Coronavirus : Produit du hasard ou Arme Biologique ? Télévision Allemande – Vidéo.

Le coronavirus : « Produit du hasard » ou spécifiquement utilisé comme arme biologique.

Depuis la mi-janvier, le coronavirus fait la une de la presse grand public ! Apparemment sorti de nulle part, un virus apparaît soudainement dans la ville chinoise de Wuhan et terrifie le monde ! Presque toutes les heures on actualise le nombre de personnes qui sont tombées malades et celles qui en sont mortes.

Les personnes concernées sont en quarantaine et en Chine on n’a déjà plus le droit de sortir de certaines villes. Cela soulève de graves questions qui n’ont guère été discutées jusqu’à présent, telles que : D’où vient le dangereux coronavirus ? Les médias rapportent que des serpents, des chauves-souris ou encore des pangolins sont la cause ou le porteur du virus. Cependant le Dr Alan Cantwell, virologue, prouve avec 107 références à des expériences décrites dans la base de données des publications scientifiques « PubMed », que la manipulation génétique des coronavirus a lieu dans les laboratoires médicaux et militaires depuis 1987.

Voici une citation du Dr Alan Cantwell [2] : « J’ai rapidement découvert que les scientifiques ont modifié génétiquement depuis plus de dix ans les coronavirus animaux et humains pour produire des virus mutants et recombinants pathogènes. Pas étonnant que les scientifiques de l’OMS aient identifié les virus SRAS/Corona si rapidement. […] Cette recherche non supervisée produit des virus artificiels dangereux, dont beaucoup ont le potentiel de devenir une arme biologique. » Une analyse experte du Dr James Lyons-Weiler, virologue, montre même qu’un fragment particulier de la séquence génétique du virus ne peut avoir été inséré qu’en laboratoire. [3]

Les constatations des deux virologues selon lesquelles le dangereux coronavirus provient d’un laboratoire et a été génétiquement modifié sont étayées par le fait que plusieurs brevets sur les coronavirus ont été officiellement enregistrés. [4] Ces faits conduisent inévitablement à une autre question importante : Le coronavirus pourrait-il avoir été délibérément lâché sur le lieu de l’épidémie ? Tout près du marché d’alimentation et de poisson de Wuhan, où le virus est apparu pour la première fois, se trouve l’Institut de virologie de Wuhan. [5] Selon le journal télévisé allemand [6], c’est le seul laboratoire chinois de tout l’empire de Chine qui travaille avec des substances biologiques et des virus des plus dangereux.

Mais il existe à Wuhan un autre laboratoire travaillant sur les virus, WuXi PharmaTech Inc, qui est financé par le milliardaire américain George Soros. [7] Pourrait-il y avoir un lien entre le virus et la proximité des laboratoires, si on considère le lieu du départ de l’épidémie et les déclarations des deux virologues ? Cela signifierait que ce n’est pas – comme le prétendent les médias comme un moulin à prières – une simple théorie de la conspiration. Il est particulièrement intéressant de noter que les événements de Wuhan rappellent le Il est intéressant de noter que les événements de Wuhan rappellent beaucoup deux best-sellers : le polar de science-fiction « The Eyes of Darkness » (Les yeux de l’ombre) de Dean Koontz de 1981, écrit il y a environ 40 ans, et la prophétie de Sylvia Browne « End of Days » (La fin des jours) de 2008.

Ils décrivent les principaux axes du scénario actuel de la pandémie : l’auteur à succès Dean Koontz parle dans son livre d’un virus provenant d’un laboratoire d’armes biologiques chinois à Wuhan qui déclenche une pandémie. « End of Days » prévoit une pandémie en 2020, au cours de laquelle des personnes mourront d’insuffisance pulmonaire ! Un virus provenant d’un laboratoire d’armes biologiques chinois à Wuhan déclenchera une pandémie en 2020. Des gens mourront d’insuffisance pulmonaire !

Nous sommes donc en présence d’incroyables similitudes :

1. Le déclencheur → Un virus

2. D’où vient celui-ci ? → D’un laboratoire d’armes biologiques en Chine

3. Quelle ville ? → Wuhan

4. Quand ? → En l’an 2020 5. Avec quelles conséquences ? →

Des personnes meurent d’une insuffisance pulmonaire Dans le thriller « The Eyes of darkness », le virus est appelé « l’arme parfaite ». Il tue l’ennemi sans combat et sans dévaster le pays. Des événements historiques d’une grande portée ont été prédits avec précision à de nombreuses reprises, comme le montre notre émission « Les crises globales » [www.kla.tv/15008]

Une autre indication que le coronavirus pourrait également être une arme biologique militaire ciblée est le fait que certains peuples, en particulier les Chinois et les Japonais, sont génétiquement beaucoup plus menacés par le coronavirus que d’autres peuples, comme les Arabes et les Européens. [8]

Cela se reflète également dans le nombre de malades et de morts.

Chers téléspectateurs, faites-vous votre propre opinion pour savoir si le coronavirus est arrivé par pur hasard ou s’il a été délibérément utilisé comme arme biologique militaire. Les sources seront indiquées dans le générique. Etes-vous intéressés par les faits présentés dans cette émission ? Alors transmettez le lien de cette émission via les réseaux sociaux ou par e-mail au plus grand nombre possible de vos amis et connaissances.

Source Chaîne télévisée KLA.

https://www.facebook.com/lassusdominique/videos/10220786891877665/?t=1

GRAVE – Coronavirus : la lettre alarmante des journalistes français en Italie à Emmanuel Macron…

Une tribune alarmante signée par plusieurs journalistes français en Italie, adressée à Emmanuel Macron, alerte sur la situation dans le pays où plus de 1 000 morts sont à déplorer.

Ils mettent en gardent les autorités françaises et les Français à qui ils demandent de prendre cette épidémie avec le plus grand sérieux.

Coronavirus : la lettre alarmante des journalistes français en Italie à Emmanuel Macron.

C’est un cri d’alarme que lancent des journalistes français correspondants en Italie pour plusieurs grands médias français et francophones. Ils sont depuis plusieurs semaines aux premières loges pour assister à la propagation du coronavirus dans le pays. Compte tenu de sa virulence et de la rapidité avec laquelle il se répand dans la population, notamment au nord de l’Italie, ces journalistes ont publié une tribune adressée au président de la République française, Emmanuel Macron, et plus largement aux autorités de notre pays et européennes.

« Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux – les plus faibles – que l’on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants. Par conséquent, nous considérons qu’il est de notre responsabilité d’adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu’elles prennent enfin la mesure du danger ».

Dans cette tribune, les journalistes français expliquent observer un « décalage spectaculaire » entre la situation à laquelle ils assistent quotidiennement dans la péninsule et « le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus ».

Selon l’un des signataires contactés par La Dépêche du Midi, le journaliste aveyronnais Marc-Henri Maisonhaute, il y a un décalage énorme entre ce qu’il voit dans notre pays et ce qui se passe concrètement sur le terrain en Italie. « Quand je vois qu’on permet un rassemblement géant de Schtroumpfs à Landerneau le week-end dernier ou qu’on laisse des supporters du PSG par milliers sur la voie publique devant le Parc des Princes à guichets fermés pour PSG-Dortmund, j’ai dû mal à y croire », explique notre confrère.

Dans la tribune, les journalistes français estiment qu’il est de leur devoir de sensibiliser la population française. « Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu’une grande partie de nos compatriotes n’a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu’ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de 18 jours de thérapie intensive », écrivent-ils.

Ces journalistes français en Italie soulignent par ailleurs que « le système sanitaire impacté aujourd’hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe ». « La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne », concluent-ils.

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : une campagne pour plus de chiens d’aide à la personne….

La Confédération nationale des organisations de chiens d’aide à la personne (Canidea) lancera une campagne de sensibilisation pour faciliter l’accessibilité des espaces publics et favoriser le recours aux chiens guides, à l’occasion de la Journée mondiale de mobilités et de l’accessibilité le 30 avril.

Handicap: une campagne pour plus de chiens d'aide à la personne

Cette campagne vise à sensibiliser les conseils départementaux et les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) aux aptitudes de ces chiens guides, d’assistance et de médiation, dont les différentes spécialités sont présentées dans une brochure qui leur sera remise.

Aveugles, sourds ou encore diabétiques: dans un pays comptant près de 12 millions de personnes atteintes d’un handicap, Canidea fédère douze associations qui éduquent et remettent gratuitement des chiens guides et d’assistance.

Un total de 450 chiens, la plupart de race labrador, golden retriever et berger allemand, sont remis chaque année, « trop peu ». « Il est extrêmement difficile d’accentuer les remises de chiens d’aide à la personne car leur éducation est règlementée. L’aide animalière a commencé il y a une dizaine d’années et on en constate aujourd’hui les profits et les avantages », commente Paul Charles, président de Canidea.

« Il y a une inégalité territoriale pour certains handicapés qui selon la région où ils habitent n’ont pas le droit à la carte mobilité inclusion et ne peuvent avoir un chien avec eux en permanence leur permettant l’accès à des espaces publics », déplore M. Charles.

« C’est préjudiciable pour les enfants diabétiques ou sourds qui ont besoin de cette aide animalière », ajoute-t-il.

Les chiens sont éduqués dans une perspective d’aide et de soin pour stimuler les bénéficiaires sur les plans cognitif, émotionnel, social et psychomoteur et bien se comporter dans les espaces publics.

Quelque 220 chiens d’aveugle, capables d’apprendre plus d’une cinquantaine d’ordres, sont remis chaque année.

Le chien « écouteur » connaît la langue des signes. Il détecte des sons spécifiques, comme les pleurs d’un bébé et dirige son maître vers la source du bruit.

Pour les handicapés moteur, soit 1,5 % de la population, le chien réalise des gestes compliqués voire impossibles à accomplir pour son maître, ouvrir ou fermer un tiroir et une porte. En moyenne, 70 chiens d’assistance à mobilité réduite sont remis par an.

Quant au chien d’assistance pour diabétiques de type 1 qui concerne 20.000 enfants de moins de 20 ans, il détecte les variations de glycémies (hypoglycémies et hyperglycémies) et avertit son maître de la survenue de la crise par un coup du museau. Depuis 2018, 10 de ces chiens sont remis en moyenne chaque année.

Source ORANGE.

Montpellier : Une simple protéine suscite l’espoir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer…

Le projet a obtenu le soutien financier de la Fondation pour la recherche médicale.

Montpellier : Une simple protéine suscite l'espoir dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Dans une résidence pour des patients atteints de la maladie d'Alzheimer (illustration)

  • A Montpellier, les travaux d’Eric Kremer et Tangui Maurice ont été distingués par la Fondation pour la recherche médicale, qui leur a alloué 361.600 euros.
  • La protéine Nav1.1 est au cœur du projet de ces deux scientifiques héraultais, qui sont engagés contre la maladie d’Alzheimer : l’augmentation de sa production permettrait de prévenir les anomalies associées à cette pathologie.
  • Pour l’instant, la méthode a été démontrée sur des souris porteuses de la maladie.

Pourra-t-on, demain, vaincre la maladie d’Alzheimer ? De nombreuses pistes sont explorées depuis de longues années dans les laboratoires du monde entier. Mais pour l’instant, il n’existe aucun médicament sur le marché capable d’en guérir.

A Montpellier, dans l’Hérault, Eric Kremer, chercheur à l’Institut de génétique moléculaire, et Tangui Maurice, chercheur au laboratoire Mécanismes moléculaires dans les démences neurodégénératives, sont engagés dans le rude combat contre cette maladie, qui touche environ 225.000 nouvelles personnes chaque année en France. Leur projet, comme sept autres dans l’Hexagone, a tapé dans l’œil de la Fondation pour la recherche médicale,​ qui leur a alloué une dotation de 361.600 euros. « Ce financement est fondamental, confie Tangui Maurice. Sans lui, le projet ne se faisait pas. »

Rétablir la neurotransmission chez le patient

La protéine Nav1.1 est au cœur des travaux de ces deux scientifiques héraultais : des recherches ont démontré que l’augmentation de sa production dans le cerveau de souris porteuses de la maladie d’Alzheimer prévenait les anomalies associées à la pathologie. L’objectif est de mettre au point une technique, capable de transférer le gène nécessaire à la fabrication de cette protéine, directement dans le cerveau. Et ainsi, de rétablir la neurotransmission, qui est défaillante chez le patient atteint d’Alzheimer.

« Cette protéine laisse passer des ions sodium, entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule, qui contribuent à l’amélioration de son fonctionnement, celui des neurones, et donc de la neurotransmission », explique Tangui Maurice. Cette méthode innovante pourrait permettre de prévenir ou de stopper les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.

Pour l’instant, les travaux ne font que débuter, et il est encore trop tôt pour envisager des tests sur l’homme. Mais « compte tenu des résultats encourageants de l’injection de cellules surproduisant Nav1.1 chez l’animal, nous avons bon espoir qu’une approche simplifiée utilisant le transfert de gènes nous permettra de confirmer ces résultats et ainsi de déboucher sur des essais chez les patients », indique Eric Kremer.

Source 20 MINUTES.

Fracture sociale française : toutes les fragilités ne se valent pas (Handicap, Santé, logement,…)…

Une récente étude du Crédoc a identifié six fragilités chez les Français (handicap et santé dégradée, précarité professionnelle, difficultés de logement, pauvreté monétaire, relégation territoriale, isolement et solitude. L’étude aboutie à concerner les deux tiers de la population française.

Les études de ce type ne vous paraissent-elles pas créer une certaine culture de la victimisation ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la résilience globale de nos sociétés ?

Laurent Chalard : Oui et non. Oui, dans le sens qu’affirmer que les deux tiers de la population française souffrent d’au moins une fragilité sous-entendrait que la majorité des français ont raison d’être mécontents de leur situation actuelle et donc d’adopter une position victimaire par rapport à la société. Ce type d’études, qui ne met en avant que le côté négatif des choses, vient donc conforter l’idée, bien ancrée parmi nos concitoyens, que toutes leurs revendications sont parfaitement légitimes, y compris si, parfois, elles relèvent plus du maintien de privilèges corporatistes, une spécificité hexagonale, que d’autre chose. Non, dans le sens que pour qu’il puisse exister un débat public serein, il est nécessaire de faire régulièrement des études sur ce qui ne va pas au sein de notre société. Le problème n’est donc pas tant que ce type d’études existe que la manière dont sont présentés les résultats, mettant en avant principalement ce qui ne va pas et faisant l’impasse sur ce qui va. Cependant, cela correspond à la mentalité de notre pays, les français ayant réputation d’être râleurs !

Concernant la résilience globale de nos sociétés, ce type d’études nous apprend que l’incertitude est de moins en moins supportée par nos concitoyens dans une société que l’on veut sans « risques », quel que soit le domaine : sanitaire, financier, sentimental… Dans un pays, où presque plus personne n’a vécu en temps de guerre ou n’a connu la faim, l’habitude de vivre dans une société d’abondance fait que le moindre problème est perçu de manière catastrophique, ce qui augure mal de la résilience de nos sociétés si, par mésaventure, le futur nous réservait des crises d’ampleur bien plus grande que celles que nous connaissons depuis plusieurs décennies.

Cette étude ne pêche-t-elle pas dans l’éventail très large de sa méthodologie ? Pourtant sur plusieurs sujets pointés par le CREDOC on peut considérer que les choses vont mieux aujourd’hui qu’hier ?

Le problème de cette étude n’est pas tant la méthodologie, qui se veut large dans l’optique de percevoir l’ensemble des fragilités qu’un individu peut rencontrer au cours de sa vie, un choix qui peut pleinement se justifier, mais plutôt le fait qu’il n’y ait aucun élément de comparaison dans le temps permettant de déterminer si les choses allaient mieux auparavant ou moins bien. En effet, si l’on effectuait une analyse des mêmes indicateurs de fragilité sur la longue durée, l’interprétation serait probablement sensiblement différente. Il est très probable que la même étude réalisée un siècle en arrière aurait montré que moins de 10 % de la population ne souffrait d’aucune fragilité, à une époque où les riches et les classes moyennes supérieures étaient peu nombreux et pas en aussi bonne santé que de nos jours (la tuberculose frappait dans tous les milieux !). A cette époque, la quasi-totalité des français souffraient d’au moins une fragilité, et la majorité de la population de plusieurs d’entre elles. En conséquence, une analyse rétrospective conduirait à analyser différemment les résultats en mettant l’accent sur le fait que la part de la population française qui vit sans aucune fragilité a augmenté dans le temps, ce qui est positif, mais demeure minoritaire dans la population, ce qui n’est pas satisfaisant par rapport à un idéal à atteindre.

Effectivement, il y a plusieurs sujets parmi ceux pointés par l’étude du CREDOC où les choses vont mieux aujourd’hui qu’hier. Le premier est la santé. L’espérance de vie en bonne santé n’a jamais été aussi élevée qu’aujourd’hui grâce aux progrès de la médecine. Pendant la majorité de l’histoire humaine, la vie n’était qu’une souffrance perpétuelle, l’homme étant accablé par les maladies. Il suffit de relire les poètes du Moyen-Age pour se rendre compte du calvaire quotidien qu’enduraient les populations de l’époque. Vivre signifiait souffrir, d’où le succès du christianisme ! Ce n’est que depuis le XX° siècle que l’homme a la chance de pouvoir vivre sans douleur pendant une grande partie de sa vie. Le second sujet pour lequel la situation actuelle s’est grandement améliorée est la pauvreté. En effet, par le passé, la pauvreté en France était absolue, entendue comme le fait qu’une part non négligeable de la population n’arrivait pas à assouvir ses besoins primaires : se nourrir, s’habiller, se loger. Or, à notre époque, sauf quelques regrettables exceptions (sans abris et étrangers sans papiers), la pauvreté est relative, c’est-à-dire que les populations sont pauvres par rapport aux revenus jugés nécessaires pour bénéficier d’un niveau de vie à peu près correct. Nos pauvres arrivent donc à assurer leurs besoins primaires, mais ne peuvent se permettre plus.

Cette polarisation sur des fragilités supposées n’aboutit-elle pas à dévier une partie de l’attention sur les fragilités véritables qui mériteraient une attention particulière ?

Le problème est surtout l’absence de hiérarchisation entre les différentes fragilités que peuvent rencontrer les individus au cours de leur vie en fonction de l’âge. Par exemple, être sans emploi lorsque l’on entre dans la vie active, alors que l’on est encore dépendant financièrement de ses parents, ne signifie pas la même chose que de l’être à plus de 40 ans avec plusieurs enfants à charge. De même, ne pas être propriétaire occupant de son logement lorsque l’on est étudiant n’a pas la même signification que lorsque l’on est un retraité. Par définition, les jeunes combinent beaucoup plus de fragilités que leurs aînés, mais ils bénéficient, en règle générale, d’un appui financier certain de leurs parents (voire de leurs grands-parents) qui leur assure, malgré tout, un train de vie correct.

Finalement, à notre avis, l’analyse des fragilités ne doit pas tant se faire de manière sectorielle que suivant une logique géographique, car il ressort aujourd’hui, que les inégalités sont très fortement territorialisées, certains espaces concentrant toutes les fragilités : déficit d’emploi, moins bon état de santé, part plus élevée des pauvres, logements insalubres…

Source ATLANTICO.

Handicap : Emmanuel Macron annonce une série de mesures et appelle à la mobilisation des Français…

Lors de la Conférence nationale sur le handicap, le chef de l’Etat a décliné une série de décisions notamment sur la scolarisation des enfants handicapés et la création de postes d’accompagnants.

Handicap : Emmanuel Macron annonce une série de mesures et appelle à la mobilisation des Français

« Les Français doivent tous se mobiliser » pour améliorer la vie des 12 millions de personnes handicapées, a déclaré mardi Emmanuel Macron, en annonçant une série de mesures sur la scolarisation, l’accès aux droits ou l’emploi.

« Ce que je voudrais lancer aujourd’hui, c’est véritablement un appel à la mobilisation nationale » car « le handicap ne touche pas simplement 12 millions de Français » mais « chacun d’entre nous peut y être confronté à un moment de sa vie », a déclaré le président en concluant la Conférence nationale sur le handicap (CNH).

Emmanuel Macron a décliné une série de décisions, sans toutefois détailler leur financement.

11 500 postes d’accompagnants

Il a ainsi fixé l’objectif que « plus aucun enfant » handicapé ne soit laissé « sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre ». Leur nombre a déjà été divisé par près de deux entre 2018 et 2019, de 15 000 à 8 000. Mais « le vrai sujet est qu’on manque d’accompagnants » pour aider ces enfants à l’école. Pour y remédier 11 500 postes d’accompagnants supplémentaires seront créés d’ici à 2022, s’ajoutant aux 66 000 prévus à la fin de l’année.

Le président a également annoncé la mise en place d’un numéro d’appel unique (le 360) pour répondre à l’angoisse des familles et la création de 1 000 places supplémentaires dans les établissements spécialisés.

Macron a par ailleurs répondu aux inquiétudes des associations sur l’avenir de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), versée à 1,2 million de personnes. Cette prestation ne sera « jamais transformée, diluée ou supprimée » au bénéfice du futur revenu universel d’activité (RUA) qui doit fusionner plusieurs allocations, a-t-il affirmé.

Il a par ailleurs annoncé que le dispositif de la prestation de compensation du handicap (PCH), qui permet de financer des aides, sera étendu dès l’an prochain de manière à couvrir les aides ménagères, mais aussi l’assistance apportée par un tiers à un parent handicapé pour s’occuper de son jeune enfant.

Sur le front de l’emploi, le gouvernement entend mettre l’accent sur le développement de l’apprentissage.

Lenteur des démarches

Avant l’intervention d’Emmanuel Macron, personnes handicapées, aidants familiaux et militants associatifs ont interpellé le gouvernement sur la lenteur des démarches ou le manque de solutions d’accompagnement.

« On a envie de prendre notre place dans la société, mais on a besoin de vous pour faire bouger les choses, c’est vous qui avez les manettes », a résumé une femme atteinte d’un handicap visuel, jugeant « anormal » que certaines démarches prennent « quatre mois dans la Marne et deux en Seine-Saint-Denis ».

« Notre pays compte des milliers de personnes sans solutions d’accompagnement adapté », a souligné de son côté Luc Gateau, le président de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei).

Son homologue de l’APF France handicap, Alain Rochon, a réclamé des « sanctions » contre les établissements recevant du public qui rechignent à faire des travaux pour se rendre accessibles aux handicapés.

En réponse, les ministres ont reconnu que les efforts devaient encore être accentués.

Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a ainsi noté que les démarches administratives en ligne étaient encore insuffisamment accessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes, et a fixé un objectif de 80% d’accessibilité d’ici à deux ans.

Source SUD OUEST.

« Cela ne peut que faire avancer les choses » : le Café joyeux, avec ses employés handicapés mentaux, a ouvert ses portes sur les Champs-Élysées…

Ce café-restaurant emploie des personnes trisomiques, ou atteintes d’autres troubles cognitifs. Il s’agit du 5e établissement de cette chaîne en France.

Le dernier Café joyeux a ouvert ses portes sur les Champs-Élysées, à Paris.

Voilà un café-restaurant où les salariés, comme les clients, ont le sourire. Au total, dans ce tout nouveau Café joyeux installé sur les Champs-Élysées à Paris, il y a 19 « équipiers joyeux » : les employés trisomiques, autistes ou atteints d’autres troubles cognitifs. Ils sont accompagnés par cinq formateurs, comme Laetitia : « On est quand même face à des personnes avec un handicap mental, donc forcément, c’est une autre façon de travailler. Il faut prendre ça en considération et en même temps c’est un emploi banal. C’est leur donner une situation normale, alors qu’ils sont dans une situation ‘anormale’, donc c’est forcément délicat. »

Inaugurée lundi par le chef de l’État, cette 5e enseigne de la chaîne a ouvert ses portes au public mardi 10 mars. Ce café éphémère restera ouvert au moins six mois, les locaux ayant été prêtés pour cette période par le groupe d’assurance Groupama. Cette chaîne vise à faire changer le regard porté sur le handicap et favoriser l’insertion de personnes en situation de handicap dans le travail ordinaire.

« L’occasion de brasser les personnes »

Ici, on ne dit pas « oui chef » et les ordres sont donnés avec empathie. On remercie également le client quand il laisse un pourboire, grâce à une petite cloche : « Comme ça tout le café peut remercier le convive. C’est sympa non ? », décrit Laetitia.

L'intérieur du Café joyeux, sur les Champs-Élysées, à Paris.

Forcément, pour cette ouverture, les « équipiers joyeux » atteints de handicap mental sont fiers de travailler sur les Champs-Élysées. « Je m’appelle Aurélien et j’ai 18 ans. Avant que ça ouvre, on a eu des formations », raconte l’un des employés, qui décrit une bonne ambiance de travail.

Source FRANCE INFO.

Près de Montpellier : des parents se mobilisent contre le manque d’accompagnants d’élèves en situation de handicap…

Des parents d’élèves en situation de handicap, accompagnés de la maire de Pignan dans l’Hérault, se rassemblent ce mercredi 11 mars pour protester contre le manque d’accompagnants à l’école maternelle Louis-Loubet.

Ce qui remet en cause leur scolarité.

Près de Montpellier : des parents se mobilisent contre le manque d'accompagnants d’élèves en situation de handicap. Kilian et sa mère, Carole Meresse. / © France 3 Languedoc-Roussillon

Kilian et ses parents ont le sourire. Le petit garçon, qui souffre du syndrôme de Hurler, une maladie génétique orpheline, a repris l’école après une longue opération. Mais depuis les vacances d’hiver, il n’a plus d’accompagnante (Accompagnant des élèves en situation de handicap) à ses côtés à l’école maternelle Louis-Loubet à Pignan, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Montpellier (Hérault).

« Kilian me demande où est son ancienne accompagnante. Je ne suis pas tranquille. J’ai toujours peur qu’il lui arrive quelque chose, exprime sa mère, Carole Meresse. Il a énormément des difficultés, et quand la maitresse s’occupe d’autres enfants, il est à côté et il n’a pas l’aide dont il pourrait avoir s’il avait une AESH. »

Trois démissions, aucun remplacement

A Louis-Loubet où sept enfants sont en situation de handicap, trois accompagnantes ont démissionné en février. Elles n’ont pas été remplacées. Une situation qui révolte Marie-Astrid Giral, représentante des parents d’élèves de Pignan, par ailleurs maman d’une fille en situation de handicap.

« Les aides humaines ne sont pas là. Ca fait trois semaines que ça dure. Une petite fille est même descolarisée car les conditions d’accueil ne lui permettent pas de venir. Les autres viennent, mais ne sont pas aidés. Je suis révoltée, scandalisée. » La réponse du rectorat : il n’y a plus de moyens, l’enveloppe est vide depuis décembre.

« Une situation inconcevable »

La maire de Pignan, Michelle Cassar, s’inscrit en faux contre les arguments financiers : « C’est une situation inconcevable qui ne devrait pas exister. Ces enfants ont les mêmes droits que les autres. La rigueur budgétaire existe partout, on arrive à trouver des moyens quand il en faut. »

Sollicitée, l’inspection académique n’a pas donné suite.

Mercredi 11 mars, une mobilisation aura lieu à 14 heures devant le rectorat, à Montpellier.

Source FR3.

 

Grenoble école de management : quel bilan pour la formation destinée aux étudiants autistes ?…

La formation aux métiers du numérique destinée aux autistes atteints du syndrome d’Asperger de l’école de management de Grenoble (GEM) accueille sa deuxième promotion depuis janvier 2020, l’occasion de faire le bilan de l’année 2019.

Grenoble école de management : quel bilan pour la formation destinée aux étudiants autistes ?

L‘école de management GEM Labs de la presqu’île scientifique de Grenoble, accueille depuis le mois de janvier 2020 sa deuxième promotion d’étudiants autistes atteints du syndrome d’Asperger, l’occasion de faire le bilan de la promotion 2019.

Sur les 28 étudiants de l’année dernière, 10 sont aujourd’hui en CDI ou CDD et 2 ont repris leurs études. Les autres élèves ne sont pas allés jusqu’au bout de leur cursus, en raison de problèmes de santé.

Pour éviter de commettre les mêmes erreurs, cette année, plusieurs changements ont été apportés à la formation.

Un nouveau mode de recrutement

A commencer par le nombre d’étudiants, cette année ils sont 15 à suivre une formation de data analyste ou de développeur web, ils sont donc quasiment deux fois moins nombreux que l’année précédente car le mode de recrutement a changé. Avant, il se faisait par des médecins qui validaient l’aptitude des candidats à travailler, désormais les étapes à passer sont plus nombreuses. « On a orienté les recrutements vers Pôle emploi, Cadremploi ou la mission locale, qui ont validé les profils des étudiants. L’objectif est de rendre les élèves directement employables après leur formation« , explique Laurence Sirac, la directrice de la formation.

Autre nouveauté, cette année les cours en présentiel sont plus nombreux. Leur durée est passée de trois à neuf semaines. Un changement nécessaire, selon Victor Sabatier, l’un des formateurs : « Cela permet de sentir quand il y a une ambiguïté pour l’étudiant, pour pouvoir être précis, aller dans le détails et qu’il ne soit pas perdu. »

Des modifications qui font leurs preuves, notamment auprès de François-Xavier. L’étudiant de 31 ans, atteint du syndrome d’Asperger, suit la formation de data analyste : « J’ai déjà essayé des études auparavant mais ce n’était pas possible, ici on peut plus être nous-mêmes, avec l’accompagnement que l’on a on se sent plus en confiance« , témoigne l’étudiant qui rêve de travailler dans une entreprise comme EDF ou le géant français des jeux vidéos Ubisoft.

Source FRANCE BLEU.

Handicap et sexualité: les accompagnants sexuels veulent sortir de la clandestinité…

Souvent niée, la question de la sexualité chez les personnes en situation de handicap resurgit dans le débat public.

Des associations espèrent un encadrement de la pratique par la loi.

Handicap et sexualité: les accompagnants sexuels veulent sortir de la clandestinité...

«Chaque femme qui a vécu avec moi et qui m’a aimé a été traitée de perverse. Parce qu’avoir du plaisir avec un homme en situation de dépendance, dans la culture française, c’est inconcevable», raconte au Figaro Marcel Nuss, fondateur de l’Appas (Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel), coach de vie, conférencier et auteur de nombreux ouvrages sur le thème de la sexualité chez les handicapés. Lui-même lourdement handicapé par une amyotrophie spinale, il se bat pour que les relations sexuelles chez les personnes en situation de handicap ne soient plus perçues comme «anormales».

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, s’est prononcée en ce sens dimanche dernier en faveur de l’accompagnement sexuel, alors que, aujourd’hui, la loi française interdit cette pratique. «Ces assistants de vie sexuelle existent déjà en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse. Allons voir comment ont été formées ces personnes», a-t-elle annoncé sur Europe 1.

En France, des associations dédiées au bien-être des handicapés militent depuis déjà plusieurs années pour qu’une loi soit votée afin de légaliser l’accompagnement à la vie affective et à la santé sexuelle chez les handicapés. Les demandes peuvent aller «de la relation purement sensuelle à la relation sexuelle» explique Marcel Nuss, «sachant que la séance dure au minimum 1h30 et en général 2-3 heures. Le dialogue a une place prépondérante, l’écoute est essentielle. Avant tout accompagnement, il y a toujours une rencontre préalable pour que les gens se définissent sur les limites et pour savoir s’il y a un feeling entre eux. Aucun des deux n’est contraint à quoi que ce soit, mais ça reste contractuel, l’accompagnement doit être payé».

«Le mythe de la reproduction du monstre»

«Si vous avez un handicap, vous n’avez pas de sexualité, vous êtes asexué» – «ce n’est pas possible d’être attiré par un corps déformé» – autant d’idées préconçues sur la sexualité des handicapés que la conseillère de l’association APF France handicap Aude Bourden tente de faire évoluer. Une incompréhension provoquée par un «double tabou» selon elle: celui de la sexualité et du handicap.

Tantôt perçus comme des anges, tantôt comme des démons, les personnes handicapées se disent oppressées par ces représentations leur niant tout désir sexuel: «soit on les considère comme des êtres purs, assimilés à des enfants (et donc sans pulsions sexuelles), soit il y a l’image du monstre, d’un corps déformé qui ne peut engendrer de désir chez l’autre».

«Nier qu’on puisse être sexué c’est nier d’être un homme et d’être digne», explique au Figaro Aude Bourden. Pour Marcel Nuss, c’est la peur de la différence qui entretient ce «mythe de la reproduction du monstre qui a des relations sexuelles». «L’idée qu’on a des relations sexuelles uniquement pour se reproduire est une idée encore forte dans notre société», acquiesce la conseillère santé de l’APF, «une idée qui prend probablement sa source dans la peur des parents de se retrouver à s’occuper d’un enfant dont leur propre fils ou fille ne peut assumer la responsabilité».

Outre ce «mythe de la reproduction du monstre» dont parle Marcel Nuss, la sexualité des personnes handicapées est également biaisée par le fait d’être considéré principalement comme un objet de soin: «ces personnes sont touchées uniquement lorsqu’il s’agit de leur procurer des soins», souligne Aude Bourden. «Avoir accès au corps d’autrui ou à son corps à travers l’auto-érotisation, découvrir le corps d’une femme ou d’un homme nu, apprendre la masturbation ou découvrir des zones érogènes sont des demandes récurrentes auxquelles l’APF tente de répondre», ajoute-t-elle.

Le droit au plaisir

«Je trouve ça hallucinant que les patients doivent demander l’autorisation au directeur pour avoir des relations sexuelles!», s’exclame Cybèle, ancienne travailleuse du sexe et aujourd’hui accompagnante sexuelle pour personnes dépendantes à l’Appas. «Il faut comprendre que ce sont des gens qui ont un handicap ET une sexualité!», insiste-t-elle.

Pourtant, bien souvent, ce besoin de vie intime chez les personnes handicapées n’est pas une chose évidente pour leurs proches.«Je me souviens d’une mère qui avait fait appel à nous et qui était complètement perdue lorsqu’elle a vu que son fils avait une érection pendant une séance de nursing» raconte Aude Bourden au Figaro. «Nous recevons beaucoup de familles qui se posent des questions et qui ne savent pas comment répondre aux demandes de leur enfant».

Une assistance clandestine

Les personnes handicapées faisant aujourd’hui appel aux accompagnants sexuels risquent d’être poursuivi pour proxénétisme et d’être pénalisés comme des clients ayant eu recours à la prostitution. C’est donc clandestinement que des associations s’organisent aujourd’hui en France pour répondre à ce besoin: depuis 2015, l’Appas, qui travaille avec des formateurs suisses et allemands, a reçu plus de 3000 demandes d’accompagnement sexuel, a suivi 600 personnes ayant exprimé ce désir d’intimité et a formé 80 personnes. 90% des demandes émanent d’hommes, et seulement 10% de femmes. «Sophie Cluzel veut lancer des enquêtes chez nos voisins européens pour voir comment ils forment des accompagnants, alors qu’on le fait sous son nez depuis mars 2015», explique au Figaro Marcel Nuss, le fondateur de l’Appas. De son côté, l’APF forme depuis longtemps ses accompagnants à travers l’association suisse «Corps Solidaires» et «CH(s)OSE».

«La question de l’accompagnement sexuel pose des questions éthiques, mais cette pratique doit être encadrée, c’est pourquoi l’APF a saisi le CCNE (Comité consultatif national d’éthique)», annonce Aude Bourden au Figaro. «On demande une exception à la loi, notre sujet n’est pas la prostitution, mais l’accès des personnes handicapées à la sexualité. Dans le cadre d’un service de mise en relation, on aimerait être dépénalisé». Ce serait donc la mise en relation qui serait problématique en France et non l’acte en lui-même, comme l’explique Fabrice Flageul, praticien en relation d’aides psycho-corporelles et également accompagnant sexuel: «Les auxiliaires de vie et les directeurs de centre ont peur d’être considérés comme des proxénètes. On est obligés d’organiser des visites privées en cachette, de trouver des stratégies».

Des soignants, des kiné-thérapeutes, des éducateurs dans le soin et des travailleurs du sexe usent ainsi du bouche à oreille pour se former et mener à bien leur activité. «Ce sont des formations assez longues, reparties sur plusieurs week-end dans l’année pour que les personnes puissent mûrir leur projet. On leur apprend comment manipuler un corps douloureux. L’assistant sexuel est complètement libre de refuser un certain nombre d’actes qu’il ne souhaite pas faire. Le but premier n’est pas la satisfaction de la pulsion sexuelle, le but est d’accompagner la personne dans sa sexualité» , nous apprend Aude Bourden. Mais si «l’objectif n’est pas le même que celui de la prostitution» selon elle, «la rétribution reste importante» car «c’est avant tout un service».

Source LE FIGARO.