Taxes, publicité: ces mesures qui pourraient améliorer l’alimentation des Français…

Taxer, limiter la publicité… Un rapport d’experts conseille au gouvernement des mesures plus interventionnistes pour favoriser l’équilibre alimentaire.

alimentation

«Cinq fruits et légumes par jour», «Manger bouger»: qui n’a jamais entendu les slogans inventés par le Programme national nutrition santé (PNNS)? Mais après seize ans de politique nutritionnelle centrée sur la pédagogie et la bonne volonté des industriels, des experts sollicités par le ministère de la Santé estiment qu’une limite d’efficacité a été atteinte. Dans un rapport publié début novembre, ils proposent de passer à la vitesse supérieure avec un panel de mesures concrètes visant à faciliter les choix vertueux du consommateur.

«Pendant longtemps, la politique nutritionnelle a visé à informer l’individu», rappelle le Pr Serge Hercberg, professeur de nutrition à l’université Paris 13, président du PNNS et coauteur du rapport au sein du Haut Conseil à la santé publique (HCSP). «Mais cela reste sans effet si l’environnement dans lequel il vit le pousse vers les mauvais choix. Si, par exemple, la nourriture la moins chère est aussi la moins équilibrée.» L’éducation à la santé n’a ainsi pas permis de réduire les inégalités sociales en la matière, voire les a aggravées, relève le rapport.

Vers un changement de politique nutritionnelle

Invoquant un «changement d’orientation», les experts du HCSP ont donc imaginé de modifier l’environnement du consommateur pour que celui-ci améliore ses habitudes «sans effort conscient», explique Fabrice Etilé, coauteur, directeur de recherche Inra à l’École d’économie de Paris. Le rapport propose pour cela de nombreuses mesures concrètes et cite pour chacune les études scientifiques justifiant leur efficacité. Côté activité physique, le HCSP invite, entre autres mesures, à favoriser les déplacements «actifs» à l’école ou au travail, en demandant par exemple aux entreprises qu’elles dédommagent les salariés qui viennent à vélo.

Côté assiette, il suggère d’accorder des bons alimentaires sur critères sociaux pour l’achat de fruits et légumes frais, surgelés ou en conserve ; d’interdire la publicité et les offres promotionnelles (deux pour le prix d’un, «cadeau gratuit») pour les produits les moins bons pour la santé (sucreries, sodas…) ; de taxer ces mêmes produits ; d’instaurer des quotas de produits sains dans les distributeurs de snacks et boissons ; d’installer des fontaines à eau gratuites à côté de ces mêmes distributeurs…

Taxer les produits les plus gras et les plus sucrés….

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Source LE FIGARO.

Vos données de santé, un trésor mieux protégé dès 2018…

Un règlement européen va définir, pour la première fois, le terme «données de santé» à partir de mai 2018.

 

Règlement européen - vos données de santé, un trésor mieux protégé dès 2018

Objets connectés ou applications de santé … Ces outils regorgent de vos données de santé: votre rythme cardiaque, l’analyse de votre sommeil ou encore votre indice de masse corporelle. À partir du 25 mai prochain, ces données seront mieux protégées.

La raison est simple: la loi va – enfin – définir ce qu’est une «donnée de santé». Un règlement européen qui entrera en application dans six mois, s’en charge pour la première fois. Jusqu’à présent dans les textes de loi, ce terme de «donnée de santé» apparaissait sans jamais être explicité. On en parlait simplement comme des données dites «sensibles».

Le règlement européen sera donc plus clair. Les données de santé y sont définies comme «l’ensemble des données se rapportant à l’état de santé d’une personne et révélant des informations sur son état de santé physique ou mentale passé, présent ou futur». Toute donnée recueillie par un dispositif médical sera considérée comme une donnée de santé. Le règlement va même très loin puisqu’il définit les «données génétiques», ainsi que les «données biométriques». Le principe général de la loi dispose qu’il est interdit de collecter des données de santé… sauf exceptions (dans le cadre de la sécurité sociale, de la médecine préventive, ou pour des intérêts de santé publique, consentement éclairé préalable, etc.).

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une simple bataille de juristes. Jusqu’à présent, seules les informations sur votre état de santé issues du milieu médical (hôpital, médecin de ville, laboratoire…) avaient valeur de «données de santé». À ce titre-là, elles étaient particulièrement protégées. Mais toutes les informations produites par exemple par des applications de bien-être (rythme cardiaque, poids, masse graisseuse etc.) ne rentraient pas forcément dans cette catégorie. Désormais, ce sera le cas.

Les données à caractère personnel

Mais ce n’est pas tout. Le nouveau règlement légifère plus généralement sur les données à caractère personnel dont font partie les «données de santé». Pour détenir ces données il faudra désormais montrer patte blanche avec une analyse d’impact sur la vie privée. Ce rapport, établi par chaque entreprise qui en assure la collecte, devra prévoir des mesures appropriées pour anonymiser ces informations dans les cas où elles seraient piratées, modifiées ou perdues.

De plus, il sera obligatoire de tenir compte de la protection des données dès la conception d’une application, d’un site internet ou d’un objet connecté capable de les collecter. Enfin, «les entreprises devront s’organiser pour garantir que, par défaut, seules les données personnelles qui sont strictement nécessaires seront traitées. Autrement dit, elles devront, par défaut, limiter la quantité de données collectées, leur durée de conservation et le nombre de personnes qui y auront accès», déclare Selima Ellouze, consultante en protection des données personnelles pour l’industrie pharmaceutique.

10 à 20 millions d’euros

«L’absence de définition légale de la «donnée de santé», rendant la frontière entre «bien-être» et santé assez floue, ainsi que le faible montant des sanctions encourues, limitait quelque peu l’action des autorités de protection des données», explique Selima Ellouze. Désormais, les pouvoirs conférés aux autorités sont renforcés. Car pour les entreprises qui ne respecteraient pas leurs obligations, des sanctions ont été prévues par le règlement européen, applicable directement dans le droit français: De 10 à 20 millions d’euros ou entre 2% et 4% du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. De quoi décourager, même les plus gros groupes.

Contactés par le Figaro, les entreprises comme Fitbit, Doctolib ou encore KcalMe (une application pour calculer le nombre de calories ingérées) affirment déjà respecter la loi. Mais d’autres applications ont encore des progrès à faire. Une société de suivi de régime en ligne, a reçu un avertissement de la part de la CNIL en 2014 pour différents manquements dans le cadre de la collecte des données personnelles.

Source LE FIGARO.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie…

Les oncologues cherchent de plus en plus à adapter les traitements au profil de leurs patientes en gardant en ligne de mire l’idée qu’il faut tout faire pour éviter la récidive.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie

«La radiothérapie postopératoire conserve un rôle fondamental dans le cancer du sein», écrivait en 2012 dans la revue scientifique Cancer/Radiothérapie le Dr Bruno Cutuli, oncologue radiothérapeute (Institut du cancer Courlancy, Reims) et président de la Société française de sénologie et pathologie mammaire (SFSPM). «La réduction globale du nombre de récidives locorégionales est de 60 % à 70 %, tant pour les cancers in situ encore localisés aux canaux que pour ceux dits infiltrants, la forme la plus répandue de cancer du sein», explique au Figaro le Dr Cutuli. Ce qui en montre bien l’importance.

Chirurgie et radiothérapie vont de pair

La radiothérapie consiste à irradier les cellules cancéreuses par «des faisceaux de particules transportant une énergie telle qu’elle leur permet de traverser la matière et de la modifier», peut-on lire dans le très complet guide Les Traitements du cancer du sein, téléchargeable gratuitement sur le site de l’Institut national du cancer (Inca). «Après une chirurgie conservatrice, une radiothérapie externe de la glande mammaire est quasiment toujours réalisée», cela bien sûr, «tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants».

«Le but est de garder l’efficacité tout en réduisant le risque de complication, en particulier sur les poumons et le cœur, explique le Dr Cutuli. Depuis les années 1990, il y a eu des progrès techniques: développement des accélérateurs linéaires et amélioration du repérage par utilisation d’un scanner avec optimisation des dosimétries (préparation du plan de traitement, NDLR ).»

Pour les cancers du sein in situ et infiltrants, la radiothérapie utilisée en complément (adjuvante) de la chirurgie vise à détruire les cellules cancéreuses qui pourraient persister après l’opération. Lorsque tout le sein a été enlevé (mastectomie), la radiothérapie de la paroi thoracique est souvent indiquée, pour réduire le risque de récidive. Mais ce n’est pas le seul but de ce type de traitement. «On irradie aussi les aires ganglionnaires régionales, lorsque des cellules cancéreuses peuvent s’y propager, en particulier s’il y a des ganglions axillaires envahis», souligne le Dr Cutuli.

Pour chaque patiente, un plan de traitement va être établi «sur mesure» grâce à un travail d’équipe entre manipulateur, physicien et/ou dosimétriste, sous la coordination de l’oncologue radiothérapeute. «Le plan tient compte des caractéristiques de la tumeur, de la morphologie de la patiente et des problèmes médicaux qu’elle présente», résume le Dr Cutuli.

Éviter les récidives

Un véritable «travail d’orfèvre» car les thérapeutes disposent de mesures (histogrammes dose-volume, HDV) qui leur indiquent les valeurs-seuils d’irradiation à ne pas dépasser. «On regarde si le volume à traiter l’est correctement et si les HDV pour les organes sains adjacents sont respectés, explique le Dr Cutuli. Si c’est trop élevé, on refait des calculs en modifiant les champs, les angles, pour réduire les volumes et ne pas faire courir de risques à la patiente.» 

Le confort du malade, sans perte de chances en termes d’efficacité, a aussi été amélioré, en particulier pour les femmes âgées, avec des doses légèrement plus élevées délivrées en moins de séances (radiothérapie hypofractionnée). «On passe ainsi de cinq à six semaines de traitement à trois semaines environ», ajoute le Dr Cutuli.

D’autres protocoles tels que l’irradiation partielle (uniquement sur le lit tumoral pour les formes à bas risque de récidive) sont encore à l’étude dans des centres spécialisés. D’autres progrès techniques, ont aussi permis le développement de la radiothérapie stéréotaxique de très haute précision qui consiste à administrer de fortes doses dans un volume très réduit, et cela surtout pour le traitement de métastases osseuses et cérébrales.

La prudence reste toutefois de mise: «Il est très important de bien réfléchir avant d’alléger le traitement initial car il ne faudrait pas augmenter le risque de récidive à long terme, insiste le Dr Cutuli. N’oublions pas qu’aujourd’hui le pronostic en cas de récidive n’est pas très bon.» Le président de la SFSPM insiste sur le recul nécessaire: «Il faut juger les résultats du traitement des cancers du sein sur le long terme – dix à quinze ans – et se souvenir que la qualité du traitement initial est un gage de sécurité futur pour la patiente.»

Source LE FIGARO.

Clémentine Célarié: «Je ne dis pas handicap, mais différence»…

La dernière fois qu’elle est venue, durant l’hiver 2016, c’était au festival de Luchon dont elle présidait un jury, avec l’envie de voir plein de films et de «descendre une piste bleue sous le soleil». Faute de neige, elle a travaillé sur son dernier livre…

«A la folie», pourquoi ce titre ?

On a hésité entre «Hors normes» ou «Empêchés», mais «A la folie», c’était plus ouvert, comme la célébration de l’originalité de chacun. Non, ce n’est pas un livre sur le handicap, c’est un livre sur la vie, sur la vie qu’ont des personnes différentes ! Entre des gens qui font de la téléréalité et des gens en fauteuil roulant, lesquels sont handicapés ? Moi je n’ai aucun doute.

Le point de départ du roman ?

C’est Marguerite, une femme au bord du burn out qui rompt avec le système. Quelqu’un vient la sauver déguisé en Père Noël, c’est Raoul, un personnage issu de l’anormalité qui lui chante «Aline» de Christophe ! Elle le croit bourré, il est juste tétraplégique, et il va l’emmener dans le centre où il vit. Et elle va y retrouver tout ce qui manque dans notre société : la poésie, la liberté et l’urgence de vivre.

En quoi vous ressemble-t-elle ?

Comme elle, je ne suis pas normée, on est dans un système de plus en plus étouffant, où il est de plus en plus difficile de s’exprimer librement. Mais dans mon genre, je suis handicapée, je suis excessive, je n’obéis à aucune norme et je me perds dans les chiffres.

Parmi les handicapés qu’elle rencontre, il y a une forte demande d’assistants sexuels

Quand vous êtes sur un fauteuil roulant, plus personne ne vous touche, les gens ont peur et le sexe est un vrai problème. Contrairement à d’autres pays, les handicapés physiques et mentaux en France ne sont pas assistés sexuellement, il faut que ça change.

Etes-vous inspirée par la minisérie «Vestiaires», où vous apparaissez ?

Oui, mais tout est parti de ma rencontre avec Thierry Monfray, qui est mort de la maladie de Charcot, puis avec Lauren, elle aussi malade, qu’il m’avait fait rencontrer. Elle vit et se bat comme une folle. Et il y a bien sûr la bande de «Vestiaires», Adda Abdelli et Luc Rodriguez, à Marseille, qui ont un humour et une auto dérision phénoménales. Pour moi, les acteurs de «Vestiaires» ne sont pas des handicapés, ce sont des superhéros, quasiment des Xmen. Ils sont héroïques parce qu’ils développent des forces incroyables pour ne pas être exclus du système. Ce qui fou, c’est la lumière qu’ils me donnent, à moi, la soi-disant valide.

Vous y jouez une comédienne pleine de préjugés

Ils m’ont proposé de jouer une horrible actrice très contente d’elle, qui joue à la dame patronnesse en se faisant mousser parce qu’elle vient voir des handicapées, la pétasse quoi ! Le point de départ de cette série, ce n’est pas d’expliquer au monde qui ils sont, c’est juste de raconter ce qui leur arrive quand ils sont dans leur club de natation, et d’en rire. Car tout ceci est d’après une histoire vraie !

Plus de 20 ans après votre baiser à un séropositif dans une émission, qui embrasseriez-vous aujourd’hui ?

Il faut embrasser tout le monde, les migrants, les gens qui vont mal, les gens en fauteuil roulant. L’accueil, l’ouverture, le regard à l’autre est important et il faut faire campagne pour qu’on sache s’adresser à une personne dont on dit qu’elle est handicapée. Beaucoup de gens ont peur, et je ne les juge pas, parce qu’ils ne savent pas comment faire, ils ne sont pas naturels. Pour commencer, Sourire, c’est comme si on ouvrait une porte.

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : Mme Sophie CLUZEL annonce sur RTL 11.200 créations de postes d’auxiliaires de vie scolaire…

INVITÉE RTL – La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées recrutera ces personnels avec un contrat estampillé Éducation nationale dès la rentrée de septembre 2018.

Sophie CLUZEL - 11.200 créations de postes d'auxiliaires de vie scolaire

Emmanuel Macron avait promis de « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire pour que les jeunes enfants vivant en situation de handicap puissent aller à l’école. » Trois mois après la rentrée, « les enfants sont à l’école », annonce sur RTL Sophie Cluzel, lundi 4 décembre.

Pour mieux les accompagner, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées plaide « pour une professionnalisation des accompagnants. » « On va accélérer ce recrutement : + 11.200 postes à la rentrée de septembre (2018), c’est-à-dire qu’on accélère de 4.800 postes par rapport à la Conférence nationale du handicap de 2016. » La secrétaire d’État propose dans le même temps un contrat « plus pérenne » estampillé Éducation nationale aux AVS afin de lutter contre leur précarité.

C’est là que le bât blesse pour Sophie Cluzel. Depuis la rentrée, « certains (élèves handicapés, ndlr) n’ont pas d’AVS (auxiliaires de vie scolaire, ndlr) parce que tant que l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (pour moitié des accompagnants, ndlr), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement (alors que) les budgets sont là. » « On va accélérer la formation de ces personnels », conclut-elle.

Source RTL.

Caen. Entre autonomie et entraide, une résidence pour handicapés psychiques…

Jeudi dernier a été inaugurée, dans le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen, une résidence pour personnes handicapées. Chaque résident dispose de son propre appartement mais peut s’appuyer, en cas de besoin, sur les autres et sur des professionnels présents sept jours sur sept.

Caen - Résidence Luce pour handicapés psychiques

Les premiers locataires sont arrivés au mois de mars. Et pour eux, c’est comme une nouvelle vie qui a commencé. « Je n’ai jamais eu de vrai chez moi, j’ai toujours vécu chez mes parents et là je suis chez moi« , raconte Yohann Guesney. Comme ses voisins de résidence, il est atteint d’un handicap psychique (un handicap survenant au cours de la vie et non à la naissance). « J’ai évolué dans ma maladie. Avant c’était plus compliqué que ça et ça m’a donné une porte ouverte pour aller plus haut après« .

Inaugurée officiellement ce jeudi dans le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen, la résidence Luce (Lieu unique de cohabitation et d’entraide) compte une trentaine d’habitants. Chacun dispose de son propre appartement de 40 m2 lui permettant de vivre en toute autonomie. Mais le bâtiment compte également des espaces collectifs, comme une salle de repas, afin de favoriser la socialisation et l’entraide.

Les résidents ne sont pas totalement laissés à eux-mêmes. En cas de besoin, ils peuvent solliciter l’aide de plusieurs intervenants présents tout au long de la semaine dans la résidence: conseillère en économie sociale et familiale, auxiliaires de vie, animateur socio-culturel.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Des PME recrutent en ligne des personnes handicapées…

Du 4 au 8 décembre, se déroulent le premier événement national en ligne dédié au recrutement de travailleurs handicapés dans les PME.

4 au 8 decembre 2017 - emploi handicapés

Du 4 au 8 décembre, 1.000 postes ouverts aux personnes en situation de handicap dans une centaine de PME de toute la France sont à pourvoir. De l’étudiant en alternance au cadre expérimenté, tous les niveaux d’études et d’expériences sont recherchés, dans tous les secteurs et pour tous les métiers. 4.000 candidats sont d’ores et déjà inscrits.

Inscriptions et entretiens en ligne sur pme.hello-handicap.fr

Les candidats postulent aux offres de leur choix et sont sélectionnés par les recruteurs pour des entretiens qui se déroulent par téléphone ou par tchat, sur rendez-vous. Sans que personne ne se déplace.

Source FR3.

En route vers Paris 2024. À la découverte du tennis fauteuil…

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique ou paralympique.

Le tennis fauteuil aux Jeux paralympiques

Les grands champions du para-tennis français

Ils s’appellent Stéphane Houdet, Michael Jeremiaz, Nicolas Peifer ou Emmanuelle Mörch, et leurs palmarès n’ont rien à envier aux récents vainqueurs de la Coupe Davis. Prenons l’exemple du porte-drapeau des Jeux de Rio en 2016, Michael Jeremiaz,  ancien numéro un mondial et champion paralympique en 2008 en double, aux côtés de Stéphane Houdet, ou plus récemment, l’exemple de la paire Houdet-Peifer, championne paralympique à Rio en 2016.

Côté histoire, le tennis fauteuil est né aux États-Unis en 1976.  Sa première apparition aux Jeux remonte à Séoul en 1988. C’était un sport de démonstration. Il devient sport officiel aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992.

Si vous êtes adepte du tennis, ici il n’y a qu’une règle qui diffère : c’est la règle du 2e rebond. Ce qui veut dire que le joueur peut taper la balle après le 2e rebond. Autre subtilité : le joueur peut perdre le point s’il utilise un de ses pieds pour freiner ou se stabiliser ou s’il ne garde pas le contact de l’une des deux fesses avec son fauteuil lorsqu’il frappe la balle.

A quoi ressemble le fauteuil des tennismen ?

Le fauteuil pèse en moyenne 10 kilos. Il possède plusieurs accessoires qui permettent d’être le plus mobile possible. Il y a par exemple une sangle pour fixer les genoux et une ceinture abdominale. Le fauteuil est doté d’une roulette anti-bascule à l’arrière. Enfin, les roues sont spécialement inclinées pour être encore plus rapide et stable.

Tous ces accessoires n’ont qu’un objectif : ne faire qu’un avec son fauteuil. Il y a un vrai enjeu à trouver l’équilibre parfait. Est-ce que vous préférez une position plutôt haute, plutôt basse, quelle est la meilleure position des pieds ? Car, plus vous serez à l’aise dans votre fauteuil, plus vous serez mobile et plus votre poussée sera efficace.

La mobilité, l’atout essentiel de la discipline

En para-tennis, le fauteuil ne doit jamais être à l’arrêt. Outre la mobilité, l’autre qualité indispensable pour progresser dans la discipline est le replacement. Le tennisman doit penser à être un peu plus éloigné de sa ligne de fond de court, ce qui permet d’avoir plus de temps pour apprécier la trajectoire de la balle. Le joueur doit aussi faire preuve d’habilité pour apprendre à pousser sur les roues de son fauteuil tout en tenant sa raquette dans une main.

Enfin, et c’est sûrement l’un des éléments les plus difficiles à contrôler, mais aussi le plus élégant, les joueurs doivent maîtriser les pivots. Un pivot peut se définir comme la chorégraphie sur le court. Cela revient à dessiner un 8 sur le terrain. L’objectif est de garder un certain élan avant de frapper la balle. Cela évite aussi de faire marche arrière avec le fauteuil, ce qui fait perdre bien trop de temps.

Évidemment, réaliser un pivot amène forcément le joueur à ne pas faire face au jeu pendant un court instant mais, un coup d’œil derrière l’épaule pour savoir où est la balle et l’adversaire… Et la balle de match est entre vos mains.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Parcours du combattant pour l’accès des personnes handicapées dans les gares : la SNCF finance des projets innovants…

Améliorer l’accessibilité des gares et des trains pour les 5 millions de voyageurs en situation de handicap qui les empruntent chaque année : c’est l’objectif affiché de la SNCF, en soutenant des projets innovants en la matière, élaborés par des start-ups.

SNCF - Accessibilité personne à mobilité réduite

La SNCF organisait vendredi 2 décembre à Paris son 3e forum Access Solutions pour présenter des projets innovants en matière d’amélioration de l’accessibilité des personnes handicapées aux gares et aux trains. Ces projets sont élaborés par des start-ups et sélectionnés en collaboration avec des associations. La SNCF s’engage à les soutenir, y compris financièrement.

Vous n’avez peut-être jamais remarqué Jade. Ce petit personnage virtuel, pourtant présent sur les écrans de 57 gares, traduit en langue des signes certaines annonces diffusées par les haut-parleurs.

Mieux connaître les « obstacles » et y faire face

Parmi les innovations du même type que veut aujourd’hui promouvoir la SNCF, Streetco, une application GPS collaborative qui signale les différents obstacles sur le chemin de la gare pour les personnes à mobilité réduite.

Il s’agit de « tous les obstacles », explique l’un de ses fondateurs, Arthur Alba, « les obstacles permanents, comme un trottoir inaccessible parce que trop étroit, trop pentu, ou trop haut, les obstacles temporaires, une zone de travaux, une voiture mal garée, ou une poubelle sur un trottoir », poursuit-il.

« C’est super de dire qu’un établissement est accessible mais si on ne sait pas comment s’y rendre, qu’on est bloqués sur le trottoir, ça ne sert à rien

Arthur Alba, fondateur de Streetco

franceinfo

L’enjeu semble bien être ce fameux « dernier kilomètre » pour pouvoir aller jusqu’à la gare.

Des projets conçus par des personnes en handicap

Autre solution, cette fois développée par Joseph Mignozzi : Bénur, un vélo à mains, à assistance électrique, accessible sans avoir à quitter un fauteuil roulant. « Le projet est né d’une histoire personnelle puisqu’en septembre 2012, suite à un accident de la circulation, je suis resté deux ans cloué sur un fauteuil », explique Joseph Mignozzi.

J’avais besoin de retrouver mon autonomie, mes habitudes de vie, mon indépendance, donc, j’ai fabriqué ce vélo-là dans mon garage, le premier prototype courant 2014

Joseph Mignozzi, entrepreneur

franceinfo

Il y a aussi des habitués, déjà présents aux précédents forums, comme Charlotte de Vilmorin, une jeune entrepreneure elle-même en situation de handicap, qui a créé Wheelizz en 2015 et qui a noué des partenariats tant avec la SNCF qu’avec sa filiale Kéolis ou qu’avec l’assureur Maïf.

« Nous on développe une plateforme de location, de voiture aménagée, avec une rampe par exemple, pour les personnes en fauteuil, mais entre particuliers », explique-t-elle.

Près d’une gare sur quatre accessible

Reste à définir quels projets apportent une véritable amélioration. Sur ce point, Carole Guéchi, directrice de l’accessibilité à la SNCF, peut compter sur les 6 000 agents de l’entreprise en situation de handicap. « Ces cheminots-là, on les utilise en plus de leur mission habituelle pour faire des tests. Ils ont un savoir-être et un savoir-faire », explique Carole Guéchi.

« On sait très bien que leurs conseils ou leurs recommandations sont très précises d’un point de vue cheminots et chemins de fer et d’un point de vue personnes en situation de handicap. C’est super », ajoute la directrice de l’accessibilité à la SNCF. Malgré ses efforts, la SNCF n’a pu rendre aujourd’hui entièrement accessibles que 35 des 160 principales gares françaises. Il faudra attendre 2024 pour qu’elles le soient toutes.

Source LE FIGARO.

 

Spiruline: Attention aux effets indésirables des compléments alimentaires à base d’algues…

NUTRITION L’Anses s’est penchée sur les supplémentations qui contiennent cette micro-algue verte riche en protéine après des signalements d’effets secondaires indésirables…

Nutrition - Spiruline

Attention aux effets indésirables ! Les compléments alimentaires contenant de la spiruline seraient susceptibles de présenter des traces de métaux comme le plomb, le mercure et l’arsenic, selon une communication rendue publique ce jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Des bactéries et des toxines ont également été détectées dans certaines de ces supplémentations à base d’algue verte vendues sur Internet. Il est donc recommandé à ceux qui souhaitent consommer ces produits de les acheter dans des pharmacies ou parapharmacies, où leur qualité est mieux contrôlée.

Troubles digestifs et atteintes musculaires

L’Anses s’est penché sur la spiruline après avoir reçu des signalements d’effets indésirables potentiellement provoqués par ces compléments alimentaires, dont des troubles digestifs, des atteintes musculaires et du foie. L’organisme a donc réévalué les risques posés par les produits concernés et déconseille la spiruline à certains types de consommateurs.

Nutrition - Spiruline

Parmi eux, les patients atteints de phénylcétonurie, une maladie génétique rare, les utilisateurs ayant « un terrain allergique » ou les personnes présentant des fragilités musculaires ou hépatiques. L’agence a cependant tenu à préciser qu’ « en dehors du risque de contamination, la spiruline ne semble pas présenter de risque sanitaire à faibles doses ».

La qualité des compléments alimentaires mise en cause

Pour la professeure Irène Margaritis, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition de l’Anses, « ce n’est pas la qualité de la spiruline en tant que telle qui pose problème, mais la qualité de la fabrication de certains compléments alimentaires ».

L’experte avertit également celles et ceux qui consommeraient la micro-algue pour les protéines qu’elle contient. « Une alimentation diversifiée et équilibrée suffit à couvrir les besoins en protéines. Un complément alimentaire ne présente pas d’intérêt et peut présenter un risque pour certaines personnes », rappelle la spécialiste.

Source 20 Minutes.