Coronavirus : un enseignant d’un Institut Médico-éducatif de la Loire tire la sonnette d’alarme…

Des instituts médico-éducatifs qui continuent d’accueillir de jeunes handicapés malgré les mesures de confinement rendues obligatoires par le gouvernement.

Le personnel continue à se rendre sur place.

En Auvergne Rhône-Alpes, l’un des enseignants ne comprend pas.

Quelle protection pour les personnels des IME qui accueillent encore des enfants ? / © maxppp

Coup de gueule d’un enseignant dans un des IME de la région Auvergne Rhône-Alpes, qui a souhaité gardé l’anonymat. Il ne comprend pas pourquoi malgré la situation de crise sanitaire actuelle et l’obligation de confinement, son Institut médico-éducatif (IME) continue d’accueillir de jeunes handicapés.

« On a le sentiment d’être oubliés »

Alors que les écoles, collèges, lycées et universités sont fermés depuis lundi 16 mars pour faire face à la propagation du Coronavirus, d’autres structures d’accueil de jeunes adolescents semblent échapper à la consigne: les Instituts médicaux éducatifs (IME). Il ne cache pas son sentiment de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Il ne comprend pas pourquoi la structure dans laquelle il travaille a accueilli des jeunes lundi 16 mars et en accueillait encore ce mardi 17 mars. Il dénonce « une contradiction » entre les mesures de confinement obligatoires édictées par le gouverment et la situation dans son établissement: « On nous demande de venir au travail malgré les mesures de confinement ! » s’alarme-t-il.

Les Instituts médicaux éducatifs (IME) accueillent en moyenne 70 à 80 adolescents atteints de déficience intellectuelle légère à moyenne. « Certains de ces adolescents ont une santé fragile, parfois avec des difficultés respiratoires, » explique l’enseignant.
Alors que les réunions amicales, professionnelles et familiales sont prohibées en raison du risque potentiel de contamination au Covid-19, il dénonce une mise en danger de la santé des jeunes mais aussi du personnel, enseignants, éducateurs spécialisés, psychologues et autres personnels de service. Il ne cache pas son inquiétude pour ses proches, en cas d’aller-retour au travail.

Son Institut est ouvert aux jeunes du lundi au vendredi. Ces derniers vivent soit dans leurs familles, soit en familles d’accueil ou encore en Maison d’Enfance à Caractère (MECS). Aujourd’hui, l’IME serait encore ouvert d’après ses informations pour ceux qui ne peuvent dormir chez eux la semaine. Ils seraient encore au nombre de 5. Information qu’il n’a pas été possible de vérifier à ce stade.

Quid du télétravail ?

L’enseignant se demande notamment pourquoi une solution de télétravail n’a pas été mise en place immédiatement, pour assurer par exemple les réunions du personnel et le suivi avec les familles des jeunes. L’enseignant s’interroge : pourquoi les IME de la région ne sont pas tous logés à la même enseigne ?  « les IME et ITEP de l’Ain ont fermé ». Une situation incompréhensible selon lui.

L’enseignant actuellement auprès de ses enfants confinés à la maison, redoutait d’avoir à retourner au travail. Il devrait normalement rester chez lui cette semaine. Selon ses dires, la situation pour les jeunes encore accueillis dans son IME devrait être réglée d’ici lundi. En attendant, deux à trois éducateurs se relaient.

Les Instituts Médico-Educatifs (IME) ont pour mission d’accueillir des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle quel que soit le degré de leur déficience.

La liste des Instituts médico-éducatifs de la région

Source FR3.

Coronavirus : il y aurait 55 000 cas au Royaume-Uni…!!!!

55 000 personnes contaminées à l’heure actuelle et 20000 morts au final en cas de « bon résultat » : le gouvernement britannique a dessiné mardi un scénario catastrophe.

Coronavirus : il y aurait 55 000 cas au Royaume-Uni

Le gouvernement britannique a jugé mardi « raisonnable » d’estimer le nombre de cas d’infections au nouveau coronavirus à 55 000 dans le pays actuellement, contre 1 950 officiellement recensés (pour 55 morts).

Interrogé au Parlement sur ces chiffres, le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a répondu : « C’est une manière raisonnable de voir les choses. »

20 000 morts, un « bon résultat »

Concernant le bilan final en fin d’épidémie, « si l’on peut limiter le nombre (de morts) à 20 000 ou moins, cela sera un bon résultat (…) mais cela reste terrible, un nombre énorme de morts et une pression énorme sur le service de santé », a-t-il averti.

Le gouvernement a annoncé lundi soir des mesures drastiques, demandant au public d’éviter tout déplacement et tout contact non essentiels, en favorisant le télétravail et en cessant de se rendre dans les lieux publics comme les salles de spectacles ou les pubs. Ces mesures sont mises en place « pour des mois, je ne sais pas combien », a déclaré Patrick Vallance.

Risque de « submersion » du système de santé

Ce changement de braquet, alors que la réponse britannique était jusqu’alors critiquée pour être trop timorée, est intervenue notamment après la publication d’une étude de l’Imperial College de Londres.

Selon ces scientifiques, avec le type de réponse qui constituait jusqu’à lundi la ligne de conduite du gouvernement, le pays risquait jusqu’à 260 000 décès, en raison d’une « submersion » de son système de santé.

Source DNA.

Coronavirus – Confinement total : quand, où, pour combien de temps… ce que le gouvernement envisage de faire…

Alors que nombre de morts et de malades infectés par le coronavirus ne cesse d’augmenter, le gouvernement envisagerait sérieusement de confiner l’ensemble de la population sur le territoire.

A l’Elysée, des bruits courent.
Confinement total : quand, où, pour combien de temps… ce que le gouvernement envisage de faire

Le bruit court depuis quelques jours. La France finira-t-elle pas être confinée comme l’est l’Italie ? C’est l’une des questions qui taraudent de nombreux Français ces derniers jours. Dans les couloirs des plus hautes sphères de l’Etat, le sujet est pris très au sérieux. « On va vers un confinement généralisé pour le milieu de semaine », croit savoir un responsable de la majorité interrogé par Le Parisien. « Ce sera pour mardi, au plus tard mercredi », a confirmé à la même source un fidèle du président.

1. Confinement en France : les hypothèses envisagées

Les autorités pencheraient donc actuellement sur le sujet. « Plusieurs hypothèses seraient sur la table », précise le journal qui détaille ensuite : « un confinement renforcé, avec restrictions de sortie ; un confinement localisé pour l’Ile-de-France et l’Alsace ; voire un couvre-feu chaque soir à 18 heures, qui fait débat en raison de sa complexité juridique ». Dans ce dernier cas, les forces de police et même l’armée seraient appelées à veiller au respect des consignes.

Pour l’instant, aucune décision n’a été prise. Un délai qui serait dû aux dernières consultations. « Ils veulent sans doute consulter d’abord les partis et le comité scientifique sur le report du second tour des municipales », souffle un conseiller ministériel dans les colonnes du Parisien. « Tout est fermé, les restaurants, les bars, c’est déjà très drastique », souligne un autre conseiller.

Mais comment en est-on arrivé là ? Là encore, des bruits de couloirs courent…

2. Fermeture des commerces : « Ils ne l’ont pas pris au sérieux. On a un problème »

Les dernières consignes ont été données samedi soir par le Premier ministre Edouard Philippe : tous les commerces non indispensables ont fermé leurs portes à minuit. Une décision inédite.

Pour autant, et alors que le taux de participation au premier tour des élection municipales a été historiquement bas, des badauds, parfois même des familles entières n’ont pas hésité à sortir et à se rassembler dimanche. Plusieurs chaînes d’informations en continu ont en effet filmé des gens dehors qui ne respectaient pas les consignes relatives aux distances à respecter entre individus. « Ils ne l’ont pas pris au sérieux. On a un problème », regrette un ministre qui s’est confié au Parisien. Vindicative, une autre source du Palais a lâché : « Tant que vous ne dites pas aux gens que c’est fini, qu’on ne peut plus sortir, ça ne marche pas ! ».

Le confinement envisagé aurait ainsi pour but de faire comprendre aux Français la gravité de la situation, et aussi de les responsabiliser sur l’importance de rester chez soi tout en évitant les contacts avec les autres personnes.

Emmanuel Macron serait « très inquiet » de cette situation.

3. Coronavirus en France : »On devrait déjà être en état d’urgence »

Alors que 36 morts ont été enregistrés dimanche à cause du coronavirus, portant le nombre total de victimes à 127, le chef de l’Etat serait très soucieux de l’attitude des Français. « Le président est inquiet, il a eu des rapports très alarmistes disant que 60 % de la population pouvait être touchée », a raconté un de ses proches. « On devrait déjà être en état d’urgence ! Je ne comprends pas… Dans ce genre de période, il ne faut pas avoir la main qui tremble », a quant à elle tempêté une autre source du Palais, en off.

Source PLANET.

Coronavirus : Produit du hasard ou Arme Biologique ? Télévision Allemande – Vidéo.

Le coronavirus : « Produit du hasard » ou spécifiquement utilisé comme arme biologique.

Depuis la mi-janvier, le coronavirus fait la une de la presse grand public ! Apparemment sorti de nulle part, un virus apparaît soudainement dans la ville chinoise de Wuhan et terrifie le monde ! Presque toutes les heures on actualise le nombre de personnes qui sont tombées malades et celles qui en sont mortes.

Les personnes concernées sont en quarantaine et en Chine on n’a déjà plus le droit de sortir de certaines villes. Cela soulève de graves questions qui n’ont guère été discutées jusqu’à présent, telles que : D’où vient le dangereux coronavirus ? Les médias rapportent que des serpents, des chauves-souris ou encore des pangolins sont la cause ou le porteur du virus. Cependant le Dr Alan Cantwell, virologue, prouve avec 107 références à des expériences décrites dans la base de données des publications scientifiques « PubMed », que la manipulation génétique des coronavirus a lieu dans les laboratoires médicaux et militaires depuis 1987.

Voici une citation du Dr Alan Cantwell [2] : « J’ai rapidement découvert que les scientifiques ont modifié génétiquement depuis plus de dix ans les coronavirus animaux et humains pour produire des virus mutants et recombinants pathogènes. Pas étonnant que les scientifiques de l’OMS aient identifié les virus SRAS/Corona si rapidement. […] Cette recherche non supervisée produit des virus artificiels dangereux, dont beaucoup ont le potentiel de devenir une arme biologique. » Une analyse experte du Dr James Lyons-Weiler, virologue, montre même qu’un fragment particulier de la séquence génétique du virus ne peut avoir été inséré qu’en laboratoire. [3]

Les constatations des deux virologues selon lesquelles le dangereux coronavirus provient d’un laboratoire et a été génétiquement modifié sont étayées par le fait que plusieurs brevets sur les coronavirus ont été officiellement enregistrés. [4] Ces faits conduisent inévitablement à une autre question importante : Le coronavirus pourrait-il avoir été délibérément lâché sur le lieu de l’épidémie ? Tout près du marché d’alimentation et de poisson de Wuhan, où le virus est apparu pour la première fois, se trouve l’Institut de virologie de Wuhan. [5] Selon le journal télévisé allemand [6], c’est le seul laboratoire chinois de tout l’empire de Chine qui travaille avec des substances biologiques et des virus des plus dangereux.

Mais il existe à Wuhan un autre laboratoire travaillant sur les virus, WuXi PharmaTech Inc, qui est financé par le milliardaire américain George Soros. [7] Pourrait-il y avoir un lien entre le virus et la proximité des laboratoires, si on considère le lieu du départ de l’épidémie et les déclarations des deux virologues ? Cela signifierait que ce n’est pas – comme le prétendent les médias comme un moulin à prières – une simple théorie de la conspiration. Il est particulièrement intéressant de noter que les événements de Wuhan rappellent le Il est intéressant de noter que les événements de Wuhan rappellent beaucoup deux best-sellers : le polar de science-fiction « The Eyes of Darkness » (Les yeux de l’ombre) de Dean Koontz de 1981, écrit il y a environ 40 ans, et la prophétie de Sylvia Browne « End of Days » (La fin des jours) de 2008.

Ils décrivent les principaux axes du scénario actuel de la pandémie : l’auteur à succès Dean Koontz parle dans son livre d’un virus provenant d’un laboratoire d’armes biologiques chinois à Wuhan qui déclenche une pandémie. « End of Days » prévoit une pandémie en 2020, au cours de laquelle des personnes mourront d’insuffisance pulmonaire ! Un virus provenant d’un laboratoire d’armes biologiques chinois à Wuhan déclenchera une pandémie en 2020. Des gens mourront d’insuffisance pulmonaire !

Nous sommes donc en présence d’incroyables similitudes :

1. Le déclencheur → Un virus

2. D’où vient celui-ci ? → D’un laboratoire d’armes biologiques en Chine

3. Quelle ville ? → Wuhan

4. Quand ? → En l’an 2020 5. Avec quelles conséquences ? →

Des personnes meurent d’une insuffisance pulmonaire Dans le thriller « The Eyes of darkness », le virus est appelé « l’arme parfaite ». Il tue l’ennemi sans combat et sans dévaster le pays. Des événements historiques d’une grande portée ont été prédits avec précision à de nombreuses reprises, comme le montre notre émission « Les crises globales » [www.kla.tv/15008]

Une autre indication que le coronavirus pourrait également être une arme biologique militaire ciblée est le fait que certains peuples, en particulier les Chinois et les Japonais, sont génétiquement beaucoup plus menacés par le coronavirus que d’autres peuples, comme les Arabes et les Européens. [8]

Cela se reflète également dans le nombre de malades et de morts.

Chers téléspectateurs, faites-vous votre propre opinion pour savoir si le coronavirus est arrivé par pur hasard ou s’il a été délibérément utilisé comme arme biologique militaire. Les sources seront indiquées dans le générique. Etes-vous intéressés par les faits présentés dans cette émission ? Alors transmettez le lien de cette émission via les réseaux sociaux ou par e-mail au plus grand nombre possible de vos amis et connaissances.

Source Chaîne télévisée KLA.

https://www.facebook.com/lassusdominique/videos/10220786891877665/?t=1

GRAVE – Coronavirus : la lettre alarmante des journalistes français en Italie à Emmanuel Macron…

Une tribune alarmante signée par plusieurs journalistes français en Italie, adressée à Emmanuel Macron, alerte sur la situation dans le pays où plus de 1 000 morts sont à déplorer.

Ils mettent en gardent les autorités françaises et les Français à qui ils demandent de prendre cette épidémie avec le plus grand sérieux.

Coronavirus : la lettre alarmante des journalistes français en Italie à Emmanuel Macron.

C’est un cri d’alarme que lancent des journalistes français correspondants en Italie pour plusieurs grands médias français et francophones. Ils sont depuis plusieurs semaines aux premières loges pour assister à la propagation du coronavirus dans le pays. Compte tenu de sa virulence et de la rapidité avec laquelle il se répand dans la population, notamment au nord de l’Italie, ces journalistes ont publié une tribune adressée au président de la République française, Emmanuel Macron, et plus largement aux autorités de notre pays et européennes.

« Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux – les plus faibles – que l’on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants. Par conséquent, nous considérons qu’il est de notre responsabilité d’adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu’elles prennent enfin la mesure du danger ».

Dans cette tribune, les journalistes français expliquent observer un « décalage spectaculaire » entre la situation à laquelle ils assistent quotidiennement dans la péninsule et « le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus ».

Selon l’un des signataires contactés par La Dépêche du Midi, le journaliste aveyronnais Marc-Henri Maisonhaute, il y a un décalage énorme entre ce qu’il voit dans notre pays et ce qui se passe concrètement sur le terrain en Italie. « Quand je vois qu’on permet un rassemblement géant de Schtroumpfs à Landerneau le week-end dernier ou qu’on laisse des supporters du PSG par milliers sur la voie publique devant le Parc des Princes à guichets fermés pour PSG-Dortmund, j’ai dû mal à y croire », explique notre confrère.

Dans la tribune, les journalistes français estiment qu’il est de leur devoir de sensibiliser la population française. « Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu’une grande partie de nos compatriotes n’a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu’ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de 18 jours de thérapie intensive », écrivent-ils.

Ces journalistes français en Italie soulignent par ailleurs que « le système sanitaire impacté aujourd’hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe ». « La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne », concluent-ils.

Source LA DEPÊCHE.

Montpellier : Une simple protéine suscite l’espoir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer…

Le projet a obtenu le soutien financier de la Fondation pour la recherche médicale.

Montpellier : Une simple protéine suscite l'espoir dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Dans une résidence pour des patients atteints de la maladie d'Alzheimer (illustration)

  • A Montpellier, les travaux d’Eric Kremer et Tangui Maurice ont été distingués par la Fondation pour la recherche médicale, qui leur a alloué 361.600 euros.
  • La protéine Nav1.1 est au cœur du projet de ces deux scientifiques héraultais, qui sont engagés contre la maladie d’Alzheimer : l’augmentation de sa production permettrait de prévenir les anomalies associées à cette pathologie.
  • Pour l’instant, la méthode a été démontrée sur des souris porteuses de la maladie.

Pourra-t-on, demain, vaincre la maladie d’Alzheimer ? De nombreuses pistes sont explorées depuis de longues années dans les laboratoires du monde entier. Mais pour l’instant, il n’existe aucun médicament sur le marché capable d’en guérir.

A Montpellier, dans l’Hérault, Eric Kremer, chercheur à l’Institut de génétique moléculaire, et Tangui Maurice, chercheur au laboratoire Mécanismes moléculaires dans les démences neurodégénératives, sont engagés dans le rude combat contre cette maladie, qui touche environ 225.000 nouvelles personnes chaque année en France. Leur projet, comme sept autres dans l’Hexagone, a tapé dans l’œil de la Fondation pour la recherche médicale,​ qui leur a alloué une dotation de 361.600 euros. « Ce financement est fondamental, confie Tangui Maurice. Sans lui, le projet ne se faisait pas. »

Rétablir la neurotransmission chez le patient

La protéine Nav1.1 est au cœur des travaux de ces deux scientifiques héraultais : des recherches ont démontré que l’augmentation de sa production dans le cerveau de souris porteuses de la maladie d’Alzheimer prévenait les anomalies associées à la pathologie. L’objectif est de mettre au point une technique, capable de transférer le gène nécessaire à la fabrication de cette protéine, directement dans le cerveau. Et ainsi, de rétablir la neurotransmission, qui est défaillante chez le patient atteint d’Alzheimer.

« Cette protéine laisse passer des ions sodium, entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule, qui contribuent à l’amélioration de son fonctionnement, celui des neurones, et donc de la neurotransmission », explique Tangui Maurice. Cette méthode innovante pourrait permettre de prévenir ou de stopper les symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.

Pour l’instant, les travaux ne font que débuter, et il est encore trop tôt pour envisager des tests sur l’homme. Mais « compte tenu des résultats encourageants de l’injection de cellules surproduisant Nav1.1 chez l’animal, nous avons bon espoir qu’une approche simplifiée utilisant le transfert de gènes nous permettra de confirmer ces résultats et ainsi de déboucher sur des essais chez les patients », indique Eric Kremer.

Source 20 MINUTES.

Fracture sociale française : toutes les fragilités ne se valent pas (Handicap, Santé, logement,…)…

Une récente étude du Crédoc a identifié six fragilités chez les Français (handicap et santé dégradée, précarité professionnelle, difficultés de logement, pauvreté monétaire, relégation territoriale, isolement et solitude. L’étude aboutie à concerner les deux tiers de la population française.

Les études de ce type ne vous paraissent-elles pas créer une certaine culture de la victimisation ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la résilience globale de nos sociétés ?

Laurent Chalard : Oui et non. Oui, dans le sens qu’affirmer que les deux tiers de la population française souffrent d’au moins une fragilité sous-entendrait que la majorité des français ont raison d’être mécontents de leur situation actuelle et donc d’adopter une position victimaire par rapport à la société. Ce type d’études, qui ne met en avant que le côté négatif des choses, vient donc conforter l’idée, bien ancrée parmi nos concitoyens, que toutes leurs revendications sont parfaitement légitimes, y compris si, parfois, elles relèvent plus du maintien de privilèges corporatistes, une spécificité hexagonale, que d’autre chose. Non, dans le sens que pour qu’il puisse exister un débat public serein, il est nécessaire de faire régulièrement des études sur ce qui ne va pas au sein de notre société. Le problème n’est donc pas tant que ce type d’études existe que la manière dont sont présentés les résultats, mettant en avant principalement ce qui ne va pas et faisant l’impasse sur ce qui va. Cependant, cela correspond à la mentalité de notre pays, les français ayant réputation d’être râleurs !

Concernant la résilience globale de nos sociétés, ce type d’études nous apprend que l’incertitude est de moins en moins supportée par nos concitoyens dans une société que l’on veut sans « risques », quel que soit le domaine : sanitaire, financier, sentimental… Dans un pays, où presque plus personne n’a vécu en temps de guerre ou n’a connu la faim, l’habitude de vivre dans une société d’abondance fait que le moindre problème est perçu de manière catastrophique, ce qui augure mal de la résilience de nos sociétés si, par mésaventure, le futur nous réservait des crises d’ampleur bien plus grande que celles que nous connaissons depuis plusieurs décennies.

Cette étude ne pêche-t-elle pas dans l’éventail très large de sa méthodologie ? Pourtant sur plusieurs sujets pointés par le CREDOC on peut considérer que les choses vont mieux aujourd’hui qu’hier ?

Le problème de cette étude n’est pas tant la méthodologie, qui se veut large dans l’optique de percevoir l’ensemble des fragilités qu’un individu peut rencontrer au cours de sa vie, un choix qui peut pleinement se justifier, mais plutôt le fait qu’il n’y ait aucun élément de comparaison dans le temps permettant de déterminer si les choses allaient mieux auparavant ou moins bien. En effet, si l’on effectuait une analyse des mêmes indicateurs de fragilité sur la longue durée, l’interprétation serait probablement sensiblement différente. Il est très probable que la même étude réalisée un siècle en arrière aurait montré que moins de 10 % de la population ne souffrait d’aucune fragilité, à une époque où les riches et les classes moyennes supérieures étaient peu nombreux et pas en aussi bonne santé que de nos jours (la tuberculose frappait dans tous les milieux !). A cette époque, la quasi-totalité des français souffraient d’au moins une fragilité, et la majorité de la population de plusieurs d’entre elles. En conséquence, une analyse rétrospective conduirait à analyser différemment les résultats en mettant l’accent sur le fait que la part de la population française qui vit sans aucune fragilité a augmenté dans le temps, ce qui est positif, mais demeure minoritaire dans la population, ce qui n’est pas satisfaisant par rapport à un idéal à atteindre.

Effectivement, il y a plusieurs sujets parmi ceux pointés par l’étude du CREDOC où les choses vont mieux aujourd’hui qu’hier. Le premier est la santé. L’espérance de vie en bonne santé n’a jamais été aussi élevée qu’aujourd’hui grâce aux progrès de la médecine. Pendant la majorité de l’histoire humaine, la vie n’était qu’une souffrance perpétuelle, l’homme étant accablé par les maladies. Il suffit de relire les poètes du Moyen-Age pour se rendre compte du calvaire quotidien qu’enduraient les populations de l’époque. Vivre signifiait souffrir, d’où le succès du christianisme ! Ce n’est que depuis le XX° siècle que l’homme a la chance de pouvoir vivre sans douleur pendant une grande partie de sa vie. Le second sujet pour lequel la situation actuelle s’est grandement améliorée est la pauvreté. En effet, par le passé, la pauvreté en France était absolue, entendue comme le fait qu’une part non négligeable de la population n’arrivait pas à assouvir ses besoins primaires : se nourrir, s’habiller, se loger. Or, à notre époque, sauf quelques regrettables exceptions (sans abris et étrangers sans papiers), la pauvreté est relative, c’est-à-dire que les populations sont pauvres par rapport aux revenus jugés nécessaires pour bénéficier d’un niveau de vie à peu près correct. Nos pauvres arrivent donc à assurer leurs besoins primaires, mais ne peuvent se permettre plus.

Cette polarisation sur des fragilités supposées n’aboutit-elle pas à dévier une partie de l’attention sur les fragilités véritables qui mériteraient une attention particulière ?

Le problème est surtout l’absence de hiérarchisation entre les différentes fragilités que peuvent rencontrer les individus au cours de leur vie en fonction de l’âge. Par exemple, être sans emploi lorsque l’on entre dans la vie active, alors que l’on est encore dépendant financièrement de ses parents, ne signifie pas la même chose que de l’être à plus de 40 ans avec plusieurs enfants à charge. De même, ne pas être propriétaire occupant de son logement lorsque l’on est étudiant n’a pas la même signification que lorsque l’on est un retraité. Par définition, les jeunes combinent beaucoup plus de fragilités que leurs aînés, mais ils bénéficient, en règle générale, d’un appui financier certain de leurs parents (voire de leurs grands-parents) qui leur assure, malgré tout, un train de vie correct.

Finalement, à notre avis, l’analyse des fragilités ne doit pas tant se faire de manière sectorielle que suivant une logique géographique, car il ressort aujourd’hui, que les inégalités sont très fortement territorialisées, certains espaces concentrant toutes les fragilités : déficit d’emploi, moins bon état de santé, part plus élevée des pauvres, logements insalubres…

Source ATLANTICO.

L’hôpital ne lui renouvelle pas son contrat après l’annonce de son cancer…!

Une infirmière contractuelle de l’hôpital de Remiremont (Vosges) n’a pas été reconduite dans ses fonctions à la suite de l’annonce de sa maladie.

Malgré la mobilisation de son mari et du député local, l’établissement campe sur ses positions, légales.

L'hôpital ne lui renouvelle pas son contrat après l'annonce de son cancer...!

Pas prolongée à cause d’un cancer du sein ? L’hôpital de Remiremont, dans les Vosges, s’est séparé d’une infirmière contractuelle, en CDD depuis deux ans dans l’établissement, quelques jours après l’annonce de sa maladie, relate Vosges-Matin.

« On l’a appelée pour lui dire que compte tenu de son arrêt maladie, son contrat qui devait être renouvelé le 1er mars ne serait pas prolongé. Ils ne se sont pas cachés sur la raison, à savoir l’arrêt », a expliqué au quotidien son compagnon, Florent, scandalisé.

Malgré une lettre du député

« Ils m’ont dit de manière très froide que le fait de ne pas la reconduire, ce n’était pas illégal. Ce qui est vrai, a-t-il ajouté. Ils ont reconnu qu’ils n’avaient pas respecté le délai de prévenance. Ils devaient en effet lui notifier fin janvier que son contrat se terminait fin février. »

L’affaire a mobilisé jusqu’au député de la 3e circonscription des Vosges, Christophe Naegeln, qui a écrit une lettre au directeur de l’hôpital. « J’ai exposé des arguments d’humanité auxquels on m’a opposé des arguments organisationnels et financiers, a relaté l’élu. Je regrette ce manque d’empathie. »

Source EST REPUBLICAIN.

L’État laisse-t-il passer des milliards d’euros de fraude aux prestations sociales ?…

Selon le magistrat spécialisé Charles Prats, quelque 1,8 million de numéros de Sécurité sociale seraient basés sur des documents frauduleux, alimentant une escroquerie qui pourrait s’élever à plusieurs milliards d’euros chaque année.

L’administration assure au Figaro que le risque est maîtrisé.

Le chiffre de 14 milliards d'euros est avancé par Charles Prats. Le déficit budgétaire de l'État s'établissant à 67,8 milliards d'euros en 2017, la fraude représentait à elle seule 20% du trou budgétaire annuel.

Un «scandale d’État», rien de moins, selon le magistrat Charles Prats. Un non-problème, pour l’administration de la Sécurité sociale. Qui a raison? Le premier, ancien membre de la Délégation nationale de lutte contre la fraude, service rattaché à Bercy, affirme dans plusieurs médias (Europe1, RMC) que des comptes de sécurité sociale frauduleux permettent à des individus de prétendre aux aides sociales des différentes branches (maladie, vieillesse, famille) à une échelle massive. Une estimation de 14 milliards d’euros est avancée, presque le triple du déficit de la Sécurité sociale en 2017. La direction de la Sécurité sociale (DSS) et la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) assurent de leur côté que le risque est entièrement maîtrisé, et qu’une fraude à cette échelle est impossible. Pourtant, la sénatrice UDI-UC Nathalie Goulet, qui s’est saisie du dossier au niveau parlementaire, dit se heurter à une fin de non-recevoir des gouvernements et majorités successives depuis plusieurs années sur le sujet, et évoque «un État dans l’État», qui préfère rester muet sur le dossier plutôt que d’avouer sa faute.

«Sésame, paye-moi»

Comment une telle faille serait-elle possible, selon le magistrat et la sénatrice? Pour un bénéficiaire né à l’étranger, la sécurité sociale attribue un numéro manuellement, sur la base de documents d’identité du pays de naissance. Or depuis une circulaire prise sous le gouvernement Jospin, les photocopies sont autorisées pour attester des documents d’identité. Un processus de contôle allégé qui aurait permis de nombreuses inscriptions frauduleuses, donnant ainsi accès à une part importante de l’univers des prestations sociales françaises. Des comptes sécu surnommés «Sésame, paye-moi» par Nathalie Goulet.

Mais combien seraient-ils exactement? Dans le bilan 2011 de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude, des policiers avaient travaillé sur un échantillon de 2056 dossiers sociaux, et identifié 10,4% de faux (selon Charles Prats, 80% des faux documents copiaient des papiers algériens, marocains, congolais et maliens).Par extrapolation, sur les 17,6 millions de comptes de Français nés à l’étranger, le nombre de dossiers frauduleux atteindrait donc 1,8 million. Ce vendredi, Charles Prats indique au Figaro avoir fourni au Sénat et à Nathalie Goulet les preuves que le chiffre a été présenté en cabinet ministériel, à l’époque de l’étude.

De là, et dans l’hypothèse où tous ces comptes servent activement une escroquerie, le magistrat avance une somme de 13 à 14 milliards d’euros, en prenant la moyenne des dépenses annuelles de sécurité sociale par compte (environ 7500 euros). Un chiffre qui donne surtout un ordre de grandeur: il pourrait être largement surestimé, par exemple si les fraudeurs tiraient des montants plus bas pour éviter d’être repérés, ou si les comptes étaient simplement erronés mais sans volonté d’arnaque aux aides sociales. Il pourrait également être sous-estimé: en février 2018, la CAF poursuivait un Algérien de 49 ans qui avait touché indûment plus de 32.000 euros d’allocations en deux ans et demi (soit 12.800 par an) en se prétendant Irakien, rapporte Les Nouvelles d’Alsace. Au passage, l’homme avait été relaxé, le tribunal de Strasbourg estimant qu’il n’avait pas commis de tromperie caractérisée, car «l’administration savait qu’il y avait une incertitude sur son identité».

Plusieurs amendements refusés

En 2011, le gouvernement de François Fillon et la majorité UMP avaient décidé d’avancer sur le sujet, en appuyant le principe d’un arrêt des versements, dès la constatation d’une pièce frauduleuse dans un dossier de sécurité sociale. Toutefois, l’alternance politique de 2012 avait tout annulé, aucun décret d’application n’ayant été pris pour la mesure. Depuis, Nathalie Goulet a échoué plusieurs fois à réintroduire le même type d’amendement, et a demandé la création d’une commission d’enquête en novembre 2017, sans plus de succès. La sénatrice déplore que l’État n’ait «absolument pas la culture de l’évaluation» et indique ne pas comprendre cette volonté d’éluder la question.

L’administration affirme que les comptes ont tous été contrôlés

Mais alors, des milliards partent-ils dans la nature chaque année à cause d’un simple laxisme de l’administration sur des documents d’identité? Contacté par le Figaro, le cabinet d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, nous redirige d’abord vers la Direction de la sécurité sociale (DSS). Pour cette dernière, les chiffres avancés sont «totalement faux», à commencer par le taux de fraude documentaire: «il y a huit ans, il y avait peut-être un sujet concernant la non-traçabilité» des documents servant à établir des comptes. Mais depuis, «différents niveaux de contrôle incluant des outils du ministère de l’Intérieur et des communications avec les consulats ont été mis en place» pour vérifier l’authenticité des documents des Français nés à l’étranger. À propos du stock d’identités frauduleuses, la DSS souligne qu’un audit sur les comptes étrangers a eu lieu et qu’ «environ 500.000 comptes à risque ont été écartés». Malgré des demandes répétées, Le Figaro attend toujours de recevoirles pièces justificatives. En 2016, seuls 2000 contrôles avaient eu lieu, selon la secrétaire d’État Ségolène Neuville, alors interrogée par Nathalie Goulet.

De son côté, la Cnav (la Caisse nationale d’assurance vieillesse) fait état d’échantillons avec des taux d’anomalie plus faibles constatés sur le flux de nouvelles inscriptions (600.000 dossiers par an): 6,3% en 2011, 5,44% en 2013, 4,23% en 2018. Et surtout, elle ne pose pas le problème du stock à risque dans les mêmes termes. Le service ne considère pas comme «fraude» à proprement parler les défauts relevés dans les documents: «une pièce d’identité de qualité moyenne ou non satisfaisante, relevée comme anomalie, ne veut absolument pas dire qu’il y a une volonté d’escroquerie». Renaud Villard, directeur de la Caisse, ajoute de même qu’«un numéro de Sécu n’ouvre pas de droit en soi. À chaque prestation, il y a une barrière à l’entrée avec d’autres justificatifs». Pour lui, si le chiffre d’1,8 million de comptes frauduleux était exact, «on trouverait tout le temps des cas d’abus. Mais il n’y a pas de risque financier sur l’existence d’un NIR (Numéro d’inscription au répertoire, qui est un moyen de dialogue entre services». Le responsable conclut qu’il y a «bien sûr des dossiers de fraude, mais absolument pas à l’échelle décrite».

Dernier détail, les deux administrations ne tiennent pas le même discours sur l’autorisation des photocopies: pour la DSS, celles-ci ne sont plus autorisées pour créer un compte, pour la Cnav, elles le sont lorsque le demandeur est «physiquement présent».

Pas de quoi dissiper les doutes aux yeux de Nathalie Goulet: «soit ils ont fait le ménage et c’est tant mieux, soit non, mais dans tous les cas un contrôle parlementaire est absolument nécessaire». Contactées par le Figaro, des sources parlementaires LaREM ne se prononcent pas sur le dossier. Une d’entre elles souligne que pour la majorité, le «non-recours» aux aides sociales est un problème aussi grave que la fraude, et assure que plusieurs mesures permettront bientôt de mieux lutter contre les détournements, notamment l’échange d’informations entre administrations, ainsi que le versement social unique, qui doit être mis en place l’année prochaine, et qui nécessitera le croisement des fichiers fiscaux et sociaux.

Source LE FIGARO.

 

Le magistrat Charles Prats évoque désormais une fraude sociale potentielle de 30 milliards d’euros…

Interrogé en commission d’enquête parlementaire, le magistrat a évoqué de nouveaux documents et s’est montré plus alarmiste que jamais….

Le magistrat aboutit au chiffre de 2,4 millions d'étrangers actifs en surnombre dans le système de la Sécurité sociale française.

«L’administration fait-elle la politique de l’autruche ?» C’est la question que se posait à haute voix le député Patrick Hetzel (LR), président de la commission d’enquête parlementaire sur la fraude aux prestations sociales, après l’audition de Charles Prats, mardi dernier. En cause, de nouveaux documents officiels à partir desquels le magistrat, qui a fait de l’estimation de la fraude sociale un cheval de bataille, calcule une perte potentielle de l’ordre de 30 milliards d’euros, bien loin des estimations de la Sécurité sociale, qui chiffre la fraude à quelques centaines de millions d’euros au maximum.

À l’appui de cette nouvelle démonstration, un document publié le 7 novembre dernier : la réponse des pouvoirs publics à une question posée par une précédente commission d’enquête parlementaire. À la rentrée, la députée Carole Grandjean (LREM ) et la sénatrice UDI Nathalie Goulet (UDI) avaient demandé au ministère des Solidarités et de la Santé le nombre de «NIR actifs», c’est-à-dire le nombre de comptes au format spécifique aux personnes nées à l’étranger, et capables de recevoir des prestations sociales (excluant donc les cartes désactivées).

Dans les pages du Journal Officiel de la République Française, l’administration concernée disait recenser 12.392.865 personnes nés à l’étranger «disposant d’un droit ouvert à recevoir au moins une prestation sociale». Et c’est sur la base de ce nouveau groupe d’assurés que Charles Prats relève une première incohérence : selon l’Insee, il existe 8,2 millions de personnes, immigrées ou non, nés à l’étranger en France. Pourquoi un tel écart?

En retranchant les retraités vivant à l’étranger (1,1 million) et les régimes spécifiques à la Polynésie et à la Nouvelle-Calédonie, le magistrat aboutit au chiffre de 2,4 millions de personnes nées à l’étranger actives en surnombre dans le système de la Sécurité sociale française. C’est en se basant sur une dépense moyenne nationale de 11.800 euros par NIR que le magistrat déclare que la fraude potentielle pourrait atteindre «30 milliards d’euros par an».

42% des bénéficiaires d’allocations familiales «nés à l’étranger»?

Dans le détail, d’autres incohérences surgissent, qui font douter le magistrat : sur les plus de 12 millions d’assurés nés à l’étranger selon le ministère, 86% auraient un droit ouvert aux prestations maladie, 43% seraient en situation de recevoir des prestations familiales et 33% auraient des droits à la retraite. En confrontant ces pourcentages aux statistiques sur les bénéficiaires d’aides sociales en France, cela ferait par exemple 42% des bénéficiaires d’allocations familiales qui seraient nés à l’étranger, ou encore un cinquième des retraités en France qui seraient nés à l’étranger… Des chiffres incohérents, selon le magistrat, sauf à imaginer des compte de sécu surnuméraires, support d’une fraude de grande échelle.

Contactée par Le Figaro, la direction de la Sécurité sociale renvoie à son communiqué du 13 février faisant état de 609.000 cartes Vitale en surnombre, et souligne que «cela ne signifie pas qu’il y a des fraudes ou de la consommation de soins avec ces cartes Vitale». En commission, le magistrat évoquait pourtant ce point : «quand on est dans la branche famille, c’est qu’on touche tous les mois… Même chose pour la branche vieillesse avec le versement d’une retraite». Affaire à suivre.

Charles Prats

⭕️12,4 millions de personnes nées à l’étranger ont des prestations sociales alors qu’elle ne sont que 8,2 millions selon l’INSEE… Finalement l’enjeu de sur les NIR c’est 30 milliards, pas 14‼️Je viens de donner les docs issus du Gvt à la commission d’enquêt.

Source LE FIGARO.