Bouches-du-Rhône: Quinze ans de réclusion pour le viol de deux femmes handicapées…. !

Le prévenu travaillait au sein d’un établissement médico-social…

Quinze ans de réclusion pour le viol de deux femmes handicapées

Selon une information de La Provence parue dans son édition du jour, un quadragénaire a été condamnée par la cour d’assises d’Aix-en-Provence à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir violé deux femmes sourdes aujourd’hui âgées de 24 et 40 ans.

L’homme est un ancien moniteur d’atelier dans un Esat de Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône. Les Esat (établissements et services d’aide par le travail) sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés.

Selon les propos de l’avocat général rapportés par le quotidien régional, le prévenu « connaissait parfaitement la vulnérabilité de ces femmes. »

Source FR3.

Cinq ans pour le meurtre de sa femme atteinte d’Alzheimer….

Un octogénaire a été condamné aujourd’hui à 5 ans de prison avec sursis pour avoir étouffé, en 2015, sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer.

« Le fils s’est constitué partie civile…. Et si, lui même, avait fait l’effort de comprendre son père dans la détresse… ? Tellement facile de tirer sur l’ambulance… La rédaction Handicap Info »

Au terme d’un délibéré de moins de deux heures des jurés des assises de l’Isère. Ce verdict est conforme aux réquisitions du substitut général, Paul Rabesandratana, qui avait estimé que la maladie d’Alzheimer « ne donnait pas une autorisation de tuer ». Il avait cependant retenu l’altération du discernement de l’accusé.

L’avocate de la défense, Me Solen Morvan, s’est dite « déçue » car elle espérait l’acquittement pour son client, âgé de 81 ans, pour lequel elle avait plaidé le « coup de folie » et demandé la bienveillance des jurés. A l’inverse, Me Flore Abadie O’Loughlin, avocate du fils unique du couple qui s’était porté partie civile, a fait part de sa « satisfaction », le meurtre ayant été reconnu comme le souhaitait son client, mais elle a toutefois qualifié le verdict de « sévère ».

Les faits s’étaient déroulés au matin du 29 octobre 2015. Le mari s’était levé et avait étouffé son épouse à l’aide d’un traversin, « épuisé » de cette vie au côté d’une compagne malade et dont l’état se dégradait. Il avait été retrouvé dans la baignoire de leur modeste logement, à Fontaine (Isère), des entailles aux poignets et à la gorge, mais vivant.

Source LE FIGARO

2 douches par mois pour les résidents de la maison de retraite de Châlus !!!!…

A Châlus en Haute-Vienne, les résidents d’une maison de retraite sont excédés.

Selon eux, la perte des emplois aidés au sein de l’établissement rend leurs conditions vie quotidienne inadmissibles, avec par exemple 2 douches par mois seulement. Ils ont écrit à Emmanuel Macron.

Selon les résidents de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Nid à Châlus (87), la perte de 9 emplois aidés début novembre 2017 détériorent fortement les conditions d’hébergement.

L’EHPAD du Nid coûte 1700 euros par mois. Difficile dans ces conditions d’augmenter les tarifs pour la direction qui n’a pas les moyens d’employer des aides-soignants supplémentaires.

Ce message, les résidents auraient aimé le faire passer au Premier Ministre Edouard Philippe lors de son déplacement à Châlus le 13 octobre 2017 pour évoquer les déserts médicaux mais ils n’ont pas pu le rencontrer.

Ils ont donc décidé d’écrire au Président de la République pour l’interpeller :

« Nos maigres retraites ne résisteront pas à une augmentation du prix de journée pour recruter des agents supplémentaires » ont-ils écrit dans un courrier que vous pouvez lire ci-dessous :

80 % des résidents ont perdu leur autonomie dans cet établissement. Avec la perte de ces emplois aidés, le personnel est si peu nombreux qu’il faut parfois attendre plus d’une heure pour aller aux toilettes. Les résidents doivent également se résigner à ne se laver complétement qu’une fois tous les deux semaines, même s’ils bénéficient de toilettes au gant beaucoup plus régulières.
Certains résidents encores valides participent même à la distribution des repas ou du courrier !

Une situation alarmante dans l’ensemble des Ehpad de Haute-Vienne

A terme, 20 emplois aidés disparaitront à l’EHPAD de Châlus, où le personnel est au bord de la rupture, un risque de burn-out déjà constaté dans un rapport par l’Observatoire régional de la santé il y a quelques semaines.

En Haute-Vienne, 250 postes risquent de disparaitre au sein des 37 EHPAD publics. Une situation alarmante, à tel point que les directions et les syndicats de salariés ont déjà tiré la sonnette d’alarme mi-octobre. Le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois (PS) lance lui aussi un message à Emmanuel Macron.

Courrier adressé au Président de la République.

Source FR3.

Eradiquer l’hépatite C en France : est-ce possible ?…

Hépatite C – Neuf pays pourraient en finir avec ce virus d’ici 2030. La France ne figure pas dans cette liste, mais elle le pourrait en généralisant le dépistage et en augmentant les moyens dédiés aux traitements.

Hépatite C.

Ils sont neuf. Le Brésil, l’Egypte, la Géorgie, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, les Pays-Bas, l’Australie et le Qatar devraient tous parvenir à bouter le virus de l’hépatite C (VHC), hors de leurs terres d’ici 2030, selon des experts réunis, sous l’égide de l’OMS, pour le deuxième Sommet mondial sur cette maladie.

Ces Etats ont pris les mesures suffisantes pour envisager de mettre fin à la propagation du virus. « Pour la plupart des autres pays, il sera pratiquement impossible d’atteindre ces objectifs sans l’implantation de politiques pour améliorer l’accès au diagnostic et aux traitements », explique Homie Razavi, directeur du Centre d’Analyse des Maladies (CDA), basé aux Etats-Unis.

La France, « pionnière dans la lutte contre le VHC »

Transmis par le sang et attaquant le foie, le VHC peut entraîner la mort en cas de cirrhose ou de cancer. Une grande partie du problème réside dans l’ignorance qu’ont les séropositifs de leur condition. Au niveau mondial, seuls 20% des malades savent qu’ils ont contracté l’hépatite C, selon l’OMS. De quoi multiplier les risques de propagation.

Absente du cercle des neufs, la France combat tout de même efficacement le virus, et ce depuis plusieurs années. « La France a été pionnière dans la lutte contre l’hépatite C », rappelle le Pr Patrick Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon de Clichy. A la fin des années 90, le secrétaire d’Etat à la Santé Bernard Kouchner a mis en place un réseau de pôles de références pour le dépistage de l’hépatite. Il existe 31 centres aujourd’hui spécialisés dans cette pathologie.

 

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Source LE FIGARO.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants…

L’association Joker lance en avril prochain une chaîne vidéo pour aider l’entourage des enfants autistes dans leur quotidien. Elle participera le 27 novembre à La Nuit du Bien Commun, dont Le Figaro est partenaire.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants

«Les parents sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état, car toute l’attention est centrée sur l’enfant».

Priscilla Werba, fondatrice de l’association Joker et directrice du centre «Bulle d’air»

Sam a 5 ans. Comme 650.000 personnes en France, ce petit garçon est atteint d’autisme. Il a des difficultés à communiquer, à comprendre le monde qui l’entoure, répète ses gestes à l’infini et ne parvient pas à jouer. Mais l’entourage de Sam, ses parents, sa maîtresse, sa sœur, savent comment l’accompagner dans sa vie quotidienne. Ils ont des solutions pour l’aider à patienter, à s’habiller, à regarder l’autre. Des situations très banales qui peuvent devenir un enfer pour l’entourage. Sam est le héros dessiné des vidéos «Deux minutes pour mieux vivre l’autisme». Un projet porté par l’association Joker qui accompagne les parents et les aidants d’enfants porteurs de handicap. Elle a également ouvert le centre Bulle d’Air depuis 2011 à Croissy-sur-Seine (Yvelines) qui accueille 110 enfants autistes, dysphasiques et trisomiques.

«Nous avons souhaité que ces vidéos soient pratiques, concrètes. Il s’agit de saynètes à la maison, à l’école, chez les rééducateurs, très faciles à comprendre, pour s’adresser au plus grand nombre», explique Priscilla Werba, qui est à l’initiative de l’association Joker et fondatrice du centre Bulle d’Air. Réalisés avec l’aide de professionnels de l’autisme, ces tutos seraient une grande première en France. On trouve beaucoup de documentation théorique sur l’autisme sur Internet, mais il y a très peu de matières pour accompagner les aidants dans la vie quotidienne. Or, pour s’occuper d’enfants autistes, il faut être formé, informé, car «le trouble est très complexe». Pour la fondatrice de Joker, il y a un réel besoin d’informations simples pour soulager le quotidien des aidants.

Ces vidéos, accessibles à tous gratuitement, sans avoir à se déplacer dans un centre spécialisé, seront un gain de temps pour les aidants. «Entre la prise en charge au centre «Bulle d’air», l’école maternelle de mon fils, et mon propre travail, je cours tout le temps!», raconte Marion, maman d’un petit garçon de 3 ans et demi, Amiel, atteint d’autisme. Elle attend beaucoup de la sortie de ces vidéos et pourra choisir de regarder celle qui répond au besoin immédiat de la situation.

Soulager les aidants pour accompagner plus sereinement les enfants autistes, c’est là tout l’enjeu de l’association Joker. Priscilla Werba en est persuadée: «Les parents d’enfants handicapés souffrent d’isolement professionnel, amical et parfois familial, en les soutenant dans leur parentalité et dans leurs actions au quotidien, les enfants dont ils s’occupent s’adapteront plus facilement aux différents environnements qu’ils côtoient. D’autre part, les parents d’enfants handicapés, sont extraordinairement dévoués, ils sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état ni du fait qu’ils se sentent complètement démunis face aux troubles de leurs enfants. Très souvent, toute l’attention est centrée sur l’enfant.»

Aujourd’hui, 7 parents sur 10 sont obligés d’arrêter ou de réduire leur temps de travail pour s’occuper de leur enfant atteint de handicap. Ils ne trouvent pas le temps ni l’organisation pour accéder à des formations. C’est souvent ainsi qu’ils entrent dans le cercle vicieux de l’isolement. Utiliser la vidéo pour diffuser en masse l’information est sans doute une partie de la solution.


Joker fait partie des quinze jeunes associations sélectionnées pour participer à la Nuit du Bien commun, dont Le Figaro est partenaire. Au cours de cette soirée, qui aura lieu le 27 novembre prochain au théâtre Mogador, leurs représentants, invités à pitcher devant un parterre de mille donateurs, recueilleront des fonds en direct.

Source LE FIGARO.

Justice – Isère: Un octogénaire jugé aux Assises pour avoir étouffé sa femme souffrant d’Alzheimer…

Un homme de 86 ans sera jugé pendant deux jours devant la cour d’assises de l’Isère pour avoir tué sa compagne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

 

Jugement Octogénaire - Maladie d'Alzheimer

 

  • L’octogénaire, qui a ensuite, tenté de se suicider, a indiqué qu’il n’était plus capable de s’occuper de sa femme, handicapée depuis plusieurs années.
  • Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

« J’ai tué Maman, j’en peux plus. » Un homme de 81 ans comparaîtra jeudi et vendredi devant la cour d’assises de l‘Isère pour avoir tué, en l’étouffant, son épouse qui souffrait de la maladie d’Alzheimer.

Au matin du 29 octobre 2015, à leur domicile de Fontaine, dans l’agglomération grenobloise, Hubert Ougier s’est levé comme à son habitude, tandis que sa femme Nicole, âgée de 81 ans, dormait encore. Mais cette fois, il s’est saisi d’un traversin, l’a posé sur la tête de son épouse et s’est allongé dessus pendant plusieurs minutes. En se relevant, il a constaté son décès.

L’octogénaire tente de mettre fin à ses jours après le drame

Sur la table de la cuisine, il a laissé deux conventions obsèques, au nom de sa conjointe et au sien, avec un mot à l’attention de son fils, qui devait venir les voir à midi ce jour-là : « Appelle les pompiers, pardon à tous (…) J’ai tué Maman, j’en peux plus (…) Je vous ai fait beaucoup de peine, c’était la seule issue. »

L’octogénaire a été découvert dans la baignoire de la salle de bains, conscient mais avec des entailles profondes aux deux poignets et à la gorge.

Entendu le lendemain à l’hôpital, Hubert Ougier, très affecté, a expliqué que sa femme, atteinte de la maladie d’Alzheimer et handicapée depuis plusieurs années, était devenue complètement dépendante de lui et qu’il n’arrivait plus à gérer le quotidien. Elle avait toujours refusé toute aide à domicile. Lui, dépressif et sous traitement, ne supportait plus de constater, chaque jour, la dégradation de l’état de santé de son épouse.

« Nous sommes dans l’irrationnel »

Quelques mois plus tard, il a affirmé ne pas avoir prémédité son geste, qu’il regrettait, sans savoir ce qu’il aurait dû faire à la place. Un expert psychologue a estimé qu’un effondrement émotionnel, psychologique et physique de l’accusé au moment des faits pouvait expliquer son passage à l’acte.

Entendu durant l’instruction comme partie civile, le fils a déclaré de son côté qu’il pardonnait à son père : « J’ai vu qu’il voulait partir avec elle et tout ce qu’il avait fait, avant, pour elle. Il l’aimait. »

L’accusé, jugé pour homicide volontaire sur conjoint, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Pour son avocate, Me Solen Morvan, il ne fait aucun doute que l’octogénaire « n’avait pas la notion de la réalité quand il a agi », ni l’intention de tuer : « Nous sommes dans l’irrationnel. »

Source 20 Minutes.

 

Justice – Jean Mercier, 89 ans, devant la Cour de cassation pour avoir aidé Josiane, sa femme, à mourir… !

En 2011, Jean a donné des médicaments à sa femme pour l’aider à mourir.

Jean Mercier est jugé pour avoir aidé Josiane, sa femme, à mourir en novembre 2011.

 

  • Après sa relaxe, le parquet général de Lyon a décidé de se pourvoir en cassation.
  • La Cour de cassation doit examiner ce dossier ce jeudi après-midi.
  • Cela coïncide avec la journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité.

Ses fines lunettes rectangulaires s’affichent désormais sur les flyers et les gifs animés. A 89 ans, Jean Mercier sera, ce jeudi, le symbole de la 10e journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité. Son cas doit être examiné aujourd’hui par la Cour de cassation. A peine quelques heures avant que des militants ne se rassemblent place de la République, à Paris, pour réclamer au gouvernement le droit à l’euthanasie.

Ce droit, Jean Mercier l’a pris tout seul un matin de novembre 2011 quand il a aidé Josiane, son épouse, à mourir. Après plus de 50 ans de mariage, il ne supportait plus de la voir souffrir d’une dépression chronique, des complications liées à ses multiples tentatives de suicide et d’une fracture du poignet très handicapante.

Ce jour-là, à sa demande, il a donc décapsulé, un par un, les 28 comprimés d’une plaquette de somnifères avant de les glisser dans sa main. Il est ensuite retourné à la cuisine pour mélanger la moitié d’un flacon de morphine dans du jus de pamplemousse et lui a tendu le verre. « Et puis, je me suis assis à côté d’elle et on a parlé, confiait-il à 20 Minutes, en 2014, avant son premier procès. Ensuite, elle s’est endormie… »

Atteint par la maladie de Parkinson, Jean Mercier « ne va pas très bien »

Trois ans après, ce natif de Saint-Étienne (Loire) en paye toujours les conséquences judiciaires. Condamné à un an de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger lors de son procès en première instance, il avait ensuite bénéficié d’une relaxe de la cour d’appel de Lyon, en novembre 2016. Mais le parquet général a formé un pourvoi en cassation. Et voilà que Jean Mercier doit s’expliquer devant la plus haute juridiction française.

Atteint par un cancer et la maladie de Parkinson, l’octogénaire ne se déplacera pas. « Il ne va pas très bien, renseigne Christophe Michel, secrétaire général de l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). Il vit désormais dans une maison de retraite dans le sud. » De toute façon, les magistrats n’ont pas besoin qu’il vienne physiquement raconter son histoire : ils ne s’attachent qu’à la forme du droit…

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Source 20 Minutes.

 

Un film tourné avec une trentaine d’adultes handicapés, pour interroger la différence…

Film – Le moment tant attendu du tournage est arrivé en fin de semaine dernière, pour une trentaine d’adultes handicapés, accompagnées dans cette aventure, par le scénariste Vincent Robert.

Un film tourné avec une trentaine d'adultes handicapés, pour interroger la différence

Vendredi était le premier des trois jours de tournage. Le décor du foyer de vie pour adultes handicapées de Moulins-Engilbert a accueilli les deux premiers jours. Le troisième se déroulant dans le magasin Atac de Corbigny, mis à disposition du “plateau” en son jour de fermeture hebdomadaire… Et dominical?!

Le prénom de Vincent Robert, flotte de situation en situation et de pièce en pièce. C’est vrai que le scénariste occupe désormais une place importante dans la vie de la trentaine d’adultes handicapés embarqués depuis un an dans l’aventure. Car il s’agit, avant tout, de LEUR aventure. Le scénariste voulait leur laisser champ libre… Totalement. Juste les accompagner dans l’accomplissement technique de la réalisation de LEUR court-métrage.

Interroger la normalité

l y a eu d’abord le message voulu par les protagonistes. « Tout un travail a été réalisé pour le déterminer. Je me rappelle surtout la séance du micro, où chacun devait crier son message. Une expérience fondatrice. » Une séance à fort contenu émotionnel pour Vincent Robert et tous celles et ceux qui accompagnent ces personnes, y compris dans leur quotidien, comme Barbara, Zina et Audrey au foyer de vie de Moulins-Engilbert et Pascale et Anne-Marie de la Résidence de l’Étang à Baye.

Le court-métrage, d’environ six minutes, s’intitule J’aime la musique, celle-ci étant un fil conducteur tout autant qu’un lien. Son écriture interroge sur la normalité, la différence. « Inversion de la polarité… Et si eux, handicapés étaient en fait, les gens dits normaux?? » Vincent Robert parle encore de moments très forts. Et d’une autre temporalité, liée à la présence même de toutes ces personnes sur le plateau. « Ils sont pleins de poésie. Ne serait-ce qu’en raison d’un lâcher prise qui les caractérise, et que nous n’avons plus. »

Comme dit si bien Julie, héroïne formidable, à ce jeune garçon qui, effrayé par les mots d’un adulte, viendra lui demander protection. « N’ayez pas peur de nous?!

Source LE JOURNAL DU CENTRE.

Pesticides, additifs alimentaires, perturbateurs endocriniens… Comment bien choisir ses aliments pour ne pas s’empoisonner ?

Additifs alimentaires – Difficile de faire ses courses sans acheter des produits qui contiennent différentes substances nocives pour la santé.

Additifs alimentaires à éviter.

Vous avez envie de croquer dans cette belle pomme ? Halte-là ! Si elle n’est pas bio, il va falloir la nettoyer pendant un quart d’heure sous l’eau avec du bicarbonate de soude. C’est la méthode la plus efficace pour enlever les pesticides, selon une étude de l’université du Massachusetts, relayée par plusieurs médias jeudi 26 octobre. Difficile, aujourd’hui, de faire ses courses sans acheter des produits qui contiennent différentes substances nocives pour la santé, des pesticides aux perturbateurs endocriniens en passant par les additifs et les conservateurs.

Pourtant, différentes applications permettent de scanner les codes-barres ou les étiquettes pour vérifier la qualité sanitaire et nutritive des aliments trouvés dans un supermarché. L’une des plus recommandées actuellement est Yuka, qui passe au crible différents critères, dont la présence d’additifs et l’origine bio ou non des produits. Mais pour les courses en ligne, il faut savoir lire la composition et avoir les bons réflexes. Alors que les Etats généraux de l’alimentation se tiennent jusqu’en novembre en France, franceinfo vous aide à minimiser les risques, avec l’aide de deux spécialistes.

La viande et le poisson

Pas simple de se passer de jambon dans la semaine, un aliment pratique et sans préparation. Mais la présence de nitrites, utilisés comme conservateurs, favorise les risques de cancer colorectal (+18%) si la consommation dépasse 50 g par jour (soit deux tranches). Problème, le jambon sans nitrites en magasin bio est très cher. Deux marques de la grande distribution s’y sont mises : Herta et Fleury-Michon. « Notre étude a prouvé que ces jambons tenaient leurs promesses », observe Marie-Noëlle Delaby, journaliste à Que Choisir en charge des questions d’alimentation. L’autre solution est d’opter pour du jambon à la coupe, qui contient moins de nitrites que les jambons sous vide.

Côté viande, le mieux est d’aller vous faire plaisir une fois par semaine chez votre boucher, qui pourra vous renseigner sur l’origine de la bête et son alimentation. « Une bonne viande, c’est d’abord des animaux de qualité élevés lentement, mis en pâture à l’herbe plutôt que nourris au soja ou au maïs OGM », prévenait dans L’Express Pierre Bouchez, éleveur installé dans le Pas-de-Calais. Si vous n’avez d’autres choix que d’acheter votre viande sous vide en supermarché, privilégiez l’origine française et les labels. L’étiquetage ne mentionne pas l’alimentation mais le sigle AB garantit, normalement, une alimentation sans OGM. Le label Bleu-Blanc-Cœur, lui, indique que les animaux ont reçu une alimentation riche en oméga-3 (graines de lin, luzerne, herbe). Le label rouge prévoit aussi dans son cahier des charges une alimentation dominée par l’herbe pour les bovins.

S’agissant du poisson, « le mieux est de ne pas en manger plus d’une à deux fois par semaine, comme la viande rouge », recommande Sandrine Gras, porte-parole de l’association Générations cobayes. En cause, la présence de métaux lourds, des « neurotoxiques », dans de nombreuses variétés. Ces perturbateurs endocriniens sont particulièrement présents dans les poissons gras, comme le saumon. « On prépare un dossier pour le mois de décembre sur le saumon », souligne Marie-Noëlle Delaby, journaliste à Que Choisir.

Nous avons clairement établi que cela ne sert à rien de se tourner vers du saumon bio ou label rouge car ils sont les plus lourdement contaminés en métaux lourds et en polluants organiques persistants comme les PCB.

Marie-Noëlle Delaby

à franceinfo

Autant acheter de temps en temps un bon saumon d’élevage, « de préférence en provenance d’Ecosse, qui pratique moins la pisciculture intensive qu’en Norvège », complète Sandrine Gras. Le saumon sauvage, lui, « n’est pas très qualitatif en termes de goût, à moins d’y mettre vraiment le prix », précise Marie-Noëlle Delaby. 

Pour les autres poissons, mieux vaut privilégier les petits, comme les sardines et les maquereaux. En début de chaîne alimentaire, ils sont donc moins contaminés. « Si vous n’avez pas le temps de cuisiner, il est donc préférable d’opter pour ces poissons, même en boîte, plutôt que pour du thon, par ailleurs menacé par la surpêche », souligne la journaliste spécialisée.

Les fruits et légumes….

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Source FRANCE INFO.

Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité…

Selon une étude récente, avancer l’âge du dépistage du cancer colorectal à 45 ans au lieu de 50 ans permettrait de repérer et de soigner plus tôt les tumeurs.

Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité

Faut-il avancer l’âge du dépistage organisé du cancer colorectal, actuellement recommandé pour les personnes de 50 à 74 ans en France? C’est l’idée défendue par le Dr David Karsenti, gastro-entérologue à la Clinique de Bercy, en région parisienne. Avec ses confrères, il a réalisé une étude auprès des 6000 patients pris en charge pour coloscopie dans l’unité d’endoscopie de cette clinique. Les résultats, présentés le 30 octobre lors d’un congrès Européen de gastro-entérologie, montrent que les taux de tumeurs bénignes et de cancers explosent dès 45 ans. Selon les auteurs, il serait donc possible de diminuer la mortalité par cancer colorectal en dépistant dès cet âge.

«Dans notre pratique, nous détectons régulièrement des polypes ou des cancers chez des personnes de moins de 50 ans, commente le médecin. Les registres européens montrent également une augmentation récente des cancers du côlon chez les sujets jeunes. Nous avons donc voulu objectiver cette impression afin d’alerter sur la nécessité d’un dépistage plus précoce». Pour cela, les médecins ont analysé les résultats des coloscopies de 6000 patients ayant consulté à la clinique de Bercy entre janvier et décembre 2016. Un quart d’entre eux avait moins de 50 ans, tandis que les trois-quarts restants étaient quinquagénaires ou plus.

Les 45-49 ans particulièrement touchés

«Nous avons constaté que le taux d’adénomes augmente fortement dans la tranche d’âge 45-49 ans. Il est en effet deux fois plus important que celui de la tranche d’âge précédente, c’est-à-dire 40-44 ans», explique-t-il. Un adénome est une tumeur bénigne qui peut dégénérer en cancer en l’espace de 5 à 15 ans. Ainsi, 8 cancers colorectaux sur 10 naissent à partir d’un adénome bénin. Le dépistage des adénomes du rectum et du colon et leur ablation permettent de prévenir la survenue d’un cancer.

Autre découverte: «le taux de cancer explose de façon inquiétante chez les 45-49 ans par rapport aux classes d’âges antérieures. Alors que moins de 1% de nos patients âgés de 40 à 44 ans se sont vus diagnostiquer un cancer, c’est le cas de 4% de ceux de la tranche d’âge supérieure», poursuit le Dr Karsenti. Un taux multiplié par quatre à cinq donc. «Ces données sont valables pour tous les patients, qu’ils aient ou non un antécédent personnel ou familial d’adénome ou de cancer colorectal», souligne le Dr Karsenti.

Toutefois, de l’aveu de ses auteurs, l’étude présente une limite. «Notre analyse porte sur des patients qui, pour 38% d’entre eux, sont venus consulter parce qu’ils présentaient des troubles. Ce n’est pas une étude nationale menée auprès de personnes asymptomatiques, donc il existe un biais de sélection, explique David Karsenti. D’un autre côté, la population traitée présente un bon niveau socio-économique. Or on sait que parmi les facteurs de risque de ce cancer, on trouve, en plus de la prédisposition génétique, l’obésité, le tabagisme, l’alcool ou encore la consommation excessive de viande rouge

Actuellement le dépistage du cancer colorectal est proposé tous les deux ans aux 18 millions de Français âgés de 50 à 74 ans, Il consiste en un test à réaliser chez soi qui consiste à prélever un échantillon de selles et à l’envoyer à un laboratoire. Il a permis de réduire de 17% la mortalité par cancer colorectal depuis 2000 en France. Mais avec 17.500 décès déclarés en 2015, ce cancer reste le deuxième plus meurtrier de l’hexagone.

Source LE FIGARO.