Une prothèse d’épaule créée grâce aux technologies 3D…

Technologies 3D – C’est une première en France: une patiente a été guérie d’une blessure par balle à l’épaule grâce à une prothèse inversée imprimée en 3D. Les résultats de l’opération sont pour le moment satisfaisants et pourraient ouvrir la voie vers d’autres interventions chirurgicales intégrant les technologies 3D.

prothèse d'épaule

Les prothèses classiques ne convenaient pas à la patiente française. Elles ne permettaient pas une reconstruction de qualité : l’accident avait tellement endommagé l’épaule qu’il n’y avait pas suffisamment d’os pour fixer l’implant. C’est pourquoi Nathalie s’est tournée vers l’impression 3D et a pu recevoir une prothèse d’épaule totalement adaptée à sa situation complexe. Les applications passées montrent en effet que les technologies 3D peuvent être utiles pour soulager certains handicaps physiques : on se souvient par exemple de ce petit garçon de 4 ans qui a reçu une prothèse de main pour Noël.

Le docteur Viard a travaillé en collaboration avec Materialise pour créer la reconstruction de l’épaule de la patiente. Il a été accompagné par une équipe d’ingénieurs et de designers 3D afin de mettre au point une prothèse d’épaule inversée en titane. Celle-ci est composée d’implants “positionnés sur le versant huméral et le glénoïdien avec une plaque qui correspond à une ostéotomie de l’épine de relèvement pour corriger le cal vicieux” comme l’explique le chirurgien. Bien que nous n’ayons pas plus de détails concernant l’impression même de la prothèse d’épaule, il apparaît clairement que celle-ci n’aurait pas pu être créée avec des méthodes de fabrication traditionnelles.

4 mois après l’opération, les médecins sont très satisfaits des résultats puisque Nathalie a progressivement retrouvé une mobilité articulaire. Son corps a bien réagi aux implants, montrant ainsi le potentiel des technologies 3D dans le secteur chirurgical. Un potentiel bien perçu par la startup toulousaine AnatomikModeling qui s’est également tournée vers les technologies 3D pour créer la première prothèse trachéo-bronchique. On espère voir ces initiatives se multiplier en France!

Source 3D NATIVES.

Santé – Perturbateurs – endocriniens : sept questions sur le triclosan, présent dans les cosmétiques, les dentifrices, les textiles…

Une étude de l’Inserm a notamment mis en cause le triclosan comme responsable de troubles du comportement chez l’enfant. Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être sur cet agent antibactérien, perturbateur endocrinien.

Le triclosan, considéré comme un perturbateur endocrinien, se retrouve dans de nombreux dentrifices, savons antibactériens ou gels douche.

Un composé « préoccupant »Une étude de l’Inserm, publiée vendredi 29 septembre, fait le lien entre l’exposition, pendant la grossesse, de la mère à certains perturbateurs endocriniens, comme le triclosan, et des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans. On le retrouve en France dans de nombreux dentifrices, savons antibactériens ou gels douche. Franceinfo fait le point sur cette molécule très présente dans notre quotidien.

Le triclosan, c’est quoi au juste ?

Le triclosan, ou 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy)phénol, est une molécule qui appartient à une famille de composés antimicrobiens. En clair, c’est un tueur de bactériesLe triclosan a été introduit dans les années 1970, notamment dans les gels nettoyants à destination des chirurgiens.

« C’est un antiseptique, un désinfectant, mais on l’utilise aussi comme conservateur, explique à franceinfo Jean-Baptiste Fini, chercheur au CNRS, spécialiste des perturbateurs endocriniens. Le seul intérêt, c’est que l’industriel peut prévoir des stocks sur plusieurs années, mais il n’a pas forcément d’effets bénéfiques et, en tout cas, il n’a rien à voir avec l’efficacité du produit. »

Et on le trouve dans quoi ?

Le triclosan est très largement utilisé dans les produits de beauté et d’hygiène, comme les déodorants, les bains de bouche, les dentifrices, les crèmes hydratantes ou encore les gels douche. On en retrouve également des résidus dans des ustensiles de cuisine, des textiles, ou encore des jouets.

Concernant les cosmétiques, l’UFC-Que-Choisir a dévoilé, en juin 2017, des listes – non exhaustives – de produits contenant du triclosan. Selon le recensement de l’organisation, plusieurs dentifrices de la marque Colgate, ainsi que des dentifrices et des bains de bouche Sanogyl, en contiennent aussi.

Pourquoi est-il considéré comme un perturbateur endocrinien ?

• Car il pourrait avoir des effets sur la reproduction….

• Car il a des conséquences sur les hormones thyroïdiennes.« 

Quelles sont les autres sources d’inquiétude ?

• Une résistance aux antibiotiques ?…

• Le syndrome du « foie gras » ?  » ….

• Des effets allergènes ?…

Que dit la législation sur le triclosan ?….

Aux Etats-Unis, le triclosan est interdit par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, la FDA, depuis septembre 2016. Néanmoins, cette interdiction n’affecte pas les désinfectants pour les mains, ni d’autres produits antibactériens utilisés dans les hôpitaux et centres médicaux….

 

Est-il irremplaçable ?….

Non, répond clairement Jean-Baptiste Fini. « On pourrait s’en passer », affirme le chercheur. « On pourrait le retirer des produits cosmétiques en tant que conservateur et le remplacer par un autre produit », abonde dans Atlantico Stéphane Gayet, médecin des hôpitaux au CHU (Hôpitaux universitaires) de Strasbourg (Bas-Rhin)….

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Source France Info.

 

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme : lancement d’une campagne en Corse

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme – L’Agence régionale de la santé et tous les partenaires en charge de l’autisme en Corse viennent de lancer une campagne de sensibilisation pour un « dépistage précoce » de la maladie.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du troisième « Plan autisme » qui en Corse, entre 2013 et 2017, s’est vu allouer un budget de 4 millions d’euros.

Aujourd’hui, le diagnostic de l’autisme est posé en moyenne vers l’âge de 6 ans. Or, plus le dépistage est précoce, meilleure est la prise en charge, explique l’Agence régionale de la santé.

« Plus l’autisme est identifié tôt, plus l’accompagnement spécifique pourra être mis en place, et plus les progrès seront possibles ». En France, on estime que l’autisme toucherait 1 personne sur 150, selon la Haute Autorité de la Santé (HAS)

Le principal but de cette campagne de communication régionale « Autisme, repérons les signes au plus tôt », est d’aider les parents d’enfants autistes, qui faute de diagnostic posé, mettent souvent en place -eux-mêmes- des actions pour que leur enfant soit mieux accompagné dans sa vie de tous les jours.

C’est le cas de Pascale Millo, maman d’Adrien 14 ans, diagnostiqué autisme à l’âge de 10 ans. Depuis, elle a fondé l’association La passerelle qui œuvre pour l’inclusion des autistes dans la société.

« Les symptômes étaient des intérêts restreints, répétitifs, sans interaction sociale. Mais tout le monde vous dit que ça va aller et on est orienté sur des structures complétements inadaptées », explique-t-elle.

En septembre 2017, le nombre de diagnostics TED posés par le centre ressources autisme Corsica concerne 130 personnes. En moyenne, 39% ont entre 0 et 5 ans, 23% entre 6 et 8 ans, 20% entre 9 et 11 ans, 10% entre 12 et 14 ans, 4% entre 15 et 16 ans, 2,5% entre 17 et 20 ans et 1,5% entre 21 et 35 ans.

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

DPIG – André-Pierre Gignac récolte 241.000 euros pour soigner Zoé : “un ange-gardien” selon la maman…

Zoé – Solidarité. Le 27 septembre dernier, une vente aux enchères organisée au Mexique à l’initiative du footballeur français André-Pierre Gignac, a permis de récolter plus de 241.000 euros pour soigner Zoé. Une petite savoyarde de 6 ans atteinte de DIPG. La maman de Zoé remercie son « ange-gardien ».

4.635 euros pour le maillot de Tony Parker Army Day
14.836 euros pour un entrainement avec les joueurs des Tigres
16.968 euros pour les chaussures de Lionel Messi
5.564 euros pour le maillot du Real Madrid signe par toute l’equipe
1.855 euros pour le maillot de Olivier Giroud à Arsenal
20.863 euros pour les gants et deux billets pour le prochain match de Canelo Alvarez …

En tout, 45 articles ont ainsi été vendus aux enchères à Monterrey au profit de la petite Zoé pour un montant total de 241 058 euros.

Une somme « à la fois fantastique et inimaginable » pour la maman de Zoé qui se dit encore « sous le choc ».

Elle remercie ceux qu’elle appelle des “anges-gardiens”, André-Pierre Gignac et Deborah son épouse ainsi que tout ceux qui ont permis de rassembler cette « fabuleuse somme ».

La soirée était en effet organisée à l’initiative du footballeur français qui joue dans l’équipe des Tigres au Mexique. Il avait été ému par la situation de la fillette et de ses parents qu’il a rencontré l’été dernier.

Emilie, la maman de Zoé se dit aujourd’hui soulagée d’avoir désormais les fonds nécessaires pour financer les prochains traitements de Zoé. Elle poursuivra le travail de sensibilisation à cette maladie terrible qu’est le DIPG et « dont personne ne connaît l’existence à moins d’y être confronté » regrette-t-elle.

Cette tumeur au tronc cérébral touche en moyenne 50 enfants par pays chaque année, soit un enfant diagnostiqué tous les 9 jours.

L’espérance de vie moyenne est de 9 à 24 mois. Le taux de survie est nul.

Actuellement, Zoé suit un traitement expérimental dans une clinique au Mexique. Un traitement particulièrement onéreux (environ 300.000 euros en tout). Il semble avoir de bons résultats pour l’instant selon les parents de Zoé.

Parallèlement, la famille, qui vit actuellement au Royaume-Uni, a lancé une pétition en ligne pour que la maladie, qui a tué 200.000 enfants ces 50 dernières années, soit mieux prise en compte dans la recherche contre le cancer.

Source FR3.

Levothyrox: l’exemple de la Nouvelle-Zélande aurait dû alerter les autorités…

Levothyrox – En 2007 en Nouvelle-Zélande, un changement dans la composition d’un médicament contre l’hypothyroïdie avait déjà entraîné un boom des signalements d’effets indésirables.

Levothyrox

Un changement dans la formulation d’un médicament indiqué pour l’hypothyroïdie, une augmentation fulgurante du nombre de cas d’effets secondaires, une méfiance des patients vis-à-vis des autorités sanitaires et une forte couverture médiatique. Cette histoire, qui comporte tous les ingrédients d’une bonne crise sanitaire, ressemble fort à celle du Levothyrox, médicament qui agite l’hexagone depuis le mois de mai. Pourtant, ces événements se sont déroulés il y a 10 ans en Nouvelle-Zélande. Une situation relatée en janvier 2010 dans un article du British Medical Journal.

En 2007, l’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline commercialise l’unique médicament prescrit aux personnes souffrant d’hypothyroïdie en Nouvelle-Zélande (l’Eltroxin, équivalent du Levothyrox). La firme décide de délocaliser la production en Allemagne, alors que le comprimé était jusque-là produit au Canada. En résulte une modification du procédé de fabrication, aboutissant à un changement d’excipients (les composés inertes du médicament), de taille et de couleur du médicament. Le principe actif – la thyroxine — n’est pas affecté par ce changement. Dans les semaines qui suivent l’arrivée des nouveaux comprimés, le nombre de signalements d’effets secondaires explose: 2000 fois plus de cas ont été rapportés en quelques mois avec la nouvelle formule qu’en 30 ans avec l’ancienne!

Méfiance de la population

Près de la moitié des symptômes rapportés ne ressemblaient pas à ceux habituellement décrits en cas d’hypothyroïdie: conjonctivite, douleurs oculaires, maux de tête, démangeaisons, nausée ou indigestion. Les autorités sanitaires néo-zélandaises ont alors diligenté des études indépendantes sur le nouveau médicament. Les résultats avaient alors indiqué que celui-ci était parfaitement équivalent au précédent, bien qu’il soit possible qu’il entraîne des effets secondaires chez un petit nombre de patients…..

Fausses rumeurs

L’autre facteur qui pourrait avoir joué un rôle fondamental est le traitement médiatique de cette affaire. «La couverture des effets indésirables associés au médicament a été très importante: radio, télévision, magazines, journaux et sites Internet d’actualité», rapportent les chercheurs. L’un des premiers journaux à s’être fait écho de l’affaire, le Southern Times, a ainsi publié un article intitulé: «Des changements de formulation responsables de la maladie». À cela s’ajoute la propagation de fausses rumeurs affirmant que le nouveau médicament était fabriqué en Inde et contenait des ingrédients issus d’OGM……

Tirer leçon de ses erreurs….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

 

Euthanasie : l’écrivaine Anne Bert est morte…

Euthanasie – L’écrivaine Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, a mis à exécution le projet d’euthanasie qu’elle avait annoncé. Elle est décédée ce matin en Belgique.

Euthanasie : l’écrivaine Anne Bert est morte

Anne Bert est morte. À sa demande, elle a reçu ce lundi 2 octobre une injection létale dans un service de soins palliatifs en Belgique. L’écrivaine de 59 ans, atteinte de la maladie de Charcot, ne supportait pas de ne plus pouvoir se nourrir ou se coucher seule, notamment. Elle avait annoncé sa décision et accordé de nombreuses interviewes ces derniers mois. Son objectif : peser sur la loi française interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Son livre paraît cette semaine

Anne Bert qualifiait la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie votée en décembre 2015 de « poudre aux yeux » car elle conditionne la sédation profonde et continue au « bon vouloir des médecins ». Au moment de la campagne présidentielle, elle avait interpellé les principaux candidats. Cet été, elle s’était aussi entretenue avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Cette semaine paraît son livre Le Tout Dernier Été (Fayard) dans lequel elle raconte son cheminement.

Source FAIRE FACE.

Handicap – PE 87 – Un coup de Pep sur le handicap en Haute-Vienne !…

Handicap – PE 87. L’association PEP 87, forte de quelques 250 salariés, gère plusieurs centres médico-sociaux ou psychopédagogiques, un institut médical, des foyers, des crèches et même des appartements d’autonomie pour adultes handicapés. Un acteur majeur contre l’exclusion et le handicap !

Association vieille de plus d’un siècle au niveau national, les PEP, Pupilles de l’Enseignement Publique accompagnent ceux qui, porteurs de handicaps, sont menacés d’exclusion.

Assez peu connus en Haute-Vienne, les PEP 87 sont pourtant à la pointe de ce combat, dans des domaines extrêmement variés.

Ainsi, avec une approche toujours pluridisciplinaire, essayant de mêler un maximum de compétences et de regards, les PEP 87 gèrent plusieurs centres médico-sociaux ou psychopédagogiques, un institut médical, des foyers, des crèches et même des appartements d’autonomie pour adultes handicapés.
Dans ces derniers, ils viennent même d’innover en permettant à un couple, alors séparé, de vivre pleinement leur vie le plus « normalement » possible.

Une mission, avec le handicap, physique, mental et même social comme raison d’être, le tout sous forme de délégation, entre Éducation nationale et Agence Régionale de Santé, avec le soutien de la quasi-totalité des collectivités, et près de 14 millions d’euros de budget, d’argent public. Pour, chaque année, plus de 2 000 personnes accompagnées !
Et encore, la plupart de leurs structures connaissent de nombreuses listes d’attente.

Alors que les PEP 87 inaugureront leurs tous nouveaux locaux, le 5 octobre prochain, dans le quartier du Roussillon à Limoges, une occasion d’enfin mieux les découvrir !

Plus d’information, découvrez la Vidéo,cliquez ici.

Source FR3.

 

 

Handicap – Le gouvernement supprime la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité….

Prime d’activité. Depuis octobre 2016, les pensionnés d’invalidité en emploi ayant de faibles ressources bénéficiaient, comme les autres travailleurs, d’une prime d’activité. À partir du 1er janvier 2018, ils en seront privés.

La prime d’activité va augmenter, claironne le gouvernement depuis quelques semaines. Mais le projet de loi de finances 2018 réserve une mauvaise surprise aux pensionnés d’invalidité en emploi : ils vont en perdre le bénéfice.

Un article « met fin, à compter du 1er janvier 2018, à la prise en compte en tant que revenus professionnels pour calculer le montant de la prime d’activité des pensions, des rentes d’invalidité et des rentes accident du travail et maladie professionnelle (AT-MP) ».

Une prime pour tous les salariés et travailleurs indépendants

Cette prestation a vu le jour en janvier 2016. Tous les salariés et travailleurs indépendants de plus de 18 ans, à temps plein ou à temps partiel, peuvent la percevoir. À condition que les ressources de leur foyer sont inférieures à un certain niveau (exemple pour un célibataire, 1 400 € nets environ). Son montant dépend de leurs ressources et de la composition de leur foyer (97 € par mois, par exemple, pour un célibataire gagnant 1 300 € nets).

Une prise en compte favorable aux travailleurs handicapés

L’APF et l’Unapei avaient obtenu du gouvernement Valls que, pour le calcul de la prime d’activité, l’allocation adulte handicapé (AAH) et la pension d’invalidité soient considérées comme un revenu d’activité au même titre que les revenus professionnels, et non comme une prestation sociale.

Actuellement, un salarié célibataire touchant un salaire de 717 € et une pension d’invalidité de 280 € perçoit 149,17 € de prime par mois. Il ne toucherait rien si sa pension était considérée comme une prestation sociale.

Pas assez de bénéficiaires, selon Bercy

Le gouvernement veut donc supprimer ce dispositif. Ce qui va priver de prime d’activité les pensionnés d’invalidité en emploi remplissant les conditions de ressources. « Cette prise en compte dérogatoire de revenus (…) n’a pas été utilisée par un grand nombre de bénéficiaires », justifie Bercy.

Une mise en place en retard « sans communication »

L’argument irrite Véronique Bustreel, la conseillère nationale ressources de l’APF. « Lorsqu’il a créé la prime d’activité, le gouvernement Valls avait oublié les titulaires de l’AAH et de la pension d’invalidité, souligne-t-elle. Nous avons bataillé pour que ces travailleurs bénéficient du même droit que les autres. » Pour les allocataires de l’AAH, le dispositif avait été opérationnel en juillet 2016, avec rétroactivité au 1er janvier, date de la création de la prime.

Mais les pensionnés d’invalidité avaient dû attendre octobre 2016, sans effet rétroactif. « Et sans communication spécifique, souligne Véronique Bustreel. Beaucoup de personnes ont donc pu passer au travers des mailles du filet. Alors supprimer ce dispositif parce que peu de personnes l’auraient utilisé n’est pas un argument que l’on peut entendre. »

Faciliter l’accès aux droits ou les supprimer ?

Surtout de la part d’un gouvernement qui affiche la volonté de faciliter l’accès aux droits. C’est d’ailleurs l’un des « cinq grands sujets » sur lequel le Conseil interministériel du handicap s’est engagé, le 20 septembre. « Nous simplifierons les procédures pour les titulaires de droits sociaux qui souvent, par désespoir ou par manque d’informations, ne les réclament plus », assurait alors Édouard Philippe, le Premier ministre.

230 000 pensionnés d’invalidité en emploi

Il y a deux semaines, le gouvernement décidait de ne pas faire bénéficier 250 000 allocataires en couple de la hausse de l’AAH. Aujourd’hui, il supprime la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité en emploi. 230 000 personnes sont potentiellement concernées, même si toutes ne l’ont pas demandée.

Sans compter les quelque milliers de bénéficiaires d’une rente AT-MP exerçant une activité professionnelle.

La promesse pour tous, l’exception pour certains

Chaque fois, la même méthode est utilisée. D’abord, une annonce de hausse collective. « Tous les bénéficiaires de la prime d’activité » vont bénéficier d’une augmentation assure le ministère de l’Économie dans son Livret du pouvoir d’achat. Puis, quand vient la publication des textes, une ou des exceptions. Pour de nombreuses personnes en situation de handicap, le gain de pouvoir d’achat n’est que poudre au yeux.

Pas de changement pour l’AAH

Les allocataires de l’AAH continueront, eux, à bénéficier de la prime d’activité dans les mêmes conditions que jusqu’alors. « La prise en compte de l’allocation aux adultes comme revenu professionnel dans le calcul de la prime d’activité est maintenue », précise le projet de loi de finances 2018.

Source FAIRE FACE.

Handicap – Danse. Elle fait danser les handicapés…

Danse Handicap – La Vauréenne Stéphanie Peralez a obtenu un diplôme qui lui permet de rendre la danse accessible aux handicapés.

Danse - Stéphanie Peralez s’ouvre sur le handicap.

La Vauréenne Stéphanie Peralez a obtenu un diplôme qui lui permet de rendre la danse accessible aux handicapés.

C’est à la suite d’une rencontre avec une petite fille de 4 ans, trisomique, que Stéphanie Peralez a eu le déclic. «L’année avec Alice s’était merveilleusement déroulée et l’intégration de l’enfant dans le groupe s’était bien passé. De là est née l’idée de me former vraiment pour faire face correctement au handicap», explique la prof, diplômée d’Etat en danse modern’jazz. Son arrivée à Lavaur lui a prouvé qu’il fallait effectivement se donner les moyens pédagogiques : elle a vu que la ville s’était adaptée au handicap. Un bilan de compétences plus loin, l’artistique et l’aide aux personnes présentant un handicap mental et moteur ressortait. Aide de vie scolaire (AVS) pendant deux ans, Stéphanie décide à l’issue d’orienter son avenir professionnel dans ce sens. Elle a ainsi obtenu son master 2 en éducation artistique et culturelle, l’été dernier. Deux possibilités s’offrent donc à elle: devenir professeur des écoles ou postuler dans les intercommunalités pour créer des dispositifs d’accompagnement. «Un métier nouveau qui peut aider les enfants à mieux comprendre les étapes de la musique, par exemple grâce à des mallettes pédagogiques qui doivent bien sûr être validées par l’Education nationale», explique celle qui semble vouloir privilégier cette dernière voie.

A New-York à la Toussaint

Elle vient de passer une année sans doute harassante entre son association Attitude, créée il y a 4 ans, les cours qu’elle donne, sa petite famille et son master à bûcher, mais elle a fait la preuve que le travail paie. Ce ne sont pas ses élèves qui nous diront le contraire et notamment les pionnières que sont Lily, Elisa, Stecy, Lou-Rose, Tessie et Ina, fidèles depuis la création. Et en attendant de tout mettre en place, Stéphanie poursuit sa formation afin d’offrir toujours le meilleur à ses élèves. Pendant les vacances de la Toussaint, la dame s’envolera pour New-York pour un stage de formation professionnelle continue en danse et pilates dans les 5 plus grandes écoles de la ville: Broadway Dance Center, Péridance, Alvin Ailey, Steps et Martha Graham.

Comme elle le confie, Stéphanie a le sentiment «de vivre un rêve éveillée!»

C’est pour tous les âges et dès 4 ans. A découvrir à la salle à la maison de la musique.

Contact au 06 45 47 40 23.

Source Le Journal d’Ici

L’Auto. Perfectionnement à la conduite pour sourds et malentendants…

Auto – Conduite – Perfectionnement. Des stages de pilotage gratuits en compagnie d’interprètes de la langue des signes, pour aider les sourds et malentendants détenteurs du permis de conduire, à se perfectionner.

Perfectionnement à la conduite pour sourds et malentendants

Pour aider les sourds et malentendants, détenteurs du permis de conduire à se perfectionner, et à pouvoir faire face à des situations d’urgence, le groupe Macif leur propose des stages de pilotage gratuits, en compagnie d’interprètes de la langue des signes.

On compte en France pas moins de six millions de personnes sourdes et malentendantes

C’est à toutes ces personnes handicapées – enfin à toutes celles détentrices du permis de conduire – que le groupe MACIF a eu l’idée, dans le cadre de sa politique de prévention, de proposer des stages gratuits de perfectionnement à la conduite automobile.

Des instructeurs à la conduite et des interprètes pour les stagiaires

A l’aide d’instructeurs venant de l’école de pilotage du Mans, doublés d’interprètes de la langue des signes de l’association Sourdline, le Groupe MACIF a donc monté ces stages gratuits et inédits permettant, sur une demi-journée, à tous les stagiaires volontaires de réviser leurs connaissances du code de la route, et qui plus est, de faire face à des situations d’urgence.

Au programme, freinages d’urgence, dérapages et évitements

Au programme des exercices pratiques de freinage, d’évitement, et de maîtrise d’un véhicule en perte d’adhérence. Des exercices rendus possibles à bord de véhicules dotés d’un dispositif de petites roues supplémentaires permettant de reproduire les circonstances d’un sous-virage ou bien au contraire d’un survirage. Trois stages ont déjà été organisés, le premier en région parisienne, puis à Lyon et à Toulouse, le dernier de cette série se déroulera cette semaine à Poitiers.

Des stages instructifs et pédagogiques pour sensibiliser les pouvoirs publics

Mais au-delà de permettre à ces stagiaires d’adopter de bonnes attitudes en fonction de leur handicap et de travailler les bons réflexes, de savoir gérer les situations d’urgence, bref de se sentir plus à l’aise au volant dans toutes les circonstances, ces stages ont aussi une valeur pédagogique. Ils sont en effet destinés également à sensibiliser les pouvoirs publics sur les difficultés qui existent en France à trouver des auto-écoles handi et à pouvoir suivre des formations adaptées post-permis.

Source 20 Minutes.