en sorte que les enseignants soient à même de répondre en termes d’aménagements et d’adaptation pédagogique ». Même son de cloche chez Jean-Louis Garcia, pour qui les enseignants sont formés « en cas de besoin, grâce à leur conscience professionnelle, mais pas de manière généralisée. Il faut une véritable volonté politique et financière, et le compte n’y est pas ». Déçue aussi Hélène Elouard, AESH à Bordeaux et représentante du Collectif AESH National CGT Educ’Action, estime qu’on « demande déjà aux enseignants de gérer de nombreuses taches en parallèle ». Il faudrait donc aller, selon elle, vers des formations groupées, pour une meilleure cohésion : « Des modules entre les enseignants et les accompagnants sont indispensables ».

Une professionnalisation des accompagnants

Le ministère souhaite aussi professionnaliser le statut d’AESH. Dans le cadre du projet de loi pour une « école de la confiance », les députés ont notamment voté, en février, le fait qu’ils soient recrutés en CDD de trois ans, renouvelable une fois, avant de passer en CDI. Une annonce qui ne satisfait pas Hélène Elouard, qui parle de « toute petite avancée » et met en avant la « précarité » des personnes effectuant cette mission. « Deux CCD de trois ans avant un CDI, mais dans quelle autre profession voit-on une telle période d’essai ? Où est la reconnaissance ? », s’indigne-t-elle. Sans compter qu’ « il n’y a aucune hausse des salaires, ni plan de carrière annoncé ». Autre levier que souhaite activer le gouvernement : augmenter le temps de travail moyen des AESH, qui est actuellement de 24 heures par semaine. La majorité d’entre eux n’est pas donc pas à temps plein – aux 35 heures –, avec des salaires compris entre 600 et 700 euros nets par mois. « L’objectif est d’arriver à 30 % de temps plein à la rentrée », annonce le ministère, sans préciser le budget qui sera alloué à cette mesure. Enfin, la formation des AESH, de 60 heures, doit être garantie à la rentrée prochaine. Un total « ridicule », estime Hélène Elouard.

Une mutualisation des personnels

Expérimentés dans toutes les académies depuis la rentrée dernière, les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) seront pour leur part progressivement généralisés dans les écoles, collèges et lycée concernés d’ici à 2022. Leur mission : coordonner les membres de l’équipe éducative pour répondre aux besoins pédagogiques de l’enfant. Et ce, notamment, en mutualisant les AESH pour accompagner les élèves. « Un accompagnant va ainsi devoir passer moins de temps avec un enfant, et plus avec un autre », explique Hélène Elouard. Même si « les choses commencent à bouger concernant les PIAL, reconnaît Jean-Louis Garcia, cette mutualisation généralisée ne permettra pas de prendre en compte les besoins spécifiques de certains enfants. L’intérêt premier de l’enfant est abandonné, et cela signifie une gestion comptable du handicap ». Regrettant au final de « ne pas avoir été concerté » concernant ces mesures, le président de l’Apajh « attend de voir » si les annonces de ce mardi seront suivies d’effets. L’attente ne devrait pas être trop longue, puisque la rentrée aura lieu… dans moins de trois mois.

Source LE PARISIEN.

 

Cluzel veut un objectif de 6% de jeunes handicapés en apprentissage…

La secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, veut relever le taux de jeunes handicapés en apprentissage à 6 % contre 1% actuellement.

Le gouvernement prévoit notamment de déployer un « référent handicap » dans chacun des 965 centres de formation (CFA) de France.

La secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, a annoncé mardi vouloir relever le taux de jeunes handicapés en apprentissage à 6%, contre 1% actuellement, pour améliorer l’insertion des travailleurs handicapés dans l’emploi.

« Actuellement, seulement 1% des jeunes handicapés sont en apprentissage, nous ambitionnons d’arriver au moins à 6% », a déclaré Mme Cluzel dans un entretien publié mardi sur le site du Figaro, sans préciser de calendrier pour atteindre cet objectif.

Le gouvernement prévoit notamment de déployer un « référent handicap » dans chacun des 965 centres de formation (CFA) de France. Ceux-ci seront « chargés de rendre les formations plus accessibles et d’accompagner les apprentis en situation de handicap ».

Calendrier de mesures

« D’ici à une quinzaine de jours, un calendrier de mesures déclinera la mise en place d’actions opérationnelles à partir de 2020 », a par ailleurs annoncé la secrétaire d’Etat. Parmi les actions envisagées, un « rapprochement entre Pôle emploi et Cap emploi » (le réseau national d’organismes de placement spécialisé pour personnes handicapées et employeurs) pour la mise en place d’un lieu unique d’accueil et une offre de services commune à tous les chômeurs, ou encore une simplification des démarches administratives des entreprises au moment de l’embauche d’un travailleur handicapé.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi de 6% de travailleurs handicapés, datant de 1987 dans les entreprises privées et de 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

Source OUEST FRANCE.

Une sensibilisation autour des animaux pour des jeunes en situation de handicap…

C’est au centre équestre Mas-de-Laval à Salvagnac-Cajarc que s’est déroulée la finalisation du projet porté par trois apprenties du BTS anabiotec du CFA de Beaureagrd à Villefranche-de-Rouergue.

 Une sensibilisation autour des animaux pour des jeunes en situation de handicap

Ce projet d’initiative et communication, réalisé en partenariat avec l’IME de Rodez, a permis à des jeunes en situation de handicap de découvrir le monde agricole sous un autre angle. Ils ont pu et su apprécier ces moments forts et ont participé à tous les tests imaginés et préparés par les étudiantes. Ainsi, et c’était bien là une des finalités du projet, les jeunes en situation de handicap ont pu toucher et approcher plusieurs animaux de la ferme : les chevaux, les chèvres, les cochons et des volailles.

Au travers de cette journée consacrée à l’environnement et surtout à la nature, les jeunes en ont appris davantage sur les animaux, les plantes et leurs vertus et ont été sensibilisés à la protection de la nature. Mais aussi sur l’esprit de partage qui animait les trois conceptrices du projet.

Source la DEPÊCHE.

 

Ploërdut : l’exploitation ouverte aux jeunes stagiaires en situation de handicap est en péril…

Elle est surnommée « la ferme des fous ». L’exploitation de David Guillemet accueille depuis quatre ans des stagiaires souffrant de handicap.

Victime d’une épidémie, elle a été placée en redressement judiciaire mais une association se bat pour la racheter. Une pétition est en ligne.

La ferme des fous de Ploërdut (56) pourrait être reprise par l'association edoras / © David Guillemet

Tout est parti d’une remarque entendue dans un lycée agricole. En parlant de deux élèves en situation de handicap, un représentant syndical s’était exclamé : « Dans l’agriculture, c’est déjà pas si simple. Alors on ne va pas en plus prendre des débiles au lycée ! » Un déclic pour David Guillement, lui-même autiste.

Éleveur de vaches Salers bio à Ploërdut (dans le Morbihan) il décide alors de créer ce qu’il appelle sa « ferme des fous ». Une exploitation où de jeunes stagiaires en situation de handicap apprennent les métiers de la ferme.

Depuis quatre ans, une vingtaine de jeunes, élèves en lycée agricole ou bien déscolarisés y sont passés. L’idée, c’est de permettre aux premiers de finaliser leur projet professionnel. Pour les seconds (en voie de déscolarisation), le but est de reprendre confiance en eux. Au contact des animaux, ils gagnent en confiance, en autonomie.

La ferme des fous en redressement judiciaire

Sauf qu’il y a deux ans, la moitié du cheptel de David Guillement a été décimée par une épizootie. Les pertes sont considérables. Faute de revenus et d’indemnisations, le redressement judiciaire est incontournable.

Pour tenter de la sauver, des parents de stagiaires, des acteurs du monde du handicap et agricole ont créé l‘association Edoras. Objectif :racheter l’exploitation !

Une pétition a été mise en ligne « pour la reprise de la ferme des fous« . Le dossier de rachat doit être bouclé avant le 28 mai.

Source FR3.

 

Marseille: Un éducateur, qui abusait d’une jeune fille handicapée, sourde et autiste, condamné à cinq ans de prison…

Un éducateur a été condamné à cinq ans de prison pour avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans, sourde et autiste

Il s’était présenté de lui-même à la gendarmerie. Un homme âgé de 63 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à cinq ans de prison ferme pour des attouchements sexuels sur une jeune fille de 14 ans.

Marseille: Un éducateur, qui abusait d'une jeune fille handicapée, condamné à cinq ans de prison. Le tribunal correctionnel de Marseille (Illustration)

Comme le rapporte La Provence, le gardien de la piscine de Cassis  (Bouches-du-Rhône) avait surpris cet éducateur, nu, assis sur elle en train de faire des va-et-vient. Ce témoin avait pu voir que la jeune fille était une pensionnaire de l’institut pour mal entendants des Hirondelles, qui venait souvent dans cette piscine.

« C’était tellement facile de profiter d’elle »

L’homme a reconnu des attouchements, mais pas de pénétration. Il explique que la jeune fille l’aurait appelé alors qu’elle était nue dans les vestiaires, avant de l’enlacer. Mais l’homme a reconnu que l’acte de la piscine, en mai 2017, n’était pas isolé, et qu’il s’était répété à quatre ou cinq reprises. « L’attirance qu’elle avait pour moi était connue et avait été abordée en réunion. Dans cette relation, on a été pris tous les deux », expliquera le prévenu.

Pour la mère de la jeune fille, ces aveux sonnent comme une terrible trahison. « J’étais reconnaissante envers ces professionnels, je ne me serais jamais doutée d’une chose pareille. Emma est une jeune fille très fragile. C’était tellement facile de profiter d’elle. Nous faisions confiance… C’est doublement dégueulasse », s’est-elle désolée. La jeune fille est aujourd’hui dans un foyer du Vercors, à plus de 300 kilomètres de son domicile.

Source 20 Minutes.