Maladie de Charcot : un médicament déjà existant pour soulager les malades ?…

Des chercheurs canadiens ont découvert un médicament qui pourrait permettre de traiter les personnes atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot.

Ce traitement serait utile pour ralentir la paralysie progressive des muscles et ainsi améliorer la qualité de vie des patients.

Le pimozide (vendu sous le nom Orap) est un médicament bien connu depuis 50  ans, employé pour traiter certains troubles psychiatriques comme la schizophrénie. Mais des chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CRCHUM) et de l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary y voient un autre intérêt jusqu’ici inconnu, le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot.

Popularisée il y a quelques années à l’occasion du « Ice Bucket Challenge », cette maladie neurodégénérative grave se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire et affecte également la phonation et la déglutition. Comme l’explique l’Inserm, « la SLA est due à la mort progressive des motoneurones, les cellules nerveuses qui dirigent et contrôlent les muscles volontaires. » Son origine est complexe à déterminer, tout comme sa prise en charge ne permet pas de guérison.

Actuellement, celle-ci « cible les symptômes : aide technique, kinésithérapie et médicaments antispastiques pour contrer les troubles moteurs, myorelaxants et antalgiques contre les douleurs, prise en charge de la dénutrition, orthophonie pour les troubles de la parole et de la déglutition, accompagnement psychologique… », précise l’Institut. Mais un seul médicament, le riluzole, permet de ralentir l’évolution des symptômes et ainsi d’améliorer l’espérance de vie des patients.

Maintenir la jonction entre le cerveau et les muscles

Dans un récent article, les chercheurs canadiens affirment que le pimozide semble freiner l’évolution de la SLA à court terme. « C’est le premier médicament qui semble soulager les symptômes de la SLA chez l’animal. Le riluzole, actuellement utilisé chez l’humain, a des effets limités. D’autres recherches doivent être menées mais nous pensons avoir trouvé un médicament qui sera plus efficace pour améliorer la qualité de vie des patients », résume Alex Parker, professeur à l’Université de Montréal.

Leur première étude sur le sujet a été menée il y a six ans sur un petit ver appelé C. elegans. En laboratoire, les chercheurs ont modifié génétiquement ces vers de sorte qu’ils présentent la forme humaine de la sclérose latérale amyotrophique, mais aussi des poissons-zèbres, un petit poisson tropical de cinq centimètres de long. Ils avaient auparavant criblé une banque de 3.850 molécules approuvées pour le traitement d’autres maladies et trouvé cette classe de médicaments antipsychotiques.

Celle-ci a eu pour effet d’atténuer la perte de mobilité des vers et des poissons. « Le pimozide fonctionne particulièrement bien pour prévenir la paralysie chez le poisson en maintenant la jonction entre le système nerveux et les muscles », explique Pierre Drapeau, chercheur au CRCHUM et principal auteur de l’étude. La prochaine étape a ensuite consisté à mener ce type d’expérience sur des souris, pour arriver à la même conclusion : le pimozide maintient la fonction neuromusculaire chez ces trois modèles animaux.

Des essais du ver à l’humain…

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Source Santé Magazine.

 

L’hypnose en gériatrie : comment apaiser les personnes âgées angoissées ?…

L’hypnose médicale en gériatrie est considérée comme un complément à d’autres formes de pratiques scientifiques ou cliniques et est donc un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique.

Cette technique peut aider les personnes âgées souvent très anxieuses lors d’une hospitalisation.

hypnose en gériatrie

L’intérêt et le bien-être du patient doivent toujours constituer l’objet prioritaire. L’hypnose médicale est proposée en consultation douleur (centre d’étude et de Traitement de la douleur, gériatrie, drépanocytose, anesthésie), en accompagnement au bloc opératoire ou en préopératoire, odontologie, pansements et soins douloureux de la pédiatrie à la gériatrie etc

Hypnose médicale au CHU de Bordeaux

L’hypnose médicale et thérapeutique utilisée par les professionnels de santé est celle issue de la pratique et de la réflexion de Milton Erickson. Une des définitions qu’il donne : « l’hypnose est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne ». L’hypnose apparait comme étant une capacité naturelle de l’individu qui, s’il le souhaite, se met en hypnose.

La Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves s’est dotée d’un code d’éthique qui stipule que l’intérêt et le bien-être du patient doivent toujours constituer l’objet prioritaire. L’hypnose médicale est considérée comme un complément à d’autres formes de pratiques scientifiques ou cliniques et est donc un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique. L’hypnose ne se suffit que rarement à elle-même. Enfin, et c’est très important, l’hypnopraticien limitera son usage clinique et scientifique de l’hypnose aux aires de compétences que lui reconnaît le règlement de sa profession.

De nombreuses études ont été menées en imagerie fonctionnelle montrant qu’il existe effectivement un état cérébral particulier sous hypnose : augmentation  des zones impliquées dans l’attention, activation des cortex sensoriels, visuels et moteurs (soit revivre plutôt que se souvenir), etc. D’autres études qui ont couplé l’imagerie fonctionnelle et les stimulations douloureuses sous hypnose montrent une diminution de 50% de la douleur.

En dehors de la prise en charge de la douleur (aigue, induite par les soins ou chronique), il existe de nombreuses autres indications à l’hypnose :

  • thérapies (dépression, anxiété, phobies, stress, troubles du sommeil…),
  • hypnose en péri opératoire et hypnosédation (hypnose évitant les anesthésies générales sur des interventions ciblées)
  • addictions,
  • soins palliatifs,
  • mais aussi dermatologie, gastro-entérologie, acouphènes, vertiges, préparation aux examens invasifs, chirurgie dentaire, cancérologie, gynécologie et obstétrique, gériatrie et pédiatrie.

Certaines de ces indications ont été particulièrement étudiées et ont fait preuve de leur efficacité dans des études cliniques, permettant ainsi une reconnaissance par l’académie de médecine et par la Haute Autorité de Santé : douleurs chez l’enfant et l’adolescent, effets secondaires des chimiothérapies, polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie.

Au CHU de Bordeaux les soignants ont commencé à se former et à pratiquer l’hypnose médicale dès 2007 (Diplôme Universitaire d’Hypnose Médicale et Thérapeutique Universitaire). Actuellement plus de 500 soignants sont formés au CHU et pratiquent l’hypnose : infirmiers, infirmiers anesthésistes, puéricultrice, cadres de santé, maïeutique, aide soignants, psychologues, kinésithérapeutes, ergothérapeute, manipulateurs radio, chirurgien dentistes et médecins de tous les horizons utilisent l’hypnose médicale dans leur domaine de compétence et adaptés à leurs patients de 0 à 107 ans (en gériatrie 75 soignants sont formés). L’hypnose médicale est proposée en consultation douleur (centre d’étude et de Traitement de la douleur, gériatrie, drépanocytose, anesthésie), en accompagnement au bloc opératoire ou en préopératoire, odontologie, pansements et soins douloureux de la pédiatrie à la gériatrie, agitation du patient âgé ayant des troubles de la mémoire, accompagnement pour la toilette, anxiété ou phobies, accompagnement en fin de vie, addictions en milieu carcéral, radiologie interventionnelle etc…

Au CHU de Bordeaux l’hypnose fait maintenant partie des traitements, de l’enseignement et de la recherche. Et de nombreux projets continuent d’émerger.

Source FR3.

Dans le Tarn, Marie sauvée grâce a un don de moelle osseuse veut sensibiliser les donneurs…

Du 20 au 25 novembre, l’association France ADOT81 et les pharmacies tarnaises organisent la semaine d’information sur le don de moelle osseuse.

C’est souvent le seul espoir de guérison pour les patients atteints de maladies du sang, mais beaucoup n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs.

La greffe de moelle osseuse est souvent le seul espoir de survie pour les patients atteints de maladies graves du sang : cancers, leucémies. Malheureusement beaucoup de patients n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs. En France, seuls 265 000 personnes  sont inscrits sur le registre  des donneurs volontaires de moelle osseuse.

Pourtant, la démarche est simple et peut sauver des vies. Marie  a sauver la sienne grace à un  donneur compatible : témoignagePour tous les malades, la probabilité de trouver un donneur compatible est très mince : une chance sur un million lorsque la probabilité est recherchée entre deux personnes non apparentées, de 1 sur 5 parmi les frères et sœurs.

A cette problématique s’ajoute le manque réel de donneurs potentiels inscrits dans des fichiers nationaux et internationaux.
Le traitement permet de remplacer la moelle osseuse malade par une moelle osseuse saine, prélevée chez un donneur compatible.
La moelle osseuse est située essentiellement dans les os longs et plats du corps, elle assure la production des cellules souche Hématopoïétiques, qui sont à l’origine des cellules sanguines (globules rouges et globules blancs, plaquettes).

Pourtant la démarche pour s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse est simple. Il faut être en bonne santé, être âgé de 18 à 51 ans. 70% des donneurs sont des femmes, les médecins préfèrent les donneurs de sexe masculin, jeunes de préférence!
Après un prélèvement sanguin pour déterminer la carte génétique du donneur et un entretien médical, l’inscription au registre s’effectue.

C’est le CHU de Purpan qui centralise toutes ces données en Midi-Pyrénées. En France, tous les volontaires au don de moelle osseuse sont inscrits sur le registre National France Greffe de Moelle géré par l’agence de la biomédecine. Il est relié à plus de 70 registres internationaux qui rassemblent plus de 22 millions de donneurs inscrits dans 54 pays.

Pour se porter volontaire au don , il faut accepter de donner à un patient que l’on ne connaît pas et être hospitaliser 48 heures pour le prélèvement sous anesthésie générale.
Dans le cadre de cette semaine d’information, l’ADOT81 sera présente à Castres la semaine prochaine au Parc des expositions.
Dans le Tarn, Marie a été sauvée grâce à un don de moelle osseuse : son témoignage face à Corinne Carrière et Véronique Galy

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Source FR3.

Dépakine : examen des premiers dossiers d’indemnisation…

Les premiers dossiers de victimes de la Dépakine sont en train d’être examinés par l’ONIAM, l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux. La procédure complexe prendra plusieurs mois.

Dépakine

« J’ai l’impression d’avoir empoisonné mes enfants, c’est à cause de moi qu’ils ont des problèmes de santé ». Pendant ses deux grossesses, Pascale Coquet a pris de la Dépakine pour soigner son épilepsie. Ce médicament provoque des malformations graves du fœtus et des troubles du développement. Les enfants de Pascale ont eu de graves problèmes cardiaques. Ils souffrent aussi d’autisme. Pendant dix mois, la famille a patiemment constitué un dossier de demande d’indemnisation.

Plusieurs mois entre le dépôt du dossier et l’offre d’indemnisation

Me Sophie Jouslin de Noray est leur avocate. Selon elle, « un dossier pour l’ONIAM ne se dépose pas en deux minutes. Il faut vraiment que ce soit complet pour qu’on montre bien la prise de Dépakine, le fait que la famille n’a pas été informée des risques. Il faut ensuite décrire très précisément toutes les difficultés des enfants. Il faut qu’il y ait enfin un diagnostic qui soit posé et qu’on dise que ce sont des enfants victimes de la Dépakine ». Une fois le dossier déposé, la famille Bel devra attendre au moins sept mois avant d’obtenir une réponse.

Une procédure en deux temps

Dans l’affaire de la Dépakine, deux instances examinent les demandes d’indemnisation. La première est un collège d’experts, composé de médecins et d’un spécialiste des dommages corporels. À partir des éléments du dossier, ils confirment ou non le lien entre la Dépakine et l’état de santé des plaignants.

Si ce lien est établi, une seconde instance prend le relais. Le comité d’indemnisation détermine alors l’étendue des dommages et surtout les responsabilités. Les personnes désignées comme responsables, les médecins, les laboratoires ou l’Etat, devront faire une offre d’indemnisation aux victimes. Si l’offre est trop basse ou s’ils refusent de payer, l’ONIAM prend en charge l’indemnisation et pourra ensuite se retourner contre eux pour obtenir un remboursement.

Pour ce fonds d’indemnisation, le gouvernement a prévu un budget de 424 millions d’euros. Les associations pensent, elles, qu’il faudrait au moins six milliards.

Source FRANCE TV.

L’arthrose n’est pas seulement liée à la vieillesse…

L’arthrose – Cette maladie peut provenir d’inflammations, de facteurs génétiques et de modes de vie. Des solutions existent pour la soigner.

Arthrose

C’est une maladie que l’on croit souvent uniquement liée à l’âge: une usure du cartilage qui, avec le temps, perdrait de son élasticité puis dégénérerait, d’où des douleurs, une raideur et des blocages. Or ce n’est pas le cas. Le vieillissement a bien sa part de responsabilité, mais c’est loin d’être le seul facteur de risque et de déclenchement pour cette maladie qui touche entre 10 et 15 millions de personnes en France. Certes, 60 % des malades ont plus de 65 ans. Cependant, l’arthrose concerne de plus en plus de jeunes.

Que sait-on vraiment de ce qui la provoque? Ces dernières années, les recherches ont démontré que cette maladie peut à la fois trouver son origine dans un excès de pression, qui fragilise le cartilage (on parle d’arthrose mécanique), ou bien dans des défauts tissulaires, le rendant moins résistant qu’il ne devrait être (arthrose structurale). En d’autres termes, comme l’explique le Pr François Rannou, rhumatologue et chercheur à l’Inserm, «c’est un syndrome dégénératif et inflammatoire complexe, qui constitue l’aboutissement ultime de diverses maladies affectant l’ensemble des tissus articulaires, le cartilage mais aussi l’os et la membrane synoviale.»

Reconstituer le cartilage

Une pression trop forte peut elle-même s’expliquer de différentes façons. Il peut s’agir de surpoids, du port fréquent de charges très lourdes ou d’une activité physique trop intense. Mais sont également en cause des malformations congénitales, qui font travailler les articulations dans de mauvaises conditions. Voire des fractures articulaires, des entorses ou des luxations mal gérées, qui se traduisent in fine par des pressions ne se répartissant plus de façon normale dans l’articulation concernée.

structurale a, quant à elle, d’autres déclencheurs. Elle peut naître de nombreuses maladies du cartilage. Par exemple, la chondrocalcinose, une accumulation de microcristaux de calcium au sein du cartilage ayant elle-même plusieurs origines potentielles (anomalie génétique, dérèglements hormonaux, manque de magnésium ou de phosphore, suites d’une entorse…). On l’explique aussi par d’autres pathologies ne touchant pas directement le cartilage, mais agissant sur lui: des infections de l’articulation, des inflammations de la membrane synoviale, une dégénérescence du tissu osseux, etc.

Comment l’arthrose se déclare-t-elle?

Des douleurs articulaires peuvent alerter, bien que n’étant pas toujours présentes même quand la maladie est visible en radiographie. Sur les clichés, le médecin repère immédiatement l’amincissement du cartilage qui, en diminuant de volume, a perdu des fragments tombés dans la cavité articulaire: ce sont ces dépôts qui génèrent une inflammation et la membrane tapissant l’intérieur de l’articulation peut réagir en augmentant sa sécrétion de liquide synovial. On peut aussi déceler sur les radios l’épaississement de l’os sur lequel repose le cartilage : il réagit de cette façon pour contrer l’excès de pression. Souvent, surtout chez les personnes âgées, c’est la colonne qui est touchée, plus précisément les lombaires (70 %) ou les cervicales (75 %). Mais l’arthrose des doigts est elle aussi fréquente (60 %), devant celle du genou (30 %), des pieds ou de la hanche (10 % chacune).

Problème, si une partie de ces lésions peut être repérée par des radiographies, leur évolution est imprévisible et, pour l’heure, il n’existe que des traitements visant à soulager les symptômes: des médicaments ou des infiltrations pour lutter contre la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiques…), voire des prothèses pour remplacer l’articulation malade, dont l’efficacité est malheureusement limitée à une quinzaine d’années. Mais comme le souligne le Pr Rannou, pour espérer stopper le processus dégénératif ou restaurer le cartilage, «les traitements du futur devront s’attaquer aux origines moléculaires de la maladie.»

Les recherches se poursuivent. Plusieurs essais cliniques sont en cours, avec des facteurs de croissance connus pour leur action stimulatrice sur les chondrocytes, ces cellules qui assurent le renouvellement du cartilage. Sont aussi testées des molécules utiles pour traiter l’ostéoporose, cette perte de la masse osseuse responsable de fractures. Ou encore des greffes de chondrocytes associés à un biomatériau pour reconstituer le cartilage. On étudie aussi le potentiel de cellules-souches qui seraient prélevées dans les graisses avant d’être injectées dans le cartilage. Les pistes ne manquent pas. En attendant, des mesures de bon sens peuvent limiter la progression de la maladie: un régime amaigrissant si l’on est en surpoids, une activité physique modérée en dehors des crises, des rampes pour s’aider, des semelles orthopédiques, etc.

Source LE FIGARO.

DANGER ! Plomb, cadmium ou nickel… Des métaux lourds repérés dans des bijoux fantaisie, les autorités sont inquiètes…

La teneur en plomb, cadmium ou nickel de nombreux bijoux dépasse les limites réglementaires…

Danger : Plomb, cadmium ou nickel... Des métaux lourds repérés dans des bijoux fantaisie

Colliers, bracelets, bagues et autres boucles d’oreilles peuvent contenir d’importantes quantités de métaux lourds, révèle une enquête de la Répression des fraudes menée dans le secteur des bijoux fantaisie.

Fabriqués à grande échelle dans différents matériaux (plastique, nacre, tissu ou métal), ces produits font l’objet d’une réglementation spécifique. Les autorités ont ainsi contrôlé 758 établissements et analysé 144 échantillons, rapporte Santé magazine.

Plus du tiers des échantillons ne respectaient pas les normes

Les résultats sont inquiétants : plus du tiers des échantillons ne respectaient pas la réglementation. 257 avertissements et 29 injonctions ont été rédigés. En cause, tout d’abord, la composition réelle du bijou, qui n’est pas toujours celle annoncée sur les étiquettes. « On a constaté des dénominations « cristal » pour du verre, « perle » pour des perles d’imitation, « pierre » pour de la pierre reconstituée, « plaqué or » pour une couche d’or inférieure à 3 microns », expliquent les experts.

Plus inquiétant, l’enquête montre aussi la présence de métaux lourds ou de substances allergisantes dans 30 % des 144 prélèvements. Selon la Répression des fraudes, « leur teneur en plomb, cadmium et/ou nickel dépasse les prescriptions réglementaires ».

« Ces bijoux dangereux ont fait l’objet de retraits ou de rappels systématiques, pour certains de destruction ou de réexpédition vers les pays d’origine. Dix signalements auprès du système d’alerte européen Rapex ont été effectués », précise la DGCCRF.

Des bijoux hors-la-loi

Ainsi 22 bijoux ne respectaient pas les limites de concentration en plomb, 16 pour le cadmium. Quant au nickel, 17 bijoux sont hors-la-loi, l’un d’eux libérait même 210 microgrammes par centimètre carré par semaine alors que la limite est fixée à 0,5.

« Ces bijoux dangereux ont fait l’objet de retraits ou de rappels systématiques, pour certains de destruction ou de réexpédition vers les pays d’origine. Dix signalements auprès du système d’alerte européen Rapex ont été effectués », précise la DGCCRF.

Le taux de plomb maximal autorisé dépassé dans des produits pour enfants

Les effets d’une exposition aux métaux lourds peuvent être graves car ces derniers s’accumulent dans l’organisme, et peuvent, à long terme, impliquer « d’éventuelles propriétés cancérogènes », selon le ministère de l’Environnement. Mais on relève aussi de nombreux cas d’allergie, respiratoire ou cutanée.

En 2012, une enquête similaire avait été réalisée aux Etats-Unis, par l’association Ecology Center. Ses experts avaient analysé 99 produits destinés aux enfants et aux adultes, vendus par 14 enseignes parmi lesquelles figuraient H&M, Forever 21 ou Claire’s. Les résultats avaient alors montré la présence de chrome et de nickel à forte dose dans 90 % des articles. En outre, 27 % des échantillons dépassaient le taux de plomb maximal autorisé dans des produits pour enfants.

Source 20 Minutes.

Démence: Les jeux vidéo réduiraient le risque chez les personnes âgées…

S’adonner à des exercices mentaux sur ordinateur réduirait le risque de démence de près de 30 %…

Les jeux vidéo réduiraient le risque chez les personnes âgées

Jouer pour ne pas devenir fou. La méthode est efficace selon une étude publiée ce jeudi dans la revue Alzheimer’s and Dementia : Translational Research and Clinical Interventions. Des personnes âgées ayant fait quelques heures d’exercices mentaux sur un ordinateur auraient ainsi réduit de près de 30 % en moyenne leur risque de démence.

Les résultats préliminaires de cette étude, qui a duré dix ans, avaient été dévoilés en juillet 2016 à la conférence internationale annuelle de l’Association d’Alzheimer à Toronto au Canada.

Des exercices pour doper la capacité de réaction et de mémorisation

Financés par les Instituts nationaux américains de la santé, les travaux ont été menés avec plus de 2.800 participants en bonne santé âgés de 74 ans au début de l’expérience. Une partie, choisie au hasard, a été soumise à ces exercices mentaux appelés « double décision ». Ils consistent à identifier rapidement des objets sur ordinateur. Ce test vise à doper la capacité de réaction et de mémorisation.

Les autres participants ont été répartis en trois groupes. Le premier a effectué des exercices classiques de mémorisation, le second des exercices de raisonnement et le troisième a servi de groupe témoin.

Une étude controversée

Les scientifiques ont évalué comment les participants effectuaient leurs différentes tâches quotidiennes en les interrogeant. « La pratique du jeu de réactions mentales a entraîné une réduction de 29 % du risque de démence pendant les dix ans de l’étude comparativement au groupe de contrôle », a résumé Jerri Edwards, chercheur à l’Université de Floride du sud, le principal auteur. Aucune différence n’a été constatée dans les deux autres groupes.

Cependant, cette étude est remise en cause par de nombreux spécialistes parmi lesquels le professeur de psychiatrie Rob Howard de l’University College de Londres. « Ces résultats indiquant une réduction apparente du risque de démence après avoir effectué seulement quelques heures d’entraînement à des exercices cognitifs, sont plutôt surprenants et devraient être jugés avec réserve, estime-t-il. Je trouve invraisemblable qu’une pratique aussi brève de ces exercices mentaux puisse avoir eu cet effet ».

Source 20 Minutes.

CARTE. Quelle est la qualité de l’air que vous respirez ? …

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et la Commission européenne ont mis en ligne ce jeudi une carte interactive pour connaître heure par heure la qualité de l’air partout en Europe.

Une carte interactive permet de suivre heure par heure la qualité de l'air en Europe.

Une carte interactive, publiée par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et la Commission européenne, permet aux utilisateurs de suivre heure par heure la qualité de l’air en Europe. Ce nouveau service est réalisé sur la base de mesures provenant de plus de 2 000 stations de surveillance de qualité de l’air en Europe.

Cinq polluants, nocifs pour la santé, majeurs sont observés : les particules en suspension (PM2,5 et PM10), l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de souffre (SO2).

Il est possible d’agrandir la carte et de chercher une ville ou une région afin de vérifier la qualité globale de l’air et les mesures par polluant. L’indice présente une évaluation globale pour chaque station de surveillance, grâce à un point coloré sur la carte, qui correspond à la plus mauvaise évaluation pour l’un quelconque des cinq polluants.

« La pollution atmosphérique est un tueur invisible »

« Ces informations, accessibles à tous, constituent une base importante pour un dialogue ainsi que pour les décisions nécessaires pour préserver la santé des citoyens, surtout dans les villes », a précisé Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE, qui a présenté l’indice lors du Clean Air Forum, organisé à Paris par la Commission européenne.

Karmenu Vella, commissaire européen chargé de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche, s’est également félicité de l’existence de l’indice et a ajouté : « La pollution atmosphérique est un tueur invisible. L’indice de la qualité de l’air est donc nécessaire afin d’informer les citoyens européens de la qualité de l’air qu’ils respirent dans leur quartier. Nous travaillons avec des villes, des régions, des pays et le secteur industriel afin de nous attaquer aux sources de cette pollution, un cocktail qui provient des usines, des habitations et de l’agriculture, et pas uniquement des transports. Nous devons tous travailler ensemble à améliorer la qualité de l’air ».

L’AEE a également publié des fiches d’information actualisées par pays qui présentent un résumé annuel de la pollution atmosphérique et de ses incidences dans les pays membres de l’AEE. Ces fiches d’information apportent des informations plus détaillées sur les émissions de polluants atmosphériques et la qualité de l’air par pays. Elles complètent le rapport annuel de l’AAE intitulé « Air quality in Europe – 2017 report » (Qualité de l’air en Europe – rapport 2017) et publié en octobre.

400 000 décès prématurés en 2014

Le dernier rapport de la qualité de l’air annuel de l’AEE montre que la plupart des citoyens qui vivent dans des villes européennes continuent d’être exposés à des niveaux de pollution jugés nocifs par l’Organisation mondiale de la santé.

Le polluant le plus nocif, les particules fines (PM2.5), a provoqué le décès prématuré d’environ 400 000 personnes en 2014. Selon le rapport, la pollution atmosphérique a également d’importantes répercussions sur l’économie, car elle augmente les coûts médicaux, diminue la productivité des travailleurs et a un effet néfaste sur les sols, les récoltes, les forêts, les lacs et les rivières. Le transport routier, l’agriculture, les centrales électriques, le secteur industriel et les ménages sont les principaux émetteurs de polluants atmosphériques en Europe.

Source OUEST FRANCE.

Un lien entre perte d’odorat et maladie de Parkinson…

Le risque de développer la maladie neurodégénérative dans les dix ans est multiplié par 5.

Un lien entre perte d’odorat et maladie de Parkinson

Après 65 ans, un Français sur cinq souffre de troubles de l’odorat. Pour certains d’entre eux, cette perte olfactive précéderait de quelques années, la survenue d’une maladie de Parkinson souligne une étude publiée dans Neurology. Les chercheurs de l’université du Michigan ont suivi pendant une décennie plus de 2000 personnes dont ils avaient évalué l’odorat, grâce à des tests validés, à l’entrée dans l’étude. Résultat: les personnes qui souffraient d’un déficit sévère de l’odorat avaient 5 fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson dans les dix ans que celles dont l’odorat était intact. Pour les personnes dont l’odorat est «intermédiaire », le risque apparaît moins significatif. «Cette étude en population générale vient confirmer ce que nous savons depuis quelques années: les troubles de l’odorat font partie des signes avant-coureurs non moteurs de la maladie. Les lésions neuro-pathologiques commenceraient en effet dans le bulbe olfactif », explique la professeur Marie Vidailhet, neurologue à la Pitié-Salpétrière.

Un diagnostic en cas de doute

Ces lésions vont ensuite atteindre progressivement d’autres zones du cerveau et s’attaquer aux neurones dopaminergiques (ils produisent la dopamine, un neurotransmetteur) présents dans la substance noire du cerveau. La destruction de ces neurones va entraîner l’apparition des trois signes cliniques caractéristiques de la maladie: tremblement de repos, rigidité et difficulté à initier un mouvement (akinésie). Lorsque ces symptômes apparaissent, 50 à 70 % des neurones dopaminergiques sont déjà altérés.

La perte d’odorat aide les médecins à poser un diagnostic en cas de doute. «Lorsque nous hésitons face à un patient chez lequel les signes moteurs ne sont pas très probants, nous recherchons la présence des signes non moteurs: la constipation, la perte d’odorat et la fréquence des cauchemars », affirme le professeur Luc Defebvre, neurologue au CHU de Lille. 80 % des patients atteints de Parkinson souffrent de troubles de l’odorat.

Mais pour le moment, pas question de réaliser des tests d’odorat pour dépister la maladie à un stade précoce. Il n’existe en effet aucun traitement qui puisse prévenir, ralentir ou guérir la maladie de Parkinson avant l’apparition des signes moteurs. Les thérapeutiques disponibles sont symptomatiques et viennent compenser le déficit de dopamine.

«De plus, seule une minorité des personnes qui ont un trouble de l’odorat vont évoluer vers une maladie de Parkinson. Et pour le moment, nous ne savons pas repérer les patients à risques », précise la professeur Marie Vidailhet. Si 20 % des plus de 65 ans souffrent de pertes olfactives, la maladie de Parkinson touche 1 % de la population de cet âge.

Il existe en effet plus de 50 autres causes possibles à la perte de l’odorat: la présence de polypes dans le nez, un traumatisme crânien, un rhume ou encore l’âge… Inutile donc de paniquer si votre nez vous trahit.

Source LE FIGARO.

Belle INITIATIVE ! Handicap : Thionville sensibilise ses agents…

Dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, la municipalité de Thionville, organisait ce jeudi 16 novembre 2017 une journée de sensibilisation au handicap à destination de ses 900 agents.

Une journée dédiée au handicap, pour les agents municipaux de Thionville

Le handicap chacun sait ce que ça veut dire. C’est autre chose de le vivre, ne serait-ce qu’une journée. Pour sensibiliser les 900 agents de la Ville de Thionville, la mairie aidée par le comité d’action sociale et la Mission handicap a organisé une série d’ateliers et de démonstrations ce jeudi 16 novembre 2017.

Répartis dans la salle du casino municipal, basket fauteuil, handisport et autre déambulations à l’aveugle était proposés aux agents. Une occasion, pendant la semaine emploi et handicap d’appuyer sur les difficultés que rencontrent les personne handicapées au quotidien. Le tout ponctué d’un déjeuner dans le noir.

Changer le regard sur le handicap : le but était de recueillir leur ressenti pour améliorer l’accueil des personnes en situation de handicap dans les établissements de la ville. Mission réussie !

Source FR3.