« La difficulté est que les jeunes aidants ne se considèrent pas comme aidants »…

À l’occasion de la Journée nationale des aidants, vendredi 6 octobre, une enquête met en lumière la réalité de ces jeunes qui soutiennent un parent malade ou handicapé. Explications avec Isabelle Brocard, cofondatrice de l’association Jeunes Aidants Ensemble (Jade).

Selon l’Association française des aidants, il y aurait 300 000 enfants et adolescents aidants en France.

Qui sont les jeunes aidants en France ?

Isabelle Brocard : La maladie et le handicap peuvent toucher tout le monde. Les jeunes aidants, âgés de moins de 25 ans, viennent donc de tous les milieux sociaux. Ils apportent une aide, de manière régulière et fréquente, à un membre de leur entourage, malade, handicapé ou dépendant. Selon l’Association française des aidants, il y aurait 300 000 enfants et adolescents aidants en France (1).

L’Association Jade, Jeunes aidants ensemble (2) les accueille à partir de 8 ans, parfois même plus jeunes, en raison du nombre croissant de foyers monoparentaux. Les plus petits sont en général sollicités pour apporter à leur parent immobilisé des objets, répondre au téléphone. Vers 11 ans, on leur demande de contribuer aux tâches ménagères (préparer le repas, laver la vaisselle, faire les courses), prendre en charge les autres frères et sœurs. Les jeunes aidants sont aussi amenés à prodiguer des soins comme donner des médicaments, apporter l’oxygène, faire la toilette, habiller… Et, tous, quel que soit leur âge, sont conduits, un jour ou l’autre, à remonter le moral du parent dont ils s’occupent.

Quelles sont les répercussions sur le propre développement du jeune ?

I. B. : Il y a des conséquences positives comme une plus grande responsabilisation, lorsque le jeune aidant est reconnu par l’entourage. Il se sent alors valorisé et en tire une forme de sur-maturité. Parmi les conséquences négatives, les problèmes physiques. Nous avons accueilli pendant trois ans à l’association Jade un garçon de 11-12 ans qui avait des douleurs de dos. Il portait tous les soirs dans son lit son père handicapé qui ne voulait pas prendre d’auxiliaire de vie. Des répercussions scolaires aussi. Les situations de ces enfants ne sont pas toujours connues ni prises en compte par l’école. Par peur d’être moqués aussi, ces élèves ne s’expriment pas en tant qu’aidants. Ils peuvent être angoissés, avoir du mal à se concentrer, à bien dormir, et sont parfois contraints à l’absentéisme. Les cas de décrochage scolaire sont alors fréquents.

Comment mieux les accompagner ?

I. B. : La difficulté est que les jeunes aidants ne se considèrent pas comme aidants. Ils ne demandent pas d’aides spécifiques. À leurs yeux, ce qu’ils accomplissent est normal, car ils aiment leurs parents. Ces enfants, ces adolescents ont avant tout besoin de reconnaissance. La reconnaissance de leurs parents bien sûr, mais surtout celle de la société, qui doit les valoriser. Pour cela, ils ont besoin d’un espace de parole, d’un espace d’expression comme les ateliers cinéma proposés par l’association Jade.

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Source LA CROIX.

Des seniors bien dans leur vie… ! Enquête IFOP…

L’image des seniors a bien changé et leurs modes de vie aussi. C’est ce qui ressort d’un nouveau sondage réalisé par l’IFOP, où les seniors s’expriment sur leur relations avec les jeunes de 18 à 30 ans.

Seniors

C’est en moyenne à 67 ans que l’on  se sent senior, contre 69 ans en 2016.
Selon le baromètre annuel 55+ COGEDIM Club, réalisé par l’IFOP, le terme de senior est de mieux en mieux valorisé et accepté par les plus de 55 ans.

Être senior, une nouvelle dynamique

La tendance au retour des cheveux blancs, l’explosion des start-up de grands-mères qui cuisinent ou des grands-pères qui bricolent, le phénomène des « mamies-nounous », l’image des seniors a bien changé et leurs modes de vie aussi.

Et si se revendiquer senior était une tendance ?

Ce rajeunissement de deux ans de l’âge moyen auquel on se sent senior montre que le terme « senior » est de mieux en mieux accepté dans la société.

Le baromètre annuel 55+ COGEDIM Club révèle ainsi que 59% des personnes âgées de 55 ans et plus se considèrent comme seniors, contre 57% en 2016. Un ressenti très fortement corrélé à l’âge, puisque ce sentiment se développe plus fortement chez les sexagénaires et notamment après 65 ans, pour 68% des sondés.

Des seniors bien dans leur vie

Le baromètre 55+ COGEDIM Club révèle que les seniors se distinguent par leur épanouissement :

– Plus de 8 seniors sur 10 affirment être satisfaits de la vie qu’ils mènent (84% contre 81% en 2016).

Assumer son âge c’est donc aussi se sentir mieux dans sa vie.

– Les seniors dans leur unanimité affichent leurs satisfactions vis-à-vis des liens avec leurs proches (91%)

– Près de 7 seniors sur 10 se sentent bien considérés dans la société (69%).

La vie sociale est une motivation pour se prendre en main. Aller faire ses courses à pied, sortir se balader, retrouver des liens affectifs…

Jérôme Navarre, directeur général de Cogédim Club
Source FRANCE INFO SENIORS

Sophie Cluzel. «Le handicap est l’affaire de tous»…

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, est en déplacement ce lundi à Lorient. Dans une interview accordée au Télégramme, elle détaille ses ambitions : faciliter le maintien à domicile et l’employabilité, en valorisant les initiatives locales les plus pertinentes.

Sophie CLUZEL

Le gouvernement place la politique en faveur des personnes handicapées parmi ses priorités. En quoi votre manière d’envisager votre action diffère-t-elle de celle de vos prédécesseurs ?
Le levier majeur qui traduit l’ambition affichée, c’est mon rattachement au Premier ministre et pas au ministère de la Santé, comme c’était précédemment le cas, avec le risque de réduire le prisme. Il faut changer le quotidien des personnes handicapées et c’est l’affaire de tous, de la santé comme du logement, de l’emploi, de l’éducation, du sport, de la culture, etc.

Interview LE TELEGRAMME
Vous serez aujourd’hui à Lorient pour le lancement de la chaire Maintien@domicile, portée par l’Université de Bretagne Sud. Pourquoi votre intérêt pour cette initiative ?

Elle va nous permettre de prolonger la réflexion et l’expérimentation sur un sujet essentiel à mes yeux : répondre à l’attente des personnes handicapées qui demandent à être maintenues à domicile. Comment ? Avec la domotique et les nouvelles technologies, pour adapter leurs logements à la perte de mobilité et d’autonomie qui évolue avec l’âge. La méthodologie de ce projet de recherche est aussi pertinente en ce qu’il va disposer de deux appartements laboratoires et en ce qu’il est issu d’un partenariat public-privé. Ma conviction est qu’il faut essaimer les bonnes pratiques, en partant des besoins de la personne et en faisant évoluer les outils. Nous ne voulons plus devoir dire à la personne : vous n’avez plus le choix, vous devez aller dans un établissement spécialisé, isolé de tout. C’est en cela que notre politique est différente.

Vous visiterez également le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape, à Ploemeur (56). En quoi est-il exemplaire ?…

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Source LE TELEGRAMME.

Un plafond un peu trop bas fait perdre des centaines d’euros à des personnes handicapées…

Le conseil départemental applique désormais le plafond de ressources conditionnant l’octroi de l’aide sociale ménagère aux personnes handicapées.

Un plafond un peu trop bas fait perdre des centaines d’euros à des personnes handicapées

lls bénéficiaient de l’aide sociale ménagère au titre de leur invalidité. Un forfait d’heures de services à domicile que le prestataire facture 22 euros, dont 20,16 euros sont pris en charge par le conseil départemental. Ce n’est plus le cas : le Département du Loiret applique désormais un décret national conditionnant cette aide à un plafond de ressources supérieur de quelques euros à l’allocation aux adultes handicapés qu’ils perçoivent.

Une anomalie aux lourdes conséquences

Bernard (c’est le prénom, fictif, que nous avons choisi pour illustrer cette anomalie) fait partie de la quinzaine de personnes touchées dans le Loiret, selon l’estimation de la Maison départementale des personnes handicapées. Il a pour seule ressource l’Allocation aux adultes handicapés, soit 810,89 euros par mois. Son invalidité (reconnue à un taux de 80 %) ne lui permettant pas d’être autonome, le Département du Loiret lui a octroyé, en 2015, un forfait de 22 heures par mois d’aide sociale ménagère (entretien de l’appartement, courses…).

Le coût de la prestation mensuelle est de 484 euros. Le conseil départemental paye 443,52 euros, 40,48 euros restent à la charge de Bernard.
Alors qu’il demandait le renouvellement de cette aide (accordée pour deux ans), il a obtenu un refus. Car, depuis, le conseil départemental du Loiret a décidé de respecter le strict cadre légal : il ne verse plus d’aide sociale ménagère aux allocataires de l’AAH dont les ressources dépassent le plafond basé sur l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées, ce qu’on appelait autrefois le minimum vieillesse). Or le montant de l’Aspa est de 803,20 euros, soit 7,69 euros de moins que l’AAH?!

Des visites rendues à toutes les personnes concernées

S’il veut conserver le même niveau de services et les mêmes prestataires, Bernard (pas plus autonome aujourd’hui qu’hier) devrait donc payer 22 heures d’aide ménagère à 22 euros, soit 484 euros au lieu des 40,48 euros actuels?! C’est tout bonnement impossible pour lui.
Le nombre de cas de ce genre étant limité, Franck Susgin, directeur de la Maison départementale de l’autonomie, assure que des visites seront rendues à toutes les personnes concernées pour tenter de trouver des réponses individualisées à leurs difficultés.

Source LA REPUBLIQUE DU CENTRE.

Danger – Achats de médicaments sur internet : 1,4 tonne de médicaments illicites saisis en une semaine en France… !

L’opération Pangea X a pour objectif de lutter contre le trafic de médicaments et de produits de santé au niveau international. Ce fléau présente des risques importants pour les personnes qui les achètent.

Danger - Achats de médicaments sur internet

On connaissait les contrefaçons Dior, Burberry ou encore Chanel. Mais les médicaments sont également concernés. 6 à 15% des traitements vendus dans le monde seraient des contrefaçons et ce marché illicite représentait déjà 75 milliards de dollars en 2010 estime l’IRACM (institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments). Avec le développement d’internet, les frontières se dissipent, le trafic est facilité et s’intensifie.

L’opération baptisée Pangea X est menée chaque année depuis 2008 dans une centaine de pays. En 2017 en France, elle a permis la saisie de 433.000 produits de santé illicites et 1,4 tonne de produits de santé en vrac. Et pourtant elle n’a duré qu’une courte semaine, du 12 au 19 septembre dernier. La grande majorité de ces produits saisis en France proviennent d’Asie, plus particulièrement d’Inde et de Singapour.

Le risque d’acheter ses médicaments sur internet

Pour être commercialisés, les médicaments doivent disposer d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). Or, la plupart des produits saisis grâce à l’opération Pangea X sont des médicaments dépourvus de cette autorisation. Seuls les circuits des pharmacies d’officine sont régulièrement contrôlés et reçoivent l’aval des autorités sanitaires compétentes.

Dans la majorité des cas, les médicaments vendus sur internet sont le produit de laboratoires inconnus ou clandestins. Il est alors impossible de savoir dans quelles conditions ils ont été fabriqués et donc les risques qui peuvent y être associés. Par ailleurs, ils peuvent contenir des substances actives non mentionnées sur l’étiquetage et potentiellement nocives pour les malades. Ces médicaments sont également bien souvent périmés et stockés puis transportés dans des conditions inadaptées.

Le détournement d’usage

L’achat de médicaments sur internet présente un risque certain pour le malade. Ne sachant pas ce que contient la boîte qu’il reçoit chez lui, le malade peut aussi bien ingérer du sucre croyant se soigner du palus. L’ICRAM estime en effet que 200.000 morts dans le monde par an à cause du paludisme auraient pu être évités s’ils avaient été soignés avec de vrais médicaments.

Par ailleurs, n’ayant pas besoin d’ordonnance pour se procurer des médicaments sur internet, les patients ne reçoivent donc pas les conseils d’un professionnel de santé concernant l’usage qu’ils doivent en faire. Cette pratique peut dès lors engendrer des risques de mauvais emplois, voire même de surdosages pour le patient.

Ces produits sont aussi souvent détournés de leurs usages premiers et utilisés comme stupéfiants. C’est le cas par exemple du Fentanyle et de ses dérivés sur lesquels l’opération Pangea X s’est tout particulièrement penchée. Cet analgésique contient des opiacés (dérivés d’opium), il est normalement utilisé comme anesthésiant général lors d’opérations. Cependant, depuis 2015 il a fait son apparition sur les marchés parallèles français et est aujourd’hui utilisé comme une drogue. À la suite de plusieurs décès imputables au Fentanyle, il a été inscrit sur la liste des stupéfiants ce qui permet de renforcer les moyens de lutte contre son trafic.

Source LE FIGARO.

Hyprocrisie et mensonge. Le handicapé, le grand oublié du projet de loi sur la sécurité sociale…

Julien Delamorte membre du Conseil National au Handicap et de l’APH-PP donne son point de vue sur l’actualité politique et surtout sur son sujet de préoccupation, le handicap.

PLFSS 2018

Le PLFSS 2018 du ministre Gérald Darmanin s’inscrira dans l’objectif de baisse de la dépense publique et de réduction du déficit tout en maîtrisant la dépense sociale afin d’assurer le retour vers l’équilibre de la sécurité sociale.

Dans ce PLFSS, le handicap est un mot central du projet en informant la prise en compte du sujet et en proposant l’amélioration de la prise en charge des personnes dites vulnérables dont les personnes handicapées mais aussi en annonçant de mettre en places des mesures fortes en faveur des plus modestes dont aussi les personnes en situation de handicap.

Ce qui est à première lecture peut paraître très intéressant quand on sait que les personnes en situation de handicap ont très peu accès aux soins médicaux dans les cabinets.

L’amère constat en matière de santé pour les personnes handicapées

1. La honte, les mairies sont plus accessibles que les cabinets médicaux …

Selon la loi, tous les établissements recevant du public (ERP) : administrations, commerces, écoles, bibliothèques, cinémas… devaient être en mesure d’accueillir des personnes handicapées en 2015. Si les bâtiments construits après 2005 sont aux normes, c’est loin d’être le cas du bâti existant.

Selon un rapport publié en 2012 par l’Observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle (OBIAÇU), 330 000 ERP ont engagé des travaux d’accessibilité, partielle ou totale, sur un total estimé entre 650 000 et plus d’un million. L’APF, qui se focalise sur le handicap moteur, considérait qu’en 2012, seuls 15 % des établissements recevant du public étaient réellement aux normes.

L’effort porte en priorité sur les structures les plus fréquentées. Dans son baromètre 2013, réalisé à partir des données recueillies dans 96 chefs-lieux de départements, l’APF constate que seules 6 % des mairies ne sont pas accessibles aux handicapés moteurs (contre 16 % en 2012). Dans les villes étudiées, le principal stade est aux normes dans 94 % des cas, et le plus grand théâtre à 92 %.

2. Les handicapés sont des sujets plus vulnérables pour le cancer

Les femmes handicapées sont beaucoup moins dépistées contre le cancer du col de l’utérus que celles n’ayant pas de limitations motrices ou autres. En cause, l’inaccessibilité des cabinets médicaux et de leurs équipements….

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Source AGORA VOX.

Handicap : la manne financière n’apaise pas les inquiétudes…

La revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) s’accompagne de mesures restrictives, notamment sur la prime d’activité.

Handicap - AAH

Chose promise, chose due. L’allocation adulte handicapé va être revalorisée de 89 euros, pour atteindre 900 euros en novembre 2019, avec une première étape à 860 euros en novembre 2018. Vendredi, lors de la discussion en commission élargie sur la mission «solidarités » du projet de loi de finances pour 2018 à l’Assemblée nationale, la députée Stella Dupont, rapporteur de la mission, s’est félicitée de cet effort de 2,5 milliards d’euros durant le quinquennat: «C’est un treizième mois pour les bénéficiaires de l’AAH », a-t-elle souligné.  A terme, 34.000 personnes supplémentaires entreront dans le dispositif grâce à l’augmentation du niveau de ressources garanti.

Des restrictions financières

Le coût de cette mesure en année pleine s’élèvera à 960 millions d’euros. L’impact financier restera limité en 2018 (240 millions d’euros), portant à 9,73 milliards d’euros l’enveloppe de l’AAH. Pour rappel, ce minimum social est versé à 1,1 million de personnes souffrant d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%. C’est un plafond de revenus, pouvant toutefois être partiellement cumulé avec des revenus d’activité jusqu’à 1.590 euros par mois (1,4 Smic).

En commission, des députés de droite comme de gauche se sont néanmoins émus de plusieurs restrictions financières, conçues « dans un esprit de responsabilité collective », comme l’a expliqué la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel – autrement dit, pour que les dépenses ne s’emballent pas. Ericka Bareigts, pour le groupe Nouvelle Gauche, a notamment parlé d’une «réforme en trompe-l-oeil ».

Ainsi, le niveau de ressources garanti à des handicapés en couple, qui équivaut aujourd’hui à 2 AAH, ne sera plus que de 1,9 AAH en 2018, et de 1,8 en 2019. Au lieu de passer de 1.622 euros par mois aujourd’hui à 1.800 euros dans deux ans, il va croître légèrement à 1.634 euros fin 2018… puis retomber à 1.620 euros en 2019 (hors revalorisation annuelle classique).

Alors que 877.000 handicapés seront gagnants grâce à la hausse de l’AAH, 76.000 seront soumis à la « conjugalisation » de leur allocation, avec une perte moyenne de 2 euros, selon le gouvernement. Et cela, qu’ils soient un ou deux handicapés dans le couple. Les deux-tiers des perdants se concentreront entre le deuxième et le quatrième décile, dans une frange de la population assez démunie.

Dans le cas du revenu de solidarité active, un couple ne touche que 1,5 RSA, plaide le gouvernement. Pour calmer les esprits, Sophie Cluzel s’est engagée à mettre en place une mesure réglementaire de «lissage » «pour qu’il n’y ait pas de rupture de droits » entre 2018 et 2019 pour les couples. Un rapport sur le sujet sera annexé au prochain projet de loi de finances, a-t-elle promis.

Des compléments alignés vers le bas…

 

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Source LES ECHOS.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030823257130-handicap-la-manne-financiere-napaise-pas-les-inquietudes-2127375.php#9FAoBHOwsQkWLMik.99

« Handicaps et Accompagnement… sexuel »…

L’Appas publie un état des lieux sur l’accompagnement sexuel en France aux édition de la Chronique Sociale…

livre « Handicaps et Accompagnement à la vie affective, sensuelle et/ou sexuelle : plaidoyer pour une liberté ! »

L’Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sexuel (APPAS) vient de faire paraître aux éditions Chronique Sociale « Handicaps et Accompagnement à la vie affective, sensuelle et/ou sexuelle : plaidoyer pour une liberté ! », codirigé par Marcel Nuss et Pierre Ancet.

Cet ouvrage est un état des lieux complet de la situation actuelle en France en matière d’accompagnement sexuel. Il est le résultat de la collaboration de juristes, avocat, sexologue, philosophe, sociologue et de l’ex-sénateur PS Jean-Claude Boulard – maire du Mans. La seconde partie est composée des témoignages d’une ancienne accompagnante sexuelle porteuse d’un syndrome d’Asperger, d’une jeune femme ayant bénéficié d’un accompagnement sexuel, d’un directeur de foyer de vie, de la mère d’un jeune homme déficient intellectuel, de la responsable du pôle formation et mise en relation entre personnes en demande et accompagnant(e)s sexuel(le)s, ainsi que de plusieurs dizaines de messages de personnes en situation de handicap, de parents, de proches et de professionnels du médico-social qui sollicitent l’association quasi quotidiennement depuis quatre ans. Les droits de chaque auteur ont été gracieusement cédés au profit de l’APPAS.

Il est le fruit de quatre années d’expérience et de compétences reconnues, ayant pour but d’informer le grand public qui s’intéresse à cette problématique. C’est une nouvelle pierre ajoutée à l’édifice de la cause défendue par l’APPAS. Car il s’agit de montrer toutes les facettes de la réalité à laquelle elle est confrontée tous les jours.

Il a autant pour objectif d’informer au mieux que de démontrer l’iniquité d’une juridiction qui n’est absolument pas adaptée dans cette occurrence si spécifique. Suscitant de ce fait une situation d’autant plus ridicule que l’APPAS, bien qu’étant de facto en infraction avec la loi sur le proxénétisme, assume en toute transparence, au vu et au su de nos politiques et de la société tout entière, ses convictions et sa détermination, au milieu d’une profonde hypocrisie, dont le mot d’ordre est : laisser faire pour ne surtout rien faire (afin de ne pas chagriner les moralisateurs de tous poils, surtout après le ramdam du Mariage pour tous) ; une attitude si française.

Pour cette raison, l’APPAS a envoyé un exemplaire de cet ouvrage au Défenseur des droits, Jacques Toubon, au président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, à Madame Brigitte Macron et à la secrétaire d’État aux personnes handicapées, Sophie Cluzel…

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Source MEDIAPART.

60 millions de consommateurs dresse une «liste noire» des objets dangereux… Protégez – vous !

«Liste noire» des objets dangereux – Dans son édition de novembre, le mensuel publie une liste de 100 produits du quotidien qui s’avèrent être défectueux.

liste noire» des objets dangereux

Une cuisinière à gaz, un modèle de lit en bois, d’ours en peluche ou encore un ventilateur, le danger peut-être dans chaque pièce de la maison.

Voilà une étude qui n’est pas sans rappeler le scandale que traversait Samsung il y a un an, suite aux explosions à répétition des batteries du Galaxy Note 7. Alors en pleine course contre Apple, le géant coréen avait dû reporter ses livraisons et affronter l’un des plus grands fiascos de la téléphonie mobile. A l’image de ce téléphone, notre quotidien est fait de produit dangereux, comme l’a révélé le mensuel 60 millions de consommateurs.

Le magazine dresse une «liste noire» de ces objets, qui ont tous fait l’objet d’une procédure de rappel. Mais, malgré les campagnes des industriels, certains de ces objets sont toujours présents dans les habitations des Français. Ainsi, le mensuel précise les références des produits dangereux et indique la démarche à suivre pour obtenir réparation.

High-tech, électroménager,bricolage, téléphonie, textiles…beaucoup de secteurs sont pointés du doigt par le magazine. Ainsi, les batteries de certains ordinateurs portables HP vendus entre mars 2013 et octobre 2016 menacent de prendre feu. Plus commun encore, certains modèles de réfrigérateur Frostfri (lots numéros 1545 à 1602) du géant Ikea ont été rappelés pour des «risques électriques».

En février dernier, le groupe BSH (Bosh et Siemens) avait lui aussi rapatrié plusieurs modèles fabriqués jusqu’en 2011, pour des risques de fuite de gaz et d’explosion. Cet incident n’était d’ailleurs pas inédit pour BSH, quelques années seulement après l’annonce des risques d’incendies sur des millions de lave-vaisselle de la marque à travers le monde…

À cette liste viennent s’ajouter de nombreux robots culinaires (Vorwerk et Cuisinart), des cafetières (Arzum), des lave-linge (Miele, Conforama), des outils de jardinage, des ventilateurs (Listo) mais aussi des chaussures (Tex) ou encore des ceintures (Bréal) qui présentent des risques d’allergie. L’inventaire est long de ces cent produits défectueux, qu’il faudrait «traquer» pour ne prendre aucun risque.

Une liste très longue pour les produits concernant les plus jeunes

Les jouets et la puériculture ne sont pas en reste et la liste est tout aussi inquiétante. Chez les plus jeunes, le danger se présente souvent sous l’appellation «risque d’étouffement». C’est notamment le cas de certains ours en peluche de la marque Kalidou vendus après mai 2014, ou de la poussette «Pepa Pig» de GiFi. De plus, des trottinettes trois roues des marques JouéClub, Moov’ngo ou encore Smoby présentent des risques de chute ou de coupures. Plus alarmant encore, de simples assortiments de dinosaures de marque CDM, distribué par Auchan, sont rappelés pour des risques chimiques au phtalate, un composant pourtant souvent utilisé dans la fabrication de jouets pour enfant.

Pour les nourrissons, les lits en bois de la marque comptine présentent des risques de blessures, tout comme des tables à langer, des chaises hautes, des poussettes ou des porte-bébé. Tous ces produits doivent être rapportés aux magasins, pour éviter toute catastrophe.

Les rappels de produits: un processus long et complexe parfois oublié

Voilà donc une alerte sur la sécurité domestique qui effraie. Notre produit favori peut-être défaillant et dangereux, sans que nous en soyons prévenus. En guise d’exemple dans l’enquête, le mensuel choisi un modèle de four Whirlpool, dont le grill se met en route subitement, sans même qu’on ne lui demande. Le seul moyen de mettre fin à cet instant de folie est de débrancher le four. Paradoxalement, ce modèle n’a pas été visé par une campagne de rappel alors que le consommateur s’expose à un vrai risque. Le fabricant prend seulement en charge la réparation, mais encore faut-il s’en rendre compte avant que le four ne prenne feu.

Comme le précise le mensuel, avant de lancer ce processus de rappel, des expertises souvent très longues doivent être menées. Les produits défaillants restent donc entre les mains des consommateurs et bien trop souvent à portée de main des plus jeunes…

Source LE FIGARO.

Une application pour expliquer la sclérose en plaques aux enfants…

Pour que les enfants de parents atteints de sclérose en plaque puissent plus facilement comprendre cette maladie, une équipe du CHU de Nantes et Novartis viennent de sortir une application pédagogique et ludique.

Expliquer la sclérose en plaques aux plus jeunes ? Compliqué. Mais avec le professeur Fizzgobble, cela devient plus facile. Ce scientifique loufoque, qui fait penser au docteur Emmett Brown de Retour vers le futur, est le héros de l’application-jeu du même nom. Il emmène les utilisateurs, dès 6 ans, à la découverte du corps humain « pour expliquer aux enfants la maladie vécue par leurs parents ».

« Un outil de médiation » au service des patients

« L’idée, c’est de proposer un plus au patient, qui peut parfois être en détresse vis-à-vis de ses enfants, explique le professeur David Laplaud, à l’origine du projet avec son équipe de neurologie du CHU de Nantes. Avec cette application, il va avoir un outil de communication, un outil de médiation. »

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Source FAIRE FACE.