Syndrome de glissement : ces vieux se laissent mourir….

A la suite d’un traumatisme, des personnes âgées se laissent glisser vers la mort.

Personnes âgées - Seniors

En médecine, les syndromes racontent des histoires. Leurs noms, quand ils ne sont pas ceux de leurs découvreurs, révèlent souvent des métaphores, des tentatives quasi poétiques de dompter une réalité rarement réjouissante.

Ainsi, quand une personne âgée se laisse mourir après un événement qui l’a bouleversée, on parle en psychiatrie et en gériatrie d’un « syndrome de glissement » dépressif ou réactionnel.

Le concept – franco-français – a été décrit pour la première fois en 1956 par le gériatre Jean Carrié et cerné ensuite par plusieurs médecins, les docteurs Graux et Delomier en tête. Le premier insistant particulièrement sur le caractère « brutal et rapidement évolutif » du syndrome.

Le décès de la personne âgée survenant en général dans les quatre semaines qui suivent l’événement traumatique.

Hervé Merveille est psychiatre des personnes âgées à Limoges, au Centre hospitalier Esquirol. Il détaille :

« Le syndrome de glissement touche les personnes de plus de 65 ans. Parmi les facteurs de risque, on trouve en tête la perte du conjoint ou la perte d’un proche, qui se conjugue à une baisse de l’estime de soi. »

Il existe aussi d’autres éléments déclencheurs comme l’annonce d’un diagnostic, la vente d’un bien immobilier précieux pour l’histoire familiale du patient ou encore une intervention chirurgicale dont les suites sont mal vécues. Hervé Merveille poursuit :

« Ces pertes s’accumulent et entraînent divers symptômes parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie [l’incapacité à ressentir des émotions positives, NDLR], l’aboulie (perte de l’envie), la baisse de la conation [de la volonté d’agir, NDLR], la clinophilie (le fait de rester au lit), l’anorexie et la bradyphémie (lenteur de l’expression).

C’est un homme paternaliste et autoritaire qui se décharne de ses qualités masculines, une épouse qui perd de son autorité au foyer. »

Comme dans la chanson de Jacques Brel : « Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit. Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit. »

Secrets de famille

Pour ce médecin, qui se rend régulièrement aux domiciles de ses patients ou au sein des Ehpad, c’est un lourd travail de recherche qui commence….

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Source L’OBS.

Les Etats-Unis autorisent la vente des premiers médicaments connectés…

Aux Etats-Unis, des comprimés connectés viennent d’être autorisés à la vente. Le principe : un capteur microscopique dans le comprimé signale la prise du médicament à un proche du malade sur son portable ou sur son téléphone.

Etats Unis - Médicaments connectés

C’est une première médicale aux Etats-Unis. La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament vient d’autoriser la commercialisation des premiers médicaments digitaux. À l’intérieur de ces comprimés, un capteur de la taille d’un grain de sable, qui quand vous avalez votre médicament, prévient la personne de votre choix, sur son ordinateur ou son téléphone portable. Ces comprimés digitaux ont été inventés pour mieux surveiller les patients qui oublieraient de prendre leurs traitements.

Une solution pour les malades psychiatriques

Dans un premier temps, cette technologie va être appliquée à un médicament destiné au traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires ou de graves dépressions. « La personne avale ce comprimé, le médicament arrive dans l’estomac et là, un signal est envoyé à un patch que le patient porte à même la peau », explique le docteur John Lappock sur la chaîne CBS. « C’est ce patch qui envoie un signal à une application installée sur votre téléphone, qui dit que c’est bon, que le médicament a été pris », poursuit le médecin.

Eviter les oublis coûteux et graves

Ce comprimé digital a été inventé pour lutter contre le mauvais suivi de certains traitements, qui entraînent aggravation de la maladie et hospitalisation. Le coût de ces oublis s’avère élevé : environ 100 milliards de dollars chaque année aux Etats-Unis.

Cette technologie pourrait s’appliquer aussi aux diabétiques, à ceux qui font de l’hypertension, à tous ceux qui doivent prendre le même médicament chaque jour, ou répéter le même geste tous les jours. Il pourrait être tres utile pour toutes ces populations.

Un Big Brother médical

Ces pilules connectées peuvent évidemment poser un probleme de respect de la vie privée. Dans le New York Times, un psychiatre de l’université de Columbia parle de Big Brother médical. Mais la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament a bien précisé que les patients devaient être volontaires, et décider quelles personnes auront accès à ces informations : leur médecin, ou leurs proches qu’ils auront au préalable désignés.

Source France TV.

Alzheimer – Perros-Guirec : Entraide tend la main aux aidants…

La maladie d’Alzheimer peut être vécue comme une épreuve pour les aidants. Le programme de soutien Entraide sera présenté jeudi, au palais des congrès.

Alzheimer - Entraide

« Pour les professionnels de santé comme pour les aidants, les troubles du comportement, apparentés à la maladie d’Alzheimer, sont source de stress, de surmenage, d’épuisement, d’anxiété et de solitude », constate le docteur Dominique Le Carrérès, coordinateur de l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), Les Macareux, de Perros-Guirec dont 43 résidents souffrent de troubles du comportement.

Ce constat est partagé par Maryvonne Le Corre, adjointe aux affaires sociales, qui se dit « proche des personnes âgées », et connaît bien les problématiques de maintien à domicile. Elle reçoit chaque jour des familles en recherche de place dans un Ehpad. À Perros-Guirec, 1 000 personnes sont âgées de plus de 80 ans. Yvan Bonnet, du Lions club, a porté le projet d’une conférence.

Gestion du stress et résolution de problèmes

Imaginé et utilisé par Sarah Boucault, psychologue à l’hôpital de La Pitié-Salpétrière à Paris, dans le service du professeur Bruno Dubois, et mis en pratique par Christelle Bellegarde, psychogérontologue, « le programme Entraide est une méthode psycho-éducatives, de gestion du stress, de résolution de problèmes et de restructuration cognitive. Il est destiné à tous les professionnels de santé désireux de proposer une prise en charge adaptée aux aidants. »

La présentation se fera en deux temps, l’une ouverte aux professionnels de santé (psychologues, orthophonistes, CCAS, généraliste, etc.) présentant les solutions d’aide destinées « à des malades qui ne comprennent pas pourquoi on leur impose cette prise en charge en opposition, refusant les interventions », précise Dominique Le Carrérès. Un deuxième temps, à partir de 20 h, sera dédié à une conférence-débat ouverte au public.

« Il y a de nombreux aidants qui ne sont pas aidés, qui culpabilisent. Les professionnels pourront aider et informer davantage », conclut Dominique Le Carrérès. Yvan Bonnet remarque que « la méthode Entraide retient largement l’attention de professionnels mais est peu diffusée. C’est un outil qu’il faut la partager, mettre au service des aidants. »

Jeudi 16 novembre, au palais des congrès, « Alzheimer, aidons les aidants », à 15 h, pour les professionnels, 20 h, pour le public. Entrée avec participation libre. Contact pour les professionnels : yvan.bonnet@wanadoo.fr, 06 83 58 13 94.

Source OUEST FRANCE.

Alzheimer. Bill Gates investit 50 millions de dollars dans la recherche …

Le milliardaire Bill Gates a investit 50 millions de dollars dans les recherches alternatives sur la maladie d’Alzheimer.

Bill Gates.

Le milliardaire américain Bill Gates a annoncé lundi avoir investi 50 millions de dollars de sa fortune personnelle pour soutenir des recherches alternatives contre la maladie d’Alzheimer.

« Nous devons soutenir les scientifiques qui ont des idées différentes, moins généralistes », a expliqué le fondateur de Microsoft sur son blog, affirmant: « Nous avons besoin de beaucoup d’idées qui nous donneront les meilleures chances de guérir d’Alzheimer ».

« Dans un premier temps, j’ai investi 50 millions de dollars dans le Dementia Discovery Fund », un partenariat public-privé qui soutient des jeunes entreprises explorant de nouvelles pistes de recherche pour un traitement, a-t-il précisé, alors que la maladie est mieux connue et mieux diagnostiquée.

« Nous avons vu des innovations scientifiques qui ont transformé des anciennes maladies à l’issue fortement fatale, comme le VIH, en maladies chroniques qui peut être contrôlée par des médicaments. Je suis persuadé que nous pouvons faire aussi bien (ou mieux) avec Alzheimer », assure l’homme le plus riche du monde.

Coût financier

Le coût financier des traitements de cette maladie représente selon lui « l’un des fardeaux les plus lourds pour les systèmes de santé des pays développés. Sans avancée majeure, les dépenses vont continuer à presser les budgets dans les années et décennies à venir ».

« C’est une maladie terrible, qui détruit ceux qui l’ont et leurs proches », ajoute le fondateur de Microsoft, soulignant que « des hommes dans (s)a famille ont souffert » de démence.

« Je fais seul cet investissement, pas à travers la Fondation, souligne-t-il. Les premiers traitements d’Alzheimer ne devraient pas porter leurs fruits avant une décennie au moins, et ils seront d’abord très chers. Lorsque ce jour sera venu, notre fondation pourrait étudier le moyen d’élargir leur accès aux pays pauvres ».

36 millions de personnes atteintes de démence

La Fondation Bill et Melinda Gates financent de nombreux projets à travers le monde, de la recherche contre des maladies infectieuses comme le sida, le paludisme ou la polio à la lutte contre la pauvreté.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité de la maladie d’Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050, à 115,4 millions, si aucun traitement efficace n’est découvert dans les prochaines années.

Source OUEST FRANCE.

Explosion du diabète de type 1 chez les enfants… !

Les généralistes sont peu formés au diagnostic de cette maladie aux origines encore mal connues.

Explosion du diabète de type 1 chez les enfants

En France comme en Europe, l’incidence du diabète de type 1 (DT1) a doublé en 30 ans chez l’enfant et l’adolescent« , alarme Santé Publique France dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié à l’occasion de la journée mondiale du diabète. « Cette augmentation a été deux fois plus rapide chez les enfants de moins de 5 ans« , ajoute Santé Publique France, qui indique « qu’il y a ainsi un rajeunissement de l’âge moyen au diagnostic« . Entre 2013 et 2015, 6 424 enfants ont été identifiés comme nouvellement atteints de DT1 : 2 008 en 2013, 2 130 en 2014 et 2 286 en 2015. C’est la première fois qu’est publiée une estimation nationale de l’incidence du DT1 chez l’enfant.

Des disparités géographiques mal expliquées

Le BEH révèle en outre que sur cette même période, de fortes variations régionales ont été constatées. « Les taux d’incidence régionaux les plus élevés étaient observés dans les régions Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France« , tandis qu’en France métropolitaine, « les taux les plus bas étaient observés dans les régions Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Normandie« . Des disparités expliquées « par une combinaison complexe de causes, dont certaines restent à découvrir« , précise le bulletin, qui informe toutefois que l’étude a privilégié l’analyse des « facteurs environnementaux […] des facteurs nutritionnels, des substances toxiques » ou « des conditions de vie familiale stressantes« , notamment.

Des généralistes pas assez formés

« Le DT1 est une maladie auto-immune d’origine génétique. C’est difficile d’en déterminer les causes, mais elles sont certainement liées aux perturbateurs endocriniens« , estime Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques. « Il faut réfléchir plus sérieusement au principe de précaution, et arrêter de tergiverser quand on a des preuves probantes de la nocivité des perturbateurs endocriniens ou de certains produits désherbants« , poursuit M. Raymond, qui affirme que « nous devons prendre conscience de ce que nous mangeons, de ce que nous buvons, et de ce que nous respirons« .

Le BEH rappelle par ailleurs le rôle fondamental des médecins généralistes dans le diagnostic de l’enfant diabétique, mais ajoute « qu’en moyenne, un médecin libéral ne fait un tel diagnostic qu’une seule fois dans toute sa carrière« . Le bulletin présente ainsi une étude réalisée à partir de 1 467 questionnaires soumis à des généralistes. Les résultats révèlent, entre autres, que 26 % d’entre eux ne savent pas que le diabète existe avant 2 ans, et que 50 % d’entre eux évoquent l’antécédent familial comme signe révélateur de la maladie (alors qu’on n’en trouve que dans 15 % des cas).

Autre point soulevé par le BEH, l’aggravation très rapide vers l’acidocétose (une complication qui consiste en une augmentation de l’acidité du sang à cause du manque d’insuline) chez les enfants et adolescents nouvellement diagnostiqués. Il met ainsi en avant l’importance d’un diagnostic rapide, car « l’acidocétose peut conduire à un coma, voire à un décès« .

Levothyrox : la justice condamne le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du médicament en Haute-Garonne…

C’est une nouvelle qu’attendaient les malades.

Levothyrox : la justice condamne le laboratoire Merck à délivrer l'ancienne formule du médicament en Haute-Garonne

Le tribunal de Toulouse a condamné, mardi 14 novembre, le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du Levothyrox en Haute-Garonne, « sans délai »« par le biais des circuits de distribution et de commercialisation ». Cette condamnation est assortie d’une astreinte de 10 000 euros par jour par infraction constatée. Le juge des référés de Toulouse s’est cependant déclaré incompétent pour les patients résidant à l’extérieur du département.

Quelque 90 patients ayant ressenti des effets secondaires de la nouvelle formulation de ce médicament pour la thyroïde, avaient demandé au juge des référés d’ordonner au laboratoire Merck de leur fournir en urgence l’ancienne formule. « Nous demandons de condamner le laboratoire Merck à remettre en circulation ce médicament », avait plaidé Maître Jacques Levy, dans le cadre d’un référé heure à heure, au nom de ses 90 clients souffrant « de troubles considérables ». L’avocat, selon qui c’est la première audience en France dans cette affaire, a détaillé de lourds effets secondaires sur l’humeur, des problèmes gastriques, des troubles du sommeil chez ces utilisateurs de la nouvelle formulation.

Une crise sanitaire déclenchée en mars

De son côté, l’avocat du laboratoire, Maître Antoine Robert, avait estimé que la juridiction civile toulousaine n’était pas compétente pour statuer sur la fourniture d’un médicament « qui ne dispose plus d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ». Un litige qui ne peut être tranché que devant le tribunal administratif, a-t-il indiqué. Il s’est dit « surpris que l’action ne soit pas menée contre l’Agence du médicament », responsable selon lui de la situation.

L’introduction en mars de la nouvelle formule du Levothyrox a déclenché une importante crise sanitaire et une enquête judiciaire menée par le pôle santé du TGI de Marseille. Devant la colère des patients, l’ancienne formule du Levothyrox a fait son retour dans les pharmacies françaises le 2 octobre, mais en quantités limitées.

Source France Info.

Vannes. Yvonne, 80 ans, mise dehors de l’hôpital en pleine nuit : une enquête ouverte … !

À 80 ans, Yvonne Coupez a été mise dehors de l’hôpital de Vannes, en pleine nuit, après avoir été admise aux urgences. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Hospitalisée à l’hôpital Chubert de Vannes, Yvonne a été obligée de quitter sa chambre à minuit. Seule et affaiblie, elle a dû rentrer chez elle en taxis jusqu’à Belz, près d'Auray.

Yvonne, octogénaire, a été contrainte de quitter l’hôpital Chubert de Vannes en pleine nuit fin octobre. Prise de vomissements après avoir suivi un traitement pour une sciatique, elle avait passé une journée dans l’établissement de santé au cours de laquelle elle avait été mise sous perfusion avant de passer des radios et d’être installée dans une chambre.

« À minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors », a raconté, dans nos colonnes, jeudi 9 novembre, François Coupez, son fils, qui ne cachait pas sa colère.

L’octogénaire n’a eu d’autre choix que de prendre un taxi pour rentrer chez elle et payer 103 € pour la course. « Aujourd’hui, l’hôpital nous a présenté ses excuses », indique le fils d’Yvonne.

Une enquête confiée à l’ARS

L’affaire, qui a fait grand bruit, est montée jusqu’au ministère de la Santé. « La ministre a commandé une enquête. Elle a été confiée à l’Agence régionale de santé (ARS) », confie le service presse d’Agnès Buzyn, la ministre.

Des élus se sont aussi emparés du dossier. C’est le cas de Gilbert Collard. Le député FN du Gard vient d’interroger la ministre de la Santé sur « le grave incident qui s’est produit à l’Hôpital de Vannes ».

De son côté, David Robo, maire de Vannes et président du conseil de surveillance de l’hôpital, précise « qu’une enquête interne a aussi été ouverte ».

Ce que confirme Philippe Couturier, directeur du CHBA de Vannes. Selon lui, « un retour à domicile n’est réalisé a priori qu’en accord avec la patiente et si seulement les conditions sont réunies ».

C’est effectivement cette question qui est posée aujourd’hui pour le cas d’Yvonne : les conditions étaient-elles véritablement réunies ? Pour le directeur du centre hospitalier, « l’état de santé de la patiente ne nécessitait pas une hospitalisation. Nous lui avons apporté une conclusion médicale à sa situation médicale et qu’elle n’avait pas besoin d’un transport médicalisé ».

Rencontre entre la famille de la patiente et l’hôpital

L’enquête interne doit permettre aussi de savoir si l’analyse a été bonne pour cette patiente. « Manifestement, il y a eu une mauvaise compréhension entre l’équipe soignante et la personne elle-même. Je peux vous dire que l’on reçoit parfois des patients des îles du golfe du Morbihan et que lorsqu’il n’y a plus de bateau pour rentrer chez eux, nous faisons en sorte qu’ils soient pris en charge et qu’ils ne soient pas laissés dehors », indique Philippe Couturier.

La direction de l’hôpital et la famille d’Yvonne Coupez doivent se rencontrer cette semaine.

Source OUEST FRANCE.

« Automédication » – Rhume, toux, problèmes intestinaux : un médicament sans ordonnance sur deux est « à proscrire »… !

Dans les médicaments disponibles sans ordonnance, près d’un sur deux est « à proscrire », selon le magazine 60 millions de consommateurs qui dévoile mardi une « liste noire » de produits parmi ceux les plus vendus.

Rhume - Toux - Médicaments sans ordonnance à proscrire

Sur 62 médicaments compris dans l’étude de l’association 60 millions de consommateurs publiée mardi, seuls 13 d’entre eux comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre seraient « à privilégier ». « Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable », indique le magazine dans un hors-série consacré aux médicaments sans ordonnance. Mais pour le reste, les conclusions sont sans appel : un tiers a selon l’association une efficacité « faible ou non prouvée », et la moitié de ces médicaments disponibles sans ordonnance sont « à proscrire ».

Plus de risques que de bénéfices pour un médicament sur deux

« De toute façon, la durée d’utilisation doit être courte », souligne le Pr Giroud qui a participé à l’étude. Le tiers qui est classé « faute de mieux » n’a pas, peu ou très rarement d’effets indésirables, poursuit le journal de l’Institut national de la consommation (INC). En revanche, parmi ces 62 médicaments, pour près d’un sur deux (28) le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication.

En bonne place sur cette « liste noire » figurent des « stars anti-rhume » comme Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d’effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges…), selon 60 Millions. « En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades », selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. « Cette substance expose à des risques d’accidents cardio-vasculaires et d’AVC », observe le Pr Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de « dangereux ». « Ils devraient être retirés du marché », dit-il à l’AFP.

Un nombre croissants de médicaments déconseillés

Pour les médicaments destinés à soulager la toux, le bilan de 60 Millions de consommateur n’est guère mieux, avec seulement un médicament à privilégier et 60% à proscrire. « C’est l’hécatombe par rapport à l’étude que nous avions réalisée en 2015, où il y avait 35 % de médicaments à privilégier et ‘seulement’ 50 % à proscrire », écrit la revue. Cette dégradation provient du fait que, depuis juillet, les sirops ou comprimés à base de dextrométhorphane (dérivé opioïde), une substance efficace qui certaines toux sèches et fatigantes, ne sont plus accessibles sans ordonnance. Et ce en raison d’un détournement « marginal » de cette substance par des ados (via des cocktails « purple drank » » mêlant sodas et produits pharmaceutiques), explique à l’AFP Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.

Il épingle parmi d’autres produits des pastilles pour la gorge à base d’anti-inflammatoires comme Strefen sans sucre, qui présente inutilement un risque d’hémorragies digestives. Également dans le collimateur, des fluidifiants bronchiques qui n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité et peuvent être source d’allergie et d’irritation du tube digestif, selon le Pr Giroud. Plus généralement, « si le risque zéro n’existe pas, malheureusement l’efficacité zéro, elle, est indiscutable pour plus de 55% des médicaments d’automédication » disponibles sur le marché, s’indigne ce spécialiste.

Source France Bleu.

Nancy : Honteux !!!! refusé dans un car (car « Macron »), un voyageur non-voyant crie à la discrimination…!!!

Jean-Michel Gonçalves, un voyageur non-voyant, s’est vu refuser à deux reprises l’accès au car Flixbus entre Nancy et Strasbourg. Il dénonce un cas flagrant de discrimination envers les personnes à mobilité réduite. L’entreprise évoque « une mauvaise interprétation » du règlement.

Refusé dans un car, un voyageur non-voyant crie à la discrimination

Il se rendait à Marseille pour le travail. Jean-Michel Gonçalves n’a pas été déçu du voyage. Cet habitant non-voyant de Saint-Max près de Nancy s’est vu refuser l’accès au car Flixbus entre Nancy et Strasbourg, mardi 7 novembre. Même chose au retour, deux jours plus tard.

« Le chauffeur m’a dit que je ne pouvais pas monter parce que je n’avais pas coché la bonne case au moment de l’inscription et que je n’avais pas signalé mon handicap« , raconte le Maxois. « J’ai été surpris », ajoute t-il. « Je prends les transports tout seul, je suis autonome, je n’ai pas besoin d’un élévateur ou autre, je n’avais rien à cocher. » Or, selon le conducteur du car, « une personne aveugle non accompagnée ne peut pas monter à bord« . Finalement, une passagère se porte garante pour lui, et Jean-Michel peut poursuivre son trajet sans encombre jusqu’à Strasbourg d’abord puis jusqu’à Marseille.

Je suis un passager comme un autre » – Jean-Michel

Entre-temps la compagnie l’appelle pour s’excuser. Mais au retour, rebelote. « Le conducteur m’a dit que les règles n’avaient pas changé et que je n’avais pas le droit de monter dans ce bus là non-plus« , explique le voyageur. Il décide de monter malgré tout, et le conducteur le laisse faire. A peine arrivé, Jean-Michel Gonçalves file au commissariat de Nancy déposer une main courante, « pour que la prochaine fois qu’un déficient visuel reste à quai, il y ait une trace« . « Pour moi c’est de la discrimination pure et dure », ajoute t-il. « Je suis un passager comme un autre« .

Une « mauvaise interprétation »

L’entreprise Flixbus déplore un « événement regrettable« . Selon le règlement, explique Raphaël Daniel, son porte-parole, « si vous n’avez pas besoin d’assistance vous pouvez voyager normalement mais comme c’est un cas assez exceptionnel, les conducteurs ont eu une mauvaise interprétation. » « En aucun cas, il ne s’agit d’une discrimination ou d’un acte délibéré », assure t-il. La compagnie a présenté ses excuses au voyageur et assuré que ses conducteurs auraient droit à une petite piqûre de rappel.

Source France Bleu.

Y a-t-il des vaccins obligatoires qui sont inutiles ?…

Le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt des vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B.

Vaccins obligatoires - Vaccination

Alors que l’élargissement de l’obligation vaccinale à huit vaccinations supplémentaires chez le nourrisson a été approuvé le 27 octobre par l’Assemblée nationale, un collectif de sept médecins généralistes relance le débat sur cette mesure controversée. Dans une lettre publiée le 15 octobre, ils affirment que les vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B «ne remplissent pas les conditions pour représenter un apport de santé publique justifiant l’obligation et les sanctions lourdes imposées aux parents».

Ces trois vaccinations, qui font actuellement l’objet d’une recommandation, deviendront obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, de même que les vaccins contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et la bactérie Haemophilus influenzae de type b. Interrogé par Le Figaro, le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt de ces trois vaccinations.

LE FIGARO. – Dans leur lettre, les médecins signalent que le virus de l’hépatite B ne circule pas parmi les enfants en France et que les personnes à risque font déjà l’objet d’une prévention ciblée. Pourquoi rendre obligatoire ce vaccin pour les nourrissons?

Dr Daniel LÉVY-BRUHL. – Historiquement, la vaccination contre l’hépatite B a d’abord été recommandée aux groupes présentant un risque élevé de contamination, comme les toxicomanes par voie intraveineuse et les sujets à partenaires multiples. En 1991, elle est devenue obligatoire en France pour les professionnels de santé, ce qui a permis la disparition quasi totale des hépatites B nosocomiales. Malheureusement, en dehors des professionnels de santé, cette stratégie s’est rapidement révélée être un échec (1), d’une part à cause de la faible adhésion à cette vaccination parmi les personnes à risque et, d’autre part, à cause de la rapidité avec laquelle elles se contaminent…

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Source LE FIGARO.