Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés…

Une cinquantaine de salariés de l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles (APSA) a manifesté à Poitiers devant le siège de la structure pour dénoncer la mise à disposition de masques périmés.

Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés. © Romain Burot - France Télévisions

Ils sont une cinquantaine à avoir répondu au préavis de grève déposé par le syndicat SUD devant le siège de l’APSA 86 (l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles) à Poitiers. Ces salariés de cette structure qui emploie 450 personnes au sein de 13 établissements pour enfants et adultes fustigent la gestion de la crise sanitaire par leur direction.

Le 25 mai dernier, les employés reçoivent des masques après la détection d’une personne suspectée d’avoir contracté le Covid-19. Parmi les masques, des modèles chirurgicaux périmés depuis janvier 2019 et des masques FFP2 périmés depuis… 2007.

« Ce qui nous mobilise en tant que travailleurs sociaux, c’est la mise à disposition très tardive de masques pour pouvoir faire notre travail d’accompagnement avec les personnes en situation de handicap sensoriel. Nous avons attendu longtemps pour en avoir. Maintenant que nous en possédons, nous nous rendons compte qu’ils sont périmés. Avec un masque FFP2, une employée a même ressenti une gêne et a eu de la toux. La barre de mousse était totalement détériorée » déplore Isabelle Blanchet, déléguée SUD APSA 86.

De son côté, la direction de l’APSA 86 rejette la faute sur l’ARS (Agence Régionale de Santé) : « Nous avons toujours tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos résidents et nos salariés durant la crise du Covid-19. Tous les masques chirurgicaux qui ont été distribués ont fait l’objet d’un contrôle de conformité en liaison avec l’ARS qui en a autorisé la distribution. »

Mais l’origine de la colère des manifestants ne vient pas que des masques. Le syndicat SUD dénonce aussi une politique managériale répressive ainsi qu’une répression syndicale. « Le directeur général de l’APSA a mis en procédure de licenciement la directrice du pôle adulte sans raison. Quant au dialogue avec les syndicats, il y a un manque de respect à notre égard, comme la mise à disposition de locaux vétustes » fustige la syndicaliste Isabelle Blanchet. Sur ces dernières accusations, la direction n’a pas souhaité réagir.

Cette manifestation masquée a porté ses fruits : le syndicat a obtenu une audience avec le directeur général et le président de l’association mercredi prochain.

Source FR3.

Coronavirus : L’anakinra, un médicament prometteur pour traiter les cas les plus graves de Covid-19…

Ce médicament permettrait d’éviter « l’orage cytokinique », un emballement du système immunitaire qui est observé dans les formes les plus graves de Covid-19.

Coronavirus : L’anakinra, un médicament prometteur pour traiter les cas les plus graves de Covid-19

  • L’anakinra, utilisé initialement en cas de polyarthrite rhumatoïde, a été testé sur des patients atteints de formes graves de Covid-19 au sein du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph.
  • Ce traitement montre des résultats « encourageants ».
  • Une lueur d’espoir confirmée par une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet Rheumatology.

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, médecins et chercheurs du monde entier sont à pied d’œuvre pour trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Après la polémique sans fin sur l’hydroxychloroquine, un médicament, l’anakinra, donne aujourd’hui des résultats « encourageants » dans la prise en charge des formes sévères de coronavirus, en réduisant le risque de décès et le besoin d’être mis sous respirateur en réanimation, selon une étude française menée au sein du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ).

« La réduction significative de la mortalité associée à l’utilisation de l’anakinra pour le Covid-19 dans cette étude est encourageante en ces temps difficiles », écrit dans un commentaire le rhumatologue Randy Cron, de l’Université d’Alabama (Birmingham, États-Unis) dans la revue spécialisée The Lancet Rheumatology, où paraît l’étude. Il souligne le « profil de sécurité favorable » de ce médicament.

Qu’est-ce que l’anakinra et dans quelles pathologies est-il initialement utilisé ?

Connu des rhumatologues, l’anakinra est un médicament immunomodulateur, c’est-à-dire qu’il a la capacité d’influer sur les réactions du système immunitaire. Il est initialement utilisé pour le traitement de maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, « avec un excellent profil de tolérance, soulignent les chercheurs du GHPSJ. Le choix de l’anakinra s’est imposé au terme de réunions multidisciplinaires impliquant rhumatologues, pneumologues, pharmaciens et urgentistes ».

Quels résultats le traitement par anakinra pour les patients Covid a-t-il donné ?

Dans le cadre de cet essai incluant un groupe sous anakinra et un groupe de référence, l’équipe médicale du GHPSJ a administré pendant dix jours, par injection sous-cutanée, de l’anakinra (commercialisé sous le nom « Kineret ») à 52 patients atteints d’une forme grave de Covid-19. Une approche thérapeutique qui a permis une « réduction statistiquement significative du risque de décès et de passage en réanimation pour assistance respiratoire par ventilation mécanique ».

Ainsi, un quart des patients traités avec l’anakinra ont été transférés en réanimation ou sont décédés. Dans le groupe contrôle n’ayant pas reçu cette biothérapie, ce sont près de 73 % des patients qui ont connu une telle issue. Ce groupe de comparaison était formé de 44 patients qui avaient également été pris en charge par le GHPSJ. Dans le groupe sous anakinra, une diminution rapide des besoins en oxygène a été également observée au bout de sept jours de traitement. « En l’absence d’accès à des essais thérapeutiques incluant des médicaments immunomodulateurs pour nos patients, la décision prise de proposer l’anakinra, selon des critères de gravité décidés de manière consensuelle et a priori, a rapidement changé le visage de la maladie en salle », explique le Pr Jean-Jacques Mourad, cosignataire de l’étude, pour qui « le bénéfice était « palpable » au quotidien ».

Par quel mécanisme ce traitement agit-il sur les patients Covid les plus graves ?

L’anakinra a vocation à contrer « l’orage cytokinique », une réaction inflammatoire incontrôlée mise en cause dans les formes graves de Covid-19, et qui entraîne un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Dès lors, les poumons ne fournissent pas assez d’oxygène aux organes vitaux. Il faut placer le patient sous respiration artificielle.

En pratique, l’anakinra cible et bloque l’une des cytokines impliquées dans cette « tempête inflammatoire » : l’interleukine-1 (IL-1). Les chercheurs se sont donc intéressés à cette molécule pour « son mécanisme d’action qui semblait répondre à la physiopathologie de l’orage cytokinique », mais aussi « en raison de sa cinétique d’action rapide, adaptée à ces formes cliniques d’évolution ultrarapide ».

« Les résultats de notre étude suggèrent que l’anakinra est un traitement efficace dans la phase hyper-inflammatoire du Covid-19, situation qui comporte un risque élevé de transfert en milieu de soins intensifs », commente le Dr Gilles Hayem, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Joseph.

Où en est la recherche scientifique sur l’utilisation de ce médicament dans le traitement des formes graves de Covid-19 ?

« Il existe actuellement une douzaine d’essais cliniques explorant le blocage de la cytokine IL-1 associée au syndrome de tempête inflammatoire de la Covid-19 », écrit le Dr Randy Cron dans The Lancet Rheumatology, pour qui « cette étude apporte la preuve la plus probante, à ce jour, que l’anakinra peut bénéficier aux patients souffrant du syndrome de tempête de cytokine associé au Covid-19. Dans l’attente de résultats d’essais contrôlés, l’anakinra donne de l’espoir pour ceux qui sont gravement touchés par le Covid-19 », estime-t-il. « A ce stade, nous sommes convaincus que ce traitement doit être testé sur un plus grand nombre de patients hospitalisés en phase sévère du Covid-19 », indique pour sa part le Dr Gilles Hayem.

De son côté, l’AP-HP a lancé dès le mois de mars CORIMUNO-19, une étude de grande envergure permettant la réalisation rapide et simultanée d’essais contrôlés randomisés de médicaments, notamment des médicaments immuno-modulateurs, chez des patients hospitalisés pour une infection au Covid-19. L’objectif est notamment de déterminer si certaines de ces molécules permettent d’éviter aux malades ayant une atteinte modérée ou sévère de nécessiter une réanimation et, chez des malades en réanimation, d’accélérer leur sortie de réanimation. Dans ce cadre, quelques patients ont reçu de l’anakinra, dont un au Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, à Paris.

Et ce n’est pas le seul médicament utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde qui intéresse les médecins. Des études menées par l’AP-HP sur le tocilizumab, également prescrit contre la polyarthrite rhumatoïde, ont également montré des résultats encourageants.

Source 20 MINUTES.

Le Covid-19 est-il en train de disparaître en France ?…

Dans plusieurs départements, il n’y a pas eu un seul cas positif de Covid-19.

Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans certaines régions, il semble disparaître peu à peu.

C’est même le cas dans des départements qui ont été durement touchés par l’épidémie.

En France, plusieurs indicateurs, comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation, laissent penser que l'épidémie est en train de disparaître

Trois semaines après le début du déconfinement, où en est l’épidémie en France ? Certains indicateurs comme les hospitalisations ou les admissions en réanimation sont en chute libre. Dans un grand nombre de départements, il n’y a presque plus de nouveaux cas positifs. Le Covid-19 circule toujours dans le pays, mais dans plusieurs départements il semble disparaître peu à peu. C’est le cas même dans des départements où le virus a été très virulent.

Néanmoins, tant qu’il y a encore des cas, l’épidémie peut « reprendre », et en l’état, « personne ne peut dire que l’épidémie est terminée« , prévient le docteur Sophie Marc qui travaille à l’hôpital de Corbeil-Essonnes (Essone).

Le nombre des nouveaux cas reste très bas en France

En France, depuis plusieurs semaines, on assiste à une forte montée en puissance du nombre de tests réalisés. Pour autant, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dépistés reste très bas. Il y a eu 338 nouveaux cas lundi. 257 nouveaux cas dimanche et moins de 200 mardi dernier. Souvenons nous qu’il y a encore quelques semaines, on comptabilisait plusieurs milliers de nouveaux cas chaque jour. (Attention aux indicateurs de la semaine dernière: il y a eu des corrections statistiques des autorités sanitaires mais ces dernières ne témoignent pas d’une reprise de l’épidémie.)

Certaines données mises en ligne par les autorités sanitaires montrent un effritement évident de l’épidémie en France. Les tests PCR réalisés en laboratoire de ville, par exemple. Les dernières données disponibles remontent au 26 mai : ce jour-là, 7433 tests ont été réalisés dans toute la France… pour seulement 43 résultats positifs. Infinitésimal.

Dans plusieurs départements français, il n’y a plus aucun cas

Pour la journée du 29 mai on a comptabilisé zéro nouveau cas dans le Jura, l’Yonne ou la Nièvre. Dans le Doubs, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, on en comptabilisait un. Dans certains départements, comme la Haute-Saône, cela fait plusieurs fois en une semaine qu’il y a zéro nouveau cas sur une journée.

En région PACA, où près de 17 000 personnes ont été été testées positives au Covid-19 depuis le début de la crise, il n’y a eu que 24 cas positifs samedi. À rapporter à ses 5 millions d’habitants…

Même dans certaines régions où le virus a fortement circulé, l’épidémie est en train de disparaître, comme en Corse. Dans les deux départements de l’Île de beauté, les dernières données remontées (le 27 mai) font état de zéro nouveau cas en 24 heures :

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Données issues des laboratoires à l’hôpital et en ville (données consolidée du 27 et en attente de consolidation du 28 mai)

Dans la Somme, un département durement touché par l’épidémie (217 décès à l’hôpital depuis le début de la crise), le centre Covid-19 d’Abbeville va fermer ses portes: plus personne ne vient se faire tester, relate le Courrier Picard. Même dans le département voisin de l’Oise où l’épidémie a été très virulente, on n’a enregistré que trois nouvelles admissions dans les hôpitaux pour des Covid-19 les 27 et 28 mai.

« Des équipes mobiles qui cherchent les endroits où il pourrait y avoir des cas positifs –dans des quartiers défavorisés, dans les foyers– reviennent bredouilles « 

Des patients positifs, le docteur Philippe Houdart, médecin généraliste dans un quartier populaire du 18e arrondissement de Paris où le virus a été virulent, n’en voit plus.

« Depuis une quinzaine de jours tous les patients qu’on fait tester, et on en a fait tester une dizaine, sont négatifs. Des équipes mobiles avec qui on travaille, qui cherchent les endroits où il pourrait y en avoir : dans des quartiers défavorisés, dans les foyers, reviennent bredouilles aussi ». 

Même son de cloche dans un laboratoire d’analyse de l’est de la capitale: « il y a trois semaines on avait plein de tests positifs, maintenant on n’en a plus aucun », affirme un laborantin qui en pratique à la chaîne, plusieurs dizaines par jour. Mais attention, prévient le docteur Philippe Houdart. « De là à dire que ça ne va pas repartir, il faut attendre la réouverture de terrasses et la reprise de la vie quotidienne à Paris, fin juin on pourra être rassuré si ça n’a pas repris. » 

Les hospitalisations au plus bas dans tout le pays

Depuis le pic de l’épidémie, les hospitalisations de patients pour Covid-19 sont en chute libre. On comptait plus de 4 000 hospitalisations en 24 heures le 1er avril, on n’en compte que 89 ce lundi et 72 ce dimanche. En moyenne lissée sur huit jours, on est passé sous les 230 hospitalisations quotidiennes en France. C’est un record à la baisse depuis le début de l’épidémie.

Dans toute la France, il y a plus de 14 000 personnes hospitalisées pour Covid-19. Si on en compte un peu plus de 900 à Paris ou en Seine-Saint-Denis, les départements les plus touchés, on en compte une ou deux en Lozère, en Ariège ou dans les Pyrénées-Orientales. Dans une dizaine de départements en France, il y a moins de dix personnes hospitalisées pour Covid-19.

En Auvergne il n’y a eu aucune nouvelle hospitalisation pour Covid-19 le 31 mai. Dans les Hauts-de-France, région très durement touchée depuis le début de l’épidémie, on a dénombré quatre nouvelles hospitalisations dimanche, contre 25 la veille. C’est très peu, quand on sait que dans cette région, 1 414 personnes sont hospitalisées.

Les admissions en réanimation sont devenues rares

Logiquement, les admissions en réa sont aussi au plus bas. En moyenne, depuis huit jours, une trentaine de patients sont admis en réa chaque jour. Il n’y a eu que neuf nouvelles admissions en réa lundi. Bien loin des 700 cas journaliers qu’on comptabilisait fin mars. Il y a encore beaucoup de patients traités en réa à travers le pays pour des cas de Covid-19 –plus de 1 300– mais il y en a très peu qui rentrent. À elles quatre, les régions Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France regroupent 73% des patients hospitalisés en réanimation.

Mais en dehors de ces quatre régions, les chiffres sont très encourageants. Dans plus de 90% des départements français il n’y a eu aucune admission en réanimation pour Covid-19 dimanche. En Haute-Saône ou dans les Pyrénées-Orientales il n’y a aucun patient Covid-19 en réanimation depuis une semaine. Dans le Jura, cela fait dix jours qu’il n’y en a plus. En Dordogne, dans les Alpes-de-Hautes-Provence, dans l’Aveyron ou dans l’Allier, il n’y a plus aucun patient en réa.

Dans la Nièvre, il n’y a qu’un patient en réanimation. Pareil en Charente, en Charente-Maritime ou en Haute-Loire. Dans le Cantal il y a deux patients en réa. Dans les Ardennes, on en comptait trois, selon les dernières données.

Dans les cinq départements de la région normande, on comptait 20 personnes en réa pour Covid le 28 mai. Dans plusieurs dizaines de départements en France, on compte moins de cinq patients en réa par département.

À l’autre bout de l’échelle, à titre de comparaison, on dénombre 86 patients en réa en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés en France.

« Personne peut dire que l’épidémie est terminée »

Côté hôpital, à Corbeil-Essonnes (Essone), il n’y a plus d’entrées en réanimation de patients Covid depuis deux semaines, mais le docteur Sophie Marc reste réservée. On sait maintenant qu’il y avait déjà quelques cas en décembre et la vague avait alors mis plusieurs semaines avant de déferler, rappelle-t-elle.

« Il a fallu attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie se développe vraiment. Donc, à partir de là, on peut se dire que si aujourd’hui, on part d’un état de fait où il y a très peu de patients porteurs du Covid, il faut certainement attendre plusieurs semaines pour que l’épidémie ait le temps de reprendre. C’est pour ça que nous, on est très prudents. Je ne pense pas qu’on puisse dire que l’épidémie soit terminée. Personne ne peut dire ça. On attend plutôt le mois de juillet pour être rassuré. »

Source FRANCE INTER.

16 décès dans un EHPAD de Tonnay-Charente. D.Bussereau dénonce le système d’informations… Vidéo

16 résidents d’un EHPAD de Tonnay-Charente (17) sont décédés du CoVid 19. Dominique Bussereau, le président de Charente maritime, dénonce des dysfonctionnements dans la transmission des informations entre l’Agence régionale de santé et les élus.

16 pensionnaires de cet EHPAD privé de Tonnay-charente sont décédés du covid 19 depuis mars. / © Jérôme Deboeuf-France Télévisions

Le chiffre n’apparaît nulle part dans les relevés quotidiens envoyés par l’Agence régionale de la santé. 48 personnes sont décédées du coronavirus en Charente maritime depuis le début de la crise. Or sur ces 48 décès, 16 ont eu lieu au même endroit, à l’EHPAD « Les portes du jardin » à Tonnay-Charente.

Il y a quelques semaines 13 personnes s’étaient révélées positives dans cet établissement privé. Mais depuis, plus rien. Ce sont nos confrères du journal Sud-Ouest qui ont publié l’information hier. Dominique Bussereau, le président de la Cha

Interrogé par téléphone, Dominique Bussereau ne décolère pas. « Ce qui s’est produit est grave. Personne n’était au courant, ni moi, ni le maire, ni le préfet. J’ai donc saisi le ministre de la Santé, Olivier Véran pour lui signaler ces dysfonctionnements technocratiques. Je ne veux mettre en cause personne, ce que je dénonce ce sont les problèmes de transmission des informations. »

L’agence régionale de santé a répondu directement par téléphone à Dominique Bussereau en confirmant le décès de ces 16 résidents, depuis le début de la crise.
Le maire de Tonnay-Charente, Eric Authiat, se veut plus modéré. « Je suis d’accord avec M. Bussereau sur le manque de transparence de la part de cet EHPAD privé. Moi-même je l’ai appris par hasard et j’ai aussitôt appelé l’établissement. On souffre trop de non-dits, il faut être sérieux et transparent. D’autant que si on regarde bien cela fait à peu prés cinq décès sur trois mois, la situation n’est pas si catastrophique », nuance le maire.

Reportage Jérôme Deboeuf, Pascal Simon et Christophe Pougeas :

Source FR3.

Coronavirus : Trois Ehpad des Hauts-de-Seine visés par des enquêtes après des décès de résidents…

Des plaintes contre X pour « homicide involontaire » et « non assistance à personne en danger » ont été déposées par plusieurs familles.

Coronavirus : Trois Ehpad des Hauts-de-Seine visés par des enquêtes après des décès de résidents

Les proches des victimes réclament des comptes. Plusieurs enquêtes préliminaires ont été ouvertes après des plaintes pour homicide involontaire déposées par les familles de résidents de trois Ehpad dans les Hauts-de-Seine, décédés des suites du coronavirus, a annoncé mardi le parquet de Nanterre.

Les enquêtes, ouvertes pour « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » et « mise en danger de la vie d’autrui » visent des établissements à Chaville, Clamart et Clichy-la-Garenne. « Elles concernent les décès survenus entre le 25 mars et le 12 avril 2020 d’un homme de 80 ans et de trois femmes âgées de 89 à 96 ans », précise le parquet dans son communiqué.

A Clamart, deux plaignantes disent avoir constaté « une détérioration des conditions de prise en charge des soins », à compter de janvier 2020.

Le groupe Korian se défend

Selon leurs plaintes, les familles ont alerté à de nombreuses reprises sur « l’absence d’utilisation de matériels de protection, tels que des gants et des masques, et le défaut de respect des gestes barrières ». Au total, huit résidents de cet Ehpad, propriété du groupe Korian, sont décédés du coronavirus peut-on lire dans les plaintes déposées par les familles.

L’avocat de Korian, Me Emmanuel Daoud, a salué l’ouverture de ces enquêtes et s’est dit certain « qu’il sera démontré que les personnels de l’établissement Bel Air à Clamart se sont battus nuit et jour pour protéger les résidents avec dignité, détermination et courage ». « Ces personnels trouvent que le procès qui leur est fait est terriblement injuste », a ajouté Me Daoud.

10.000 décès dans les Ehpads

Ces enquêtes sont « la démonstration que nos plaintes ne sont pas fantaisistes », a de son côté souligné l’avocat des familles Me Fabien Arakelian. « A un moment donné, il va falloir se poser la question du regroupement de ces plaintes », a-t-il ajouté. Toutes ces enquêtes, qui concernent aussi un établissement du groupe Domusvi et un autre du groupe Villa Beausoleil, ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Auparavant, une autre enquête avait déjà été ouverte par le parquet de Grasse contre un autre établissement du groupe Korian après réception d’une salve de plaintes de familles de résidents décédés à l’Ehpad La Riviera à Mougins, où 38 personnes sont mortes du coronavirus. Au total, Me Arakelian assure avoir déposé des plaintes contre onze Ehpad un peu partout en France.

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en France, de plus en plus de familles endeuillées saisissent la justice pour dénoncer des manquements dans la prise en charge de leurs proches. Début mai, certaines familles se sont réunies dans une association baptisée  »Collectif 9471 » en référence au nombre de morts recensés dans les Ehpad le 5 mai 2020, jour de la création de l’association. Dans ses données au 19 mai sur le site du gouvernement, la DGS indique 10.308 décès dans les Ehpad.

Source 20 MINUTES.

EHPAD – Coronavirus : Des avocats plaident pour le regroupement des plaintes contre les Ehpad…

Plus de 10.000 personnes sont mortes du Covid-19 dans les Ehpad depuis le début de la crise.

Coronavirus : Des avocats plaident pour le regroupement des plaintes contre les Ehpad

Des avocats ont demandé samedi le regroupement au pôle santé publique de Marseille des plaintes visant la gestion par les Ehpad de la crise du coronavirus, afin que la justice puisse « remonter vers les décideurs économiques et politiques ». « Au nom des familles que nous représentons et au nom d’une bonne organisation de la justice, nous exigeons que la ministre de la Justice décide de réunir toutes les plaintes pénales auprès d’un pôle d’instruction unique », par exemple « Marseille qui a fait ses preuves dans les dossiers PIP ou Levothyrox », plaident Me Géraldine Adrai-Lachkar (barreau de Marseille), Christophe Lèguevaques (barreau de Paris) et François Ruhlmann (barreau de Strasbourg), dans une tribune publiée sur franceinfo.

Les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ont été frappés de plein fouet par l’épidémie : le nombre de morts y a franchi le 14 mai la barre symbolique des 10.000. Trois parquets distincts (Grasse, Nanterre, Paris) ont ouvert depuis fin mars des enquêtes, notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui », concernant la gestion d’Ehpad où des résidents sont morts suite à l’épidémie.

Deux juridictions compétentes

Depuis une loi de 2002, deux juridictions ont une compétence interrégionale spécialisée en matière sanitaire : ces pôles de santé publique sont situés à Paris, avec une compétence sur une large partie du territoire national, et à Marseille, avec une compétence sur un grand quart sud-est. Pour ces avocats, l’ouverture d’enquêtes par trois parquets distincts pourrait être « un piège procédural ». Ils craignent qu’échappent ainsi à la justice les « politiques délibérées décidées au siège des sociétés cotées qui exploitent les Ehpad », « la carence de l’Etat et les négligences des Autorités régionales de santé (ARS) ».

Ce regroupement « serait cohérent, je l’ai demandé à plusieurs reprises », souligne Me Fabien Arakelian, qui a déposé 15 plaintes devant les parquets de Grasse et de Nanterre ayant mené à l’ouverture d’enquêtes préliminaires. Me Fabrice di Vizio, qui défend le collectif de soignants C19 dont trois membres ont porté plainte fin mars devant la Cour de justice de la République contre le Premier ministre Edouard Philippe et l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, a au contraire estimé sur Twitter qu’« une juridiction unique, c’est le meilleur moyen pour enterrer l’affaire ».

Source 20 MINUTES.

 

Déconfinement, étape 2 : ce que l’on peut faire… ou pas …

La plupart des restrictions sont levées en zone verte ce mardi, mais cela ne signifie pas le retour à la normale.

Les gestes barrière restent de rigueur… et des possibilités de « reconfinement » sont prévues.

Déconfinement, étape 2 : ce que l’on peut faire… ou pas

Nous y sommes ! L’étape 2 du déconfinement débute ce mardi.

«La liberté redevient la règle et l’interdiction constitue l’exception», avait expliqué le Premier ministre, Édouard Philippe. Passage en revue des points les plus marquants.

100 kilomètres

D’abord, nous sommes de nouveau libres de nos mouvements. La restriction des 100 kilomètres autour de son domicile est levée.

Toutefois, les préfets pourront si nécessaire à nouveau les restreindre afin de lutter contre la propagation du virus, à l’échelle des départements voire de manière plus localisée. Pour l’instant, les voyages vers l’Outre-mer sont interdits sauf «motif impérieux d’ordre personnel ou familial».

Cafés et restaurants

En zone verte (soit toute la France, sauf l’Ile-de-France, la Réunion et Mayotte), bars, cafés et restaurants sont autorisés à rouvrir, avec des règles sanitaires strictes : dix personnes maximum par table, un mètre au moins entre chaque groupe, consommation debout interdite dans les bars.

En zone orange, seules les terrasses pourront rouvrir. Le masque est obligatoire pour les serveurs, et pour les clients qui voudront se déplacer au sein du restaurant.

Plages

Outre les cafés, la réouverture de l’ensemble des plages mardi est également attendue avec impatience, de la Manche à la Méditerranée.

Musées et monuments

Les musées et monuments nationaux peuvent rouvrir dès ce 2 juin théoriquement. Mais en pratique, ils vont échelonner leurs réouvertures pendant un mois et demi. Le Louvre, à Paris, par exemple, rouvrira ses portes en juillet seulement.

Collèges, lycées et écoles

Tous les collèges et écoles de France métropolitaine vont rouvrir, ainsi que les lycées des départements classés verts, mais de manière progressive, ce qui fait que tous les élèves ne reprendront pas dès mardi.

Trains

Retour à la normale ou presque pour la SNCF. La restriction d’un siège sur deux saute (dès la mi-juin), tandis que l’offre de trains va retrouver son niveau habituel. Attention toutefois les masques demeurent obligatoires pour les personnes de 11 ans ou plus, et une attestation est toujours nécessaire aux heures de pointe dans les transports (trains, métros, bus) en Ile-de-France.

Ehpad

Les directeurs d’établissements hébergeant des personnes âgées vont pouvoir mettre en place à partir de vendredi «une reprise des visites des proches» quand «la situation sanitaire le permet», avec la possibilité de faire venir des mineurs.

La reprise des visites de proches pourra se faire à «plus de deux personnes à la fois», lorsqu’elle se déroulera à l’extérieur, et à deux personnes maximum dans une chambre.

Ces visites ne se feront plus sous la surveillance d’un membre du personnel de l’établissement.

Mariages

Les mariages pourront à nouveau être célébrés : le décret autorise l’accueil du public pour la «célébration de mariages par un officier d’état-civil».

Voyages

Les frontières de l’espace Schengen restent fermées. Cela signifie que les Français ne peuvent toujours pas voyager hors d’Europe. Édouard Philippe a évoqué une «concertation» en vue d’une décision mi-juin.

Concernant les déplacements en Europe, cela commence à s’ouvrir. Andorre a rouvert sa frontière lundi, l’Italie doit suivre mercredi.

Masques, gel et gestes barrières

Le décret paru lundi qui organise cette phase 2 rappelle que «les mesures d’hygiène» et de «distanciation sociale» doivent «être observées en tout lieu et en toute circonstance».

Le port du masque est obligatoire dans les transports, prescrit pour les collégiens et lycéens lors de leurs transports.

Enfin, le décret plafonne les prix des gels ou solutions hydroalcooliques, ainsi que des masques à « 95 centimes d’euros toutes taxes comprises par unité, quel que soit le mode de distribution ».

Source EST REPUBLICAIN.

 

Déconfinement : dans les EHPAD, éviter le glissement des résidents vers la mort…

Les conditions de visite dans les EHPAD et maisons de retraites seront assouplies à partir du vendredi 5 juin.

Depuis plusieurs semaines, le personnel de ces établissements alertait sur l’ennui grandissant des résidents et leur possible glissement vers la mort. Reportage au Mans.

La visite d'une demi-heure a lieu dans le jardin, sous un tente.

André Foucault quitte la tente blanche installée dans le jardin. Pour la première fois depuis deux mois, il a pu discuter avec sa mère, âgée de 95 ans. Chacun est assis à un bout de la table, masque sur le visage. C’est mieux que rien, reconnaît ce Sarthois, encore ému : « On sent qu’elle est contente de nous voir. Pour elle, c’est important. Pour nous aussi« . Chaque visite est limitée à une demi-heure, « mais en tout, il faut compter une heure« , explique Catherine Chéreau, aide-soignante : « le temps d’aller chercher le résident, de le raccompagner et de désinfecter les lieux après chaque passage ». André Foucault, comme de nombreuses familles, espère que prochainement, les règles pour les visites vont s’assouplir. (Ce sera le cas dès le vendredi 5 juin). « Les conditions ne sont pas idéales. Mais ça va peut-être s’arranger« , imagine-t-il.

Bientôt la venue des familles habitant à plus de 100 km

De fait, une certaine impatience commence à se faire sentir chez les résidents comme chez les familles confirme Anne-Sophie Mureau, animatrice chargée d’organiser les visites au sein de l’EHPAD Beaulieu au Mans. « Notamment celles qui habitent loin« , dit-elle. « Avec la possibilité de circuler au-delà de 100 km, je reçois des appels de familles qui vont enfin pouvoir venir voir leur parent! » 

L’ennui et la crainte du « syndrome de glissement » vers la mort

En attendant que l’étau se desserre légèrement, à partir du vendredi 5 juin, le personnel veille au bien-être des 86 résidents de l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. Le kiné et le pédicure ont repris les soins, explique Isabelle Mangard, la directrice : « Le but est d’éviter que les personnes âgées deviennent grabataires en ne marchant pas suffisamment. Bien souvent aussi, les résidents se laissent aller car pour eux, rester dans leur chambre, ne pas pouvoir sortir, ne serait-ce que pour voir leur enfants est très difficile« . La responsable de de l’EHPAD Beaulieu au Mans ne cache pas son inquiétude : « Il ne faut pas que nos résidents meurent d’autre chose que du Covid! », affirme-t-elle.

Apporter de la vie et de la joie car « ça va durer encore longtemps ! »

Pour maintenir le lien et éviter l’ennui pouvant entraîner un « syndrome de glissement », l’établissement continue aussi fréquemment que possible les appels vidéo avec les enfants et petits enfants des résidents. Cette habitude a été prise dès le début du confinement avec tous les outils à disposition. Chaque jour, un journal (Famileo) dans lequel les familles donnent des nouvelles est distribué. « On se réinvente pour apporter un peu de légèreté dans ce cadre« , résume Anne-Sophie Mureau, l’une des animatrices de l’EHPAD. « Par exemple, nous proposons à ceux qui apprécient l’accordéon une heure d’émission musicale par jour à la télévision. Nous avons fait venir deux musiciens pour remettre un peu de vie, un peu de joie, des sourires au lèvres. Nous sortons les résidents dans le parc. Tout cela nous demande beaucoup de temps et de personnel. Mais nous faisons cet effort car nous savons que c’est nécessaire« . L’animatrice reconnaît qu’elle s’inscrit dans le temps long : « Nous prenons notre mal en patience car nous savons que ce mode de fonctionnement va durer encore un bon moment« .

Source FRANCE BLEU.

 

Une Youtubeuse se sépare de son enfant autiste adopté il y a trois ans et suscite l’indignation…

Dans une vidéo de sept minutes, le couple adoptif revient sur cette étape douloureuse de leur vie.

Un acte qui fait polémique sur la toile.

La vidéo a atteint près de trois millions de vues en trois jours

  • La Youtubeuse américaine Myka Stauffer et son mari ont adopté un petit garçon autiste il y a trois ans.
  • Le couple a annoncé avoir donné son fils à une autre famille, se sentant dans l’incapacité de subvenir à ses besoins médicaux.
  • Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent et accusent la Youtubeuse d’avoir profité de cette adoption pour gagner en notoriété.

« C’est de loin la vidéo la plus difficile que nous ayons jamais eue à faire. » C’est avec ces mots que commence un discours de plus sept minutes publié sur la chaîne de Myka Stauffer. Cette vidéaste américaine, suivie par plus de 700.000 personnes sur YouTube, a posté le 26 mai une vidéo qui suscite la controverse. Accompagnée de son mari, la mère de famille explique avoir dû « trouver une nouvelle famille » à leur fils, adopté trois ans auparavant en Chine.

D’après les parents, le petit Huxley avait souffert d’une tumeur au cerveau et d’une attaque cérébrale in utero. « Avec l’adoption internationale, il y a parfois des inconnues et des choses qui ne sont pas transparentes dans les fichiers. Une fois que Huxley est rentré, il y avait beaucoup plus de besoins spéciaux que nous ne le savions et on ne nous l’a pas dit », commente James, le mari de la Youtubeuse.

En pleurs, Myka et James expliquent que le petit garçon autiste avait besoin d’un soutien médical adapté après avoir passé plusieurs évaluations. « Aujourd’hui, il est heureux, il va très bien, sa nouvelle maman est une professionnelle médicale et elle lui correspond très bien », précisent-ils.

Entre 1 % et 5 % d’enfants « réadoptés » aux Etats-Unis

Cumulant près de trois millions de vues, la vidéo suscite de vives réactions sur le Web. Dans des tweets partagés des dizaines de milliers de fois, certains internautes s’en prennent à la mère de famille, accusée d’avoir adopté Huxley uniquement pour entretenir sa notoriété sur Internet.

L’adoption du petit garçon a été un véritable fil conducteur sur la chaîne YouTube de la maman, habituée à poster des moments de sa vie de famille sur le Net. Au total, 27 vidéos ayant pour thème « le chemin vers l’adoption » ont été postées depuis le 6 juillet 2016. Pendant plusieurs années, Myka Stauffer a donc raconté le processus d’adoption de Huxley, ainsi que les différentes étapes de sa nouvelle vie.

Aux Etats-Unis, cette affaire soulève un problème inhérent au système d’adoption américain : le « rehoming ». D’après une étude menée outre-Atlantique, entre un et cinq pourcents des enfants adoptés l’ont déjà été une fois dans le passé. Un business lucratif se crée alors sur Internet, les bambins devenant de simples marchandises publiées sur des sites de petites annonces.

Source 20 MINUTES.

VIDÉO. Déconfinement : des familles retrouvent leurs enfants handicapés placés en Belgique après trois mois sans se voir…

3000 enfants et adultes handicapés des Hauts-de-France sont accueillis dans des structures belges en Wallonie.

Avec la fermeture des frontières, ils n’ont pas pu se voir pendant trois mois.

Depuis deux semaines, l’heure est aux retrouvailles, chargées en émotions.

Vanessa n'avait pas vu ses parents depuis trois mois. / © FRANCE 3 HDF

« En tant que maman c’est très difficile d’être coupée de ses enfants, même si elle est adulte maintenant« , s’émeut la mère de Vanessa. La jeune femme est pensionnaire d’une maison d’accueil spécialisée à Vaulx près de Tournai, où elle vit avec 36 Français, tous en situation de handicap.

Mesures sanitaires obligent, les week-ends en famille ont tous été suspendus au début du mois mars. Depuis le week-end dernier, les parents vivant de l’autre côté de la frontière peuvent récupérer leurs enfants pour quelques heures de bonheur ensemble.

Aucun cas de coronavirus depuis le début de l’épidémie

Cet assouplissement des règles sanitaires a été possible après que tous les résidents de la maison spécialisée ont été testés négatifs au coronavirus. Le port du masque des parents est obligatoire et ils se sont engagés à signaler toute suspicion de Covid-19 dans leur entourage 15 jours avant et après les visites.

Parmi les six personnes à rentrer voir leur famille ce week-end, Kristina retrouve sa maman. « Embrasser ma fille maintenant ce n’est pas possible mais bientôt j’espère« , témoigne-t-elle, tout de même très heureuse de la revoir.

Si tout se passe bien, le centre prévoit de rétablir de droit de visite sur place dès la semaine prochaine.

Source FR3.