Manche : en situation de handicap, Chloé reçoit un nouvel ordinateur après s’être fait voler le sien…

Quelques jours après le vol dont elle avait été victime, l’étudiante cherbourgeoise Chloé Hébert a reçu un nouvel ordinateur par l’Education nationale.

Chloé Hébert a également bénéficié de la solidarité de ses camarades.

 

Tout est bien qui finit bien pour Chloé Hébert, étudiante en BTS au lycée Thomas-Helye à Cherbourg, qui s’était récemment fait voler l’ordinateur qu’utilise son AESH (NDLR, Accompagnant des élèves en situation de handicap) pour prendre des notes en raison de son handicap.

Vite remplacé

L’ordinateur volé qui avait été prêté par l’Éducation nationale a été rapidement remplacé par l’institution. Ce qui devrait permettre à la jeune étudiante de passer son BTS gestion de la PME (petite ou moyenne entreprise) dans deux mois sans prendre de retard.

« Nous avons été sensibles à sa démarche. De nombreuses personnes nous ont aussi contactés pour nous demander comment ils pouvaient nous venir en aide. C’est énormément touchant. On peut vraiment passer d’un extrême (le vol) à l’autre (la générosité). »

La maman de Chloé

Suite à l’information diffusée via les réseaux, un formidable élan de solidarité s’était organisé pour venir en aide à l’étudiante. Un retraité tourlavillais a notamment pris contact avec la famille de Chloé pour lui offrir un ordinateur portable.

Source ACTU.

 

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

 

D’après un arrêté du 10 avril, qui prévoit le déploiement des autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur prélèvement nasal, ceux-ci sont dispensés gratuitement par les pharmaciens d’officine.

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel....

 

Aux personnes relevant des catégories suivantes :

  • salariés des services à domicile suivants intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap : Service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), Service polyvalent d’aide et de soins à domicile pour personnes âgées et/ou handicapées adultes (SPASAD), Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ;
  • salariés de particuliers employeurs intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap pour des actes essentiels de la vie ;
  • accueillants familiaux mentionnés à l’article L. 441-1 du code de l’action sociale et des familles accompagnant des personnes âgées ou en situation de handicap.

Cette dispensation gratuite d’autotest est assurée sur présentation d’un justificatif du professionnel.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Tetraplégique, coincé chez lui en Creuse, Gabriel appelle aux dons pour acheter une voiture adaptée…

A 31 ans, Gabriel aimerait être autonome malgré son handicap.

Il a besoin d’une voiture adaptée à son fauteuil, que les aides ne permettent pas de financer entièrement.

Ce jeune habitant d’Ahun lance donc une cagnotte, la deuxième en deux ans.

Gabriel, 31 ans, passe beaucoup de temps à promener son chien autour de chez lui mais ne peut s'éloigner sans voiture adaptée à son handicap.

 

Les roues du fauteuil roulant de Gabriel, 31 ans, sont couvertes de terre. Ce Creusois tétraplégique passe beaucoup de temps dehors à se promener autour de sa maison à Ahun avec son chien. Mais impossible d’aller très loin sans voiture. Il aurait besoin d’un fourgon adapté à son handicap, mais les aides sont loin d’être suffisantes. Il lance donc un appel aux dons, le deuxième en deux ans.

Grâce à la MDPH (maison départementale pour les personnes handicapées), il peut toucher jusqu’à 10.000 euros pour financer cet achat. Sauf que le véhicule dont il a besoin coûte 45.000 euros d’occasion, et 60.000 euros neuf. « Ça me dérange de demander une deuxième fois de l’aide, j’ai l’impression de quémander, mais j’ai retourné le problème dans tous les sens, pour l’instant je n’ai pas le choix », soupire-t-il. Sa compagne étant en CDD et lui sans emploi, les banques sont frileuses pour prêter.

Retrouver son autonomie

En économisant, il pourrait peut-être s’offrir sa voiture adaptée d’ici plusieurs années, mais le temps est long quand on est coincé chez soi : « Je suis toujours obligé de demander à ma compagne de me conduire, or je déteste demander, j’aime bien tout faire tout seul. » Sa fille de quatre ans demande à son papa de l’emmener à l’école ; pour l’instant, c’est impossible. « J’aimerais bien faire les courses ou chercher le pain, aider ma compagne qui est obligée de faire beaucoup de choses. »

Atteint depuis sa naissance d’un angiome situé au niveau de la moelle épinière, Gabriel est devenu tétraplégique du jour au lendemain, à 28 ans. C’est son entourage qui l’a convaincu de lancer cette deuxième cagnotte.

Le premier appel aux dons lui avait permis de récolter 17.000 euros. Il ne s’attendait pas à une telle générosité et remercie tous ses donateurs, car grâce à cet argent il a pu rentrer chez lui après sa longue rééducation à Noth. Le chantier a coûté en tout 70.000 euros. Sa maison est désormais adaptée à son handicap : une salle de bain et une chambre au rez-de-chaussée et des portes coulissantes qui permettent à son fauteuil de passer.

Pour aider Gabriel, il faut aller sur le site de la Cagnotte des proches via ce lien.

Source FRANCE BLEU.

 

#MeToo dans le handisport : la lutte s’organise pour libérer la parole…

La médiatisation l’an dernier de témoignages de sportives victimes de harcèlement ou de violences sexuelles trouve un écho chez les sportifs en situation de handicap physique ou mental.

Le sujet est encore tabou mais les associations et le Comité paralympique et sportif français planchent sur des moyens d’agir.

Un athlète paralympique lors des Jeux de 2016 à Rio (photo d'illustration)

 

C’était il y a tout juste un an. Marie Rabatel, présidente de l’Association francophone des femmes autistes (AFFA), participe au colloque organisé par le ministère des Sports contre les violences sexuelles commises dans ce domaine. Nous sommes quelques semaines après les révélations de Sarah Abitbol.

Les jours suivants, Marie Rabatel reçoit une douzaine d’appels : « Des personnes qui ont raconté ce qu’elles ont vécu quand elles étaient enfants, avec des animateurs sportifs dans des centres aérés ou des instituts médico-éducatifs. D’autres qui décrivent des comportements qui ont lieu dans des salles de musculation ou des gymnases : des entraîneurs, des accompagnants ou même des sportifs qui ne sont pas en situation de handicap et qui se permettent des attitudes que l’on peut qualifier de violences sexuelles. »

Une libération de la parole particulièrement difficile

La présidente de l’AFFA croit que la vague #metoo du sport touche enfin le monde du handicap. Rappelant volontiers que les femmes ou les enfants en situation de handicap sont deux fois plus sujets de violences dans la société, elle reste convaincue que le sport n’est pas épargné. Marie Rabatel encourage alors ses interlocuteurs à porter plainte mais tout se referme : « Pourquoi ? Parce que le sport, c’est ce qui leur permet d’être inclus dans la société. Une personne qui a eu un accident de la vie va revivre grâce au sport, se réapproprier son corps. Dénoncer les agressions dans le sport, c’est compliqué parce qu’on a l’impression que tout va s’écrouler. »

L’autre difficulté, c’est que certaines formes de handicap induisent un rapport au corps très différent chez les sportifs. « Les personnes qui ont des troubles autistiques, par exemple, ne comprennent pas le second degré ou le double sens », souligne Marie Rabatel. « Certaines personnes grandissent aussi avec un rapport au médical qui fait qu’elles ont le sentiment que leur corps ne leur appartient plus, toujours touché ou manipulé », explique Valentine Duquesne, sociologique missionnée par le Comité paralympique et sportif français. « Il est l’objet d’un autre. Des personnes ont aussi du mal à formuler ce qui peut être vécu comme une agression. C’est ce qu’on appelle la culture de la soumission. »

Voilà pourquoi à ce stade, très peu de cas sont remontés jusqu’à la plateforme de signalement du ministère des Sports (pour mémoire : plus de 400 témoignages recensés dans 80 disciplines sportives depuis son ouverture début 2020).

Cellule d’écoute et « violentomètre »

Mais le Comité paralympique et sportif français, épaulé par des associations comme l’AFFA ou Colosse aux pieds d’argile, a décidé de libérer la parole. Dès le mois prochain, Valentine Duquesne mènera un groupe de travail pour adapter un outil qui existe déjà en Île-de-France en direction des femmes victimes de violences : un « violentomètre ». Il s’agit d’une réglette très facile d’usage qui permet d’évaluer les situations rencontrées, comme le précise Valentine Duquesne : « Avec un code couleur et des mots et des phrases types, on permet au sportif de se repérer : là vous êtes dans une situation qui est plutôt saine vous pouvez continuer, là attention, vous pouvez être en danger, ou bien tels propos montrent que vous êtes clairement en danger, il faut demander de l’aide. »

Cette réglette pourrait être déclinée suivant les handicaps ou les domaines (les relations avec les entraineurs, avec le monde médical…) Objectif : proposer cet outil dans les fédérations sportives et les clubs en septembre.

L’autre action programmée vise les athlètes du groupe France engagés pour les jeux paralympiques de Tokyo (du 24 août au 5 septembre 2021). Le CPSF veut ouvrir une cellule d’écoute pour les athlètes pendant l’épreuve.

Un choix pour le moins surprenant, mais qui s’explique selon Valentine Duquesne : « Les Jeux, la vie au village des athlètes, etc, peuvent être propices à certains types de débordement. Il ne faut pas avoir honte et il faut en parler. Ce n’est pas destructeur, au contraire, ça peut être libérateur même à ce moment-là de sa carrière. On veut aussi être là pour les encadrants qui pourraient être témoins de choses et ne pas savoir comment réagir. » Le Comité paralympique veut saisir toutes les opportunités pour briser un tabou.

Source FRANCE INTER.

Comment libérer la parole des femmes handicapées victimes de violences…?

L’association « Femmes pour le dire, femmes pour agir » a lancé sur les réseaux sociaux un hashtag nommé #HandicapInceste, afin de sensibiliser et de favoriser la libération de la parole pour les femmes handicapées victimes de violences ou d’inceste.

Une parole encore trop contenue, selon les écoutants.

Selon l’ONU, 4 femmes handicapées sur 5 seraient victimes de violence. Pourtant elles sont peu nombreuses à oser en parler

 

Selon l’ONU, 4 femmes handicapées sur 5 seraient victimes de violence. Pourtant, elles sont peu nombreuses à oser en parler. Il y a 5 ans, l’association « Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir » (FDFA) a mis en place un numéro national d’écoute anonyme pour recueillir leur parole. Un millier d’appels sont reçus chaque année.

Mais les scandales successifs sur les violences conjugales ou les incestes n’ont pas vraiment libéré la parole chez les femmes handicapées. L’association lance ce lundi une campagne sur les réseaux sociaux pour encourager leurs témoignages.

Jocelyne Vaysse est écoutante pour le numéro « Écoute Violence Femmes handicapées » depuis maintenant cinq ans. Les témoignages recueillis par la psychiatre concernent des dénigrements, des humiliations, des agressions physiques, psychologiques ou matérielles, à la maison comme au travail. Comme si la violence faisait partie du quotidien des femmes en situation de handicap. Mais l’inceste est rarement un motif d’appel. « Quand les femmes appellent pour des violences à peu près ciblées et qui durent depuis un certain temps, il est possible que la personne évoque : ‘oui de toute façon, les violences je sais ce que c’est. Dans ma famille, quand j’étais enfant, etc…’ Presque incidemment et indirectement, la personne suggère qu’elle a vécu des relations incestueuses. »

Les femmes en situation de handicap seraient plus souvent victimes de violence

Marie Conrozier, chargée de mission lutte contre les violences à l’Association « Femmes pour le dire, Femme pour agir » remarque que les femmes en situation de handicap ont d’ailleurs peu témoigné ces derniers mois alors qu’elles sont concernées par ce type de violences. « On n’a pas de chiffres. On dit que c’est entre 3 et 5 fois plus, notamment les enfants avec un handicap mental ou un handicap psychique lourd. En règle générale, quand il y a des gros scandales qui sortent concernant les femmes et qui ne font pas un focus sur la femme handicapée, ça ne touche pas particulièrement des femmes handicapées. C’est comme lors de la vague #metoo, on n’a pas eu une flambée d’appels. En revanche, si on a un focus handicap, un reportage, quelque chose sur le handicap, là, on a beaucoup plus d’appels ». 

L’association a décidé de lancer aujourd’hui le hashtag #HandicapInceste avec l’espoir qu’il encourage la libération de la parole.

Écoute Violence Femmes handicapées
– numéro d’écoute : 01 40 47 06 06
– ou sur le site

Source FRANCE INTER.

 

Vendée : Condamné pour avoir soutiré 92.000 euros de dons à des personnes âgées…

L’escroc vendéen prétextait un soutien à une association religieuse ou à une abbaye pour obtenir la générosité de personnes vulnérables.

Le tribunal de La Roche-sur-Yon.

 

Un homme âgé de 50 ans a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour avoir escroqué deux personnes âgées vulnérables. Les faits se sont déroulés en Vendée entre 2014 et 2016. L’individu mettait avant sa foi religieuse, prétextait un soutien à une association catholique ou des besoins de rénovation dans une abbaye, pour abuser de la générosité d’une vieille dame et d’un vieil homme, rapporte Ouest-France.

La première, atteinte de la maladie d’Alzheimer, a versé un total de 85.000 euros. Le second, également fragile psychologiquement, a lâché 7.000 euros.

L’escroc quinquagénaire avait tout encaissé. Il devra indemniser ses deux victimes. La justice soupçonne l’existence d’autres victimes sans dépôt de plainte.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : le recours systématique aux écrans complique le quotidien des aveugles et des malvoyants…

Un an après le début de l’épidémie, franceinfo a rencontré plusieurs personnes en situation de handicap visuel dans l’agglomération lilloise.

Lecture pour malvoyant. Photo d'illustration. (PHOTO PIERRE HECKLER / MAXPPP)

 

Derrière ses grandes lunettes beiges, Annie force sur ses yeux clairs depuis un an. Cette retraitée malvoyante vit seule et doit tout gérer à distance. Mais certaines tâches, comme faire les courses en ligne, sont devenues infernales : « On peut risquer de cliquer où il ne faut pas. Ça m’est déjà arrivé de cliquer trop fort et de commander trois fois la même chose. Je me suis retrouvée avec 18 litres de lait. » Attestations en ligne, click and collect, réunions sur zoom… Avec l’épidémie de Covid-19, nous n’avons jamais eu autant besoin d’Internet. Mais pour les aveugles et les malvoyants, qui représentent plus de 1,5 million de Français, ce recours systématique aux écrans complique tout.

Un équipement très cher

Pour aider les personnes comme Annie à s’adapter à la crise sanitaire. Certaines associations organisent une formations numériques à distance. À l’Union des aveugles et déficients visuels (Unadev), Philippe donne des cours gratuitement :  « On a maintenant des outils comme les ordinateurs et les téléphones qui contiennent des options qui permettent d’agrandir ou d’épaissir le texte. On a aussi, surtout, des outils de lecture d’écran qui permettent de produire une information vocale à partir d’un écran. »

Chez elle, Sabine est équipée dans sa chambre d’un écran d’ordinateur trois fois plus grand que la moyenne. Dans le salon, il y a une télé géante, et dans la cuisine, un télé-agrandisseur. Une machine qui grossit le texte à l’infini. Mais tout cet équipement revient très cher. Le télé-agrandisseur coûte à lui seul 4 200 euros, et son achat peut être subventionné. « Mais après, il faut monter un dossier de dix pages, indique Sabine. Il faut qu’on nous aide à le remplir parce que ce n’est pas fait pour les personnes malvoyantes non plus. Ce sont des dossiers écrits en tout petit. Mais ce n’est pas pris en charge en totalité. Le reste est de votre poche, il faut pouvoir les sortir les 2 100 euros. »

« Tant qu’on a du texte, on écoute tout »

Pour rendre le numérique plus accessible, Mathieu Froidure a fondé la société Urbilog. Aveugle depuis ses 40 ans, il teste les sites internet et repère ce qui doit être amélioré. C’est une voie très rapide qui le guide pendant qu’il tapote sur son écran. « Là, j’ai compris que c’était des champignons mais je ne vois pas la partie ajouter au panier », explique-t-il alors qu’il surfe sur un site de supermarché. Pour Mathieu Froidure, cette synthèse vocale est comme un fauteuil roulant : « Tant que c’est plat, le fauteuil passe partout. C’est exactement la même chose pour une synthèse vocale : tant qu’on a du texte, on écoute tout. »

« Pour le fauteuil roulant, si vous avez une marche, ça devient un obstacle. Sur un site, si vous avez une image qui n’est pas textualisée, vous avez un obstacle. »

Mathieu Froidure

à franceinfo

Pour l’instant, plus de 70% des sites publics sont encore inaccessibles aux déficients visuels.

Source FRANCE INFO.

Stationnement à Paris pour les personnes en situation de handicap….

Le stationnement sur la voie publique est gratuit sur les places spécifiquement réservées aux personnes en situation de handicap, ainsi que sur l’ensemble des places de stationnement ouvertes au public pour les titulaires de la CMI-S ou la CES / CSPH.

Le stationnement pour les personnes en situation de handicap

 

Le stationnement sur la voie publique est gratuit sur les places spécifiquement réservées aux personnes en situation de handicap ainsi que sur l’ensemble des places de stationnement ouvertes au public.
Information : des places de stationnement sont aménagées et réservées dans les parcs de stationnement concédés de la Ville de Paris. Certains parcs proposent des tarifs spéciaux.

Places de stationnement sur la voie publique

À Paris, des places de stationnement sont réservées aux personnes en situation de handicap. Mais pour utiliser ces places, le conducteur doit posséder :

  • la Carte Mobilité Inclusion (CMI) : usagers de la MDPH
  • ou la Carte de Stationnement pour Personnes Handicapées (CSPH) : invalides de guerre. Pour les invalides civils, les anciennes cartes sont valables jusqu’à leur date de fin de validité ou jusqu’au 31/12/2026.

Ces places réservées ainsi que toutes les places de stationnement ouvertes au public sont gratuites pour les personnes titulaires d’une CMI ou d’une carte européenne de stationnement, en application de la loi n° 2015-300 du 18 mars 2015, article L. 241-3-2 du code de l’action sociale et des familles : “La carte de stationnement pour personnes handicapées permet à son titulaire ou à la tierce personne l’accompagnant d’utiliser, à titre gratuit et sans limitation de la durée de stationnement, toutes les places de stationnement ouvertes au public. Toutefois, les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement peuvent fixer une durée maximale de stationnement qui ne peut être inférieure à douze heures. La carte de stationnement permet, dans les mêmes conditions, de bénéficier des autres dispositions qui peuvent être prises en faveur des personnes handicapées par les autorités compétentes en matière de circulation et de stationnement. Les mêmes autorités peuvent également prévoir que, pour les parcs de stationnement disposant de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule, les titulaires de cette carte sont soumis au paiement de la redevance de stationnement en vigueur.”

Cependant, il existe une limite de la durée de stationnement sur un même emplacement :

  • 7 jours consécutifs sur les voies mixtes à Paris (voies identifiées par une pastille jaune sur les horodateurs) (arrêté n° 2017 P 12620)
  • 24 heures sur les voies rotatives (arrêté n° 2017 P 12620) contrôlées à l’aide du disque européen.

Places de stationnement dans les parking publics

Des places de stationnement sont également aménagées et réservées dans les parcs de stationnement concédés de la Ville de Paris. Pour les utiliser, le conducteur doit également posséder la CMI « stationnement » ou la carte européenne de stationnement pour les personnes en situation de handicap.

Pour les parkings privés, il convient de se renseigner si des places adaptées existent.


En savoir plus sur la CMI et la carte de stationnement

1 La CMI – Carte mobilité inclusion « stationnement »

  • La Carte Mobilité Inclusion (CMI) a été instituée par la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique.
  • Elle remplace progressivement les cartes de stationnement (ancien format) qui restent utilisables jusqu’à la date de fin de validité indiquée ou jusqu’au 31/12/2026 au plus tard pour les titres avec la mention « définitif ».
  • La face recto de la carte de façon visible derrière le pare-brise, à l’intérieur du véhicule.
  • Elle peut être délivrée de manière définitive ou pour une période donnée.
  • La MDPH décide de l’attribution de la carte mais c’est désormais l’Imprimerie Nationale qui la produit.

La Carte de Stationnement pour Personnes Handicapées (CSPH)

  • Pour les invalides civils, elle est remplacée par la CMI. Aucune nouvelle carte n’est désormais attribuée mais les anciennes cartes sont valables jusqu’à leur date de fin de validité ou jusqu’au 31/12/2026.
  • Pour les invalides de guerre, la carte de stationnement reste en vigueur. Les demandes doivent être adressées sur papier libre au service départemental de l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (ONAC). Elle peut être délivrée de manière définitive ou pour une période donnée.
  • La face recto de la carte doit être apposée de façon visible derrière le pare-brise, à l’intérieur du véhicule.
  • Elle est valable dans les pays de l’Union Européenne.
  • Les organismes utilisant un véhicule pour le transport collectif de personnes en situation de handicap peuvent également se voir accorder une carte de stationnement.

ATTENTION EN CAS DE CONTRÔLE, les documents ci-dessous ne sont pas valables :

  • une photocopie de la carte de stationnement ou de la CMI « stationnement » : il faut présenter l’original,
  • une carte « priorité » ou « invalidité » et une CMI « priorité » ou « invalidité ». Ces cartes n’ouvrent pas les mêmes droits que la carte de stationnement ou la CMI « stationnement ».

Veuillez signaler à la MDPH ou à la Mairie de Paris toute amende non justifiée. 

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Pour les visiteurs européens et extra-européens

La carte européenne de stationnement est valable dans tous les pays de l’Union Européenne.

Pour les visiteurs extra-européens ne possédant pas de carte de stationnement pour les personnes en situation de handicap, les conducteurs pourront utiliser les places réservées seulement :

  • si leur pays a un statut de membre associé à la Conférence Européenne des Ministres des Transports : Australie, Canada, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Mexique et Nouvelle-Zélande,
  • si leur carte de stationnement fait figurer le logo “fauteuil roulant” et le nom du titulaire (à apposer de manière visible sur le tableau de bord).

Faire valoir le droit à la gratuité du stationnement : référencement « Handi’Stat » et « Ticket HANDI »

Enregistrer un véhicule pour vos droits à gratuité de stationnement : référencement « Handi’Stat »

La demande d’inscription à ce service s’effectue grâce à un formulaire accessible via le téléservice de stationnement résidentiel de Paris.

Les pièces justificatives pour effectuer votre demande doivent être numérisées et jointes à votre demande. Important : joindre la notification de décision MDPHVous trouverez la liste complète dans ce document :
Fiche modalités réferencement des droits de stationnement de personne en situation de handicap Handi’Stat màj mars 20 (Document pdf de 112,85 Ko)Ouvrez ce document avec ReadSpeaker docReader

Accéder au formulaire d’enregistrement

La démarche est volontaire, ce référencement est gratuit. Sa durée de validité est de 2 ans. Le référencement permet la prise en compte du droit de stationnement gratuit par les contrôleurs. Il dispense de la prise d’un ticket virtuel HANDI lors de chaque stationnement.

En savoir plus

« Ticket HANDI »

Il permet aux personnes en situation de handicap titulaires d’une CMI-S ou d’une CES / CSPH valide de bénéficier de la gratuité du stationnement si elles n’ont pas référencé leur véhicule dans la base Handi’Stat.

Le ticket virtuel HANDI est à prendre lors de chaque stationnement sur la bande de stationnement payant. Le ticket virtuel HANDI est disponible sur les applications mobiles (tarif dit « HANDI ») et leurs serveurs vocaux ou sur les horodateurs (tarif n°6 HANDI).

Attention : dans tous les cas, la Carte Mobilité Inclusion mention Stationnement (CMI-S) ou la Carte Européenne de Stationnement pour personne handicapée (CES / CSPH) originale doit être apposée de façon visible derrière le pare-brise.

Source La MDPH de Paris.

 

 

 

Handicap : depuis son fauteuil, Thomas anime la « K-Météo » avec 6 200 abonnés à travers le monde…

Thomas Kotarski aime les défis.

Autodidacte passionné, il publie chaque jour un bulletin météo complet depuis son fauteuil qu’il ne peut pas quitter.

Sa K-Météo rassemble déjà plus de 6 000 abonnés.

La page météo est vraiment complète, y compris les animations

La page météo est vraiment complète, y compris les animations

 

C’est le même rituel chaque matin. Thomas s’installe face à sa webcam, sa mère l’aide à faire quelques réglages, et c’est parti pour la page météo quotidienne. Un souffle d’accent, une goutte d’humour, un nuage de voix rocailleuse et le soleil d’un grand sourire : tous les éléments sont prêts pour quatre à six minutes d’un bulletin inimitable, made in Périgord.

La tête dans les nuages

À 30 ans, il partage désormais ses bulletins à travers le monde, depuis sa chambre ou son balcon. Atteint d’un maladie rare, une atrophie des neurones moteurs de la moelle épinière, il fait son tour de France vu du ciel chaque matin, en créant ses pages météo.

« Je n’aurais pas ça, je ne pourrais rien faire d’autre, j’aurais pas d’autre activité ! Même si ce n’est pas une activité payante, je ne touche rien pour ce que je fais, mais c’est pour le plaisir. »

Thomas Kotarsky

Passion météo

Cette fenêtre sur le monde, Thomas se l’est créée seul, grâce à sa passion pour les phénomènes météorologiques, et plus particulièrement ces orages qui l’ont effrayé, mais aussi fasciné lorsqu’il était enfant. À 6 ans, il gagne une mini station météo et commence ses premiers relevés. Sa marotte ne le quittera jamais.

De sa passion, Thomas a fait son évasion

Digne d’un pro

Synthés, petite musique d’ambiance, carte météo animée, détail par régions, flocons, ondées, soleil, éphémérides avec lever et coucher du soleil, coefficients de marée et Saint du jour, la K-Météo n’a rien à envier aux pages météo professionnelles les plus complètes.

Voyager à travers la planète

Le plus ici, c’est une compilation des plus belles photos et vidéos envoyées par ses fans du monde entier. Thomas les met en ligne après chacun de ses bulletins. Hommage à son public, et dépaysement garanti : on passe de la neige des Vosges à celle du Québec avec un crochet par les plages du Finistère ! Belle revanche sur la fatalité pour le jeune homme qui ne quitte guère son domicile du Lardin-Saint-Lazare, à la limite de la Dordogne et de la Corrèze. Si l’envie vous prend de voir le temps qu’il fait depuis la fenêtre de Thomas, n’hésitez pas à rendre visite et à vous abonner à sa page Facebook ici 

Source FR3.

 

Maladie de Parkinson : « le regard des autres est blessant, sur moi, ma lenteur, mes petits pas » témoigne Danièle, 69 ans….

Le 11 avril, c’est la journée mondiale de la maladie de Parkinson. En France, 120 000 personnes en sont atteintes.

La maladie provoque le vieillissement accéléré de certaines zones du cerveau.

A Dole, dans le Jura, témoignage de Danièle, 69 ans, malade depuis une dizaine d’années.

Avec la maladie de Parkinson, "le mot-clé est la lenteur dans l'initiation et l'exécution des mouvements"

 

Il est 10h00 du matin. Dans sa petite maison, à Dole, dans le Jura, Danièle (*), 69 ans, me propose un café. Elle va dans sa cuisine et le prépare. Presque normalement. Mais elle sait que ça ne va pas durer. Dans quelques heures, la maladie de Parkinson s’imposera, brutalement :

« L’après-midi je ne fais rien, je suis une larve,  je n’ai plus du tout de force, Je dors, dans une espèce de sieste noire, un puits sans fond, le corps tombe, ça s’impose à moi. »

« Il faudrait que le temps dure deux fois plus longtemps ! Tout est ralenti, on ne peut pas oublier la maladie »

Danièle, 69 ans, atteinte de la maladie de Parkinson

Petit à petit, la vie s’est organisée au rez-de-chaussée de la maison. Impossible de monter à l’étage. Le risque de chute est trop grand. Les journées sont ponctuées par quelques courses et les promenades avec son chien, dans un parc en ville. Et bien sûr par la prise régulière de médicaments. 7 cachets,  répartis du matin au soir.

« Les médicaments nous aident à affronter le quotidien, sans aide chimique ce serait insupportable » précise-t-elle, « à l’hôpital de Besançon, il y a vraiment de la compétence et des personnes très bien, j’en suis très contente. »

Des cachets répartis tout au long de la journée : le traitem7nt médicamenteux permet d'améliorer le confort de vie des malades.

La maladie de Parkinson touche aussi l’amour propre des malades :

« C’est dévalorisant, je ne peux plus guère sourire, les muscles se figent, je donne l’impression de faire la tête alors que ce n’est pas vrai du tout ! »

Le regard des autres est tout aussi difficile, dit-elle, « sur moi, sur ma lenteur, sur mes petits pas. Les gens ne se rendent pas compte qu’ils peuvent blesser sans le vouloir. »

Tout commence en 2012. D’abord la main droite, avec la difficulté de plier les doigts. Quelques mois plus tard, son médecin soupçonne un problème neurologique. Le diagnostic est  confirmé par un neurologue. La réaction de Danièle oscille entre colère et abattement :

« On en veut au monde entier, je venais de prendre ma retraite, je ne pouvais profiter de rien  ! Je me suis dit, ce n’est pas possible, ça ne concerne que les personnes très âgées, pas moi ! »

Une maladie de plus en plus fréquente

Le docteur Matthieu Bereau est neurologue. Il travaille au centre expert Parkinson du CHU de Besançon, qui fait partie du réseau national NS-park. Il accompagne les patients aux différents stades de la maladie : diagnostic, complications et traitements, phase avancée. Le centre expert de Besançon est également associé à des protocoles de recherche.

Le neurologue résume la maladie de Parkinson en ces termes :

« C’est une maladie qui touche à l’essence de l’être humain, à ses émotions, à sa motricité »

Matthieu Bereau, neurologue au CHU de Besançon

La France compte 120 000 personnes touchées par la maladie de Parkinson. Elles sont 8000 de plus chaque année.

Avec le vieillissement de la population, la maladie de Parkinson va concerner de plus en plus de personnes, explique le docteur Bereau, « pour autant, ce n’est pas une maladie du sujet âgé, près de 20 % des malades ont moins de 65 ans. C’est typiquement la maladie de la pré-retraite, entre 55 et 65 ans, majoritairement des hommes ».

« Le mot clé est la lenteur »

La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer sont les plus fréquentes des maladies neuro-dégénératives. Elles provoquent le vieillissement accéléré de certaines zones du cerveau :

  • La zone de la mémoire, pour la maladie d’Alzheimer
  • La zone qui fabrique la dopamine, dans le cas de la maladie de Parkinson.

Le docteur Bereau précise le rôle de la dopamine : « Elle permet la fluidité des mouvements du corps. Elle joue aussi un rôle dans la motivation. Le mot clé est la lenteur, c’est une maladie qui s’associe à la lenteur dans l’initiation et l’exécution des mouvements ».

Pourtant, la lenteur n’est que la partie émergée de l’iceberg : « il y a des signes non moteurs, notamment des troubles de la motivation, de l’apathie, des troubles du sommeil, des difficultés à ressentir les émotions. »

Améliorer le confort de vie, mais pas guérir

Contrairement à la maladie d’Alzheimer, il y a des traitements. Non pas pour guérir. Ni pour ralentir l’évolution de la maladie. Mais pour améliorer le confort de vie des malades. Médicaments et pompes à dopamine sont les traitements les plus fréquents. La neuro-chirurgie concerne, elle, une minorité de cas. Il s’agit d’implanter des électrodes dans les zones profondes du cerveau, afin de réguler l’activité cérébrale.

« C’est une maladie multifactorielle », précise le docteur Bereau, « il y a des facteurs d’environnement, notamment l’exposition aux pesticides, et des prédispositions génétiques. C’est l’interaction entre ces deux types de facteurs qui fait qu’un patient peut développer la maladie ».

Quels sont les signes qui doivent nous alerter ? « Les symptômes sont la  lenteur dans la pensée et dans les gestes, les tremblements, une gêne à l’écriture, une perte de la motivation, qui passe parfois pour de la déprime ».

« Je pense aux aidants »

Depuis le décès de son mari, Danièle vit seule. C’est presque une chance, dit-elle avec humour :

« Je pense aux aidants, à ce qu’ils doivent endurer, parce les malades sont tellement lents… Moi au moins, je n’enquiquine que moi ! »

Un éclat de rire. Et puis le ton se fait plus grave : « Je  pense à la fin de vie, on sait comment on va terminer, complétement paralysée, c’est épouvantable ». Danièle a fait les démarches nécessaires pour partir un jour en Suisse. Le pays voisin qui a légalisé le suicide assisté.

En attendant, son chien s’impatiente. C’est l’heure de sa promenade.

Demain, Danièle pourra s’accorder un moment plaisant. Faire un petit tour en ville. Enfin, peut-être. Si la maladie de Parkinson veut bien l’oublier pendant quelques heures…

(*) le nom et le lieu de résidence ont été modifiés pour préserver l’anonymat

Source FR3.