Le gouvernement débloque 300 millions d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et cliniques…

Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre, a annoncé mercredi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé à la sortie du conseil des Ministres, le 06 mars 2019

La ministre veut récompenser les hôpitaux et cliniques pour leurs efforts. Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre a annoncé Agnès Buzyn ce mercredi alors que les députés examinent cette semaine en première lecture son projet de loi Santé.

Constatant que « les dépenses d’assurance maladie ont moins progressé que l’objectif voté » en 2018, la ministre de la Santé, a « décidé de verser ces fonds pour soutenir les établissements et contribuer ainsi à réduire leur déficit », explique le ministère dans un communiqué.

65 millions pour les établissements « en difficulté »

Sur les 300 millions d’euros ainsi débloqués, 235 millions viendront compenser « une évolution de l’activité hospitalière plus faible que prévu », ce qui « permettra de réduire sensiblement le déficit » global rapporte l’AFP. Les 65 millions restants seront réservés à « des établissements de santé en difficulté » et à certaines « mesures prioritaires », comme la prévention de l’hépatite C ou du suicide. 

Cette rallonge budgétaire s’ajoute au dégel intégral des 415 millions d’euros mis en réserve début 2018. Fin février, Agnès Buzyn avait par ailleurs annoncé une hausse des tarifs hospitaliers pour 2019, après huit années de baisse. Cela doit se traduire par « 250 millions d’euros supplémentaires pour la médecine/chirurgie/obstétrique, et 100 millions pour la psychiatrie », selon la ministre.

« Cela va donner un peu d’oxygène au système, même si cela doit n’avoir que peu d’impact sur le déficit global des hôpitaux publics, qui est prévu autour d’un milliard d’euros fin 2019″ avait alors réagi Frédéric Valletoux, qui dirige la Fédération hospitalière de France.

Source FRANCE BLEU.

 

Val-d’Oise. Un homme interpellé après le vol d’une cagnotte pour un petit garçon handicapé…

Un quinquagénaire a été interpellé lundi après-midi dans le Val-d’Oise. Il est soupçonné d’avoir volé une des cagnottes installées dans une boutique de Gonesse au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint d’une maladie invalidante.

L’homme a été placé en garde à vue. La cagnotte en ligne, de son côté, a connu un franc succès et dépassé la moitié de son objectif en quelques jours.

Un homme a été interpellé le 11 mars 2019 dans le Val-d'Oise, suspecté d'avoir volé une cagnotte installée dans un magasin afin d'aider un enfant malade (photo d'illustration).

Un homme, soupçonné d’avoir volé une cagnotte destinée à un petit garçon handicapé, a été interpellé lundi 11 mars sur la plateforme aéroportuaire de Roissy (Val-d’Oise) où il travaille. Il a été placé en garde à vue dans l’après-midi, rapporte Le Parisien.

https://youtu.be/S-zO-zQkNR8

Le 2 mars dernier, les gérants du Casino Shop de Gonesse (Val-d’Oise) ont installé dans leur magasin des cagnottes au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint de tétraparésie spastique, une maladie invalidante. Un homme s’est alors emparé d’une des cagnottes et s’est enfui avec. Les gérants ont partagé la vidéo des caméras de sécurité sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation de la part des internautes.

Succès pour la cagnotte

Le suspect, âgé de 58 ans, a été identifié grâce à des témoignages et aux images de vidéosurveillance. Lui-même victime de problèmes d’argent, l’homme vit apparemment dans sa camionnette. La cagnotte qu’il a volée contenait une cinquantaine d’euros, mais il assure ne pas avoir compris sur le moment à quoi était destinée la récolte.

Ce vol n’a cependant pas eu que des conséquences négatives. L’histoire de Tylian, largement relayée par les médias, a donné de la visibilité à la cagnotte. Lundi, 29 000 euros avaient été récoltés pour le petit garçon. Il en faudrait au total 50 000 pour permettre à ses parents de l’emmener se faire opérer en Allemagne.

Source OUEST FRANCE.

Avec son imprimante 3D, un Nordiste fabrique des mains bioniques pour les enfants handicapés…

Matthieu Tourbier est ingénieur au Département du Nord. Son passe temps, fabriquer bénévolement des prothèses pour les enfants qui n’ont pas de doigts ou de main.

Mais pas n’importe quelles prothèses, des mains bioniques aux couleurs de leurs super-héros préférés.

Hugo a reçu sa main bionique le jour de Noël, le 24 décembre 2018.

Cela fait trois ans que Matthieu Tourbier s’est acheté une imprimante 3D. Cet ingénieur au département du Nord, qui vit à Seclin, dans la métropole lilloise, l’avait d’abord acquise pour son fils. Et c’est en fait le papa qui s’est passionné pour le petit engin. L’année dernière, en visitant le salon Maker Faire, à Lille, Matthieu a découvert l’association E-Nable, qui recrute des bénévoles, propriétaires d’imprimantes 3D, pour fabriquer des mains bioniques, c’est à dire des prothèses qui reproduisent les fonctions d’une vraie main.

Des prothèses destinées aux enfants qui souffrent d’agénésie des doigts ou de la main (lorsqu’un organe ne se développe pas normalement au stade de l’embryon). Et ces mains bioniques sont uniques, puisque les volontaires les customisent selon les goûts des enfants. Ils rencontrent la famille, ils discutent et prennent des mesures de la main. Ils la dessinent ensuite par ordinateur et lancent l’impression 3D.

Mieux assumer son handicap

C’est plus exactement une aide à la préhension. La main va permettre à l’enfant d’attraper des objets. Elle est en plastique, il suffit de la passer et de l’attacher au poignet avec un scratch. C’est en pliant le poignet que les doigts se referment grâce à du fil de pêche qui relie donc le poignet au phalanges. Grâce a ces mains bioniques, les enfants peuvent faire des choses dont ils n’étaient pas capables sans, explique Matthieu. « On ne sera peut-être pas gardien de but mais on va pouvoir attraper une balle. Attraper un verre, on va pouvoir faire de la balançoire, faire du vélo. Et les plus petits pourront compter sur leurs dix doigts, ils ne devront plus s’arrêter à cinq. »

Au delà de l’aspect pratique, c’est aussi une manière de mieux assumer son handicap, pour des enfants qui ont parfois honte de leur main atrophiée dans la cour de récréation. La prothèse ressemble à la main bionique d’un super-héro comme Captain America.

Hugo, futur guitariste

L’année dernière, l’ingénieur a changé la vie d’un petit garçon. Matthieu a rencontré la famille d’Hugo, neuf ans, qui vit à Âmes, près de Lillers dans le Pas-de-Calais. Hugo est né avec une agénésie de la main gauche. Il n’a donc pas de main, mais comme de petit bourgeons sur le poignet. On lui a posé une prothèse dès ces quatre mois. Et vers un an, il a reçu une main myoélectrique, qui permet d’actionner le pouce et l’index pour faire l’effet d’une pince. Mais ces prothèses sont lourdes et grandes. Alors il n’était pas à l’aise à l’école.

« Les autres enfants se sont moqués de lui, alors arrivé au CP il a arrêté de mettre des prothèses« , nous explique sa maman Maggy.

Un jour, la famille a entendu parler de ces prothèses 3D. et c’est en cherchant sur Internet qu’ils ont découvert E-Nable. Ils ont raconté l’histoire d’Hugo sur le site de l’association et, en novembre dernier, Matthieu les a contactés. Après plusieurs rencontres et une vingtaine d’heure de travail au total, l’ingénieur a offert sa main à Hugo, juste avant le réveillon de Noël le 24 décembre. Une main aux couleurs d’Iron Man et de Hulk, les super-héros préférés d’Hugo.

Depuis, le garçon se sent mieux. Il fait plus de vélo qu’avant. Et il s’intègre mieux à l’école.

« Je joue avec des enfants qui jouent à des jeux que je ne pouvais pas faire avant. »

Et son histoire ne s’arrête pas là puisque Matthieu est en train de fabriquer un médiator de guitare adaptée à la main d’Hugo, qui a toujours rêvé d’en jouer.

Source FRANCE BLEU.

 

Marseille: le cannabis testé sur des malades de Parkinson…

Une étude sur les effets du cannabis chez des malades de Parkinson va être menée à l’hôpital de la Timone à Marseille, une première mondiale selon le professeur Olivier Blin, directeur de Dhune, un programme de recherche sur les maladies neurodégénératives.

Une vingtaine de patients doivent participer à cet essai clinique qui visera à tester les effets du cannabis thérapeutique sur leurs symptômes.

Marseille: le cannabis testé sur des malades de Parkinson..

Cette étude est rendue possible par une récente annonce de l’Agence du médicament (ANSM) qui a indiqué en décembre souhaiter la mise en place d’une expérimentation du cannabis thérapeutique avant la fin 2019. Et le 13 février, le Parlement européen a voté une résolution sur la légalisation du cannabis thérapeutique.

Autorisé dans une trentaine de pays dans le monde, le cannabis thérapeutique n’a cependant «jamais été étudié sérieusement pour Parkinson», selon le Pr. Olivier Blin, également chef du service pharmacologie de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). «La demande est venue directement des patients qui ont observé des améliorations de leurs symptômes en consommant du cannabis», a-t-il expliqué à l’AFP. «L’idée, c’est de ne pas les laisser se débrouiller seuls avec des produits illicites, mais d’étudier de manière scientifique et médicale cet usage en voyant s’il y a un réel bénéfice pour les patients et quels sont les risques.»

Les équipes se penchent actuellement sur l’élaboration du produit à base de cannabis, en cherchant la combinaison optimale de cannabinoïdes (THC et CBD). La phase clinique de test chez l’homme doit avoir lieu fin 2019, sous réserve d’acceptation par les autorités. «Nous allons observer, avec l’administration d’une dose unique par nébulisateur, les effets sur la motricité, la raideur, mais aussi sur l’anxiété, les émotions», précise Olivier Blin, «car les effets comportementaux de la maladie – la fatigue notamment – sont ceux dont les patients souffrent le plus».

L’étude est financée par Dhune, l’association France Parkinson et l’AP-HM.

Source LE FIGARO.

Pesticides: l’origine professionnelle de la maladie de Parkinson reconnue…

Marcel Geslin, un ancien employé arboricole, mort l’an dernier à 74 ans, a obtenu aujourd’hui la reconnaissance par la justice de l’origine professionnelle de sa maladie de Parkinson, a appris l’AFP auprès de sa famille.

Pesticides: l'origine professionnelle de la maladie de Parkinson reconnue

« Ce n’est pas qu’une victoire pour l’honneur. Nous souhaitons qu’elle contribue à faire évoluer la législation sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires, afin que ce qui est arrivé à mon frère n’arrive plus », a commenté Michel Geslin, frère et tuteur de Marcel, qui a mené le combat administratif pour obtenir cette reconnaissance devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) du Maine-et-Loire. Employé pendant 37 ans dans la même entreprise arboricole à Loiré (ouest d’Angers) où il a passé toute sa vie, Marcel Geslin était préposé à l’entretien des vergers, la taille, l’éclaircissage, la cueillette… « Il ne manipulait pas lui-même les produits phytosanitaires. Mais comme tous les employés à l’époque, il travaillait dans les rangs pendant et après les traitements », rapporte Michel Geslin.

Apparus en 2008 après son départ en retraite, ses troubles ont été diagnostiqués « de type Alzheimer » avant d’être requalifiés en « maladie de Parkinson » quelques années plus tard, entraînant l’ouverture d’une demande de reconnaissance en maladie professionnelle provoquée par les pesticides. « Cette reconnaissance nous a été refusée une première fois en 2017 parce que le certificat initial de son médecin traitant n’avait fait mention que de troubles de mémoire. Alors même que la MSA (Mutualité sociale agricole)disposait de tous les avis des spécialistes », regrette Michel Geslin.

Un deuxième refus sera opposé à la famille en 2018 pour des questions de délai d’instruction. C’est l’avis du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Bretagne, où le cas de Marcel Geslin a été délocalisé, qui se révélera décisif. « C’est un cas emblématique car il montre que les organismes de protection sociale agricole, bien que parfaitement informés, préfèrent laisser filer. Pour qui veut faire reconnaître sa maladie, c’est un parcours du combattant », assure Michel Besnard, porte-parole du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, lequel revendique 14 reconnaissances auprès des Tass de la région depuis sa création il y a quatre ans.

A l’échelle nationale, il n’existe aucune donnée statistique publique sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires. En 2017, Patrice Heurtaut, directeur de la santé-sécurité au travail de la MSA avait indiqué qu’elles représentaient « 2% des maladies professionnelles déclarées au titre du régime agricole ». Phytovictimes, autre association d’aides aux victimes professionnelles, a recensé 429 dossiers depuis sa création en 2011, dont 92 pour des maladies de Parkinson.

Source Le Figaro.

Levothyrox : la justice déboute 4113 plaignants face à Merck…

Le tribunal a reconnu «  »la qualité et la valeur thérapeutique du médicament nouvelle formule ».

Levothyrox : la justice déboute 4113 plaignants face à Merck © MAXPPP

La justice a débouté mardi les 4.113 malades de la thyroïde qui avaient assigné le laboratoire Merck pour « défaut d’information » autour du changement de formule de son médicament Levothyrox. Une plainte notamment portée par une avocate valenciennoise, puisque de nombreux patients du laboratoire sont Nordistes.

Sur la demande principale « tendant à établir l’existence d’une faute délictuelle » du laboratoire allemand, le tribunal d’instance de Lyon a débouté les plaignants, estimant notamment que Merck avait oeuvré dans les règles et de concert avec les autorités sanitaires françaises.

Le tribunal a également retenu dans son jugement que « la qualité et la valeur thérapeutique du médicament nouvelle formule » étaient « certaines » et que sa notice contenait des informations « suffisamment précises et pertinentes » pour les patients concernés. La justice estime ainsi que le laboratoire n’a commis aucune faute.

« Le juge a reconnu la pertinence, au regard du cadre réglementaire en vigueur, du dispositif d’information mis en place lors de la transition, entre mars et septembre 2017, de l’ancienne à la nouvelle formule du Levothyrox« , s’est félicité le directeur juridique de la filiale française Florent Bensadoun dans un communiqué.

La nouvelle formule du Levothyrox, prescrit contre l’hypothyroïdie, a été incriminée, entre mars 2017 et avril 2018, par quelque 31.000 patients victimes d’effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnies, vertiges, etc.).

41 millions d’euros réclamés

Au cours de l’audience, délocalisée le 3 décembre dans un centre de congrès de la banlieue de Lyon en raison du très grand nombre de requérants, les avocats des plaignants regroupés dans une action collective via une plateforme en ligne avaient réclamé une indemnisation de 10.000 euros pour chacun d’eux, soit plus de 41 millions au total.

L’affaire fait par ailleurs l’objet, au pénal, d’une information judiciaire contre X instruite par le pôle santé du TGI de Marseille. Ouverte le 2 mars 2018 pour tromperie aggravée, blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui, elle a été élargie depuis par le parquet au chef « d’homicide involontaire ».

Au total, trois millions de patients prennent ce médicament en France, le premier marché mondial) et 2,5 millions de malades utilisent la nouvelle formule, selon Merck.

Source FR3.

Vidéo – Maltraitance dans les Ehpad : le Québec autorise les caméras dans les chambres…

Le Québec a jugé que les chambres des pensionnaires des maisons de retraite pouvaient bénéficier d’un système de surveillance installé par les familles.

ehpad Photo illustration

Exemple d’images tournées par la caméra de Mme Matte dans un EPAHD. (Youtube)

Les images d’une femme battue dans un Ehpad, il y a deux semaines en France, avaient suscité l’émoi. Comment prévenir ce genre d’incidents ? Au Québec, la loi autorise désormais les familles à équiper les chambres des Ehpad de caméras afin de surveiller les résidents et le personnel soignant. Ceci pour éviter les violences, mais aussi les vols quotidiens. « J’ai installé une caméra ici, au grand jour, il n’y a rien de caché », montre Effie Karelas, fille d’une pensionnaire de maison de retraite.

Une manière de clarifier les situations

Le personnel disait que sa mère était violente et voulait lui imposer de nouveaux calmants. Mais il a oublié la présence de la caméra, et ce qu’Effie a vu sur les images ne correspondait pas avec les déclarations. « Ma mère avait juste essayé d’attraper le bras d’un aide-soignant, pour lui demander de l’aider avec sa jambe », raconte Effie Karelas. « Ils l’ont laissée comme ça, toute nue, sans aucune dignité, la porte de la chambre grande ouverte à la vue de tout le monde », assure-t-elle.

Source FRANCE INFO.

Sida: Un deuxième cas mondial de rémission d’un patient atteint du VIH…

RECHERCHES Un découverte faite dix ans après le premier cas confirmé d’un patient souffrant du VIH s’étant remis de cette maladie mortelle.

Sida: Un deuxième cas mondial de rémission d'un patient atteint du VIH

Un signe encourageant pour les patients atteints du sida. Pour la deuxième fois dans le monde, un patient, qui a interrompu son traitement, a connu une rémission durable du VIH-1, le virus à l’origine du sida, et est probablement guéri, ont rapporté des chercheurs, qui doivent tenir une conférence médicale ce mardi, dans le journal Nature.

Dix ans après le premier cas confirmé d’un patient souffrant du VIH s’étant remis de cette maladie mortelle, un deuxième cas, connu comme « le patient de Londres », n’a pas montré de signe d’être atteint virus depuis près de 19 mois, ont expliqué les scientifiques.

« Le « patient de Berlin » n’a pas été une anomalie »

Les deux patients ont subi des transplantations de moelle osseuse pour traiter des cancers du sang, en recevant des cellules-souches de donneurs ayant une mutation génétique rare qui empêche le VIH de s’installer. « En parvenant à une rémission sur un deuxième patient tout en utilisant une approche similaire, nous avons montré que le « patient de Berlin » n’a pas été une anomalie », s’est félicité le principal chercheur Ravindra Gupta, professeur à l’Université de Cambridge, en faisant référence au premier cas mondial de rémission chez un malade atteint du VIH.

Des millions de personnes infectées par le VIH à travers le monde contrôlent cette maladie à l’aide d’une thérapie antirétrovirale (ARV), mais ce traitement ne débarrasse pas les patients du virus. « En ce moment, la seule façon pour traiter le VIH est par l’administration de médicaments​ qui contiennent le virus et que les gens doivent prendre toute leur vie », a dit Ravindra Gupta. «Cela représente un défi particulier dans les pays en voie de développement», où des millions de personnes n’ont pas accès à un traitement adéquat, a-t-il ajouté.

Réduire le nombre de stratégies de traitement

Près de 37 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, mais seules 59 % d’entre elles bénéficient d’ARV. Près d’un million de personnes meurent chaque année d’affections liées au VIH. Une nouvelle forme de VIH résistante aux médicaments représente une préoccupation grandissante. Ravindra Gupta et son équipe soulignent que la transplantation de moelle osseuse – une procédure dangereuse et douloureuse – n’est pas une option viable pour le traitement du VIH. Mais ce deuxième cas va aider les scientifiques à réduire le nombre de stratégies de traitement.

Le « patient de Londres » ainsi que le « patient de Berlin » ont subi des transplantations de cellules-souches de donneurs ayant une mutation génétique qui rend inopérant un récepteur du VIH connu comme CCR5. «Trouver un moyen d’éliminer complètement le virus est une priorité urgente globale, mais c’est particulièrement difficile car le virus pénètre des cellules blanches du sang de l’hôte », a expliqué Ravindra Gupta. L’étude se penche sur ce patient anonyme, en Grande-Bretagne, qui a été diagnostiqué comme atteint du VIH en 2003 et qui a suivi une thérapie antirétrovirale depuis 2012.

Remplacer les cellules immunes

Plus tard la même année, il a été diagnostiqué comme atteint d’une forme avancée de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique. Il a subi en 2016 une transplantation à base de cellules-souches hématopoïétiques d’un donneur porteur d’une mutation du gène du CCR5 qui n’est présente que chez 1 % de la population mondiale. Le VIH-1 utilise la plupart du temps le CCR5 comme récepteur. La mutation du gène du CCR5 en question empêche le virus de pénétrer dans les cellules hôtes, ce qui rend les porteurs de cette mutation résistante au virus du sida. De la même façon que pour le cancer, la chimiothérapie peut être efficace contre le VIH puisqu’elle tue les cellules qui se divisent.

Mais c’est le remplacement des cellules immunes par celles qui n’ont pas le récepteur CCR5 qui apparaît être clé pour prévenir la réapparition du VIH après le traitement. Après le transplant de moelle osseuse, le « patient de Londres » a suivi l’ARV pendant seize mois, puis le traitement a été interrompu. Des tests réguliers ont confirmé que la charge virale du patient était indétectable depuis. « Une transplantation de moelle osseuse n’est pas viable pour guérir. Mais on peut essayer de déterminer quelle part de la transplantation a fait la différence pour permettre à cet homme de cesser de prendre ses médicaments antiviraux ».

Source 20 Minutes.

« Je sens mes jambes, mes genoux, mes chevilles » : Sebastian, paraplégique, commence à remarcher grâce à l’électrostimulation…

Sebastian Tobler fait partie des trois paraplégiques qui ont réussi à remarcher grâce à des électrostimulations.

Sebastian Tobler a réussi à remarcher grâce à l'électrostimulation.

À l’automne 2018, une équipe de chercheurs de Lausanne, en Suisse, annonçait avoir réussi à faire remarcher trois paraplégiques, grâce à des électrostimulations.  Quelques mois après, franceinfo a rencontré l’un de ces trois hommes. Il s’appelle Sebastian Tobler, il est Suisse, et paraplégique depuis six ans. Cet homme modeste espère avant tout faire avancer la recherche.

Dans sa vie de tous les jours, Sebastian Tobler est en fauteuil roulant. C’est d’ailleurs en fauteuil qu’il arrive à l’hôpital de Lausanne ce matin-là, pour son entraînement. Son programme du jour : marcher sur un tapis roulant. Il est vêtu d’un short, d’un T-shirt, il a des chaussures de sport aux pieds, et au niveau des épaules, un harnais qui va lui permettre de le soulager en supportant une partie du poids de son corps,

La machine se lance, Sebastian Tobler se lève de son fauteuil, déploie son corps de colosse. Cet ancien très grand sportif paralysé après un accident de VTT a le haut du corps musclé, les jambes frêles… mais des jambes désormais qui marchent. « Au début ça paraît assez saccadé, pas contrôlé, explique-t-il. Puis là, ça s’améliore. Je sens mes jambes, mes genoux, mes chevilles, et puis la stimulation. »

La stimulation, ce sont des électrodes implantées dans le bas du dos. Aujourd’hui les nerfs de sa colonne vertébrale sont endommagés et ne relient plus le cerveau aux jambes. C’est donc, dans la salle d’entraînement, un ordinateur qui stimule à distance les électrodes, ses nerfs, et par conséquent les muscles des jambes, un à un. Un qui permet de lever le pied, puis un autre pour l’extension, puis l’autre jambe. Mais ce n’est pas l’ordinateur seul qui commande les jambes. C’est un équilibre avec la volonté de Sebastian, qui parvient à contrôler une partie du mouvement. « En marchant, je peux essayer de contrôler la position du pied, le déclenchement de la flexion, de l’extension. » 

« Tout à coup j’ai commencé à lâcher une main »

Ce jour-là, Sebastian bat son record : une heure et quart de marche, soit environ 1 600 mètres. Et lorsque la stimulation s’arrête, il parvient à faire ensuite quelques pas. C’est là que réside l’espoir des scientifiques. L’espoir, comme pour les expériences menées sur les rats, que les nerfs soient réactivés, et à terme refonctionnent par eux-mêmes.

Sebastian se souvient de la première fois où il a pu remarcher. « Cela a été quand j’ai marché avec ma kiné, se rappelle-t-il. Tout à coup j’ai commencé à lâcher une main après l’autre. De voir que je pouvais faire quelques pas seul, en étant stimulé bien sûr, mais sans aide extérieure, c’était assez fort. Vous réalisez que vous êtes en train de faire quelque chose que vous n’arriviez pas à faire il y a quelques temps. »

Un combat pour faire avancer la recherche

Sebastian espère un jour remarcher, nager à nouveau, refaire du ski de randonnée. Mais en l’état actuel de la recherche, il n’y a quasiment aucune chance que sans ces stimulations électriques, il puisse remarcher seul, de façon autonome. Il constate quand même des progrès.

« Dans la vie de tous les jours, je fais des exercices à la maison, je peux me lever, en m’agrippant avec les mains, ce que je ne pouvais pas faire avant ». Sebastian Tobler à franceinfo

Ce sont des petits progrès dans le quotidien, mais Sebastian a peu de chances de progresser davantage. Avant tout, il fait ces entraînements, ces expériences dans l’esprit d’un pionnier pour la science, pour la recherche. « La science m’intéresse. C’est plus qu’un objectif personnel, conclut-t-il. Souvent les gens me demandent si j’ai retrouvé le goût de vivre. Cela a plutôt donné un sens à ma vie. J’ai 49 ans, il me reste trente ans à vivre. Je peux être utile, amener quelque chose, utiliser tout ce qui me reste pour essayer de faire avancer quelque chose. Cela a de la valeur. » Trente ans encore à vivre, cela paraît court tant ce professeur dans une école d’ingénieurs fourmille de projets de recherche, et d’amélioration du quotidien des paraplégiques.

Source FRANCE INFO.

Bastia : des peintures murales pour les enfants hospitalisés en pédiatrie…

Le Rotary Club Bastia Mariana organise chaque année une action de bienfaisance envers les enfants.

Samedi, ils ont invité 25 artistes dans le service pédiatrique de l’hôpital de Bastia afin de mettre en valeur les murs avec des dessins.

Au centre hospitalier de Bastia, des artistes peintres ont recouvert les murs du service pédiatrique de leurs oeuvres.

Samedi, 25 artistes sont venus exprimer leur talent sur les murs du service pédiatrique de l’hôpital de Bastia. Une initiative  qui va permettre d’améliorer le cadre de vie des enfants à l’hôpital.

« Ca permet de combler un petit peu leurs problèmes, leurs angoisses… Une peinture, un dessein apaisent », expliquent Sandra Giuntini, artiste peintre qui a revêtu les murs d’une tendre image d’un petit garçon et son doudou.

Bande dessinée

Sur d’autres fresques, on reconnaît les personnages incontournables de la bande dessinée.

« Avant de savoir lire ou écrire, un enfant dessine. Le dessin ça leur parle. D’ailleurs les petits enfants de deux ou trois ans qui se promenaient dans le couloir avec leurs parents ont reconnu tous les personnages » Antoine Asaro, plasticien et auteur de BD.

La mère d’une petite Louane, qui dort profondément, commente : « La petite est hyper contente, elle regarde, elle va voir tout le monde, c’est un peu la mascotte. »

Dans ce service, les enfants viennent pour des grippes, des gastro-entérites ou des bronchiolites plutôt méchantes. Donc le premier contact avec l’hôpital est très important. Avec ces fresques, le Rotary Club Bastia Mariana, le personnel soignant et les artistes espèrent leur rendre un peu de gaîté.

Source FR3.