Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie…

Sur un parcours de 200 km et à travers des villes de l’Eure et de Seine-Maritime, dix tandems prendront leurs vélos pour faire de la sensibilisation au handicap et au foot féminin.

Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie.

Dans le cadre de la coupe du monde féminine de football, la commission départementale sport et handicap du comité départemental olympique et sportif de l’Eure met en place l’action “Cap sur le Mondial”.

Personnes en situation de handicap et jeunes volontaires du centre de l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi de Val-de-Reuil (Eure) vont partager un tandem sur un parcours de 200 km entre Damville et le stade Océane du Havre du lundi 8 au mercredi 10 avril 2019.

Il y aura au total dix tandems, avec dix volontaires du centre et dix sportifs en situation de handicap vont réaliser ce parcours et souhaitent sensibiliser 500 enfants sur trois thèmes : le handicap, le football féminin et les déplacements à vélo en toute sécurité.

Tout au long du parcours, sont prévues des actions de sensibilisation au handicap menées par les volontaires auprès d’enfants de centres de loisirs.

Deux étapes

Lundi 8 avril, un départ est prévu à 7 h 30 en tandems, à Damville (Eure), en direction de Val-de-Reuil, où l’arrivée est prévue à 16 h 30, au stade Jesse-Owens et un retour à l’Épide de la ville.

Le lendemain, le départ est prévu à 8 h, du centre Épide de Val-de-Reuil vers Pont-Audemer, où l’arrivée est prévue vers 10 h, puis vers Le Havre (Seine-Maritime).

Dans les villes traversées, des activités seront organisées en matière de sensibilisation. Il y aura ainsi une action de sensibilisation auprès des centres de loisirs, lundi à 16 h 30, à Val-de-Reuil, et mardi à Pont-Audemer.

Mercredi, au Havre, c’est une journée entière qui est prévue, avec du céci foot, des activités ludiques avec les jeunes et des accueils collectif de mineurs.

Source LA DEPECHE.

Autisme – Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer…

L’institut médico-éducatif (IME) Saint-Camille à Velaine-en-Haye a reçu de la part de la fondation Orange 10.000 € afin de s’équiper en tablettes tactiles.

Un outil très apprécié par les jeunes souffrant d’autisme et qui leur permet d’apprendre à communiquer.

Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer. Photo d'illustration.

Depuis quelques semaines, les 30 enfants présentant des troubles autistiques de l’IME Saint-Camille ont de nouveaux jouets technologiques.

Un enfant sur 150 naît autiste en France. Si ce terme englobe de nombreuses difficultés de développement, plusieurs points sont communs notamment autour de la communication et une anxiété importante pouvant aller jusqu’à l’angoisse. La technologie peut cependant aider ces enfants, et notamment la tablette tactile. « C’est un super-outil pour ceux qui ont des gros problèmes de communication. En plus ils ont de vraies facilités à appréhender l’outil numérique », explique Muriel Pierre, éducatrice spécialisée dans le centre. Les images leur permettent d’exprimer des émotions, des besoins, des envies… « et ça fonctionne avec tous les enfants », poursuit-elle.

Mais attention à la sur-exposition

Même constat pour Delphine Fondrevay, enseignante dans le centre : « Certains ont énormément de mal à appréhender les concepts sur papier. Là, on compte des ballons, des oranges… c’est concret ! » Cependant, les équipes n’oublient pas d’éviter de trop exposer les enfants, au risque qu’ils ne se renferment à nouveau sur eux-mêmes.

Source EST REPUBLICAIN.

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j’avais la bonne étoile ce jour-là”…

Le rugbyman landais Philippe Richaud doit la vie à un défibrillateur offert au club de Dax 10 minutes avant son arrêt cardiaque.

Un an après, il raconte son nouveau combat : l’apprentissage des premiers secours aux plus jeunes avec l’association « Au coeur des jumeaux »

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j'avais la bonne étoile ce jour-là”. © F3 Nouvelle Aquitaine

Ses amis le surnomment le miraculé !

Il faut dire que Philippe Richaud, joueur vétéran de Tyrosse, revient de loin après un accident cardiaque en 2018 sur la pelouse du stade de Dax

Un défibrillateur offert au club dacquois 10 minutes avant le drame lui a sauvé la vie !
Un an après, il n’a aucune séquelle.

« J’avais la bonne étoile ce jour-là, j’étais bien entouré avec les gens qui savaient faire le massage et le défibrillateur »

Un don de l’association « Au coeur des jumeaux »

Le défibrillateur offert à Dax est un don de l’association « Au coeur des jumeaux ».

Elle récolte des fonds pour équiper les enceintes sportives d’appareils.

L’association est née de l’initiative de frères jumeaux Michel et Pierre Campistron, tous deux anciens rugbymen atteints de la maladie de BRUGADA (maladie cardiaque dite de mort subite).

Le « miraculé », nouvel ambassadeur de l’association

A 57 ans, Philippe Richaud n’a gardé aucune séquelle de l’accident cardiaque.
Il a repris le sport deux fois par semaine avec un entraîneur particulier.

Aujourd’hui, il a rejoint le groupe des ambassadeurs de l’association « Au coeur des jumeaux ».
Son nouveau combat : l’apprentissage des gestes de premiers secours aux plus jeunes pour sauver des vies.

Source FR3.

Biot : la mémothérapie pour la maladie d’Alzheimer… Vidéo…

Alors que la recherche clinique contre la maladie d’Alzheimer évolue à petits pas, coup de projecteur sur une approche thérapeutique innovante pour lutter contre les symptômes de la maladie.

La mémothérapie musicale est pratiquée à la fondation GSF de Biot.

Avec la mémothérapie, les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer retrouvent le sourire / © France 3 Côte d'Azur

Revivre des émotions, réactiver des souvenirs, telle est la vertue majeure de la mémothérapie musicale qui se pratique à la fondation GSF de Biot.

Le malade écoute de la musique, des titres qui réveillent des souvenirs.

Face à l’apathie, l’anxiété ou l’irratibilité, le malade peut retrouver le sourire et aller mieux en écoutant Edith Piaf ou Tino Rossi.

La mémothérapie permet de dissiper les signes de la maladie d’Alzheimer. Elle permet aussi d’en dissiper les symptômes. Une chanson peut restimuler le malade, lui redonner un peu de joie de vivre avec une charge émotionnelle musicale.

Source FRANCE BLEUE.

Vieillissement de la peau: Des chercheurs ont identifié une protéine qui stimule les cellules les plus fortes…

Deux procédés chimiques permettraient de booster la « compétition cellulaire » et ralentir le vieillissement de la peau.

Le vieillissement de la peau (illustration).

De la pierre philosophale à la fontaine de jouvence, l’être humain a toujours rêvé de combattre le vieillissement naturel. Et une certaine protéine pourrait bien nous aider à repousser les limites du vieillissement de notre peau.

En effet, la protéine « COL17A1 » encourage ce qu’on appelle la compétition cellulaire, qui permet aux cellules les plus fortes de prendre le dessus sur les plus faibles. Or, l’âge et les rayons UV épuisent cette protéine, laissant les cellules les plus faibles se reproduire, rendant la peau plus fine et fragile.

Des tissus plus rapidement réparés

Des chercheurs veulent désormais « booster » la protéine « COL17A1 » pour ralentir le vieillissement de la peau. Leurs travaux ont été publiés ce mercredi dans la revue Nature. Ils ont réalisé des expériences sur des queues de souris, qui ont des caractéristiques communes avec la peau humaine.

Les scientifiques ont identifié deux composés chimiques qui permettent de stimuler la fameuse protéine pour empêcher son épuisement, et donc le vieillissement et la dégradation de la peau. Ces traitements ont « favorisé la réparation de blessures de façon significative », indique l’étude. A terme, ils pourraient permettre de « faciliter la régénération de la peau et réduire son vieillissement ».

Dans un article publié par la revue, deux chercheurs n’ayant pas participé à l’étude ont tout de même rappelé que la compétition cellulaire était un processus jusque-là étudié surtout chez les mouches. « D’autres études sont nécessaires pour cerner le mécanisme de compétition cellulaire sur d’autres types de tissus et pour identifier des composés capables de lutter contre le vieillissement d’autres organes », ont-ils ajouté.

Source 20 MINUTES.

Rennes : Gérard, handicapé, verbalisé pour stationnement gênant…sur une place pour handicapés…!

Un habitant de Mordelles en situation de handicap a été verbalisé à Rennes alors qu’il se trouvait sur une place réservée aux handicapés.

Il lui est reproché de s’être stationné en dehors de l’emplacement…sauf que l’emplacement n’est pas signalisé.

Sur son pare-brise Gérard a trouvé ce papier lui indiquant qu'il était mal garé.

Une amende pour stationnement gênant qui passe mal. Un habitant de Mordelles (Ille-et-Vilaine) a été verbalisé samedi 30 mars à Rennes. Gerard est en invalidité à cause de problèmes aux os.

Une amende de 35 euros

Samedi matin, le temps d’accompagner son ami au travail, il se gare sur l’emplacement réservé aux handicapés devant la mairie de Rennes. Une heure plus tard, de retour à son véhicule il constate alors un papier déposé sur son pare-brise. 

« On m’a verbalisé avec une étiquette hors emplacement, une demande de mise en fourrière et une phrase écrite à la main qui me demandait de stationner devant le panneau. J’ai vu l’agent qui m’a dit que je ne laissais pas assez de place à côté de ma voiture. Il a aussi affirmé que je devais m’estimer heureux parce qu’il aurait pu me mettre une amende de 135 euros au lieu de 35 euros, » confie Gérard.

Aucun marquage au sol

Blessé et en colère, Gerard rentre chez lui. Il va payer son amende mais il ne veut pas en rester là et demande un rendez-vous avec la maire. D’après la police municipale, le quinquagénaire était stationné hors emplacement. Un cliché le prouverait. Seul souci, il n’y a aucun marquage au sol pour délimiter cette place, aucun logo non plus, seulement un panneau mal centré et même un arbre qui gêne l’ouverture de la porte passager.

Gildas Piquet, le directeur de la voirie à la mairie de Rennes reconnait que l’emplacement n’est pas aux normes mais il ajoute : « la mise en conformité n’est obligatoire qu’à l’occasion de travaux de réaménagement. Il est possible que cet emplacement existant depuis plusieurs années n’ait pas été mis en conformité avec les normes récentes. »

La place de stationnement incriminée. - Aucun(e)

La ville va se pencher sur le problème

Le directeur de la voirie promet de se pencher très vite sur la situation de Gérard et sur les possibilités d’aménagement de la place de parking. La ville rappelle par ailleurs qu’elle respecte la législation avec plus 2% des places de stationnement accessibles aux handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Matériel médical : une filière de recyclage se monte en Haute-Saône…

La ressourcerie Res’urgence, l’APF France handicap et le magasin Bien-être médical développent ensemble une filière de recyclage de matériel médical.

L’objectif est autant environnemental que solidaire.

Il s’agit de favoriser l’accès aux aides techniques au plus grand nombre grâce à l’économie circulaire.

Matériel médical : une filière de recyclage se monte en Haute-Saône.... Des employés de l’APF et un agent valoriste de la ressourcerie ont été formés par Bien-être médical pour établir un premier diagnostic lors de la collecte. Si le matériel est jugé valorisable, il sera nettoyé, désinfecté et éventuellement réparé dans les locaux du magasin, avant d’être proposé à la vente.  Photo ER /Bruno GRANDJEAN

Cela fait désormais six mois que le projet est lancé. Après deux années de réflexion, la ressourcerie Res’urgence, l’Association APF France Handicap et le magasin Bien-être médical sont parvenus à lancer leur filière de recyclage de matériel médical.

Un circuit collaboratif de collecte et de recyclage qui a déjà permis pour la seule structure de Res’urgence de capter deux tonnes et demie d’« aides techniques » et d’en valoriser près de la moitié. « Des fauteuils roulants manuels, essentiellement, des chaises percées mais également des déambulateurs, des cannes, des béquilles, et deux lits médicalisés », détaille Émilie Creux, codirectrice de la ressourcerie, dont l’établissement accueillait déjà, bien avant ce partenariat du matériel médical de seconde main. « Mais on ne savait pas toujours quoi en faire. »

Tout est parti d’un constat, posé depuis de nombreux mois déjà : « Les gens ont une parfaite conscience du coût des aides techniques, et lorsqu’ils n’en ont plus la nécessité, ils ne les jettent pas », analyse Martine Debros, directrice territoriale de l’APF France Handicap Nord Franche-Comté.

Une étape de nettoyage et de désinfection

Les échanges entre la ressourcerie et l’association ont rapidement intégré le magasin Bien-être médical, activité de la Mutualité française, dans la boucle pour mettre en place cette filière.

Le circuit établi comporte plusieurs étapes. Les aides techniques collectées par la ressourcerie et l’APF subissent d’abord un premier diagnostic sur place pour déterminer si elles sont valorisables ou non. Si elles le sont, elles sont alors transférées dans les locaux du magasin, à Vesoul, pour être d’abord désinfectées et nettoyées, puis éventuellement réparées. Le magasin les remet ensuite à la vente, dans ses locaux, à un prix de 50 à 70 % moins élevé qu’à l’état neuf. Un site internet en construction va également permettre de servir de vitrine à ceux qui, à défaut de remboursement, se tourneraient vers l’occasion.

La mise en place de cette filière a nécessité l’engagement de moyens humains et financiers. Ce fut notamment le cas pour la ressourcerie, qui a recruté un agent valoriste dédié à cette filière. Pour le magasin Bien-être médical, elle représente aussi un coût en matière de stockage. Et si le projet a bénéficié d’un coup de pouce de quelque 21 000 € – répartis sur les trois structures – de la part du conseil départemental, il lui faut des débouchés pour perdurer. « Cela passe par un travail de communication », intervient Hélène Schmidt, responsable. « Il faut aussi, à terme, qu’au niveau national, on se penche sur cette question en mettant en place un financement qui incite davantage le public à se fournir en matériel d’occasion. »

Source EST REPUBLICAIN.

Cigarette électronique: soupçons sur un lien possible entre vapotage et convulsions…

Suite à 35 signalements, l’agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a annoncé mercredi le lancement d’une enquête.

Pour le moment, l’hypothèse d’un lien reste très fragile.

Cigarette électronique: soupçons sur un lien possible entre vapotage et convulsions

Le vapotage pourrait-il provoquer des convulsions? C’est la question que se pose désormais l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) après avoir reçu des signalements de personnes ayant convulsé après avoir utilisé une cigarette électronique. Au total, 35 cas lui ont été rapportés entre 2010 et le début de l’année 2019. Mercredi, elle a annoncé qu’elle s’apprêtait à investiguer sur ce lien éventuel.

«Des rapports indiquent que certaines personnes utilisant des cigarettes électroniques, en particulier des jeunes et de jeunes adultes, sont ultérieurement prises de convulsions», indique l’Agence dans un communiqué. Même si le nombre de signalements semble dérisoire au regard du nombre total de vapoteurs aux États-Unis, l’Agence estime que cela «justifie une enquête scientifique afin de déterminer s’il existe vraiment un lien (entre vapotage et convulsions)».

D’autres substances impliquées

Parmi les cas rapportés, certains impliquent des personnes qui avaient déjà été victimes de convulsions par le passé. Certains cas concernaient des primo utilisateurs. Par ailleurs, un certain nombre est survenu chez des personnes qui, outre l’usage d’une cigarette électronique, consommaient également du cannabis ou des amphétamines. Selon l’Agence, «certains des incidents signalés peuvent ne pas être directement liés à l’utilisation de cigarettes électroniques» mais par un problème médical sous-jacent ou l’utilisation d’autres substances.

«De nombreux facteurs peuvent conduire à des crises convulsives, indique la FDA dans son communiqué. Par exemple, les concentrations de nicotine dans les e-liquides varient, et certaines caractéristiques de conception de la cigarette électronique peuvent permettre à un utilisateur d’obtenir rapidement des niveaux élevés de nicotine. Les comportements d’utilisation de la cigarette électronique varient également et les utilisateurs peuvent inhaler délibérément ou par inadvertance plus de nicotine que ce qui se produirait normalement». L’agence précise toutefois qu’il est documenté que la nicotine n’est pas une substance nocive, «notamment pour le développement cérébral des jeunes».

Moins nocive que le tabac

L’usage de cigarettes électroniques a explosé parmi les jeunes Américains au cours de la dernière décennie, dépassant même celui de la cigarette. Au total, le nombre de vapoteurs est passé de 1,5 à plus de 20% chez les lycéens de 2011 à 2018, tandis que le tabac «combustible», sous toutes ses formes, tombait de 22 à 14%. Les cigarettes électroniques contiennent de la nicotine et d’autres produits, mais pas les substances des cigarettes traditionnelles reconnues comme cancérigènes.

Actuellement, il existe un consensus scientifique visant à dire que l’usage exclusif de la cigarette électronique est moins nocif que le tabagisme, c’est pourquoi elle peut être utilisée dans le cadre d’un sevrage tabagique. Toutefois, précise la FDA, «la cigarette électronique n’est pas sans risque». Des études chez l’animal sont en cours afin d’estimer les potentiels impacts négatifs sur les voies respiratoires.

«Nous voulons préciser que nous ne savons pas encore s’il existe une relation directe entre l’utilisation de la cigarette électronique et le risque de convulser. Nous ne pouvons pas encore affirmer avec certitude que les cigarettes électroniques sont à l’origine de ces crises», insiste l’Agence américaine qui encourage le public à rapporter tous les effets indésirables liés à la cigarette électronique dont il pourrait faire l’objet.

Source LE FIGARO.

Levothyrox. Une étude démontre qu’il y a bien des effets secondaires, comme l’affirment les patients…

Ce jeudi 4 avril une étude franco-britannique publiée dans la revue Clinical Pharmacokinetics, pointe scientifiquement les effets secondaires indésirables liés au changement de formule du Levothyrox.

Une découverte qui confirme en partie les critiques des quelque 31 000 malades, victimes du médicament.Une étude franco-britannique démontre les effets secondaires indésirables du Levothyrox.

Levothyrox. Une étude démontre qu'il y a bien des effets secondaires, comme l'affirment les patients. (Photo d'Illustration).

L’Université de Toulouse, l’INRA (l’École nationale vétérinaire de Toulouse), avec l’appui de l’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale), et de l’Université de Londres ont démontré les effets secondaires indésirables du Levothyrox.

Une découverte détaillée dans une publication scientifique dans la revue Clinical Pharmacokinetics de ce jeudi 4 avril. Les auteurs de cette étude mettent en cause le test ayant permis d’établir la substituabilité de l’ancienne et de la nouvelle formules du Levothyrox, un médicament contre les troubles de la thyroïde faisant l’objet de plaintes en justice.

Le changement de formule pouvait entraîner des réactions chez la plupart des patients

Ils soulignent par ailleurs que Merck, producteur du Levothyrox, s’est conformé aux règles européennes qui préconisent l’utilisation d’un test s’appuyant sur un calcul de moyenne.

Cependant, l’analyse des données montre que « plus de 50 % des volontaires en bonne santé ayant participé à l’étude qui a démontré la bioéquivalence moyenne (ABE) étaient en fait en dehors de la zone de bioéquivalence a priori », écrivent-ils.

Cela signifie que pour plus de la moitié des participants, la disponibilité du principe actif dans l’organisme – sa concentration dans le sang et la vitesse à laquelle il s’y propage – était significativement différente entre la nouvelle formule et l’ancienne. « Nous nous interrogeons par conséquent sur la capacité d’un test ABE à garantir la substituabilité, pour un patient donné, de la nouvelle et de l’ancienne formules de la lévothyroxine », ajoutent-ils. La majorité des malades patients étaient ainsi susceptibles de ne pas réagir de la même manière aux deux versions.

Une étude réfutée par les laboratoires Merck

Ces données ne sont entre autres celles reçues par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la part du laboratoire Merck. Les chercheurs suggèrent que l’ANSM s’est contentée de l’interprétation qu’en a faite le laboratoire, sans prendre le temps de les examiner dans le détail.

Les auteurs ajoutent que la nouvelle formule du Levothyrox contient du mannitol, un excipient qui pourrait être à l’origine de différences d’absorption du médicament, et donc de réactions entre les volontaires testés. Cité par le quotidien Le Monde, qui fait état jeudi de la publication de cette étude, Merck souligne que cette dernière procède à une analyse de la variabilité individuelle, « ce qui n’est pas conforme aux méthodes de référence demandées par les autorités de santé, et validées par 23 autorités sanitaires ».

Le tribunal d’instance de Lyon a débouté en mars les 4 113 plaignants qui poursuivaient Merck dans le cadre d’une action collective pour « défaut d’information » dans le changement de la formule du Levothyrox. Quelque 3 000 de ces personnes ont fait appel, a précisé jeudi à Reuters Christophe Lèguevaques, un de leurs avocats, et d’autres demandes d’appel sont en cours.

Source OUEST FRANCE.

Santé : bientôt des médicaments en vente dans les grandes surfaces ?…

L’autorité de la concurrence donne son feu vert à la vente de médicaments prescrits sans ordonnance en grande surface, malgré les réticences du ministère de la santé et des pharmaciens.

L’objectif c’est de faire baisser les prix d’environ 15%.

Santé : bientôt des médicaments en vente dans les grandes surfaces ?

L’Autorité de la concurrence recommande d’élargir la vente de médicaments à la grande distribution.  L’Autorité a réaffirmé, dans son avis, la « pleine justification du monopole pharmaceutique », tout en prônant son « assouplissement partiel et strictement encadré » pour faire baisser les prix de certains produits de santé et améliorer leur accès.

Le prix des médicaments sans ordonnance et des autotests devrait baisser de 15%

La vente en supermarché concerne les traitements contre les rhumes, les maux de gorge, les maux de ventre… comme le Doliprane, l’Efferalgan ou encore le Spasfon. Tous les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro sont également concernés : dépistage du VIH, du cholestérol, lecteurs de glycémie.

Dans les pays européens ayant déjà libéralisé la vente de médicaments sans ordonnance (OTC), les prix de ces produits ont baissé de 10 à 15%, selon l’Autorité. L’installation de ces nouveaux lieux de dispensation devrait aussi être encadrée par les autorités pour ne pas affaiblir le maillage territorial des pharmacies, l’une des craintes majeures des syndicats du secteur.

Les pharmaciens défendent leur monopole

Les syndicats des pharmaciens d’officine ont mal accueilli cet avis. L’Autorité « se moque de la sécurité des patients. Rapport inutile dont les conclusions se répètent comme un refrain : préconiser la destruction des derniers lieux de santé dans les territoires », a critiqué jeudi sur Twitter Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

L’Autorité « adopte un nouveau style en avançant masquée derrière des considérations de santé publique et d’intérêt des pharmaciens pour mieux porter atteinte aux fondamentaux » de la profession, « établis au seul bénéfice du patient », a aussi dénoncé l’Ordre national des pharmaciens dans un communiqué.  « La mise en oeuvre de ses recommandations entraînerait la désorganisation de la dispensation des médicaments et _la financiarisation du réseau des pharmacies_« , selon l’Ordre.

Source FRANCE BLEU.