Seloncourt | Handicap – La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien… Vidéo…

Un clip retraçant les journées des résidents de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) et du personnel est actuellement diffusé sur YouTube.

Sur le refrain des Trois cafés gourmands, les salariés racontent « La Vie en cathéter ». Touchant et instructif.

Handicap - La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien... Vidéo...

« On va vous présenter notre doux coin de paradis, ces quatre murs de pierre où on a nos repères. Mais par quoi commencer pour décrire la journée… ». Sur le refrain des Trois cafés gourmands (« nos souvenirs »), le quotidien de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) de Seloncourt défile. Tout le monde a joué le jeu : 31 résidents polyhandicapés (ndlr : sur 49 dont 8 en accueil de jour), les soignants, les éducateurs, les cuisinières, les animateurs. Oui, par quoi commencer dans « La Vie en cathéter » (titre du film) où les journées sont si riches mais si épuisantes ? Où il y a tellement de choses à dire sur le travail d’équilibriste mené par le personnel partagé entre ses missions médicale et éducative ? « Il faut trouver le juste milieu. Notre objectif est de montrer qu’ici, une personne polyhandicapée peut se recréer, s’épanouir, être heureuse », souligne la directrice, Katia Guihal-Roy.

Gros plan sur les soignants « dont on a besoin évidemment avec leur mal de rein » (sic), « la déco pourrie » (sic) qui sera rafraîchie, les grandes tablées du midi, les murs ornés de peintures réalisées par les résidents, les salariés surbookés « comme des ministres » (et sans doute plus) qui repoussent chaque jour leurs limites pour améliorer le bien-être de leurs protégés. « Il n’était pas question de taire les difficultés mais d’en parler de manière positive », insiste la responsable.

Pierre Chevré, en service civique à l’ADAPEI du Doubs dont dépend la structure, a réalisé ce clip infiniment touchant où les scènes de tendresse se multiplient. Par exemple, une animatrice caresse avec une fleur la joue d’une dame assise sur une balançoire. «Ici, c’est notre maison… Je te donne mon cœur, tu me donnes du bonheur », fredonnent les employés.

https://youtu.be/qDeCqBMChdM

Sensibiliser un jeune public

Focus aussi sur l’histoire d’amour de Lucine, 25 ans et d’Alexis, 21 ans, qui dansent en faisant tourner leur fauteuil roulant. Ils sont heureux, ils se marieront l’année prochaine. «Je suis moi-même handicapé. J’ai souffert du regard des autres, des réflexions. J’aimerais sensibiliser un jeune public », observe Pierre Chevré qui entame, à la rentrée, une licence de psychologie à Nancy. À noter, enfin, la formidable solidarité du personnel de la MAS. « Cette force du collectif » que défend, dans un autre style, le slameur Grand Corps Malade et qui permet, chaque jour, de surmonter les chagrins ainsi que les embûches.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Haute-Loire : un « hôpital des nounours » pour les enfants en situation de handicap…

Du 29 avril au 3 mai, l’ADAPEI de Haute-Loire à Chadrac a accueilli des enfants en situation de handicap qui venaient faire examiner leur doudou.

Objectif : dédramatiser les soins et faire tomber la peur face aux blouses blanches.

A Chadrac, en Haute-Loire, les enfants ont pu confier leur doudou à des médecins joués par des élèves infirmières. Une manière de dédramatiser les soins. / © G. Rivollier

A Chadrac, en Haute-Loire, les locaux de l’ADAPEI (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) ont accueilli un petit hôpital reconstitué, dans lequel les enfants en situation de handicap étaient invités à faire soigner leur doudou. Sur place, tout a été soigneusement pensé : il y a un service d’accueil, de radiologie, de kinésithérapie, un bloc opératoire ou un espace pour le dentiste, avec des accessoires bien réels ou factices. L’enfant vient faire examiner sa peluche, il est pris en charge par des médecins, en l’occurrence des élèves en école de soins infirmiers qui participent bénévolement à cette opération « Hôpital des nounours ». Une première en Haute-Loire, à l’initiative de Chantal Maurin, infirmière à l’ADAPEI de Haute-Loire.

L’hôpital des nounours pour soigner les peurs

« Dans le cadre de mon travail, je me suis aperçue que très souvent les enfants ont peur des prises de sang, des vaccins, des opérations ou de quand il faut aller chez le dentiste. Je travaille là-dessus en individuel, je suis à temps partiel – un jour par semaine –  et ça met beaucoup de temps, il faut 6 mois pour qu’ils aient moins peur, mais ça marche. Alors, je me suis dit pourquoi ne pas faire quelque chose en groupe… », raconte Chantal Maurin.
Le concept de « l’hôpital des nounours » existe déjà, il a été créé par des étudiants en médecine en Allemagne, avant d’être repris en France. Cette Altiligérienne a souhaité reprendre l’idée pour l’ouvrir aux enfants en situation de handicap. « Ils ont souvent un vécu, ils ont déjà été à l’hôpital ou fait des prises de sang, ce sont souvent des enfants plus anxieux », observe-t-elle.

Le doudou, un objet de transition

Chantal Maurin a sollicité plusieurs partenaires pour pouvoir recréer cet hôpital. Avec leur doudou, les enfants arrivent dans la salle d’attente « Il y a des jeux, des coloriages et des petites chaises. Ils apprennent déjà à attendre », détaille l’infirmière. Selon la pathologie dont souffre le doudou, l’enfant est orienté vers un circuit de soins adaptés. « C’est un objet de transition, en psychologie on appelle cela ainsi. Ca permet de reporter l’angoisse sur le doudou », poursuit-elle. « On explique ce qu’on va faire au nounours, on le fait, et ensuite on demande à l’enfant s’il veut refaire les mêmes gestes. Ca dédramatise beaucoup », ajoute-t-elle. D’un stand à l’autre, c’est l’occasion de proposer une évaluation de la douleur, d’essayer de petites béquilles ou un chariot roulant, de parler des caries et du brossage des dents. « A la fin, on leur délivre un diplôme du courage pour eux et le nounours », conclut Chantal Maurin.

Renouveler l’opération tous les ans

Durant 4 jours, l’opération a permis d’accueillir des enfants en situation de handicap, mais aussi de travailler « en inclusion ». Ainsi, des élèves de grande section et de CP ont été accueillis en même temps que des enfants de l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie. « Certains souffrent d’autisme, de phobies sociales, mais ils ont bien réagi malgré le nombre, le bruit », observe encore Chantal Maurin. Une expérience concluante. L’objectif, désormais : renouveler l’opération tous les ans.

Source FR3.

Ille-et-Vilaine. Utopi, la nouvelle marque du handicap…

L’Adapéi 35 a dévoilé sa nouvelle marque en Ille-et-Vilaine. Désormais, Utopi fédère les établissements et services d’aide par le travail.

Ille-et-Vilaine. Utopi, la nouvelle marque du handicap. L’Adapéi 35 dispose d’outils performants. Ici, la cuisine centrale des Papillons blancs à Saint-Jacques-de-la-Lande.

Lors d’un séminaire organisé, jeudi, à la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’Adapei 35 a dévoilé la nouvelle marque des Esat, les anciens ateliers protégés destinés aux travailleurs en situation de handicap. Désormais, ils seront tous fédérés sous la marque Utopi, avec un slogan qui résume bien leur philosophie : « Solidaires et performants ».

Cette démarche a été déjà adoptée dans d’autres Adapéi en France, avec des marques qui permettront à l’avenir de mieux les identifier. Dans les Hautes-Pyrénées, on trouve ainsi la marque Alvéole. Dans le Lot, Optéo. En Vendée, c’est EsatCo 85 qui a été choisie.

2 200 personnes aidées au quotidien

En Ille-et-Vilaine, l’Adapei Les Papillons blancs d’Ille-et-Vilaine accompagne quotidiennement plus de 2 200 personnes en situation de handicap mental dans le département. Elle agit notamment dans le champ du travail et de l’insertion, par le biais de six Établissements et services d’aide par le travail (Esat) et d’une entreprise adaptée.

Cette journée a été aussi l’occasion de se pencher sur les enjeux de la politique inclusive en présence de nombreux intervenants. François Marie dit Calais, le directeur général de l’Adapei 35, et Catherine Lechevallier, présidente de l’Adapei 35, ont accueilli à cette occasion plus de 200 invités parmi lesquels des élus, des salariés, des entreprises, des partenaires tel que l’Agence régionale de Santé.

Source OUEST FRANCE.

Adapei de la Meuse à Vassincourt : des soins bucco-dentaires pour les résidents…

Le « pôle habitat » de l’Adapei de la Meuse travaille depuis quatre ans sur le projet d’accompagnement à la santé individualisé.

Les résidents bénéficient ainsi d’un suivi et de soins bucco-dentaires.

Un examen dentaire est pratiqué par le dentiste après la formation en présence de l'infirmière de l'établissement

Dans le cadre global de l’amélioration des politiques de santé, le « pôle habitat » de l’Adapei de la Meuse travaille depuis quatre ans à la réalisation du Projet d’accompagnement à la santé individualisé (PASI). Pour ce faire, une convention de partenariat a été signée avec l’association Dépen-Dent, créée par André Goengrich, chirurgien-dentiste, et Denis Craus, médecin gérontologue et coordinateur de maisons de retraite.

Cette convention rassemble plusieurs chirurgiens-dentistes dont l’objectif est d’améliorer la santé des personnes fragiles, malades, vieillissantes ou handicapées, et dont les dents ne sont pas les priorités.

Ainsi, par le biais d’une approche adaptée, ces praticiens cherchent à réduire chez le patient la peur du dentiste et à améliorer leur santé bucco-dentaire dans leur parcours de soins. En effet, l’accès aux soins des personnes en situation de handicap est reconnu comme une véritable perte de chance supplémentaire et accentue les risques liés à la santé globale.

Une démarche méthodique pour compenser ces risques a été mise en place avec des pratiques harmonisées et coordonnées de l’ensemble des acteurs qui participent au parcours de soins de la personne en collaboration avec sa famille.

Le « pôle habitat » a déposé un projet retenu par l’Agence régionale de santé (ARS) et le partenariat avec l’association Depen-Dent permet un programme d’actions de prévention d’hygiène bucco-dentaire. Les personnes handicapées représentent une population dont les risques de pathologies bucco-dentaires sont élevés, voire aggravés avec l’âge.

Le programme prévoit ainsi une action de formation à destination du personnel encadrant et des familles afin d’acquérir les fondamentaux théoriques de l’hygiène bucco-dentaire, de l’anatomie dentaire et de son vieillissement. De même qu’un module d’information à destination des résidents avec un vocabulaire et des supports adaptés.

À noter qu’un examen dentaire est réalisé par un chirurgien-dentiste à l’issue de la formation

Différentes actions

En novembre 2018, la résidence des 4 Saisons est la première à avoir bénéficié du travail des chirurgiens-dentistes, ce qui a permis de détecter quelques pathologies, soignées rapidement.  En janvier 2019, la résidence du Verger, à Revigny, est la deuxième structure bénéficiaire avec un personnel qui travaille en ESAT. Les actions continueront à se décliner dans le temps à l’ensemble des autres établissements du « pôle habitat ».

Source EST REPUBLICAIN.