Handicap : les TPE craignent d’être taxées…

Alors qu’une réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées se profile, un document de travail du secrétariat d’État a mis le feu aux poudres. Le Figaro se l’est procuré.

Les petites entreprises s’inquiètent de la prochaine réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées, que prépare le gouvernement et qui devrait être dévoilée fin mars.

Un document de travail du secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées, remis lundi, a mis le feu aux poudres. Ce document, que Le Figaro s’est procuré, contient vingt propositions, dont une (la numéro 4) mentionne l’assujettissement des entreprises de moins de vingt salariés à l’obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées. Cette contrainte, créée par la loi de 1987, ne concerne actuellement que les entreprises privées et publiques de vingt salariés et plus. En cas de non-respect, la société doit verser une contribution financière à l’Agefiph, le fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés.

«Alors que les PME de plus de vingt salariés peinent déjà à remplir leur obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées, le secrétariat d’État propose rien de moins que d’étendre cette obligation à tous les employeurs privés. Qu’importe le fait qu’il soit, par exemple, un peu compliqué de parvenir à 6 % de trois salariés… les TPE paieront!», a réagi la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dans un communiqué. À l’inverse, l’organisation patronale propose de créer une exonération de charges liée à l’emploi de travailleurs handicapés dans les PME et TPE de moins de vingt salariés.

«Rien n’est décidé, la concertation est en cours. Le but n’est pas de pénaliser les entreprises mais d’être plus incitatif», a répondu le secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées. «L’idée n’est pas de faire de la coercition mais de l’incitation. D’ailleurs, les TPE-PME (de moins de vingt salariés, NDLR), qui sont les premiers recruteurs de personnes handicapées, ne sont pas soumises aux quotas. Il faut surtout un grand élan de simplification», indiquait d’ailleurs la secrétaire d’État Sophie Cluzel dans une interview au Figaro . Tout en se montrant bien déterminée à réduire le taux de chômage des handicapés. À 19 %, il reste très élevé. Soit deux fois la moyenne nationale.

Source LE FIGARO.

Don de moelle osseuse: «C’est comme une prise de sang et ça peut sauver des vies »…

SOLIDARITE La 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse, qui se tiendra du 10 au 18 mars, met l’accent sur le besoin de trouver de nouveaux donneurs de moelle osseuse, en particulier des hommes jeunes…

Du 10 au 18 mars se tiendra la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse en Ile-de-France.

  • Du 10 au 18 mars se tiendra la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse.
  • Cette année, la campagne de sensibilisation vise notamment à trouver de nouveaux donneurs.
  • C’est aussi l’occasion de battre en brèche les idées reçues autour de ce don assez méconnu.

Chaque année en France, plus de 2.000 personnes souffrent de maladies graves du sang. Pour les soigner et les guérir, il existe un traitement que l’on ne trouve dans aucune pharmacie : la greffe de moelle osseuse, traitement de dernier recours pour nombre de pathologies. Mais pour en bénéficier, il faut avoir la chance de trouver un donneur compatible. Et quand personne dans son cercle familial ne l’est, le seul espoir vient alors des donneurs anonymes inscrits au registre national des donneurs de moelle osseuse. « Ce sont nos veilleurs de vie, comme on les appelle », dévoile le Dr Evelyne Marry, directrice du registre France greffe de moelle à l’Agence de biomédecine. A l’occasion de la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse, qui se tiendra du 10 au 18 mars, l’établissement souhaite sensibiliser le grand public à cette cause, qui véhicule certaines idées reçues, et espère que de nouveaux donneurs s’engageront.

Rassurez-vous, « on ne vous plante pas une grosse aiguille dans la moelle épinière » !

Si on vous dit don de moelle osseuse, que visualisez-vous ? Une grosse aiguille plantée dans votre dos ? Si oui, alors il y a méprise. « Certains confondent le don de moelle osseuse avec la ponction lombaire, cet examen médical qui n’a rien à voir et qui consiste à recueillir un échantillon de liquide céphalo-rachidien dans la colonne vertébrale », distingue le Dr Evelyne Marry, directrice du registre du don de moelle osseuse à l’Agence de biomédecine….

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Source 20 Minutes.

Les Français souhaitent que les pharmaciens jouent un plus grand rôle dans le système de santé…

SONDAGE 71% des Français voudraient que leur pharmacien joue « un rôle plus grand dans le suivi des patients »…

71% des Français voudraient que leur pharmacien joue « un rôle plus grand dans le suivi des patients »...

Ainsi, 71 % de la population estiment ainsi que ces professionnels « devraient pouvoir jouer un rôle plus grand dans le suivi des patients », indique une enquête réalisée début février par Odoxa/OCP pour Le Quotidien du Pharmacien et relayé par L’Est Républicain.

Bilan de médication et prescriptions

Parmi les actions concrètes que les sondés souhaiteraient potentiellement voir effectuer par les pharmaciens, on trouve les bilans de médication, cités par 75 % des personnes interrogées. Mais aussi la prescription de certains médicaments habituellement délivrés sur ordonnance seulement (70 %), comme des antibiotiques pour lutter contre les infections urinaires ou des anti-inflammatoires, ou encore le renouvellement de l’ordonnance en matière de traitements chroniques (56 %).

Les principaux intéressés sont on ne peut plus d’accord. 96 % des pharmaciens aimeraient eux aussi participer davantage au suivi sanitaire des malades.

La pharmacie plutôt que le médecin ?

Pour Hubert Olivier, président d’OCP, numéro 1 national de la distribution de produits de santé, la situation est le reflet de ce qui « se retrouve au quotidien dans les pratiques actuelles. Passer d’abord à la pharmacie plutôt que voir son médecin relève aujourd’hui d’une pratique courante pour près de six Français sur dix », analyse le spécialiste, cité par le quotidien régional. Le phénomène en plein développement concerne davantage les jeunes actifs que les patients de 65 ans et plus, qui privilégient encore la consultation d’un médecin.

Il existe cependant un sujet de désaccord entre les Français et leurs pharmaciens. Ces derniers sont majoritairement contre la délivrance de médicaments à l’unité, une pratique déjà en vigueur aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. 85 % des personnes interrogées se disent pourtant en faveur de cette méthode permettant de limiter le gaspillage. La réforme du système de soins, dont la conclusion est prévue pour juin prochain, se penchera notamment sur ce sujet.

Source 20 Minutes.

 

Moselle: «My 15», une application lancée par l’hôpital pour contacter plus vite le SAMU…

Sur une initiative du SAMU 57, les urgences se dotent d’une nouvelle arme pour se rendre au plus vite et le plus efficacement possible auprès des victimes…

Moselle: «My 15», une application lancée par l'hôpital pour contacter plus vite le SAMU

  • Le SAMU 57 a lancé en janvier une application « My 15 » qui permet victimes ou aux témoins d’être en contact direct avec le médecin régulateur des urgences et de les géolocaliser.
  • Déjà, quatre autres SAMU en France se sont équipés de ce logiciel qui devrait être amené à se généraliser.

« La télémédecine, c’est l’avenir des urgences, pour le SAMU », explique le docteur et directeur du SAMU 57, François Braun. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait – après une visite en Israël – rapporté en France l’idée d’une application liée à cette problématique. Elle permet aux victimes ou aux témoins d’être en contact direct avec les urgences, d’être géolocalisés et d’envoyer des photos sur demande afin de mieux évaluer la situation.

Sur cette idée, l’application « My 15 », est à présent développée en Moselle par le CHR Metz Thionville, le SAMU57 et leur fournisseur de logiciel de régulation médicale, Exos. Elle a été lancée véritablement en janvier dans le département. Depuis, cinq SAMU français en sont équipés. Le système est appelé à se généraliser.

La géolocalisation et la photo, un vrai plus

« My 15 » permet de contacter directement le SAMU, d’être géolocalisé avec une précision de moins de 10 mètres et de communiquer ses informations personnelles médicales. Pratique lorsque l’on est blessé dans une forêt ou sur une autoroute. Le tout sans interface : « C’est direct, et les données restent stockées dans le téléphone ».

Les personnes, une fois l’application téléchargée, peuvent renseigner les informations concernant leur santé, traitement, allergies… qui ne sont envoyées qu’en cas d’appel. « Ce qui est aussi intéressant, c’est l’intégration totale à l’outil informatique du SAMU. C’est comme un appel au 15, toutes les informations apparaissent directement », rassure François Braun.

Autre avantage, la possibilité d’envoyer une image : « Lorsque l’on nous appelle pour une lésion, une coupure au doigt, il peut être important de prendre une photo, car dans la panique, on a parfois beaucoup de mal à comprendre s’il s’agit d’une plaie au niveau du doigt, de la main ou si la victime s’est sectionné complètement un doigt ou une main. Avec pour conséquence, plus du tout la même orientation du patient. »

Et bientôt des vidéos

Pour l’instant, l’application compte 17.000 téléchargements, et quelques appels par semaine via l’appli aux SAMU des quatre départements équipés. Les médecins traitants seront bientôt informés plus largement de son existence et le SAMU réfléchit déjà à d’autres évolutions, comme la double localisation, afin de définir le sens de déplacement de la victime avec un point précédent, une information très importante et utile sur les autoroutes par exemple. Il devrait aussi être possible d’envoyer des vidéos.

« Mais nous avançons pas à pas, car tout cela fait partie du dossier médical, précise François Braun. Les photos sont numérisées, intégrées au dossier médical du patient. Cela nécessite d’être bien clair avec ce que l’on fait de ces informations. »

Source 20 Minutes.

Marseille: Une information judiciaire ouverte sur le Levothyrox…

Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille, a annoncé ce lundi l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre du dossier du Levothyrox…

Marseille: Une information judiciaire ouverte sur le Levothyrox

Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a annoncé ce lundi l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre du dossier du Levothyrox et des effets secondaires de la nouvelle formule de ce médicament pour les malades de la thyroïde.

7.000 plaintes

Cette information judiciaire contre X a été ouverte le 2 mars, pour tromperie aggravée, blessure involontaire et mise en danger d’autrui, a précisé Xavier Tarabeux, soulignant que 7.000 plaintes avaient été enregistrées en France. Elle a été confiée à un juge du pôle de santé publique du TGI de Marseille, dont la compétence s’étend jusqu’à Lyon, siège français du laboratoire allemand Merck qui produit ce médicament.

Source 20 Minutes.

IME Cenne-Monestiés – Handisport et Sport adapté pour personnes en situation de handicap…

Handisport et sport adapté, ces deux termes sont employés en fonction des handicaps : l’Handisport se dit pour les personnes ayant un handicap moteur et le sport adapté pour ceux qui souffrent de handicap mental.

Les éducateurs de l’IME (Institut Médico-Educatif)de Cenne-Monestiés convaincus des bienfaits du sport sur le développement des jeunes de leur établissement, autant physique que mental, proposent au moins une activité sportive une fois par semaine : sport collectif, individuel. Ponctuel pendant les vacances scolaires comme le stage d’escrime à Castelnaudary. «Nous organisons des compétitions avec d’autres IME d’Occitanie : course en régional, national. Nous sommes fiers d’avoir un de nos élèves qui a obtenu le titre de vice-champion de France, sport adapté en cross.»

Le sport complément du projet individuel

Le sport vient en complément du projet individuel conçu par l’équipe éducative avec la participation des familles. Il améliore la motricité, l’adresse, la précision, la concentration. «Et permet au jeune de se canaliser expliquent les éducateurs, de maîtriser sa pulsion, sa peur. Pour les autistes, le toucher est difficile. Leur inculquer les valeurs d’entraide, de partage, surtout dans les sports collectifs. Et lorsque le sport est pratiqué à l’extérieur cela fait une sortie. Nous organisons aussi des sorties à des spectacles (théâtre, cirque…) auxquels ils n’ont pas toujours accès avec pour but de leur proposer des loisirs et de les intégrer dans la société.»

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : quand la différence devient un argument marketing…

Un enfant américain d’un an atteint de trisomie est devenu l’égérie d’un géant de l’alimentation pour bébés.

Le handicap a longtemps été tabou dans la publicité. Les lignes sont-elles en train de bouger ?

Handicap : quand la différence devient un argument marketing...

Les mentalités sont-elles en train de changer sur le handicap ? Née sans bras gauche et sans pied, la Canadienne Lauren Woolstencroft est devenue championne paralympique. Une grande marque automobile a tourné une publicité racontant son histoire pour promouvoir son image de marque dans le monde entier. Le handicap devient-il un argument marketing comme un autre ?

Le moyen de bénéficier d’une image plus attractive

Sarah Gordy vit dans la banlieue de Londres (Royaume-Uni). Elle est atteinte de trisomie 21 et comédienne. Dans une publicité réalisée pour une banque française, elle incarne une cliente autonome dans ses déplacements. Aujourd’hui elle voyage dans le monde entier, cette publicité lui a ouvert des portes. Pour la banque à l’origine de la publicité, ce film vise à renforcer son attractivité auprès de la clientèle handicapée.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

France 2

Les mentalités sont-elles en train de changer sur le handicap ? Née sans bras gauche et sans pied, la Canadienne Lauren Woolstencroft est devenue championne paralympique. Une grande marque automobile a tourné une publicité racontant son histoire pour promouvoir son image de marque dans le monde entier. Le handicap devient-il un argument marketing comme un autre ?

Le moyen de bénéficier d’une image plus attractive

Sarah Gordy vit dans la banlieue de Londres (Royaume-Uni). Elle est atteinte de trisomie 21 et comédienne. Dans une publicité réalisée pour une banque française, elle incarne une cliente autonome dans ses déplacements. Aujourd’hui elle voyage dans le monde entier, cette publicité lui a ouvert des portes. Pour la banque à l’origine de la publicité, ce film vise à renforcer son attractivité auprès de la clientèle handicapée.

L’oubli accéléré, un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ?

Des chercheurs anglais ont montré que l’une des ­étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on ­prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

C’est un groupe d’individus très particuliers qu’a étudié l’équipe du Pr Nick Fox à l’Institut de neurologie de l’University College de Londres puisqu’il s’agit de personnes prédisposées familialement et génétiquement à avoir une maladie d’Alzheimer précocement.

Cependant, les résultats qu’ils ont obtenus à un test de mémoire particulier pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans le diagnostic précoce de la maladie. Les lésions cérébrales de celle-ci sont en effet présentes, silencieusement, pendant de nombreuses années avant que les premiers symptômes n’apparaissent.

Pour la première fois, les chercheurs anglais ont montré que l’une des étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

Pour être fixées dans la mémoire à long terme, les informations doivent en effet être encodées correctement, notamment en y prêtant attention, mais aussi ne pas s’effacer trop rapidement.

Un simple test neuropsychologique

«L’oubli à long terme accéléré est une forme de trouble de la mémoire qui a été décrit chez des patients souffrant d’épilepsies temporales», explique les auteurs dans le Lancet Neurology. «Il se réfère à un processus dans lequel les nouvelles informations sont encodées et retenues normalement jusqu’à une période de 30 mn – ce qui est compatible avec des performances normales aux tests standards de mémoire – mais est ensuite oublié à un taux inhabituellement rapide dans les heures ou les semaines qui suivent.»

Le Pr Fox et ses collègues ne se sont donc pas contentés d’un test de rappel 30 mn après la délivrance des informations (verbales et visuelles) mais ils ont demandé aux 35 sujets de leur étude (dont 21 porteurs de mutations génétiques de la forme héréditaire de la maladie) ce dont ils se souvenaient 7 jours plus tard…

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Source LE FIGARO.

 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné…

D’après la dernière enquête nationale Ifop, une large partie des Français âgés de 15 ans et plus a déjà vécu une gêne auditive.

Les moins de 35 ans sont les plus concernés. Mais deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de l’audition chez le médecin ORL. 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné

A l’occasion de la 21e édition de la Journée Nationale de l’Audition (JNA), prévue le 8 mars 2018, les experts scientifiques et médicaux de l’association JNA, avec le concours de l’association France Acouphènes et de la Fondation pour l’Audition, révèlent les résultats de la dernière enquête nationale Ifop sur les acouphènes et l’hyperacousie. Diagnostic : plus d’un Français sur quatre souffre d’acouphènes, soit entre 14 et 17 millions de personnes, et les jeunes sont particulièrement concernés.

Les chiffres sont parlants : 56% des 15-17 ans et 49% des 18-24 ont déjà vécu l’expérience d’acouphènes, contre 43% pour la moyenne nationale. Près de 28% des Français de 15 ans et plus déclarent souffrir d’acouphènes, dont 10% les ressentent fréquemment ou en permanence. Si 82% des personnes interrogées ont déclaré avoir eu des difficultés à comprendre des conversations lorsqu’il y a du bruit, 92% des moins de 25 ans et 86% des moins de 35 ans sont concernés. Or, ce symptôme représente un indicateur d’une éventuelle déficience auditive qui mérite d’être étudié via un bilan complet de l’audition chez le médecin ORL.

Repos et traitement

Malgré la gêne, deux Français sur trois n’ont jamais effectué ce type de bilan. Seul un tiers des répondants déclare avoir déjà effectué un bilan complet de l’audition. Au cours de l’enquête, un test de l’audition a été proposé aux participants. Le dépistage, réalisé auprès de 435 répondants, révèle qu’un Français sur quatre devrait faire vérifier son audition par un médecin ORL.

L’enquête révèle également quelques bonnes nouvelles : parmi les répondants de moins de 35 ans ayant déjà ressenti des acouphènes, 45% déclarent qu’ils n’en ressentent plus aujourd’hui (contre 34% en moyenne). Le repos auditif et le traitement médical semblent apporter leurs fruits. Le terme même des acouphènes est d’ailleurs de mieux en mieux identifié par les Français : neuf sur dix connaissent ce mot. Le constat est un peu moins positif à propos de l’hyperacousie. Ce phénomène reste moins répandu mais plus impactant pour les personnes qui en souffrent.

Pour améliorer la situation, les experts scientifiques et médicaux de la JNA préconisent quelques recommandations :

  • donner une légitimité aux acouphènes en tant que symptôme relevant du domaine médical et les qualifier de cause nationale ;
  • informer et sensibiliser les médecins généralistes ;
  • lancer une campagne de sensibilisation chez les 15-34 ans invitant à consulter le corps médical afin de réaliser un bilan complet de l’audition ;
  • initier une campagne nationale de santé publique afin d’éviter les traumatismes sonores aigus ou chroniques

Source SANTE MAGAZINE.

INQUIETANT ! La pénurie de médicaments vitaux a atteint un record en 2017… !

L’année dernière, 530 médicaments ont été en rupture d’approvisionnement, soit 30% de plus qu’en 2016 et 12 fois plus qu’en 2008.

Un phénomène structurel, principalement dû à des difficultés de production.

Le problème s’est encore posé très récemment, lorsque le laboratoire pharmaceutique Sandoz a annoncé en octobre 2017 que son antibiotique indiqué dans le traitement de la syphilis serait en rupture de stock pendant 6 mois. Comme ce médicament, 530 produits figurant sur la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) ont fait l’objet d’une rupture de stock et/ou de tensions d’approvisionnement en 2017, selon une information de l’Agence du médicament (ANSM) rendue publique le 28 février par nos confrères du Parisien.

Qu’est-ce qu’une rupture d’approvisionnement?

Il est question de rupture d’approvisionnement d’un médicament dès lors qu’une pharmacie de ville ou d’hôpital se trouve dans l’impossibilité de le délivrer à un patient dans un délai de 72 heures. Dans le cas des MITM, une pénurie peut aller jusqu’à mettre en jeu le pronostic vital des malades, avec notamment des ruptures de soins, des arrêts de traitements chroniques ou encore des reports d’opérations. En tête des médicaments les plus touchés figurent les anti-infectieux, dont les vaccins, les médicaments du système nerveux (épilepsie, maladie de Parkinson…) ainsi que les anticancéreux.

Source LE FIGARO.