Agirc – Arrco : les retraites complémentaires n’augmentent pas en novembre 2017… !!!!!!

Pour la quatrième année, les retraités subissent une légère baisse de leur pouvoir d’achat.

« Les anciens maltraités dans notre pays !  » La rédaction Handicap Info.

Au 1er novembre 2017, les pensions servies aux seniors pour les retraites complémentaires Agirc et Arrco sont maintenues à leur niveau actuel, compte tenu de la faiblesse de l’inflation.

Agirc - Arrco : les retraites complémentaires n'augmentent pas en novembre 2017

Si le régime de base a augmenté les pensions de vieillesse de 0,8 % en octobre 2017, les retraites complémentaires ne sont pas revalorisées cette année. Au 1er novembre 2017, la valeur des points reste à 0,4352 € pour Agirc (régime de retraite complémentaire des salariés) et à 1,2513 € pour l’Arrco (retraite complémentaire pour les cadres).

Baisse du pouvoir d’achat des seniors depuis 2013

Concrètement, la dernière revalorisation des pensions complémentaires remonte à avril 2013.

Pour rappel, l’accord de 2015 conclu par les partenaires sociaux prévoit que, pour les années 2016, 2017 et 2018, la valeur des points Agirc et Arrco est indexée sur l’évolution des prix à la consommation hors tabac diminuée de 1 point sans pouvoir diminuer en valeur absolue (hypothèse d’inflation prévisionnelle pour 2017 : 1 %).

Source LE FIGARO.

Autisme – Charly et le voyage imprévu avec l’autisme. Le combat d’une maman de Pralognan-la-Vanoise, en Savoie…

A Pralognan-la-Vanoise, en Savoie, la maman de Charly a créé début octobre 2017 une association pour aider son fils et tous les enfants atteints comme lui d’autisme à sortir de l’ombre.

 

Autisme - Charly et le voyage imprévu

Charly a 6 ans. C’est un petit garçon adorable et plein de vie mais il n’est pas tout à fait comme les autres. Il est Autiste Asperger. Le diagnostic a été confirmé par un pédopsychiatre en février 2016.

Depuis, sa maman a créé une association « Charly ou le voyage imprévu avec l’autisme » pour aider son enfant, mais aussi toutes les familles confrontées à ce handicap.

Le problème du diagnostic

Charly est né en avril 2011. Il avait presque 5 ans quand l’autisme a été évoqué pour la première fois.

Et pourtant, sa maman avait remarqué un comportement étrange. Charly se cognait la tête contre le sol, parfois violemment. Enfant au caractère fort et maman trop protectrice, avait conclu le pédiatre.

Comme beaucoup d’enfants, Charly crie, pleure beaucoup et il a peur du noir. Mais il fuit aussi le bruit, aligne toutes sortes de choses, et a horreur de la saleté. « Jamais il ne peindra avec les mains, il ne peut pas supporter d’avoir les mains sales » précise Julie, sa maman.

La difficulté d’intégration

Pour Charly, l’entrée à l’école à trois ans fut un échec. « Les instituteurs ne sont pas formés pour ces enfants là » explique Julie. « Ils ont besoin de calme, de structure, de régularité ».

Aujourd’hui heureusement, la situation s’est stabilisée. Charly a fait sa rentrée à l’école de Villard-du-Planay « avec une institutrice formidable et une AVS formidable » précise Julie. Il est scolarisé quatre demi-journées par semaine.

Mais tout ce qui est mis en place est fragile et le combat ne fait que commencer pour Charly et ses parents. Car l’autisme est un handicap encore mal connu, mal compris.

Julie a conscience que le chemin sera encore long et douloureux et qu’il ne faut rien lâcher. Elle a donc décidé de créer une association pour Charly, mais aussi pour les autres enfants autistes et leurs familles.

Un arbre de Noël pour les enfants autistes

L’une des premières manifestations organisées par l’association sera un arbre de Noël pour les enfants autistes et leurs familles le 17 novembre 2017 à la Kabane à Chambéry. Une centaine d’enfants sont déjà inscrits.

Des soutiens bienvenus

L’association vient tout juste de naître et déjà elle bénéficie d’encouragements. L’acteur Franck Dubosc et Super Nanny, une star de téléréalité, ont répondu immédiatement à l’appel lancé par Julie pour obtenir un soutien.

« Une belle surprise » nous a-t-elle confié ravie

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Moins de normes dont handicap et plus de places: Macron dévoile sa réforme du logement…

Le président de la République veut notamment augmenter la construction de logement neufs, grâce à limitation des normes environnementales et sociales.

contrustion immobilière : Moins de normes et plus de places, Macron dévoile sa réforme du logement

Emmanuel Macron préconise un « choc de l’offre » pour résoudre la crise du logement. En déplacement à Toulouse, le chef de l’Etat a dévoilé ce lundi les grands axes de sa réforme du logement, destinée à accélérer la construction immobilière et baisser les loyers.

Le président de la République a ainsi annoncé la création de 50 000 places supplémentaires pour le logement d’urgence dans des pensions de famille ou le parc locatif, pour remplacer les nuitées d’hôtels.

« On va sortir d’une logique ou on fait que du traitement d’urgence (…) et on va plutôt essayer de les mettre dans du logement plus durable » a indiqué le chef de l’Etat, interpellé à la mi-journée par un membre de l’association Le Droit au Logement.

Ce volet, baptisé « Logement d’abord » et destiné aux personnes en grande précarité, fera l’objet d’une « mise en oeuvre accélérée dans 15 territoires volontaires dont Toulouse », a expliqué le président.

Efforts sur le logement neuf

Autre priorité: accroître la construction de logement neufs. Emmanuel Macron souhaite porter à 40 000 par an dès 2018 et « sur tout le quinquennat » la construction de logements « très sociaux » et faire augmenter « massivement » la construction dans le parc libre, grâce à « une réduction des exigences des normes » environnementales et sociales.

Dans le parc libre, « il faut construire davantage » car « on a besoin de plus de logements », a-t-il poursuivi. Le chef de l’Etat, opposé à un nouvel encadrement des loyers, juge que cette hausse de l’offre sera de nature à diminuer le coût du logement en France.

« Nous mettrons en place un vrai choc d’offre qui permettra sur des territoires donnés, où le prix du logement s’est envolé, sur un temps donné, une politique de libération du foncier public et privé, une politique de réduction des exigences des normes, de réduction des délais de recours, qui coûtent très cher pour pouvoir produire massivement en quelques années », a insisté le président de la République.

« Il faut du pragmatisme »

« Vous en entendrez parler, il y aura énormément de (gens) qui s’élèveront contre ça, tous ceux qui ont dit (que) ces normes (sont) sur tout le territoire pour tout le monde » : « on me dira que je ne respecte pas l’environnement, ou parfois le handicap, parfois ceci ou cela. Mais il faut du pragmatisme », car « c’est essentiel pour résoudre le problème du logement », a-t-il conclu.

« On peut créer tout le logement social de la Terre » mais « dans toutes les zones où le prix a monté on ne sort pas du logement social. C’est pour cela qu’il faut pouvoir construire plus dans le (parc de logements) libre ».

Source L’EXPESS.

Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées…

Dans sa question au Gouvernement, la députée de la majorité présidentielle Ericka Bareigts demande au Premier ministre de revenir sur les mesures relatives à la revalorisation de l’Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées….

Le montant de l’aide pourrait dépendre de la prise en compte des revenus du foyer à l’instar du RSA pour les personnes porteuses de handicap vivant en couple. Ainsi ces dernières ne bénéficieraient pas de la revalorisation de l’AAH.

Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées

Monsieur le Premier ministre,

Le budget que vous présentez prévoit « une stagnation voire un inadmissible recul du pouvoir d’achat pour 500 000
personnes en situation de handicap ou invalides ». Tels sont les mots de l’AFM Téléthon, l’Association des Paralysés de France, Aides, l’UNAPEI et 7 autres associations qui ont lancé conjointement une pétition ayant déjà recueilli plus
de 26 000 signatures !

En effet, vous êtes en train de mener un tour de passe-passe en augmentant l’Allocation Adultes Handicapés tout en révisant à la baisse les critères d’attribution pour les couples comptant un allocataire ! C’est pourquoi je voudrais, Monsieur le Premier ministre, que vous répondiez à cette personne qui m’a écrit. Je le lis : « je me permets de vous contacter aujourd’hui afin d’exposer une situation commune à bon nombre de mes concitoyens.

Allocataire de l’AAH pour un handicap permanent à taux plein, j’ai découvert il y a peu que l’AAH (sera) distribué comme un RSA. Les revenus du conjoint s(er)ont pris en compte dans le calcul. Qu’un RSA se base sur les revenus du foyer est logique ; il répond à une situation précise qui se doit d’être temporaire. Mais le handicap ? Comment justifier le fait qu’en cas de relation, l’handicapé à taux plein se retrouve dépendant du conjoint comme un enfant à charge ?

L’handicapé n’est pas un poids qu’on transmet de parent à conjoint. (…) Je ne suis pas dépendant dans ma vie. J’ai toujours essayé même si souvent échoué. Je ne veux pas me retrouver comme un fardeau pour la personne que j’aime. Le droit au mariage concerne aussi les handicapés. »

Comme cette personne, 250 000 handicapés ne gagneront aucun euro suite à la revalorisation de l’AAH car elles ont le
tort d’être en couple. Cette mesure s’ajoute d’ailleurs à la fusion à la baisse des 2 compléments de l’AAH, à la suppression de la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité, à l’augmentation du forfait hospitalier et à la baisse des allocations pour le logement. Vous remettez ainsi en cause des acquis, fruits d’un combat de haute lutte.

C’est pourquoi je vous le demande, Monsieur le Premier ministre, n’est-il pas possible de revenir sur ces mesures d’une
criante injustice pour les derniers de cordée alors que plus de 4,5 milliards d’euros vont être rétrocédés aux premiers ?

Source IPR – Ipreunion.

“Présences pures”, la maladie d’Alzheimer au coeur d’une pièce de théâtre…

Maladie d’Alzheimer – Jeudi 19 octobre, la Faïencerie de La Tronche, dans l’agglomération de Grenoble, propose une pièce de théâtre sur un thème délicat : Alzheimer. Le spectacle intitulé « Présences pures » est l’occasion de découvrir ce que cette maladie peut révéler de poétique chez les personnes qui en souffrent.

« La vérité est moins dans la parole que dans les yeux, les mains et le silence« . La formule, poétique, est signée de l’écrivain Christian Bobin. Son père est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il réside en maison « d’extrême séjour », comme il l’écrit. Dans cet environnement dur, Christian Bobin assiste à la transformation de son père, fragilisé par cette maladie si mystérieuse.

Dans la pièce Présences pures, le comédien Laurent Poncelet incarne ce fils qui rend visite à son père malade. Pour le metteur en scène, « travailler sur Christian Bobin relève d’une nécessité, quelque chose de vital, d’essentiel : des textes d’une force, d’une beauté, d’une vérité rares pour parler de l’homme, de notre humanité, de sa fragilité et de la grandeur de cette fragilité. Et des obscurités de la vie et de ses blessures, en faire jaillir la lumière, à tout moment, où et quand on ne l’attend pas.  »

Les dates de « Présences pures » en Isère

  • Jeudi 19 octobre 2017, 20h30 à la Faïencerie, La Tronche
  • Vendredi 26 janvier 2018, 20h30, Salle du Jeu de Paume, Vizille
  • Vendredi 25 mai 2018, 20h, Espace Aragon, Villard Bonnot

Source FR3.

TÉMOIGNAGE. Maladie de Lyme : “C’est cauchemardesque”…

Céline L’Hôte souffre de la maladie Lyme, à cause d’une morsure de tique en 2010. Le parcours du dépistage a été trop tardif et semé d’embûches. Elle nous raconte sa « colère« .

Dans son jardin, Céline L’Hôte doit faire attention à tous ses mouvements. « On est obligé de tout prévoir. Il faut aménager des carrés en hauteur, des moments pour s’asseoir et s’aménager des temps de repos« , relate-t-elle.

Surveiller, se reposer… c’est son quotidien depuis plusieurs années, car Céline souffre de la maladie de Lyme. « Ça se manifeste par des douleurs dans la jambe gauche, une faiblesse de cette jambe gauche. Ce sont des douleurs, des tremblements, des spasmes, mes orteils s’écartent tout seuls, c’est comme si j’avais des crampes en continu« , confie-t-elle, abattue par le poids de ses souffrances.

C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez
Subir les douleurs, mais aussi subir le monde médical. Aujourd’hui, Céline sait de quoi elle souffre, mais la révélation de sa maladie s’est avérée être le véritable parcours du combattant. De médecin en médecin, d’incompréhension en incompréhension. « C’est cauchemardesque. Il n’y a pas d’autre mot. C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez« , soupire Céline.

La mère de famille se souvient notamment de son rendez-vous chez un neurologue. « Il m’a dit : ‘Pour moi, vous avez la sclérose en plaque, la sclérose latérale amyotrophique [SLA, maladie neurologique], voire une tumeur… Parce que vu votre état, ce n’est pas possible autrement’. Il m’a fait passer un électromyogramme« . Mais l’examen ne présente aucune anomalie. « Alors j’ai quoi ? » demande-t-elle au médecin, désarmée. Le neurologue lui répond : « ‘C’est physiologique‘ »… en frappant sa tempe avec son index, comme pour lui montrer qu’elle était folle.

Test… négatif !

« En 2015, j’avais vu presque 30 médecins, j’avais fait presque une dizaine d’IRM. L’évolution est venue en novembre 2015, j’étais alitée 10 heures par jour parce que je ne pouvais plus me lever« , se souvient-elle. « C’est cauchemardesque« , répète-t-elle.

« En février 2015, on m’a dit que c’était peut-être Lyme. J’ai fait un test qui s’est avéré négatif« . Ce n’est qu’un an plus tard, à l’occasion d’un autre test, que Céline a pu mettre un nom à ses souffrances. « J’étais vraiment très en colère. Si l’on avait fait le bon test, si l’on avait fait ce qu’il fallait, j’aurais été traitée. Je n’aurais certainement pas eu les séquelles que j’ai aujourd’hui. J’ai perdu un an, avec des dégradations fulgurantes. Et je n’aurais pas perdu mon travail« , se désole Céline, au bord des larmes.

Action commune
Cette professeur de français a décidé de se joindre à une procédure commune, «  », qui assigne en justice « cinq laboratoires pharmaceutiques » dont le laboratoire français qui fabrique le test ELISA. « On a l’impression qu’on n’est rien pour le monde médical. Pourquoi, dans ces cas-là, on ne se fie qu’à ce texte ? On m’a fait perdre un an de ma vie. On n’est rien. »

Céline reproche la non-fiabilité du test ELISA. « C‘est risqué de mettre ce test en première intention. C’est risqué si l’on ne donne pas les moyens d’avoir une bonne lecture et d’être fiable à 100 % de dire : c’est certain« . Sa propre expérience en est la preuve.

Source FR3.

Un parcours pour tester le grand âge…

Changer son regard sur le Vieillissement – Un parcours de simulation du grand âge a été présenté ce mercredi 18 octobre dans un EHPAD à Metz. Il permet aux familles et aux soignants de mesurer l’impact de l’âge sur le quotidien.

 

Ce dispositif, un simulateur de vieillissement est testé dans les établissement grâce à l’OHS, l’Office d’Hygiène Sociale de Lorraine dont le siège est à Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide d’une ergothérapeute, il démontre aux plus jeunes la difficulté engendrée par le veillissement du corps. Son but ? Favoriser la bientraitance à l’égard des résidents des maisons de retraite.

A Metz, l’EHPAD St Dominique a profité d’une fête à l’occasion de ses 60 ans existence pour tester ce parcours auprès des familles de résidents. Valérie âgée de 46 ans s’est pliée à cette expérience insolite. Aidée par une ergothérapeute, elle a enfilé un masque pour simuler la baisse de la vue, des bouchons d’oreille pour diminuer son audition. Et des brassards, afin de ressentir les difficultés liées à l’arthrose. Pas si facile d’accomplir les gestes simples. Tout devient plus compliqué. Avec la combinaison, « toutes les entrées sensorielles sont modifiées ». Boire un verre d’eau, monter un escalier, prendre l’ascenseur. ce simulateur la fait vieillir de trente ans.

Valérie 46 ans en est sortie bouleversée : « je ne vois plus ma mère de 86 ans comme avant. je ne lui demanderai plus de se dépêcher, j’ai compris que son corps n’est plus le même ». 

Le dispositif vise aussi à mieux former les soignants. leur faire comprendre qu’une personne âgée ne peut pas se déplacer aussi vite qu’une personne plus jeune. Que tout acte est un effort. Il développe ainsi un savoir faire et un savoir être. Fait réfléchir sur les pratiques. Et améliore les compétences de ces professionnels.

Source FR3.

Sondage: les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public…

Toutefois, près des trois quarts des personnes interrogées pensent encore que la France est le pays « ayant le meilleur accès à l’hôpital public ».

 

Sondage : les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public

«Notre objectif, c’est de doubler les maisons de santé pour lutter contre les déserts médicaux », a déclaré, vendredi 13 octobre, Édouard Philippe. Le chef du gouvernement, qui participait à l’inauguration d’une maison de santé à Chalus, en Haute-Vienne, a profité de son déplacement pour présenter le plan du gouvernement en faveur de la lutte contre les déserts médicaux en France.

Des mesures attendues par les Français: 94 % d’entre eux considèrent que la santé doit constituer une priorité de financement et d’investissement, selon le Baromètre santé 360 Odoxa-Le Figaro pour la FHF, MNH Group et Orange, réalisé avant la déclaration du premier ministre. Ce sondage a été mené sur Internet sur un échantillon de 1023  Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et 3042 Européens (Français, Allemands, Anglais, Italiens et Espagnols) également représentatifs de ces cinq pays.

Si le sondage révèle que les Français sont fiers de leurs hôpitaux publics – près des trois quarts d’entre eux (71%) pensent que la France est le pays «ayant le meilleur accès à l’hôpital public» – , ils sont de plus en plus nombreux à considérer que la situation se détériore. Alors que 20 % des Français avaient, lors du précédent Baromètre santé (juin 2016), une mauvaise image des établissements de santé publics, ils sont aujourd’hui 28%.

Meilleure qualité des soins

Pis, le nombre de Français à estimer que le parcours de soins des patients se déroule de façon satisfaisante a diminué de 13 % (69 % des sondés lors du Baromètre santé de mai 2015 contre 56 % aujourd’hui). De même, 70 % des médecins assurent que ce parcours de soins ne se déroule pas bien (contre 49 % en mai 2015). Et la raison semble être politique: deux tiers des sondés (67 %) sont convaincus que l’avenir de nos établissements de santé publics est mal pris en compte par les pouvoirs publics.

«Ce sondage montre qu’il y a une urgence à penser différemment les soins et l’hôpital de demain », explique Gaël Sliman, le président d’Odoxa. Les Français seraient en effet prêts à faire évoluer leur parcours de soins. Deux tiers d’entre eux (64 %) opteraient même pour une prise en charge hors de l’hôpital (avec un accompagnement des professionnels de santé en ville) s’ils devaient être hospitalisés pour une pathologie lourde. Ils ne sont que 35 % à préférer être soignés à l’hôpital «car cela les rassure de se savoir totalement pris en charge dans un établissement ».

De même, 85 % des sondés seraient prêts à accepter une chirurgie en ambulatoire (c’est-à-dire une hospitalisation sur une journée). Concernant leur hôpital, les sondés (7 sur 10) acceptent la suppression de leur hôpital de proximité pour le remplacer par une structure régionale, à condition que cela implique une meilleure qualité des soins.

Enfin, le sondage révèle qu’une «très large majorité de Français plébiscite l’utilité pour le patient des outils et services numériques», note Gaël Sliman. Ils voient d’un bon œil «le fait que tous les soignants puissent disposer en un clic de toutes les informations de santé sur leur patient » (79%), «le suivi post-hospitalisation à domicile, via des objets connectés comme le tensiomètre » (71 %) ou encore «le développement de l’usage des robots en chirurgie » (57 %). Les nouvelles technologies biomédicales telles que «l’usage de traitements thérapeutiques faisant appel à la génétique » sont également appréciées (61 % d’avis positifs).

En revanche, ils craignent toujours certains changements dans la prise en charge à l’hôpital: «l’utilisation de la téléconsultation, la consultation à distance via une visioconférence » et «le développement de l’usage du big data en santé » sont craints par 54 % des sondés. «L’utilisation de l’intelligence artificielle pour préconiser des traitements » et «la généralisation des opérations effectuées à distance » ne recueillent respectivement que 39 et 37 % d’approbation.

Source LE FIGARO.

Ciné-ma différence – A Cherbourg-en-Cotentin, le cinéma s’ouvre aux handicaps….

Le 7e art Cherbourgeois s’ouvre aux handicaps. Le Palace à Equeurdreville-Hainneville et l’Odéon à Cherbourg proposent des séances de cinéma adaptées aux personnes en situation de handicap. Cinq par an, la première est prévue le samedi 25 novembre 2017. Un dispositif unique dans la Manche.

Ciné-ma différence, ce sont des séances ouvertes à tous, spectateurs en situation de handicap ou pas. « L’objectif est de permettre à une personne, avec des comportements sociaux particuliers, comme un applaudissement à contretemps, un cri ou un rire bizarre, d’assister à des séances conviviales et non pas à des séances réservées », explique Catherine Morhange, directrice du réseau national Ciné-ma différence. « Dans une salle de cinéma, on devrait se sentir le bienvenu. Ce n’est pas le cas pour les personnes avec un trouble du comportement », ajoute Frédéric Bastian, maire adjoint de Cherbourg à la solidarité. L’idée est « de redonner confiance et de changer le regard du public sur le handicap. »

54 salles en France

La Ville se fait aider par le réseau Ciné-ma différence, créé en 2005, à Paris. « Nous avons 54 salles en France dans le réseau, 1 650 films projetés et plus de 110 000 spectateurs. Et ça marche », se réjouit Catherine Morhange. Le son est baissé. La lumière éteinte progressivement. L’accueil et l’information sont assurés par des bénévoles, aujourd’hui une dizaine, présents pendant toute la séance pour aider et informer.

Pour s’inscrire : tél. 02 33 87 89 77. Cinq séances par an sont programmées. Tarif 4 € et gratuit pour l’accompagnant. La première aura lieu samedi 25 novembre, au Palace.

Source OUEST FRANCE.

Son enfant est handicapé après un accouchement sous Cytotec…

CYTOTEC – Timéo est né handicapé il y a sept ans à cause de la dose de cet antiulcéreux donné à sa maman pour déclencher l’accouchement. Le médicament va être retiré du marché par le laboratoire Pfizer.

Chez son kiné vendredi, Timéo a tenu assis trois minutes et vingt-trois secondes. « C’est son record, j’étais tellement fière », confie Aurélie Joux, sa maman, âgée de 35 ans. Il y a presque sept ans, le petit garçon qui communique grâce à ses grands yeux verts est né handicapé. La faute à la dose de Cytotec, un médicament antiulcéreux qui a été donné à Aurélie pour déclencher l’accouchement dont elle avait dépassé le terme.

Ce jeudi matin, elle témoignera aux états généraux de l’association de patients le Lien, qui seront consacrés, nous l’annonçons, aux dangers de la fréquente utilisation détournée du médicament.
En décembre 2016, le tribunal administratif de Versailles a condamné l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), actant que ses fautes avaient conduit à la rupture utérine d’Aurélie et de manière « certaine et directe à la paralysie cérébrale de l’enfant », dont le déficit est estimé à 80 %. L’hôpital a fait appel de la décision, mais « le jugement a mis des mots sur ce que nous pressentions après avoir consulté mon dossier médical et fait des recherches sur le Cytotec. Il n’est pas la fin de mon combat. Je suis connue pour être tenace », prévient l’habitante de Houilles (Yvelines).

 «J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal»

Quand Aurélie entre ce jour-là à l’hôpital pour donner naissance à son troisième enfant, un comprimé de 50 microgrammes de Cytotec lui est administré par voie vaginale. Les violentes contractions sont immédiates. « Je connais mon corps, je suis une dure au mal. J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal. Je ne m’arrêtais plus de hurler, de supplier. » La suite est un supplice. Sous l’effet du médicament, son utérus s’est déchiré « d’un bout à l’autre ». Elle est opérée sans avoir pu serrer Timéo dans ses bras et sans même savoir si c’est un garçon ou une fille, tant son petit corps est recroquevillé sur lui-même.
L’enfant, lui, est transféré dans un hôpital parisien. Une semaine plus tard, le garçonnet est sauvé mais il sera handicapé. En donnant « en dehors de tout essai randomisé, sans l’en informer et à une dose trop importante » du Cytotec, l’hôpital a commis une erreur, a tranché le tribunal.

« J’ai passé des mois à essayer de comprendre, à me sentir coupable. Personne ne m’écoutait. Il faut que cela cesse, car je suis loin d’être la seule », note celle qui a fondé l’association Timéo et les autres. Aujourd’hui, entouré de ses parents, frère et sœur, Timéo fait des progrès. Dans sa chambre remplie d’avions, il se rêve pilote. Il y a peu, il a réussi à écrire ses premiers mots : « maman je t’aime ».

Source LE PARISIEN.