Journée Nationale de l’Audition : les oreilles au cœur de la santé…

L’association « Journée Nationale de l’Audition » et son groupe d’expert alertent cette année pour la 22e journée de l’audition jeudi 14 mars 2019 sur le lien entre les oreilles et la santé.

Une grande campagne de dépistage est prévue dans toute la France.

Dans le cadre de la journée nationale de l'audition des contrôles de ses capacités auditives sont organisés.

Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition 2019, l’association JNA met en place jeudi 14 mars 2019 un dispositif inédit afin de dresser une nouvelle fois en France un état des lieux de la santé auditive des Français. Cette étude permet également de mettre en lumière qu’un grand nombre de Français souffrent d’acouphènes et de troubles auditifs.

La gêne du bruit au travail

Contrairement aux idées reçues, une nette majorité des salariés des secteurs des services (54%) et de l’administration (60%) sont eux aussi gênés par le bruit à leur poste de travail. Près de six salariés sur dix se disent personnellement gênés par le bruit et les nuisances sonores sur leur lieu de travail (59%) dont 19% « souvent ».  Cette perception augmente (+7 points entre les chiffres de 2017 et 2018 ), ce qui confirme l’importance croissante de cet enjeu.

Deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de leur audition

Deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de leur audition chez un médecin ORL et ils sont près de quatre sur cinq chez les moins de trente cinq ans (78%) alors que ce sont eux qui se déclarent les plus concernés par les gènes auditives, selon L’Enquête JNA – Ifop 2018. Toutefois, 50% des personnes déclarant avoir « souvent » des difficultés à comprendre les conversations dans le bruit disent avoir réalisé un bilan auditif.

Surveiller son audition « au même titre que la vaccination ou les bilans sanguins »

Les mécanismes de l’audition demeurent encore trop oubliés de l’hygiène de santé des Français. Pourtant, ils font partie du capital santé à entretenir. En effet, selon le Professeur Jean-Luc Puel, Président de l’association organisatrice des campagnes nationales JNA : « Il faut quel’audition fasse partie des bonnes pratiques d’hygiène, et qu’elle fasse l’objet d’un suivi au même titre que les vaccinations, les bilans sanguins ou la vigilance nutritionnelle. »

Lieux de dépistages, conférences, expositions…

Le jeudi 14 mars 2019  de nombreux acteurs du monde de l’Audition et de la Santé participent à la Journée Nationale de l’Audition  :

Audioprothésistes, orthophonistes, ORL des services hospitaliers, Associations, Médecines du Travail, Entreprises, Villes et Collectivités, CRIJ, Services de médecine préventive des Ecoles, Lycées, Collèges et Universités, Institutions de Retraite et de Prévoyance, Mutuelles de santé, Mutuelle des Etudiants.

De nombreux spécialistes proposeront au public d’effectuer un bilan auditif et répondront ainsi à toutes les interrogations des personnes désireuses de mieux être informées sur leur capital auditif.

Plus de 2.500 points d’accueil et relais d’information seront mis à la disposition du public, ce qui permettra d’accueillir un large public qui pourra bénéficier d’un test de dépistage auditif.

Source LE FIGARO.

Cancer colorectal: un test génétique pour identifier les personnes les plus à risque…

Tout le monde n’est pas égal face au risque de développer un cancer colorectal.

Certaines personnes sont porteuses de mutations génétiques qui augmentent ce risque. Elles peuvent être identifiées grâce à un test.

Cancer colorectal: un test génétique pour identifier les personnes les plus à risque

Avec plus de 44.000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième plus meurtrier en France. Chaque année, le mois de mars est l’occasion de rappeler qu’un simple test de dépistage à réaliser chez soi permet aux personnes de 50 ans et plus de le détecter précocement, ce qui améliore grandement les chances de survie. Cependant, certaines personnes peuvent avoir accès à un autre type de test: un dépistage génétique. À qui s’adresse-t-il? En quoi consiste-t-il? Dans ses toutes dernières recommandations, le Groupe génétique et cancer (GGC) du réseau hospitalier Unicancer répond à ces questions.

«Ce dépistage est proposé aux personnes ayant développé un cancer colorectal ou un polype (excroissance qui peut à terme donner un cancer, NDLR) et qui ont au moins trois cas de cancer colorectal dans la famille, voire moins si ces cancers se sont déclarés chez des proches âgés de moins de 50 ans», explique le Dr Catherine Noguès, onco-généticienne à l’Institut Paoli-Calmettes à Marseille et présidente du GGC. «Cela représente entre 3 et 5% des cas de cancer colorectal».

Le cancer colorectal est une maladie multifactorielle dont le risque peut être augmenté par la présence de mutations génétiques. Certaines sont désormais bien identifiées et peuvent être détectées grâce à un test génétique gratuit, à l’aide d’une simple prise de sang, dans un centre de consultations oncogénétiques.

Un suivi médical renforcé

Si une mutation est repérée sur l’un des 14 gènes impliqués, cela signifie que le patient présente un risque élevé de développer un autre cancer colorectal dans les années à venir. Il devra donc faire l’objet d’un suivi médical étroit. Le malade n’est toutefois pas le seul à bénéficier de ce test génétique: les membres de sa famille peuvent aussi en profiter. En effet, ces mutations qui accroissent le risque d’avoir ce cancer – certaines multiplient par 8 le risque – peuvent se transmettre au fil des générations. «Une fois que l’on a identifié une mutation chez un patient atteint d’un cancer colorectal, les membres de sa famille vont être invités à faire le dépistage génétique», détaille le Dr Noguès. «S’il s’avère qu’ils sont eux aussi porteurs de cette mutation, ils devront également être suivis.»

En temps normal, le dépistage du cancer colorectal est proposé tous les deux ans à partir de 50 ans. Mais chez ces personnes, il peut débuter plus tôt. «Des coloscopies peuvent être proposées dès l’âge de 20-25 ans afin de détecter et de retirer les polypes avant qu’ils ne grandissent», explique le Dr Marion Dhooge, gastro-entérologue à l’Hôpital Cochin à Paris. Pour ces personnes à haut risque, ce n’est pas la coloscopie classique qui est utilisée. «On utilise un colorant bleu qui permet de mieux détecter certaines lésions difficiles à visualiser avec la coloscopie conventionnelle», précise le médecin. Cet examen doit alors être réalisé tous les deux ans, voire chaque année.

«Même si ce test est pris en charge, il est très coûteux, de l’ordre de 1200 euros. Pour cette raison, nous ciblons les personnes qui sont le plus susceptibles d’être touchées.»

Dr Marion Dhooge, gastro-entérologue à l’Hôpital Cochin

Le cancer colorectal n’est pas le seul concerné par ces mutations. «Une partie de ces gènes est aussi associée à d’autres cancers, comme les cancers de l’utérus et des ovaires», explique la généticienne Chrystelle Colas de l’Institut Curie et membre du GGC, soulignant l’importance de détecter ces mutations. Toutefois, tout le monde ne peut pas se faire tester. «Outre le fait que ce dépistage est coûteux, de l’ordre de 1500 euros, il est difficile d’interprétation chez les patients indemnes. Nous ciblons donc les personnes qui sont le plus susceptibles d’être touchées», rappelle le Dr Dhooge.

Un test qui tarde à s’imposer

«La démarche oncogénétique est extrêmement importante pour la prévention de ces cancers», ajoute le Dr Dhooge. Pourtant, ce test peine à s’imposer. «Les examens de dépistages sont efficaces, les traitements se sont améliorés, mais ce test n’est pas encore bien connu, même au sein du corps médical», regrette le Dr Noguès. «Il y a beaucoup plus d’information sur le cancer du sein que sur les cancers digestifs: 72 % des consultations pour suspicion de prédisposition pour un cancer concernent le cancer du sein, contre seulement 17 % pour les cancers digestifs, alors que la fréquence est similaire pour ces deux types de prédispositions», conclut-elle.

Source LE FIGARO.

Les relations sexuelles entre médecins et patients désormais interdites…

Elles s’apparentent à des « abus de faiblesse », selon le Conseil national de l’Ordre des médecins, qui a inscrit cet interdit dans le Code de déontologie médicale.

\"On fait porter à tort aux victimes une responsabilité dans cette relation\"

« Un patient n’est pas un simple adulte libre de ses choix. La relation thérapeutique crée une vulnérabilité bien connue appelée amour de transfert« , expliquaient les signataires d’une tribune publiée sur franceinfo.fr il y a un an. A l’époque, ceux-ci lançaient une pétition pour réclamer l’ajout d’un nouvel article au Code de déontologie médicale, qui stipulerait que « le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge« . C’est désormais chose faite : le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) vient d’ajouter au Code de déontologie un paragraphe proscrivant tout rapport intime entre praticiens et patients.

« Un abus de faiblesse »

« Le médecin ne doit pas abuser de sa position, notamment du fait du caractère asymétrique de la relation médicale, de la vulnérabilité potentielle du patient, et doit s’abstenir de tout comportement ambigu, en particulier à connotation sexuelle (relation intime, parole, geste, attitude, familiarité inadaptée…)« , peut-on maintenant lire en commentaire de l’article 2 du Code de déontologie médicale, intitulé « Respect de la vie et de la dignité de la personne ». Aussi, pour le Cnom, une relation sexuelle médecin-patient est-elle désormais considérée comme « un abus de faiblesse« . Le Conseil a même annoncé le lancement prochain d’une page d’aide aux patients victimes de viols et d’agressions sexuelles sur son site.

« Ce commentaire est désormais clair et sans ambiguïté [et] met fin aux prétendues « relations banales entre adultes consentants » régulièrement invoquées par les médecins abuseurs et leurs avocats » a réagi sur son site Internet le Dr Dominique Dupagne, à l’origine de la pétition. Quand celle-ci était parue, en avril 2018, l’objectif était de combler le flou juridique qui existait alors autour de ce sujet. « En cas de poursuites, les médecins abuseurs [s’en servent] dans leur défense pour échapper aux sanctions, et les plaintes des victimes déposées auprès des conseils départementaux de l’Ordre des médecins aboutissent trop souvent à des relaxes, à des sanctions symboliques voire à la culpabilisation des patients (qui sont dans leur grande majorité des patientes) ! » déclaraient ses auteurs, dont le président de la Fédération des médecins de France Jean-Paul Hamon, la pneumologue et lanceuse d’alerte Irène Frachon, la psychiatre Muriel Salmona ou le médecin généraliste et romancier Baptiste Beaulieu.

Ceux-ci expliquaient ainsi que les victimes de viols ou d’agressions sexuelles commises par des praticiens étaient doublement condamnées, « à la fois par la toxicité d’une relation dont les mécanismes s’apparentent à ceux de l’inceste, et par le déni de justice qui leur fait porter à tort une responsabilité dans cette relation, alors qu’il s’agit d’un abus de faiblesse aggravé par un abus d’autorité« .

« C’est toujours la responsabilité de l’analysée qui est soulignée »

Une expérience qu’une internaute, sur le forum d’Atoute.org, le site du Dr Dominique Dupagne, relate avec douleur. Pour cette femme, qui a été victime d’agressions sexuelles de la part d’un « psychiatre-psychanalyste », « c’est toujours la responsabilité de l’analysée qui est ironiquement (voire méchamment) soulignée. Ou bien alors : « Y’a qu’à faire un procès »… et « y’a qu’à aller se plaindre ailleurs »« . Mais lorsque celle-ci a effectivement décidé de se plaindre auprès de la société de psychanalyse responsable du médecin agresseur, on ne l’a pas prise au sérieux. « Les psychanalystes ont fait comme si ce que je racontais n’avait aucun rapport avec leur éthique officielle : c’était encore la vie privée de chacun !… Ou bien alors c’était « mon problème inconscient », mon « rapport personnel à l’autorité », ou encore « mon fantasme délirant », etc. » Finalement, la patiente a été envoyée devant le Cnom, qui a « fait semblant d’ignorer sa plainte, [affirmant] qu’il y avait une « éthique psychanalytique spécifique »« .

Désormais cependant, en cas de poursuite, les victimes pourront s’appuyer sur le Code de déontologie médicale pour tenter d’obtenir gain de cause. Car le commentaire ajouté à l’article 2, « s’il n’a pas de valeur juridique, influence néanmoins fortement les décisions disciplinaires des cours régionales » note le Dr Dupagne. Une bonne nouvelle, quand on sait qu’à l’époque de la pétition du Dr Dupagne, le Cnom s’était opposé à une telle interdiction. Pour le Conseil, l’ajout d’un tel article représentait en effet une violation de la vie privée des praticiens…

Source FRANCE INFO.

Le gouvernement débloque 300 millions d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et cliniques…

Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre, a annoncé mercredi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé à la sortie du conseil des Ministres, le 06 mars 2019

La ministre veut récompenser les hôpitaux et cliniques pour leurs efforts. Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre a annoncé Agnès Buzyn ce mercredi alors que les députés examinent cette semaine en première lecture son projet de loi Santé.

Constatant que « les dépenses d’assurance maladie ont moins progressé que l’objectif voté » en 2018, la ministre de la Santé, a « décidé de verser ces fonds pour soutenir les établissements et contribuer ainsi à réduire leur déficit », explique le ministère dans un communiqué.

65 millions pour les établissements « en difficulté »

Sur les 300 millions d’euros ainsi débloqués, 235 millions viendront compenser « une évolution de l’activité hospitalière plus faible que prévu », ce qui « permettra de réduire sensiblement le déficit » global rapporte l’AFP. Les 65 millions restants seront réservés à « des établissements de santé en difficulté » et à certaines « mesures prioritaires », comme la prévention de l’hépatite C ou du suicide. 

Cette rallonge budgétaire s’ajoute au dégel intégral des 415 millions d’euros mis en réserve début 2018. Fin février, Agnès Buzyn avait par ailleurs annoncé une hausse des tarifs hospitaliers pour 2019, après huit années de baisse. Cela doit se traduire par « 250 millions d’euros supplémentaires pour la médecine/chirurgie/obstétrique, et 100 millions pour la psychiatrie », selon la ministre.

« Cela va donner un peu d’oxygène au système, même si cela doit n’avoir que peu d’impact sur le déficit global des hôpitaux publics, qui est prévu autour d’un milliard d’euros fin 2019″ avait alors réagi Frédéric Valletoux, qui dirige la Fédération hospitalière de France.

Source FRANCE BLEU.

 

Un « stage de pauvreté obligatoire pour les élus » proposé dans le Grand débat…

Les personnes en situation de fragilité ont fait part lundi 11 mars de leurs propositions dans le cadre du Grand débat national.

Ils proposent notamment un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux.

Un « stage de pauvreté obligatoire pour les élus » proposé dans le Grand débat. Julien Denormandie quitte l'Élysée à Paris le 20 février 2019.

Les personnes en situation de fragilité ont fait part lundi 11 mars de leurs propositions dans le cadre du Grand débat national. Ils proposent notamment un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux.

Les personnes en situation de fragilité, victimes d’un handicap ou précaires, ont proposé ce lundi « un stage de pauvreté obligatoire pour les élus et les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux », parmi une vingtaine de propositions à verser au Grand débat.

Une dizaine de délégations représentant les plus vulnérables dans la société ont élaboré ces propositions lors de débats en région et d’une journée de restitution lundi au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Parmi les propositions, un RSA dès 18 ans et la revalorisation des minimas sociaux, la fin du nomadisme d’hôtel en hôtel pour les familles pauvres, des accueils de jour pour les sans-abris 7 jours sur 7 toute l’année ou encore la gratuité des transports en commun pour les ménages les plus modestes.

Des dizaines de consultations locales ont été menées dans toute la France par Emmaüs Solidarité, des antennes locales du service civique, APF France handicap, le Samu social de Paris, l’Armée du Salut à Marseille et Mulhouse notamment.

L’avis du Cese rendu ce mardi

François, de la résidence William Booth de l’Armée du Salut à Marseille, Nadine, de l’association APF France Handicap, Gamal du Samu social de Paris et plusieurs dizaines d’autres ont fait état de leurs constats et de leurs solutions devant le ministre chargé de la Ville et du Logement Julien Denormandie et la secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé Christelle Dubos.

L’environnement n’a pas été oublié. « Tout le monde veut du bio, manger mieux est un enjeu de santé publique », a souligné Gamal. Bernadette, venue de Bretagne, a réclamé « la fin du glyphosate tout de suite », parce que « la santé de nos enfants c’est maintenant ».

Plusieurs délégués ont appelé les ministres à « faire appliquer les textes », qu’il s’agisse de la part des logements sociaux dans les villes ou de l’accessibilité pour les handicapés. Julien Denormandie a promis « non pas que tout sera repris mais que tout sera étudié avec précision ». En préalable, les participants avaient noté qu’on les sollicitait toujours pour des témoignages, mais rarement pour leur expertise, une mise en garde pour la suite du Grand débat.

Le Cese doit rendre mardi son avis pour le Grand débat, « Fractures et transitions: réconcilier la France », basé sur une assemblée constitutionnelle avec des citoyens tirés au sort associés aux travaux.

Source OUEST FRANCE.

Val-d’Oise. Un homme interpellé après le vol d’une cagnotte pour un petit garçon handicapé…

Un quinquagénaire a été interpellé lundi après-midi dans le Val-d’Oise. Il est soupçonné d’avoir volé une des cagnottes installées dans une boutique de Gonesse au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint d’une maladie invalidante.

L’homme a été placé en garde à vue. La cagnotte en ligne, de son côté, a connu un franc succès et dépassé la moitié de son objectif en quelques jours.

Un homme a été interpellé le 11 mars 2019 dans le Val-d'Oise, suspecté d'avoir volé une cagnotte installée dans un magasin afin d'aider un enfant malade (photo d'illustration).

Un homme, soupçonné d’avoir volé une cagnotte destinée à un petit garçon handicapé, a été interpellé lundi 11 mars sur la plateforme aéroportuaire de Roissy (Val-d’Oise) où il travaille. Il a été placé en garde à vue dans l’après-midi, rapporte Le Parisien.

https://youtu.be/S-zO-zQkNR8

Le 2 mars dernier, les gérants du Casino Shop de Gonesse (Val-d’Oise) ont installé dans leur magasin des cagnottes au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint de tétraparésie spastique, une maladie invalidante. Un homme s’est alors emparé d’une des cagnottes et s’est enfui avec. Les gérants ont partagé la vidéo des caméras de sécurité sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation de la part des internautes.

Succès pour la cagnotte

Le suspect, âgé de 58 ans, a été identifié grâce à des témoignages et aux images de vidéosurveillance. Lui-même victime de problèmes d’argent, l’homme vit apparemment dans sa camionnette. La cagnotte qu’il a volée contenait une cinquantaine d’euros, mais il assure ne pas avoir compris sur le moment à quoi était destinée la récolte.

Ce vol n’a cependant pas eu que des conséquences négatives. L’histoire de Tylian, largement relayée par les médias, a donné de la visibilité à la cagnotte. Lundi, 29 000 euros avaient été récoltés pour le petit garçon. Il en faudrait au total 50 000 pour permettre à ses parents de l’emmener se faire opérer en Allemagne.

Source OUEST FRANCE.

Viktoria Modesta, la nouvelle star unijambiste du CRAZY HORSE

La performeuse et chanteuse britannique se produira du 3 au 16 juin 2019 sur la scène mythique du Crazy Horse.

L’artiste, amputée depuis ses 20 ans, y présentera ses prothèses futuristes.

Viktoria Modesta, la nouvelle star unijambiste du CRAZY HORSE

On peut dire que Viktoria Modesta a le sens du spectacle et il est difficile de rester indifférent face à l’artiste britannique. Son clip Prototype a été visionné plus de 11 millions de fois sur YouTube. Sa particularité ? Une prothèse pour remplacer sa jambe amputée. Elle s’en sert pour créer une ambiance robotique baignée de jeux de lumières blanches.

Si beaucoup voient l’amputation comme un handicap, elle en a fait son charme avec brio. Viktoria Modesta a fait à l’âge de 20 ans le choix de l’amputation de sa jambe, déficiente de naissance, afin d’améliorer sa mobilité et « libérer sa créativité, loin des stéréotypes », explique-t-elle.

Le Crazy Horse a choisi d’inviter la danseuse d’origine lettonne pour « magnifier la différence ». Andrée Deissenberg, directrice artistique du célèbre cabaret, s’est dite fascinée par la volonté et l’univers de l’artiste, suivie par plus de 100 000 abonnés sur Instagram et Twitter. La directrice a loué son destin épatant et estime qu’elle incarne « la faiblesse qui se métamorphose en force et atout ».

Source OUEST FRANCE.

 

Avec son imprimante 3D, un Nordiste fabrique des mains bioniques pour les enfants handicapés…

Matthieu Tourbier est ingénieur au Département du Nord. Son passe temps, fabriquer bénévolement des prothèses pour les enfants qui n’ont pas de doigts ou de main.

Mais pas n’importe quelles prothèses, des mains bioniques aux couleurs de leurs super-héros préférés.

Hugo a reçu sa main bionique le jour de Noël, le 24 décembre 2018.

Cela fait trois ans que Matthieu Tourbier s’est acheté une imprimante 3D. Cet ingénieur au département du Nord, qui vit à Seclin, dans la métropole lilloise, l’avait d’abord acquise pour son fils. Et c’est en fait le papa qui s’est passionné pour le petit engin. L’année dernière, en visitant le salon Maker Faire, à Lille, Matthieu a découvert l’association E-Nable, qui recrute des bénévoles, propriétaires d’imprimantes 3D, pour fabriquer des mains bioniques, c’est à dire des prothèses qui reproduisent les fonctions d’une vraie main.

Des prothèses destinées aux enfants qui souffrent d’agénésie des doigts ou de la main (lorsqu’un organe ne se développe pas normalement au stade de l’embryon). Et ces mains bioniques sont uniques, puisque les volontaires les customisent selon les goûts des enfants. Ils rencontrent la famille, ils discutent et prennent des mesures de la main. Ils la dessinent ensuite par ordinateur et lancent l’impression 3D.

Mieux assumer son handicap

C’est plus exactement une aide à la préhension. La main va permettre à l’enfant d’attraper des objets. Elle est en plastique, il suffit de la passer et de l’attacher au poignet avec un scratch. C’est en pliant le poignet que les doigts se referment grâce à du fil de pêche qui relie donc le poignet au phalanges. Grâce a ces mains bioniques, les enfants peuvent faire des choses dont ils n’étaient pas capables sans, explique Matthieu. « On ne sera peut-être pas gardien de but mais on va pouvoir attraper une balle. Attraper un verre, on va pouvoir faire de la balançoire, faire du vélo. Et les plus petits pourront compter sur leurs dix doigts, ils ne devront plus s’arrêter à cinq. »

Au delà de l’aspect pratique, c’est aussi une manière de mieux assumer son handicap, pour des enfants qui ont parfois honte de leur main atrophiée dans la cour de récréation. La prothèse ressemble à la main bionique d’un super-héro comme Captain America.

Hugo, futur guitariste

L’année dernière, l’ingénieur a changé la vie d’un petit garçon. Matthieu a rencontré la famille d’Hugo, neuf ans, qui vit à Âmes, près de Lillers dans le Pas-de-Calais. Hugo est né avec une agénésie de la main gauche. Il n’a donc pas de main, mais comme de petit bourgeons sur le poignet. On lui a posé une prothèse dès ces quatre mois. Et vers un an, il a reçu une main myoélectrique, qui permet d’actionner le pouce et l’index pour faire l’effet d’une pince. Mais ces prothèses sont lourdes et grandes. Alors il n’était pas à l’aise à l’école.

« Les autres enfants se sont moqués de lui, alors arrivé au CP il a arrêté de mettre des prothèses« , nous explique sa maman Maggy.

Un jour, la famille a entendu parler de ces prothèses 3D. et c’est en cherchant sur Internet qu’ils ont découvert E-Nable. Ils ont raconté l’histoire d’Hugo sur le site de l’association et, en novembre dernier, Matthieu les a contactés. Après plusieurs rencontres et une vingtaine d’heure de travail au total, l’ingénieur a offert sa main à Hugo, juste avant le réveillon de Noël le 24 décembre. Une main aux couleurs d’Iron Man et de Hulk, les super-héros préférés d’Hugo.

Depuis, le garçon se sent mieux. Il fait plus de vélo qu’avant. Et il s’intègre mieux à l’école.

« Je joue avec des enfants qui jouent à des jeux que je ne pouvais pas faire avant. »

Et son histoire ne s’arrête pas là puisque Matthieu est en train de fabriquer un médiator de guitare adaptée à la main d’Hugo, qui a toujours rêvé d’en jouer.

Source FRANCE BLEU.

 

Grand débat : LREM suggère une autre journée de solidarité pour la dépendance…

La République en marche a dévoilé dimanche à Chartres ses propositions issues du grand débat, comme l’instauration d’un jour de travail supplémentaire pour financer la dépendance.

Grand débat : LREM suggère une autre journée de solidarité pour la dépendance . Photo d'illustration

Parmi les pistes lancées, son délégué général, Stanislas Guerini a évoqué la possibilité de «travailler un jour supplémentaire» afin de financer la dépendance, à l’image de la journée de solidarité envers les personnes âgées instaurée en 2004. Dans la même veine, la députée Bénédicte Peyrol a ouvert la porte à une transformation de l’abattement fiscal de 25% pour les personnes en EHPAD à un crédit d’impôt, afin de le généraliser. Mme Peyrol a aussi plaidé pour plafonner l’indemnisation du chômage, «peut-être à 5.000 euros».

La proposition d’un adhérent a également été mise en avant: l’instauration d’une «contribution volontaire au pouvoir d’achat», permettant à chaque salarié de fixer une somme prélevée sur son salaire net, abondable par l’entreprise, et reversée aux employés les moins biens payés. Au chapitre de la transition écologique, le parti présidentiel a égrené plusieurs mesures comme la taxation des produits non démontables et non réparables, l’allongement de la durée des garanties ou encore la modulation des loyers en fonction de la note énergétique du bien loué.

Source LE FIGARO.

Derrière mon handicap : ils nous racontent leur histoire !… Vidéo.

Derrière mon handicap est une série de plusieurs interviews filmées de personnes en situation de handicap mais aussi de recruteurs et professionnels des ressources humaines.

Tous nous racontent une histoire, un point de vue, des anecdotes. Les mots sont forts mais ils reflètent leur réalité.

Derrière mon handicap : ils nous racontent leur histoire !. © Antoine Marquet

Handicap… un bien grand mot pour dire beaucoup. Un mot difficile à définir et qui reste encore tabou. Entre malaise et incompréhension, parler de handicap n’est pas aisé.

En novembre 2018, à l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, France 3 Bourgogne s’est intéressé de près au handicap.

Ne devrions-nous pas dire handicaps d’ailleurs ? Ils sont multiples et parfois invisibles.

Redéfinissons ensemble la notion de handicap pour la comprendre et l’appréhender d’une meilleure manière.

Samuel

Samuel est atteint de surdité des deux oreilles depuis son plus jeune âge. Une surdité qui accroit en même temps que son âge augmente. Il s’en amuse presque. Pour Samuel, c’est entre 20 et 25 ans que sa surdité s’est prononcée davantage et a commencé à le handicaper.

« Je n’ai pas eu le choix de l’accepter. » confie Samuel. Ce n’est pas toujours simple. Son handicap est congénital et son fils a déjà hérité de ce « don naturel » ironise-t-il. Aucune opération n’est possible car c’est l’oreille interne qui est atteinte.

Difficulté de perception oblige, Samuel a trouvé des artifices de substitution. Il demande à faire répéter ses interlocuteurs… mais même au bout de la deuxième fois, il n’a toujours pas entendu. « On se jette à l’eau et on répond quelque chose ». Bien-sûr, parfois ça mène à des réponses complètement « à côté de la plaque ».

Une solution pour ses interlocuteurs ? Ralentir l’élocution et parler plus fort.

Depuis 12 ans, Samuel porte des aides auditives qui amplifient les sons et lui permettent relativement bien d’entendre ce que son entourage a à lui dire.

Samuel parle de son handicap à ceux qu’il ne connaît pas. Mais il admet que quelqu’un qui n’a pas l’habitude de s’exprimer face à un malentendant n’adoptera pas la bonne attitude.

Est-ce qu’il y a un avantage à être sourd ? Pour Samuel, oui. Sa surdité lui permet une meilleure concentration dans un environnement sonore saturé. « Ça permet aussi de ne pas se réveiller la nuit quand il y a du bruit à l’extérieur ».

Mais évidemment, la surdité de Samuel le conduit à un certain isolement. Dans les déjeuners de famille, il rate plusieurs sujets de discussion. Mais Samuel l’assure, il a le goût du challenge et du risque… alors il fréquente des personnes étrangères. C’est encore moins facile d’entendre et de comprendre l’anglais par exemple, mais ces situations forcent Samuel à surpasser son handicap.

Sa plus grande frustration ? Rater les blagues. Une fois sur deux, Samuel dit qu’il ne les entend pas. Alors s’il voit la foule rire, il en fait de même.
Samuel convient aussi que pendant ses études, et notamment lors des examens, il était un très mauvais voisin. Tout le monde, même les surveillants, entendait quand quelqu’un demandait une réponse. Tout le monde… sauf Samuel.

Samuel a la RQTH, la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé. Le dossier, fastidieux, a été monté et accepté… pour une simple durée de deux ans. « Ce que je ne comprends pas puisque dans deux ans je ne pense pas que je serai moins sourd. » déclare l’intéressé.

Source FR3.