Virade de l’espoir: «La mucoviscidose ne se voit pas, elle s’entend»…

MALADIE – Mucoviscidose. A l’occasion de la 33e Virade de l’espoir dimanche, journée nationale de lutte contre la mucoviscidose, «20 Minutes» a rencontré quatre patients dont le quotidien est bouleversé…

France est fière d’être grand-mère d’un petit garçon de 9 ans, Julien prépare son bac, Cyrielle a mis un point final à sa thèse et Martin, 7 ans, est devenu la star de la cour d’école depuis qu’il apparaît dans le spot de communication de la 33e Virade de l’espoir.

Mucoviscidose - Virade de l'Espoir

Ce qui les réunit, c’est leur combat contre une maladie rare et méconnue : la mucoviscidose. Cette pathologie génétique rare, qui touche 7.000 patients en France, se traduit généralement par des gênes respiratoires, une impossibilité à digérer et des traitements très lourds.

Fatigue et toux

« La mucoviscidose ne se voit pas, elle s’entend », résume Laurence Ferrari, marraine de Vaincre la Mucoviscidose qui organise dimanche 24 septembre la 33e édition des Virades de l’espoir.

En effet, sur le spot de l’association qui invite les Français à courir et donner pour la recherche, on entend Martin tousser. L’ambassadeur de la nouvelle campagne de sensibilisation n’a que sept ans et doit avaler vingt médicaments par jour et faire trois séances de kinésithérapie par semaine. Pour Julien, c’est une heure et demi de kiné chaque jour. « Entre la fatigue, l’encombrement respiratoire et les rendez-vous médicaux ce n’est pas évident de suivre les cours, mais pour le moment j’y arrive et je me porte bien », sourit l’adolescent de 18 ans.

Cyrielle, elle, a réussi à mener à bien une thèse, mais qui l’a rincée. « Je cherche un emploi, avec les difficultés que chacun connaît, mais la maladie en plus. Il me faut un métier qui ne me fatigue et ne me stresse pas trop. »

Mucoviscidose : Une journée pour financer des traitements prometteurs.

Un chamboulement pour le patient et sa famille

Si ces patients arrivent à se battre, c’est grâce à leurs proches très impliqués…

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Source 20 Minutes.

AAH en couple : combien allez-vous perdre ?…

AAH – Les règles de calcul pour les allocataires handicapés en couple vont être revues à la baisse. Dans l’hypothèse la plus défavorable, ils pourraient perdre jusqu’à 271 €/mois. Le gouvernement assure, lui, que la hausse de l’AAH compensera le changement du mode de calcul.

C’est la surprise du chef. Les règles de calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes en couple vont être « rapprochées de celles des autres minima sociaux ». C’est ce qu’a fait savoir le gouvernement à l’issue du comité interministériel du handicap (CIH), mercredi 19 septembre. Dit comme ça, c’est flou. En plus concret, cela donne : ces règles de calcul vont devenir moins favorables pour les allocataires de l’AAH mariés, concubins ou pacsés.

Pas de chiffres officiels sur l’impact de la réforme

Le gouvernement s’est bien gardé de chiffrer la baisse. Mais Faire-face.fr s’est chargé de faire les soustractions en se basant sur les informations du dossier de presse du CIH.  Il indique en effet : « Le niveau de ressources garanti à un couple comptant un bénéficiaire de l’AAH s’établit aujourd’hui à deux fois celui d’une personne isolée, alors qu’il s’établit à 1,5 fois pour les bénéficiaires du RSA. »

Abaisser le plafond de ressources pour les couples

Pour bien comprendre ce qui se joue là, un petit rappel des règles de calcul de l’AAH. Le montant du minimal social attribué à une personne dépend de ses seules ressources si elle est célibataire ou de celles du foyer si elle est en couple. Plus l’écart entre ces ressources et le plafond maximal autorisé est important, plus le RSA ou l’AAH versé(e) sera élevé.

Pour une personne seule, ce plafond correspond au montant maximum de l’allocation : 810 € par mois aujourd’hui pour l’AAH et 545,48 € pour le RSA. Si une personne handicapée a zéro euro de revenus, elle percevra donc 810 € d’AAH.

Pour un couple, ce plafond est égal à deux fois celui d’une personne seule, pour l’AAH (soit 2 x 810 €) mais à 1,5 fois seulement pour le RSA (soit 1,5 x 545,48 €). Ce coefficient multiplicateur plus élevé (2 pour l’AAH contre 1,5 pour le RSA) garantit aux personnes handicapées un mode de calcul plus avantageux pour leur allocation. Le gouvernement souhaiterait donc le baisser pour le rapprocher de celui du RSA….

L’alignement sur le RSA ferait des dégâts…

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Source Faire Face.

L’autisme, sujet du prochain film de Nakache et Toledano…

Lors d’une avant-première publique, les réalisateurs d’Intouchables et du Sens de la fête ont révélé la trame de leur nouveau long-métrage.

Olivier Nakache, à gauche, et Éric Toledano.

Alors que leur nouvelle comédie, Le Sens de la fête, s’apprête à envahir les salles de cinéma, les réalisateurs Olivier Nakache et Éric Toledano – révélés par Nos jours heureux en 2006 et Intouchables en 2011 – planchent déjà sur leur prochaine création.

Mardi, lors d’une avant-première publique au MK2-Bibliothèque à Paris, le duo de choc de la comédie française a dévoilé la trame de sa prochaine réalisation : l’autisme. « On travaille sur la prise en charge des gens atteints de ce trouble, sur les encadrants. C’est un véritable sujet », ont déclaré conjointement Toledano et Nakache devant un public conquis par leur nouvelle comédie avec Jean-Pierre Bacri.

Un terrain que les deux comparses connaissent bien, depuis qu’ils se sont investis dans l’association de Stéphane Benhamou, Le Silence des justes, qui s’occupe de l’accompagnement des enfants et adultes autistes. En 2015, ils avaient déjà réalisé un court-métrage en immersion dans le combat pour l’intégration des jeunes autistes en milieu ordinaire, intitulé On devrait en faire un film. À en croire leur annonce de mardi, c’est (presque) chose faite.

Source LE POINT.

Toulouse : la stupéfiante réponse d’une enseignante à la maman d’un enfant autiste… !!!!!!!

Une maman toulousaine a partagé sur Twitter la réponse de l’enseignante de son enfant autiste à une demande qu’elle avait faite à son AVS. Déclenchant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment de familles d’autistes. Et soulevant le problème de l’accès de ces enfants à l’école.

Hugo (le prénom a été changé) est un élève de CE2 dans une école d’une commune près de Toulouse. Mais Hugo n’est pas tout à fait comme les autres enfants de son école : il est handicapé. Hugo est autiste. Deux jours par semaine, il est en hôpital de jour. Le reste du temps, il est en classe.

Bien que très intelligent, il a du mal à se concentrer, à rester attentionné. Depuis la rentrée des classes, l’enfant a égaré deux manteaux dans son école. Sa maman a donc écrit dans le cahier de liaison un message à destination de l’assistante de vie scolaire (AVS) qui accompagne son fils dans son apprentissage en milieu scolaire. Un message pour qu’elle aide l’enfant à retrouver ses manteaux.

Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements »

C’est la maîtresse qui a répondu. Pour elle, Hugo a l’âge pour retrouver ses affaires tout seul. Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements » et « cherchera donc dans toute l’école ses deux vêtements perdus ». Avant d’ajouter : « Je compte sur vous pour lui tenir le même discours ».

Stupéfaite, la maman du petit garçon a publié des photos de ce message sur son compte twitter.  Pour elle, cet incident est l’illustration de l’incapacité de l’Education nationale à intégrer le « handicap invisible ».

« Alors que certains enseignants sont bienveillants et de bon sens avec ces enfants, explique-t-elle, il y a une méconnaissance et même un refus de la part d’autres enseignants de prendre en compte les spécificités des enfants autistes. Comme si pour lui, gérer ses vêtements était un problème éducatif. On renvoie sans cesse la responsabilité sur les parents. Il faut tout le temps se justifier ».

La maman d’Hugo sait de quoi elle parle : elle est elle-même enseignante, institutrice dans une école, avec plusieurs enfants handicapés dans sa classe ! Pour elle, ce type de réponse est « violente, choquante ».

De nombreuses réactions.

Cette publication sur twitter a suscité beaucoup de réactions. Des parents se reconnaissent dans ce type d’histoires. L’éducation nationale ne saurait pas « gérer la différence » alors même que la plupart de ces enfants ont un projet personnalisé de scolarisation (PPS) et que la loi de 2005 oblige les enseignants à accueillir les enfants handicapés.

Des réactions parfois indignées. Parfois drôles.

Ne pas le couper de la vraie vie ».

Pour la maman d’Hugo, tout semble s’être déroulé comme si l’enseignante ne savait pas que le garçon était autiste, comme si elle n’avait pas consulté son dossier. Pourtant, l’enfant suit un protocole dans le but d’être scolarisé. « Il va en hôpital de jour pour pouvoir aller à l’école. Il ne faut pas le sortir de la société. C’est à la société de s’adapter pour l’accueillir. D’autant qu’il n’est pas dangeureux, pas violent ».

Pas question donc qu’Hugo ne soit pas scolarisé. « S’il était en fauteuil roulant, explique sa maman, on ne le mettrai pas avec d’autres fauteuils roulants. Je ne veux pas qu’il soit coupé de la vraie vie ».

La maman d’Hugo a pris rendez-vous avec l’enseignante pour lui expliquer le cas de son fils. Au-delà de ce cas, c’est la capacité de l’Education nationale à accueillir ces enfants qui pose problème.

Deux petits manteaux égarés posent finalement une grande question.

Source FR3.

Alzheimer : comment mieux détecter, aider les malades et accompagner les aidants en Alsace?…

22 049 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en Alsace, c’est le chiffre officiel, mais sans doute sous-estimé. Car la détection de la maladie est difficile. Une pathologie pourtant en pleine expansion, qu’il faudrait pouvoir traquer tôt pour mieux accompagner les familles.

En ce 21 septembre, journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’accent est mis sur la prévention et l’accompagnement des patients, et de leurs familles. Si la science ne sait pas encore guérir cette pathologie, on dispose néanmoins de traitements. Les aidants ont eux aussi besoin de soutien et de conseils. Ils peuvent en disposer au quotidien, dans des accueils de jour.

Dans le Bas-Rhin, il y a 230 places disponibles dans ce type de structures.

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Source FR3.

Jérôme Lambert, champion handisport, va grimper six fois le Ventoux avant de changer de vie…

Handisport – Dimanche, Jérôme Lambert, président de l’Entente cycliste Faches-Thumesnil – Ronchin, se lance l’un des derniers défis de sa carrière. Multiple champion de France handisport, il achève avec la Bicinglette, au mont Ventoux, une décennie de reconstruction après l’accident de moto où il a perdu une jambe.

C’est sur le « mont chauve » que tout commence et tout finit. La vie de Jérôme Lambert sera toujours rythmée de coups de pédales, parce qu’on ne se refait pas, mais elle sera différente à partir de lundi matin. Et pas parce qu’il marchera en cow-boy après avoir grimpé six fois ce sommet du Vaucluse dans le cadre de la Bicinglette.

Juste parce qu’il aura achevé de remettre de l’ordre dans sa vie, presque dix ans après avoir perdu une jambe dans un grave accident de moto.

Durant tout ce temps, le jeune homme a d’abord appris à se relever, dans tous les sens du terme. Puis il a reconstruit sa vie autour de nouveaux projets, jamais bien loin d’un guidon. «  J’ai tout de suite voulu atteindre le haut niveau handisport et rejoindre les courses valides pour les gagner  », explique-t-il.

Avec sept titres de champion de France handisport (route et piste), l’objectif est largement atteint. Son nom figure aussi sur plusieurs palmarès de courses où tout le monde pédale des deux jambes. Cette boucle-là est bouclée. «  Maintenant, je veux retrouver le plaisir de me battre contre moi-même, confie-t-il. Je ne veux plus rouler pour être le premier. Je veux relever, sur mon vélo, le défi que je me suis fixé.  »

Évidemment, comme il a du mal à faire simple, Jérôme a mis la barre très haut. Voilà plusieurs années déjà qu’il s’attaque au Ventoux. Pas une seule fois, non, il lui faut des épreuves à montées répétitives, dans lesquelles il a entraîné sa compagne, Deborah. Une façon de tester le meilleur et le pire avant le grand saut ?

Toujours est-il que la première fois, la jeune femme est tombée dans la descente. Et l’an dernier, elle a capitulé au chalet Reynard, à 6 petits kilomètres du but. Rageant. Alors cette année, Jérôme a tout fait pour qu’elle puisse enfin connaître l’ivresse des sommets. Le 14 juillet, il s’est lancé dans la Cinglée du Ventoux (154 km, trois montées dans la même journée). De son côté, Deborah est montée à son rythme. Lorsqu’elle est arrivée en haut, son cher et tendre l’attendait pour lui demander sa main. «  Et elle a dit oui !  »

Le grand jour n’est pas encore programmé, ce qui laisse un peu de temps au futur marié pour continuer à «  boucler les dossiers  » de sa nouvelle vie toujours en chantier. Dimanche, il donnera son premier tour de pédale avant l’aube, du côté de Bédoin. Plus de 274 km l’attendront, dont 125 de montée en lutte perpétuelle avec lui-même. «  Ça ne va pas être simple, reconnaît-il, mais je veux terminer là-dessus ces dix années passées à me reconstruire. J’ai mûri, évolué, et je veux savoir qui je suis : un guerrier ou pas ? Quand j’aurai bouclé ce dossier-là, je pourrai continuer à avancer.  »

Avec une main dans la sienne.

Source La Voix du Nord.

Sida: des chercheurs sont parvenus à bloquer le virus…

Sida – Des scientifiques Français et Américains ont testé un nouvel anticorps contre le virus du sida sur des macaques. Les résultats sont très prometteurs mais ils doivent encore être confirmés chez l’homme.

Des chercheurs du groupe pharmaceutique français Sanofi et des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) ont développé une combinaison d’anticorps neutralisant le virus du sida triple antiviral présenté comme extrêmement prometteur pour la prévention et le traitement du virus du sida.

Le traitement, dont les détails ont été publiés mercredi 20 septembre dans la revue américaine Science, a permis de protéger des macaques contre le virus simien du sida (VIS) et des souches du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Un essai clinique de phase 1 devrait être mené en 2018 sur des volontaires sain et sur des personnes infectées par le VIH, afin d’évaluer l’innocuité et l’efficacité de cette nouvelle molécule.

Pour cette expérience, les chercheurs ont traité trois groupes de huit macaques. Les deux premiers avec respectivement de simples anticorps (VRC01 et PGDM1400) et le troisième groupe avec le triple anticorps. Cinq jours après, les 24 macaques ont été exposés à deux souches du virus simien du sida et à une combinaison de VIH. La majorité des animaux des deux premiers groupes, cinq et six sur huit respectivement, ont été infectés. Par contre, aucun animal du troisième groupe traité avec le triple anticorps n’a été contaminé, ont précisé les chercheurs.

Une grande diversité de virus

Cet antiviral «à trois têtes» a procuré une meilleure protection que tous les autres anticorps testés jusqu’alors, neutralisant 99% des plus de 200 différentes souches du VIH-1, ont-ils précisé. Le nouvel agent a également été testé sur des cellules humaines en laboratoire.

Ces anticorps ont été produits grâce à l’ingénierie génétique pour détecter et neutraliser plusieurs cibles infectieuses simultanément. «A la différence des anticorps naturels, ce triple antiviral frappe des cibles infectieuses multiples dans une seule molécule», explique le Dr Gary Nabel, responsable scientifique de Sanofi et principal auteur de ces travaux.

«Cette approche a le potentiel d’améliorer la protection contre le VIH et constitue également une approche pour de nouveaux traitements contre le cancer et des maladies auto-immunes et infectieuses», estime le chercheur. «La combinaison de thérapies a déjà montré son efficacité contre le VIH et le cancer», rappelle le virologue. La grande diversité génétique des VIH de par le monde constitue la principale difficulté pour produire des anticorps capables de combattre efficacement la pandémie actuelle, pointent ces chercheurs.

«Une combinaison d’anticorps qui, chacun, frappe des sites distincts de l’enveloppe du VIH pourrait bien être la meilleure approche pour neutraliser les défenses du virus et parvenir à produire un traitement anti-infectieux et une prévention», a jugé le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses.

Sida

Source Le Figaro.

Alzheimer : « Il y a un sous-diagnostic de cette maladie »…

Bruno Dubois, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, était l’invité de France info jeudi à l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer.

La journée mondiale de la maladie d’Alzheimer s’est tenue jeudi 21 septembre afin de sensibiliser à cette maladie neuro-dégénérative qui touche quelques 850 000 personnes en France et plus de 50 millions dans le monde. Pour le professeur Bruno Dubois, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, « il y a un sous-diagnostic de cette maladie » qui n’est souvent pas détectée assez tôt.

Par ailleurs, « on a des médicaments qui sont actuellement en développement qui commencent à bloquer les lésions de la maladie », a-t-il expliqué sur franceinfo mais « le problème c’est que ces médicaments n’améliorent pas les symptômes ».

franceinfo : Où en est la recherche sur Alzheimer ?

Bruno Dubois : On a maintenant des médicaments en développement qui commencent à bloquer les lésions de la maladie. On a pour la première fois des médicaments qui agissent directement sur les lésions de la maladie. Le problème, c’est que ces médicaments n’améliorent pas les symptômes. Peut-être parce qu’ils sont étudiés trop tardivement. Il faut peut-être étudier ces médicaments au début de la maladie vo

Cette maladie est-elle bien diagnostiquée ?

Aujourd’hui on a la possibilité de faire le diagnostic de cette maladie, malheureusement on ne le fait pas assez souvent. Il y a un sous-diagnostic de cette maladie. Alzheimer est une pathologie qui fait peur. Il y a aussi une confusion auprès des gens entre les troubles de la mémoire banals, ceux qu’on a tous, et ceux qui sont le signe de la maladie. C’est compliqué de faire la différence. Ne pas se rappeler de quelque chose qui est une signification pour soi-même est un signal. La famille à ce moment-là va le percevoir.

Quels sont les facteurs de risque ?

Le premier, c’est l’âge. Plus on est vieux et plus on risque d’arriver à ce moment de la vie où la maladie devient fréquente. On a identifié des facteurs biologiques, sanguins, qui sont associés à une plus grande fréquence de la maladie. Il existe aussi des facteurs sociaux-culturels. On est en train de travailler sur un certain nombre de facteurs qui ne favorise pas forcément les lésions mais leur expression. Je veux dire par là qu’il y a une sorte de curseur qui va faire que les lésions vont s’exprimer plus ou moins tôt selon la présence de ces facteurs associés.

 

 

Alzheimer

Source France Info TV.

 

Les seniors consomment trop de médicaments…

Les personnes âgées souffrant de plusieurs maladies chroniques consomment en moyenne 14 médicaments de façon régulière.

Parce qu’ils souffrent souvent de plusieurs maladies chroniques, les seniors sont particulièrement concernés par la «polymédication», c’est-à-dire le fait de consommer au moins 7 médicaments en même temps de façon régulière. «Une surconsommation qui peut entraîner des chutes et d’autres accidents graves» (hémorragies…) et des hospitalisations, souligne le magazine 60 Millions de consommateurs.

Dans son numéro d’octobre, le mensuel publie les résultats d’une étude menée en 2016 par Open Health, une société spécialisée dans la collecte et l’analyse de données de santé. Au total, près de 155.000 personnes âgées de 65 ans et plus «polymédiquées» ont été interrogées pendant 3 mois, ainsi que 2.600 pharmacies. L’enquête révèle que les personnes âgées souffrant de pathologies multiples cumulent en moyenne 14 traitements à la fois. Et encore «c’est une fourchette basse parce que l’automédication n’est prise en compte que si elle est associée à une prescription médicale», précise 60 Millions de consommateurs.

Des risques graves

Parce qu’avec l’âge on souffre plus souvent de maladies multiples (diabète, hypertension, Parkinson…) plusieurs traitements peuvent être essentiels, sans pour autant justifier toutes ces «ordonnances à rallonge» dont les effets secondaires, en dehors des risques sévères, peuvent altérer la qualité de vie des patients. L’étude met également en évidence que plus d’un médicament prescrit sur 10 a un service médical rendu jugé insuffisant (5%) ou faible (6%).

Autre point soulevé par l’enquête: près de 9 patients consommant plusieurs médicaments sur 10 sont confrontés en continu à plus de 3 associations médicamenteuses à risques. Moins de 1% des participants à l’étude n’ont aucun risque grave lié à leur traitement. Ainsi, plus de la moitié des personnes prennent des antihypertenseurs, ces médicaments visant à rétablir une tension artérielle normale en cas d’hypertension. Parmi elles, 9% prennent plusieurs antihypertenseurs combinés. Or ces traitements peuvent provoquer des chutes par baisse de tension.

Plus de la moitié des patients interrogés se voient prescrire des IPP (Inhibiteurs de la Pompe à Protons), et ce malgré une absence d’indication pour certains. Ces médicaments indiqués dans la prise en charge des reflux gastriques ou dans les ulcères gastro-duodénaux peuvent provoquer une mauvaise absorption des aliments, entraîner des risques accrus de diarrhées et d’atteintes pulmonaires infectieuses, des fractures ou encore des carences.

Selon l’étude, près d’une personne sur deux consomme des benzodiazépines, des médicaments psychotropes dont la prise sur une durée longue est déconseillée en raison des risques de sédation qu’ils induisent, de confusion, de troubles de l’équilibre, de chute, d’accident de la route et d’addiction. Autre exemple grave: 8% des personnes combinent des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) et des antithrombotiques, une pratique totalement contre-indiquée. «Le sujet est d’autant plus préoccupant que certains anti-inflammatoires sont en vente libre, et peuvent donc être consommés de manière inappropriée, à la seule initiative du patient, et sans que le médecin traitant le sache», souligne le communiqué.

» Psychotropes: la consommation a diminué mais reste trop élevée

Écarter les médicaments superflus

«Il faut une vraie coordination entre les médecins» et un «vrai dossier médical partagé» pour faire en sorte qu’on allège les ordonnances, a déclaré Gérard Raymond, président de la Fédération française des diabétiques, à l’AFP. En effet, l’étude révèle que les patients se voient prescrire leurs traitements par près de 3 médecins différents.

«Il faut faire le point régulièrement avec son médecin et lui apporter les ordonnances des spécialistes ou d’autres médecins et noter ce qu’on a acheté en plus soi-même» sans ordonnance conseille Claude Rambaud, coprésidente du Collectif interassociatif sur la santé (CISS) regroupant une quarantaine d’associations d’usagers de la santé. Ceci afin de réviser l’ordonnance pour vérifier si tous les médicaments prescrits correspondent à l’état de santé des patients, en nombre et en doses, dit-elle encore à l’AFP.

Cette réévaluation régulière est l’occasion d’écarter «les médicaments qui ne sont plus indispensables ou carrément devenus inappropriés. Et surtout de rappeler au patient quels traitements sont incontournables pour sa santé», insiste le magazine.

D’après l’Assurance maladie, les accidents liés aux médicaments occasionnent ainsi 130.000 hospitalisations et 7.500 décès par an chez les personnes de plus de 65 ans.

Les seniors - médicaments

Source LE FIGARO.

Innovation. Avec Ergovie, le fauteuil roulant électrique devient intelligent…

Ergovie, PME familiale implantée à Rennes, lance Feego Pilot Assist qui permet de corriger automatiquement les trajectoires d’un fauteuil roulant électrique et d’éviter les obstacles.

Une rencontre inattendue qui va néanmoins être le détonateur d’un projet commun détonnant : « Tous les industriels du secteur se sont cassés les dents sur le sujet. Et nous, en six ans, avec nos petits moyens mais la force d’un vrai collectif et pas mal de soutiens locaux, on a réussi à escalader cet Himalaya et créer un dispositif d’évitement d’obstacles pour fauteuil roulant électrique. Ce n’était pas gagné, mais on l’a fait ! »

Une satisfaction pour toute l’équipe, en même temps qu’une réelle innovation qui répond aux besoins du marché et de l’utilisateur. Brevetée et déposée ! Et même enviée par la concurrence. « Pour réaliser ce projet, nous avons dû mettre sur pied un véritable centre de recherche et développement. On a envisagé différentes hypothèses. Fait marche arrière. Aujourd’hui, on discute avec les principaux constructeurs de matériels roulants. À l’avenir, certains intégreront sûrement notre solution en tant qu’option dans leurs catalogues. »

De multiples avantages pour les utilisateurs

Schématiquement – très schématiquement ! – le kit Feego ce sont des capteurs ultrasons qui permettent une correction progressive et automatique de la trajectoire d’un fauteuil roulant dès qu’un obstacle est détecté sur sa route. « Par analogie, le kit Feego se rapproche de l’ESP (ou correcteur de trajectoire) d’une voiture. Et de la même façon, l’utilisateur ne sait jamais quand le dispositif s’active. Mais face à un obstacle, vous ne pourrez plus progresser. Seulement changer de direction », précise François Pasteau, ingénieur chez Ergovie.

Pour Luc Le Pape, la solution ne présente que des avantages : « Feego va faciliter la vie des personnes équipées d’un fauteuil roulant électronique et réduire le nombre d’accidents. » Conséquence directe : un mobilier préservé et une usure de l’équipement diminuée. « Il se pourrait même que cette technologie modifie les us et coutumes dans certains établissements comme les maisons de retraites. Le risque de collision avec d’autres résidents est quasi nul. »

D’autres projets en cours…..

Fort et fier de ce succès, Luc Le Pape souhaite investir encore et toujours dans la recherche et le développement. Toujours en partenariat avec l’Insa.

Deux autres projets de sont ainsi en route. L’un régional, Prisme, en lien direct avec les objets connectés, le lit et le fauteuil roulant électrique. L’autre européen, Adapt, réunis un consortium d’entreprises et d’organisations (16 au total) avec l’ambition de mettre au point un fauteuil intelligent capable de déplacement autonome.

Source Ouest France.