Nancy | Santé Un chien au chevet des personnes handicapées…

Au centre de l’Alagh (l’Association Lorraine d’Aide aux personnes Gravement Handicapées), à Nancy, Malk, trois ans, se sent comme chez lui.

Malk, Border Collie de trois ans rend visite aux pensionnaires de l’Alagh.  Photo DR

Ce Border Collie, race de chien réputé pour son obéissance, rend visite chaque vendredi aux personnes gravement handicapées. Un bonheur pour les pensionnaires du centre, contraints pour la plupart à se déplacer en fauteuils roulants. « Ils attendent toujours Malk avec impatience et adorent le caresser. C’est leur moment de bonheur à eux, il y a toujours beaucoup d’émotions, de sourires » confie le maître de Malk, Véronique Elles. Cette aide-soignante de nuit à l’Alagh a eu l’idée d’emmener son fidèle compagnon il y a un an et demi pour apporter du lien aux pensionnaires de l’établissement.

Des formations créées pour les chiens

Pour avoir ses entrées à l’Alagh et obtenir son diplôme de chien visiteur, le protégé de Véronique a dû passer une formation de deux jours. « On est formé pour les gestes à avoir. L’important, c’est d’avoir un chien qui n’a pas peur des fauteuils roulants et des déambulateurs », précise la Nancéienne. Quand Malk n’offre pas du bonheur aux personnes handicapées, il passe son temps à répéter des chorégraphies avec son maître.

« On participe à des concours ensemble et on organise des démonstrations au centre avec les pensionnaires » explique celle qui connaît par cœur les pathologies des patients. Seul léger défaut de Malk, son hyperactivité. Un trait de caractère propre à sa race et qui ne semble pas déranger les pensionnaires de l’Alagh. Bien au contraire.

Source EST REPUBLICAIN.

Etats-Unis: Amputée des mains et des jambes après avoir laissé son chien lécher sa plaie…

INFECTION « C’est l’un des pires cas d’infections que nous avons jamais vu », ont commenté les médecins.

Etats-Unis: Amputée des mains et des jambes après avoir laissé son chien lécher sa plaie. Un berger allemand (illustration).

En mai dernier, une Américaine originaire de l’Ohio a dû être amputée des jambes et des mains après une grave infection, rapporte CNN.

La victime, âgée de 54 ans, s’était légèrement blessée au bras. Quelques jours plus tard, elle a commencé à avoir de la fièvre et à ressentir de fortes douleurs dans les mains et les jambes. Le 11 mai, elle s’est rendue à l’hôpital.

« Elle a frôlé la mort »

Elle est arrivée dans un état « délirant » selon une des médecins qui l’a prise en charge. Elle s’est rapidement évanouie mais les soignants ignoraient de quel mal elle souffrait. « C’était difficile à identifier », rapporte le Dr Margaret Kobe. « Nous sommes passés par plusieurs diagnostics jusqu’à pouvoir restreindre les hypothèses. »

Etats-Unis: Amputée des mains et des jambes après avoir laissé son chien lécher sa plaie. Voir l'image sur Twitter

Les médecins ont finalement identifié que la quinquagénaire souffrait d’une sepsis, provoquée par la bactérie capnocytophaga canimorsus. L’infection provoquait une insuffisance hépatique et rénale. C’est son chien, un berger allemand, qui lui avait transmis la bactérie, probablement en léchant sa plaie au bras.

Plongée dans le coma, la femme a dû être amputée des mains et des jambes, qui s’étaient gangrenés. L’infection avait gagné « le bout de son nez, ses oreilles et son visage » selon le Dr Margaret Kobe, mais ils ont pu être sauvés. « Ça dépasse toutes les limites, l’un des pires cas qu’on ait vus en termes d’infections », a confié la soignante à CNN. « Elle a frôlé la mort. »

Source 20 MINUTES.

Miro le chien d’accompagnement social devenu indispensable au foyer mutualiste de Châtillon-sur-Seine …

Miro est un chien d’accompagnement social, qui intervient au foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine.

Il a été formé par l’association Handi’Chiens et pour les résidents en situation de handicap, sa compagnie est devenue indispensable depuis son arrivée.

 Le chien Miro entouré des deux éducatrices du foyer Henri Baillot à Châtillon-sur-Seine, de gauche à droite, Sophie Gerriet et Céline Gasser.

Châtillon-sur-Seine, France

Miro est un labrador de trois ans, une grosse boule de poils, qui est devenu quasiment indispensable dans la vie des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. Miro n’est pas un chien comme les autres, c’est un chien d’accompagnement social. Il est arrivé ici en novembre dernier et intervient une trentaine d’heures par semaine. « Sa présence apporte une autre dynamique et notamment pour les levers des résidents. Quand Miro vient les réveiller dans leurs chambres, ils partent de bon pied pour la journée » explique Sophie Gerriet, éducatrice spécialisée au foyer mutualiste.

Un chien formé à la médiation sociale

Miro a été formé depuis son plus jeune âge, par l’association Handi’Chiens, et il est arrivé en novembre 2018 dans le foyer. Mais les bénéfices ont été immédiats pour les résidents, souligne Agnès Cortot, la directrice de l’établissement « c’est un mieux être, de la sérénité pour eux et puis on réussit grâce à lui à désamorcer un clash du quotidien sans les paroles mais juste par sa présence. »

La compagnie de Miro est très appréciée des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Son rôle, être de bonne compagnie

Sa mission première c’est d’offrir une compagnie aux résidents. Sans contrainte ni obligations de faire quelque chose de particulier. Les uns comme les autres, sont libres de se rencontrer ou pas. Mais Miro ne laisse personne indifférent au foyer et depuis son arrivée « il apporte beaucoup de joie aux résidents mais aussi à l’équipe d’éducateurs », poursuit la directrice.

« Miro c’est mon collègue, mon binôme au travail » – Céline Gasser, assistante éducatrice et sociale au foyer

Car c’est bien un travail qu’exerce Miro au foyer Henri-Baillot, « il a droit à des congés payés, c’est mon binôme, mon collègue », sourit Céline Gasser. L’assistante éducatrice et sociale au foyer, est responsable de l’animal, qui dort chez elle tous les soirs, même s’il reste la propriété d’Handi’Chiens. « Une fois qu’il a enlevé sa cape, il redevient un chien comme les autres, on fait des câlins mais tout en gardant sa sensibilité d’Handi-Chiens, donc ce n’est que du bonheur à la maison aussi. »

Le foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine est le seul en Bourgogne à faire intervenir un chien accompagnement social. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Source FRANCE BLEU.

 

 

VIDÉO. Alençon (Orne) : l’association Handi’Chien fête ses 30 ans samedi 22 juin 2019…

L’association Handi’Chien fête ses 30 ans ce samedi 22 juin 2019.

Depuis sa création à Alençon (Orne), elle a éduqué plus de deux mille chiens pour en faire des assistants destinés à faciliter la vie de personnes handicapées.

Handi'Chien permet à des personnes atteintes d'un handicap d'avoir un chien qui les assiste au quotidien. Aujourd'hui, l'association fête ses 30 ans d'existence, samedi 22 juin 2019. / © Sébastien Jarry / MAX PPP

Créée pour faciliter la vie des personnes handicapées, Handi’Chien célèbre, samedi 22 juin 2019, son trentième anniversaire.

L’association dispose aujourd’hui de quatre centres de formation dans toute la France (Lyon , Bretagne et Centre-Val de Loire). Le premier a été créé en 1989 à Alençon près du lycée agricole.

Le succès de l’association tient dans la relation particulière qu’entretiennent les chiens et les bénéficiaires. Trente ans de lien étroit et d’amour inconditionnel, comme l’explique Sophy Bonneau, qui a bénéficié du premier chien de l’association :  « Le chien il est en nous. C’est nos bras, c’est une partie de notre cerveau. Le chien va nous aider à ramasser ce qu’on fait tomber. Il nous aide à ouvrir les portes. Tout ce que vous pouvez faire sans vous poser la question. »

Et avec Nestor, son chien actuel, la relation de dépendance est mutuelle, ce qui est loin d’être anodin : « D’habitude, nous, c’est quelqu’un qui nous aide, et nous, là, on est responsable du chien. C’est important pour nous de connaître cette notion d’être responsable d’un être vivant. » Nestor est son quatrième compagnon. Il est offert par l’association Handi’Chien qui l’a éduqué pendant plus de deux ans à Alençon.

La création de l’association

Marie-Claude Lebret, fondatrice d’Handi’Chien était enseignante au lycée agricole d’Alençon. Elle a importé cette méthode des Etats-Unis avec l’idée, au départ, de proposer une activité pour ses élèves, avec les chiens.

Mais très vite, les chiens d’assistance ont su se rendre indispensable, parce qu’ils soulagent le quotidien, parce qu’ils sont d’un naturel bienveillant.
« Ils ne jugent pas quel que soit le handicap, quelles que soit les difficultés de la personne. C’est la force d’Handi’Chien d’avoir des chiens qui ne jugent pas. (…) qui aiment de façon inconditionnelle » explique Marie-Claude Lebret.

Jusqu’à l’âge de 18 mois, les chiens sont placés dans des familles d’accueil puis donnés gratuitement à des personnes souffrant d’un handicap.

Reportage. Les 30 ans d’Handi’Chien

Source FR3.

Paris: Des chiens pour aider les patients fragiles à l’hôpital Cochin…

L’hôpital Cochin (14e arrondissement de Paris) autorise les patients à faire entrer leur animal en salle de réanimation pour les aider à se rétablir.

Paris: Des chiens pour aider les patients fragiles à l'hôpital Cochin. L'animal est censé aider les patients à «se libérer de leurs angoisses» et «à retrouver une motivation pour le suivi des soins», selon l'AP-HP.

Des chiens en salle de réanimation. La scène n’est pas banale, elle est pourtant monnaie courante à l’ hôpital Cochin (14e arrondissement de Paris). L’établissement public est le seul de Paris à autoriser les patients à faire venir leur animal à quatre pattes. Mais le choix agace certains membres du personnel syndiqués à la CGT et qui montent au créneau, selon Le Parisien.

Après l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, la CGT se lance dans un nouveau combat pour le moins surprenant : la présence de chiens en salle de réanimation à l’hôpital Cochin. Le sujet a été évoqué lors du dernier comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’établissement.

La situation est intolérable, selon Aglawen Vega, secrétaire générale du syndicat du personnel. « Un animal imprévisible et apeuré peut divaguer dans le service ou bien s’avérer dangereux et mordre », dénonce-t-elle sur le site de l’hôpital. « [Les chiens] sont potentiellement porteurs de germes », rappelle-t-elle également, s’inquiétant de les voir « lécher » le matériel médical.

L’AP-HP a mis en place un protocole

Du côté de l’AP-HP, on assume. « Des études ont montré le bénéfice apporté par [la] présence [des animaux]. Elle aide les patients à se libérer des angoisses, à s’exprimer, à retrouver une motivation pour le suivi des soins », assure l’AP-HP au Parisien.

Le porte-parole des hôpitaux publics de Paris insiste sur le fait que la présence des chiens est « très encadrée » et répond à un protocole covalidé par l’équipe médicale du service de Cochin. Les instructions imposent notamment que l’animal soit brossé avant la visite. Les chiens doivent également recevoir un brossage des dents, un nettoyage des oreilles et des griffes. Le dossier doit être évoqué lors du prochain CHSCT.

Source 20 Minutes.

Avoir un chien réduit de 36% vos risques de mortalité cardio-vasculaire…

Le chien est le meilleur ami de l’homme. C’est aussi le meilleur allié contre les risques d’accident cardio-vasculaire.

C’est la fédération française de cardiologie qui le dit : le risque de mortalité diminue de 36%.

Elle lance une campagne de sensibilisation à la télévision.

Alexandre Cachia, Administrateur de la Fédération Française de cardiologie.

Alès, France

Le chien est le meilleur ami de l’homme. C’est aussi le meilleur allié contre les risques d’accident cardio-vasculaire. C’est la fédération française de cardiologie qui le dit : le risque de mortalité diminue de 36%.  Elle lance une campagne de sensibilisation visible à la télévision à partir de ce dimanche et jusqu’au 4 juin.

Sensibiliser aux risques pour la santé de la sédentarité

Promener son chien permet également de sortir de l’isolement. L’espérance de vie est de 85 ans pour les femmes, 79 pour les hommes. Mais les femmes ne vivent en moyenne en bonne santé que 64 ans contre 62 pour les hommes. Avoir une activité physique est donc un enjeu majeur pour les seniors.

« Les maladies cardio-vasculaires tuent chaque jour 400 personnes. » Alexandre Cachia

https://youtu.be/TZZuQy2g4EU

Source FRANCE BLEU.

Une sensibilisation autour des animaux pour des jeunes en situation de handicap…

C’est au centre équestre Mas-de-Laval à Salvagnac-Cajarc que s’est déroulée la finalisation du projet porté par trois apprenties du BTS anabiotec du CFA de Beaureagrd à Villefranche-de-Rouergue.

 Une sensibilisation autour des animaux pour des jeunes en situation de handicap

Ce projet d’initiative et communication, réalisé en partenariat avec l’IME de Rodez, a permis à des jeunes en situation de handicap de découvrir le monde agricole sous un autre angle. Ils ont pu et su apprécier ces moments forts et ont participé à tous les tests imaginés et préparés par les étudiantes. Ainsi, et c’était bien là une des finalités du projet, les jeunes en situation de handicap ont pu toucher et approcher plusieurs animaux de la ferme : les chevaux, les chèvres, les cochons et des volailles.

Au travers de cette journée consacrée à l’environnement et surtout à la nature, les jeunes en ont appris davantage sur les animaux, les plantes et leurs vertus et ont été sensibilisés à la protection de la nature. Mais aussi sur l’esprit de partage qui animait les trois conceptrices du projet.

Source la DEPÊCHE.

 

Handicap : le chien d’assistance, un compagnon, un complice et une aide précieuse dans les tâches quotidiennes… Vidéo…

L’association Handi’chiens s’est spécialisée dans la formation de chiens destinés à accompagner les personnes en situation de handicap moteur.

Mais aussi souffrant de troubles du comportement : autisme, épilepsie. Les animaux sont gratuitement mis à disposition des bénéficiaires.

Le chien d'assistance, en plus d'être un compagnon et un complice, est une aide précieuse dans les tâches du quotidien. Il est spécialement formé pour répondre à 50 "commandes" différentes de personnes en situation de handicap / © D.Bonnet/F3Aquitaine

Depuis que son chien est arrivé à la maison, Landry, un ado pessacais ne pouvant se déplacer qu’en fauteuil du fait d’une maladie dégénérative, a vu sa vie bouleversée.

« Au lieu d’appeler mes parents et de les déranger tout le temps, je l’appelle lui. Ca me fait plaisir et en plus il est content de travailler » dit-il en souriant.

L’animal ramasse les objets qui tombent, va chercher des affaires…

« Ils sont entraînés à saisir et transporter, sans les abîmer, toutes sortes d’objets, depuis une carte de crédit jusqu’à une bouteille d’eau minérale en passant par une paire de lunettes, un trousseau de clés, une télécommande ou une pièce de monnaie » explique l’association

Il aide aussi pendant les courses, « face à un comptoir inaccessible pour une personne handicapée, le chien pourra tendre un porte-monnaie puis récupérer un objet qui lui est tendu, comme un sac ou un billet ». 

Sérénité retrouvée

Magalie, la mère de Landry, avoue que l’arrivée de l’animal a « apaisé les tensions« .

« Ca a tout changé » dit-elle, « parce que le handicap ça mange un peu notre patience, faut tout faire pour notre enfant, tout ramasser, c’est chronophage. Et lui, il fait tout ça comme un jeu« .

« Et puis on est obligés de sortir, de le promener… c’est un être indispensable maintenant« .

L’association Handi’chiens, qui célèbre ses 30 ans en 2019, met ses animaux à disposition pour un temps indéfini. 

« La personne qui a reçu notre premier chien il y a 30 ans est toujours bénéficiaire aujourd’hui. Elle a reçu plusieurs chiens de l’association » explique l’un des responsables Jean-Thibault Daniel.

Formation très poussée

L’animal n’est remis à son futur maître qu’après deux années de formation.

Il est d’abord placé dans différentes familles d’accueil. De l’âge de deux mois jusqu’à ses seize mois.

L’objectif est d’en faire un être « bien dans ses pattes« , de le mettre en contact avec un maximum de personnes, et d’enfants tout particulièrement.

Puis, il entre ensuite dans un des quatre centres d’éducation des chiens d’assistance.

« Pendant six mois, il est pris en charge par des éducateurs et dressé à répondre à des commandes précises » poursuit Jean-Thibault Daniel.

« C’est à ce moment que l’on décide quelle spécialisation il aura« .

Capable de prévenir des crises d’épilepsie

Chaque chien est formé à une spécialité. Aide à une personne en fauteuil, chien d’éveil, chien d’accompagnement social, et chien détecteur de crises d’épilepsie.

Ces derniers arrivent à sentir « l’imminence d’une crise et préviennent leur maître ».

« En cas de crise il peut même se coucher sur son maître pour le protéger« .
Dons et bénévoles, les piliers de l’association.

Handi’chiens et ses 500 bénévoles à travers la France fonctionnent essentiellement grâce aux dons de particuliers et d’entreprises.

Un animal, (son suivi sanitaire, sa formation et toute sa prise en charge) revient à 15 000 euros.

L’association a constamment besoin de familles d’accueil.

Elle reste propriétaire de ses chiens et en assure le suivi tout au long de leur existence.

Dans le reportage qui suit, nous nous rendons chez Landry puis dans une famille d’accueil de futurs chiens d’assistance en Gironde.

Source FR3.

Vitrolles : un American Staff compagnon idéal d’une séance de zoothérapie…

Depuis un an, un EHPAD de Vitrolles accueille Ivory, une chienne American Staff, classée dans la catégorie 2, des chiens de garde et de défense.

Loin de l’image de ces animaux considérés comme dangereux, Ivory apporte bien-être et soutien psychologique aux personnes âgées.

Ivory, une chienne American Staff de 5 ans et demi à la rencontre des résidents d'un Ehpad des Bouches-du-Rhône. / © F. RENARD / France 3 Provence-Alpes

La rencontre a de quoi surprendre. Un chien de garde et de défense, réputé pour sa dangerosité, mis en relation avec des personnes âgées.

Depuis un an à l’EHPAD Korian de Vitrolles, Ivory vient à la rencontre des résidents pour une séance de zoothérapie. Avec sa maîtresse Gaëlle Olivares, cette chienne American Staff de 5 ans et demi, vient se faire cajoler par un public tout acquis.

Au cours de ces moments d’échanges, les retraités brossent, caressent et jouent avec l’animal. Une séance de zoothérapie canine qui apporte beaucoup aux résidents. « J’aime bien les bêtes, c’est plus affectueux que…« , déclare malicieusement Susanne Roubieu, pensionnaire de l’EHPAD.

Educatrice spécialisée dans le comportement animal, Gaëlle Olivares intervient dans une quinzaine d’EHPAD.

Pour elle, l’American Staff présente toutes les qualités requises pour être en contact avec des personnes âgées, bien loin du cliché « chien de combat ». « Ma chienne adore interagir avec les résidents. Grâce à elle, ils sortent un peu de leur bulle« .

Retrouver de l’estime de soi

C’est l’occasion également pour les résidents d’entretenir leur dextérité au contact de l’animal et de retrouver de l’estime d’eux-mêmes, sans jugement.

« Cela redonne le sourire à certaines personnes. Elles se rendent compte qu’elles arrivent encore à faire certains gestes comme brosser l’animal. Il ne les juge pas« , explique Roxane Baron, psychomotricienne à la maison de retraite.

Et à Gaëlle Olivares de conclure : « Il n’y a pas de mauvais chiens, il n’y a que des mauvais maîtres ». 

Source FR3.

Chanverrie, nord Vendée : un chien peut détecter les anomalies de la glycémie de son maître…

En France, près de 160 000 personnes sont atteintes d’un diabète de type 1, dont 20 000 enfants.

Pour aider le quotidien des personnes touchées par cette maladie, l’association Acadia propose des chiens formés pour détecter hypo et hyperglycémies chez des enfants diabétiques.

Manon et son chien Talou à Chanverrie au nord de la Vendée. / © Damien Raveleau/France3

C’est une première en France, deux chiens détecteurs sont accueillis dans des familles. À Chanverrie, dans le nord de la Vendée, la vie de Manon, diabétique de type 1 depuis l’enfance, vient de changer.
Son chien Talou, mis à disposition par l’association Acadia (école de chiens d’assistance pour les enfants diabétiques en France) l’été dernier, peut détecter une baisse ou une hausse de glycémie. Manon, elle, perçoit les signes trop tardivement.

Avec l’arrivée de Talou, c’est le quotidien de la famille qui vient de changer, fini les longues nuits de stress pour les parents. La nuit, les diabétiques sont particulièrement vulnérables et peuvent tomber dans des comas diabétiques. Avant d’avoir son chien, la jeune Vendéenne avait fait 9 comas diabétiques. Elle risquait de graves complications lors de prochaines récidives, lui avait annoncé le corps médical.

Depuis l’arrivée de Talou, Manon a réduit de moitié ses doses d’insuline et ne fait plus de malaise.

Ce chien, un labrador croisé berger, a reçu une formation de 9 mois dispensée par l’association Acadia. Il est capable de ressentir et de prévenir une crise glycémique en donnant des petits coups de museau. Une alerte pour son maître qui peut ainsi réagir. Manon précise : « Les premières fois, quand elle me prévenait, me toquait avec son museau, je me demandais pourquoi. Je me sentais bien. Maintenant, je mesure systématiquement mon taux et je vois qu’elle a toujours raison. Alors je me régule. » C’est-à-dire qu’elle prend du sucre si elle est en hypoglycémie.

Les capacités de ce chien peuvent aller au-delà, il peut actionner un bouton d’urgence installé dans la chambre de Manon. Une alarme retentit dans la maison, ses parents peuvent alors intervenir si besoin.

Hormis la sécurité apportée par Talou son chien, Manon peut aussi maintenant compter sur une présence affective importante qui peut l’aider à mieux-vivre sa maladie au quotidien.

Ces chiens dressés pour détecter et prévenir des anomalies de la glycémie existent déjà au Canada, aux Etats-Unis et en Suisse.

L’association Acadia vit grâce aux dons. L’ancienne école de Manon, l’école Sapinaud de La Verrie (Chanverrie) – ainsi que deux autres écoles – se mobilise et organise un projet sportif et solidaire. Une course d’endurance va se dérouler le 5 avril après-midi et 500 enfants vont y participer. En amont, Manon viendra avec son chien expliquer son rôle à toutes les classes qui participent. Les familles seront sollicitées pour faire un don à l’association Acadia.

Partez à la découverte du quotidien de Manon et Talou :

Source FR3.