Saint-Brieuc. Ouverture d’une première école multisports pour les jeunes porteurs de handicap…

La première école départementale handisport ouvrira ce 26 janvier à Saint-Brieuc.

Objectif : permettre aux enfants handicapés la découverte de différentes disciplines et rejoindre un club de sports à terme.

Une première école de sport ouvrira pour les enfants porteurs de handicap à Saint-Brieuc

 

Cette école permettra à des jeunes âgés de 6 à 14 ans en situation de handicap physique ou sensoriel de découvrir et de pratiquer des sports tous les mercredis après-midi et lors de stages organisés pendant les vacances scolaires à Saint-Brieuc.

Une passerelle avant de s’inscrire en club

Pour Adrien Billion, agent de développement au sein du Comité départemental handisport dans les Côtes d’Armor, les jeunes porteurs de handicaps physiques ou sensoriels ont beaucoup de difficultés à s’inscrire au sein des clubs : « par le biais de l’accompagnement que l’on peut leur offrir avec cette école handisport, nous les amènerons vers une pratique sportive régulière, dans un club« . Il voit la nouvelle école comme « une passerelle » vers les clubs.

Au programme : des cycles de natation, sarbacane, basket fauteuil…

Cette école portée par le comité départemental handisport des Côtes-d’Armor et mise en place en partenariat avec Saint-Brieuc Handisport, proposera plusieurs cycles de découvertes et approfondissements sportifs. Le premier sera consacré à l’athlétisme. Le deuxième, après les vacances d’hiver, sera orienté vers la natation, puis ensuite le sport de précision, comme la sarbacane, le tir à l’arc ou encore le basket fauteuil.

A Pâques, un stage de danse devrait être proposé.

« À terme, explique Adrien Billion, nous aimerions avoir plusieurs écoles  dans tout le département des Côtes d’Armor, pour pouvoir accueillir davantage de personnes et réduire les distances pour toutes ces familles intéressées« .

Le premier cours commencera mercredi 26 janvier, avec trois élèves, à la Halle Maryvonne-Dupureur.

Les inscriptions sont toujours possibles pour une adhésion de 50 € l’année. Contact : adrien.cdh22@gmail.com

Source FR3.

« Presque », un film d’Alexandre Jollien et Bernard Campan. Briser le tabou sur le Handicap. Bande annonce…

Louis, un croque-mort, et Igor, une personne handicapée, se rencontrent lors d’un accident de la route.

Par un concours de circonstances, ils décident d’effectuer un road trio dans un corbillard, partant de Lausanne pour aller jusque dans le sud de la France.

"Presque", un film de et avec Alexandre Jollien et Bernard Campan. [Pan-européenne, JMH Productions, France 3 Cinéma, Apollo Films, ABS - RTS Radio Télévision Suisse]

Le synopsis

Une comédie dramatique

Célibataire endurci, Louis est directeur d’une société de pompes funèbres à Lausanne. À 58 ans, il se consacre entièrement à son métier et ne peut se résoudre à prendre sa retraite. Igor a lui 40 ans, un esprit vif dans un corps handicapé. Infirme moteur cérébral, il livre des légumes biologiques sur son tricycle pour payer son loyer et passe le reste de son temps dans les livres, à l’écart du monde, avec ses compagnons de route, Socrate, Nietzsche et Spinoza. Par un hasard qui n’appartient qu’à la vie, les chemins de Louis et d’Igor se croisent. Sur un coup de tête, Louis décide d’emmener Igor avec lui. Ils partent tous deux en corbillard conduire la dépouille d’une vieille dame, Madeleine, au pied des Cévennes. A travers ce périple égrainé de rencontres, Louis et Igor vont s’épauler pour conquérir pas à pas un art de vivre, une liberté quant au regard de l’autre, nous délivrant ainsi une leçon ultime: aimer la vie telle qu’elle se donne et se départir de soi.

Source RTS.CH

Ski handisport : la Savoyarde Marie Bochet décroche son 21e titre mondial…

La skieuse d’Arêches-Beaufort, Marie Bochet, a remporté son 21e titre de championne du monde handisport de ski alpin, ce vendredi, sur la descente à Lillehammer (Norvège). 

Marie Bochet a décroché son 21e titre mondial lors de la descente en Norvège, ce vendredi 14 janvier.

 

C’est un nouvel exploit de la Savoyarde Marie Bochet. À moins de deux mois des Jeux paralympiques de Pékin, la skieuse d’Arêches-Beaufort a remporté son 21e titre de championne du monde handisport de ski alpin, ce vendredi, sur la descente à Lillehammer (Norvège). La skieuse de 27 ans a remporté le titre dans sa catégorie « debout ».  Elle a toujours la possibilité de réaliser le même exploit qu’il y a trois ans aux Mondiaux : remporter cinq médailles d’or.

« Je suis hyper contente de cette victoire car je ne pensais peut-être pas encore gagner au championnat du monde cette année, réagit Marie Bochet, qui doit faire face à une concurrence de plus en plus coriace. J’étais anxieuse au départ, mais je suis passée au-dessus de tout ça, avec un staff qui m’a bien accompagnée jusqu’au départ. Et puis j’ai fait mon ski, je suis hyper satisfaite de démarrer le championnat de la sorte. »

Source FRANCE BLEU.

Manon Courtin transmet la guitare à des personnes handicapées au Pilier Rouge à Brest…

Une belle initiative en ce mois de janvier 2022, pour l’accès de la musique aux personnes en situation de handicap, avec des cours de musique donnés par une musicienne récemment installée en Finistère.

La guitariste Manon Courtin

 

La désormais Finistérienne Manon Courtin, chanteuse et guitariste venue du jazz (Iziak), des musiques traditionnelles latines et orientales (Quatuor Fawaz Baker), formée à Toulouse et récemment parisienne, propose aujourd’hui à Brest des cours de guitare à la MJC du Pilier Rouge (Rue Fleurus), adapté à tous.

Ce cours individuel pour enfant ou adulte a lieu le lundi pendant une 1/2 heure dans le créneau de 17h à 19h. Des séances adaptées qu’elle que soit le handicap : trouble de l’attention, autisme, DYS ou pour les malvoyants. Manon doit faire un vrai travail d’adaptation, un apprentissage basé sur l’écoute, la relation, les émotions. Une approche qu’elle a acquise auprès de l’association « Apte autisme », qui enseigne les arts aux personnes autistes.

Manon Courtin intervient aussi en ce mois de janvier et février auprès d’enfants en groupe, au sein de l’IME (Institut Médico-Educatif) Jean Perrin à Brest, dans le cadre du projet de l’association quimpéroise Aménote, créée avec des médecins, anesthésistes et musiciens, pour rendre la musique accessible à tous, comme c’est encore peu le cas dans les écoles de musique ou les conservatoires.

Source FRANCE BLEU.

Brest. Ils innovent pour améliorer le confort des enfants en situation de handicap…

À Brest (Finistère), des chercheurs d’horizons variés ont pour objectif commun de développer la recherche et l’innovation pour la réadaptation et le développement de l’enfant en situation de handicap. Avec des objectifs concrets.

Le projet de Rodolphe Bailly (à droite) consiste à évaluer l’intérêt de stages intensifs chez des jeunes enfants atteints de paralysie cérébrale, afin qu’ils acquièrent de nouveaux gestes, comme ici, la peinture.

 

Derrière le nom un peu barbare de BEaCHILD, on trouve un nouveau groupement d’intérêt scientifique (GIS) visant à améliorer, grâce à l’innovation et la recherche, le confort et l’autonomie des enfants en situation de handicap.

BEaCHILD a vu son existence officialisée, le 12 janvier 2022, à l’occasion d’une signature de convention entre l’Université de Bretagne occidentale, le CHU de Brest (Finistère), la Fondation ILDYS et l’école d’ingénieurs IMT Atlantique.

Qui le compose ?

Accueilli au Laboratoire du traitement de l’information médicale de l’Inserm et sur le site de Ty-Yann de la Fondation Ildys, il regroupe des chercheurs d’horizons variés (médecine physique et de réadaptation, pédiatres, kinésithérapeutes, psychologues, ingénieurs…).

Parmi leurs domaines de recherche, « la compréhension du mouvement, afin de répondre à des questions très concrètes telles que : mon enfant va-t-il marcher ? Saura-t-il s’habiller seul ? » énumère le professeur Sylvain Brochard, responsable et coordinateur du GIS.

Quels travaux en cours ?

Parmi les projets en cours, Juliette Ropars, pédiatre à Brest, travaille « à mieux évaluer les besoins des enfants atteints de myopathie de Duchenne », maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme.

Rodolphe Bailly, kinésithérapeute, évalue l’intérêt des stages intensifs chez les très jeunes enfants (de 1 à 4 ans) atteints de paralysie cérébrale. Pour 110 enfants, il s’agissait, lors de ces sessions intensives, d’atteindre des objectifs du type « apprendre à couper leur viande, faire leurs lacets ».

Enfin, Amandine Dubois, psychologue, s’interroge sur « la douleur induite par les soins administrés aux enfants atteints d’un handicap moteur, et vivant en institut ».

Source OUEST FRANCE.

Cholet. Avec les vélos fauteuils, ils font le bonheur de personnes en situation de handicap…

Grâce à un défi vélo et à une aide de la Mutuelle La Choletaise, le foyer « La Longue Chauviere » de l’ADAPEI s’est équipé de deux vélos fauteuils et d’un triporteur.

Ils servent aux balades des résidents et à ramasser les déchets. Les vélos pourront aussi profiter à toutes les personnes en situation de handicap qui le souhaitent.

Cholet, Foyer Adapei de La Longue Chauvière, le lundi 17 janvier 2022.  Agnès Quenet, directrice générale MLC, François, animateur à l’ADAPEI, Frédérick Guillaume, directeur du développement MLC, Sandra Dirard, directrice du foyer de Longue Chauvière, Solveig Lemaitre, un des deux participants au défi sportif. Devant, Pascal, utilisateur du vélo.

 

Solveig Lemaitre et Gaël Derré, adhérents de l’Adapei, avaient réalisé un beau défi solidaire en avril 2020. 150 kilomètres à vélo et à pied pour le handicap mental. Il avait permis de récolter 19 000 € de dons de particuliers, d’entreprises et de mutuelles. Derrière, un projet s’en est suivi. Le foyer La Longue Chauvière de l’Adapei a pu s’équiper de vélos fauteuils. La Mutuelle La Choletaise a financé intégralement l’achat d’un des vélos pour un montant de 6 000 €.

Sentiment de liberté

Nous souhaitions remercier ce partenaire ​lancent Solveig Lemaitre et Sandra Girard, directrice du foyer de Longue Chauvière. Cela s’inscrit pleinement dans notre objet social, nous souhaitons faire évoluer l’image du handicap ​explique Agnès Quenet, directrice générale de la Mutuelle La Choletaise. Les deux vélos fauteuils proviennent des Pays-Bas. Un triporteur vient en complément pour les personnes en situation de handicap qui ne sont pas en fauteuil, mais qui demeurent dans l’incapacité de pédaler. Sur les 50 résidents, trois seulement peuvent faire du vélo en autonomie ​rappelle François, animateur au foyer. Son coût ? 5 000 €. « Le matériel handisport est toujours très onéreux » déplore Sandra Girard.

Des vélos pour tous

Pascal, installé à l’avant du vélo, dans son fauteuil, s’en réjouit. Se promener donne un sentiment de liberté, nous souhaitons faciliter l’inclusion par le sport. Et grâce à ces vélos, nous avons pu ramasser 16 kg de déchets ​explique François. Cet animateur promène les résidents au minimum trois fois par semaine. Une belle façon de montrer que derrière le handicap, il y a des projets et des opportunités. À vélo, tout le monde est heureux, les passants rendent de nombreux sourires aux résidents ​se réjouit-il.

L’ADAPEI recherche des bénévoles pour pouvoir leur offrir plus de sorties. Les compétences demandées ? De la bonne humeur et un bon coup de pédale. Nous avons un partenariat avec l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du Val de Moine. Mais les vélos pourront aussi servir à toutes personnes en situation de handicap. L’idée, c’est que tout le monde puisse en profiter ​conclut la directrice du foyer.

Contact : animateursflc@adapei49.asso.fr

Source OUEST FRANCE.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme…

Professeur de judo au dojo de Bléville, au Havre, Olivier Tredici vient d’obtenir les labels « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme

 

Olivier Tredici est un véritable passionné. Depuis dix ans qu’il enseigne le judo, il vient d’obtenir la double labellisation « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo décernée par la commission Sport & Handicap de Seine-Maritime.

Formation spécifique

Conscient depuis longtemps de l’importance pour toute personne de pouvoir pratiquer un sport, il a été confronté chaque année à des demandes d’inscription d’enfants atteints de handicaps ou de troubles du spectre de l’autisme (TSA).

Afin de répondre au mieux à cette situation, de comprendre les différentes formes de handicaps et de savoir gérer les besoins individuels spécifiques de chaque enfant, ado ou adulte handicapé inscrit, il a suivi une formation individuelle au Centre ressources autisme Normandie Seine Eure (Cranse) depuis trois ans. Il a obtenu la certification Expertise d’enseignement judo et autisme en 2019.

Des cours dédiés

Le confinement qui a suivi n’a pas freiné son enthousiasme. Déterminé, il a réussi à poursuivre ses cours sur des créneaux dédiés aux publics handicapés à raison de quatre heures par semaine tant pour les enfants que pour les ados et les adultes. Selon les handicaps, les cours regroupent de deux à trois enfants jusqu’à une douzaine.

Des labels rassurants pour les parents

La labellisation du HAC Judo s’est opérée en deux phases : « sport et handicap », suivi de « sport et autisme ». Elle rassure les parents qui confient en toute quiétude leur enfant à un professeur formé, qui sait prendre en charge dans de bonnes conditions, les handicaps moteur, sensoriel ou autre. Les cours se déroulent au dojo de Bléville.

« Valorisation individuelle »

« Le judo vraiment pour tous, qui fait partie de la vie, c’est mon maître-mot », affirme Olivier Tredici qui confie utiliser « du matériel spécifique souvent fabriqué par mes soins pour une meilleure adaptation à chaque enfant. Je travaille à base de pictogrammes, de marquage au sol, de ballons et je joue beaucoup sur la valorisation individuelle. Il faut récompenser et mettre en valeur tout exercice réussi, c’est primordial. »

Informations : 06 21 04 35 85

Source PARIS NORMANDIE.

Handicap – Fosses dans le Val d’Oise : un centre équestre utilise l’équitation comme thérapie…

En Île-de-France, les personnes handicapées peuvent faire de l’équitation grâce à un centre équestre qui a ouvert il y a quelques mois. Fosses dans le Val d’Oise, où une association a permis à ce projet de voir le jour.

Handicap : un centre équestre utilise l’équitation comme thérapie...

 

Il paraît être un centre équestre comme les autres, mais ici, les cavaliers sont particuliers. Hilaire a 80 ans et souffre d’une paralysie de naissance du côté droit. Cela ne l’empêche pas pour autant de monter à cheval grâce à une plateforme élévatrice. Un bienfait pour Blandine Caussarieu, équithérapeute, car « il y a des gens qui viennent en fauteuil roulant et qui n’ont pas du tout d’appui sur leurs jambes. On ne fait pas d’effort, on ne se fait pas mal et on est tout de suite sur le dos du cheval et ça, c’est chouette », se réjouit-elle.

Une thérapie pour tout niveau

Dans ce centre équestre, tout le matériel est adapté pour les personnes en situation de handicap. Avec son parcours de motricité, le centre accueille chaque semaine 230 cavaliers en mobilité réduite. Une manière d’améliorer leur équilibre, la détente musculaire et se faire plaisir. Pour ceux qui ne peuvent ou qui ne veulent pas monter à cheval, il y a des séances d’attelage adapté. L’équitation est aussi utilisée comme thérapie pour de jeunes autistes. Un centre unique en Île-de-France.

Source FRANCE INFO.

Le club de foot FC Flers s’ouvre aux personnes handicapées…

Depuis novembre 2021, il est possible pour les personnes en situation de handicap de pratiquer le football au FC Flers, dans l’Orne.

Une pratique qui tend à se développer.

Depuis novembre 2021, une équipe partagée, avec des joueurs en situation de handicap, a vu le jour au FC Flers.

 

Depuis le 18 novembre, douze nouveaux licenciés foulent, chaque jeudi soir, le terrain synthétique du Hazé. Le FC Flers, à l’initiative de Thomas Libert, offre désormais la possibilité aux personnes en situation de handicap, mental et psychique, de venir s’entraîner sur son complexe.

« Dans le cadre de mon Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) au SM Caen, j’ai décidé de construire ce projet, que je compte mener sur une longue durée », explique avec entrain le jeune homme.

Aujourd’hui guéri d’une maladie du sang qui l’a tenu longtemps éloigné du rectangle vert, il se voit à travers eux. « Je ne supportais pas le fait qu’ils ne puissent pas jouer au foot simplement parce qu’ils ont un handicap. »

L’équipe cherche à se développer

Les néophytes viennent de différents IME et foyers d’hébergement, à proximité de Flers, là où les deux éducateurs ont réalisé leur campagne de promotion.

Pour mener ce projet à bien, Thomas Libert peut notamment compter sur l’aide de Charlie Bernard, éducateur à l’Institut médico éducatif (IME) Marie-Crué, de Flers.

Après un mois d’entraînement, la motivation des joueurs est toujours intacte. « Ils ont toujours le sourire et ne rechignent jamais à s’entraîner », souligne Thomas Libert.

Les entraînements, axés sur le jeu, prônent surtout le plaisir de se retrouver pendant une heure. Encore à ses prémices, l’équipe cherche désormais des sponsors et des joueurs pour continuer à se développer.

Le football, au-delà de l’aspect sportif, est un vecteur de sociabilité et de valeurs, qui vise à faire gagner ces jeunes en responsabilité. À terme, l’idée est de les inclure à part entière dans la vie du club. « Ils pourront notamment s’occuper de la billetterie les jours de match ou faire ramasseurs de balle lors des matchs de l’équipe fanion », argumente Thomas Libert.

Certains joueurs pourraient même intégrer les équipes seniors du club. « Pour l’instant il n’y a pas de match officiel, seulement des rencontres interclubs », ajoute-t-il.

Dans l’Orne seuls quatre clubs ont sauté le pas et créé une équipe de sport adapté ; L’Aigle, Argentan, Radon et Flers. La pratique reste encore rare, mais tend à se développer sous l’impulsion de jeunes passionnés comme Thomas Libert.

Source OUEST FRANCE.

Bobital. Advevan au championnat du monde de joëlettes…

L’association Advevan, de Bobital (Côtes-d’Armor), sacrée championne de Bretagne, au Hinglé, veut confirmer son excellente performance en participant au championnat du monde de joëllette, le 28 mai 2022, en Charente-Maritime.

 

Gaël Chapelain, David et Nicolas Levavasseur et Sébastien Guihot ont emmené Jules vers le titre de champion de Bretagne. Ils envisagent désormais le championnat du monde de joëlette.

Le jeudi 23 Décembre 2021, les responsables de l’association Advevan, de Bobital, près de Dinan (Côtes-d’Armor), ont annoncé leur participation au prochain championnat du monde de joëlettes, qui va se dérouler le samedi 28 mai 2022, à Saujon (Charente-Maritime).

Ils veulent ainsi confirmer leur excellente performance réalisée récemment à la corrida des Granitiers, au Hinglé, où ils ont été sacrés champion de Bretagne.

« Advevan a remporté l’épreuve, en 41’sur 10 kilomètres mesurés », se réjouit le président, Sylvain Merdrignac.

Renouveler l’exploit

Une joëlette est un fauteuil tout terrain qui permet la pratique de la randonnée ou de la course à pied pour les personnes à mobilité réduite, avec l’aide d’accompagnateurs. Ainsi, Jules, amputé des quatre membres depuis l’âge de 6 mois, à la suite d’une méningite, a bénéficié de l’aide de quatre sportifs confirmés, pour l’emmener vers le titre de champion de Bretagne. David et Nicolas Levavasseur, Gaël Chapelain et Sébastien Guihot ont réalisé un magnifique exploit.

« Maintenant, notre objectif est de faire vivre à Jules un grand événement sportif et, en même temps, de le mettre en valeur, qu’il se sente lui aussi valorisé. »

Et, pourquoi ne pas réaliser un nouvel exploit ? « Nous serons fiers de représenter la Bretagne avec notre titre. Mais on espère bien ramener le trophée de champion du monde à la maison. »

Ainsi, Advevan, qui signifie revivre en breton, aura mis en avant une nouvelle fois ses belles valeurs !

Source OUEST FRANCE.