«12 coups de midi»: Le champion Paul (Syndrome d’Asperger) reprend une candidate sur son handicap…

BOULETTE Paul, le champion du moment de l’émission de TF1 s’est permis de reprendre une candidate qui évoquait son handicap.

Le candidat de 19 ans est atteint du syndrome d'Asperger

Les 12 coups de midi tiennent un champion d’exception. Cela fait plusieurs semaines que l’étudiant en Histoire venu de Grenoble remporte chaque émission, gonflant sa cagnotte, qui a dépassé les 120.000 euros.

Paul se permet même, parfois, de corriger les questions de l’émission quand elles comportent des erreurs…

Merci quand même

Mardi midi, le candidat surdoué âgé de 19 ans a, comme de coutume, battu Chantal. Sa rivale du jour a tenu à le féliciter et à saluer son courage face au syndrome d’Asperger dont l’étudiant est atteint​ : « Continue comme ça, c’est formidable quand la culture prend le pas sur la maladie ». L’encouragement semble avoir froissé le candidat qui a rectifié les termes de la candidate. « Je préfère parler de handicap plutôt que maladie » a-t-il expliqué, en ponctuant sa réponse d’un « Mais merci beaucoup ».

Source 20 Minutes.

Belle Initiative ! À Reims, des bénévoles commenteront les matchs du Mondial féminin de foot aux aveugles et malvoyants…

Un vocabulaire étoffé, des descriptions détaillées et une bonne analyse footballistique.

Autant de conseils que sont venus chercher les futurs bénévoles qui commenteront les matchs du Mondial féminin pour les malvoyants et les aveugles à Reims.

Charles, 14 ans et fan du stade de Reims, se fait raconter tous les matchs par son grand-père / © Christian LANTENOIS / MaxPPP

Quentin Pithois a 19 ans et il est sur le point de vivre un rêve d’enfant : commenter un Mondial de football. À l’occasion de la Coupe du monde féminine de football, dont une partie de la compétition se déroulera à Reims en juin prochain, le jeune Sparnacien s’est présenté ce 21 mai au stade Delaune pour devenir audio-descripteur. S’il est sélectionné par le comité d’organisation, Quentin Pithois deviendra l’un des commentateurs pour les supporters aveugles et malvoyants.

Depuis l’Euro 2016, des casques audio sont mis à disposition de tous les supporters. Dans la cabine de presse, à côté des journalistes de radio, deux audio-descripteurs commentent en direct le match spécialement pour les déficients visuels. Chaque binôme est recruté en fonction sa symbiose, puisque chaque commentateur a un rôle spécifique : « Il faut une voix qui envoie et l’autre qui va tempérer, être plus dans la description », explique Charly Simo, manager général de l’association Asa (all service access), qui participe au recrutement.

Enrichir son vocabulaire et étoffer ses descriptions

Contrairement à un commentaire de radio, les matchs ne sont pas entrecoupés de publicités et sont agrémentés de description. Au début de chaque rencontre, le binôme met en place une technique de zones avec un métrage précis en cartographiant le terrain car, pour un supporter déficient visuel, il est capital de se situer dans le terrain. « Il faut sans cesse qu’il sache où se trouve le ballon », insiste le formateur, devant les huit bénévoles assis face à lui.

« C’est important de ne pas avoir peur du handicap. Il ne faut pas se dire qu’on s’adresse à des personnes non-voyantes mais à des supporters qui vont au stade pour passer un bon moment. Il faut garder ce naturel de commenter de manière fluide et spontanée. Apporter une touche descriptive, mais en conserver cette spontanéité. »
– Yvan Wouandji, membre de l’équipe de France de cécifoot.

Il précise : « Il faut aussi rappeler la minute à laquelle on est dans le match, pour se situer dans le temps. Décrire les tenues, la couleur des maillots des joueurs. Pour le grand public c’est flagrant, ça peut paraître de l’ordre du détail mais nous, on n’y a pas accès. »

 

Quentin Pithois, originaire d'Epernay, s'est présenté comme bénévole pour commenter les matchs du mondial féminin en audio-description / © Florence Morel / France 3 Champagne-Ardennes

Mais comment décrire une couleur à une personne qui n’en a jamais vue ? « En expliquant une idée ou des images, ou en l’associant à un objet. Le jaune, c’est comme le soleil que tu ressens, qui te tape dessus, indique Yvan Wouandji. Pour moi qui ai perdu la vue à l’âge de 10 ans (j’en ai 26), si c’est une couleur pas trop complexe, ça me parle de suite. Mais pour une personne qui est née non-voyante, pour un maillot blanc, on va lui dire que c’est la couleur des draps lorsqu’il se couche dans son lit. »

Un travail qui passe par des descriptions plus étoffées, un vocabulaire plus précis et des redondances à éviter. C’est d’ailleurs ce qui a motivé Quentin Thinois, qui ajoute : « Il faut aussi que ce soit plaisant à écouter au niveau de la voix, de l’expression, de la fluidité et de la diction. Si je suis bon, j’aimerais le refaire à l’avenir. »

À Reims, contrairement à d’autres villes où des étudiants en journalisme ont été sollicités, le comité d’organisation a travaillé avec la ville qui a recruté les bénévoles avec le souci de poursuivre le service après le Mondial féminin. « Ce sont des personnes qui vont apporter dans la ville, argumente Charly Simo, car elles sont locales et pourront pérenniser ce service. »

Lors de l’Euro 2016, environ 800 personnes (dont 150 étrangers) avaient bénéficié des matchs en audio-descriptions. Cette année, l’organisation estime qu’elles seront 400 et 500 personnes déficientes visuelles à en profiter.

Source FR3.

 

Grand Prix de Pau : victoire de Billy Monger, amputé des deux jambes… ! Vidéo…

C’est le jeune britannique Billy Monger qui a remporté ce dimanche la 78e édition du Grand Prix de Pau.

Amputé des deux jambes lors d’un accident en 2017, son émotion était grande à l’arrivée.

Billy Monger, vainqueur de la 78e édition du Grand Prix de Pau.

Si ce millésime 2019 du Grand Prix de Pau ne restera pas dans les annales pour son affluence, la course phare a offert ce dimanche une très belle histoire, et une sacrée revanche pour Billy Monger. Ce Britannique de 20 ans est amputé des deux jambes depuis un crash en avril 2017 lors d’une course de Formule 4. Avant de gagner à Pau, il n’avait repris la compétition que depuis six mois.

« Pour ces émotions que je suis revenu »

Dans le paddock après la course, l’émotion était forte au sein de Carlin, l’équipe de Billy Monger. Au terme d’une course où les deux premiers se sont neutralisés sous la pluie, c’est donc le Britannique – qui avait reçu le soutien de Lewis Hamilton après son accident – qui l’a emporté. C’est sa première victoire en GP depuis son accident, devant ses proches et notamment sa mère, alors que la foule paloise l’a ovationné. Sur la plus haute marche du podium, Billy Monger était en larmes au moment d’entendre le « God save the Queen ».

« Après mon accident, jamais je n’aurai pensé qu’un jour je serai à Pau pour le Grand Prix, et que je gagnerai, savourait Billy Monger après coup. Mon handicap et ce qu’il m’est arrivé, je ne le vois pas comme une barrière, une limite, c’est un challenge c’est clair, je dois surmonter des obstacles que d’autres pilotes ne connaissent pas. Pouvoir être sur la piste, c’est déjà énorme pour moi et l’équipe, alors le fait en plus d’être compétitifs et de pouvoir gagner… C’est exactement pour ça que je suis revenu, pour les sensations que procurent le fait de gagner et de monter sur le podium, ça faisait deux ans que j’attendais ça, c’est indescriptible, la joie que ça me procure ».

Billy Monger a su rester en piste malgré la pluie. - AFP

Billy Monger a su rester en piste malgré la pluie. – AFP

Source FRANCE BLEU.

 

Stunfest. Il crée un jeu vidéo 100 % accessible aux sourds et aux aveugles…

Un jeu vidéo entièrement accessible aux personnes sourdes ou aveugles est présenté pour la première fois au festival Stunfest, à Rennes, ce week-end….

Stunfest. Il crée un jeu vidéo 100 % accessible aux sourds et aux aveugles...

« J’ai fait ça pur égoïsme . Je me disais : si je deviens aveugle ou sourd, qu’est-ce que je fais ? Ma vie s’arrête ? Je me jette par la fenêtre ? »

Alors, en 2010, Ludovic Ressegand-Valade, joueur dans un petit village de la Vienne, se met en tête de créer un jeu complètement accessible aux personnes sourdes. Son développement à petit budget devient l’activité principale de son association, Zyzomis. Dragonium, un jeu de rôle et de stratégie, dans un univers médiéval fantastique, voit le jour deux ans plus tard.

Les retours des joueurs perfectionnent le jeu

Le jeu retranscrit les informations par des synthèses vocales ou en braille, pour les sourds et les aveugles.

« J’ai constaté qu’un joueur était déjà mort à un tout petit niveau, raconte Ludovic. Je l’ai appelé pour voir comment ça allait, et il m’a dit qu’il était aveugle et que les informations n’arrivaient pas correctement sur son appareil. Il a été mon « cobaye » jusqu’au bout. Les premiers retours m’ont permis de finir le jeu. »

Au fil des dons, des cartes du jeu imprimées en braille finissent par leur être envoyées. « Nous les expédions à la demande, on en a donné plus d’une cinquantaine, indique le créateur. Ce sont les dons que l’on reçoit qui nous permettent de financer le tout. Ce serait dégueulasse de vendre les informations que nous, on a gratuitement, simplement parce qu’on voit. »

Aujourd’hui, le jeu est parfaitement accessible. I réunit une communauté de 250 joueurs actifs selon l’association, entre personnes valides, sourds et aveugles. Il est présenté au village du festival Stunfest, à Rennes, tout le week-end. Son créateur tiendra une conférence pour le présenter dimanche après-midi.

Source OUEST FRANCE.

Handball sourds : Limoges au sommet !…

Très soudée, elle multiplie les récompenses, et vient d’être sacrée championne de France pour la 3ème année consécutive.

Handball sourds : Limoges au sommet !. © F3 Limousin

C’est une saison qui se termine en beauté pour l’équipe de handball sourds de Limoges : invaincue avec 12 victoires, elle est devenue triple championne de France en battant Lyon 37 à 25, le 5 mai dernier.
Une belle récompense pour cette équipe particulièrement soudée qui, sur le terrain, a trouvé d’autres codes que le langage pour communiquer.

Souvent éloignés des compétitions classiques en raison de leur surdité, mais considérés comme trop valides pour les compétitions handisport, les joueurs sourds ont parfois le sentiment d’être mis à l’écart.
Passionnés et persévérants, les joueurs de Limoges ont tracé leur sillon.
Depuis 4 ans, ils s’entraînent une fois par semaine avec l’équipe 3 du Capo Limoges Handball, et participent à des matchs contre des joueurs entendants.

Le SSSL, Secteur sportif des sourds de Limoges, multiplie les récompenses : triple Champion de France, Vainqueur de la Coupe de France et 1er du Tournoi international de handball sourds.
Leur rêve : que certains joueurs de l’équipe soient sélectionnés pour les Deaflympics, les jeux olympiques des sourds !

Source FR3.

Un équipage en situation de handicap au coeur du dispositif des 24h du Mans… Vidéo…

Le Loir-et-Chérien Frédéric Sausset, premier pilote quadri-handi à avoir terminé les 24h du Mans en 2016, va encadrer une équipe de pilotes en situation de handicap sur la course « Road To le Mans 2019 », en prélude à la 87e édition des 24h au mois de juin.

SRT 41, la filière Frédéric Sausset : cap sur Le Mans 2020 / © Pascal Aunai, SRT41

C’est l’une des premières choses qu’il avait annoncé à l’issue de son arrivée, historique, lors des 24h du Mans auto en 2016, le Loir-et-Chérien  Frédéric Sausset, premier pilote quadri-handi à terminer cette course mythique voulait faire découvrir cette aventure à d’autres personnes dans la même situation que lui.

Son exploit avait largement été relayé et n’était pas passé inaperçu, cela ne pouvait que l’encourager dans son projet :

Profitant de ces énormes retombées, Frédéric Sausset a monté sa filière à l’automne 2017, et recruté 3 pilotes handicapés avec pour objectif de les emmener au plus haut niveau, le point d’orgue étant une participation aux 24h du Mans en 2020.

C’est ainsi  que depuis  2018, le Japonais Takuma Aoki, le Belge Nigel Bailly et le Français Snoussi Ben Moussa écument les pistes, et emmagasinnent de l’expérience.

« Nous avons commencé en 2018, sur le VdeV, championnat d’endurance européen, pour rôder les pilotes. Pour notre première année de compétition, sur 5 courses, nous avons fait 3 podiums. »

L’équipage du SRT 41 participe cette saison à un nouveau championnat, l’Ultimate Cup Series, gardant toujours en tête cet objectif sarthois, duquel il va déjà se rapprocher cette année : il est engagé sur la « Road to Le Mans », une épreuve disputée en parallèle de la course reine.

Sur 85 demandes, envrion 60 reçoivent une réponse favorable. C’est une très bonne chose pour nous, un bel événénement médiatique qui va permettre en même temps aux pilotes de découvrir le grand circuit, et de s’imprégner de cette ambiance si particulière.

Frédéric Sausset se sait soutenu par la grande famille du sport automobile et des 24h, qui vont lui réserver, c’est sûr, un très bon accueil. Cette fois il ne sera pas au volant, il y reviendra, mais pour l’heure, il souhaite avant tout partager son expérience et son savoir-faire, et mettre en avant l’intégration du handicap par le biais du sport de haut niveau, en se mêlant aux valides.

Plusieurs roulages, entre essais et courses, sont prévus durant la grande semaine des 24h, à partir du 13 juin. Belle initiative de Frédéric Sausset, et grand coup de chapeau à toute l’équipe, au volant de la Ligier JSP3-Nissan numéro 84.

Source FR3.

Une surconsommation de boissons protéinées peut s’avérer dangereuse pour la santé…

L’excès de préparations protéinées aurait un effet négatif sur la production de sérotonine, aussi appelée « hormone du bonheur ».

Les boissons protéinées sont généralement utilisées par les sportifs cherchant à augmenter leur masse musculaire.

Les préparations à base de protéines, utilisées par les sportifs pour faire augmenter la masse musculaire, ne seraient pas sans risque pour la santé. Lorsqu’ils sont consommés en doses trop importantes, les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA) contenus dans ces poudres feraient grossir et entraîneraient des changements d’humeur, affirme une étude publiée le 29 avril dans Nature Metabolism. La surconsommation de ces produits ferait même diminuer l’espérance de vie.

Une carence en hormone du bonheur

Des chercheurs de l’université de Sydney (Australie) ont soumis des souris de laboratoire à un régime comprenant deux fois plus de BCAA qu’une alimentation moyenne. Ils ont alors constaté que la substance entraînait une disparition des autres acides aminés habituellement présents dans l’organisme, comme le tryptophane.

Or ce dernier « est le seul précurseur de la sérotonine, souvent surnommée « hormone du bonheur » pour son action positive sur l’humeur et le sommeil », explique dans un communiqué Stephen Simpson, coauteur de l’étude. « Mais la sérotonine fait plus que ça, et c’est bien là le problème », ajoute le spécialiste.

Les souris sont devenues obèses

Les chercheurs australiens ont en effet découvert que « la baisse de sérotonine causée par une ingestion trop importante de BCAA a été à l’origine d’une suralimentation des souris, qui sont devenues complètement obèses et ont vécu moins longtemps ». La baisse du taux d’hormone dans le cerveau des rongeurs aurait provoqué une augmentation de leur appétit.

Voilà pourquoi les scientifiques recommandent de varier les sources de protéines dans le régime alimentaire afin d’« assurer un équilibre en acides aminés le plus satisfaisant possible », analyse Samantha Solon-Biet, coauteur de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Agde : un ancien triathlète de haut niveau aide les enfants handicapés à se préparer à des challenges sportifs…

Philippe Banon, est un triathlète de haut niveau, il y a quelques années lors d’une course, il aide à franchir la ligne d’arrivée à une maman et son fils en fauteuil roulant.

Depuis il a laissé de côté sa carrière de sportif et partage sa passion avec des enfants handicapés à Agde.

Maerynn s’entraîne avec ses trois coachs pour le prochain Swimrun du Cap d'Agde qui aura lieu le 30 mai prochain - mai 2019 / © France 3 LR - F. Jobard

Direction la plage de la Grande Conque au Cap d’Agde pour Maerynn en fauteuil roulant, et ses trois accompagnateurs de l’association Xtreme triathlon solidaire. Au programme de la journée, entrainement de natation et de course pour préparer des challenges sportifs, comme le triathlon.

Parmi les trois accompagnateurs, Philippe Banon, il est triathlète sur longue distance et c’est lui qui a eu l’idée il y a quatre ans de partager sa passion avec des enfants handicapés.

Lord d’une course, il aide une maman épuisé, qui poussait son fils sur un fauteuil, à finir sa course, bouleversé après avoir passé la ligne d’arrivée avec eux, sa vie de sportif de l’extrême bascule :

Après ce jour-là, c’est compliqué à expliquer en fait, le sport pour moi, il a pris un autre sens, d’ailleurs j’ai toujours un peu de mal à en parler parce que ça me sert un peu la gorge ces injustices comme ça, elle là ça fait 4 ans et depuis je n’ai pas réussi à prendre un dossard pour courir seul, j’ai l’impression qu’il me manque quelqu’un.

Pendant, les séances physiques, les trois accompagnateurs Stéphanie, Christophe et Philippe ne pensent qu’à une chose, le bien-être de la petite fille :

Les parents nous laissent leur vie. Et il faut les remercier car les parents nous font énormément confiance, et je pense qu’on leur rend en donnant du plaisir à leurs enfants.

Tout ce qu’on fait on le fait pour elle, ajoute Stéphanie, là par exemple, elle ne veut pas sortir donc on va retourner dans l’eau.  

Maerynn est atteinte du syndrome de Prador Willy, une maladie génétique qui se caractérise par une obésité précoce, une prise excessive d’aliments, et un manque de tonus musculaire, et pour la maman de Maerynn, toutes les souffrances de sa fille sont oubliées les jours d’entrainements et de compétition :

Pour elle, c’est une bouffée d’oxygène, elle oublie la maladie pendant un moment. Ça lui apporte du bien-être, elle attend ça avec impatience, quand elle retourne à l’école, elle raconte ce qu’il s’est passé et elle est fière de pouvoir faire quelque chose comme les autres.

On me dit souvent que j’aide beaucoup ces enfants, au final je me demande si ce n’est pas eux qui m’aident moi. Je pense que eux, ils ont besoin de nos jambes et nous nous avons besoin de leur sourire, confie Stéphane Banon.

Maerynn a déjà participé le 14 avril dernier au semi relais master du Cap d’Agde et s’entraîne désormais pour le Swimrun qui aura lieu le 30 mai prochain.

Source FRANCE BLEU.

A Montpellier, un centre de loisirs pour enfants handicapés et enfants valides…

Pendant la période de vacances scolaires et tous les mercredis de l’année, le centre de loisirs « les enfants d’Hélène » accueille les enfants valides et ceux en situation de handicap.

Une mixité bénéfique pour tous.

Le centre de loisirs " les enfants d'Hélène " est le seul à Montpellier à accueillir les enfants valides et les enfants en situation de handicap - mai 2019 / © France 3 LR - S.Taponier

Jeudi matin, Fabienne dit au revoir à Noé, son fils autiste, âgé de 15 ans. Elle vient de le déposer au centre de loisirs « les enfants d’Hélène ». Un endroit que le jeune homme fréquente tous les mercredis et à toutes les vacances scolaires depuis qu’il a 7 ans :

« J’ai trouvé une petite annonce à l’hôpital Peyre Plantade où Noé a été suivi en hôpital de jour et j’ai vu qu’ils proposaient un accueil pour les enfants en situation de handicap et sans handicap, c’était la mixité qui était intéressante, nous dit sa maman  »

Une possibilité d’inclusion pour les enfants handicapés

Noé n’est pas scolarisé, il va en IME ( institut médico-éducatif ), ce centre de loisirs c’est la seule possibilité pour lui de se retrouver avec des enfants de son âge qui ne sont pas handicapés.

Il va en institut médico-éducatif donc toute la semaine il est avec des enfants qui sont en situation de handicap comme lui et sinon il est à la maison et ici il est avec des enfants ordinaires et ça lui profite vraiment beaucoup nous explique sa maman.

Apprendre la tolérance

D’autres parents d’enfants ont été séduits par ce côté inclusion. C’est le cas de Barbara Crimi, ce matin-là, elle dépose son fils Arturo âgé de 7 ans. Lui n’est pas handicapé, mais sa maman a été séduite. Pour elle, ce mélange de différences enrichit tous les enfants :

Ca développe une tolérance, une connaissance aussi de la différence, des soucis que d’autres enfants peuvent avoir.

D’autres comme Ismaël, autiste lui aussi peut venir au centre de loisirs avec son frère :

J’ai des copains, y’ a mon frère Madyan, Samuel, Arturo. On va voir un spectacle au Domaine d’Ô et au cinéma voir un film aussi.

Faire bouger les choses

« Les enfants d’Hélène » est le seul centre de loisirs de l’Hérault à proposer cette mixité. Avec des animateurs formés pour l’encadrer, en fonction des besoins des enfants. Le centre est géré par une association de parents.

Tout le monde est d’accord aujourd’hui pour dire que ce qui fait avancer les choses, c’est l’inclusion, la mixité. Sauf qu’en fait on s’aperçoit que dans le domaine de l’éducation nationale comme dans le domaine des centres de loisirs, la société n’est pas encore prête. Donc c’est notre rôle aujourd’hui de faire bouger les choses, nous dit Nicolas Faure, le Président de l’association « les enfants d’Hélène ».

Pour eux, comme pour les plus grands, les questions sur les différences et le handicap ne se posent pas longtemps :

Ils sont très bienveillants avec les enfants en situation de handicap. D’eux-mêmes, ils les accompagnent dans les activités, ils vont les chercher, ils les stimulent. Et quan on accueille un nouvel enfant en situation de handicap, ils vont tout de suite nous poser des questions : est-ce que cet enfant parle? Est-ce qu’il aime bien qu’on lui donne la main ? Ils ont envie de savoir pour l’accueillir de la meilleure des manières raconte Estelle Bresson, la directrice du centre de loisirs « les enfants d’Hélène »

 

Pérenniser le financement

Seule difficulté aujourd’hui : pérenniser le financement. La moitié du budget dépend des dons et des subventions.
Les enfants d’Hélène est un centre de loisirs associatif, financé à 45% par les aides de la CAF et l’adhésion des parents et à 65% par des subventions publiques, du mécénat, des dons. Chaque année l’association de parents passent le plus clair de son temps à chercher les financements pour l’année suivante.

Les parents aimeraient arriver à boucler leur budget sur 2 ou 3 ans. Une cagnotte en ligne a même été ouverte.

Source FRANCE BLEU.

L’association Escal recrute des dizaines d’animateurs pour ses séjours adaptés cet été…

L’association Escal recherche encore une cinquantaine d’accompagnants pour ses séjours cet été.

Cette structure montée il y a huit ans par des éducateurs à Sorbiers propose des voyages et des loisirs adaptés pour les adultes souffrant de handicap mental. 

L'association Escal, propose des séjours adaptés pour adultes souffrant d'un handicap mental.

Sorbiers, France

Les premiers séjours d’été adaptés organisés par l’association Escal sont prévus en juin, mais l’association basée à Sorbiers (Loire) n’a pas encore bouclé son recrutement pour accompagner et encadrer ses bénéficiaires, des adultes souffrant d’un handicap mental.

« On a encore besoin d’une quarantaine d’animateurs, de huit responsables de séjours qui doivent être diplômés de l’éducation spécialisée ou infirmiers, et également de veilleurs de nuit », détaille Yannick Rochette, le directeur d’Escal. Cet ancien éducateur a monté l’association Escal en 2011 avec une autre ancienne éducatrice, Anne-Sophie Teyssier qui dirige aujourd’hui la structure avec lui.

Animateurs, responsables de séjours et veilleurs de nuit

Le duo a chaque année des difficultés à recruter du personnel pour l’été. « Ce qui nous pose un peu problème c’est que c’est des contrats courts, on dépend de la convention collective de l’animation, on sait que l’animation c’est pas forcément bien rémunéré », explique Anne-Sophie Teyssier. « Après c’est surtout pour se faire une expérience… c’est quand-même des choses à vivre en séjour, c’est riche, c’est de belles rencontres », ajoute la directrice d’Escal, chargée plus précisément du recrutement. D’ailleurs, les débutants sont acceptés par l’association : « sur chaque séjour on a ce qu’on appelle un apprenant. On a tous commencé à un moment ou un autre donc on donne cette chance-là aussi ».

L’association organise des séjours dans toute la France, et même à l’étranger (au Portugal, notamment) pour le public qui dispose d’une bonne autonomie. Pour les personnes les moins autonomes, les séjours sont organisés dans la région, à Saint-Pierre-de-Boeuf par exemple. Encore faut-il trouver des hébergements adaptés au public handicapé mental. L’association en recherche en permanence.

Pour postuler, vous pouvez contacter l’association Escal par mail, recrutement@escal-va.fr ou par téléphone, 04 27 77 57 99. La campagne de recrutement est ouverte jusqu’à la fin du mois de juin. 

Source FRANCE BLEU.