Nîmes : un gérant condamné pour avoir refusé l’accès à son commerce au chien d’assistance d’une personne handicapée…

Le tribunal de police de Nîmes a condamné le gérant d’un commerce à 200 euros d’amende et 300 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé l’accès au magasin à une personne handicapée accompagnée de son chien d’assistance.

Nîmes : un gérant condamné pour avoir refusé l'accès à son commerce au chien d'assistance d'une personne handicapée

Un gérant de supérette a été condamné mercredi 6 mars à 200 euros d’amende et 300 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé l’accès au magasin à une personne tétraplégique accompagnée de son chien d’assistance. Les faits remontent à 2017, Me Salomé Perrier, avocate de la victime raconte :

Le gérant a refusé que le chien entre et a demandé à mon client de l’attacher dehors, en lui proposant de l’aider à faire ses courses. Mon client lui a expliqué que ce n’était pas possible, que le chien coûte très cher, qu’il ne peut pas le laisser dehors et lui a montré sa carte. Malgré tout le gérant a refusé.

Le labrador prénommé Ilot aide à ramasser ce qui tombe au sol ou attraper des boîtes de conserve par exemple, précise l’avocate de la victime, un homme d’une quarantaine d’années. Me Lauriane Dillenseger, avocate de la partie adverse explique qu’elle a plaidé la relaxe avançant que son client, le gérant, « n’était pas en mesure de savoir qu’il s’agissait d’un chien d’assistance et a voulu faire respecter les normes d’hygiène« . Le tribunal a tranché en faveur du plaignant, une première pour cet handicapé nîmois :

Mon client se voit refuser l’entrée avec son chien dans des commerces 5 à 6 fois par an. Il a porté plainte un nombre incalculable de fois mais c’est la première fois que ça aboutit.

Cette dernière l’explique par « une évolution des mentalités« . Refuser l’accès d’une personne handicapée et son chien d’assistance est passible d’une amende de 450 euros pour une personne physique ou de 2 250 euros pour une personne morale. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, il y a quelques mois par exemple, à Toulouse, un handicapé et son chien d’assistance se sont vu refuser l’entrée du magasin Primark.
Source FRANCE 3.

Superbe Vidéo – Feuilleton : les chiens d’assistance…

Les chiens formés par l’association handi’chiens sont destinés aux personnes handicapées moteur. Ils leur permettent de rester autonome et souvent, de faciliter leurs contacts avec l’extérieur.

Chiens d'assistance

Source YOUTUBE/ FR3.

Nathalie, 48 ans, a choisi la zoothérapie pour sa fille autiste : « On ne peut que constater les bénéfices au quotidien »…

Cette mère de famille a adopté en 2013 Gringo, un chien d’accompagnement destiné à aider sa fille autiste. Au micro d’Olivier Delacroix, sur Europe 1, elle raconte comment ce compagnon à quatre pattes a changé leur quotidien.

Nathalie, 48 ans, a choisi la zoothérapie pour sa fille autiste : "On ne peut que constater les bénéfices au quotidien"

Nathalie, 48 ans, est la mère de Suzy, une jeune fille de 15 ans, diagnostiquée tardivement autisme « à haut niveau ». Si ce trouble du développement lui permet d’avoir des interactions sociales et une relative indépendance, la moindre perturbation dans les habitudes de la jeune fille peut avoir des conséquences dramatiques. Pour aider Suzy à affronter les incidents du quotidien, la famille a adopté il y a cinq ans un chien d’accompagnement. Au micro d’Olivier Delacroix, sur Europe 1, Nathalie raconte comment Gringo aide chaque jour sa fille à apprivoiser son handicap.

« Suzy fait face à un handicap invisible. […] Quand on voit un enfant autiste dit ‘de haut niveau’, on a l’impression d’un enfant neurotypique, sans difficulté particulière. Sauf qu’elle a des contraintes importantes qui sont cachées, qu’on ne décèle pas au premier coup d’œil et qui peuvent la mettre dans des situations d’angoisse et de panique très importantes, et qui vont l’empêcher de faire un certain nombre de choses, voire la déstabiliser au point de ne plus rien faire.

Par exemple, elle a un trouble de l’automatisation du geste, qui est très discret maintenant, mais qui reste prégnant au niveau visio-spatial, c’est-à-dire que la prise d’information au niveau des yeux est anarchique, et donc se repérer dans l’espace peut être compliqué. Sur un trajet, si les choses changent ça peut la perturber au point qu’elle ne sache plus comment se rendre d’un point à un autre.

Aborder la construction du temps a été extrêmement compliqué, c’est-à-dire qu’elle ne perçoit pas le continuum espace-temps comme nous nous le percevons, au moyen d’une ligne. La notion du temps qui défile peut lui échapper ; elle peut se concentrer très fort sur quelque chose et en oublier le temps qui passe.

Convaincue des bienfaits de la zoothérapie après avoir rencontré une petite fille amputée, Nathalie a décidé de se tourner vers Handi’chien, une association qui forme et fournit gracieusement des chiens d’accompagnement.

Je suis orthophoniste en libéral, et dans ma patientèle la mère d’une jeune fille que je suivais, qui avait […] été amputée d’une jambe, avait fait une demande pour qu’elle soit accompagnée d’un chien d’assistance Handi’chien. Donc, j’ai découvert Handi’chien au travers du vécu de Léa, qui venait au cabinet avec son chien. J’ai trouvé ça vraiment formidable. […] Très rapidement, je me suis posée la question des bienfaits pour accompagner Suzy qui, à l’époque, était relativement jeune, elle devait avoir sept ans. Moi, j’ai beaucoup d’affection pour les animaux, et Suzy en avait aussi. On n’avait pas d’animaux à l’époque et elle en réclamait un très souvent.

Une fois que le dossier est sélectionné, il faut faire un stage de passation. En l’occurrence ça a duré 15 jours, en présence d’un adulte responsable, de l’enfant et de l’animal. C’était à Alençon. On essaye quatre ou cinq chiens qui, potentiellement, pouvaient correspondre à notre demande et, au fur et à mesure des essais, la famille et l’enfant font des jeux et ensuite l’équipe statue sur le fait que ce soit tel chien qui correspondra le mieux. À partir du troisième jour, on évolue 24 heures sur 24 avec le chien. Il rentre avec nous le soir au centre, il est tout le temps avec le bénéficiaire et jusqu’à la fin du stage on va travailler, s’accorder. Il va y avoir des ajustements progressifs entre le chien, l’enfant et le référent pour que ça matche par la suite.

Si Gringo aide Suzy à gérer les petits aléas du quotidien, il a surtout permis à la jeune fille de s’ouvrir davantage au monde extérieur.

Gringo est arrivé en décembre 2013, ça fait un peu plus de cinq ans maintenant qu’il fait partie de la famille. Il est attribué à Suzy, mais nous, autour d’elle, on ne peut que constater les bénéfices de sa présence au quotidien.

«  Elle ose faire des choses qu’elle n’oserait pas faire sans lui « 

Dans le cas de Suzy, on ne guérit pas puisque c’est un handicap. On est vraiment dans la compensation, et Gringo compense les contraintes de Suzy à plusieurs niveaux. Au quotidien, il va être à la fois sa béquille quand elle trébuche, physiquement, il va l’aider à se déplacer. Gringo va être aussi un parachute émotionnel, parce que quand on est autiste [et que l’on tombe], le monde s’écroule, mais aussi et surtout un tremplin et une passerelle avec le monde qui entoure Suzy. C’est-à-dire qu’il a permis de rendre visible ce handicap invisible et d’apporter beaucoup plus de bienveillance dans le regard extérieur, vis-à-vis de Suzy.

La passerelle ne fonctionne pas que dans le sens Suzy-le monde extérieur, mais elle fonctionne aussi dans le sens monde extérieur-Suzy. Les gens viennent à elle parce qu’ils sont intrigués par la présence de Gringo. […] Là est le rôle de Suzy qui va les informer, leur expliquer. Ça la valorise, ça lui permet de suivre une conversation, de s’adapter aux demandes d’un interlocuteur dans la rue, ce qu’elle ne pourrait pas faire en temps normal. Si quelqu’un l’abordait dans la rue sans la présence de Gringo, en lui posant une question, elle serait fragilisée, perdue. Là ce n’est plus du tout le cas et elle ose faire des choses qu’elle n’oserait pas faire sans lui. C’est un vrai tremplin sur lequel elle rebondit toujours plus vite et vers une autonomie plus sûre. »

Source EUROPE 1.

Bar-le-Duc: Many, handichien pour Capucine…

Capucine, âgée de 9 ans, souffre d’un handicap : elle a reçu Many, un golden retriever, éduqué pour l’aider.

L’association Handi’chiens s’est occupé de l’éducation de l’animal.

Many, handichien, est le nouveau compagnon de Capucine.

« Sa vie a changé depuis l’arrivée de Many ! », raconte la maman de Capucine. La petite fille de 9 ans est atteinte du syndrome de West, une forme d’épilepsie rare chez le nourrisson qui entraîne un retard moteur et mental. Cela faisait 4 ans et demi qu’elle était en attente d’un handichien pour lui servir de compagnon.

Many a maintenant 2 ans et a suivi le protocole très rigoureux d’handichiens. Soigneusement sélectionné parmi des chiots golden retriever, il a été placé à l’âge de huit semaines en décembre 2016 chez Alain et Jacqueline Beguinet, une famille d’accueil bénévole de l’association, à Bar-le-Duc.

Il y a grandi jusqu’en juin 2018, commençant à apprendre quelques ordres simples parmi les 52 qu’il doit assimiler. Puis il est parti pour six mois à « l’école » dans le centre handichiens de Saint-Brendan en Bretagne avec les quatre autres chiens de sa « promotion » : Muffin est maintenant en EPHAD, Mango et Mila sont chiens d’assistance et Nano chien d’éveil comme lui.

« Wondermany »

Many a rejoint la petite Capucine après un stage d’une semaine avec la famille dans un gîte où ils ont appris à vivre ensemble. Il s’est aussitôt attaché à elle et elle l’appelle « Wondermany ».

Le budget de sa formation se chiffre à 15 000 € pris en charge par l’association ou quelquefois par des sponsors. En 9 ans, Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, animé par Denyse Husson, a « remis » 17 chiens.

Alain et Jacqueline Beguinet sont déjà “repartis” avec Olive, un nouvel handichien à élever pendant 18 mois.

Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, Denyse Husson, 06 70 97 41 84. Page Facebook : le syndrome de West le combat de Capucine

15 000

C’est le « prix de revient » en euros d’un handichien.

Source EST TREPUBLICAIN.

L’association Handi’chiens, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées ou dépendantes…

L’association Handi’chiens souffle cette année ses 30 bougies.

Elle éduque et donne gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en fauteuil roulant ou souffrant de troubles du comportement, mais aussi à des établissements pour personnes âgées ou dépendantes.

Chiens d'assistance

Un chien peut permettre à une personne en situation de handicap de vivre mieux, avec plus d’autonomie et de contact avec d’autres. Dans ce but, l’association Handi’chiens éduque depuis 30 ans des chiens, particulièrement des labradors ou des goldens, pour les remettre gracieusement à des personnes dont ils améliorent le quotidien. »Je peux le solliciter dix fois de suite, il est toujours prêt à m’aider. »

 

 

Après près de deux ans de formation, un handi’chien sait répondre à plus de 50 commandes, ouvrir une porte, ramasser un objet tombé, et rendre maints services. Il est aussi un vecteur de sociabilité : « Quand je fais des courses avec mon fauteuil, les gens auraient tendance à m’éviter, explique Frédéric. Mais le chien permet de créer le contact, et les gens oublient mon handicap. »  De la même manière, un handi’chien peut être un compagnon extraordinaire pour un enfant autiste, car il l’aide à se faire des copains. D’autres chiens font le bonheur de personnes âgées dépendantes en Ehpad, car ils se laissent câliner, les stimulent et les apaisent. D’autres encore sont spécialement formés pour accompagner une personne souffrant d’épilepsie.

« Notre but est qu’il fasse le bonheur d’une personne et l’aide dans son handicap »

Sélectionné dans un élevage, le chiot de 2 mois est pris en charge durant 16 mois par une famille d’accueil. Dans ce premier foyer, il va apprendre la propreté, et intégrer les principales commandes. La famille l’emmène aussi dans les magasins, chez le médecin, dans les transports en commun… des lieux qu’il sera amené à fréquenter par la suite, tout comme les chiens-guides pour personnes aveugles. Ce travail des familles est bénévole. « Le but est se mettre à place de la personne handicapée, explique Camille Marchal, famille d’accueil près de Kunheim. On éduque un chien sans penser à nous, mais à la personne qui va le recevoir ». Et il faut aussi accepter la tristesse de la séparation, lorsque le chien sera remis à son maître définitif.

Après ces 16 mois, le jeune chien va passer 6 mois dans l’un des quatre centres d’éducation de l’association Handi’chiens : à Lyon, en Bretagne, en Normandie ou en Val de Loire. C’est là qu’il va peaufiner son savoir-faire, avant de trouver son véritable maître. Les chiens destinés à des établissements comme les Ehpad passent aussi quelques mois à Kunheim, dans la maison de retraite La Roselière, pour parfaire leur éducation et vérifier qu’ils sont bien adaptés à vivre proche de personnes âgées ou dépendantes.

Durant ces trente années, l’association Handi’chiens a déjà remis gratuitement plus de 2000 chiens. Le coût pour un animal éduqué s’élève à 15 000 euros, que l’association finance par des dons, des subventions et la vente de produits dérivés. Elle veille aussi au bien-être des chiens remis, et cherche des familles relai pour accueillir un chien vieillissant que son maître handicapé ne peut plus garder. De même, l’antenne alsacienne de Handi’chiens, à la Roselière de Kunheim, recherche des familles acceptant d’accueillir les chiens qui sont là-bas en formation pour quelques mois.

Source FR3.

Metz : refoulé du restaurant avec son chien-guide…

Samedi 29 décembre, à l’heure du déjeuner, trois personnes accompagnées d’un labrador poussent la porte d’un restaurant de la périphérie de Metz.

Elles sont refoulées à cause du chien. Or, celui-ci est un chien d’aveugle

Nul ne peut refouler un chien d’aveugle dans un lieu ouvert au public. Sauf si la jauge est déjà pleine, bien sûr. Photo Armand FLOHR Nul ne peut refouler un chien d’aveugle dans un lieu ouvert au public. Sauf si la jauge est déjà pleine, bien sûr. Photo d’illustration Armand FLOHR

La petite famille est venue de Verdun, ce samedi 29 décembre, pour faire quelques emplettes dans une zone commerciale de la région messine, à Waves plus précisément.

Philippe, le père, est aveugle depuis une quinzaine d’années, et circule habituellement avec son chien guide. Jango, grand labrador noir mâle de 5 ans, lui permet de se rendre de manière autonome dans les magasins, les administrations et jusqu’à présent dans les restaurants.

Or ce samedi, la famille meusienne se présente à l’entrée du restaurant LaLuna. « C’est lorsqu’ils ont vu le chien qu’ils nous ont dit que ce n’était pas possible. La personne qui nous a reçus nous a dit qu’il risquait de mordre les pieds des chaises. Mais Jango a été éduqué chez les chiens guides de Woippy. Avec lui, je peux rentrer partout, sans problème, dans une boucherie, et même à la piscine ! », explique Philippe.

Il se désole : « C’est la première fois que ça nous arrive, et ça nous a mis en colère. On a rappelé à la personne du restaurant qu’elle risquait une amende. » La famille, refoulée, s’est adressée à la crêperie d’en face, où elle a été accueillie à bras ouverts avec une gamelle d’eau pour Jango.

Le patron du restaurant, montré du doigt sur Face book où l’affaire a été racontée par les clients refoulés et abondamment commentée, est furieux. « Ce samedi-là, on était blindés. Et moi, des handicapés, j’en accueille, ça ne me pose pas de problème. Mais là, on n’a pas repéré de personne aveugle parmi eux. Et de toute façon, même mon chien, je ne le fais pas rentrer dans le restaurant, alors… »

Depuis le 11 février 2005, autoriser l’accès aux chiens guides dans un lieu ouvert au public est obligatoire.

RAPPELS

LIEUX OUVERTS AU PUBLIC. Les chiens guides d’aveugles peuvent pénétrer dans les lieux ouverts au public (cinémas, hôtels, maisons d’hôtes, salles de spectacle, salles de sport, etc.) ainsi que dans les transports (trains, taxis, bus, etc.) sans que cela n’induise une surfacturation.

TRANSPORTS. Trains. Les chiens guides d’aveugles ou d’accompagnement voyagent gratuitement et sans billet dans tous les trains.

Les conducteurs de taxis peuvent refuser les personnes accompagnées d’animaux, sauf s’il s’agit d’aveugles avec leur chien.

Transport aérien. Le transporteur est tenu de prendre en charge le chien d’assistance accompagnant la personne handicapée. Le chien voyage en cabine.

Transport maritime. Les compagnies sont tenues d’accepter les chiens d’assistance sans facturation supplémentaire.

CENTRES HOSPITALIERS. Les chiens guides d’aveugles ont le droit de pénétrer dans les centres hospitaliers (hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, etc.). Cependant, il leur est interdit d’entrer dans les chambres des patients, ainsi que dans les salles de soins.

SANCTION DES REFUS. Le fait d’interdire l’accès aux lieux ouverts au public aux chiens accompagnant les personnes titulaires de la carte d’invalidité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe, soit 150 à 450 €.

Source REPUBLICAIN LORRAIN.

Medley, le chien d’assistance d’un jeune diabétique mosellan interdit d’avion… !

Medley, un caniche royal devait prendre l’avion, avec son maître, Hugo un jeune diabétique de 16 ans habitant à Folkling près de Forbach.

Mais deux compagnies aériennes ont refusé d’embarquer le chien d’assistance, pourtant Hugo a besoin de son compagnon 24 heures sur 24.

Medley, un caniche d'assistance pour malades diabétiques / © France 3 Lorraine

Hugo, un  jeune diabétique habitant Folkling près de Forbach en Moselle, avait prévu de prendre l’avion pour aller en vacances, mais deux compagnies aériennes lui ont refusé d’embarquer son chien d’assistance, un caniche royal.

Hugo et Medley sont inséparables

Le jeune garçon souffre de diabète de type 1, il a été un des premiers malades français à avoir un chien d’assistance capable de détecter les crises d’hypo et d’hyperglycémie. Depuis quelques mois son chien Medley ne le quitte plus, 24 heures sur 24. Les chiens d’assistance pour personnes diabétiques sont bien moins connus que les chiens d’aveugles. Résultat l’accès de Medley a tout simplement été refusé par 2 compagnies aériennes Luxair et Volotéa.

La famille d’Hugo avait prévu d’aller au Portugal, puis au Puy du Fou. Même si les compagnies étaient différentes, et si les chiens d’assistance sont normalement autorisés à bord, la famille s’est vu refuser l’embarquement de Medley.
Motifs invoqués :

  • Pour Luxair : seul les chiens guides d’aveugles sont autorisés à prendre l’avion.
  • Pour Volotéa : nous acceptons uniquement les chiens guides d’aveugles, et les chiens accompagnant les sourds et malentendants.

Le chien d’Hugo n’a pas les mêmes droits qu’un chien guide d’aveugle, pourtant il bénéficie d’une carte de chien d’assistance.

« Medley n’est pas un chien de compagnie, c’est l’assistant de mon fils rappelle le papa d’Hugo. »

Une situation scandaleuse

« Si un chien d’aveugle peut prendre l’avion, pourquoi un chien d’assistance ne peut pas, c’est incompréhensible déclare Hugo du haut de ses 16 ans. »

« Je suis très en colère, nous voulons que Hugo soit autonome, il a bientôt 16 ans, si on a pris un chien d’assistance c’est pour accompagner Hugo tous les jours de sa vie, mais tout est compliqué, il est temps d’accepter que les chiens d’assistance puissent aller partout, Medley est indispensable à Hugo en cas de crise. »

Un chien d’assistance n’est pas un chien de compagnie

« Les gens ne font pas la différence entre un chien de compagnie et un chien d’assistance, déclare Paul Charles, le président de Canidéa, la confédération nationale des organisations de chiens d’aide à la personne. »

Qu’est-ce qu’un chien d’assistance ?

« Un chien d’assistance, c’est un chien qui a été éduqué, qui est là pour aider son maître pour anticiper ses crises, ce n’est pas un chien de compagnie. »

Dans le cas d’Hugo, le chien Medley peut lui sauver la vie 24h sur 24 rappelle Paul Charles.

Le chien peut aider un malade à devenir plus autonome. C’est un lien incomparable. Plus qu’un soutien moral, ce chien aide une personne au quotidien.

Hugo a besoin de Medley 24 heures sur 24

Medley est un chien précieux pour Hugo, ce caniche royal détecte grâce à son flaire les taux anormaux de sucre dans le sang de son maître.
Medley est un des premiers chiens d’assistance pour diabétique en France, alors qu’il en existe déjà à l’étranger.
Avant même la survenue de la crise glycémique, Medley est capable de prévenir son maître en lui donnant de petits coups de museau.
Le chien peut aussi  « d’actionner un bouton d’urgence installé dans sa chambre ou encore de réveiller les parents si l’enfant semble ne pas réagir ».
Les diabétiques sont particulièrement vulnérables et peuvent tomber dans des comas diabétiques à tout moment.

Une campagne nationale d’information sera lancée très prochainement, afin que tous les chiens d’assistance soit reconnus quelque soit le handicap de leur maître.

Source FR3.

 

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Les chiens guides encore trop peu adoptés en Champagne-Ardenne…

Un dispositif mal connu maintenant et pourtant si utile. Les chiens guides pour personnes aveugles ou malvoyantes sont encore trop rares : à peine 9 personnes d’entre elles en ont en Champagne-Ardenne.

A Epernay, l’association des Chiens guides d’aveugle a tenté de convaincre ce jeudi.

Les chiens guides encore trop peu adoptés en Champagne-Ardenne

C’est un grand jour pour Benjamin Arthozoul. Non-voyant depuis 5 ans, le Marnais rencontre pour la première fois Miami, une chienne dressée pour lui prêter ses yeux. Difficile pour lui de cacher son émotion, même si franchir le pas n’a pas été facile. « Déjà, il faut faire le deuil de sa vue, explique-t-il. Une fois que c’est fait, il faut alors entamer des démarches. »

Une démarche longue et parfois laborieuse. Mais qui en vaut la peine. Benjamin Arthozoul a dû attendre deux ans, le temps de suivre une formation et que le chien soit éduqué.

Un coût entièrement pris en charge

Le coût est de 25 000 euros mais il est pris en charge par les associations. Des stages aux instructeurs en passant par les frais de vétérinaire, le bénéficiaire n’a rien à payer. Le problème, c’est que beaucoup l’ignorent encore.

A quelques kilomètres de Moussy, à Epernay, l’association des Chiens Guides d’Aveugles a mené une opération, dans le but de faire connaître une aide à laquelle trop peu ont recours.

C’est pour ça que l’association compte sillonner tout le Grand Est. Châlons et Reims sont les prochaines étapes pour les petites truffes.
Source FR3.

 

Ain : le pouvoir thérapeutique des animaux sur des enfants handicapés…

Zoothérapie. Médiation animale. Derrière ces mots se cache un pouvoir thérapeutique, celui que les animaux peuvent avoir sur des personnes handicapées.

Un câlin à un agneau ou un lapin peut transformer un enfant. A expérimenter à Saint-Just dans l’Ain.

Ain : le pouvoir thérapeutique des animaux sur des enfants handicapés

Providence. Le nom va si bien à cette ferme d’un nouveau genre et l’association qui la gère. A Saint-Just dans l’Ain, il existe un petit coin de nature ouvert aux personnes handicapées, et notamment aux enfants. Quand ils viennent ici, c’est distribution de câlins aux animaux. Un bisou à un agneau, une caresse au lapin. Le courant passe, la zoothérapie fait son petit effet.

« J’aime bien quand on est ici… Ici au moins je peux profiter des animaux. Je peux les voir. Je peux les toucher, et discuter avec eux » explique Sadé, sortie ce jour-là de son internat dans une institution spécialisée.
Alain Duclos confirme tout l’intérêt de ces instants que les enfants partagent avec les animaux. Pour cet éducateur spécialisé, « ce sont là des enfants pas mal cabossés dans la vie, pour eux la relation à l’autre peut parfois être compliquée. Le fait de pouvoir prendre soin d’un animal, ça leur permet de restituer une bonne image d’eux-mêmes, de se valoriser. »

A Providence, depuis 2015, les personnes handicapées trouvent un îlot d’apaisement. La zoothérapie est encore peu reconnue en France, l’association espère également pouvoir en faire profiter les personnes placées en EHPAD.

Source FR3.