Montech – Tarn et Garonne – Les collégiens confrontés au handicap…

Éducation – Collège Vercingétorix

Relevé voilà six ans à l’initiative de Nathalie Ardiot, ancienne conseillère principale d’éducation du collège, le Pari Citoyen est celui d’un monde où les discriminations seront vaincues par l’action citoyenne. Et c’est ainsi qu’avec une équipe d’enseignants toujours à pied d’œuvre, un programme de lutte contre les discriminations a été mis en place pour chaque niveau du collège : lutte contre les discriminations sexistes en 6e, raciales en 5e, liées à l’orientation sexuelle en 4e et au handicap en 3e. Mardi 5 décembre, les élèves de 3e ont donc été les acteurs de cette journée de lutte contre les discriminations liées au handicap. M. Serdan, coordonnateur de cette journée, sensibilise les élèves à partir de la thématique du sport. En participant à cinq ateliers (rugby, basket, volley, torball, témoignages de vie), en se mettant en situation de handicap, ils évoluent dans un univers très souvent inconnu et réalisent à quel point le handicap n’est pas toujours suffisamment pris en compte dans notre société. Chaque élève mesure les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés au quotidien. Les échanges très enrichissants avec les partenaires présents permettent une réflexion sur les différentes problématiques.

Cette journée doit l’essentiel de sa réussite aux partenaires : comité Handisport 82 (M. Virol, président; M. Gorina, responsable), à l’équipe de basket fauteuil de Caussade et son président aux Pandas de Montauban (rugby fauteuil) et leur entraîneur M. Gorina et aux bénévoles des clubs handisports cités. La direction du collège remercie chaleureusement l’équipe éducative partie prenante dans cette action et les bénévoles qui animent cette journée pour relever ainsi le pari initial. Rappelons que le dispositif Pari Citoyen a obtenu un label du Défenseurs des Droits, en octobre 2014.

Téléthon : la recherche progresse sur 3 maladies génétiques…

Depuis 1987, les chercheurs des laboratoires financés par l’AFM-Téléthon sont en quête de traitements à appliquer aux patients atteints de maladies génétiques rares. Les recherches progressent : 3 projets sont sur le point d’aboutir.

 

téléthon

La myopathie myotubulaire, essai de thérapie génique

Faiblesse musculaire et détresse respiratoire sont les principaux symptômes de cette maladie. Elle touche un garçon nouveau-né sur 50 000. Malheureusement, la moitié décède avant l’âge de 18 mois. C’est face à ce constat que l’équipe du Dr Ana Buj Bello, directrice de recherche à l’Inserm, a mis au point un traitement de thérapie génique en septembre 2016. Cela consiste à intégrer dans les cellules du malade, la version saine du gène qui ne fonctionne plus à cause de la maladie. Cette recherche a bien été tolérée sur 4 jeunes enfants. L’essai s’étendra sous peu à toute l’Europe.

La myopathie de Duchenne, une version courte de de la dystrophine

Cette affection se caractérise par une dégénérescence des muscles. Elle touche un garçon sur 3500. Les enfants perdent peu à peu leur tonus musculaire. C’est à cause de l’altération du gène responsable du bon fonctionnement du muscle, la dystrophine. Caroline Le Guiner, docteur experte en thérapie génique du muscle et son équipe, ont travaillé sur la version raccourcie de ce gène, la micro-dystrophine. L’avantage de ce second gène, c’est qu’il a les mêmes fonctions que la dystrophine et qu’il peut être associé à un vecteur viral. C’est-à-dire qu’il peut être transporté vers les cellules ciblées sans provoquer d’effets indésirables. La micro-dystrophine restaure la force musculaire et stabilise les symptômes de la myopathie de Duschenne jusqu’à 2 ans après l’injection du médicament. Et surtout, il n’y a aucun effet secondaire !

La rétinite pigmentaire, le miracle des cellules souches

C’est une pathologie encore incurable. La rétinite pigmentaire est une maladie génétique dégénérative des yeux qui touche près de 30 000 personnes en France. Elle est proche de la DMLA, la dégénérescence maculaire liée à l’âge qui touche 1,5 millions de personnes dans l’Hexagone. Dans les deux cas, les cellules de la rétine se détériorent jusqu’à la cécité. Christelle Monville, docteur experte de la thérapie cellulaire, et son équipe ont mis au point un patch cellulaire destiné à améliorer la vision des malades. C’est une exclusivité mondiale : ce patch remplace les cellules dégénérées. Des cellules de rétine fabriquées à partir de cellules souches embryonnaires humaines, seront greffées sous l’œil des patients. Les premiers essais devraient démarrer en 2018, sur 12 patients atteints de rétinite pigmentaire, puis à terme sur d’autres patients atteints de DMLA.

Malgré les avancées récentes concernant la thérapie génique pour ces 3 maladies, un travail considérable est à prévoir pour les milliers de malades. Pour répondre à ce défi, nous pouvons donner au Téléthon sur le site de l’AFM-Téléthon ou par téléphone au 3637.

Source Pleine vie.

L’hôpital de Chambéry ouvre un appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite…

Le Centre hospitalier Métropole Savoie possède désormais un appartement témoin destiné aux personnes souffrant d’un handicap ou en perte d’autonomie. Un moyen de se familiariser avec de nouveaux équipements.

appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite

Four à porte rétractable, système de détection des chutes dans la salle de bains, douche avec pompe de relevage,  lève-personne électrique… le logement a tout pour permettre à une personne en manque d’autonomie de vivre confortablement.

Sa particularité ? Cet appartement de 60 m² se trouve dans le Centre hospistalier Métropole Savoie, où il a été a été inauguré le 24 novembre.

Tester avant le retour à domicileIl permet aux patients confrontés à la perte d’autonomie de se familiariser avec les équipements adaptés à une perte d’autonomie, ainsi qu’à sensibiliser leurs proches. Mais ça ne s’arrête pas là.

« Pendant ce temps de prise en charge on va avoir besoin de faire avec eux le point sur leur capacité avant le retour à domicile » explique Sandrine Viviand, ergothérapeute. « On va pouvoir tester plein de choses, voir jusqu’où ils ont récupéré, et s’il y a besoin d’aménager certaines choses ou d’ajouter quelques aides techniques pour leur facilité le quotidien. »

Par ailleurs, il sert également de vitrine pour les matériels et des techniques et de lieu de formation pour les professionnels voulant acquérir le label « Handibat »

Le projet est porté par l’hôpital, la CAPEB Savoie, l’association Renaissance, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et le département.

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Source FR3.

Aide aux aidants : le « baluchonnage » arrive en France…

Le  « baluchonnage », mis en place au Québec, permet aux aidants de quitter leur domicile quelques jours en laissant leur proche âgé, malade ou handicapé aux soins d’un professionnel. Le dispositif sera bientôt en test en France.

Aide aux aidants

Onze millions de Français aident régulièrement à domicile un proche pour des raisons de santé ou à cause d’un handicap. Pour les soulager, le gouvernement a annoncé qu’il allait tester le principe du « baluchonnage », rebaptisé « relayage ». Il figure dans le projet de loi sur le droit à l’erreur, destiné à simplifier les procédures administratives. Annoncée fin novembre, la mesure était très attendue par les associations. Les explications de Claudie Kulak, fondatrice de la compagnie des Aidants et présidente de l’Association de la Journée Nationale des Aidants (AJNA).

  • Pourquoi les aidants attendent-ils avec impatience cette mesure ? Quelles sont leurs difficultés quotidiennes ?

C. Kulak : « Accompagner un proche fragilisé par la maladie, le handicap, ou le grand âge mobilise énormément les aidants avec une durée de temps qui peut varier selon la pathologie. Sur les maladies neurodégénératives, on imagine bien que ce temps est augmenté et que souvent ça peut être plus de six heures par jour. Par exemple, une femme qui s’occupe de son proche, ne peut même pas s’occuper de sa propre santé. Si demain, elle doit subir une intervention, comment fait-elle ? Pour nous, le « baluchonnage » est une formidable solution. Vous avez du personnel formé qui vient à domicile. Cela permet à l’aidant de prendre du temps pour lui. »

  • Quels sont les obstacles au « baluchonnage » en France ?

C. Kulak : « Cela fait dix ans que le « baluchonnage » existe au Québec. Aujourd’hui, les associations se battent sur le droit du travail. On ne veut pas remettre en cause le droit du travail, mais c’est aujourd’hui ce qui gêne l’essaimage du « baluchonnage » en France. On ne peut pas faire travailler quelqu’un plus de 13 heures d’affilée. »

  • Comment fonctionne le baluchonnage au Québec ?

C. Kulak : « Les retours de terrain sont très bons parce que cela permet de soulager les aidants. Il ne faut pas non plus oublier le bien-être de la personne fragilisée. Elle va pouvoir rester à son domicile. Par exemple, quand on souffre d’Alzheimer, sortir de chez soi peut être vécu comme une terrible angoisse. Au Québec, le système se déclenche pour un minimum de quatre jours. C’est l’Etat qui finance en grande partie ce système. Au Québec, le coût de journée est de 11 dollars canadiens (environ 7 euros). En France, on est à 400 euros. »

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Source LE FIGARO.

École et handicap : quelles mesures à venir ?…

La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a fait plusieurs annonces en matière d’accès à la scolarité des enfants en situation de handicap, notamment la création de 11 200 postes d’accompagnants dès septembre 2018.

École et handicap

Offrir une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap tout en répondant à leurs besoins éducatifs était l’une des priorités d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, qui assurait vouloir « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour que les jeunes enfants handicapés puissent aller à l’école« . Une promesse de taille qui peine à se concrétiser, encore trois mois après la rentrée des classes. « Ces enfants sont à l’école, mais certains n’ont pas d’AVS« , a déploré le 4 décembre sur RTL Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Et selon le ministère de l’Education nationale, plus de 3 000 élèves en situation de handicap n’ont, quant à eux, pas pu être scolarisés à cause du manque d’AVS.

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Vers des contrats durables. En parallèle à ces créations de postes, Sophie Cluzel et Jean-Michel Blanquer désirent offrir aux AVS des « contrats plus pérennes » estampillés Éducation nationale afin de lutter contre leur situation souvent précaire. En effet, tant que « l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (actuellement pour la moitié des accompagnants), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement [alors que] les budgets sont là« , regrette la secrétaire d’État.

Un plan en six volets. Cette réforme de l’inclusion s’articulera autour de six axes : mieux informer, former et accompagner les enseignants ; multiplier et diversifier les modes de scolarisation ; veiller à ce que les élèves sortent de l’école avec un diplôme ou une certification professionnelle (mieux prévenir l’échec scolaire, simplifier et aménager le passage d’examen, développer l’accès au numérique…) ; adosser l’offre médico-sociale à l’école de la République ; améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés et transformer durablement l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’ensemble de ces mesures se feront « en dialogue avec les partenaires concernés et dans une démarche d’essaimage des bonnes pratiques territoriales et des modèles inclusifs européens« , conclut le communiqué. Le ministère de l’Éducation nationale fera d’ailleurs appel au Conseil national consultatif des personnes handicapées dès décembre 2017 pour discuter de la mise en place de ces actions.

Source LE JOURNAL DES FEMMES.

A savoir sur l’épilepsie – « L’épilepsie est une maladie mentale» et autres idées reçues…. !!! »

Lors de son émission «Toc Toc Docteur» consacrée à l’épilepsie, Le Figaro a évoqué les préjugés qui entourent cette maladie.

«L’épilepsie est une maladie mentale» et autres idées reçues 

Parce qu’elle se manifeste sans crier gare par des crises parfois spectaculaires, l’épilepsie suscite bien des incompréhensions et des croyances. Ou plutôt faudrait-il parler «des» épilepsies. Car s’il est le plus souvent employé au singulier, ce mot recouvre en fait un ensemble de formes qui peuvent varier d’un patient à l’autre. Invité de l’émission «Toc Toc Docteur» du mois de novembre consacrée aux épilepsies de l’enfant, le Pr Stéphane Auvin*, neuropédiatre à l’hôpital Robert Debré à Paris (AP-HP) a fait le tour des idées reçues les plus courantes.

*Le Pr Auvin est l’auteur d’un livre intitulé L’épilepsie chez l’enfant – Conseils de vie au quotidien paru en novembre 2017 aux éditions John Libbey

«L’épilepsie est héréditaire»

Il est très rare de trouver des familles avec plusieurs cas d’épilepsies. En revanche, un certain nombre d’épilepsies ont une origine génétique sans pour autant avoir été transmises par les parents. C’est le cas lorsqu’une mutation génétique survient. Mais ces épilepsies d’origine génétique ne concernent qu’un petit nombre de patients.

«L’épilepsie est une maladie mentale»

En 2016, un sondage réalisé pour la Fondation française de recherche sur l’épilepsie a révélé que 3 personnes interrogées sur 10 pensaient que la folie pouvait être à l’origine de l’épilepsie. Or l’épilepsie n’est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison. Par ailleurs, il faut rappeler que l’épilepsie n’entraîne pas d’atteinte cérébrale susceptible de provoquer une maladie mentale.

«L’épilepsie est contagieuse»

L’épilepsie ne peut pas se transmettre d’une personne à l’autre.

«L’épilepsie a des causes surnaturelles»

Par le passé, l’épilepsie a pu être décrite comme une forme de possession ou en lien avec des forces surnaturelles. Mais déjà, 400 ans avant J.-C., Hippocrate disait qu’il ne s’agissait pas de cela. Toutefois, c’est une idée fausse qui reste encore assez répandue aujourd’hui.

«Mon enfant n’a jamais fait de crise d’épilepsie donc il n’en fera jamais»

Lors d’une crise d’épilepsie, les influx nerveux dans le cerveau sont plus importants que dans une situation normale. Et cela peut arriver à tout le monde de faire une crise d’épilepsie à un moment de sa vie. Certaines personnes peuvent ainsi faire des crises uniques qui ne se reproduiront plus. On parle alors de «crise isolée». Par exemple, une personne qui fait une hypoglycémie sévère (taux de glucose dans le sang très faible) peut faire une crise d’épilepsie. Toutefois, cela ne signifie pas que cette personne est épileptique. Il faut savoir que lorsqu’un enfant fait une crise d’épilepsie, il y a une chance sur deux pour qu’il n’en fasse pas une autre par la suite.

Il existe également d’autres crises, les crises fébriles, qui se produisent uniquement lorsque l’enfant a de la fièvre. Généralement, ce sont des crises qui ont lieu entre 6 mois et 6 ans. Celles-ci sont uniquement liées à la fièvre.

«Les enfants atteints d’épilepsie ne peuvent pas aller à l’école»

La majorité des enfants épileptiques peut parfaitement aller à l’école et cela se passe très bien dans la plupart des cas. Il est indispensable que l’équipe éducative et les camarades de classe soient bien informés pour éviter un affolement lorsqu’une crise se présente. Pour faciliter l’intégration d’un enfant épileptique à l’école, il est nécessaire de mettre en place un projet d’accueil individualisé (PAI)……

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

La pollution annule les bienfaits de la marche…. !!!!

Marcher quelques heures dans des rues encombrées par les voitures affecte la santé cardiovasculaire et pulmonaire des seniors.

La pollution annule les bienfaits de la marche

Se promener des heures dans les rues polluées des grandes capitales pourrait annuler les bienfaits de cette activité physique chez les plus de 60 ans, rapporte une étude britannique parue ce mercredi dans The Lancet . Les chercheurs de l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) montrent qu’une courte exposition aux particules fines, dioxyde d’azote et autres polluants issus généralement des véhicules diesel affectent les poumons et le cœur de nos aînés.

Une nouvelle étude qui rappelle que la pollution de l’air accroît le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires, mais aussi le nombre de décès prématurés attribuables à ces pathologies. Chaque année dans le monde, 5,5 millions de personnes y succomberaient. En France, la pollution tuerait plus de 45 000 personnes par an.

Ces travaux britanniques ont été réalisés auprès de 119 volontaires de plus de 60 ans, dont 40 souffraient de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et 39 de maladies coronariennes. Pour ne pas fausser les résultats, les participants ont accepté de ne pas fumer pendant les 12 mois de l’étude.

De manière aléatoire, ils ont été choisis pour marcher le long de la célèbre avenue Oxford Street ou dans les allées du plus grand parc de Londres, Hyde Park. Au cours de chaque promenade, la pollution de l’air a été mesurée. Sans grande surprise, les taux de polluants sont bien plus élevés sur Oxford Street que Hyde Park.

La pollution rigidifie les artères

Marcher dans cet environnement plus pur a profité à tous les participants. Leur fonction respiratoire s’est améliorée et leur rigidité artérielle – un facteur de risque cardiovasculaire – a diminué. Des effets positifs encore présents 26h après la promenade.

En revanche, déambuler sur Oxford Street n’apporte pas ces bienfaits. Les patients atteints de BPCO ont été les plus touchés. Après leur promenade de 2 heures sur l’avenue commerciale, ils ont signalé une gêne respiratoire importante avec de la toux et des crachats ainsi qu’un essoufflement. Des symptômes induits par une obstruction des bronches causée en grande partie par les suies et les particules ultrafines. Ces molécules présentes dans les gaz d’échappement ont aussi eu un effet nocif sur les participants en bonne santé.

Toutefois peu d’impacts cardiovasculaires ont été notés chez les sujets souffrant de maladies des coronaires et sous traitement. Ce résultat contre-intuitif serait lié à l’effet protecteur des statines ou de certains hypertenseurs qui diminuent la rigidité des artères, supposent les chercheurs. Les malades ne suivant pas de traitement ont, en effet, été affectés comme les sujets atteints de BPCO ou ceux en bonne santé.

Continuer à marcher

Cependant, il n’est pas question de s’enfermer chez soi. «Ces résultats ne doivent pas être considérés comme un obstacle à la marche par toutes les personnes âgées qui ne pratiquent plus que cet exercice physique. Mais il est important que chacun pratique une activité physique dans un environnement non pollué», indique au Figaro le Pr Fan Chung de l’Institut national du cœur et des poumons à l’Imperial College London. Il appelle les autorités à prendre rapidement des mesures pour rendre l’air plus respirable.

Même si l’étude n’évoque pas le reste de la population, en particulier les jeunes enfants, ces conseils s’appliquent à eux aussi. «Nous pensons que les mêmes effets peuvent être observés chez les enfants. Des études seront nécessaires», commente le chercheur. La littérature scientifique a déjà démontré à plusieurs reprises que la pollution avait un effet non négligeable sur les plus petits, dont le système respiratoire est encore en formation et qui ont souvent une activité physique plus intense que les adultes.

Source LE FIGARO.

Dépassements d’honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?…

En 2016, la facture totale des dépassements d’honoraires s’est élevée à 2,66 milliards d’euros, selon l’Assurance maladie. Des écarts considérables subsistent entre départements et spécialités.

Dépassements d'honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?

L’Assurance maladie s’est félicitée mercredi d’une baisse des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins de secteur 2 (ceux qui sont autorisés à pratiquer des tarifs de consultation au-delà des tarifs de la Sécurité sociale). Pour mesurer ce phénomène, l’Assurance maladie a calculé le taux de dépassement d’honoraire, c’est-à-dire la part des dépassements d’un médecin par rapport à ses honoraires remboursables. C’est ce taux qui affiche une baisse consécutive depuis 5 ans, de 2011 à 2016.

Pourtant, la question des dépassements d’honoraires, souvent source de renoncement aux soins, est loin d’être réglée. En valeur absolue, 2,66 milliards d’euros – dont 2,45 milliards «pour les seuls spécialistes» – de dépassements ont été facturés l’an dernier. Un montant en hausse de 2,3% par rapport à 2012, lié en partie à l’augmentation du nombre de médecins spécialistes et de leur activité, explique la sécurité sociale.

Sur le territoire, des écarts considérables subsistent d’un département à l’autre et entre médecins, malgré le «contrat d’accès aux soins» (CAS) en vigueur depuis 2013 pour inciter les praticiens à stabiliser leurs dépassements. Un dispositif a été reconduit en ce sens en 2016 sous le nom d’Optam.

• Les gynécologues médicaux, champions des dépassements d’honoraires

Par spécialité, les plus forts taux de dépassements se retrouvent chez les gynécologues-médicaux (98,2%), les gériatres (92,9%), les neuro-psychiatres (73,2%) ou encore les stomatologues (72,1%). En revanche, chez les spécialistes de la médecine nucléaire il est de 5,4%, et de 6,6% chez les radiothérapeutes.

L’Assurance maladie insiste toutefois sur le fait que ces taux de dépassement, chez tous les médecins autorisés à en pratiquer, sont en baisse. Chez les seuls spécialistes (hors médecine générale), le taux atteignait en moyenne 52,5% en 2016 contre 56,9% cinq ans plus tôt. Inversement, la part d’actes réalisés aux tarifs de la sécurité sociale a augmenté de 5,4 points depuis 2011 (de 32,1% à 37,5% en 2016).

• Les praticiens parisiens pratiquent les plus forts dépassements

D’un département à l’autre, les différences sont extrêmement importantes. Sans surprise, les dépassements d’honoraires les plus importants sont pratiqués par les médecins parisiens. Le niveau de dépassement atteint 114% dans la capitale, suivie du département du Rhône (72,6%), des Yvelines (68,7%) et du Haut-Rhin (62,4%). En revanche, c’est dans le département du Cantal que la moyenne des dépassements pratiqués est la plus faible (10,9%), puis l’Aveyron (12,9%) et la Creuse (16,5%). C’est dans ces départements aussi que l’on compte le moins de médecins spécialistes de secteur 2. «Logiquement», les dépassements sont «plus élevés dans les départements où la part des médecins» de secteur 2 est la plus forte, soit dans un «couloir» allant «de la Normandie en passant par la région parisienne pour se prolonger plus à l’est en région Rhône-Alpes», précise l’Assurance maladie.

 

Médecins - dépassements d'honoraires

Source LE FIGARO

Avancée capitale sur le front d’Alzheimer ? Des scientifiques mettent au point un traitement qui pourrait permettre de faire reculer la maladie…

Les premiers essais d’un nouveau « médicament », le LMTX, montrent en tout cas que les chercheurs sont sur la bonne voie.

Selon les études test de Phase III relatives au LMTX, (inhibition des agrégats de protéine tau) destiné aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, les résultats seraient encourageants. Que peut-on raisonnablement attendre de ce médicament ? S’agit- il d’un espoir sérieux pour les malades ? 

André Nieoullon : Les critiques méthodologiques de cet essai clinique sont hélas trop nombreuses pour qu’en l’état il soit possible de se faire une idée de l’espoir que pourrait susciter un tel traitement, hélas. De fait, les essais cliniques des médicaments dits « de Phase III » sont sur le principe menés sur de larges populations de patients, en vue de comparer l’efficacité thérapeutique de la molécule testée à un traitement de référence, s’il existe, ou à un placébo. Ces essais sont généralement largement multicentriques et conduits « en double aveugle », c’est-à-dire sans que le patient et l’équipe médicale sache ce que prend réellement le malade.

Clairement, dans cet essai particulier, si l’aspect double aveugle et placébo est respecté, le nombre de patients concernés est beaucoup trop faible (une cinquantaine) pour pourvoir conclure.

L’article publié la semaine dernière dans le Journal of Alzheimer’s Disease sous l’égide de la Société TauRx Therapeutics Ltd reproduit les résultats d’une étude précédente de 2016 publiée dans The Lancet, suggérant que le LMTX, un produit considéré comme pouvant agir dans le cerveau des patients pour détruire les agrégats d’une protéine particulière, la protéine Tau, administré pendant plusieurs mois, avait pour effet d’améliorer l’état cognitif des malades et de réduire l’atrophie cérébrale résultant de la maladie neurodégénérative chez des patients souffrant de formes « légères à modérées » de la maladie d’Alzheimer.

Pour bien comprendre, il faut se souvenir que la maladie d’Alzheimer fait partie d’un ensemble de maladies neurodégénératives incluant la maladie et des syndromes apparentés dont l’origine est encore totalement inconnue et affectant dans notre pays environ 1 million de personnes, le plus souvent âgées de plus de 65 ans, le principal facteur de risque de la maladie étant considéré comme étant de fait l’avancée en âge. Ces maladies se traduisent conventionnellement par des troubles de la mémoire s’aggravant progressivement, qui affectent plus généralement l’ensemble de la sphère cognitive et se traduisent par une dégradation majeure, notamment des repères spatio-temporaux (schématiquement : Où suis-je ? Quel jour sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Qui suis-je ?), sur une dizaine d’années environ, avant la disparition du malade. A ce jour il n’existe aucun traitement de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en dépit de molécules susceptibles d’efficacité modérée au plan symptomatique chez certaines patients, notamment en rapport avec le renforcement des fonctions cholinergiques cérébrales dont on sait qu’elles sont essentielles pour un bon fonctionnement cérébral (traitements anticholinergiques)….
Plus d’information, cliquez ici.
Source ATLANTICO.

Alzheimer. A Guingamp, des rencontres pour venir en aide aux aidants…

Depuis quelques années déjà, une formation dédiée aux personnes accompagnant un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée est organisée à Guingamp.

Alzheimer. A Guingamp, des rencontres pour venir en aide aux aidants

Cinq ateliers de trois heures

Depuis quelques années déjà, une formation dédiée aux personnes accompagnant un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée est organisée à Guingamp. Elle s’articule en cinq après-midi de trois heures, axés sur des thèmes bien définis : mieux comprendre les mécanismes de la maladie, mieux adapter ses attitudes et comportements face au malade, mieux communiquer pour maintenir une relation et des échanges, mieux évaluer ses possibilités et savoir reconnaître ses limites, et mieux connaître les aides locales.

Ces ateliers se dérouleront les mardis 16 et 30 janvier, 13 février, 13 et 27 mars, de 14 h à 17 h.

Pour tous les aidants

« Il faut oser saisir la main tendue, remarque Isabelle Le Mée, psychologue au centre hospitalier. Il est souvent difficile de faire le premier pas. Mais les aidants qui ont participé aux précédentes formations sont unanimes : ils ont trouvé des réponses à leur question. » Sans compter que tous les participants ont pu comprendre qu’en qualité d’aidants, ils avaient eux aussi le droit d’être aidés.

Seul impératif pour prendre part à cette formation : « être assidu aux cinq rencontres », remarque Marie-Thérèse Merrien de l’association France Alzheimer. Des rencontres qui peuvent également être suivies par deux personnes proches d’un malade.

Les inscriptions ouvertes

Les ateliers sont accessibles à une douzaine de personnes, au maximum, « pour créer une vraie cohésion au sein du groupe. Les échanges et les bienfaits ne seraient pas les mêmes s’il y avait trop de participants. »

Source FR3.