Honteux – Scandaleux !!! Honte à l’agence Européenne ! – Un document interne de Monsanto établit un lien entre glyphosate et cancer… !

Monsanto – Un fichier PowerPoint interne à la firme Monsanto a été révélé par deux médias flamand et néerlandais. Il évoque un lien entre le glyphosate contenu dans le Roundup et le risque de cancer.

Un document interne au géant américain Monsanto, datant de 2008, a été révélé ce mardi 10 octobre par le magazine flamand Knack et le journal néerlandais OneWorld,

Ce fichier PowerPoint censé rester secret expose un lien entre le glyphosate que contient le Roundup et le cancer. On y lit notamment que « le Roundup influence une des phases cruciales de la division cellulaire ce qui pourrait à long terme mener au cancer« 

Le Roundup est le produit phare de l’entreprise agroalimentaire Monsanto. Le glyphosate est d’ailleurs la substance herbicide la plus utilisée au monde, et son usage est défendu par un certain nombre d’agriculteurs.

Le document cite notamment le nom du biologiste français Robert Bellé, qui assurait en 2002 dans le magazine Chemical Research in Toxicology que le Roundup pouvait endommager l’ADN des cellules.

En mars 2015, un groupe d’experts de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) ont conclu que le glyphosate contenu dans le Roundup était « probablement cancérigène » pour l’homme.

Cette conclusion, qui a fait grand bruit, n’a pas été suivie par l’Agence européenne de la sécurité alimentaire ni par l’Agence européenne des produits chimiques. L’Union européenne s’apprête à renouveler pour dix ans la licence du glyphosate. 

Source FR3.

Emmanuel Macron osera-t-il sacrifier les handicapés pour relancer le logement ?…

Pour répondre à la crise du logement, Emmanuel Macron a promis de s’attaquer aux normes environnementales ainsi qu’à celles permettant l’accès des handicapés. Des représentants d’associations de défense des invalides dénoncent un tournant vers le « logement low cost ».

« Notre système est bloqué par la sur-réglementation, il faut la diminuer pour la rendre plus pragmatique » : non, Emmanuel Macron ne parle pas du marché du travail mais de logement, lors de sa visite à Toulouse ce mardi 12 septembre. La même rhétorique libérale irrigue néanmoins le raisonnement du président : il a en effet prévenu qu’il allait s’attaquer à « des normes qui relèvent de très bons sentiments ». Lesquelles ? « On me dira que je ne respecte pas l’environnement, ou parfois le handicap, parfois ceci ou cela », lâche-t-il nonchalamment avant d’asséner l’argument choc pour balayer tous ces « bon sentiments » : « Il faut du pragmatisme ».

Bref, la solution pour relancer la construction de logements en France, ce serait donc de réduire les exigences et les protections qui contraignent les promoteurs à bâtir des constructions respectueuses de l’environnement et accessibles aux handicapés… Ce « réalisme » affiché se base sur un constat : en France, la construction de logements est très règlementée. La loi handicap de 2005 oblige ainsi les promoteurs à rendre 100% des nouveaux logements construits accessibles aux personnes handicapées. Ce qui, d’après les promoteurs, augmente en moyenne la superficie d’un appartement de 4,5 à 6 mètres carrés car les pièces les plus restreintes (cuisine, salle de bains, toilettes) doivent être agrandies. Quant aux normes environnementales, elles sont plusieurs centaines et peuvent autant concerner l’isolation thermique que les risques d’inondation ou de tremblements de terre.

Les normes handicapés, un faux problème ?

Autant de règles qui sont à l’origine de la crise du logement en France, nous assure Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers (IMSI) : « Les coûts de construction ont grimpé de 18% en dix ans en raison des normes handicapés et de l’inflation constante des normes environnementales. Un promoteur veut construire des logements, mais il veut aussi les vendre ! » Engagé depuis longtemps pour un assouplissement des normes handicapés, il estime que ces dernières renchérissent en moyenne de 20.000€ le coût d’un logement « standard » (entre 55 et 60 mètres carrés). Un chiffre que conteste Christian François, administrateur de l’Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées moteurs (ANPHIM) : lui souligne qu’un handicapé en fauteuil n’a pas besoin de 5 mètres carrés supplémentaires dans un appartement trois pièces. Pour une salle de bains avec douche et toilettes, une personne en fauteuil n’aurait besoin que de 3,60 mètres carré contre… trois pour un valide. Henry Buzy-Cazaux n’en démord pas, dressant un parallèle avec les parkings et leurs places handicapés souvent inoccupées : « On n’a pas agi par pragmatisme mais par bonne conscience. Nous n’avons pas calibré les besoins en adaptant le nombre de places destinées aux handicapés au nombre d’handicapés ».

Une des principales alternatives défendues par les partisans d’un assouplissement est – comme souvent – l’option « allemande », qui consiste justement à s’adapter au nombre d’invalides : outre-Rhin, comme en France, environ 7% de la population est atteinte d’un handicap réduisant sa mobilité…..

« 80% des normes censées assurer l’accessibilité des handicapés sont en fait reprises des normes de sécurité incendie »….

Plus d’informations, cliquez ici.

 

Source Marianne.

 

Une grande pétition pour défendre le pouvoir d’achat des personnes handicapées…

Onze associations viennent de lancer une pétition demandant au gouvernement de supprimer les mesures qui vont impacter les ressources des personnes handicapées. À savoir : le gel du plafond pour les bénéficiaires de l’AAH en couple, la fusion des compléments de ressources et la suppression de la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité.

Côte pile, il y a l’augmentation de l’AAH annoncée, le 20 septembre, par Édouard Philippe. Côté face, « une stagnation voire un inadmissible recul du pouvoir d’achat pour 500 000 personnes en situation de handicap », dénoncent plusieurs associations* dans une pétition mise en ligne ce lundi 9 octobre.

Le livret du pouvoir d’achat met en avant la hausse de l’AAH

La revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) figure en bonne place dans le livret du pouvoir d’achat. Un outil de communication réalisé par le ministère de l’Économie pour montrer « ce que le gouvernement fait pour votre pouvoir d’achat ». « Fin 2018, le montant de l’AAH augmentera de 50 € pour la porter à 860 €/mois puis de 40 € pour qu’elle atteigne 900 €/mois fin 2019 ! », insiste ainsi Bercy.

Pas un euro de plus pour 230 000 allocataires de l’AAH vivant en couple

Ce que ce livret ne précise pas, c’est que les personnes en couple ne vont pas du tout bénéficier du coup de pouce. Soit près d’un quart des allocataires : 230 000 sur 1 million. En effet, plus l’écart entre les ressources du foyer et le plafond maximal autorisé est important, plus l’AAH est élevée. Or, Bercy a décidé de geler ce plafond. Si les revenus de leur conjoint restent stables, le montant de l’AAH des allocataires en couple restera donc inchangé.

Le complément de ressources devrait disparaître

Par ailleurs, le gouvernement va profiter de cette revalorisation pour « fusionner en un seul » les deux compléments d’AAH, qui sont non cumulables et ont leurs propres critères d’attribution. Les détails de l’opération ne sont pas encore ficelés. Mais il ne fait guère de doute que le complément de ressources (179,31 €) va laisser place à une majoration pour la vie autonome (104,77 €) rénovée.

« La garantie de ressources, qui est composée de l’AAH et du complément de ressources, était l’un des acquis majeurs de la loi de 2005, s’indigne Alain Rochon, le président de l’APF. Sa suppression serait inacceptable. »

Supprimé à l’occasion du renouvellement des droits ?

« Cette mesure de simplification entrera en vigueur progressivement pour préserver les droits des actuels bénéficiaires de ces compléments », assure le gouvernement. Ceux qui perçoivent aujourd’hui le complément de ressources continueraient donc à le percevoir. Mais il n’y aurait plus de nouveaux entrants.

Que se passera-t-il aussi lors de l’arrivée à échéance de leurs droits (le complément est attribué pour un nombre d’années, en même temps que l’AAH) ? « La question n’est pas encore tranchée, répond le cabinet de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel. Le récent allongement de la durée d’attribution de l’AAH, jusque vingt ans, rend cette prestation plus durable. »

65 000 allocataires lésés

Pas de quoi rassurer les onze associations signataires de la pétition, inquiètes pour le sort réservé aux 65 000 allocataires de l’AAH percevant le complément de ressources. « Cette fusion entraînera au mieux un gain de pouvoir d’achat de 15 € par mois », soulignent-elles. Dans l’hypothèse la plus pessimiste, ils perdraient en effet 75 €, soit la différence entre le montant de la majoration pour la vie autonome (179,31 €) et celui du complément (104,77 €). L’AAH augmentant de 90 €, leurs ressources globales n’augmenteraient donc que de 15 €.

Les pensionnés d’invalidité en emploi sanctionnés

Mauvaise surprise aussi pour les pensionnés d’invalidité exerçant une activité professionnelle. D’un côté, le gouvernement claironne que la prime d’activité, versée aux travailleurs percevant de faibles ressources d’activité, va augmenter pour « tous les bénéficiaires ».

De l’autre, son projet de loi de finances 2018 contient une mesure qui va en priver les titulaires d’une pension, d’une rente d’invalidité ou d’une rente accident du travail-maladie professionnelle. Le montant moyen de cette prime s’élève à 158 euros par foyer bénéficiaire. 250 000 pensionnés d’invalidité sont potentiellement concernés.

Le président des riches doit donner des gages

« Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à lancer, lors de la journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, une concertation sur la lutte contre la pauvreté, ces mesures inadmissibles envoient un mauvais signal », souligne Alain Rochon.

« Il n’est pas trop tard pour amener le gouvernement à revoir sa copie, ajoute Arnaud De Brocca, le secrétaire général de la Fnath. Il aurait tout intérêt à montrer que son premier budget ne va pas profiter qu’aux riches. Nos associations vont travailler à convaincre parlementaires et ministères. Et une forte mobilisation sur la pétition constituerait un argument supplémentaire. » Alors, une signature pour rendre au gouvernement la monnaie de sa pièce ?

Source FAIRE FACE.

Santé – Perturbateurs endocriniens: où les trouve-t-on ?

Santé – Dans l’eau, dans l’air, dans les maisons ou dans les parcs. Si les perturbateurs endocriniens sont présents partout, on les trouve particulièrement dans l’alimentation.

Perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents! Dans l’eau, dans l’air, dans les jardins et les domiciles, sur les vêtements, les meubles, les crèmes, les récipients. Pour beaucoup d’entre eux, l’alimentation est la première source de contamination en raison du contact avec les emballages, de la présence de pesticides ou encore des polluants organiques persistants. Et bien que certaines de ces substances soient vite dégradées dans l’organisme, la continuité de l’exposition maintient une imprégnation permanente.

Cela ne signifie pas que vous êtes en danger mais le fait est que ces substances sont bien présentes. Et même en l’absence de preuves définitives de toxicité, il est donc raisonnable de limiter l’exposition lorsque c’est possible. Pour tenter de réduire votre niveau d’exposition, lisez cette liste et bon courage !

Au domicile

Au domicile, les perturbateurs endocriniens sont dans toutes les pièces:

● Les enduits de construction, peintures, dalles… sont imprégnés de composés perfluorés, de solvants ou encore de phtalates.

● Les tapis, moquettes, rideaux, coussins, mousses de canapé, de fauteuil ou de literie contiennent des composés polybromés pour les rendre moins inflammables et les textiles sont parfois revêtus de composants antitaches tels que les composés perfluorés.

●  Les appareils électroniques: téléviseurs, ordinateurs… contiennent des retardateurs de flammes bromés libérés par la chaleur. Les éteindre complètement en dehors de toute utilisation. Quant aux fils et câbles électriques, ils contiennent des phtalates pour les assouplir.

● L’utilisation de détergents contenant des solvants contamine à peu près toutes les pièces. Les cires à parquet contiennent des composés perfluorés. À noter que ces polluants se retrouvent dans l’air et peuvent être inhalés. Les mesures d’exposition de la population générale sont d’ailleurs parfois effectuées en dosant les substances recherchées dans les poussières de domicile. Bien aérer quotidiennement et passer l’aspirateur une fois par semaine sont des moyens efficaces de réduire la concentration de ces polluants chez soi.

Dans la cuisine…

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Source LE FIGARO.

Aidants – Au Havre, la Journée des aidants sert d’exemple…

La Journée nationale des aidants, vendredi dernier. Le Havre est citée comme ville pilote pour ses initiatives dans ce domaine.

Paris Normandie, un membre de la rédaction raconte un événement par le petit bout de la lorgnette.

J’avoue en entendre beaucoup parler autour de moi, sans en connaître les contours. Aidant ? Mais encore ? La Journée nationale des aidants (JNA), le 6 octobre, qui est leur est dédiée va-t-elle éclairer un peu plus ma lanterne ?

Mercredi après-midi : le contact

Rien vu, rien reçu sur cette initiative. Pourtant, je trouve un entretien accordé par Lucie Navinel au site de cette Journée nationale, qui évoque de « nombreuses actions organisées tout au long de l’année. » Je contacte directement cette chargée de mission Aide aux aidants au sein de la Direction de la solidarité « Pôle bien vieillir » de la Ville du Havre. Au cours d’une conversation de cinq minutes, cette ingénieure du secteur social m’invite à venir le vendredi comprendre la vie d’un aidant grâce à la demi-journée mise en place à la bibliothèque.

Vendredi, 13 h : en immersion

Les stands des 18 associations et partenaires venus s’installer dès le matin sont disséminés de manière légère au rez-de-chaussée. À mon arrivée, je suis chaleureusement accueillie par cinq jeunes filles. Aidantes ? Pas vraiment… Dina, Farah, Meltem, Lydia et Hasna, étudiantes en 2e année de BTS (sanitaire et social) au lycée Jeanne-d’Arc à Sainte-Adresse, ont donné un coup de main pour l’installation, distribuent des questionnaires pour mieux cerner l’aidant. Ces jeunes, en tee-shirt et devant des ballons bleus siglés, en immersion pratique, avouent tout net : « Nous ne connaissions pas l’aidant, mais c’est intéressant, cela touche notre filière. »

Justement, Florence arrive pour témoigner devant la caméra de l’organisation de la Journée des aidants à Paris. Cette dernière a pris Lyon et Le Havre comme exemples, parce qu’ici les aidants y sont… aidés. Justement. « C’est lors de la 2e édition que j’ai récolté plein d’infos pour moi et ma maman », raconte cette Havraise qui dit avoir mis en place « une vraie PME » pour sa maman dépendante. Une maman de 85 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer, toujours chez elle, qu’elle aide quatre fois par semaine. « Et il faut être en forme. C’est obligatoire ! »

14 h 30 : la parole se libère

C’est ce qui revient souvent au cours des témoignages : l’aidant appelle au secours, entre épuisement, culpabilité et parfois déni. « C’est important qu’on s’en occupe autant que les malades et personnes dépendantes et qu’ils ne restent pas seuls. Et nous n’hésitons pas à leur dire qu’ils ont le droit d’être fatigués », reconnaît Sandrine Delaistre, chef de service du secteur aide à domicile à l’UNA, solidarité Normandie.

Pour cette 4e édition (après la salle François 1er, le Magic Mirrors et la bibliothèque), la Ville propose cet événement parce que « les infos ne circulent pas assez et beaucoup sont aidants sans en avoir vraiment conscience », résume Lucie Navinel. Son service propose une fois par mois des réunions thématiques du Cercle des aidants; des formules qui permettent de prendre des vacances ensemble ou encore d’informer sur les dispositifs existants.

Pour en apprendre davantage, je m’incruste discrètement (enfin, jusqu’à un certain point parce qu’un aidant va demander logiquement qui je suis…) à un des trois temps de parole encadrés par un agent de la Ville et une psychologue. Sans prendre trop de notes, j’écoute. Les mots qui reviennent le plus : « amour », « aidant naturellement », ou encore « situation compliquée et douloureuse. » Une mère parle de son fils de 47 ans atteint de la sclérose en plaques revenu au domicile familial ; un mari entoure sa femme parkinsonienne avec tout ce que cela implique ; une maman d’un enfant né handicapé évoque toutes les étapes depuis plus de quarante ans. Je comprends qu’à l’époque, il y avait moins de prise en compte et prise en charge, et dispositifs qu’actuellement. Renée et Gérard, ont perdu leur fils d’une tumeur au cerveau et auraient bien aimé en avoir de l’aide, eux. « En dehors de l’aspect médical, nous n’avons pas été entourés. Quand la maladie arrive, c’est toute la famille qui est en maladie. » L’association Le sourire de Matthieu, créée en avril 2005, comble le manque grâce à des permanences instaurées par le couple.

17 h, un peu de répit

C’est dans cette ambiance pesante qu’un vent de fraîcheur souffle sur les lieux. En fin d’après-midi, un récital de harpe est donné par Alice Cissokho. Des ateliers découverte de la bibliothèque et « surfer sur internet » sur les sites pour aidants font le plein. Celui de yoga « libérer les tensions » pendant deux heures a aussi pour but de faire connaître autre chose à l’aidant « qui doit penser à lui et se protéger ». Un chiffre en dit long : 30 % d’entre eux partent avant le malade. Après cet après-midi, je comprends aussi et surtout que ce rôle qui vous tombe dessus du jour au lendemain sort de l’ombre. Tant mieux : 11 millions de Français sont concernés.

Source PARIS NORMANDIE.FR

Emploi Handicap – Voyage au cœur de l’ESAT de Fruges, une « entreprise » pas comme les autres…

ESAT – On parle rarement d’eux, ils effectuent pourtant un travail de qualité pour les plus grandes entreprises de notre région. 150 travailleurs en situation de handicap font tourner l’Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) « Les Ateliers Artésiens ». Une véritable PME.

Pour vaincre ses a priori sur le handicap, c’est ici qu’il faut venir. Où l’on constate que la déficience n’est pas toujours inscrite sur le front et qu’elle n’empêche pas de produire un travail de qualité. Sylvain Carpentier, moniteur d’atelier, montre les soudures réalisées par ses poulains à l’atelier de ferronnerie. «  La qualité des soudures est la même que dans une entreprise de mécanique générale, les travailleurs sont simplement moins rapides et moins autonomes. Ces pièces sont destinées à la société Stolz. » L’entreprise de Wailly-Beaucamp n’est pas la seule à faire appel aux services de l’ESAT : Valeo, Nestlé Purina ou encore le groupe Rossmann (Sical, Nord Carton) font partie de la cinquantaine de clients de l’établissement.

Depuis sa naissance à Fressin en 1973, le petit CAT (on parle d’ESAT depuis 2005) a bien grandi. Marie-Claude Lefer, qui dirige l’établissement depuis 2002, confirme : «  Les 150 travailleurs handicapés sont encadrés par 41 salariés. Nous sommes une entité très structurée, certifiée par la norme ISO 9001, ce qui est un gage de qualité.  » Les activités sont nombreuses : à la section espaces verts s’ajoutent des ateliers de métallurgie, couture, cartonnage et conditionnement. Les travailleurs sont tous originaires de Fruges et ses alentours – environ une quarantaine de kilomètres à la ronde – et rejoignent l’ESAT chaque matin depuis leur domicile personnel ou leur foyer d’hébergement grâce à quatre circuits de ramassage.

Certains, plus autonomes, viennent avec leur propre véhicule. L’établissement est une véritable ruche et les métiers des salariés sont si variés qu’il est impossible de tous les citer : de l’ingénieur de production au conducteur de bus en passant par le technico-commercial, de la psychologue à l’assistante sociale en passant par l’éducateur spécialisé. Une véritable PME, avec donc ses règles économiques : «  Les travailleurs sont des agents de production. Nous acceptons d’avoir des secteurs non rentables à condition d’en avoir d’autres rentables  », poursuit Marie-Claude Lefer. Ces agents de production pas tout à fait comme les autres travaillent 35 heures par semaine et gagnent l’équivalent d’un SMIC si l’on cumule le fruit de leur travail et leur AAH (Allocation d’Adulte Handicapé). Comme les autres, finalement.

Qu’est-ce qu’un ESAT ?

C’est un établissement médico-social de travail dit protégé, réservé aux personnes en situation de handicap. Pour travailler en ESAT il faut avoir une reconnaissance de travailleur handicapé émanant de la Commission des Droits à l’Autonomie des Personnes Handicapées et être âgé d’au moins 20 ans. Une personne est « orientée ESAT » lorsque sa possibilité d’obtenir ou de conserver un emploi en milieu ordinaire est réduite pas suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales ou psychiques.

L’ESAT de Fruges en chiffres

150 : le nombre de travailleurs, auxquels s’ajoutent 41 salariés

60 : le pourcentage d’hommes au sein des travailleurs

41 : la moyenne d’âge des travailleurs

37 : le pourcentage des travailleurs ayant plus de 20 ans d’ancienneté

Source LA VOIX DU NORD.

« Le Mensonge dans lequel nous vivons », une puissante vidéo qui fait actuellement le tour du monde ! Et on comprend pourquoi…

Cette fameuse vidéo, « The Lie We Live » (Le mensonge dans lequel nous vivons) est en train de faire le tour du monde et c’est compréhensible !

Notre terre

Le narrateur y présente pas mal de faits qui ne tournent pas rond dans notre société, de quoi faire réfléchir les plus petits et les plus grands et de quoi nous ouvrir les yeux sur le monde dans lequel nous vivons. Le but de tout être humain est d’atteindre le bonheur, mais à quel prix ? Prenez le temps de partager cette vidéo à vos proches, qu’elle soit vue par le plus de monde possible..

Découvrez cette vidéo, partagez la…. Cliquez ici

Source SOUSESPRIT

Handicap – L’APF paralyse la poste centrale d’Ajaccio…

Handicap – En cette journée mondiale du handicap, le coup de colère de l’Association des Paralysés de France mobilisée lundi pour dénoncer le manque d’équipements permettant l’accès à certains lieux publics.

Une action était organisée lundi en début d’après-midi devant la Poste de Centrale d’Ajaccio, dont l’accès a été symboliquement bloqué par de la rubalise aux couleurs de l’Association des Paralysés de France.

« C’est une action de gens excédés -de personnes qui vivent le handicap depuis leur naissance, mais aussi de personnes à mobilité réduite, de personnes âgées- de ne pas pouvoir aller librement à la poste centrale d’Ajaccio. On leur explique que ce n’est pas possible qu’il faut aller dans un autre bureau de poste, traverser toute la ville, ce n’est pas acceptable », dénonce l’association.

Et pourtant depuis 2005, c’est la loi, rappelle l’APF. Des dérogations existaient encore jusqu’en 2015, mais désormais un établissement qui accueille du public doit être accessible. De quoi gêner aux entournures la direction de la poste, qui par la voix de la directrice de l’agence centrale a indiqué qu’un projet était bien en cours pour faciliter « très vite » l’accès aux personnes handicapés.

Des groupes relais de l’APF dans le rural

Le libre accès aux personnes handicapés ou à mobilité réduite est aussi au cœur des préoccupations de l’APF dans rural. Pour faire face au handicap, des groupes relais de l’APF y ont été mis en place. A travers plusieurs partenariats, l’objectif de ce dispositif est de sortir de l’isolement les personnes en situation de handicap en les accompagnant le mieux possible dans leurs demandes.

Source FR3.

Silicon Valley : acteurs d’Internet, ils alertent sur ses dangers…

D’anciens employés de Facebook ou de Google décident de prendre leurs distances avec Internet et tirent même le signal d’alarme, raconte « The Guardian ».

Facebook.

Alors que la « digital detox » est devenue ces dernières années une véritable tendance dans un monde hyperconnecté, il s’avère que ce besoin de liberté touche également ceux qui sont à l’origine de cette addiction. Un paradoxe que raconte le quotidien britannique The Guardian, qui est allé à la rencontre de ceux qui, malgré leur contribution à l’essor des principaux réseaux sociaux, souhaitent aujourd’hui faire marche arrière et retrouver une certaine sobriété dans leur approche d’Internet.

C’est le cas par exemple de Justin Rosenstein. Cet ancien ingénieur chez Google et Facebook, qui a notamment contribué à la conception du bouton « like » (« j’aime ») du réseau social, porte désormais une vision nettement plus désabusée sur ce qu’il considérait à l’époque, en 2009, comme un succès. Aujourd’hui, il évoque cette fonction comme un fournisseur de « pseudo-plaisir » et regrette que toute l’économie de ce secteur soit centrée sur la publicité, la plupart du temps ciblée et personnalisée grâce, justement, au « like » ou aux fonctions de partage et de commentaire.

Une poignée de personnes d’une poignée de sociétés orientent, par leurs décisions, la façon de penser d’un milliard de personnes aujourd’hui.

« Tout le monde est distrait, tout le temps », explique Rosenstein, appuyant ainsi les résultats d’une étude citée par The Guardian et qui montre que la présence d’un smartphone, même éteint, contribue à perturber la concentration de son propriétaire. S’il travaille toujours à San Francisco, à la tête d’une société qui aide les entreprises à améliorer leur productivité, le jeune homme de 34 ans a quitté Snapchat et Reddit, limite son temps passé sur Facebook et a même demandé à son assistante d’installer un verrou parental sur son téléphone pour l’empêcher d’installer de nouvelles applications.

À 33 ans, Tristan Harris a, lui, décidé d’exprimer publiquement ses critiques envers un « système » pernicieux. « Nos esprits peuvent être piratés. Nos choix ne se font pas de manière aussi libre que ce que nous pensons », explique cet ancien de Google, diplômé de la prestigieuse université californienne de Stanford. « Une poignée de personnes d’une poignée de sociétés oriente, par ses décisions, la façon de penser d’un milliard de personnes aujourd’hui », alerte-t-il, estimant qu’il n’y a, selon lui, « pas de problème plus urgent » que celui-ci à l’heure qu’il est.

Les émotions décodées grâce aux clics

Selon ce « lanceur d’alerte », il en irait donc de la sauvegarde de nos libertés et de nos droits fondamentaux. Si les réseaux sociaux ont modifié de façon marquante le fonctionnement des sociétés industrialisées, à la fois sur le plan économique et politique, les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) se servent également des émotions exprimées par leurs utilisateurs à des fins mercantiles. Un rapport interne de Facebook, rendu public cette année, montrait d’ailleurs que le réseau social pouvait identifier les moments où les adolescents se sentaient en manque de confiance ou fragiles psychologiquement grâce aux boutons sur lesquels ils cliquaient.

Le constat d’ensemble de ces témoins privilégiés de l’une des plus importantes révolutions technologiques de notre histoire est donc particulièrement sombre, autant en ce qui concerne les pratiques des géants de l’Internet que sur leurs conséquences sur des milliards d’utilisateurs. James Williams, ancien stratège de Google, résume la situation en évoquant « la forme la plus importante, standardisée et centralisée de contrôle de l’attention dans l’histoire de l’humanité ».

Source LE POINT.

Handisport – Lou Braz-Dagand vise les JO de 2022 à Pékin…

Handisport – Ski – En 2014, une toute petite tique a piqué son destin. Au vif. Elle l’a cloué dans un fauteuil et privé de l’usage de ses jambes.

Handisport - Lou Braz-Dagand devant les paires de skis qu’il utilise en une année.

Lou Braz-Dagand, âgé aujourd’hui de 22 ans, a choisi de rebondir, via le ski. Après avoir failli en mourir (en deux jours, le jeune cusillard avait perdu l’usage de la parole, de la vision, de ses bras et de ses jambes), il s’est jeté à corps “gagné” dans la compétition. Il ne lui manque “plus que” l’usage de ses jambes. Voilà deux ans qu’il dévale les pistes dans un fauteuil adapté pour décrocher des médailles. En équipe de France, il est en train de récolter des fonds afin de pouvoir financer ses déplacements et son matériel (qu’il met à rude épreuve).

Il compte participer à la coupe d’Europe aux Pays-Bas mi-novembre, à une autre en Autriche en décembre, à la coupe du monde à Tignes en janvier… autant d’objectifs qui nécessitent au moins 15 000 euros. Le fauteuil adapté coûte à lui seul pas moins de 9 000 euros.

D’où l’appel à la générosité qu’il lance auprès des particuliers pour réunir cette somme. Il a même créé une association pour inciter aux dons.

Le monsieur “mobilité réduite” de la station de Tignes

Et parce qu’il ne reste jamais le regard rivé sur la même spatule, il a décidé d’aller chercher des sponsors lui-même. Une entreprise d’Alby-sur-Chéran a édité des autocollants à son nom, une autre a composé un dossier de sponsoring. Une célèbre marque de ski lui fournit ses “planches”.

Il est devenu le “monsieur mobilité réduite” de la station de Tignes où désormais il habite et travaille. Après avoir obtenu une licence en commercialisation en services sportifs, dans le cadre d’un sports études, il a en charge l’événementiel de la station savoyarde. Après un stage qui lui a permis de mettre en place le “Tignes Trophy” en avril dernier, il a décroché une promesse d’embauche.

Il devrait officiellement prendre ses fonctions au printemps prochain après avoir passé son hiver à slalomer entre les portes et raser avec ses skis aiguisés comme des lames, les bosses glacées.

Son but ? Grimper sur un podium aux Jeux paralympique de 2022… et inciter tous les jeunes à mobilité réduite à essayer le ski en fauteuil. Paraît-il, que si près du sol, les sensations sont décuplées. Comme au contact de ce jeune homme dont la détermination est une ligne de vie.

Source LE DAUPHINE.