Hautes-Alpes : l’aventurier Julien Vedani essaie une « trottinette des neiges » pour skier debout malgré son handicap…

Cet été, Julien Vedani se lançait à l’assaut du Kilimandjaro malgré le handicap que constitue sa sclérose en plaques.

Le 28 décembre, à Risoul, dans les Hautes-Alpes, le sportif découvrait une nouvelle pratique : le handiski debout.

Thomas Zoratti présente à l'aventurier atteint de sclérose en plaques Julien Vedani le fonctionnement de la Gotoski.

 

Aidé d’une sorte de trottinette des neiges, la Gotoski, il a pu revivre des expériences de glisse telles qu’il en éprouvait lorsqu’il était valide.

« C’est exactement comme quand je faisais du ski, du surf ou du snow. Je n’aurais jamais pensé revivre ça ! », s’exclame Julien Vedani. Avant que sa sclérose en plaques ne se déclare en 2015, c’était un bon skieur. Grand sportif, son handicap lui a donné l’envie de « vivre à 3000% », de se lancer des défis, de découvrir de nouveaux horizons.

Après un tour d’Europe en solo en 2019, il se lance cet été à l’assaut du Kilimandjaro, dont le pic Uhuru atteint 5 891,8 mètres d’altitude. C’est le plus haut sommet d’Afrique. Cette fois-ci, il est à Risoul, dans les Hautes-Alpes. C’est un outil particulier qui lui permet de retrouver les plaisirs de la glisse : la Gotoski. Sorte de trottinette des neiges, la machine, pilotée grâce à un guidon, est capable de reproduire les huit mouvements effectués par les pieds lorsqu’on skie.

Adapté à 80% des personnes en situation de handicap

Pas besoin de savoir marcher pour l’utiliser : « A partir du moment où la personne a un appui plantaire, qu’elle arrive à se soutenir une trentaine de secondes appuyée sur un bureau ou sur une table, elle peut pratiquer la Gotoski », souligne Thomas Zoratti, président de l’association Antenne handicap à Risoul. C’est lui qui accompagne Julien Vedani pour sa rencontre avec la Gotoski. Car dans la plupart des cas, les skieurs doivent être accompagnés, ne serait-ce que pour la période d’initiation.

Adaptée aux personnes en situation de handicap mental ou moteur, de traumatismes crâniens, aux amputés, aux hémiplégiques ou aux personnes autistes, la Gotoski permettrait à 80% des personnes handicapées de skier debout.

« Il y a déjà du handiski [ski adapté aux personnes en situation de handicap] au format un peu luge. Mais là les invalides sont au niveau des valides ! », s’enthousiasme Julien Vedani. Prochain défi pour l’aventurier : apprendre à skier seul, comme avant.

Tarif  à Risoul : 60 € de l’heure. Forfait: 50 € de l’heure sous conditions.

Plus d’informations : https://www.risoul.com/antenne-handicap-risoul.html

Source FR3.

Jeux paralympiques : la championne catalane Cécile Hernandez dénonce la suppression de son épreuve…

Triple médaillée olympique, trois fois championne du monde de parasnowboard, Cécile Hernandez, qui s’entraine et vit aux Angles (Pyrénées-Orientales), ne participera probablement pas aux Jeux paralympiques de Pékin en 2022.

L’athlète se retrouve sans catégorie. 

Cécile Hernandez ne participera probablement pas aux Jeux Paralympiques de Pékin

 

C’est la plus grande championne handisport des Pyrénées-Orientales, et pourtant elle ne participera peut-être pas aux prochains Jeux paralympiques à Pékin. Cécile Hernandez, 47 ans, triple médaillée olympique, trois fois championne du monde en snowboard, a vu sa catégorie supprimée.

Une injustice pour l’athlète

Faute de concurrentes, la catégorie de Cécile Hernandez (LL1, qui concerne les membres inférieurs) a été supprimée. Depuis deux ans, pour continuer à concourir, elle a été autorisée à rejoindre d’autres catégories de handicap. Mais pour les Jeux, le comité paralympiques lui a fait savoir que ce ne serait pas possible.

« C’est totalement injuste ! » – Cécile Hernandez, triple médaillée olympique

« Je suis autorisée à courir avec les filles aux championnats du monde et pas aux Jeux, alors que c’est les mêmes organisations. Ça met une rage ! Jusqu’à aujourd’hui, j’ai gagné toutes les courses. Si je ne vais pas aux Jeux, c’est complètement injuste », lance l’athlète en colère sur France Bleu Roussillon avant d’ajouter : « Depuis que je suis handicapée, je me bats pour faire face aux injustices de la vie. Et là, c’est pire parce que ça fait huit ans que je me prépare. La station des Angles met de l’argent sur moi, la fédé met énormément d’argent, tous mes partenaires mettent beaucoup d’argent, et me priver des Jeux, c’est les priver aussi. Le Comité paralympique international est complètement en train de bafouer toutes les valeurs qui sont de présenter les meilleurs athlètes, une valeur d’inclusion, encore plus dans le handicap. C’est totalement injuste. »

La Fédération française handisport, soutenue par le CPSF (Comité paralympique du sport français), s’est saisie du dossier et a déposé un recours. Mais la décision ne sera rendue que quelques jours avant les Jeux. Les paralympiques de Pékin ont lieu du 4 au 13 mars prochain.

Source FRANCE BLEU.

Les stations de trail s’ouvrent aux personnes en situation de handicap…

Fin 2021, Rossignol et la Fédération française handisport ont lancé un label d’accessibilité pour les parcours de trail.

Une application regroupant ces tracés vient de voir le jour.

Les stations de trail peuvent désormais obtenir un label d'accessibilité handisport sur certains tracés, comme ici à Niort. (Station Trail Niort Marais poitevin)

 

Depuis la pandémie, de nombreux Français se sont tournés vers les disciplines sportives de plein air. Parmi elles, le trail, qui séduit de plus en plus d’adeptes. D’autant que la pratique fait un grand pas vers la prise en compte des personnes en situation de handicap. En partenariat avec la Fédération française handisport (FFH), la marque Rossignol a lancé fin 2021 un label accessibilité, pour permettre aux personnes en situation de handicap de s’aventurer sur les parcours de trail en toute sécurité. Toutes les stations partenaires sont regroupées depuis jeudi 5 janvier sur une même application, intitulée On Piste.

Des indications supplémentaires

Le principe ? Donner des informations complémentaires sur les itinéraires, essentielles pour jauger la faisabilité ou non du parcours pour une personne en situation de handicap. Si la difficulté générale du parcours, le kilométrage et le dénivelé doivent être mentionnés pour tous les tracés, ces informations ne sont pas toujours assez précises pour certains pratiquants en situation de handicap.

Pour obtenir le label, les stations doivent donc indiquer la typologie du sol sur leurs parcours (terrains meubles ou durs, sentiers), le type d’obstacles rencontrés et leur géolocalisation. Et aussi la largeur des voies, « une information importante pour les personnes en fauteuil roulant, mais également pour les personnes déficientes visuelles et malvoyantes, qui ont l’habitude de courir côte à côte avec leurs guides », souligne Emmanuel Buchoud, directeur sportif randonnée à la FFH. Ces informations vont avoir une importance sur le choix de la prothèse ou du fauteuil à utiliser, explique-t-on à Rossignol.

Le niveau de difficulé des circuits est indiqué par trois couleurs : vert pour les parcours faciles, bleu pour les difficultés moyennes et rouge pour les tracés compliqués. Le dénivelé et le kilométrage sont également mentionnés. (CAPTURE D'ÉCRAN)

Ne laisser personne « sur le bord de la route »

Le label est le fruit d’un an de travail et de réflexion avec Rossignol et la commission d’athlétisme de la FFH. « L’idée était d’éviter de laisser des gens sur le bord de la route et rendre la pratique la plus accessible possible », souligne Emmanuel Buchoud. Toutes ces informations sont regroupées sur la nouvelle application de Rossignol, On Piste, elle-même pensée pour être utilisable par un maximum de personnes. « Par exemple, les notifications qui indiquent qu’on perd le cap sont à la fois sonores et vibrantes, pour les publics sourds », précise le membre de la FFH.

« Rendre accessible, mais sans dénaturer », c’est le pari de Rossignol, explique Laurent Foissac chargé du développement des stations pour la marque française. Aucun tracé n’est modifié, le but étant de donner les clés aux sportifs pour qu’ils puissent juger s’ils sont en capacité de terminer un parcours. Pour celui qui a chapeauté le projet, il était important de « responsabiliser le pratiquant en lui donnant des informations pour qu’il soit acteur de son choix, parce qu’il y a autant de handicaps que de personnes. »

Plus de 40 circuits accessibles

La démarche de labélisation se fait de manière volontaire par les stations de trail qui le souhaitent. Sur les 800 parcours existant en France et dans les pays voisins, 41 ont reçu le label d’accessibilité. Plusieurs stations aux quatre coins de la France ont démarré le processus. Celle de Niort a été la première à obtenir le précieux sésame, en octobre 2021. Parmi la quinzaine de tracés proposés par la station des Deux-Sèvres, quatre sont accessibles aux personnes en situation de handicap.« Nous voulions donner la possibilité à chacun de pouvoir profiter du parc naturel du Marais poitevin, quel que soit son profil », indique Laurent Gallas, responsable du pôle commercial à l’Office du tourisme de la ville.

Les circuits de Niort ont été testés en amont par des membres du Comité départemental handisport des Deux-Sèvres. (Station Trail Niort Marais poitevin)

La station de Niort a travaillé en étroite collaboration avec le Comité départemental handisport des Deux-Sèvres sur l’inventaire et la validation des parcours. Pour son président, Stéphane Guitard, les tracés ont de multiples atouts. « Les parcours sont très agréables, on longe la Sèvre, c’est très tranquille. Cela montre que le trail a sa place sur des secteurs plats. Et puis, il y a un côté convivial qu’on ne trouve pas partout, puisque tout le monde y a accès », explique le pratiquant en fauteuil après avoir testé les circuits avec un ami déficient visuel et un autre en prothèse.

« Beaucoup nous disent que cela leur permet de franchir le pas, de lever des barrières et cela favorise l’autonomie à la pratique », résume avec satisfaction Emmanuel Buchoud. « Ils apprécient qu’on s’adresse à eux et qu’on les prenne en compte, sans pour autant les mettre dans des cases », complète Laurent Foissac. D’autres stations comme celles de Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes) et Bagnoles-de-l’Orne (Orne) devraient être labellisées dans les prochains mois.

Source FRANCE INFO.

À Montivilliers (76), le GMT à la pointe de l’accueil des personnes en situation de handicap…

Depuis vingt-cinq ans, le Groupe Montivillon de tennis (GMT) s’est donné pour devise d’évoluer envers tous ceux qui souhaitent jouer, qu’ils soient atteints d’un handicap ou non.

Nicolas Poissonnière et Gilles martin du GMT au centre, ont reçu la labellisation trois étoiles Sport et Handicap

 

Depuis plus de deux décennies, le Groupe Montivillon de tennis (GMT) a adopté une ligne de conduite claire : s’adapter quelle que soit la personne qui souhaite jouer, avec ou sans handicap. Nicolas Poissonnière son président, revient sur ce parcours : « On est passés du handicap mental au handicap physique.

Nous avons aujourd’hui des joueurs ayant subi un AVC ou victimes d’aphasie. Nous avons décidé de nous spécialiser dans un domaine précis et depuis quelques années Gilles Martin le directeur, a repris celui de l’autisme ». Au total, six entraîneurs sont formés et le GMT a été référencé par la Fédération française de sport adapté (FFSA), qui le labellise chaque année. Les cours ont été adaptés et dotés d’équipements de couleur bleue, de façon à repérer plus facilement les balles.

«  Ils sont accessibles aux personnes à mobilité réduite », précise le responsable. Chaque semaine, de jeunes joueurs en situation de handicap du centre Jules-Guesde du Havre viennent jouer sur les courts du GMT. « Mais on peut aussi travailler en inclusion, par groupes de six enfants de 9 à 13 ans dont deux ayant un handicap. D’ici septembre 2022 notre objectif est d’augmenter l’accueil du nombre de jeunes subissant une pathologie ».

Autre souhait du club, faire revenir sur Montivilliers le trophée Jean-Sorel qui se déroule actuellement à Yvetot et en avril 2022, le club espère concrétiser un projet portant sur le sport pour les personnes souffrant de pathologies cardiaques. « Nous avons aujourd’hui quatre enseignants spécialisés à temps plein et nous avons obtenu la labellisation Sport et Handicap trois étoiles délivrée par la Commission départementale Sport&handicap », se réjouit Nicolas Poissonnière.

Un gage de sérieux et d’adaptation optimale aux contraintes liées à l’accueil du public en situation de handicap.

Renseignements GMT : 02 35 30 54 92

www.gmt-lhmetropole.com

Source PARIS NORMANDIE.

Hautes-Alpes : le handicap ne doit pas être un frein à la pratique du ski à Risoul…

Le handicap ne doit pas être un frein à la pratique du ski. C’est en tout cas la philosophie de l’association Antenne Handicap, en collaboration avec la station de Risoul.

Grâce à la Gotoski, les personnes en situation de handicap peuvent suivre des cours adaptés. 

Hautes-Alpes : le handicap ne doit pas être un frein à la pratique du ski à Risoul

 

La Gotoski, c’est quoi ?

La Gotoski, cette trottinette des neiges homologuée et brevetée a été pensée pour pouvoir skier debout. 76% des personnes en situation de handicap peuvent donc l’utiliser explique Thomas Zoratti, président de l’association Antenne Handicap à Risoul

« Il y a plusieurs tailles de trottinette : la baby, pour les ados et pour les adultes », T. Zoratti

C’est Thomas qui accompagne les personnes en situation de handicap. La Gotoski, il connait par cœur après une expérience de plus de 10 ans en Savoie, «  avec le guidon, je gère les pieds, et avec la main dans le dos, je fais le déclenchement des virages ». Pas besoin de savoir marcher pour pratiquer, il faut simplement un appui plantaire, « si la personne arrive à se soutenir plus de 30 secondes, elle peut faire une heure de ski le matin et une heure l’après-midi en respectant un temps de pause ».

« La plupart du temps, l’handicap disparait », T. Zoratti

Si vous souhaitez contacter l’association vous pouvez vous rendre sur sa page Facebook Antenne Handicap. Vous pouvez également joindre Thomas Zoratti au 06 40 75 68 59

Source LES ALPES DU SUD.

 

Streetco, un GPS au service des personnes en situation de handicap…

Streetco, premier GPS piéton collaboratif, est adapté aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap.

 

Cette application collaborative permet à chacun, quel que soit son niveau de mobilité, de participer à son amélioration en signalant les obstacles et les points d’intérêt qu’il rencontre sur son trajet. Son objectif est d’améliorer l’accessibilité de tous, et de permettre à chacun de trouver l’itinéraire le plus adapté à sa mobilité. Lorsqu’on signale des obstacles fixes (escaliers, trottoirs trop étroits…) ou temporaires (voitures mal garées, zones de travaux…) qui obstruent votre chemin, vous donnez l’information à GPSO, à la Ville et aux personnes à mobilité réduite.

Signaler des points d’intérêt

Streetco permet ainsi aux Isséens et aux personnes en situation de handicap de mieux se mouvoir dans notre ville, pour plus de confort et de sécurité. L’application permet également de signaler des points d’intérêt, comme des commerces accessibles aux personnes à mobilité réduite, des places de parking ou des arrêts de transports en commun. En plus d’aider les déplacements de nombreuses personnes partout en France, Streetco participe à améliorer leur quotidien. Une petite aide qui peut s’avérer précieuse pour beaucoup. L’application est téléchargeable sur votre smartphone. Il vous suffit ensuite de créer un compte avec une adresse valide et le tour est joué  !

Renseignements : contact@street-co.com

Retrouvez plusieurs tutos d’utilisation sur la chaîne YouTube de l’application Streetco.

Source STREETCO.

Suisse – Pas de handicap pour dévaler les pentes !…

L’Association Handiconcept, soutenue par la Loterie Romande, permet à toute personne en situation de handicap, même très lourd, de goûter aux joies de la glisse.

L’Association Handiconcept permet à des personnes en situation de handicap, même sévère, de skier en toute sécurité.

 

Leur handicap en apparence les immobilise. Mais grâce à l’Association Handiconcept, née au début du millénaire à Gryon (VD), ils dévaleront les pentes les plus difficiles et ressentiront les sensations les plus extrêmes de la glisse.

«Nous disposons de plusieurs engins adaptés à différentes situations de handicap, souligne Claude-Alain Hofer, fondateur de l’association. Pour les personnes gravement atteintes, nous proposons par exemple le tandemflex, conçu pour prendre sans difficulté les télésièges et qui permet de skier ensuite, même sur les pistes les plus fréquentées.» Un petit miracle rendu possible grâce à une dizaine de moniteurs, pilotes des engins, tous skieurs chevronnés mais aussi issus de professions paramédicales, des infirmiers, des physiothérapeutes.

Autres exemples d’engins destinés à différentes formes de handicap: le ski paranordique, une variation du ski de fond, prévue pour les personnes dans l’impossibilité d’utiliser leurs jambes. Assis sur une luge adaptée à sa taille, le skieur avance avec ses bras appuyés sur des bâtons. Ce sport est ouvert aux personnes de tous âges et de niveaux de compétence. Il se pratique seul ou en groupe.

Quant au dualski, c’est le skieur assis qui, en inclinant la tête ou le haut du corps à gauche ou à droite, déclenchera les virages. La manœuvre est alors prise en charge par un moniteur à l’arrière, posé sur ses propres skis, qui va guider l’engin à l’aide d’une barre de pilotage.

Citons encore dans cette liste non exhaustive, le snow’kart, une autre façon quasi autonome de skier. Destiné aux personnes qui manquent de force dans les membres supérieurs ou qui n’ont pas suffisamment d’équilibre, l’engin avec son centre de gravité très bas, offre une grande stabilité et permet au skieur d’enchaîner les courbes tout en douceur.

Station ouverte aux Diablerets grâce à la LoRo

Cet hiver, nous lançons une promo: le skieur paye deux heures et a droit à trois heures de glisse.» L’association est aussi présente l’été avec des sports comme le parapente. Mais 80% de son activité se déroule dans la neige. Présente à Villars-sur-Ollon et à Champéry, elle vient d’ouvrir une nouvelle station aux Diablerets. «Nous répondons ainsi à une forte demande, dit encore Claude-Alain Hofer. Cette nouvelle présence a été rendue possible grâce à l’achat de trois engins de ski adaptés et entièrement financés par la Loterie Romande. Nous lui en sommes reconnaissants.»

Handiconcept qui accueille chaque année entre 200 et 250 personnes a aussi souffert de la pandémie. «Nous avons enregistré passablement d’annulations, ajoute le fondateur de l’association. Mais nous avons aussi bénéficié d’avantages avec des réservations à très court terme: de nombreux skieurs handicapés ont préféré passer leurs vacances en Suisse plutôt qu’à l’étranger.

Source LE MATIN.

Castanet-Tolosan. Badminton : un plus vers le handicap…

Le club de badminton, affilié à la FFB, a organisé une journée ouverte à l’IME de Venerque.

Éducateurs, enfants de l’IME, dirigeant du club et de la ligue

 

Cet établissement accueille enfants et des adolescents présentant des déficiences intellectuelles légères à moyennes et/ou des troubles du spectre autistique. Sous la surveillance de leurs éducateurs, Floriane Pech, Eudes Rubin et Daniel Robert, ils étaient une dizaine à suivre les conseils avisés de Karine Dio.

Cette éducatrice de la section est spécialisée dans le sport, une passion qu’elle pratique aussi au TOAC en tant que joueuse de Nationale. Cette expérience, qui a eu le soutien de la ligue et du comité 31 Occitanie avec la présence d’un dirigeant Marcel Maurel, sera reconduite lors de prochaines vacances.

Avec cette organisation, le nouveau bureau composé par Mélanie Samain (présidente), Florence Blanc (secrétaire) et Jérôme Vitiourine (trésorier) veut aller plus loin dans ce domaine. La création d’un Handi-Bad est effective. Après Blagnac, Castanet sera le 2e club du Département (affilié Handisport) a proposé cette activité dont le seul objectif est l’accès au sport. Tous les jeudis de 17 h à 18 h, Karine est présente au gymnase Jean-Jaurés pour accueillir les futurs joueurs intéressés.

Le nouveau bureau a pris le relais en 2020 après l’arrêt suite à la pandémie. « Nous sommes l’équipe covid », plaisantent ces bénévoles dont leur souci est de faire vivre ce sport dans la commune. La demande est très importante. « On a refusé des adhérents faute d’heures de créneaux.

La mairie a été très à l’écoute mais les structures actuelles ne permettent pas une disponibilité d’heures plus importante », regrette la présidente. Avec 110 adhérents dont 35 jeunes de 7 à 17 ans, le club est saturé dans toutes les catégories (simples, doubles, mixtes). Une section mini-bab et poussins débutants a été créée, le rendez-vous est le mardi de 17 h à 18 h.

Le planning est complet avec l’organisation de cinq tournois, un chiffre record.

Pour de plus amples renseignements, s’adresser à la MJC ou lors des créneaux horaires.
Source LA DEPÊCHE.

Moto et handicap : 3mytech imagine le transport des personnes handicapées…

  • moto handicap eicma2022

 

 

Tours : ils plongent malgré le handicap…

Les clubs de plongée handisub tourangeaux se retrouvent une fois par mois pour « mettre à l’eau » des handicapés et échanger leurs expériences.

Le rendez-vous de novembre avait lieu à la piscine Bozon de Tours. Gilles, paraplégique attend sa mise à l’eau.

 

J’étais plongeur niveau 1 avant mon accident. Je suis venu pour retourner en apesanteur sous l’eau, profiter de cette sensation, témoigne Gilles, de Saint-Pierre-des-Corps, quinquagénaire paraplégique, qui attend au bord de la piscine tandis qu’un jeune handicapé, tout sourire, vient de terminer son baptême de plongée.

Avec six autres personnes aux handicaps divers, ils participaient, dimanche 14 novembre, à l’activité handisub organisée une fois par mois par le Comité départemental de la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM).
« On rigole avec eux » Cette fois-ci c’était à la piscine Bozon de Tours d’accueillir cette activité bénévole. « Tous les clubs de plongée participent. Avec ceux de Saint-Cyr et de Chambray c’est l’occasion pour les encadrants de mutualiser nos expériences, nous sommes confrontés à divers cas de handicap, et d’échanger avec des personnes en situation de handicap, paraplégiques, hémiplégiques, aveugles ou ayant des problèmes cognitifs.

La joie qu’ils témoignent lorsqu’ils sortent de l’eau est notre plus belle récompense. On rigole avec eux, on n’est pas dans le pathos », explique Patrick Quesme, vice-président de Tours nage avec palmes, club de plongée de Tours basé à la piscine Bozon, la plus profonde de département.

Pour l’instant ses 3,5 mètres de profondeur ne sont pas accessibles puisque le plafond de la piscine est en réparation. L’accès total devrait être possible à la fin du mois. « Dans l’eau, malgré tout le matériel et grâce à la bienveillance des moniteurs, on se sent libres. On en oublierait presque notre handicap », témoigne un autre participant encadré par le médecin fédéral Christophe Geniès, moniteur handicap EH2, qui compte parmi les quatorze encadrants ce jour-là.

« Si d’autres handicapés veulent se mettre à l’eau, ils peuvent nous contacter. Le prochain rendez-vous, en décembre, sera à la piscine de Saint-Cyr », encourage-t-il.

Contact : handisub.ffessm37@gmail.com

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.