Son enfant est handicapé après un accouchement sous Cytotec…

CYTOTEC – Timéo est né handicapé il y a sept ans à cause de la dose de cet antiulcéreux donné à sa maman pour déclencher l’accouchement. Le médicament va être retiré du marché par le laboratoire Pfizer.

Chez son kiné vendredi, Timéo a tenu assis trois minutes et vingt-trois secondes. « C’est son record, j’étais tellement fière », confie Aurélie Joux, sa maman, âgée de 35 ans. Il y a presque sept ans, le petit garçon qui communique grâce à ses grands yeux verts est né handicapé. La faute à la dose de Cytotec, un médicament antiulcéreux qui a été donné à Aurélie pour déclencher l’accouchement dont elle avait dépassé le terme.

Ce jeudi matin, elle témoignera aux états généraux de l’association de patients le Lien, qui seront consacrés, nous l’annonçons, aux dangers de la fréquente utilisation détournée du médicament.
En décembre 2016, le tribunal administratif de Versailles a condamné l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), actant que ses fautes avaient conduit à la rupture utérine d’Aurélie et de manière « certaine et directe à la paralysie cérébrale de l’enfant », dont le déficit est estimé à 80 %. L’hôpital a fait appel de la décision, mais « le jugement a mis des mots sur ce que nous pressentions après avoir consulté mon dossier médical et fait des recherches sur le Cytotec. Il n’est pas la fin de mon combat. Je suis connue pour être tenace », prévient l’habitante de Houilles (Yvelines).

 «J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal»

Quand Aurélie entre ce jour-là à l’hôpital pour donner naissance à son troisième enfant, un comprimé de 50 microgrammes de Cytotec lui est administré par voie vaginale. Les violentes contractions sont immédiates. « Je connais mon corps, je suis une dure au mal. J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal. Je ne m’arrêtais plus de hurler, de supplier. » La suite est un supplice. Sous l’effet du médicament, son utérus s’est déchiré « d’un bout à l’autre ». Elle est opérée sans avoir pu serrer Timéo dans ses bras et sans même savoir si c’est un garçon ou une fille, tant son petit corps est recroquevillé sur lui-même.
L’enfant, lui, est transféré dans un hôpital parisien. Une semaine plus tard, le garçonnet est sauvé mais il sera handicapé. En donnant « en dehors de tout essai randomisé, sans l’en informer et à une dose trop importante » du Cytotec, l’hôpital a commis une erreur, a tranché le tribunal.

« J’ai passé des mois à essayer de comprendre, à me sentir coupable. Personne ne m’écoutait. Il faut que cela cesse, car je suis loin d’être la seule », note celle qui a fondé l’association Timéo et les autres. Aujourd’hui, entouré de ses parents, frère et sœur, Timéo fait des progrès. Dans sa chambre remplie d’avions, il se rêve pilote. Il y a peu, il a réussi à écrire ses premiers mots : « maman je t’aime ».

Source LE PARISIEN.

Alzheimer – La maladie d’Alzheimer pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes… !

Une équipe de chercheurs français est parvenue à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes....

C’est une avancée considérable pour la recherche. Des chercheurs français sont parvenus à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer. Une découverte qui pourrait révolutionner le traitement de la maladie chez l’homme, en la dépistant 10 ans avant que n’apparaissent les premiers symptômes. L’équipe de recherche est parvenue à analyser les caractéristiques biologiques de la maladie. Une avancée technologique permise par cinq ans d’études menées par les chercheurs de l’INSERM des universités Paris Sud, Paris Descartes, mais aussi du CNRS et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Aujourd’hui, le seul diagnostic de la maladie, c’est bien souvent celui de la famille, qui remarque des troubles de la mémoire, de l’humeur de leur proche. 900.000 personnes sont touchées par Alzheimer, en France. Grâce à cette avancée, et à la découverte de ces caractéristiques biologiques chez la souris, les chercheurs espèrent dans quelques années être en mesure de détecter la maladie dans sa phase précoce, chez l’homme, dix ans avant les premiers symptômes.

Il pourrait suffire d’une simple prise de sang à l’âge de 45 ou 50 ans. Un espoir pour les chercheurs, celui de pouvoir créer le traitement qui pourrait empêcher la maladie de progresser avant même l’apparition des premiers symptômes.

Source RTL.

Sclérose en plaques : un antihistaminique pour réparer les lésions cérébrales…

Slérose en plaques – Des chercheurs ont découvert qu’un médicament contre l’allergie vendu aux Etats-Unis permet de rétablir les fonctions cérébrales de patients atteints par une sclérose en plaques depuis plusieurs années et dont le système nerveux est endommagé.

Il n’est pas rare de constater lors de travaux scientifiques que certains médicaments approuvés pour une condition médicale peuvent aussi s’avérer utiles contre des pathologies qui en sont très éloignées. C’est ainsi que des chercheurs de l’University of California, San Francisco mène des essais cliniques pour montrer qu’un antihistaminique approuvé par la FDA peut rétablir la fonction du système nerveux chez les patients atteints de sclérose en plaques.

Le médicament en question, le fumarate de clemastine, serait capable de « réparer » les dommages que la maladie a infligé à la myéline, une membrane qui entoure les fibres nerveuses et accélère la transmission des signaux électriques. Dans la sclérose en plaques, les cellules qui fabriquent la myéline sont attaquées par un processus auto-immun (le corps attaque ses propres constituants). La myéline est endommagée et laisse place à des lésions épaisses et dures dispersées.

« Selon la localisation et l’importance de ces plaques, les informations qui transitent par le système nerveux sont plus ou moins perturbées. », explique l’Assurance maladie. Le fumarate de clemastine est quant à lui un médicament en vente libre aux Etats-Unis pour le traitement des allergies et du rhume sous forme générique depuis 1993. Son potentiel en tant que médicament potentiellement « remyélinisant » a été mis à jour par des chercheurs de cette même université en 2013.

La myéline est réparée…

Mais cet essai clinique de phase II dont les résultats viennent d’être publiés  montre pour la première fois qu’il peut restaurer toute fonction cérébrale endommagée par une maladie neurologique chez des humains. « C’est la première fois qu’une thérapie a réussi à inverser les déficits causés par la SEP. Ce n’est pas un remède, mais c’est un premier pas vers la restauration du fonctionnement cérébral des millions de personnes atteintes de cette maladie chronique. », indique le chercheur principal de l’étude, le Pr Ari Green.

Ces résultats sont d’autant plus intéressant que les patients de l’essai clinique souffrent de symptômes depuis plusieurs années, en raison des dommages causés à leur myéline. Car étant donné que les neurones perdent progressivement leur capacité à transmettre des signaux électriques de manière fiable, des symptômes comme une perte de la vision, de l’équilibre et de la coordination et des difficultés à marcher apparaissent.

« Les gens pensaient que ce n’est qu’avec les nouveaux cas que le médicament pourrait être efficace car si les dommages à la myéline sont récents, les chances de réparation sont fortes. Chez nos patients, la maladie dure depuis des années, mais nous avons vu des preuves de réparation. », ajoute le Pr Jonah R. Chan. À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques, aucune molécule ne favorise la régénération de la myéline.

Et la transmission des signaux électriques rétablie

Ceux proposés visent à soulager les symptômes et réduire le nombre et l’intensité des poussées et l’inflammation aiguë liée à la maladie. Parce que le système visuel est souvent l’une des premières et plus importantes parties du cerveau touchées, et parce qu’il existe des outils pour mesurer la vitesse de la transmission neuronale dans les zones du cerveau consacrées à la vision, les chercheurs ont utilisé une méthode connue sous le nom de visual evoked potentials (VEPs) pour évaluer les effets thérapeutiques du médicament.

L’essai clinique d’une durée de cinq mois, a inclus 50 patients atteints de sclérose en plaques récidivante de longue date dont les VEP reflétaient des déficits de la transmission au niveau du système nerveux. Les chercheurs leur ont montré des images de « scintillement » sur un écran et ont utilisé des électrodes placées au-dessus des zones visuelles du cerveau, à l’arrière de la tête, pour évaluer le temps nécessaire au signal présenté à l’œil pour générer une réponse électrique pouvant être détectée par les électrodes.

Pendant les périodes où chaque groupe prenait le médicament, le signal neuronal de l’œil à l’arrière du cerveau était significativement accéléré par rapport aux mesures prises avant que les patients commencent l’étude. Les chercheurs ont constaté que l’effet a persisté dans un groupe de patients qui est passé au placebo, ce qui suggère une réparation durable de la myéline.

Ils ont cependant été limités dans leurs conclusions car il n’existe pas de méthode d’imagerie cérébrale capable de détecter la « remyélinisation » dans le cerveau. Outre la poursuite de leurs essais cliniques, ces derniers souhaitent maintenant mettre au point un système capable de mesurer de manière fiable et directe les signes de reconstruction de la myéline chez les participants.

Source Santé Magazine.

Des physiciens de Rennes 1 ont percé le mystère de la dyslexie….

Physiciens à l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques.

Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c’est d’abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications.

C’est un trouble qui touche près de 10% de la population mondiale soit près de 700 millions de personnes: la dyslexie. Une de ses principales conséquences étant des difficultés à la lecture et à l’écriture (voir encadré ci dessous).

Deux physiciens de l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars, viennent de faire une découverte qui permet de mieux comprendre pourquoi des personnes sont dyslexiques et par conséquent de trouver de nouvelles voies pour les aider. Leur étude est publiée ce mercredi dans la prestigieuse revue scientifique The Royal Society.

« Dans chaque œil, nous avons ce que l’on appelle une tache de Maxwell, du nom d’un célèbre physicien du XIXe siècle » explique Albert Le Floch. Une tache qui a la particularité de ne pas laisser la lumière bleue. « Chez les gens non dyslexiques, ces taches ne sont pas les mêmes. Celle de l’œil directeur est parfaitement circulaire tandis que l’autre a plutôt une forme de patate diffuse. »

Une petite différence qui est loin d’être négligeable. « Si par exemple vous regardez la lettre « b », votre œil directeur va parfaitement l’imprimer dans une partie de votre cerveau tandis qu’une image inversée fantôme, donc un « d », sera stockée dans une autre partie. Mais le cerveau ne tiendra pas compte de cette lettre fantôme. »

Vers de nouveaux traitements

Sauf que les deux physiciens ont réussi à prouver que les dyslexiques ont, quant à eux, deux taches de Maxwell identiques et parfaitement symétriques. « Ils n’ont donc pas d’œil droit ou gauche directeur et l’image fantôme de la lettre ne va pas s’effacer. » Le cerveau ne sait plus donc quelle lettre sélectionner.

Ils ont mené leur étude sur deux cohortes. L’une sur 30 étudiants dyslexiques et l’autre sur 30 étudiants non dyslexiques. A chaque fois, les résultats sont conformes à leurs observations.

« Nous avons compris ce mécanisme et également mis au point un système de lampe de lecture qui permet de corriger cette anomalie. Nous espérons que ça pourra déboucher sur de nouvelles approches de traitement de la dyslexie. »

La dyslexie, qu’est ce que c’est ?

Définition de la fédération française des DYS: Il s’agit d’une altération spécifique et  significative de la lecture (dyslexie) et/ou de la production d’écrit et de l’orthographe (dysorthographie).

Ces troubles  apparaissent dès les premiers moments de l’apprentissage sous la forme d’une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l’apprentissage de la lecture.

Au stade suivant, le trouble se manifeste par une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique). Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs qui a pourtant exigé beaucoup d’efforts. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure que s’automatise la reconnaissance globale des mots, est touchée.

La déficience liée à la dyslexie est d’intensité variable selon les individus. Elle peut être accompagnée de troubles du calcul, de la coordination motrice (et en particulier du graphisme) ou de troubles d’attention, avec ou sans hyperactivité.

Comment déterminer quel est votre oeil directeur?

Une petite expérience pratique et facile à réaliser expliquée en vidéo par le physicien Guy Ropars.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Initiative – Loir et Cher – Les usages numériques pour les personnes âgées…

Des accès à développer... Les usages numériques : Le Conseil départemental du Loir-et-Cher a lancé cette année un appel à projet destiné à promouvoir les actions favorisant les accès numériques des personnes âgées de 60 ans et plus.

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Le but de cet appel était de recueillir des candidatures de projets à la recherche d’un financement durant l’année en cours. La clôture de la réception des dossiers était fixée au 15 septembre 2017. La loi concernant l’adaptation de la société au vieillissement, datée du 28 décembre 2015, prévoit dans chaque département «  […] une Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées […]. Cette initiative est destinée à établir un diagnostic concernant les personnes âgées de 60 ans et plus, afin de recenser les initiatives locales menées dans chaque département, pour établir un programme coordonné des actions de prévention, menées individuellement ou collectivement.

Ce programme est basé sur quatre thèmes centraux : le vieillissement et la fragilité, l’isolement, le logement et la santé. Pour répondre à ces problématiques, l’un des objectifs attendus et de prévenir la perte d’autonomie en facilitant l’accès des séniors vivant à domicile aux divers usages numériques. Cette action vise principalement à maintenir leur lien social et à lutter contre un risque possible d’isolement.

Les projets retenus sont ceux qui favorisent l’usage des divers outils numériques, adaptés aux personnes âgées (smartphones, ordinateurs, tablettes). Cette pratique peut notamment s’acquérir dans des ateliers d’apprentissage, qui peuvent alors être financés. Les échanges entre générations sont également encouragés, afin de mélanger les savoirs, par exemple au sein d’associations ou d’établissements scolaires.

L’objectif de créer des ateliers numériques, permettant une familiarisation avec l’usage d’Internet, est recherché, afin d’entretenir les liens avec les proches et de faciliter l’accès aux soins et aux activités culturelles.

Les projets mis en place devront cibler en priorité les régions où l’offre numérique est actuellement fragile (Beauce, Perche et Sologne).

L’aide financière fournit par le département s’effectuera sous forme de subvention. Son montant pourra atteindre la totalité du coût total d’un projet retenu. Le budget alloué par le Conseil départemental du Loir-et-Cher à cet appel à projet a été fixé à 200.000 euros.

Source Bulletin des Communes.

La RATP conseille les personnes en situation de handicap…

Depuis 2004, la RATP a entamé une action pédagogique favorable aux personnes en situation de handicap qui utilisent ses services.

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Afin d’aider ces personnes lors de leurs déplacements dans les transports en commun, la Régie Autonome des Transports Parisiens s’efforce de faciliter leur mobilité, surtout lorsqu’elles se déplacent seules. Ainsi, la Régie met à leur disposition des fiches pratiques, aisément utilisables, dans un but citoyen. Elles concernent toutes les personnes porteuses d’un handicap moteur, sensoriel ou psychique. Ces outils pédagogiques simples visent à améliorer l’autonomie de tous les publics, parfois amenés à voyager sans la présence d’une personne aidante. L’objectif des informations données est aussi de sensibiliser chacun aux difficultés fréquemment rencontrées par les personnes handicapées, en rappelant des règles de courtoisie élémentaire, facilitant l’autonomie de ces personnes, confrontées fréquemment à des obstacles.

Ces outils pédagogiques présentent des conseils pratiques, classés en fonction des différents types de handicaps. Ils utilisent divers supports : fiches pratiques imprimées ou numériques, à consulter dans les transports ou en ligne, ainsi que des petits films, à regarder seul ou en groupe, notamment dans les établissements médico-sociaux, sensibles à l’amélioration de la mobilité dans les transports assurés par la RATP.

Actuellement, la Régie propose quatre 4 vidéos différentes, adaptées à des situations handicapantes classiques, dont une, « Je prends le bus », destinée plus particulièrement aux personnes âgées. Ce film court rappelle les règles basiques de courtoisie à adopter par les voyageurs, et montre le rôle utile que peuvent jouer les conducteurs dans l’accueil des voyageurs âgés, ou lorsqu’ils sont confrontés à des personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

Cette vidéo montre que les personnes valides peuvent faciliter l’usage des transports en appliquant des principes simples, comme celui de laisser libre les espaces réservés aux voyageurs en fauteuil. Il suffit en effet de les laisser monter dans le bus, et de ne pas les gêner quand ils utilisent la rampe d’accès, pour entrer ou sortir. Une autre vidéo, « Je prends le RER », est destinée aux personnes handicapées qui utilisent cet autre moyen de transport spécifique en fauteuil roulant. Un autre film, « Je prends le métro », s’adresse plus spécifiquement aux personnes en situation de handicap mental.

Ces divers outils pédagogiques ont été élaborés en collaboration avec différents organismes, comme l’Association Française des Aidants et la Compagnie des Aidants. Ils mettent en scène, outre la Régie Autonome des Transports Parisiens, d’autres acteurs sociaux importants, comme le service INFOMOBI, la société de transport FlexCité, ou l’association Les Compagnons du Voyage, qui met à disposition des aidants pour les personnes fragilisées ayant besoin de se déplacer.

Source Le Bulletin des Communes.

Alzheimer : les nouvelles pistes de diagnostic de la maladie…

La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 900.000 personnes en France. Mieux diagnostiquée, elle reste sans traitement curatif.

Perte de mémoire, problèmes d’orientation, absences… Autant de symptômes à détecter pour prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer, dont la Journée mondiale a lieu tous les 21 septembre. Affectant principalement les personne âgées, cette maladie neurodégénérative touche aujourd’hui près de 900.000 personnes en France. À défaut de pouvoir être soignée, elle est de mieux en mieux diagnostiquée.

Il est très compliqué de déceler la maladie d’Alzheimer à un stade très précoce car les symptômes sont souvent ignorés ou minimisés. En France certains tests existent, dispensés dans des hôpitaux ou par des médecins libéraux dans le cadre de « consultations mémoires ».

Mais ces examens ne suffisent pas à avoir un réel diagnostic, obtenu le plus souvent grâce à Pet-scan qui met en évidence les plaques amyloïdes présentes en grandes quantités chez les malades d’Alzheimer. La recherche s’oriente aujourd’hui vers d’autres moyens de dépistage innovants.

L’examen de la rétine

En août dernier, une équipe de chercheurs américains de l’université de Los Angeles a mis au jour une technique de détection de la maladie grâce à la rétine des patients. C’est en effet dans l’œil des patients que les plaques amyloïdes, abondantes chez les malades d’Alzheimer, se multiplient.

Les chercheurs à l’origine de l’étude ont même créé une start-up destinée à commencer une série de diagnostics sur des patients américains.

La perte de l’odorat

La perte de l’odorat pourrait constituer un symptôme de la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une étude canadienne publiée en août dernier par une équipe de chercheurs de l’université McGill (Québec).

Pour cette expérience, 300 personnes d’une moyenne d’âge de 63 ans ont été priées de sentir des odeurs de pétrole, de citron ou encore de fumée et de les associer aux objets correspondants. Les personnes présentant déjà des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer rencontraient plus de difficultés à réussir le test.

Déjà en 2013, une étude menée par des chercheurs américains avait mis en évidence la perte d’odorat comme symptôme de la maladie d’Alzheimer. Cette fois-ci, le test portait sur la reconnaissance de l’odeur du… beurre de cacahuète.

Un test sanguin

Bien avant les premiers symptômes, un test sanguin pourrait également permettre le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Un groupe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Washington (États-Unis) a réussi à identifier la quantité de plaques amyloïdes dans l’organisme grâce à des prélèvements de sang chez certains patients.

« Cela pourrait constituer une base pour un test sanguin rapide et abordable pour identifier les personnes à haut risque de développer la maladie d’Alzheimer » ont souligné les chercheurs à l’origine de l’étude, comme le rapporte la revue américaine Science Daily.

Mais les patients devront encore attendre pour la commercialisation de tels tests : le Dementia Care Central qui regroupe la documentation nécessaire aux proches de malades américains, estime que ces tests ne seront pas mis sur le marché avant 2020 aux États-Unis.

Source RTL.

Santé : des pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes…

À partir de ce mardi 17 octobre, de nouveaux pictogrammes ont fait leur apparition sur les boîtes de médicaments. Ils sont censés avertir les femmes enceintes sur les produits qui pourraient mettre leur grossesse en danger. 60% des médicaments sont concernés.

pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes

Avant, en cas de grossesse, pour connaître les effets secondaires ou les dangers d’un médicament, il fallait lire la notice. Aujourd’hui, dès l’emballage, les indications seront présentes. Si ces logos font leur apparition, c’est en partie grâce à Marine Martin, une mère de famille dont les deux enfants sont victimes de la Dépakine, un antiépileptique pris pendant ses grossesses.

Difficile pour les futures mamans de se soigner

Ne plus consommer sans savoir. Pour alerter les femmes enceintes, deux pictogrammes : un pour les médicaments interdits, un autre pour les médicaments dangereux. En effet, pendant la grossesse, il n’est pas toujours évident de savoir comment se soigner. Des logos présents sur les médicaments délivrés sur ordonnance contre la dépression, l’hypertension, le cholestérol, mais pas seulement. Les pictogrammes apparaîtront aussi sur les médicaments en vente libre. Au total, 60% des médicaments seront siglés.

Grossesse : des pictogrammes sur les boîtes de médicaments dangereux

Des pictogrammes représentant une femme enceinte seront désormais apposés sur les boîtes des médicaments dont la prise comporte des risques pendant la grossesse. Le but : offrir « une meilleure visibilité de l’information relative à ces risques déjà signalée dans la notice du médicament« , a souligné la DGS.

Ce pictogramme est constitué d’un triangle rouge sur fond blanc d’au moins un centimètre de côté dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figure le libellé : « [NOM DE LA SPECIALITÉ] + GROSSESSE = DANGER », accompagné du message suivant : « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] sauf en l’absence d’alternative thérapeutique ».

Un second modèle de pictogramme est proposé pour les produits strictement interdits aux femmes enceintes ou aux femmes en âge de procréer qui ne recourent pas à une contraception. Il s’agira d’un rond rouge barré, sur fond blanc, « d’au moins un centimètre de diamètre » dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figurera le libellé « [NOM DE LA SPECIALITE] + GROSSESSE = INTERDIT », accompagné de la mention « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] ».

Ne pas arrêter ses traitements sans avis médical !

Cette mesure concernera « une large part de la pharmacopée » pour rappeler que « l’utilisation de médicaments pendant la grossesse n’est pas banale et nécessite l’avis d’un professionnel« , selon la DGS. Environ trois médicaments sur cinq comporteront un pictogramme grossesse, dont un tiers le pictogramme « interdit » et deux tiers le pictogramme « danger ».

Les femmes qui prennent ces médicaments ne doivent « en aucun cas » arrêter les traitements ou modifier les doses prescrites sans avis médical (médecin, sage-femme, pharmacien…), même après la découverte d’une grossesse, rappelle la DGS.

L’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) qui réclamait l’apposition de tels pictogrammes sur les médicaments contenant du valproate, nocifs pour les foetus et auxquels des dizaines de milliers de femmes ont été exposées depuis les années 60.

Source France Info TV.

Santé – « Près de 40% des malades du cancer devraient bénéficier d’un traitement antidouleur »…

Traitement antidouleur – Dans son livre blanc, la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD) s’alarme de l’insuffisance de la prise en charge de la douleur en France.

Douze millions de Français souffrent de douleurs chroniques. Pourtant, 70% d’entre eux ne reçoivent pas un traitement approprié. Les explications du président de la SFETD, le Pr Serge Perrot, spécialiste de la douleur à l’hôpital Cochin – Hôtel Dieu à Paris.

  • Pourquoi la douleur n’est-elle pas bien prise en charge par les médecins ?

Pr S. Perrot : « La douleur reste un symptôme, une maladie qui n’est pas encore suffisamment prise en charge pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle n’est pas reconnue. La douleur est une expérience invisible donc il faut se plaindre. Il faut que les médecins et les professionnels du soin l’entendent. Ensuite, il faut l’évaluer. Enfin, il faut la traiter et on a peu de traitements. Les médicaments ne sont pas toujours efficaces. Les approches non médicamenteuses ne sont pas toujours disponibles. »

  • Pourquoi les médecins sont-ils encore réticents à utiliser des médicaments morphiniques pour traiter les douleurs liées au cancer ?

Pr S. Perrot : « Dans la douleur des cancers, on estime qu’il y a encore près de 40% des patients qui devraient bénéficier d’un traitement par la morphine et qui n’ont pas accès à ces traitements. Je pense que c’est d’abord un manque de temps. Les cancérologues sont débordés. C’est aussi un manque de connaissances. Prescrire de la morphine est compliqué en terme d’efficacité, de suivi des effets indésirables. Souvent, on préfère ne pas en donner parce qu’on serait embêté par les effets indésirables, pour éviter le suivi. Il y a une vraie carence dans ce domaine. »

  • Au-delà du bien-être du patient, la prise en charge de la douleur est aussi un enjeu économique. Quelles sont les conséquences sur notre système de santé ?

Pr S. Perrot : « La douleur chronique coûte très cher. Quand vous avez mal, vous avez un défaut de productivité, un plus fort d’absentéisme… Il y a aussi du présentéisme, c’est-à-dire que vous allez au travail mais vous n’êtes pas capable de faire tout ce que vous devriez faire. Ça coûte très cher. On estime qu’il y a environ 80 millions de journées perdues à cause de la lombalgie par exemple. La migraine, la fibromyalgie c’est pareil. Toutes les maladies douloureuses représentent un coût énorme. Prendre en charge la douleur permettrait de faire des économies en terme de santé publique et de productivité. »

  • Comment améliorer l’enseignement du traitement de la douleur aux futurs médecins ?

Pr S. Perrot : « On milite pour qu’il y ait des professeurs de médecine de la douleur. La douleur est une vraie spécialité, avec un corpus scientifique, avec des connaissances précises. À l’heure actuelle, il n’y a que 20 heures d’enseignement dédié non seulement à la douleur mais aussi aux soins palliatifs en six ans d’études de médecine. C’est vraiment trop peu pour un problème qui touche près de 80% de la population. »

Source France Info TV.

Emploi Handicap – Job pour tous : créer du lien entre candidats et employeurs locaux du 6 au 17 novembre…

Job pour Tous – L’association Hanploi CED, premier acteur à avoir lancé un site de recrutement dédié aux personnes en situation de handicap dès 2005, a de nouveau souhaité se saisir de la question du numérique.

En partenariat avec le réseau national des Cap emploi, elle lance le salon virtuel Job pour tous, à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH).

 

Job pour tous : créer du lien entre candidats et employeurs locaux

 

Du 6 au 17 novembre, dix jours pour être recruté(e) près de chez vous

« Développé en région, l’atout phare de ce salon de recrutement virtuel est de permettre à chaque candidat de se positionner sur les offres des employeurs locaux de sa région ou de son département. Avec Job pour tous, nous souhaitons affirmer notre volonté de créer le lien entre les employeurs locaux handi-engagés et les candidats en situation de handicap de leur département, dans le but de dynamiser l’emploi dans chaque région de France », indique Franck Seurin, son directeur général.

Une réponse complémentaire aux besoins des employeurs et des candidats

Grâce au soutien de l’Agefiph, du FIPHFP, de l’OETH ainsi que d’entreprises handi-engagées, Hanploi CED offre la possibilité aux entreprises de déposer gratuitement leurs offres sur Job pour tous.

Une démarche inédite qui permettra au candidat de :

– découvrir les entreprises de sa région souhaitant recruter des travailleurs en situation de handicap,

– postuler à des offres d’emploi de tous secteurs d’activité (CDI, CDD, intérim, stage, contrat en alternance) et de tous niveaux de qualification,

– mener des entretiens en ligne (téléphone, visio ou chat) avec les employeurs,

– bénéficier, s’il le souhaite, d’une solution de matching lui permettant d’évaluer sa compatibilité aux offres avant de postuler.

Le candidat garde la main sur ses résultats, lui indiquant, via une jauge, si son profil est en phase avec le projet de l’entreprise et son organisation. Ainsi, son “score” ne sera visualisable par le recruteur qu’avec son accord.

Cette solution est un atout supplémentaire pour optimiser la rencontre entre le candidat et le recruteur au-delà du CV.

Plus d’information, vous inscrire dès maintenant, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source Faire Face.