Homéopathie : les académies des sciences européennes demandent son non-remboursement…

Homéopathie – Dans un nouveau rapport, le Conseil scientifique des académies des sciences européennes rappelle l’absence de preuves solides et reproductibles de l’efficacité des produits homéopathiques.

Homéopathie

Le conseil scientifique des académies des sciences européennes pointe l’inefficacité de l’homéopathie et demande le non remboursement de celle-ci dans un rapport publié le 29 septembre.

« Les produits homéopathiques sont utilisés dans toute l’Europe par un grand nombre de personnes et pour un large éventail de maladies que ces produits sont supposés soigner. En dépit de la popularité de ces produits dans certains pays, les scientifiques se demandent s’ils sont utiles ou nocifs », souligne le rapport. Les académiciens déclarent « qu’il n’existe, pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l’efficacité des produits homéopathiques – même s’il y a parfois un effet placebo. En outre, l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves ».

L’étude précise que dans chaque cas où l’homéopathie a obtenu un résultat clinique, c’est en fait dû à un « effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication ». L’efficacité de l’homéopathie n’est absolument pas établie. Pour eux, « les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique ».

Pas de preuve, pas de remboursement

Les scientifiques rappellent que « le patient doit être dûment informé, ce qui nécessite un cadre réglementaire normalisé, basé sur la connaissance scientifique et utilisant des pratiques sérieuses de publicité qui puissent s’appliquer équitablement à tous les médicaments, quels que soient leurs origines et quels que soient leurs mécanismes d’action ». De plus, les académiciens estiment que les homéopathes prescrivent ou recommandent des produits qu’ils savent biologiquement inefficaces. Enfin, selon eux, les préparations homéopathiques ne seraient pas assez contrôlées durant leur production.

Pour toutes ces raisons, le conseil des académies des sciences européennes recommande que les affirmations d’innocuité, de sécurité et de qualité des produits homéopathiques soient, comme pour tous les médicaments, basées sur des preuves vérifiables et objectives. Les académiciens s’opposent également au remboursement des produits et des services homéopathiques, « à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger ». Ils souhaitent également changer l’étiquetage afin que les produits homéopathiques ne soient pas confondus avec les autres médicaments.

L’institution souhaite, à travers cette publication, interpeller « les décideurs de l’UE » afin que leur approche soit fondée sur des preuves et donc améliorer les droits des consommateurs.

Source France Info TV.

Vaccins obligatoires: Des députés de la majorité demandent un «moratoire»…

Vaccins obligatoires – Vaccination Les parlementaires veulent « prendre le temps du débat démocratique »…

Vaccinations obligatoires

Alors que onze vaccins infantiles devaient être obligatoires à compter du 1er janvier prochain, plusieurs parlementaires, dont des députés de La République en marche (LREM), ont demandé lundi un « moratoire » avant d’étendre les obligations vaccinales pour les jeunes enfants.

Il faut « entendre toutes les parties »

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera examiné prochainement par le Parlement, prévoit d’augmenter à onze le nombre de vaccins obligatoires à partir du 1er janvier, contre trois actuellement, ce qui fait polémique, notamment chez les anti-vaccins.

>> A lire aussi : Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 de la Sécurité sociale

La députée LREM Blandine Brocard, la sénatrice communiste Laurence Cohen et la députée européenne EELV Michèle Rivasi ont assuré lors d’une conférence de presse commune soutenir les vaccins en général, « formidable protection pour les populations ». Mais « pour un vote éclairé » sur l’extension des vaccins obligatoires, il faut « entendre toutes les parties » et « rien n’oblige à agir dans la précipitation », estime l’élue LREM du Rhône.

Associé à la même conférence de presse, Thomas Dietrich, ex-secrétaire général de la Conférence nationale de santé, qui avait démissionné en février 2016 en dénonçant une « mascarade », a aussi déploré l’absence d’un véritable « débat public » sur les vaccins.

Source 20 Minutes.

Euthanasie – Décès d’Anne Bert: Où en est l’euthanasie en France?….

Euthanasie – Sujet de société – La romancière Anne Bert, qui souffrait d’une maladie dégénérative incurable, s’est rendue en Belgique pour mourir dans la dignité, par euthanasie, une pratique interdite en France…

Anne Bert - Euthanasie

  • La romancière Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, est morte euthanasiée ce lundi en Belgique, où cette pratique est autorisée par la loi.
  • A ce jour, l’euthanasie active est toujours interdite en France, et Anne Bert aura jusqu’à la fin tenté de relancer le débat dans l’Hexagone.

Choisir sa fin de vie ne lui était pas permis en France. L’écrivaine Anne Bert a été euthanasiée à sa demande dans un hôpital belge lundi matin. Jusqu’au bout, elle aura tenté de relancer en France le débat sur la liberté pour les personnes atteintes, comme elle, d’une maladie incurable de « choisir leur fin de vie ».

Ne pas vivre la vie « jusqu’au bout de l’enfer »

Dans Le tout dernier été (éd. Fayard), à paraître ce jeudi 4 octobre, la romancière raconte sa maladie et son combat pour mourir dans la dignité. Dans son ouvrage, Anne Bert se remémore ce jour d’octobre 2015, où le diagnostic est tombé. Ce mal qui la rongeait depuis plusieurs mois avait désormais un nom sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou « maladie de Charcot », une affection neurodégénérative incurable qui conduit inéluctablement à une paralysie et à une issue fatale, dans de grandes souffrances.

« Je ne veux pas d’une mort violente, ni vivre grabataire avec une respiration artificielle. J’aime trop la vie, je la respecte trop pour cela », expliquait Anne Bert, qui avait donc fait le choix d’aller « mourir en Belgique », même si cette décision lui « crevait le cœur ».

Une lettre ouverte à tous les candidats de la présidentielle

« Anne voulait choisir le moment et les conditions de sa fin de vie, mais pour mourir dans la dignité, elle a dû quitter la France, qui lui refusait ce droit », s’indigne Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), qui milite depuis dix ans pour la légalisation de l’euthanasie.

Durant la campagne présidentielle, Anne Bert avait adressé à tous les candidats une lettre ouverte, les mettant en demeure de se « positionner à propos de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie ». Menant jusqu’au bout son combat pour faire évoluer les mentalités et la loi, Anne Bert avait prévenu il y a quelques semaines qu’elle ne serait « plus là » pour la parution de son récit poignant et empli de pudeur, dans lequel elle fustige les « conservateurs qui affirment que la vie doit être vécue jusqu’au bout de l’enfer ».

En France, pas d’euthanasie, mais une « sédation profonde et continue » jusqu’à la mort

Car aujourd’hui en France, aucune forme d’euthanasie active ou de suicide assisté n’est autorisée par le législateur. Sous l’impulsion de l’ex-président François Hollande, qui s’était engagé à agir sur ce terrain, la loi Leonetti autorise depuis 2016 la « sédation profonde et continue » jusqu’au décès du patient. En pratique, cela consiste en une administration de substances antidouleur qui s’apparente à un droit à être endormi sans être réveillé et dont seuls les malades déjà en phase terminale peuvent bénéficier. « C’est un texte hypocrite, condamne Jean-Luc Romero. A aucun moment, les patients ont été écoutés pour élaborer cette loi ». Pourtant selon un sondage Ifop réalisé pour l’ADMD en mars dernier, 90 % des Français se disent favorables au suicide assisté, et jusqu’à 95 % pour l’euthanasie.

Anne Bert, elle, déplorait ainsi une loi qui « répond plus aux préoccupations des médecins qu’aux droits des patients qui souhaitent ne pas aller au terme de leur maladie incurable ou accepter d’insupportables souffrances. Endormir un malade pour le laisser mourir de faim et de soif est-il réellement plus respectueux de la vie que d’y mettre fin par l’administration d’un produit létal ? », interrogeait-elle en 2016.

L’euthanasie possible dans certains pays européens

Si la France se refuse aujourd’hui à aller au-delà d’une sédation profonde et continue des patients en fin de vie, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ou encore la Suisse ont de leur côté adopté des textes instaurant l’euthanasie. Ainsi, en Belgique, l’euthanasie active est autorisée depuis 2002 pour les patients souffrant d’un mal incurable et qui ont formulé leur demande « de manière volontaire, réfléchie et répétée ».

La Suède, l’Autriche, l’Allemagne et la Norvège ont pour leur part autorisé l’euthanasie passive sous certaines conditions. En revanche, au Portugal, en Italie, en Roumanie, en Bosnie, en Serbie, en Pologne ou encore en Irlande, l’euthanasie est considérée comme un homicide et est passible de peine de prison.

Bientôt une nouvelle loi en France ?

Pendant la campagne présidentielle, les équipes du candidat Emmanuel Macron avaient répondu à Anne Bert que revenir sur la législation actuelle n’était « pas une priorité ».  Agnès Buzyn, qui s’était prononcée en 2015, « à titre personnel (…) en faveur de l’espace de liberté belge », s’est « alignée sur la position d’Emmanuel Macron » depuis son entrée au gouvernement, avait déploré Anne Bert après avoir « longuement discuté » cet été avec la ministre par téléphone. Agnès Buzyn a expliqué qu’elle souhaitait « d’abord faire une évaluation de la façon dont cette loi était mise en œuvre dans notre pays » avant une éventuelle réouverture du débat sur l’euthanasie.

Toutefois, le vent pourrait peut-être tourner en faveur d’une nouvelle loi, mais le chemin sera encore long. « Il peut se passer quelque chose, espère Jean-Luc Romero. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, je vois les parlementaires évoluer sur la question. Nombre d’entre eux sont favorables à un texte qui prendrait véritablement en compte la volonté des malades et ça, c’est nouveau. »

« Inscrire la fin de vie dans la révision de la loi de bioéthique »

D’ailleurs, il y a quelques semaines, le député LREM (ex-PS) Jean-Louis Touraine a déposé à l’Assemblée nationale une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie « dans la dignité », visant à instaurer une « aide médicalisée active à mourir ». « Il s’agit de répondre à la demande de malades, de plus en plus nombreux aujourd’hui avec les progrès de la médecine, qui ne veulent pas prolonger leur phase de fin de vie et veulent mettre un terme à des souffrances physiques ou psychiques insupportables », précisait-il alors. « Ce serait la meilleure solution pour que la question de la fin de vie fasse l’objet d’un débat parlementaire dédié et de qualité », commente Jean-Luc Romero.

Autre possibilité : « inscrire la fin de vie dans la révision de la loi de bioéthique, prévue pour 2018, évoque le président de l’ADMD. Mais dans ce cas de figure, à l’occasion d’un texte qui doit par ailleurs se pencher sur la PMA, amalgames et levées de boucliers sont à craindre de la part des plus conservateurs, ce qui pourrait nuire à la qualité des débats et aux chances de parvenir à une loi permettant enfin aux malades de mourir dans la dignité, redoute-t-il. Mais à ce stade, on ne fera pas la fine bouche, et nous serons preneurs de toute occasion permettant de faire enfin évoluer les mentalités sur la question ».

Source 20 Minutes.

Microbiote – Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les microbiotes, ces bactéries qui nous font du bien…

VRAI/FAUX Les microbiotes passionnent depuis quelques années autant la recherche que le grand public, mais pour aller plus loin, une campagne nationale propose des conférences à partir de ce vendredi dans toute la France…

Illustration de livres sur le sujet des intestins

  • A l’occasion de la campagne nationale sur les microbiotes proposée jusqu’au 19 octobre par le laboratoire PiLeje, 20 Minutes propose un petit précis sur ces fameuses bactéries.
  • Depuis 2006, la recherche comme les laboratoires s’intéressent beaucoup à ces microbiotes qui influencent aussi bien nos défenses immunitaires que nos émotions.
  • Un cycle de conférences dans toute la France peut permettre aux curieux d’en apprendre un peu plus sur les microbiotes.

On a longtemps parlé de flore intestinale ou vaginale, mais si vous voulez briller en société, mieux vaut employer le terme plus approprié de microbiote. Si de nombreux ouvrages et campagnes ont dévoilé au grand public que l’intestin est notre deuxième cerveau et à quel point il agit sur nos émotions, pas évident de suivre les dernières avancées sur les microbiotes. A partir de vendredi, les curieux pourront se renseigner lors de conférences grand public et gratuites* organisées par le laboratoire PiLeje, qui commercialise entre autres des probiotiques, qui renforcent la flore intestinale.

C’est quoi, c’est où et à quoi ça sert le microbiote ? 20 Minutes a tenté de démêler le vrai du faux.

Le microbiote, c’est uniquement dans l’intestin

bactéries qui composent le microbiote.

Faux. Si on entend beaucoup parler du microbiote intestinal, le plus important, le corps humain héberge en réalité diverses familles : le microbiote vaginal, buccal, mammaire, pulmonaire, cutané… La recherche s’est intéressée plus récemment au microbiote dans l’œil.

Le microbiote est formé de bactéries

Oui, mais pas uniquement. On appelle microbiote l’ensemble de bactéries, levures, champignons, virus qui forment un écosystème. On vit donc en bon entendement avec 50.000 milliards de bactéries cachées dans notre intestin… « Cette découverte, qui date de 2006, a totalement changé notre vision des bactéries, longtemps considérées comme les ennemis à abattre, souligne Didier Chos, nutritionniste et président de l’institut européen de Diététique et de Micronutrition (IEDM). On a cherché des médicaments pour les exterminer… avec de bons résultats ! Mais sans savoir que ces techniques agressives altéraient ce microbiote dont l’équilibre a un impact très important sur notre santé. Aujourd’hui, on cherche plutôt à les cajoler pour que leur action soit bénéfique à notre organisme. »

Ainsi, quand un patient prend des antibiotiques, qui détruisent des bactéries néfastes mais peuvent aussi attaquer les « bonnes » bactéries, il lui est parfois conseillé de prendre en complément des probiotiques. « Le microbiote vaginal souffre souvent d’un excès d’hygiène avec des douches internes trop répétées et des savons trop agressifs, reprend Didier Chos. Et si les bains de bouche permettent d’éliminer une infection, quand cela devient une habitude, ils risquent de perturber l’équilibre du microbiote buccal. »

Ces bactéries nous veulent du bien

Vrai. Le microbiote intestinal joue notamment un rôle majeur pour se défendre des agressions extérieures. Troubles digestifs, infections, allergies et pathologies chroniques peuvent être liés à un déséquilibre de cet écosystème. D’où une réelle révolution pour la recherche… et un gain bien identifié par les laboratoires qui proposent de plus en plus de probiotiques. « Ce n’est pas un phénomène de mode, mais un phénomène de recherche, nuance le nutritionniste. La vision de la médecine s’en trouve changée et tous les jours de nouvelles études sur ce fameux microbiote paraissent. ».

Notre microbiote dépend uniquement de notre alimentation et des médicaments

Faux. Petit à petit, la recherche découvre que notre microbiote, spécifique à chaque individu, est influencé par le mode d’accouchement, l’allaitement, le patrimoine génétique, le tabac, l’alcool, le stress, en plus de l’alimentation et des médicaments. Par ailleurs, ces microbiotes évoluent en fonction de l’âge.

Un problème de microbiote se traduit forcément par des troubles digestifs

Faux. C’est le premier signal qui doit alerter : constipation, ballonnements, gaz ou diarrhées, même si ces symptômes sont souvent banalisés par les patients. « Mais les désordres sont plus ou moins bruyants, reprend le Dr Chos. Certains patients présentent ce qu’on appelle des signes à distance : une fatigue chronique, des douleurs articulaires, des allergies par exemple. »

>> A lire aussi : Constipation, reflux… Un gastro-entérologue lève le voile sur nos petits et gros maux de ventre

Il y a un lien entre microbiote intestinal et cerveau

Vrai. L’intestin, considéré comme un « deuxième cerveau », aurait un lien direct avec les troubles de l’humeur, l’autisme et certaines maladies neuro-dégénératives. « L’anxiété et la dépression peuvent être liées à un système digestif perturbé, ce sujet a été largement documenté depuis quelques années, poursuit le Pr Chos. Grâce au succès du livre Le charme discret de l’intestin [best-seller d’une gastro-entérologue allemande], le grand public a compris que l’intestin a un impact sur les émotions. Mais peu de gens savent vraiment comment ce microbiote fonctionne. »

Sourcen 20 Minutes.

Levothyrox – L’ancienne formule du Levothyrox serait « en voie d’épuisement »

Levothyrox – Alors qu’il était supposé être disponible durant quelques mois en France, l’ancienne formule du Levothyrox serait en passe d’être en rupture de stock.

L’ancienne formule du Levothyrox serait « en voie d’épuisement »

Il y en aurait déjà presque plus. Le lendemain de son arrivée dans les officines françaises, l’ancienne formule Levothyrox serait en «voie d’épuisement» d’après un communiqué de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Mardi, le président de la fédération Philippe Gaertner a contacté le cabinet de la ministre de la Santé qui l’a informé «qu’aucun réapprovisionnement des grossistes répartiteurs – chargés de fournir les pharmacies en médicaments – n’est prévu».

Les 22.000 officines françaises ont commencé, lundi 2 octobre, à délivrer l’ancienne formulation du Levothyrox, commercialisée sous le nom d’Euthyrox. Dès le mois de juin, les patients s’étaient mobilisés contre la nouvelle formule du Levothyrox, à l’origine d’effets indésirables (troubles du rythme cardiaque, crampes musculaires, problèmes intestinaux, maux de tête, vertiges etc.). Face à la pression, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait annoncé le 15 septembre, le retour de l’ancienne formule.

Six boîtes par pharmacie

Au total, 130.000 boîtes d’Euthyrox venues d’Allemagne, soit un peu moins de six boîtes par pharmacie, ont été acheminées en France. Pour gérer l’approvisionnement, les autorités sanitaires ont demandé que seuls les patients ayant une ordonnance prescrite après le 14 septembre et portant la mention «Euthyrox», puissent se procurer le Levothyrox ancienne formule (ou Euthyrox).

Pourtant, d’après le communiqué de la Fédération des pharmaciens d’officine, face à l’engouement, «les prescriptions établies postérieurement au 14 septembre ne pourront donc pas toutes être exécutées. Les patients n’ayant pu obtenir leur traitement n’ont désormais d’autre choix que de retourner une fois de plus chez leur médecin pour obtenir la prescription d’une spécialité alternative, c’est-à-dire, à compter de la seconde quinzaine d’octobre, du médicament L-Thyroxin Henning® comprimé sécable du laboratoire Sanofi.»

Source LE FIGARO

Rennes – Cancer. Une voie d’espoir contre un cancer du cerveau …

Cancer – Des chercheurs rennais ont découvert un possible traitement contre un cancer agressif du cerveau. Ils espèrent lancer un essai thérapeutique à condition de trouver un financement.

On pourrait le qualifier de sacrée vacherie. Un cancer cérébral, le glioblastome qui, une fois le diagnostic établi, ne laisse qu’une espérance de vie de quelques mois. « Sa caractéristique est d’être hyper invasif et de se répandre rapidement dans le cerveau » explique Tony Avril, ingénieur biologiste au laboratoire Chimie, oncogenèse, stress et signalisation (Inserm/Université de Rennes 1) implanté au sein du centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis de Rennes.

« Ce type de cancer ne peut pas être traité par la chirurgie ni par la radiothérapie ou la chimiothérapie. » Une cinquantaine de cas sont recensés en France chaque année. « Le problème, c’est qu’on le détecte, en général, à l’apparition des premiers symptômes. Mais il s’est déjà répandu dans le cerveau. »

Un travail titanesque

L’une des missions du laboratoire où travaille l’ingénieur biologiste est justement de comprendre comment les cellules cancéreuses se multiplient et quels mécanismes leur permettent de contaminer leur environnement et de se propager. « Si on arrive à mieux comprendre ses mécanismes, on peut essayer de trouver des moyens de bloquer cette prolifération ou de proposer de nouvelles approches thérapeutiques » précise Eric Chevet, directeur de recherche. Un travail titanesque mais aux promesses intéressantes dont les patients seront les premiers bénéficiaires.

C’est dans cette logique que Tony Avril a fait une découverte plus que prometteuse. « En collaboration avec la Mayo Clinics aux USA (une fédération de cliniques), nous avons démontré que la protéine CD90 est associée à cette forme très invasive de cancer cérébral. » Une protéine très connue qui joue le rôle d’un marqueur facilement identifiable. Comme une espionne au cœur du cancer qui permet de mieux appréhender son mode de prolifération.

« Nous avons réussi à démonter par des essais sur des souris, qu’une molécule déjà utilisée dans le traitement de certaines leucémies, le Dasatinib, parvient à bloquer la migration des cellules de glioblastome dépendantes de CD90 ». Non seulement bloquer sa prolifération mais aussi réduire dans des proportions importantes sa taille. « Ça ouvre la voie de nouveau à un traitement chirurgical ou par radiothérapie et chimiothérapie. On peut alors espérer prolonger l’espérance de vie des patients à une trentaine de mois. »

Des travaux qui ont été publiés dans la prestigieuse revue Cancer Clinical Research. « Nous voulons maintenant lancer un essai thérapeutique » espère Eric Chevet. À condition de trouver le financement et des partenaires prêts à prendre des risques. La lutte contre le cancer passe aussi par là !

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Rennes: Avec l’application HandiPressante, toutes les toilettes de la ville en un seul clic

Handicap – Handipressante. PRATIQUE Le «Trip Advisor des toilettes» vient de voir le jour dans la capitale bretonne…

HandiPressante

L’application répertorie toutes les toilettes publiques de la ville.

  • L’outil a d’abord été conçu pour venir en aide aux personnes en situation de handicap.
  • Tout le monde peut laisser son commentaire ou une note sur les toilettes.

Quand l’envie de faire pipi se fait sentir, personne n’a envie de tourner en rond pour trouver des toilettes publiques. Pour soulager les envies les plus pressantes, un outil bien pratique répertoriant toutes les toilettes publiques de la ville de Rennes vient de voir le jour. Baptisée HandiPressante, l’application a été développée grâce à un partenariat entre le réseau Breizh Paralysie Cérébrale et des étudiants de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Rennes.

Le projet est né il y a un an suite à un constat partagé par de nombreuses personnes en situation de handicap. « Pour ces personnes, trouver des toilettes publiques accessibles et adaptées peut vite tourner au calvaire. Certaines sont même réticentes à quitter leur domicile de peur de ne pas trouver de toilettes sur leur chemin. Il y a là une restriction de la liberté de déplacement qu’il fallait lever », indique le docteur Philippe Gallien, médecin physique et réadaptateur au pôle médical de Saint-Hélier.

Des notes et des commentaires sur chaque toilette

Disponible depuis quelques semaines sous Android, l’application ne se limite pas aux seules toilettes adaptées mais répertorie la centaine de sanitaires publics que compte la ville. Grâce à un outil de géolocalisation, HandiPressante permet ainsi de trouver les toilettes les plus proches, tout en indiquant si elles sont payantes ou non.

« On a aussi voulu que l’outil soit participatif pour en faire une sorte de « Trip Advisor des toilettes ». Chaque utilisateur peut ainsi mettre une note ou un commentaire, poster des photos ou ajouter une toilette publique qui n’est pas encore répertoriée », souligne Amélie Colin, coordinatrice du réseau Breizh Paralysie Cérébrale à l’initiative du projet.

Source 20 Minutes.

CAP 48 – Rebondir malgré le handicap…

Handicap – Cap 48. « Regardez l’homme, pas le handicap », telle est la thématique de la campagne 2017 de Cap 48. A quelques jours de la grande soirée de l’opération, la Deux donne le ton.

Ce mardi, place à un documentaire français dans lequel on part à la rencontre de personnes handicapées, qui, malgré leurs difficultés, arrivent à mener une vie presque normale et à être intégrées dans la société. On y suit notamment le parcours hors norme de Stéphane Houdet, 46 ans, joueur de tennis-fauteuil français, médaillé d’or aux Jeux paralympiques de Pékin et de Rio, qui a gagné Roland-Garros, l’US Open et Wimbledon. Son histoire ? Commune à tellement d’autres tragédies : un accident de moto à 26 ans, alors qu’il passait des vacances en Autriche, un genou en compote, une jambe qui restera raide et terriblement douloureuse.

A 34 ans, Stéphane prend la décision de faire amputer ce membre malade. « Une vraie libération », confie-t-il. Passionné de tennis, il se lance alors à fond dans ce sport, y joue plus de deux heures par jour, devient le grand champion qu’il est aujourd’hui. Sur le court, avec sa chaise aux roues inclinées, il se déplace à toute allure et ne rate quasi aucune balle. Avec humour, il précise toutefois qu’il dépense moins de calories qu’un joueur « classique », et évite donc la chantilly et le foie gras !

Ce parcours de champion, Stéphane Houdet explique qu’il a été possible « grâce au drame qui a changé ma vie. Ce jour m’a permis de commencer une nouvelle vie ». Une positive attitude qu’il partage désormais avec ceux qui viennent de basculer dans le handicap. Histoire de leur donner du courage, ne fût-ce qu’un tout petit peu.

Source CINE TELE REVUE

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Handicap – Une pétition pour faire de l’accessibilité la grande cause nationale 2018…

Handicap – Pétition – Deux Niçois ont lancé une pétition pour que l’accessibilité soit proclamée grande cause nationale 2018. Cela ouvrirait droit à une importante campagne de communication. Philipe Croizon, l’APF et la Fnath soutiennent cette initiative.

Quel est le point commun entre le sauvetage en mer, l’illettrisme et l’autisme ? Ces trois sujets ont été grande cause nationale. Respectivement en 2017, 2013 et 2012. 2018 sera-t-elle l’année de l’accessibilité ? C’est ce que réclame une pétition lancée il y a deux mois à l’initiative de Patrick et Michelle Touchot. Début septembre, l’aventurier Philippe Croizon apportait son soutien aux deux Niçois. Et la semaine dernière, l’APF et la Fnath s’associaient à leur démarche.

Une grande cause et des messages gratuits sur les chaînes publiques

« La première loi sur l’accessibilité en France date de 1975, expliquent les deux activistes en ligne, avec un compte twitter suivi par 21 700 abonnés. Et quarante-deux ans plus tard, seule une minorité des établissements recevant du public (ERP) est aux normes. L’agrément de grande cause nationale permettrait de bénéficier d’une forte couverture médiatique et d’outils de communication. » Il ouvre en effet droit à la diffusion gratuite de messages sur les chaînes de télé et radio publiques.

L’année où de nombreux Ad’ap arrivent à échéance

« Le choix de l’accessibilité serait un signal fort, l’année où de nombreux agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) arrivent à échéance », approuve Patrice Tripoteau, le directeur général adjoint de l’APF. Les gestionnaires d’ERP non-accessibles avaient jusqu’au 27 septembre 2015 pour déposer leur agenda précisant les travaux nécessaires pour la mise aux normes.

Les plus petits ERP, ceux de 5e catégorie qui accueillent au plus 300 personnes, disposaient alors de trois ans maximum, sauf prolongation, pour les réaliser, soit jusqu’au 27 septembre 2018. Ce sont les plus nombreux.

Le débat sur l’accessibilité ne doit pas se limiter aux normes

« Ce serait aussi l’opportunité de rappeler la finalité de l’accessibilité, ajoute Patrice Tripoteau. Elle doit viser à garantir l’accès des personnes en situation de handicap aux biens, services et à l’espace public, comme n’importe quels citoyens. Elle bénéficie aussi à toutes les personnes restreintes dans leurs déplacements, qu’elles soient âgées, avec des enfants en bas âge… Il faut sortir du débat actuel qui se concentre, à tort, sur les normes et leur coût. Les normes ne sont qu’un moyen, pas une fin. Ce qui est en jeu, c’est l’avènement d’une société inclusive et non discriminante. »

Candidature en octobre

Le Premier ministre attribue l’agrément grande cause nationale chaque année à une association ou un collectif. L’appel à candidatures devrait être lancé en octobre. « Plus les gens signeront notre pétition, plus cela donnera du poids à la candidature de l’accessibilité », insiste Patrick Touchot. 2018, l’année de la cité pour tous ? Franck Seuret

Les engagement du Comité interministériel du handicap sur l’accessibilité

– Réaliser en transparence le bilan des Ad’ap en 2018.

– Concentrer l’effort sur les petits ERP du quotidien (…), en les accompagnant par un réseau d’ambassadeurs de l’accessibilité, constitué de jeunes en service civique.

– En 2022, 100 % des ERP de l’État devront être accessibles.

Source FAIRE FACE.

Handicap – Monsanto – Glyphosate : une mère porte plainte contre Monsanto, qu’elle rend responsable du handicap de son fils…

Monsanto – Théo, un enfant de 10 ans, vit avec une trachéotomie et va bientôt subir sa 52e opération… !!!!!, rapporte RTL. Sa mère est persuadée que ses malformations sont dues à une exposition au glyphosate pendant sa grossesse.

Glyphosate - Monsanto

Une mère de famille traîne Monsanto en justice, révèle RTL, mardi 3 octobre. Sabine accuse le glyphosate, pesticide commercialisé sous la marque Roundup par le géant américain, d’avoir entraîné des malformations chez son fils de 10 ans. Le petit Théo vit avec une trachéotomie et va bientôt subir sa 52e opération. Sa mère a donc décidé de porter plainte contre le fabricant de ce désherbant très controversé.

Pour Sabine, le glyphosate qu’elle a utilisé quand elle était enceinte est responsable des malformations de son fils. « J’ai eu vraiment une exposition très importante, exactement au moment où se formaient les organes qui ont été mal formés après », explique-t-elle.

Pour les avocats de Sabine, il va falloir prouver le lien entre ces malformations et le désherbant. Le procès risque de tourner au duel d’experts. Pour l’instant, Monsanto peut se réfugier derrière le fait que son produit est autorisé par les autorités de contrôle. Si la France a annoncé sa volonté d’en finir avec le glyphosate d’ici 2022, l’Union européenne pourrait, elle, bientôt prolonger l’autorisation de commercialisation de ce pesticide.