Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?…

Les premiers mois de la retraite représentent une vraie rupture par rapport à son mode de vie de salarié ou d’indépendant. Plus de contraintes d’horaires, des journées entières libres, plus de comptes à rendre à sa hiérarchie, autant d’avantages qu’apporte le fait d’être à la retraite.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?...

 

Cependant, cet important changement de rythme de vie ne doit pas être vécu comme une coupure radicale avec la vie sociale et comme le départ d’une période d’oisiveté, au risque de mal vivre ses premiers mois de retraite. L’important est de trouver un bon équilibre dans la gestion de son temps et de l’anticiper un minimum.

Ne pas (trop) se laisser aller à l’oisiveté

Les premiers mois de la retraite sont souvent considérés comme des grandes vacances. Il est normal de prendre un peu de bon temps au début, d’apprécier sa toute nouvelle liberté. Mais il faut très vite organiser son temps libre, qui le restera désormais. Faire des choses qui avaient été mises de côté jusqu’à maintenant, faute de temps, peut être un premier objectif pour occuper ce nouveau temps libre. Mettre de l’ordre dans sa maison, entamer un grand nettoyage, classer ses papiers non triés depuis un long moment, trier sa garde-robe : des activités très utiles qui occuperont bien vos premiers mois de retraite. Réaménager son intérieur fait partie des choses que vous pouvez aussi prévoir car dorénavant c’est là que vous passerez une bonne partie de votre temps, alors autant s’y sentir bien.

Prendre soin de soi est aussi une manière agréable de remplir son temps libre et de se faire du bien au moral. En solo ou en groupe, participez à des voyages, des randonnées pédestres près de chez vous, fréquentez les saunas et les hammams, etc. Être bien dans son corps et dans sa tête facilitera forcément le passage qui peut s’avérer difficile entre la vie active et la retraite.

S’organiser une vie sociale dense

Consciemment ou sans s’en apercevoir réellement, chacun prépare son départ à la retraite et anticipe la gestion de cette nouvelle période de liberté. Toutes les activités exercées en dehors de son temps de travail jusqu’à maintenant, tous les loisirs, continueront à être pratiqués quand l’heure de la retraite sonnera. La fin d’une carrière professionnelle n’est pas une fin en soi. La vie sociale, les passions, les distractions ne s’arrêtent pas au moment de prendre sa retraite. Alors autant faire du sport, bricoler, jardiner, voyager, etc… déjà avant l’âge de la retraite. Ces habitudes de vie perdureront de toute façon et éviteront de se sentir isolé, de s’ennuyer, au moins pendant ses premiers mois de retraité.

Être retraité veut souvent dire s’investir dans des activités bénévoles, une bonne garantie de ne pas se couper de la vie sociale et de rester utile à la société. Si tel est l’un de vos objectifs, quelques mois avant la fin de votre activité professionnelle, commencez à définir dans quel domaine vous souhaitez vous investir (soutien aux plus démunis, aide aux devoirs scolaires, partage et transmission de vos compétences professionnelles dans une association d’aide aux créateurs d’entreprise, etc) et contactez les organismes pour lesquels vous voulez donner un peu de votre temps de retraité.

Source LE MAG DES SENIORS.

Saint-Thibault : Nikolas Cantayre défie son handicap et décroche sa ceinture noire en judo…

C’était un moment de consécration quand Nikolas Cantayre, trisomique, a reçu sa ceinture noire de judo à Saint-Thibault, entouré de tous ses proches. Elle manquait à son palmarès.

Dans le judo, Nikolas Cantayre a trouvé comme une deuxième famille et une passion. Vendredi 24 septembre, il a décroché sa ceinture noire.

 

Le judo n’est pas un sport recommandé pour les personnes atteintes de trisomie 21. Mais ça n’a pas arrêté Nikolas Cantayre, qui en a fait sa passion. A 32 ans, Nikolas est un judoka de talent, médaillé au niveau national en sport adapté.

Vendredi 24 septembre 2021, il a reçu sa ceinture noire, au gymnase de Saint-Thibault, où il s’entraîne depuis trois ans. Il était entouré de tous ses proches et camarades de tatamis ; la conseillère départementale vice-présidente des sports, Bouchra Fenzar, et du conseiller municipal chargé des sports, Philippe Piocelle, étaient présents.

« Depuis trois ans, Nikolas n’a que ça en tête, avoir sa ceinture noire »

D’un côté, il y a Laurent Burin, son entraîneur actuel. De l’autre, Serge, son ex-entraîneur aujourd’hui retraité mais ami et toujours très présent dans la vie de Nikolas. Mais c’est Ugo, un des élèves du cours qui lui a remis sa ceinture.

Nikolas a reçu sa ceinture noire de l'un de ses partenaires, Ugo, qui l'a beaucoup soutenu.

« Depuis trois ans, il n’a que ça en tête, avoir sa ceinture noire. A Saint-Thibault, il est très bien entouré. Ugo l’a beaucoup aidé, il venait une demi-heure avant les cours. Nikolas est un garçon qui peut tout faire, mais il lui faut plus de temps… Lui répéter les choses, être patient », explique Chantal, sa maman qui était elle-même professeur d’EPS. « À travers le sport, il apprend beaucoup de choses, la géographie, les institutions… »

Car Nikolas est porteur de la trisomie 21. Ce qui le différencie des autres, c’est une particularité génomique. Au lieu de deux chromosomes 21, il en a trois.

Dans son judo, il s’exprime comme les autres. Le jour de l’examen, les valides étaient impressionnés.

Marie Bartoluzzi, présidente du club de judo

« Moi aussi, j’ai une ceinture noire comme toi », commente la star de la soirée.

Nikolas a été intégré au cours des adultes valides. Tous l'ont bien accueilli et l'ambiance était à la fête pour sa ceinture noire.

Un judoka de talent, plusieurs fois médaillé en sport adapté

« Je fais beaucoup de judo », souligne Nikolas. Voilà presque 20 ans qu’il s’y est mis, d’abord à Champs, puis à Claye-Souilly, avant d’arriver à Saint-Thibault. « Je suis très fier », glisse-t-il tout sourire après la remise, entouré de ses camarades, professeurs ainsi que sa sœur, son mari et leurs enfants, également présents pour l’occasion.

Serge, son entraîneur des débuts, est très ému. Après 25 ans dans le handisport, il est aussi très fier du parcours de Nikolas :

Il a été champion de France, vice-champion, à chaque participation, il a fait un podium…. Il a toujours brillé parce qu’il est déterminé, volontaire et bien entouré.

Serge, ancien professeur de Nikolas

À ses côtés, près du petit buffet improvisé, Nikolas acquiesce.

Ses deux entraineurs, Serge, à gauche et Laurent, à droite, ont salué son parcours et sa détermination.

Ouvrir le sport au handicap

Avec un tel palmarès, le club de judo de Saint-Thibault a décidé de ne pas le mettre en cours adapté quand il est arrivé il y a trois ans.

Il pouvait venir avec les valides et il s’est bien adapté, tout le monde l’a bien accueilli. C’est un exemple pour les enfants atteints de trisomie et aussi pour les parents qui n’osent pas parfois, mettre leur enfant au sport.

Laurent Burin, professeur de judo du club de Saint-Thibault, chargé des cours de sport adapté

Mais il y a aussi des difficultés d’accès : à chaque changement de club, Chantal, la maman de Nikolas, explique que cela n’a pas toujours été facile de trouver des clubs qui accueillent les personnes handicapées.

Serge confirme : « Il peut y avoir des réactions négatives, ce n’est pas encore évident alors que c’est tellement enrichissant pour tout le monde », raconte l’ancien enseignant, qui a amené jusqu’à la ceinture noire deux autres élèves, l’un malvoyant et l’autre handicapé physiquement après un accident de moto. Deux fiertés : « Tout est réalisable avec du travail, de l’encadrement bienveillant et de la volonté ».

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Source ACTU.

 

 

AIN : FACILITER L’ACCÈS DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP AUX CENTRES DE LOISIRS…

Le dispositif « Loisirs pour tous 01 », lancé début 2021, a pour objectif de favoriser l’inclusion des enfants de 3 à 17 ans, en situation de handicap ou à besoins spécifiques, dans les accueils de loisirs.

AIN : FACILITER L'ACCÈS DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP AUX CENTRES DE LOISIRS
« Loisirs pour tous 01 » est un dispositif lancé il y a quelques mois dans l’Ain. Le but est d’aider les familles qui auraient des difficultés pour la prise en charge de leur enfant mais aussi d’accompagner les centres de loisirs à accueillir au mieux ces enfants.

Aider les familles et les centre de loisirs

Le dispositif concerne les enfants et les adolescents de 3 à 17 ans, en situation de handicap, ou qui ont des besoins spécifiques. Ils souffrent par exemple de troubles du comportement ou de maladies chroniques.

Avec un double objectif : aider les familles qui auraient des difficultés d’accès pour leur enfant, mais surtout intervenir et aider les centres de loisirs à accueillir au mieux ces enfants, et favoriser ainsi leur inclusion.

L’équipe du dispositif est composée d’un éducateur spécialisé, d’une animatrice et du responsable du dispositif.

« On va déjà observer sur site, ensuite, suivant le handicap ou les besoins spécifiques de l’enfant, on peut faire une sensibilisation des membres de l’équipe de la structure de loisirs pour qu’ils aient un niveau de connaissance de la problématique de l’enfant« , explique Jean-Francois Roy, le responsable du dispositif.

« On regarde ce qui est mis en place, on réorganise si besoin. Suite aux diverses interventions, on établit un document de préconisations« , poursuit-il. Enfin, « on suit ce qui se passe, et on reste à l’écoute de la structure si elle se pose encore des questions« , conclut-il.

Depuis son lancement début 2021, une trentaine de structures de loisirs ont fait appel au dispositif.

Aucune participation financière n’est demandée aux familles ni aux centre de loisirs. Ce dispositif est financé par la CAF, la MSA, le Département et l’État.

Il est porté par l’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public de l’Ain (PEP 01) et les Francas de l’Ain.

Pour contacter l’équipe du dispositif, vous pouvez envoyer un mail à loisirspourtous01@lespep01.org

Source RADIO SCOOP.

Après des mois d’attente, les séniors ont retrouvé la piste de danse du Nostalgia à Balaruc-les-Bains…

L’épidémie de Covid-19 avait obligé les gérants du Nostalgia, le dancing rétro de Balaruc-les-Bains (Hérault), à fermer.

Une fermeture qui est désormais de l’histoire ancienne.

Les habitués, pour la plupart des séniors, y ont retrouvé leurs habitudes depuis cet été.

Le Nostalgia a retrouvé ses habitués après des mois de fermeture à cause du covid.

 

C’est un rendez-vous qui avait manqué à ses nombreux fidèles. Après des mois et des mois de fermeture, avec l’épidémie de Covid-19, le Nostalgia de Balaruc-les-Bains a rouvert ses portes en juillet. Un soulagement pour les patrons de ce dancing rétro et ses habitués.

À l’entrée, Christine, une retraitée venue de Sète, trépigne d’impatience. C’est la première fois qu’elle revient depuis plus d’un an et demi. « Je n’avais pas eu l’occasion d’y revenir. Cela va me permettre d’oublier la morosité ambiante avec cette épidémie. Avec la danse, on oublie tout! J’espère qu’il y aura des danseurs« , s’interroge la Sétoise, qui est venue pour cette reprise, toute seule. « Ce n’est pas toujours facile d’amener mes amies. Elles n’aiment pas toutes cela », ajoute-t-elle.

Des copains, ici, on s’en fait. « C’est une grande famille, le Nostalgia », assure Saida, la gérante. Il n’y a qu’à voir les petits groupes massés autour des tables. Difficile en revanche de prendre des nouvelles des uns et des autres tant la musique est forte. Mais ici, de toute façon, les clients sont là pour danser !

Le DJ enchaîne les morceaux pour le plus grand plaisir des séniors.

« On s’ankylose quand on ne danse pas. »

Ils sont une soixantaine à virevolter. Ils passent du tango, au rock, en passant par la valse. Un rythme effréné, difficile à suivre pour François. « Je suis cassé », affirme le septuagénaire qui fait son grand retour au dancing. Il n’aura tenu que vingt minutes sur la piste avant d’aller se rafraîchir avec un bon verre d’eau. Au Nostalgia, il n’y a d’ailleurs que des boissons sans alcool, nous souffle un habitué. « C’est bien mieux. Comme cela, il n’y a pas de débordements. De toute façon, nous n’avons pas besoin de cela. » 

Mais un petit remontant, c’est pourtant ce qui pourrait aider Claude qui a dû mal à se lancer. Scotché à sa chaise, l’homme de 85 ans ne se sent pas en grande forme ces derniers temps. Avant de venir, il est même allé chez son médecin pour savoir s’il pouvait aller danser. Mais si le professionnel de santé a donné son aval, Claude reste hésitant. « Je n’ai pas dansé depuis plus d’un an. Quand on ne danse plus, on s’ankylose. Mais d’habitude je ne danse pas trop mal. Il faudrait que je trouve une dame que je connaisse bien pour l’inviter et faire le premier pas », précise l’homme.

Saida et son fils gèrent le Nostalgia depuis sept ans.

« Il n’a pas d’allure. »

Sa partenaire idéale pourrait bien être Isabelle. Cette Drômoise est venue passer 15 jours de vacances aux thermes de Balaruc-les-Bains. Installée au fond de la salle, elle guette l’entrée des lieux en espérant croiser le regard d’un danseur. « J’essaye de faire mes petits yeux doux, de faire mon plus beau sourire. On verra si cela marche. Je croise les doigts », précise Isabelle. Mais ça mord rapidement. La voilà partie pour une petite danse de trois minutes. Mais sitôt le titre terminé, elle revient s’asseoir. « Je suis déçue, c’était long. Regardez, il n’a même pas d’allure. Moi j’ai fait des efforts, je m’habille bien pour venir. C’est la moindre des choses », peste Isabelle, vêtue d’une belle longue robe bleue.

Une robe qui pourrait plaire aux hommes présents qu’ils soient mariés ou non, comme Hervé. À 80 ans, le Sétois n’est pas venu pour danser. « Moi je danse utile, c’est-à-dire les slows pour pécho », s’amuse-t-il. Et il est loin d’être le seul ici. Que ce soit un flirt le temps d’une danse ou plus, ici tout le monde le sait, ce qui se passe au Nostalgia reste au Nostalgia.

Source 20 MINUTES.

 

Défi Azimut à Lorient. « On peut adapter la voile au handicap »…

Handicapé, Damien Seguin évolue en compétition depuis vingt ans.

Il est l’un des skippers embarqué sur le Défi Azimut.

Il s’en est suivi un débat sur le handicap en mer et à terre ce mercredi 15 septembre 2021, à la Cité de la Voile, à Lorient (Morbihan).

Défi Azimut à Lorient. « On peut adapter la voile au handicap »

 

« En 2005, se souvient Damien Seguin, on me refusait l’accès à certaines compétitions en raison de mon handicap. Mais j’ai construit, j’ai adapté en partie mes bateaux. On me disait alors, comment est-ce possible de naviguer avec une seule main ? On peut se poser la question. Moi, je ne me la pose plus. »

Le navigateur, en lice sur Groupe Apicil sur la 11e édition du Défi Azimut-Lorient Agglomération qui se joue jusqu’à dimanche 19 septembre 2021 à Lorient (Morbihan), résume ainsi le défi que représente l’accès aux sports pour les personnes en situation de handicap. En la matière, le pays de Lorient et le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Kerpape peuvent se prévaloir d’avoir été pionniers depuis les années 1970 en matière de recherche.

Des aides très concrètes

Les centres de Kerpape et d’innovation Biotech Santé Bretagne, Lorient Agglomération portent aujourd’hui un modèle de territoire inclusif de référence pour les personnes en situation de handicap. Le projet Handicap Innovation Territoire (HIT) structure de nouveaux modèles organisationnels et économiques. « La création du CoWork’HIT, vise aujourd’hui à accompagner les start-up qui innovent dans le domaine du handicap et accélère les projets en les aidant sur des volets techniques, cliniques, réglementaires, d’accès aux marchés », détaille sa directrice, Anne-Claude Lefebvre.Des actions financées à hauteur de 6,6 millions par la Banque des Territoires. S’y ajoutent des apports financiers de Lorient Agglomération et de la Région Bretagne (plus de 3 millions).

 Damien Seguin à bord de son Imoca, Groupe Apicil.   Jean-Marie Liot

Un écosystème

« L’ambition, complète Damien Seguin, est d’abord de cerner les besoins en termes d’accessibilité et de les faire remonter, d’agglomérer des compétences afin de générer des solutions afin que les personnes en situation de handicap puissent avoir accès au sport. Les solutions, les innovations techniques et les adaptations développées, à mon niveau, dans le domaine de la voile de compétition, pourront un jour servir au plus grand nombre. » Plus qu’un vœu pieux pour le navigateur. « À chaque fois que j’effectue une visite au centre de Kerpape, je suis impressionné par tout ce qui se crée dans les laboratoires. Le territoire de Lorient Agglomération réunit une forte diversité d’acteurs et de ressources en mesure d’apporter un réel changement, mais aussi de créer une économie viable autour de cet écosystème. »

Un Atelier interactif a eu lieu ce mercredi 15 septembre 2021, à 11 h 30 en présence de Damien Seguin, à la Cité de la Voile de Lorient (Morbihan).

Source OUEST FRANCE.

 

A Vassy, des cours adaptés aux personnes en situation de handicap à l’école de musique…

Depuis début septembre 2021, l’école de musique de Vassy (Valdallière) propose des cours pour les personnes en situation de handicap mais aussi des cours collectifs de chant.

À l’école de musique de Vassy (Valdallière), Anne Gallon, Stéphanie Lecardonnel-Legrix, Dominique Voisvenel, Jacky Desclos, Laurence Binet et Arnaud Marie (trésorier).

 

Avec pas moins de dix instruments enseignés, une chorale et différentes activités musicales, l’École de musique de Vassy (Valdallière) permet à toutes et à tous, quel que soit son âge, de découvrir, apprendre et pratiquer la musique.

Les inscriptions ouvertes

Samedi 11 septembre 2021, l’heure était aux inscriptions.

« Nous avons reçu beaucoup plus d’appels et demandes de renseignements que d’inscriptions. La période est compliquée. Lepass sanitaire pose problème dans la chorale », soulignait

Anne GallonDirectrice

Depuis la crise du Covid, l’effectif de la chorale est passé de 29 à 20 personnes.

Stéphanie Lecardonnel-LegrixCheffe de chœur

Pas de panique, il n’est pas trop tard pour s’inscrire aux différents cours. Les inscriptions sont prises jusqu’à fin septembre.

Les élèves vont découvrir des locaux repeints, aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Pour la première fois, l’École de musique s’ouvre à des personnes en situation de handicap, enfants ou adultes.

Sur la base du volontariat, les professeurs ont bénéficié de formation adaptée par Laurent Lebouteiller, coordinateur régional handicap, musique, dans, théâtre au Conservatoire de Caen.

Des cours pour tous

Trois professeurs sont formés à donner des cours de niveaux différents.

« Pour les non-voyants, on peut travailler sans utiliser le braille. On utilise l’écoute et le toucher », précise Anne Gallon.

Du matériel spécifique est à la disposition des professeurs : orgue sensoriel, clavier lumineux, clochettes, percussions.

Autre nouveauté de la rentrée : des cours collectifs de chant avec Stéphanie Lecardonnel-Legrix (professeur de formation musicale, éveil, piano et cheffe de chœur) et des cours d’instruments parent-enfant.

Dernière nouveauté, l’école ouvre une antenne à Condé-en-Normandie dans l’ancienne école Victor-Hugo, boulevard du 11-Novembre à Condé-sur-Noireau.

L’École de musique propose des pratiques collectives ou des cours individuels : chorale, harmonie-fanfare, musique de chambre, activité de musique et bien-être, cours mixte parent/enfant ; instruments : percussions (tambour, batterie, percussions), vents (saxophone, clarinette, flûte traversière), cordes (guitare, piano) et cuivres (trompette, trombone).

Parcours diplômant. Cours de formation musicale de 43 minutes et cours d’instruments de 30 minutes ou parcours loisirs. Cours d’instrument de 30 minutes sans formation musicale ni examen. Piano, batterie et guitare : 480 €. Saxophone, clarinette, flûte, cuivres : 350 €. Cours collectifs (si possible) : 260 €. Éveil : 120 €. Chorale : 60 €. Cours collectif de chant (min. 2 pers.) : 250 €. Formation musicale seule : 210 €. Musique et bien-être : 100 € par trimestre. Cours d’instrument parent-enfant (1) (40 minutes) : 680 €. Tambour (cours collectif) : 200 € (ou 100 € si l’élève a autre activité au sein de l’école). Location d’instrument : 90 € (300 € de caution). Réduction de 25 % sur le 2e élève scolarisé au sein du même foyer. Tarif annuel. Toute année commencée est due. Cours disponibles avec certains professeurs. + 20 € pour tous les élèves habitant en dehors de Valdallière et Condé-en-Normandie. Paiement en une, deux ou trois fois. Paiement en espèces, chèques ou chèques vacances. Contacts : Anne Gallon : 06 98 66 51 72. Lydie Chauffray : 06 89 32 69 40. musique.vassy@gmail.com

Source LA VOIX – LE BOCAGE.

Argentan. Handicap mental : « créer du lien autour de la danse »…

Cet automne à Argentan, des adultes et des mineurs en situation de handicap mental apprennent à danser.

Ils préparent un bal folk inclusif qui aura lieu fin octobre 2021.

Les membres du groupe Manigale jouent un morceau aux travailleurs d’Unisat 61.

 

Des fenêtres de la salle Maupassant à Argentan (Orne), des bribes de musique folk entraînantes s’échappent dans la rue. À l’intérieur, une petite quinzaine de personnes s’activent : les musiciens du groupe caennais Manigale, et une dizaine de travailleurs du site de la Pommeraie d’Unisat 61, en situation de handicap mental.

Vendredi 10 septembre 2021, c’était leur premier atelier du programme Autour du folk… En avant deux ! porté par l’Association départementale des parents et d’amis des personnes handicapées mentales de l’Orne (Adapei 61). L’objectif : utiliser la danse pour décloisonner le monde du handicap.

« Créer du lien »

Pendant six séances, ces adultes de l’Unisat 61, mais également des adolescents de l’Institut médico-éducatif argentanais L’Espoir, aussi en situation de handicap, apprennent à danser avec les membres du groupe de musique. Puis ce sera à leur tour de devenir professeurs pour des enfants de l’IME, qui initieront eux-mêmes des enfants de l’école primaire Jacques-Prévert.

« Ils vont participer à la transmission, en se montrant dans la position de ceux qui savent », précise Nadège, accordéoniste du groupe Manigale. « Le but, ce n’est pas de créer des danseurs, renchérit son camarade guitariste et violoniste Stéphane, mais de créer du lien autour de la danse. »

Pas de pression, donc, pour les danseurs en herbe : s’ils n’arrivent pas à faire une ronde, ce sera un ovale, et s’ils ne peuvent pas se prendre la main, ils danseront coude à coude ! « On s’adapte à leurs souhaits pour qu’ils soient à l’aise », résume Stéphane.

Bal folk

À l’issue de ces séances de travail, une résidence artistique de trois jours au Quai des arts, du 20 au 22 octobre, qui s’achèvera par deux bals folks, un pour les enfants et un pour les adultes. Les membres de l’atelier métallerie de l’Esat donneront un coup de main au projet en concevant des éléments du décor. « La collaboration ira au-delà de la musique, espère Stéphane. On fournira une tranche de bonheur, et eux une tranche de matériel ! »

Le bal des adultes, vendredi 22 octobre 2021 de 20 h à 23 h, sera ouvert à tous les publics. Lors de la première édition du programme, en 2019 à Alençon, cette fête avait été un « chouette moment, qui avait attiré des danseurs de la région d’Alençon », se souvient Romain Juhel, chargé des relations avec les familles et du respect des droits des usagers de l’Adapei 61. Il espère pouvoir renouveler avec succès l’expérience de cet « événement inclusif ».

Source OUEST FRANCE.

« Pour changer les droits des personnes handicapées il faut plus » que les Jeux paralympiques, selon le Collectif Handicaps…

Si Arnaud de Broca salue les performances des athlètes, il ne pense pas « qu’il faille attendre plus d’un évènement sportif ».

Des feux d'artifice illuminent le ciel au-dessus du stade olympique lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Tokyo 2020, à Tokyo, le 5 septembre 2021. (PHILIP FONG / AFP)

 

« Pour changer les droits des personnes handicapées il faut plus » que les Jeux paralympiques, a affirmé dimanche 5 septembre sur franceinfo Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps, après la clôture des Jeux de Tokyo. Arnaud de Broca salue les performances des athlètes, mais ne pense pas « qu’il faille attendre plus d’un évènement sportif ». Mais il espère que Paris-2024 sera « un booster » pour l’accessibilité des villes.

franceinfo : Est-ce que les Jeux paralympiques peuvent changer l’image des personnes en situation de handicap ?

Je pense que c’est avant tout un événement sportif. Cela montre effectivement des sportifs, des athlètes. Après, de là à dire que cela change l’image de la société, voire même les droits des personnes handicapées, je pense que cela va un peu vite de mon point de vue. C’est avant tout un événement sportif qu’il faut saluer, que tout le monde salue. Si cela peut donner envie à des jeunes, des adolescents handicapés, de faire du sport, de s’inscrire dans l’un des clubs de sport, si tant est qu’ils soient accessibles et qu’ils leur ouvrent leurs portes, c’est déjà beaucoup.

Est-ce que cela peut faire évoluer des mentalités ?

Cela peut certainement faire évoluer des mentalités, parce qu’on voit davantage le sport handicapé à la télévision. Cela peut faire évoluer les Jeux Paris-2024, avec sans doute un certain nombre d’éléments ou de mise en accessibilité dans Paris et dans les sites qui seront retenus pour les Jeux paralympiques. Après, je pense que les gens, de manière générale, savent que les athlètes handicapés sont des athlètes. Je ne suis pas sûr que cela contribue à changer le regard de tout un chacun sur les personnes en situation de handicap. Si cela y contribue, tant mieux. Mais je ne suis pas sûr qu’il faille attendre plus d’un évènement sportif. Cela peut susciter des vocations. On est fiers de notre équipe française. Mais pour changer les droits des personnes handicapées, il faut plus. Il faut travailler sur un certain nombre de sujets, mais qui ne passent pas forcément par le sport ou par les Jeux paralympiques. Je pense qu’il y a des questions liées à l’emploi, liées à l’accès à l’école, liées aux démarches administratives, liées aux droits, à l’accessibilité, à l’accès au logement.

Est-ce que vous espérez qu’avec les Jeux paralympiques de Paris-2024, les villes changent et s’adaptent aux personnes en situation de handicap ?

C’est effectivement un des enjeux de l’organisation de ces Jeux, à la fois pour les Jeux paralympiques et les Jeux olympiques, puisqu’on sait que l’on va accueillir beaucoup de visiteurs étrangers. Donc il faut aussi rendre accessibles davantage Paris et les autres sites qui sont retenus pour permettre à la fois aux visiteurs et à la fois aux Jeux paralympiques de se tenir. De ce point de vue-là, cela peut être un booster. De même, peut-être pour l’emploi. Les Jeux olympiques de 2024 vont créer de l’emploi. Espérons que dans ces emplois créés, on puisse aussi trouver et recruter un certain nombre de personnes handicapées. Et puis surtout, je pense qu’il faut susciter des vocations d’athlètes, de sportifs handicapés. Si on arrive à susciter des vocations sportives chez les enfants, les personnes en situation de handicap, même sans avoir l’objectif de devenir athlète, je pense que déjà que Paris 2024 aura atteint un bon niveau.

Source FRANCE INFO.

À Plérin, le sport comme remède au handicap grâce à Marine Auffray…

Originaire de Plérin (Côtes-d’Armor), Marine Auffray est diplômée pour l’enseignement de l’activité physique adaptée. Les jeunes du centre hélio marin Altygo profitent de son expérience.

Marine Auffray est diplômée d’un master 2 pour l’enseignement de l’activité physique adapté. Elle en profite pour faire découvrir son sport de prédilection, le football, aux jeunes en situation de handicap au centre hélio marin Altygo, à Saint-Laurent.

 

Mercredi 25 août 2021, cinq enfants du centre hélio marin Altygo, à Saint-Laurent (Côtes-d’Armor), se sont essayés à la pratique du football. Ils étaient encadrés par Karine et Adeline, éducatrices, Cathy, aide soignante et Marine, enseignante en sport adapté. « Aujourd’hui, nous sommes très à l’aise dans l’encadrement », dit l’une d’elles.

À 25 ans, Marine Auffray est jeune diplômée d’un master 2, approche pluridisciplinaire des pathologies chroniques et motrices. Intérimaire à l’Institut d’éducation motrice, elle commence un métier qu’on pratique plutôt avec conviction. « J’ai toujours eu envie de travailler pour être utile aux personnes, tout en étant dans le sport », dit-elle.

Et le sport, elle le pratique tous les jours depuis de nombreuses années. Footballeuse au Plérin FC depuis huit ans, elle a commencé la pratique du football à l’âge de 7 ans, à Plélo, avec son frère jumeau, Anthony. Après s’être essayée à l’En Avant Guingamp pendant deux saisons, c’est à Plérin qu’elle a trouvé sa vocation.

« S’adapter au handicap de chacun »

Le développement du sport pour les jeunes en situation de handicap est essentiel. « Nous les initions à différentes activités sportives, comme le tir à l’arc, l’escalade, le basket, le vélo, la marche ou la Boccia, de la pétanque adaptée. Tout se fait à la mesure du handicap de chacun, nous avons avec nous des poly handicapés avec paralysie cérébrale », précise-t-elle.

Son souhait serait de développer l’inclusion par le sport de ces jeunes, dans des groupes de licenciés au sein du Plérin FC. Le Covid est venu bousculer ses bonnes intentions, mais elle ne désespère pas, « Je souhaiterais développer une section parasport au sein du club. »

« Leur donner une chance » pour plus tard

En recherche d’emploi à l’issue de son intérim, Marine souhaite continuer à exercer dans la discipline. Mais elle sera attentive à toutes les propositions. « Je peux aussi travailler en hôpital, dans la rééducation fonctionnelle des personnes âgées ou en milieu carcéral. »

Ce qui lui fait plaisir aujourd’hui, c’est la joie de Manon et Samuel, heureux de découvrir une nouvelle discipline sportive. Marine devient un peu la grande sœur de ces enfants, comme elle l’est déjà avec les jeunes du club, dont elle s’occupe comme bénévole.

Le sport, avec comme objectif la rééducation, la réadaptation et la réinsertion. « Cela leur permet d’ouvrir des portes pour plus tard, leur donner une chance », insiste-t-elle. Et en cette période de Jeux paralympiques, il n’est pas interdit de rêver.

Source OUEST FRANCE.

« A 20 ans, faire quatre médailles, je n’ai pas les mots » : la consécration pour le cycliste Alexandre Léauté…

Le cycliste français a décroché une médaille de bronze jeudi dans la course en ligne (catégorie C1-C3) au Fuji Speedway.

Il repart de Tokyo avec quatre médailles autour du cou.

"A 20 ans, faire quatre médailles, je n’ai pas les mots" : la consécration pour le cycliste Alexandre Léauté

 

Alexandre Léauté finit ses Jeux paralympiques avec autant de podiums que d’épreuves individuelles. Le cycliste français a décroché une médaille de bronze jeudi dans la course en ligne (catégorie C1-C3) au Fuji Speedway.

« C’est juste fantastique »

« A 20 ans, faire quatre médailles, je n’ai pas les mots, c’est juste fantastique », savoure pour ses premiers Jeux le Breton qui ne pédale que d’une jambe, étant hémiplégique côté droit.

Sous le déluge – « un temps compliqué, avec beaucoup de pluie, des virages dangereux » énumère-t-il – Alexandre Léauté a été le plus rapide parmi le groupe de poursuivants arrivés près de sept minutes après le duo britannique ayant pris les deux premières places à l’issue d’un parcours vallonné de 79 kilomètres.  « Dans ce sprint, je ne me suis jamais mis aussi minable, j’avais des crampes à 500 mètres de la ligne », raconte le médaillé. « Dans la dernière bosse, j’étais vraiment à la limite, ça montait très vite. Je pensais à tous les sacrifices que j’ai faits, livre-t-il. Je suis un compétiteur et trois médailles, ça ne me suffisait pas, j’avais besoin d’une quatrième. »

J’espère être à Paris-2024

Premier médaillé d’or de la délégation française après sa victoire au vélodrome d’Izu en poursuite individuelle (catégorie C2), il avait ensuite pris l’argent dans le kilomètre et le bronze dans le contre-la-montre sur route.

« J’espère être à Paris-2024, il y aura mes proches, se projette déjà Alexandre Léauté. Ce sera en France, je serai attendu, je pense, avec ce que j’ai fait cette année. »

Marie Patouillet, 33 ans, aussi. La médecin généraliste, déjà médaillée de bronze sur piste en poursuite (catégorie C5) a doublé la mise lors de la course en ligne sur route. Née avec une malformation à un pied, la protégée de Grégory Beaugé a pris la troisième place au bout d’un parcours identique à celui d’Alexandre Léauté. Seulement devancée, elle aussi par deux Britanniques, dont Sarah Storey. Cette dernière, avec sa 17e médaille d’or paralympique (dont trois à Tokyo) est devenue l’athlète paralympique la plus titrée de son pays.

Source LE PROGRES.