Le 4 Mai – Les seniors sensibilisés à la sécurité sur la route, près de Caen…

À Fleury-sur-Orne, près de Caen (Calvados), les seniors sont conviés à une conférence et des ateliers sur la prévention routière et piétonne.

Prévention séniors

 

Mercredi 4 mai 2022 à 10 h, le centre socioculturel de Fleury-sur-Orne (39 avenue d’Harcourt), près de Caen (Calvados), invite les seniors à une conférence sur la prévention routière et piétonne animée par l’ASEPT Normandie (Association Santé, Éducation et Prévention sur les Territoires).

Deux ateliers pratiques

À la suite de la conférence, les personnes qui le souhaitent pourront s’inscrire gratuitement aux deux modules pratiques, présentés de 10 h à 12 h par un bénévole formé.

  • 12 mai : conduite senior, restez mobile. Conférence et ateliers thématiques (nouveautés du code de la route, conseils sur les manœuvres difficiles, principaux facteurs de risque routier).
  • 19 mai : tous piétons, adoptons les bons réflexes. Jeu animé sur les espaces de circulation, les traversées, les déplacements urbains, les questions du public.

La conférence du 4 mai sera suivie d’une balade gratuite sur la voie publique, animée par l’association Prévention Routière.

Inscription au 02 31 34 01 29 ou accueil.csc@fleurysurorne.fr

Source ACTU.FR

Le MuséoParc Alésia est engagé dans une démarche globale d’accessibilité, tant physique que culturelle. Depuis l’été 2018, le site est titulaire de la marque d’État « Tourisme & Handicap » pour les quatre types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel…

Depuis sa création en 2012, le Muséoparc Alésia a toujours été volontaire pour permettre l’accessibilité au site à tous ses visiteurs.

Le Muséoparc Alésia, un musée engagé dans l’accessibilité pour tous

 

Une démarche pour l’accessibilité pour tous reconnue

En 2018 le Muséoparc Alésia reçoit le Label Tourisme & Handicap pour les 4 types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel.

En 2019, le site reçoit le premier prix « Patrimoine pour tous » décerné par le Ministère de la Culture. Ce prix créé en 2011 a pour but de distinguer une démarche d’excellence en matière d’accessibilité généralisée des lieux patrimoniaux pour les personnes en situation de handicap.

En 2020, le Muséoparc reçoit le 1er prix du Tourisme Accessible dans la catégorie « Loisirs » par l’association Tourisme & Handicap.

Sur le site internet du MuséoParc Alésia, un onglet « Handicap » est disponible dès la page d’accueil.

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d'accueil

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d’accueil

Il ouvre sur une page décrivant les différentes actions mises en place pour l’accessibilité de tous. Un descriptif des accès au site, du déroulement de la visite et des activités proposées est disponible par types de handicap.

Sur cette page, plusieurs vidéos en langue des signes proposent également un menu descriptif du MuséoParc (infos pratiques, architecture, que visiter…)

Une visite adaptée à tous

En 2019, lorsqu’un nouveau parcours de visite se met en place au musée, l’équipe remet au centre du projet l’accessibilité pour tous. Cette démarche est ccompagnée par Polymorphe Design, une entreprise spécialisée dans la conception de parcours adaptés à tous.

Parmi les dispositifs mis en place dans le musée on trouve de nombreuses plaques en braille, des images visio-tactiles (en reliefs), des objets à toucher, des audio-descriptions, un sous-titrage pour toutes les vidéos… Des agrandissements de certains objets sont également disponibles. Pour exemple, un agrandissement avec le relief du dessin des pièces de monnaie, objets minuscules et difficilement visibles pour le public, est profitable à tout le monde.

Des pièces de monnaie agrandies et en relief

Toute notre philosophie a été de se dire, tous les outils de médiation que l’on va mettre en place pour le public handicapé vont servir à tout le monde… Je suis convaincu que c’est la bonne approche dans un équipement culturel comme le nôtre.

Michel Rouger, directeur général du MuséoParc Alésia

Pour Michel Rouger, l’important est de ne pas catégorisé une typologie de public. Le musée est un lieu de vie, de pratiques sociales, de rencontres…tous les publics se côtoient et pour lui, tous les outils de médiation peuvent être utiles aux uns et aux autres.

Des outils disponibles pour tous les types de handicap

Une tablette pour la visite guidée en LSF (Langue des Signes Française) est disponible à l’accueil pour les personnes qui pratiquent la langue des signes.

Une tablette pour la visite guidée en langue des signes

Un document FACL (Facile A Lire et à Comprendre) à destination des jeunes enfants et pour les personnes en situation de handicap mental. Ce document propose une synthèse de la visite et permet aux visiteurs d’aller à l’essentiel. Pour compléter ce dispositif, des planches de BD, très colorées et très ludiques jalonnent tout le parcours.

Des fauteuils roulants et des chaises canne sont également à disposition à l’accueil.   Peu de sites culturels en France offrent un panorama aussi complet de ce genre de dispositifs.

Dans sa philosophie d’accueil et d’accessibilité pour tous, le MuséoParc Alésia est gratuit pour la personne en situation de handicap et pour son accompagnateur sur présentation d’un justificatif d’invalidité.

Source FR3.

 

“Je veux être un jour debout” : un trail dans le Doubs pour soutenir Hugo porteur d’un handicap neuromoteur…

Hugo a 13 ans. Ce jeune garçon de Levier dans le Haut-Doubs souffre d’un handicap neuromoteur.

Dimanche 1er mai 2022, un trail aura lieu à Charquemont près de Morteau en soutien à l’association “Des pas pour Hugo”.

Solidarité dans le Haut-Doubs pour aider Hugo face au handicap.

 

Hugo veut remarcher. Il a une volonté de se remettre debout, il se bat, on se bat. C’est un trail qu’on fait tous les jours. Il n’y a jamais de moments de répit.

maman d’Hugo

Par cette phrase, Christine Lorier résume le combat de toute une famille. Celui d’Hugo d’abord, de son petit frère Justin, 10 ans, et d’Eric le super papa.

Hugo est handicapé depuis sa naissance. Il a marché quand il était tout petit, mais sa situation s’est dégradée. Hugo pourrait aussi être porteur d’une maladie rare, des examens sont en cours. Le quotidien de l’adolescent est rythmé par les soins, la rééducation, les cours à l’IME (Institut médico-éducatif) de Villeneuve d’Amont. “Il se plaît à l’école alors, on fait les voyages pour l’accompagner sur ce temps scolaire” confie fièrement sa maman.

Le handicap, un combat moral, physique et financier

Soutenir Hugo au quotidien a un coût. D’où l’association « Des pas pour Hugo » créée en mars 2020 . “Trois vitamines par exemple, ne sont pas remboursées par la sécurité sociale pour Hugo, on paye depuis 2015. Si on veut acheter un fauteuil électrique, il y a toujours une partie à charge pour nous. Nous avons le projet d’acheter un véhicule aménagé, les aides de la MDPH ne couvrent pas tous les frais” : sans se plaindre, la maman d’Hugo détaille ce combat du quotidien pour offrir les meilleures chances à son fils. Dans l’espoir de le voir à nouveau debout.

L’argent récolté lors du trail de Charquemont permettra de soutenir la famille d’Hugo dans ses frais quotidiens. D’offrir aussi à Hugo des moments de bonheur, comme une sortie à ski ou en triporteur avec des associations spécialisées et équipées dans la prise en charge des personnes en situation de handicap.

Hugo a pu s'évader du handicap avec l'association Apach'Evasion et son vélo triporteur.

Un trail pour soutenir Hugo et Noé, autre petit garçon handicapé

Ils s’élanceront pour deux belles causes. Dimanche 1er mai, le 5e Endur’hautrail de Charquemont proposera des parcours pour tous, des enfants, à la marche nordique, au format trail de 14 à 24 km. Hugo et sa famille seront présents. A bord d’une joëlette, Hugo fera une partie du parcours.

Les bénéfices seront reversés en partie à l’association “Des pas pour Hugo”. L’autre ira à l’association « Noé, le combat de notre vie”, un petit garçon handicapé suite à une naissance prématurée.

Source FR3.

Vivre avec un handicap…!

Comment vivre avec un handicap ?

Comment changer son regard sur lui, qu’il soit visible ou non ?

Comment en faire une force ?

Le sport peut être un moyen de dépasser son handicap

 

Murielle Giordan reçoit l’humoriste Marie-Aude Cariou, alias Mak, qui nous parle des difficultés liées à son handicap et des moyens de les surmonter. 

Murielle Giordan reçoit Mak, qui vient de publier Moi, le quota : itinéraire d’une salariée en situation de handicap invisible (autoédité). Et elle sera le 12 mai 19h30 au Chapiteau turbulent à Paris dans le cadre du festival Ouverture de Champ (un concours d’humoristes sur le handicap).  Marie-Aude Cariou, alias Mak, a 39 ans.

Elle est née avec une anomalie génétique, qui a provoqué une dysplasie (anomalie du développement), et a dû être greffée des reins à l’âge de 7 ans. L’école a été difficile, elle a été confrontée aux regards des autres, parfois très bienveillants, parfois malveillants. Une anecdote notamment l’a marquée : celle du directeur de son école l’humiliant devant toute la classe.

Le monde du travail n’a pas été plus tendre. Mais sa force elle l’a trouvée dans l’humour, dont elle se sert aujourd’hui pour montrer que le handicap peut révéler des ressources insoupçonnées.

Pour une plus grande inclusion des handicapés

Mak regrette que la société, l’école, mais aussi les entreprises ne soient pas plus accueillantes actuellement, et souhaite davantage d’inclusion. Les témoignages de Yann Bucaille-Lanzerac et de Philippe Croizon qui interviennent au cours de l’émission vont dans ce sens.

Yann Bucaille-Lanzerac est le fondateur des cafés-restaurants Café Joyeux, qui emploient, pour environ 80% de ses collaborateurs, des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. Il a également créé un Centre des apprentis joyeux, délivrant un diplôme reconnu par l’Etat d’agent de restauration, et vient de recevoir le Prix BCG de l’Entrepreneur social de l’année 2021.

Philippe Croizon, amputé des quatre membres , a réussi l’exploit de traverser la Manche à la nage. Il a fondé à Vichy l’Académie qui porte son nom, une structure d’entraînement de haut niveau qui accompagnent de jeunes nageurs handicapés.

Je suis présidente d’un club de karaté et nous avons ouvert une section de parakaraté, pour les handicapés. C’est un pur bonheur d’être avec eux. On a beaucoup à s’inspirer d’eux. – Sylvie

Comme le rappellent Yann Bucaille-Lanzerac et cette auditrice, partager le quotidien des personnes en situation de handicap est très enrichissant. Ainsi, au lieu de les marginaliser, comme la société a tendance à le faire, il faudrait au contraire développer l’inclusion des handicapés dès l’école, et dans l’entreprise, tout le monde y gagnerait.

Source FRANCE BLEU.

 

Le Mans. Une sortie en discothèque pour des personnes en situation de handicap…

Une centaine de personnes en situation de handicap ont profité mardi 26 avril 2022 du retour des après-midis en discothèque qui leur sont réservés au Mans dans l’établissement « La Suite ».

Un moment de danse convivial.

 

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Ils étaient ainsi près d’une centaine, plus une soixantaine d’accompagnants, venus de lieux de vie, maisons d’accueil, foyers, IME du Mans et des alentours à profiter des conditions très étudiées proposées deux ou trois fois l’an par le patron de la discothèque.

L’objectif est de leur donner l’occasion de fréquenter un lieu où ils n’ont pas l’habitude d’aller et leur permettre de danser comme tout le monde dans une salle suffisamment vaste pour accueillir les fauteuils et équipée des sanitaires adaptés qu’a fait installer exprès pour eux Jérôme Carré​, explique Christophe Drouet, animateur de la MAS Robin des Bois, un des organisateurs de ce temps convivial.

Un appel lancé

Un loisir nouveau qui rejoint ceux déjà proposés : sport, vacances d’été et à la neige, baptêmes de l’air, bowling, kayak… Le but est de montrer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres​.

Christophe Drouet en profite pour lancer un appel aux autres établissements à les rejoindre pour ces après-midi (le contacter à la MAS Robin des Bois).

À noter que La Suite ​propose maintenant des afterworks, des cours de danse avec soirée (salsa le mardi, rock le mercredi à partir de 18 h), des concerts le vendredi soir. Sheryfa Luna se produira ainsi le samedi 21 mai.

Source OUEST FRANCE.

Autisme. Face au manque d’IME spécialisés en troubles autistiques sévères, des établissements tirent la sonnette d’alarme…

L’institut médico-éducatif (IME) l’Éveil à Cormontreuil lance un appel à l’aide à l’ARS Grand Est, suite à l’accueil d’un petit autiste souffrant de troubles sévères.

L’organisme manque de structures adaptées et de moyens humains pour le prendre en charge comme il le doit.

Certains enfants aux troubles autistiques sévères ne sont pris en charge dans aucune structure marnaise faute de places, d'après plusieurs IME.

Tout a été décidé très vite par le juge des enfants début avril 2021. Après un incident où le petit Amine, alors âgé de 10 ans, s’est mis en danger lorsqu’il logeait chez sa mère, il a été décidé de le placer dans un organisme spécialisé près de Reims.

Le petit garçon souffre de troubles autistiques sévères et peut en cas de frustrations se montrer violent envers lui-même ou envers les autres. Allant même, une fois, jusqu’à se jeter par la fenêtre du premier étage.

Un enfant de 10 ans dans un service psychiatrique destiné aux adultes

Avant son placement, il a dû faire un passage en psychiatrie adulte. Ce qui désole Josselin Parenté et François Le Bœuf les responsables de l’association et de l’IME l’Éveil, où le petit garçon est désormais pris en charge.

Tout deux comprennent tout à fait pourquoi la Justice a dirigé Amine vers leur établissement, plus adapté qu’un service consacré aux adultes. Mais ils déplorent le manque de réaction de l’ARS à qui ils demandent de l’aide depuis plus d’un an, pour améliorer les structures et les rendre plus adaptées aux cas d’autismes sévères comme celui-ci.

Le seul établissement marnais ayant une section adaptée est l’IME des Papillons Blancs en Champagne. Dans cette section spécialisée en troubles autistiques, l’organisme peut recevoir 20 enfants encadrés par des personnels formés pour les accompagner au mieux. Une vingtaine d’autres enfants sont sur liste d’attente et espèrent pouvoir être pris en charge dans l’établissement. Il était donc impossible pour Amine d’y être placé.

En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace !

Josselin Parenté-Responsable de l’IME l’Éveil

Mais voilà, son arrivée à l’IME l’Éveil n’a pas été simple. « En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace. Comme Amine ne peut pas être placé à un étage, car cela représente un danger pour sa propre sécurité, il ne peut pas dormir dans les dortoirs. Nous avons donc réaménagé en urgence une chambre de l’infirmerie au rez-de-chaussée pour qu’il puisse y dormir. Nous avons dû condamner des fenêtres, doubler les murs, pour le protéger, transformer un espace de travail commun en espace individuel, adapter la cuisine pédagogique en lieu de prise de repas individuel et mettre en place des clôtures pour sécuriser la cour de récréation pendant ses sorties. »

Les changements ont été faits, d’après les responsables de l’IME, très rapidement. « Ils se sont améliorés avec le temps, en un an, nous avons bien sûr réfléchis à accueillir de manière optimale Amine. Mais notre structure n’est pas adaptée, elle manque d’espaces particuliers. Et nos manques se situent également au niveau du personnel qui n’est pas nécessairement formé pour s’occuper de lui comme il le faudrait. Par ailleurs, nos salariés, à force de se prendre des coups de sa part font marcher leur droit de retrait. Ce qui est logique ! Ils voient qu’aucune solution ne nous est apportée par les autorités compétentes, et ils ne sont pas devenus éducateurs pour ça ». 

« Nous avons donc des intérimaires qui changent régulièrement et qui ne savent pas s’occuper d’enfants atteints de tels troubles. Ils finissent eux aussi par être dépassés. Ce petit garçon a besoin d’un cadre extrêmement régulier. Contrairement aux autres enfants, il lui faut deux éducateurs par jour, de 7 à 14 heures et de 14 à 21 heures. Il lui faut des habitudes, des personnes précises. Aujourd’hui, un an après son arrivée, ce n’est plus le cas. »

Pas d’amélioration de l’état d’Amine

De plus, le week-end, l’établissement doit confier le petit garçon à sa mère aidée par des éducateurs extérieurs, ce qui provoque une rupture dans le suivi d’Amine qui perd ses repères. « Son psychiatre, qui est d’ailleurs celui de l’IME, ne constate pas d’amélioration de son état, ce qui ne nous surprend pas, puisqu’il n’est pas encadré comme il le devrait. Nous faisons de notre mieux, mais nous ne pouvons pas faire plus. C’est pour cette raison que nous avons contacté à nombreuses reprises l’ARS Grand Est, qui mis à part une petite somme d’argent à l’arrivée d’Amine, ne nous apporte pas de solution et ignore totalement les problématiques que nous rencontrons ici. »

Les responsables de l’IME de l’Éveil ont pu compter sur celui des Papillons Blancs en Champagne, Stéphane Fisse, qui a prêté certains de ses éducateurs spécialisés pour qu’ils puissent prendre en charge le petit garçon et les a conseillés sur les structures à mettre en place.

Quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés par an dans la Marne

Stéphane Fisse-Responsable de l’IME des Papillons Blancs en Champagne

Pour ce dernier, il y a un réel manque de structures adaptées dans la Marne. « Chaque année, en moyenne, nous avons quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés et que nous ne pouvons pas prendre en charge dans notre département. Il faut un local particulier avec de l’espace, des structures spécialisées qui accueillent les enfants 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Car, passé 16 heures, l’enfant n’est pas moins handicapé et les parents plus aptes à le prendre en charge. 

Ce qu’il nous faut, c’est une vraie structure avec des espaces de vies pensés pour des enfants qui ne peuvent parfois pas être au contact des autres et des personnels formés aux différentes singularités qu’impliquent les troubles autistiques sévères. Avec un vrai suivi médical. Sachant que nos établissements sont des instituts éducatifs en premier lieu et ne disposent donc pas de suivis médicaux nécessaires aux troubles sévères. À l’heure actuelle, il n’existe aucun établissement de la sorte dans le département et il serait important que cela change ! »

Une problématique nationale

Une problématique loin d’être réservée au seul département de la Marne. « C’est un problème majeur qui concerne l’ensemble du pays, confirme Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France. Il n’y a plus de créations de nouveaux IME pour les enfants depuis 2013, et aujourd’hui les temps d’attente oscillent entre 3 et 5 ans. C’est un problème que l’on a depuis 10 ans, on réclame des moyens mais on n’est pas entendu. On nous parle d’école inclusive, mais l’école n’a pas les moyens de prendre en charge ces enfants, il faudrait des investissements beaucoup plus importants de la part des pouvoirs publics.

De plus, dans ce cas, il y a aussi le problème des agréments. Très peu de structures possèdent les agréments pour pouvoir prendre en charge les cas d’autisme les plus sévères. »

En attendant, les deux IME marnais que nous avons interrogés tirent donc une nouvelle fois la sonnette d’alarme concernant ces cas sévères d’autisme et parlent même de « maltraitance des usagers » concernant la prise en charge actuelle de certains enfants, puisque les structures ne sont plus adaptées. Ils estiment ne pas leur apporter l’aide qu’ils doivent normalement donner.

Après un courrier à Arnaud Robinet, maire (Horizons) de Reims, un autre à Emmanuel et Brigitte Macron l’an dernier, les établissements comptent recontacter le président de la République fraîchement réélu pour lui demander de l’aide.

Source FR3.

Des changements après le scandale ORPEA ?…

2 mois après les révélations choc de Victor Castanet sur les maisons de retaite dans son livre « Les Fossoyeurs », que s’est-il passé ?

Alors qu’un nouveau groupe de maisons de retraite se retrouve sur le devant de la scène, on en parle avec Fred Ballard, Quentin Lhui, Fabien Emo et Willy Rovelli. 

Si le scandale a eu un avantage, c'est de mettre la lumière sur les autres formes de résidence pour seniors.

 

Depuis les révélations, des changements ?

Depuis la sortie du livre « Les Fossoyeurs », des actions en justice se sont lancées, notamment avec Maitre Sarah Saldmann, avocate au barreau de Paris qui accompagne les familles plaignantes contre le groupe ORPEA. Alors, la sortie du livre a-t-elle changé les choses ? Ce n’est pas le sentiment de l’avocate : « Ce que je constate, c’est que je continue à recevoir des nouvelles demandes chaque jour sur des faits récents, qui datent de moins de deux mois…

Je précise quand même qu’il n’y a pas que des plaintes contre ORPEA ». Avec ces premières plaintes, elle peut en tout cas confirmer certaines des allégations de Victor Castanet : « J’ai vu des photos où il faut avoir le cœur bien accroché. J’y pense en m’endormant. Ces photos sont durs et difficilement contestables ».

Mais le pire pour notre invitée, c’est la réaction d’ORPEA : « Ils nous prennent de haut ! Une des personnes que je représente s’est vu refuser un rendez-vous par écritNon, on ne vous donne pas rendez-vous et on vous signale comme événement indésirable à l’ARS car le dialogue n’est pas possible avec vous’. Il faut avoir un degré d’assurance absolument hors-norme ».

Parmi les motifs de plaintes : homicide involontaire, non-assistance à personne en danger ou encore mise en danger de la vie d’autrui. Des maltraitances liées à une mauvaise gestion selon notre invitée : « Par manque de personnel, on devient maltraitant malgré soi. On a plus tendance à être détestable quand on est surmenés, mal payés avec un contrat précaire que quand tout va bien ».

Si Maître Saldmann attend beaucoup d’un éventuel procès, elle veut surtout que les choses changent avec malgré tout cette question : « Est-ce que ORPEA envisage de s’en mettre un peu moins dans les poches pour que les résidents aient ce qui est annoncé sur la carte ? J’en demande pas à ce qu’il y est plus que le service annoncé« .

On précise qu’ORPEA a publié ce matin les premières conclusions d’un audit externe confirmant des dysfonctionnements notamment dans son usage des fonds public mais les deux cabinets ne peuvent pas confirmer l’existence d’un système qui entrainerait la maltraitance des résidents.

Les alternatives à la maison de retraite

Si ce scandale a eu un avantage, c’est de mettre la lumière sur les autres formes de résidence pour seniors. C’est ce que propose La Maison de Blandine que vous présente Blandine de Traverse dans notre podcast. Des habitations pensées pour l’humain et pas pour le soin avec comme objectif de sortir les seniors d’un isolement.

Source FRANCE BLEU.

Témoignage. Sans prise en charge pour sa nouvelle prothèse, une femme se bat seule, « ça me fait mal surtout moralement »…

Depuis plus de dix ans, Nathalie Benedict porte la même prothèse d’avant-bras, dont l’état se dégrade avec les années.

Aujourd’hui, cette agent d’accueil de la mairie de Fegersheim (Bas-Rhin) demande la prise en charge d’une nouvelle prothèse, en vain.

Nathalie Benedict ne parvient pas à se faire prendre en charge une nouvelle prothèse. L'état de celle qu'elle porte depuis plus de dix ans se détériore.

 

Depuis 2020, Nathalie Benedict vit un véritable parcours du combattant. À 52 ans, cette employée de mairie alsacienne lutte pour se faire financer une nouvelle prothèse de bras. Celle qu’elle porte date de plus de dix ans, et son état se dégrade fortement.

« Même si j’en ai envie, je suis fatiguée de me battre », se désolé Nathalie Benedict. Suite à un accident du travail en 2000, cette mère d’une fille de 30 ans et grand-mère d’un garçon de 5 ans porte une prothèse au bras droit : « Je l’ai tout le temps, plus de dix heures par jour. »

Suite à son accident, la Sécurité sociale avait pris en charge sa première prothèse. Au moment de la remplacer, en 2007, Nathalie se tourne vers la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), dépendante du Conseil général du Bas-Rhin à l’époque : « Ils ont d’abord refusé. Mais suite à un recours, j’ai reçu une prestation de compensation du handicap (PCH) de 10.700€, soit les trois quarts de la somme de la prothèse d’avant-bras », se souvient-elle.

Ça me fait mal physiquement, mais surtout moralement.

Nathalie Benedict

Presque quinze ans plus tard, Nathalie Benedict porte toujours cette prothèse légère en silicone, à but esthétique : « Avec le temps, elle est dans un état pitoyable ! À force de porter des piles de papier toute la journée, elle se dégrade. Ça me fait mal physiquement, mais surtout moralement. J’ai beau la nettoyer tous les jours et faire très attention, elle se détériore. La couleur déteint, le silicone s’effrite… »

Nathalie Benedict est agent d’accueil à la mairie de Fegersheim (Bas-Rhin) depuis 2016, après avoir travaillé pendant onze ans à la MDPH, à Strasbourg : « Dans mon travail, je vois passer du monde tous les jours. Et à chaque fois les gens m’en parlent, ils me demandent ce qu’il m’est arrivé. Ils remarquent la prothèse, j’ai presque honte. »

La MDPH refuse de prendre en charge une nouvelle prothèse

C’est pourquoi cette habitante de Saint-Pierre (Bas-Rhin) a demandé en 2020 le financement d’une troisième prothèse à la MDPH, qui dépend aujourd’hui du conseil départemental d’Alsace : « Comme en 2007, la commission a d’abord refusé la prise en charge. Mais même après un recours, elle refuse toujours. » Motif invoqué par la MDPH dans un avis de février 2021  : « La prestation de compensation du handicap ne peut pas prendre en charge ce type de matériel ».

Dans la réponse, le service indique que Mme. Benedict a toujours la possibilité de déposer un recours contentieux, qui sera examiné par un tribunal. Hors de question pour elle.

Pour Nathalie, cette décision est injuste, elle qui ne touche aucune allocation vis-à-vis de son handicap : « Je ne comprends pas pourquoi on refuse cette fois-ci. Le montant peut paraître conséquent (environ 21.000€, ndlr), mais si on ramène à l’année, ce n’est rien pour ce que ça m’apporte. J’estime qu’ils doivent me payer ma prothèse! »

Frédéric Bierry sollicité

Pour faire bouger les choses, Nathalie Benedict a écrit à Frédéric Bierry, le président du conseil départemental d’Alsace, en avril 2021. Sans réponse, elle l’a relancé en novembre. Si M. Bierry n’a pas répondu personnellement à la deuxième demande, une réponse a été adressée, signée par Christian Fischer, directeur de la MDPH.

Dans ce courrier, il propose à Nathalie Benedict de s’adresser à d’autres organismes pour se faire rembourser (en partie) sa prothèse . Cette dernière se dit « outrée » de voir que M. Bierry n’a pas répondu personnellement à sa demande, et lui a fait savoir dans un mail.

La prise en charge de la prothèse en 2007, c’était exceptionnel. Nous n’aurions pas dû l’accepter.

Christian Fischer

Directeur de la MDPH d’Alsace

Contacté par France 3 Alsace, Christian Fischer a confirmé que cette prothèse ne peut pas être financée par une prestation de compensation du handicap. Mais alors, pourquoi la MDPH a-t-elle accepté de prendre en charge la prothèse de Nathalie Benedict en 2007 ? « Nous l’avions fait à titre exceptionnel, répond le directeur. Le fait qu’elle travaillait chez nous à l’époque a peut-être joué. Nous n’aurions pas dû l’accepter. »

Christian Fischer a ensuite rappelé les autres possibilités de financement qui s’offrent à Nathalie Benedict, comme il l’avait indiqué dans son courrier. L’employeur de Nathalie Benedict peut notamment saisir le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique. L’intéressée a déjà indiqué qu’elle ne souhaitait pas suivre ces voies, et qu’elle continuerait à se battre.

Source FR3.

Scandale Orpea: ouverture d’une enquête après le signalement du gouvernement…

Le gestionnaire d’Ehpad privés est soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics.

Le groupe privé Orpea, gestionnaire d'Ehpad, est soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre.

Après le scandale qui a suivi la sortie du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs, c’est une nouvelle étape importante dans l’affaire Orpea. Jeudi, le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête sur le groupe privé gestionnaire d’Ehpad, soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics. Elle fait suite au signalement du gouvernement, le 28 mars dernier.

L’État avait saisi la justice à la lumière de la double enquête administrative et financière accablante sur les pratiques du groupe qui avait confirmé des « dysfonctionnements graves » dans la gestion du groupe.

« C’est une excellente nouvelle. Le gouvernement a fait son boulot et le parquet aussi. À la sortie du livre, nous n’étions pas du tout certains de son impact. Certains craignaient qu’il ne serve à rien. Les faits démontrent le contraire. C’est une histoire incroyable et j’espère qu’elle servira à changer le système de tous les Ehpad et de la prise en charge des personnes âgées en France », réagit Laurent Garcia, témoin privilégié de l’enquête Les Fossoyeurs et ancien soignant chez Orpea.

Cette enquête judiciaire ouverte par le parquet s’ajoute à des investigations menées depuis février à la suite d’une plainte pour «faux et usage de faux, et infraction à la législation sur le travail en recourant abusivement à des contrats à durée déterminée ». Elle portera également sur une partie des plaintes de familles de résidents déposées début avril par Me Saldmann.

« Un premier tri a été effectué et un peu plus de la moitié des cinquante plaintes déposées a été jointe au volet “maltraitance institutionnelle” de l’enquête », précise le parquet de Nanterre au Figaro. La question de confier le dossier au pôle santé publique du parquet de Paris s’est posée, mais le choix a finalement été fait de tout centraliser au parquet de Nanterre en raison de la situation du siège d’Orpea à Puteaux (Hauts-de-Seine) et de la présence d’un volet économique et financier dans cette affaire.

Coup d’accélérateur

Alors que les plaintes déposées visent des Ehpad éparpillés sur le territoire, la question est également de savoir si les faits dénoncés relèvent d’une « politique de groupe » ou de pratiques locales. «Différents niveaux de responsabilités sont possibles », précise le parquet de Nanterre. L’enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Versailles. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) a également été saisi. Des investigations pourront être menées sur tout le territoire via des brigades locales.

Alors que les plaintes contre les Ehpad peinaient jusqu’à présent à aboutir, les proches de résidents qui dénoncent des situations de maltraitance espèrent à présent un coup d’accélérateur de la justice. « Et apparemment, Orpea commence à faire le ménage dans ses directeurs, ajoute Laurent Garcia. La question est de savoir ce que va devenir ce groupe. Je me demande pourquoi il n’a pas encore été mis sous tutelle, a minima le temps de l’enquête. »

Du côté d’Orpea, les nuages s’accumulent. Cette semaine, les premières conclusions intermédiaires de la « mission d’évaluation indépendante », menée par les cabinets d’audit Grant Thornton et Alvarez & Marsal, ont confirmé les accusations de détournement d’argent public du groupe sur la période 2019-2021 et des problèmes de « contractualisation de CDD ». Le rapport définitif est attendu d’ici fin juin.

Source LE FIGARO.

 

Trottoirs étroits, rues pavées : à Milly-la-Forêt, le parcours semé d’embûches des personnes en situation de handicap…

Se déplacer dans les rues de la commune relève du parcours du combattant pour les personnes en situation de handicap.

Visite de terrain avec l’Association Soutien déficiences visuelles et l’APF France Handicap.

Milly-la-Forêt, jeudi 14 avril 2022. En raison des trottoirs trop étroits et des pavés peu praticables, Fabienne et son accompagnateur sont obligés d'emprunter la chaussée. LP/Florian Garcia

 

En fauteuil, aidé d’un chien guide ou simplement avec une canne blanche, se déplacer dans les rues de Milly-la-Forêt lorsqu’on est en situation de handicap tourne vite au cauchemar. Chargée d’histoire, la commune tient son inestimable cachet de ses rues pavées, de sa halle médiévale et de ses terrasses de cafés qui grignotent l’espace public.

Mais ce charme, plébiscité par les valides, fait vivre un véritable enfer aux personnes handicapées. Afin de sensibiliser l’opinion publique à l’accessibilité des communes aux personnes en situation de handicap, deux associations ont organisé une déambulation dans les rues de la ville.

Pour cette expérience grandeur nature, l’Association Soutien Déficiences Visuelles (ASDV 91) et l’APF France Handicap ont donné rendez-vous à plusieurs de leurs membres, rue Pachau, à seulement quelques encâblures du centre-ville. Après une rapide présentation, le petit groupe se met en mouvement. À peine la rue traversée, un premier obstacle vient gâcher la fête.

« Le trottoir est trop étroit… On va aller sur la route, ce sera mieux », lance Fabienne à son accompagnateur qui pousse le fauteuil frôlé par les voitures.

Milly-la-Forêt, jeudi 14 avril 2022. A Milly-la-Forêt, les trottoirs sont étroits et pas adaptés au déplacement des personnes en fauteuil.

Sur le trottoir, l’expérience n’est guère plus concluante pour Patrice, déficient visuel de 73 ans. « Pour moi aussi le trottoir est trop étroit, appuie-t-il. Mon accompagnateur ne peut pas rester à côté de moi. Il est obligé de marcher sur la route. »

Cette marche, dangereuse pour l’accompagnateur, l’est également pour Patrice qui, pourtant, est bien sur le trottoir. « Il y a des obstacles en plein milieu, fait remarquer le septuagénaire en faisant référence à une poubelle, rue Saint-Pierre. Ce n’est vraiment pas évident. »


Au bout de la rue, Lydie Mimis, chargée de mission Accessibilité pour APF France Handicap, s’arrête brusquement. « Regardez, il n’y a pas de dévers pour descendre ou monter sur le trottoir. Comment font les fauteuils ? » Fabienne acquiesce : « Si je suis seule, je ne peux pas monter, conclut-elle. »

Autre problème, les passages piétons sont dépourvus de bande podotactile, ces revêtements en relief qui indique la fin du trottoir aux personnes malvoyantes. « Nous avons bien conscience que tous les aménagements ne sont pas possibles, poursuit Pascal Aubert, directeur territorial de l’APF France Handicap pour l’Essonne, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne. Mais il est possible de faire beaucoup mieux. »

Comment concilier accessibilité et patrimoine

Malgré les obstacles, le groupe parvient à regagner le centre-ville. Mais là encore, les embûches sont nombreuses. « À votre avis, comment font les personnes handicapées pour traverser la place, reprend la chargée de mission Accessibilité. Il faut slalomer entre les voitures. Et quand ils y arrivent, ils sont de nouveau confrontés à une marche de la hauteur d’un pavé.

C’est incroyable, les commerçants ont aménagé leur espace pour recevoir des fauteuils mais ces derniers ne peuvent même pas monter sur le trottoir. »

Milly-la-Forêt, jeudi 14 avril 2022. L'Association Soutien Déficiences Visuelles (ASDV 91) a organisé, avec l'APF France Handicap, une déambulation dans le centre de la commune afin de sensibiliser le public au déplacement des personnes en situation de handicap.

Contacté, le maire Patrice Sainsard (SE) reconnaît que concilier accessibilité et patrimoine n’est pas une mince affaire. « À Milly-la-Forêt, les trottoirs et les rues sont étroits, reconnaît-il. Si on élargit les trottoirs, les rues ne seront plus assez grandes. »

Toutefois, l’élu assure que les aménagements de voirie à venir « en tiendront compte ». « Nous allons également installer des bandes rugueuses pour les personnes malvoyantes et rallonger le circuit accessible aux fauteuils roulants qui se trouve devant la maison de retraite, poursuit Patrice Sainsard. Enfin, s’il faut agir en urgence sur un cas précis, nous essaierons de répondre à la demande. »

Source LE PARISIEN.