Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.

Montech – Tarn et Garonne – Les collégiens confrontés au handicap…

Éducation – Collège Vercingétorix

Relevé voilà six ans à l’initiative de Nathalie Ardiot, ancienne conseillère principale d’éducation du collège, le Pari Citoyen est celui d’un monde où les discriminations seront vaincues par l’action citoyenne. Et c’est ainsi qu’avec une équipe d’enseignants toujours à pied d’œuvre, un programme de lutte contre les discriminations a été mis en place pour chaque niveau du collège : lutte contre les discriminations sexistes en 6e, raciales en 5e, liées à l’orientation sexuelle en 4e et au handicap en 3e. Mardi 5 décembre, les élèves de 3e ont donc été les acteurs de cette journée de lutte contre les discriminations liées au handicap. M. Serdan, coordonnateur de cette journée, sensibilise les élèves à partir de la thématique du sport. En participant à cinq ateliers (rugby, basket, volley, torball, témoignages de vie), en se mettant en situation de handicap, ils évoluent dans un univers très souvent inconnu et réalisent à quel point le handicap n’est pas toujours suffisamment pris en compte dans notre société. Chaque élève mesure les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés au quotidien. Les échanges très enrichissants avec les partenaires présents permettent une réflexion sur les différentes problématiques.

Cette journée doit l’essentiel de sa réussite aux partenaires : comité Handisport 82 (M. Virol, président; M. Gorina, responsable), à l’équipe de basket fauteuil de Caussade et son président aux Pandas de Montauban (rugby fauteuil) et leur entraîneur M. Gorina et aux bénévoles des clubs handisports cités. La direction du collège remercie chaleureusement l’équipe éducative partie prenante dans cette action et les bénévoles qui animent cette journée pour relever ainsi le pari initial. Rappelons que le dispositif Pari Citoyen a obtenu un label du Défenseurs des Droits, en octobre 2014.

École et handicap : quelles mesures à venir ?…

La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a fait plusieurs annonces en matière d’accès à la scolarité des enfants en situation de handicap, notamment la création de 11 200 postes d’accompagnants dès septembre 2018.

École et handicap

Offrir une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap tout en répondant à leurs besoins éducatifs était l’une des priorités d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, qui assurait vouloir « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour que les jeunes enfants handicapés puissent aller à l’école« . Une promesse de taille qui peine à se concrétiser, encore trois mois après la rentrée des classes. « Ces enfants sont à l’école, mais certains n’ont pas d’AVS« , a déploré le 4 décembre sur RTL Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Et selon le ministère de l’Education nationale, plus de 3 000 élèves en situation de handicap n’ont, quant à eux, pas pu être scolarisés à cause du manque d’AVS.

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Vers des contrats durables. En parallèle à ces créations de postes, Sophie Cluzel et Jean-Michel Blanquer désirent offrir aux AVS des « contrats plus pérennes » estampillés Éducation nationale afin de lutter contre leur situation souvent précaire. En effet, tant que « l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (actuellement pour la moitié des accompagnants), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement [alors que] les budgets sont là« , regrette la secrétaire d’État.

Un plan en six volets. Cette réforme de l’inclusion s’articulera autour de six axes : mieux informer, former et accompagner les enseignants ; multiplier et diversifier les modes de scolarisation ; veiller à ce que les élèves sortent de l’école avec un diplôme ou une certification professionnelle (mieux prévenir l’échec scolaire, simplifier et aménager le passage d’examen, développer l’accès au numérique…) ; adosser l’offre médico-sociale à l’école de la République ; améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés et transformer durablement l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’ensemble de ces mesures se feront « en dialogue avec les partenaires concernés et dans une démarche d’essaimage des bonnes pratiques territoriales et des modèles inclusifs européens« , conclut le communiqué. Le ministère de l’Éducation nationale fera d’ailleurs appel au Conseil national consultatif des personnes handicapées dès décembre 2017 pour discuter de la mise en place de ces actions.

Source LE JOURNAL DES FEMMES.

Autisme – Education Nationale – L’État condamné à trouver une place en Ulis à un élève Autiste… !

Autisme – Education Nationale – La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice.

La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice. L’Éducation nationale n’avait en effet pas respecté la décision de la MDPH d’orienter son fils en Ulis. Faute de place, l’académie l’avait affecté en sixième ordinaire.

D. devrait enfin pouvoir faire sa rentrée scolaire. Plus d’un mois après les autres élèves. Le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) a en effet enjoint à la rectrice de l’académie de Créteil (Val-de-Marne) d’affecter ce jeune autiste, en Ulis, dans un collège. Dans les dix jours suivant le jugement, c’est à dire avant le 8 octobre 2017.

Compétences « incompatibles » avec une 6e ordinaire.

Les juges demandent donc tout simplement à l’Éducation nationale de respecter la décision de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Seine-et-Marne. Fin mai, elle avait en effet orienté D. dans une de ces classes dédiées aux élèves handicapés dans un établissement ordinaire. Il a d’ailleurs suivi toute sa scolarité dans une Ulis, depuis le CE1.

Mais, faute de place, le Rectorat avait décidé de l’accueillir en sixième ordinaire. Or, « ses compétences cognitives et scolaires sont totalement incompatibles » avec cette solution, note le tribunal dans son ordonnance.

Autisme -« Une atteinte grave et manifestement illégale » au droit à l’école.

« L’affection de D. en classe de sixième ordinaire a (…) pour conséquence de le priver de la possibilité (…) de bénéficier d’une formation scolaire (…) et porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit pour tout enfant de bénéficier d’une scolarité adaptée à son état de santé », note le tribunal. Et que la MDPH ait également pris une décision d’orientation en institut médico-éducatif ne change rien au problème, puisqu’il n’y a pas été accueilli faute de place.

Une procédure en urgence

Conseillée par l’association Toupi et Maître Taron, la mère de D. avait saisi le juge des référés. Cette procédure rapide, réservée aux situations d’urgence, lui a permis d’obtenir un jugement sous deux jours.

« La première décision d’un tribunal. »

« C’est la toute première décision d’un tribunal sur un tel sujet, se félicite Marion Aubry, la vice-présidente de l’association Toupi. Il est ainsi reconnu que les services académiques ont une obligation de résultat quant à l’exécution des décisions prises par les MDPH en matière d’orientation en Ulis. » « Je trouve cela inadmissible de devoir avoir recours à un juge pour faire respecter les décisions de la MDPH », s’indigne la mère du garçon, Séverine Aubry.

Depuis, D. a reçu une notification d’affectation dans un collège de Seine-et-Marne. « À 40 minutes de la maison, regrette sa mère. Pourquoi si loin ? On attend aussi toujours l’auxiliaire de vie scolaire qui doit l’accompagner 12 heures par semaine. » Quand le droit à l’école reste un combat…

Une décision de justice qui fait suite à d’autres

En juin 2016, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné l’État à indemniser une jeune fille autiste et ses parents pour n’avoir pas mis en œuvre les décisions de la MDPH : pas d’auxiliaire de vie scolaire ni de place en Sessad.

En avril 2015, le tribunal administratif de Poitiers a condamné l’État à indemniser une jeune fille handicapée et ses parents parce qu’il ne lui avait pas octroyé une place en Sessad.

Le 15 juillet 2015, le tribunal administratif de Paris a statué en faveur de sept familles d’enfants en situation de handicap. Pour deux d’entre elles, en raison de l’éloignement de leur enfant accueilli en Belgique. Pour les autres, en raison d’une « absence » ou d’une « insuffisance de prise en charge », en France.

Source FAIRE FACE.

 

Handicap : 3.200 enfants toujours sans auxiliaire de vie scolaire (AVS)…

AVS – Trois semaines après la rentrée scolaire, plus de 3.200 enfants handicapés sont toujours privés d’un accompagnant, une auxiliaire de vie scolaire, dans leur classe.

À 5 ans et demi, Marley ne peut aller à l’école que quelques heures par jour. Depuis la rentrée, il n’a pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS). Le petit garçon est autiste. En juin dernier, ses parents avaient pourtant reçu une notification leur assurant que Marley aurait une AVS 20 heures par semaine.

Une scolarisation capitale pour faire progresser les enfants handicapés

Rose-Lise Tauliaut, sa mère, explique : « Mon fils n’est pas un yoyo ! C’est un enfant qui a besoin d’une stabilité à l’école. C’est important pour lui, pour son épanouissement, et c’est quelque chose qu’il n’a jamais eu ! ». La famille espère qu’une AVS lui sera rapidement attribuée.

Aymeric, lui, est en CM2. Comme Marley, il est autiste mais lui a la chance d’être accompagné depuis trois ans par la même AVS, Florence. « Je l’accompagne dans la lecture pour voir si les syllabes sont bien lues. Je vois si chaque mot est bien compris ou pas par rapport aux questions qui sont posées. On revoit les sons ». Aymeric ne peut plus se passer d’elle : « Je travaille bien, elle m’aide à faire des calculs ». Florence favorise aussi l’intégration d’Aymeric auprès des autres élèves.

Le statut précaire des auxiliaires de vie scolaire

Auparavant, Florence a travaillé dans une imprimerie, puis dans une maison de retraite comme aide médico-psychologique. Après une période de chômage, elle a débuté comme AVS en contrat aidé. Un statut précaire, à temps partiel, qui peine à attirer des candidats. « C’est compliqué aussi au niveau du salaire. Vous touchez 680 euros par mois car vous êtes payé seulement vingt heures par semaine. Ça ne fait pas grand chose à la fin du mois. Si on pouvait nous rajouter des heures le mercredi, on prendrait ! »

Résultat : il manque toujours 3.200 AVS sur les 80.000 postes d’accompagnants nécessaires pour les enfants handicapés. Les associations dénoncent le recours systématique aux emplois aidés et aux CDD. Luc Gateau, président de l’UNAPEI, précise : « Un AVS, c’est un contrat de douze mois donc qui est renouvelé. C’est forcément un contrat précaire. Dès que la personne trouve un contrat à durée indéterminée, elle s’en va et donc il faut recommencer ». L’association milite donc pour employer les AVS en contrat à durée indéterminée.

Pour tenter d’améliorer le dispositif, le gouvernement a annoncé un plan de professionnalisation des accompagnants pour cet automne.

Source France TV.

Toulouse : la stupéfiante réponse d’une enseignante à la maman d’un enfant autiste… !!!!!!!

Une maman toulousaine a partagé sur Twitter la réponse de l’enseignante de son enfant autiste à une demande qu’elle avait faite à son AVS. Déclenchant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment de familles d’autistes. Et soulevant le problème de l’accès de ces enfants à l’école.

Hugo (le prénom a été changé) est un élève de CE2 dans une école d’une commune près de Toulouse. Mais Hugo n’est pas tout à fait comme les autres enfants de son école : il est handicapé. Hugo est autiste. Deux jours par semaine, il est en hôpital de jour. Le reste du temps, il est en classe.

Bien que très intelligent, il a du mal à se concentrer, à rester attentionné. Depuis la rentrée des classes, l’enfant a égaré deux manteaux dans son école. Sa maman a donc écrit dans le cahier de liaison un message à destination de l’assistante de vie scolaire (AVS) qui accompagne son fils dans son apprentissage en milieu scolaire. Un message pour qu’elle aide l’enfant à retrouver ses manteaux.

Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements »

C’est la maîtresse qui a répondu. Pour elle, Hugo a l’âge pour retrouver ses affaires tout seul. Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements » et « cherchera donc dans toute l’école ses deux vêtements perdus ». Avant d’ajouter : « Je compte sur vous pour lui tenir le même discours ».

Stupéfaite, la maman du petit garçon a publié des photos de ce message sur son compte twitter.  Pour elle, cet incident est l’illustration de l’incapacité de l’Education nationale à intégrer le « handicap invisible ».

« Alors que certains enseignants sont bienveillants et de bon sens avec ces enfants, explique-t-elle, il y a une méconnaissance et même un refus de la part d’autres enseignants de prendre en compte les spécificités des enfants autistes. Comme si pour lui, gérer ses vêtements était un problème éducatif. On renvoie sans cesse la responsabilité sur les parents. Il faut tout le temps se justifier ».

La maman d’Hugo sait de quoi elle parle : elle est elle-même enseignante, institutrice dans une école, avec plusieurs enfants handicapés dans sa classe ! Pour elle, ce type de réponse est « violente, choquante ».

De nombreuses réactions.

Cette publication sur twitter a suscité beaucoup de réactions. Des parents se reconnaissent dans ce type d’histoires. L’éducation nationale ne saurait pas « gérer la différence » alors même que la plupart de ces enfants ont un projet personnalisé de scolarisation (PPS) et que la loi de 2005 oblige les enseignants à accueillir les enfants handicapés.

Des réactions parfois indignées. Parfois drôles.

Ne pas le couper de la vraie vie ».

Pour la maman d’Hugo, tout semble s’être déroulé comme si l’enseignante ne savait pas que le garçon était autiste, comme si elle n’avait pas consulté son dossier. Pourtant, l’enfant suit un protocole dans le but d’être scolarisé. « Il va en hôpital de jour pour pouvoir aller à l’école. Il ne faut pas le sortir de la société. C’est à la société de s’adapter pour l’accueillir. D’autant qu’il n’est pas dangeureux, pas violent ».

Pas question donc qu’Hugo ne soit pas scolarisé. « S’il était en fauteuil roulant, explique sa maman, on ne le mettrai pas avec d’autres fauteuils roulants. Je ne veux pas qu’il soit coupé de la vraie vie ».

La maman d’Hugo a pris rendez-vous avec l’enseignante pour lui expliquer le cas de son fils. Au-delà de ce cas, c’est la capacité de l’Education nationale à accueillir ces enfants qui pose problème.

Deux petits manteaux égarés posent finalement une grande question.

Source FR3.

Handicap – Strasbourg – AVS : un sit-in pour réclamer des auxiliaires de vie scolaire….

AVS – Une demi-douzaine de parents a manifesté devant la Maison départementale des personnes handicapées ce matin à Strasbourg. Ils demandent un AVS : un Auxiliaire de vie scolaire. Sans quoi leurs enfants ne pourront pas aller à l’école.

Deux semaines après la rentrée scolaire et plusieurs mois de lutte, le bras de fer continue pour ces parents.

La pénurie d’AVS et d’AESH empêche leurs enfants d’aller à l’école.

AVS pour Auxiliaires de vie scolaire

AESH pour accompagnants d’élèves en situation de handicap
Ces derniers accompagnent les élèves handicapés au quotidien dans leur parcours scolaire.

Les parents dénoncent aujourd’hui des lacunes de recrutement, des moyens insuffisants et des candidats peu nombreux. Le rectorat affirme, lui, faire le nécessaire pour régler la situation.

Rencontre avec des parents en attente d’un AVS pour leurs enfants.

Ces parents demandent simplement que leurs enfants puissent aller à l’école comme la loi les y autorise. Mais les AVS, les auxilliaires de vie, pour les accompagner manquent. Faute d’avoir été recrutés à temps, faute de moyens pour les payer, ou même faute de volontaires, les raisons de cette situation sont multiples, mais les parents sont déséspérés. Un exemple à Kertzfeld et à Harskirchen !!!!

Source FR3, découvrez la vidéo.

Handicap – AVS – 3.500 élèves handicapés sans auxiliaire de vie scolaire…

AVS – Malgré les promesses estivales, des milliers d’élèves attendraient toujours cette aide précieuse pour une vie scolaire accomplie.

Les élèves handicapés sont-ils les grands oubliés de la rentrée 2017 ?Deux semaines après la reprise des enseignements, les parents d’enfants handicapés veulent faire entendre leurs inquiétudes.

Cet été, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale s’était engagé à attribuer un accompagnant à chaque élève en situation de handicap. Il comptait maintenir notamment la totalité des auxiliaires de vie scolaire (AVS), ces adultes qui vont en classe avec l’enfant pour l’aider… « Tous les besoins seront couverts », avait-il alors assuré.

Et pourtant, d’après Citoyen Handicap, le compte n’y est pas. Ce collectif, composé de parents, de familles, de simples citoyens et de personnes handicapées qui œuvrent pour « le droit à l’école pour tous, le droit à une vraie prise en charge et l’accessibilité pour tous« , indique que 3.500 élèves seraient toujours sans AVS….

Source RTL.

Aramis – Autisme : deux écoles pilotes en Limousin…

Autisme – Pour l’année scolaire 2017-2018, l’école élémentaire de Boisseuil en Haute-Vienne accueille un dispositif pilote d’inclusion scolaire pour les enfants autistes.

Elle rejoint ainsi l’école de Saint-Germain-les-Vergnes en Corrèze qui expérimente ARAMIS depuis janvier 2016.

ARAMIS, c’est le nom de ce dispositif d’accueil des enfants autistes en milieu scolaire. Testé depuis janvier 2016 à l’école de Saint-Germaine-les-Vergnes en Corrèze, il fait son entrée à l’école élémentaire de Boisseuil en Haute-Vienne pour l’année scolaire 2017-2018. ARAMIS est un système de classe « d’autorégulation » mis au point par Stéphane Beaulne, chercheur clinicien et professeur à l’université de Nipissing (Ontario, Canada).

Si le dispositif est pilote, il s’appuie néanmoins sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé, ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) et les directives de l’Agence régionale de Santé. Il ne s’agit donc pas d’une prise en charge farfelue, mais d’un programme novateur.  

L’idée générale est de permettre à l’enfant souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) de suivre une scolarité dans un milieu dit « ordinaire » et par cette scolarisation lui permette de progresser, à cela, rien de vraiment différent avec les autres dispositifs existants. Là où ARAMIS (AutoRégulation de l’Autisme en Milieu d’Inclusion Scolaire) se démarque d’ULIS ou de l’UEMA, c’est que l’accueil de l’élève se fait toujours dans une classe « normale » mais surtout l’ensemble de la communauté scolaire (autres enfants, enseignants, personnels…) est intégré au dispositif et les bénéfices rejaillissent ainsi sur l’élève mais aussi sur ceux qui l’entourent.

Gagnant-gagnant

L’inclusion (le fait d’inclure et non pas seulement d’accueillir régulièrement ou ponctuellement un enfant autiste) est l’un des aspects d’ARAMIS. Si un accompagnement médico-social est évidemment organisé, il ne s’exerce que dans des phases de « sas émotionnel » pendant lesquelles l’élève va apprendre à gérer ses troubles avec un éducateur spécialisé. Tout le reste du temps, l’enfant est « coaché in vivo » dans une classe ordinaire avec un travail réalisé sur l’ensemble de l’environnement scolaire : finie la stigmatisation, la démarche se veut po-si-tive.

L’autre aspect du dispositif est l’autorégulation

Plus d’information,

Source FR3.

Handicap: de nombreux enfants toujours privés d’école… !!!

Handicap – Une semaine après la rentrée, de nombreux enfants en situation de handicap restent privés d’école, faute de personnel pour les accompagner.

Si le gouvernement a promis de trouver une solution pour chacun d’eux, les familles s’interrogent: quand ?

Lorsque lundi dernier, Marie Ruffin est arrivée à l’école de son fils Tom, 5 ans, porteur de trisomie 21, pour sa rentrée en grande section de maternelle à Pézenas (Hérault), ce fut la douche froide. « Il n’y avait pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour lui », raconte-t-elle. Elle fait alors « le forcing » auprès de la directrice pour qu’elle l’accepte malgré tout. Mais « le lendemain, elle m’a dit que ce ne serait pas possible ».

Résultat, elle a dû « chercher une nounou en 4ème vitesse pour le faire garder ». Et depuis, « plus rien. J’ai envoyé des mails à tout le monde: au rectorat, à la cellule d’aide mise en place par le ministère. Aucune nouvelle », se désespère-t-elle.

Comme son fils, de nombreux enfants n’ont pas pu faire leur rentrée la semaine dernière, par manque d’AVS.

Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés cette année a progressé, pour atteindre plus de 300.000 enfants, dont 164.000 ont besoin d’un accompagnement, soit une hausse de 12 % par rapport à 2016.

Fin août, le gouvernement avait annoncé que les 50.000 contrats aidés d’AVS seraient « sanctuarisés » pour l’accompagnement des enfants handicapés, et que 8.068 équivalents temps plein supplémentaires par rapport à l’an dernier seraient déployés à la rentrée. « Tous les besoins seront couverts », assurait alors le ministère de l’Education. Il s’agit d' »une priorité absolue ».

Depuis, la secrétaire d’Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel, a prévenu que tous les personnels ne seraient peut-être pas présents le jour J pour des raisons logistiques, mais arriveraient peu après. Son ministère a mis en place un numéro vert pour les familles rencontrant des difficultés.

« On ne m’a jamais rappelée », se désole Pamela Perra-Rosset. Sa fille, Joséphine, atteinte de trisomie, est rentrée en première année de maternelle près de Lyon. Sans AVS. Pour l’instant, l’école l’accepte le matin. « Mais ma fille s’échappe de la classe et va dans les couloirs, dans la cour de récré »…

Elle redoute que d’ici quelques jours, l’école lui annonce qu’elle ne peut plus la garder. « Si on doit la retirer, je n’ai pas de solution », déplore cette mère, qui travaille à temps plein, tout comme son mari. « On me promet une AVS, mais je ne sais pas quand. Et qu’est-ce qu’on fait en attendant ? »

Derrière les chiffres…

Handicap: de nombreux enfants toujours privés d'école

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE POINT.