Handisport: 12.000 euros pour un fauteuil de foot… «Une cagnotte en ligne, la seule solution»…

HANDISPORT Les équipements pour les sportifs handisports sont hors de prix…

Football Handisport

  • Le Toulonnais Jérémy Nicolas pratique le foot-fauteuil à haut niveau, à l’AS Saint-Etienne.
  • Il lance une cagnotte en ligne pour financer l’achat d’un fauteuil spécialisé pour cette discipline, pour pouvoir s’entraîner entre les matchs.

Des chocs, des pointes de vitesse, des frappes tout en puissance : si vous n’avez jamais vu un match de foot-fauteuil, n’allez pas imaginer que c’est une discipline tranquille, tout en calme, luxe et volupté. Pour pratiquer, il faut être sacrément équipé. Le Graal de la discipline, c’est le Strike force elite, un bolide qui coûte… 11.500 euros. Pour s’équiper, le Toulonnais Jérémy Nicolas a décidé de lancer une cagnotte en ligne, sur le site Leetchi.

« Les mutuelles et la sécurité sociale ne prennent pas en charge les fauteuils de sport… Je n’aime pas demander de l’aide, mais lancer une cagnotte, c’était la seule solution, explique Jérémy Nicolas. J’ai dû ravaler mon ego. » Le Varois joue sous les prestigieuses couleurs de l’AS Saint-Etienne, qui lui prête un fauteuil pour les compétitions… Mais impossible, entre deux matchs, de s’entraîner à Toulon : « C’est indispensable pour progresser », raconte le jeune homme de 22 ans.

Il a beaucoup investi dans le foot-fauteuil :

J’ai une maladie dégénérative, l’amyotrophie spinale infantile et quand j’ai perdu l’usage de la marche, j’étais proche de la dépression. Le foot m’a permis de relever la tête. »

Micro-marché, maxi-débrouille

Le prix des équipements « fait partie de nos grosses problématiques, reconnaît Franck Croullière, directeur sportif chargé du foot-fauteuil au sein de la fédération du handisport. C’est un micro-marché, alors les prix sont très élevés ! »

C’est un problème d’ailleurs qui ne concerne pas seulement les sportifs : « Les fauteuils coûtent très cher, la prise en charge est plafonnée et c’est un parcours du combattant », témoigne le célèbre utilisateur de Twitter, philousports, dont le fauteuil a été financé « grâce à la générosité de [ses] followers. »

C’est la seule solution, « la débrouille », reprend Franck Croullière, qui espère aussi un peu plus d’aide de la part des pouvoirs publics : « Les fauteuils, c’est une chose, mais on a aussi besoin d’aide humaine pour pratiquer, moi je ne peux pas faire mes transferts entre les deux fauteuils, seul. Et je dois payer la personne avec mon argent, ce n’est pas pris en charge… On fixe des objectifs de médaille pour les Jeux paralympiques – ce qui est très bien. Mais à côté de ça, on considère encore que le sport, c’est du luxe ! ».

Source 20 Minutes.

Paris-Marseille en kayak, c’est le défi de Géraud Paillot, atteint de sclérose en plaques (SEP)…

Sclérose en Plaques (SEP) – Touché par cette maladie du système nerveux depuis 13 ans, ce grenoblois âgé de 47 ans a quitté la capitale pour un périple de 55 jours . Une traversée de la France pour aller à la rencontre des personnes atteintes par cette maladie. Vendredi dernier, Géraud Paillot a fait escale à Avignon.

Souffrant de sclérose en plaques, Géraud Paillot s’est lancé un défi, traverser la France en kayak, de Paris à Marseille, par les fleuves et les canaux .

Ce grenoblois âgé de 47 ans, plein d’énergie, était hier, vendredi 29 septembre à Avignon et a expliqué pourquoi il avait entamé ce périble de 55 jours :  faire parler de la sclérose en plaques différemment. « Dans ce défi, l’idée c’est d’aller à la rencontre des malades dans six villes en France, où à chaque fois on organise une conférence. »

Tout au long de son parcours, l’Isérois récolte des fonds pour deux associations : SEP Rhône-Alpes Dauphiné et la Fondation Arsep.

Voir La Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Elle crée des poupées atteintes de vitiligo pour changer le regard des enfants sur la maladie….

Pour aider les enfants touchés par le vitiligo à assumer leur différence, l’artiste américaine Kay Customz a imaginé une collection de poupées avec des taches blanches sur la peau. Une très belle initiative.

Si elles n’existaient pas il y encore quelques années, les créateurs s’engagent de plus en plus à promouvoir la diversité corporelle à travers leurs poupées. Alors que l’on découvrait la première poupée albinos la semaine dernière, l’artiste américaine Kay Customz vient de présenter une collection de poupées atteintes de vitiligo pour redonner confiance aux enfants souffrants de cette maladie rare de la peau, qui touche entre 0,5 à 2% de la population mondiale. Le vitiligo se manifeste par des plaques blanches qui correspondent à des zones de peau où les cellules qui fabriquent la mélanine (le principal pigment de la peau) ont disparu. Ces cellules s’appellent les mélanocytes. Les plaques de vitiligo sont généralement asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles ne grattent pas, ne brûlent pas et ne font pas mal. Elles ne sont jamais contagieuses.

Changer le regard des enfants sur la maladie

En imaginant ces poupées, Kay Customs souhaite avant tout sensibiliser les gens à cette condition rare, et aider les enfants atteints de vitiligo à mieux s’accepter. Chaque enfant est différent et chacun d’entre eux a besoin de poupées auxquelles s’identifier. C’est en partant de ce constat que Kay Black, plus connue sous le pseudonyme de Kay Customz sur les réseaux sociaux, a imaginé des poupées complètement différentes de celles que l’on trouve sur le marché mais surtout représentatives de la réalité. Une belle initiative qui promeut la diversité corporelle mais qui permet également de changer le regard des enfants sur la maladie. On ne peut qu’admirer.

Plan Handicap : l’Etat veut simplifier le recrutement des travailleurs handicapés…

Travailleurs Handicapés – Plan Handicap. En 2015, une enquête de la Dares nous apprenait qu’en France, les personnes en situation de handicap ont trois fois moins de chances d’être en emploi que les valides et deux fois plus de chances d’être au chômage. Environ 500 000 porteurs de handicap sont inscrits à Pôle emploi.

Plan Emploi Handicap

Pour faire évoluer cette situation, le Premier ministre Édouard Philippe a réuni, le 20 septembre, le premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat avec pour thème « Vivre avec un handicap au quotidien ». En présence de Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat en charge du handicap, le Gouvernement a fait à cette occasion une série d’annonces et de mesures destinées à développer « une politique ambitieuse du handicap » durant le quinquennat. Tous les secteurs sont concernés : la scolarité, l’insertion professionnelle, la santé, l’accès à la culture, le sport, le logement, et l’accès aux droits.

Augmentation de l’AAH à 900 euros

Mesure parmi les plus attendues, la revalorisation de l’Allocation aux Adultes Handicapés a été confirmée. Elle passera des 810 euros actuels à 900 euros. Une revalorisation progressive qui se fera en plusieurs temps, entre le 1er avril 2018 et le 1er novembre 2019, à raison de 90 euros par ans.  Aujourd’hui, plus d’un million de personnes la perçoivent.

Un accès aux droits et des démarches simplifiées

Et pour la percevoir, encore faut-il entamer les démarches administratives. Des procédures souvent jugées longues et fastidieuses qui découragent les bénéficiaires à entamer un dossier. C’est pourquoi, le Premier ministre s’engage également à simplifier l’accès aux droits sociaux. Une dizaine de sites internet parmi les plus utilisés dans le cadre de ces démarches (les sites de la CAF, du Pôle emploi, du Service Public, des Impôts…) seront rendus plus accessibles, notamment grâce à la traduction automatisée des termes techniques et spécifiques employés dans les administrations, pour les rendre facile à lire et à comprendre (FALC).

Vers une plus grande autonomie grâce à la majoration pour la vie autonome

Toujours dans le but de simplifier le quotidien administratif des personnes en situation de handicap, le Gouvernement va également fusionner le complément de ressources et la majoration pour la vie autonome, permettant aux bénéficiaires de l’AAH de prétendre à la majoration pour la vie autonome puisqu’il ne sera plus nécessaire de solliciter une évaluation de la capacité de travail en complément de l’évaluation de l’incapacité.

6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises : doit mieux faire

Sur l’insertion professionnelle, Édouard Philippe déplore un constat assez largement insatisfaisant. Le quota imposé à chaque entreprise depuis 1987 d’embaucher 6 % de collaborateurs porteurs d’un handicap (sous peine de sanction financière) a permis une amélioration dans le secteur public (5,17 % de travailleurs handicapés en 2015), mais les chiffres ne sont pas bons dans le privé (3,3 % en 2013).

Pour aller plus loin, le Gouvernement compte simplifier l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH), qui intime toute entreprise, publique ou privée, d’employer des travailleurs handicapés dans la proportion de 6 % de l’effectif total, sous peine de compensation financière. Et pour consolider l’insertion et le maintien dans l’emploi, les entreprises du secteur public devront accueillir au moins 6 % d’apprentis en situation de handicap.

Formation, déplacements, logement…

Parce qu’il est impossible de penser l’emploi des personnes en situation de handicap sans prendre en compte la scolarité, le logement ou encore la santé, d’autres mesures viennent compléter ce grand plan d’action interministériel.

Pour rappel, le niveau de qualification des demandeurs d’emploi handicapés est inférieur à celui de l’ensemble des demandeurs d’emploi (26% ont le bac et plus contre 45% tous publics). Accéder au marché de l’emploi c’est avoir pu bénéficier d’un accueil et d’un accompagnement de la crèche à l’université.
A ce titre, le gouvernement souhaite accueillir les jeunes enfants en particulier dans les crèches, développer l’accès au périscolaire, aux loisirs et soutenir la parentalité, mais aussi bien d’autres choses : accroître la scolarisation, fluidifier les parcours scolaire et médico-social pour éviter les ruptures en fin de cycle, appuyer et former les équipes des établissements. Mais également transformer les modalités d’accompagnement des élèves et l’organisation des accompagnants, et professionnaliser les accompagnants, permettre à chaque jeune en situation de handicap de bénéficier d’un parcours d’éducation artistique et culturelle, accompagner l’entrée et les choix d’orientation pour accroître l’accès à l’enseignement supérieur, renforcer l’accessibilité des formations…
En termes de chiffres, Édouard Philippe souhaite notamment atteindre un taux et une durée de scolarisation identiques aux autres enfants, et obtenir 100 % des universités dotées d’un schéma directeur handicap.

Concernant le logement, le gouvernement se donne 5 ans pour investir dans un ensemble de solutions d’habitat social, partiellement ou totalement dédiés aux personnes handicapées, et pour développer de l’habitat inclusif. L’ensemble des bâtiments publics, commerces, restaurants, etc., devront se mettre aux normes pour aménager leur accès. Aujourd’hui sur environ 1 000 000 d’établissements recevant du public (ERP), seuls 100 000 environ sont déjà accessibles et près de 610 000 se sont engagés à effectuer des travaux.

Source Mode (s) d’Emploi.

 

Handicap : Des entreprises françaises à la pointe de la technologie… Canne Connectée, Fauteuil Roulant révolutionnaire, Tablette pour la mémoire…

Handicap – Nouvelles Technologies – Elles n’ont que quelques années d’existence et commencent à commercialiser leur innovation. Gros plan sur trois PME qui ont fait le pari de soulager le quotidien de personnes en situation de handicap grâce aux nouvelles technologies.

Sherpa : une canne connecté pour les non-voyants.

 

Tout juste diplômés de l’école Polytech de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Florian Esteves, 25 ans, et Mathieu Chevalier, 27 ans, comptaient bien donner du sens à leur vie professionnelle en s’intéressant au secteur du handicap. Ces deux ingénieurs ont donc monté leur propre entreprise en 2014. « Nous avons alors mené une enquête auprès des associations lorraines d’aide aux déficients visuels, raconte Florian. Cela nous a rapprochés du quotidien de ces personnes.

À chaque sortie, elles sont contraintes d’emporter un GPS, un téléphone portable, une télécommande pour activer les feux de circulation « parlants ». Tout un équipement en plus du sac à main pour les femmes, du paquet de course, du parapluie… et de l’indispensable canne en aluminium pour détecter les obstacles. Bref, deux mains ne suffisent pas !….

 

LiNote, une tablette pour garder la mémoire.

 

À croire que les grands-mères sont source d’inspiration pour les ingénieurs ! Le concept de LiNote, un aide-mémoire numérique, s’est imposé pour Anthony Tresontani, 33 ans, et Angélique Belperin, 26 ans, basés à Gondreville (Meurthe-et-Moselle). Anthony a dû un jour chercher la grand-mère de sa compagne pour un repas familial, mais l’octogénaire ne l’avait pas reconnu et avait oublié le rendez-vous.

De son côté, Angélique n’en revenait pas de voir sa grand-mère accumuler les petits papiers pour se rappeler le moindre de ses faits et gestes. Face à ces situations, la famille, l’aide-ménagère, le personnel soignant… tout le monde reste démuni et désemparé. En réponse, Anthony a conçu une série de prototypes et s’est appuyé notamment sur Angélique pour développer des fonctionnalités accessibles à tous. « Notre priorité était de faire simple, et c’était très compliqué ! » confessent les deux jeunes gens…

Nino, un fauteuil révolutionnaire.

Dans un hangar anonyme de la zone commerciale de Clermont-l’Hérault (Hérault), Pierre Bardina, 52 ans, quitte son fauteuil roulant pour s’installer sur une machine équipée de deux roues au design épuré et coloré. Une fois bien calé, il bascule son buste vers l’avant pour avancer et vers l’arrière pour reculer ou freiner. Une petite pression sur le guidon lui permet de tourner…

Commercialisé depuis 2015, Nino se meut comme un gyropode. Ce dispositif fonctionne grâce à « la technique autobalancée », qui permet à l’engin de rester en équilibre. « Un fauteuil roulant, c’est très moche, et il n’y a rien de plus stigmatisant et anxiogène », lance Pierre. En créant cette machine, facile d’usage et esthétique, je voulais mettre enfin en valeur les personnes en état de faiblesse. »

En 1996, suite à un grave accident de décompression, ce plongeur professionnel est devenu paraplégique. C’est en testant du matériel destiné aux personnes handicapées pour un site Internet que lui vient l’idée d’un fauteuil roulant de nouvelle génération. Baptisé Nino, il s’adresse à tous ceux, qui malgré leurs difficultés de mobilité, souhaitent se déplacer facilement, sur de longues distances et sans effort physique…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE PELERIN.

Haudiomont (55) – Handicap – Olivier, myopathe de 38 ans a besoin d’aide…

Aide d’urgence – Sa maman s’occupe de lui depuis sa naissance. Mais prochainement, Odile doit se faire opérer et cherche des professionnels formés dans le département.

Handicap - Myopathie

Odile Haas a 66 ans. Aide-soignante à la retraite, elle a toujours pris soin de son fils Olivier, atteint de la myopathie de Duchenne depuis 38 ans. « C’est à sa naissance qu’on a diagnostiqué la maladie. Cela a été très difficile. »

Aujourd’hui, elle est mariée avec Antoine qui n’est pas le père biologique mais qui se comporte comme tel depuis que l’enfant a 5 ans. Le couple s’est toujours occupé lui-même du jeune homme. « Je n’ai jamais voulu le mettre en centre et lui non plus. C’est mon fils, je veux qu’il reste avec nous. »

La myopathie est une maladie dégénérative. Ainsi, les opérations se sont enchaînées au fil des ans. Les pieds quand il avait deux ans et demi. Le dos, ensuite. Puis une trachéotomie. Aujourd’hui Olivier mange grâce à une sonde. Mais il parle et écrit. Il écrit même très bien…

Sa trachéo fait qu’il ne peut pas rester seul. « Il faut aspirer régulièrement les mucosités qui lui encombrent la gorge. Sinon, il peut mourir. » Le couple s’est donc formé, à Paris, pour pouvoir faire cet acte médical à domicile.

« Je n’ai pas le choix »

Olivier ne peut donc pas se passer de l’assistance de ses parents. Ou d’un professionnel formé. Il y a un an, Odile a été atteinte d’un cancer de la peau. Puis, on lui a diagnostiqué de l’artérite dans les deux jambes. « Il faut que je me fasse opérer, je n’ai pas le choix. Et j’aimerais que mon mari puisse venir me voir à l’hôpital. »

Dernièrement, ils avaient trouvé la solution auprès de l’Adapah. Une jeune femme avait été formée. Mais aujourd’hui, elle est enceinte et en arrêt maladie. Odile a peur qu’elle ne puisse être présente au moment de l’opération. « Il aurait fallu que l’Adapah forme deux personnes », regrette-t-elle. Dans le cas contraire, son mari Antoine ne pourra pas s’absenter pour lui rendre visite à l’hôpital. « Je pourrais emmener Olivier avec moi, mais le matériel pour la trachéo est trop lourd. »

Au-delà même de ce problème ponctuel, elle se sent vieillir, tout comme son mari. « J’ai 66 ans et mon mari 74 ans. Ça devient très lourd pour nous. »

Attention, ils ne demandent pas quelqu’un à plein-temps mais juste quelques heures par semaine pour pouvoir s’absenter… « Je voudrais alerter le Département de ce problème. C’est bien, ils en font beaucoup pour les personnes âgées mais qu’en est-il des handicapés comme mon fils ? Il faut des personnes formées, et en Meuse, il n’y en a pas. » Le couple a construit il y a dix ans sa maison à Haudiomont, adaptée à la maladie d’Olivier. « Nous n’avons pas envie de la quitter. Mais peut-être devrions-nous pour une meilleure prise en charge dans un autre département… »

Source EST REPUBLICAIN.

France : des centaines de milliers de seniors en situation de « mort sociale »…

Seniors – Absence d’amis, éloignement de la famille… En France, 900 000 personnes des personnes âgées de 60 ans et plus sont isolées à la fois des cercles familiaux et amicaux.

En France, 900 000 personnes des personnes âgées de 60 ans et plus sont isolées à la fois des cercles familiaux et amicaux.

C’est le résultat d’une étude (1) publiée jeudi 28 septembre par les Petits frères des pauvres. L’association se penche ainsi sur la solitude préoccupante des personnes âgées, révélant en particulier un phénomène qui touche davantage encore les personnes de plus de 85 ans.

21 % des 60 ans et plus sont ainsi isolés de leurs voisins, 22 % de leur famille, 28 % de leurs amis et 55 % des réseaux associatifs.

« Mort sociale »

L’association considère que 300 000 personnes de plus de 60 ans sont « en situation de mort sociale », c’est-à-dire qu’« ils ne rencontrent quasiment jamais ou très rarement d’autres personnes », qu’il s’agisse de membres de leur famille, de voisins, d’amis ou de bénévoles appartenant à des associations.

Dans cette population, les plus touchées sont les femmes de plus de 75 ans avec des revenus modestes. Parmi elles, 67 % ne savent pas à qui se confier, et 39 % considèrent qu’elles ne peuvent s’appuyer pour les aider dans leur vie quotidienne (par exemple en leur demandant de garder leur clé).

« Exclusion numérique »

Cet isolement se double d’une « exclusion numérique », puisque 31 % des plus de 60 ans n’utilisent jamais Internet. C’est le cas pour près de la moitié des 75-84 ans, et 68 % des 85 ans et plus. « À ce niveau, on ne peut plus parler de fracture numérique mais d’exclusion qui se cumule, pour les plus âgés, aux risques d’isolement et de repli sur soi », soulignent les Petits frères des pauvres dans leur dossier de presse.

« La pauvreté, se conjugue à l’isolement pour détruire le lien social sans lequel personne pourtant ne peut survivre… », explique quant à lui le sociologue Michel Billé, spécialiste du grand âge et du vieillissement.

Familles et amis, deux « piliers forts »

Selon ce sondage, les principales préoccupations des seniors sont la perte d’un proche (78 %), la perte de l’autonomie (59 %) et la maladie (56 %). La solitude et l’isolement préoccupent 28 % des sondés, plus majoritairement les femmes.

Pour lutter contre la solitude et l’isolement, il faudrait pour la très grande majorité des sondés (90 %) « maintenir les commerces et services de proximité », « développer des solutions de transports adaptées », et « informer sur les aides et allocations financières ».

Mais au-delà de ces chiffres inquiétants, l’étude insiste sur les deux « piliers forts » que restent la famille et les amis pour les personnes les plus âgées. « L’amitié est une valeur sûre » qui « résiste de façon extrêmement surprenante », peut-on lire. Par ailleurs, « le cercle familial proche est celui où la solidarité se resserre », particulièrement après 80 ans. 62 % des 80 ans et plus voient leurs enfants une à plusieurs fois par semaine (contre 49 % pour les 70-79 ans).

Source LA CROIX.

Sécurité sociale – Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 : Minimum Vieillesse, Forfait hospitalier, Retraites, Prestations familiales,……

SOCIAL Retraites, tabac, forfait hospitalier… « 20 Minutes » passe en revue les principales nouveautés du projet de loi de budget 2018 de la Sécurité sociale….

Sécurité sociale.

Les ministres de la Santé Agnès Buzyn et des Comptes publics Gérald Darmanin ont présenté ce jeudi le premier projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), Au programme, l’exécutif prévoit de  réduire en un an le déficit global de la Sécu de 3 milliards d’euros, à 2,2 milliards d’euros en 2018. Un niveau inédit depuis 17 ans qu’il entend obtenir au prix d’économies importantes dans le domaine de la santé, Voici les principaux changements auxquels les Français doivent se préparer.

Tabac. Le prix du paquet de cigarettes va progressivement atteindre 10 euros d’ici fin 2020: après une première hausse de tarif « dans les prochaines semaines », le paquet augmentera d’un euro en mars 2018, de 50 centimes en avril et en novembre 2019, de 50 centimes en avril 2020 et de 40 centimes en novembre 2020.

Vaccins. Onze vaccins, contre trois actuellement, seront obligatoires pour les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. A la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, vont s’ajouter coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.

Retraites. La revalorisation annuelle des pensions, indexée sur l’évolution des prix hors tabac, sera reportée d’octobre 2018 à janvier 2019. Inchangées depuis 2013 en raison de l’inflation quasi-nulle , les retraites doivent toutefois augmenter de 0,8 % ce 1er octobre 2017.

Forfait hospitalier. Inchangé depuis 2010, le forfait hospitalier augmente de deux euros par jour pour passer à 20 euros (15 euros pour les séjours en psychiatrie). Cette dépense sera prise en charge par les complémentaires santé pour les patients qui en disposent.

Minimum vieillesse. L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, environ 550.000 bénéficiaires), qui est de 803 euros par mois pour une personne seule, sera augmentée de 100 euros par mois en trois fois : +30 euros en avril 2018, +35 euros au 1er janvier 2019 et +35 euros en janvier 2020.

La revalorisation annuelle selon l’inflation sera avancée à janvier au lieu d’avril, à partir de 2019.

Prestations familiales. Le Complément libre choix du mode de garde (CMG), aide à la garde d’enfants, sera revalorisé de 30 % au 1er octobre 2018 pour les familles monoparentales.

L’Allocation de soutien familial (ASF), qui complète le revenu des parents isolés ne percevant pas de pension alimentaire, sera revalorisée de 6 euros le 1er avril 2018. Le Complément familial majoré, versé aux familles nombreuses modestes, augmentera de 16,80 euros par mois au 1er avril 2018.

Les primes de naissance et d’adoption vont être « dégelées » en 2018 pour suivre l’inflation.

Pour les enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2018, les conditions de ressources et montants de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), 184 euros/mois versés aux parents d’enfants de moins de trois ans, seront alignées sur ceux, plus bas, du Complément familial.

r novembre 2019.

Parallèlement, les règles de prise en compte des revenus d’un couple à l’AAH seront rapprochées de celles appliquées pour les autres bénéficiaires de minimas sociaux, comme le RSA, moins avantageuses. « L’impact de cette mesure sera neutralisé par la revalorisation » de l’AAH. Les couples représentent un peu moins d’un quart des bénéficiaires.

Tarification des hôpitaux. Des expérimentations seront menées pour changer le financement des hôpitaux, aujourd’hui payés à l’activité, avec la mise en place de forfaits qui prendront en compte le parcours du patient.

Indépendants. Le régime social des indépendants (RSI) sera progressivement supprimé pour être confié au régime général à partir du 1er janvier 2018, « avec une phase transitoire de l’ordre de deux ans ».

Les indépendants bénéficieront de deux baisses de cotisations : -2,15 points sur les cotisations famille, et un accroissement de l’exonération des cotisations d’assurance maladie et maternité.

A compter du 1er janvier 2019, les créateurs et repreneurs d’entreprises bénéficieront, sous conditions de ressources, d’une « année blanche » de cotisations sociales, au titre de leur première année d’activité.

Associations. Le remplacement du crédit d’impôt de taxe sur les salaires (CITS) par une réduction de cotisations patronales permettra au secteur non lucratif « d’économiser 1,4 milliard d’euros chaque année à partir de 2019 ».

Source 20. Minutes.

Handicap – Wandercraft veut faire remarcher les handicapés avec son exosquelette…

Handicap – La start-up française vient de lever 15 millions d’euros. L’exosquelette, dont la version pro sera lancée fin 2018, coûtera plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Wandercraft développe un exosquelette pour permettre aux handicapés de marcher.

Être debout, marcher est un rêve pour tout handicapé moteur. C’est le défi que sont en train de relever les créateurs de Wandercraft. La start-up française a annoncé ce jeudi qu’elle avait levé 15 millions d’euros auprès de divers investisseurs pour accélérer le développement de son exosquelette. En cinq ans d’existence, elle boucle ainsi son troisième tour de table, après avoir déjà séduit aussi bien Marc Simoncini que Xavier Niel. « Nous sommes fiers d’avoir construit une fantastique équipe d’investisseurs autour de notre mission : apporter l’autonomie aux utilisateurs de fauteuil roulant, explique Nicolas Simon, président et cofondateur de Wandercraft. Ils ne nous apportent pas seulement un financement, mais une expérience unique en robotique, en technologies médicales. Avec la réussite des premiers essais cliniques et après cinq ans de développement à la frontière de la robotique de pointe et de la médecine, nous avons maintenant les ressources pour entrer sur le marché et contribuer à briser la barrière du handicap. »

Un robot qui marche

« Les exos autonomes vont changer la vie de millions de personnes en fauteuil roulant et de leurs médecins, kinés et aidants », souligne la société. Pour atteindre leur but, Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Matthieu Masselin, les trois cofondateurs, ont réuni autour d’eux une équipe d’une trentaine de techniciens de haut vol : mathématiciens, roboticiens… Ils ont aussi été rejoints en 2013 par Jean-Louis Constanza, dont l’expérience de manager doit doper l’avancement du projet.

Le lancement commercial de la version professionnelle de cet exosquelette est prévu fin 2018. Une version pour un usage personnel à domicile est également en cours de développement, mais aucune date de commercialisation n’est pour l’instant fixée. Quid du prix  ? Il serait «  comparable à celui d’un fauteuil roulant électrique haut de gamme  », selon Jean-Louis Constanza. Soit plusieurs dizaines de milliers d’euros. «  Il y a encore du travail, mais les plus gros obstacles technologiques sont levés  », explique Jean-Louis Constanza. On travaille en priorité sur la sécurité en cas de chute, sur le repérage des obstacles pour les franchir, en installant sur l’exosquelette plusieurs caméras dotées d’une vision 3D. » Wandercraft cherche aussi à réduire le poids de sa prothèse, qui pèse environ 50 kilos actuellement, en jouant sur son design, en allégeant les matériaux et en miniaturisant ses moteurs.

Premier essai clinique

Comment construit-on un exosquelette destiné à des personnes handicapées  ? En construisant, littéralement, un robot qui marche : chaque jambe de cet exosquelette est dotée de six moteurs, un par articulation, chaque mouvement devant être précis au millimètre près. Ce « robot » imite les mouvements du corps en interprétant l’intention de l’utilisateur en fonction de l’inclinaison du buste. Autre aspect impossible à négliger : le confort d’utilisation, des mousses de protection devant maintenir le patient avec précision et délicatesse, tout en évitant les escarres.

À la frontière entre technologies robotiques et médicales, l’entreprise vient d’achever un premier essai clinique sur dix patients paraplégiques pour évaluer la sécurité et la tolérance de sa prothèse autonome. Des essais cliniques complémentaires doivent être lancés dès l’an prochain. L’un d’eux doit servir à obtenir «  fin 2018  » le marquage CE, autorisation de commercialisation dans l’Union européenne, pour la première version de l’exosquelette, destinée aux centres de rééducation, a expliqué à l’AFP Jean-Louis Constanza. D’autres études cliniques viseront à démontrer l’efficacité de l’exosquelette pour la rééducation et contre les nombreuses pathologies associées à un handicap moteur permanent : problèmes de vascularisation engendrant des lésions cutanées (escarres), troubles urodigestifs, cardiovasculaires, neuromusculaires, obésité ou encore ostéoporose.

Source LE POINT.

Handicap – Plaidoyer pour des panneaux de signalisations accessibles à tous ! …

Handicap – Quelles sont les mesures en faveur des personnes en situation de handicap annoncées par le candidat et président Emmanuel Macron? Dans la sphère médiatico-politique, peu ou pas de signal positif envoyé pour améliorer la vie des handicapés. Et pourtant, la France est loin d’être irréprochable dans ce domaine comparé à ces voisins européens, preuve à l’appui.

Il y a (déjà) deux ans, en 2015 que l’obligation des exploitants à effectuer des travaux de mise en conformité dans un délai de trois, six ou neuf ans, a été repoussée..

La date limite de conformité fixée par la loi du handicap 2005 est dépassée depuis janvier 2015, mais les pouvoirs publics rechignent à l’appliquer, repoussant inexorablement l’échéance. Pourtant des acteurs sont et restent mobilisés afin de défendre les droits des handicapés et le milieu associatif contribue à éveiller le conscience citoyenne et à mobiliser l’opinion publique.

Prenons pour exemple l’application téléphonique I Wheel Share  qui permet aux personnes en situation de handicap (tous types de handicap) de cartographier leurs retours d’expériences et lieux adaptés ou non.

C’est vrai, la vie des personnes handicapées n’intéresse guère le citoyen lambda que l’on nous sommes, mise à part quand il est confronté directement à la situation de handicap. Différents acteurs nous mobilisent, nous rappellent que la condition de vie des personnes en situation de handicap est difficile, voir impossible. Marche trop haute pour les fauteuil roulants, absence de signalisation sonore pour les personnes aveugles ou déficients visuels etc..

Par ces exemples, voilà où je voulais en venir.

Fort de ma vie étudiante lyonnaise, j’ai pu remarquer le peu ou le manque d’accès pour les personnes en situations de handicaps dans les signalisations de la vie quotidienne. Et pourtant des solutions simples et efficaces existent et nos confrères européens ont pris des mesures drastiques pour favoriser la condition et la circulation des personnes en situation de handicap. Après un court voyage à Rome et un plus long à Amsterdam, le constat est sans appel: nous sommes à rebours de nos voisins européens!

Le fonctionnement est pourtant simple, voir ludique. Les feux tricolores possèdent un système de sonorisation fort et audible :

  • 1 « tic » est répété toutes les 3 secondes quand le feu est rouge pour les piétons;
  • 2 « tics » par secondes quand le feu est vert pour les piétons;
  • et des « tics » intermittents quand il ne reste plus que 3 secondes avant que le feu ne devienne rouge

Ce système qui s’est démocratisé dans ces villes là, possède l’avantage d’être simple et internationalement reconnaissable car, il n’y a pas de barrière de langue, contrairement à ce qui a été testé à Paris où les passages piétons sonores annonce avec une voix l’état du feu, mais la voix est française…

https://idee.paris.fr/passage-pietons-sonores-pour-les-aveugles

Constat est fait, on peut allier simplicité et efficacité pour améliorer les conditions de vie et d’accès pour les personnes handicapées sans trop se ruiner.

Un système qui est à la portée des pouvoirs publics mais, par manque de volonté politique et parfois de moyens ne se matérialisent pas en projet concret.

Source MEDIAPART.