De six à neuf mois de prison ferme pour les agresseurs du couple d’handicapés à Courtille…

Ils avaient agressé un couple d’handicapés à Guéret le 12 septembre.

Trois jeunes majeurs de 18 à 21 ans ont été condamnés à de la prison ferme par le Tribunal de Guéret ce jeudi soir.

De six à neuf mois de prison ferme pour les agresseurs du couple d'handicapés à Courtille. Tribunal de Guéret

L’agression avait suscité l’indignation à la mi-septembre. Un couple d’handicapés d’une vingtaine d’année avait été agressé par une bande de jeunes qui leur avait volé leurs portables. La mère de l’une des victimes avait posté un message scandalisé sur facebook qui avait été partagé plus de 1.200 fois à l’époque.

M-christine Rausier. Il y a environ un mois

« C’EST SCANDALEUX hier soir entre 20 H et 21 H A GUÉRET ( 23000 creuse ) à l’étang de la courtille entre le Bars et les Jeux un jeune couple d’une vingtaine d’année représentant tous les 2 des HANDICAPE se sont fais agresser pars 5 personnes masculin un peut prés du même age ils ont essayer de les faire boire et fumer ; on arracher les lunette ( pour mieux tabasser dessus et pris un blouson leurs Téléphones portable si quelle qu’un a vue ou a été témoin de près ou de loin VEUILLEZ CONTACTER LE COMMISSARIAT DE GUÉRET ( C’EST UNE GROSSE HONTE DE S’EN PRENDRE A DES JEUNES NI PLUS NI MOINS HANDICAPER et qui demandais rien d’autre qu’a se promener ) MERCI A TOUS a faire partager on c’est jamais si une des 5 personnes pouvez voir ce message qui réfléchisse et qui prenne conscience de leurs acte ENCORE MERCI ».

Entre temps, ils ont été pincés pour des vols de voitures et ils ont été placés en Maison d’arrêt pour les trois majeurs et en famille d’accueil pour les deux mineurs. La police a donc dû les chercher aux 4 coins de la région  : à la Roche-sur-Yon, à Uzerche, à Saint-George-la-Pouge, à Guéret et à Montluçon.

Une série de petits délits cet été

Ce sont des jeunes bien connus des services de police. Et ils étaient soupçonnés, non seulement pour l’agression des deux handicapés à Courtille, mais aussi pour toute une série de faits de petite délinquance commis cet été.

Ce sont tous les trois des multirécidivistes. Ils étaient d’ailleurs déjà incarcérés pour des vols. L’un à Guéret, l’autre à Montluçon et le dernier à Uzerche.

Ils auraient commandé une dizaine de kebabs avant de s’enfuir sans payer. Ils auraient aussi dégradé le cabanon situé près des jeux d’eau  – toujours à Courtille – pour y voler des canettes. Ils sont également soupçonnés d’avoir profité de l’hébergement proposé par un habitant du quartier Brésard à Guéret pour lui voler sa console de jeux après l’avoir frappé, là encore.

Après avoir été placés en garde-à-vue, ils ont été déférés au parquet de Guéret.

Les jeunes majeurs, âgés de 18 à 21 ans, ont été condamnés de six mois à neuf mois de prison ferme par le Tribunal correctionnel de Guéret ce jeudi soir. Ils ont été reconnus coupables de violences, vol avec violence, recel de vol et escroquerie.

Ils retournent donc en prison avec une date de sortie qui s’éloigne.

Les deux mineurs qui sont également impliqués dans l’agression devront eux paraître devant le juge des enfants.

Source FRANCE BLEU.

A Kerpape des « chauffards » rencontrent des victimes d’accidents de la route…

C’est une opération inédite qui avait lieu ce mercredi au centre de soins de Kerpape, à Plœmeur : une douzaine d’automobilistes, verbalisés lors d’un contrôle récent, s’est vu proposer d’échanger la contravention contre une visite au centre de soins qui traite des victimes d’accidents de la route.

Des soignants du centre de soins de Kerpape font la démonstration d'un exo-squelette qui permet aux patients de gagner en mobilité

Le constat dressé par le préfet du Morbihan est alarmant : chaque année, le nombre de tués sur les routes du département augmente. 34 morts en 2016, 40 en 2017, 46 en 2018, et alors que la Toussaint, période particulièrement meurtrière n’est pas encore passée, le compteur est déjà à 37 morts pour cette année.

Une visite de Kerpape plutôt qu’une contravention

Face à ces chiffres, le préfet Patrice Faure a donc décidé de frapper un grand coup. Première mesure : une visite du centre de rééducation de Kerpape, à Plœmeur près de Lorient, où sont accueillis en permanence une vingtaine de victimes de graves accidents de la route, paraplégiques, tétraplégiques ou grands brûlés.

À ses côtés, une douzaine d’automobilistes, tous contrôlés en infraction le 12 octobre dernier. En échange de l’annulation de leur verbalisation, ils se sont vu proposer de participer à cette visite et de rencontrer des victimes de la route. Objectif : leur faire prendre conscience de leur dangerosité, pour eux ou pour ceux qui arrivent en face.

Une action bien plus efficace que la contravention, estime Marc Eon, intervenant pour la sécurité routière dans le Morbihan. « On a 12 points, on en perd trois, il en reste neuf, la plupart des gens les regagnent au bout d’un moment, donc tout le monde se dit : c’est bon, je joue avec mon capital de points et ça passe« .

Objectif : faire réfléchir les automobilistes

La piscine d’eau de mer, la salle de sport occupée par deux équipes de foot fauteuil, les ateliers de kiné ou d’ergothérapeutes, les salles prévues pour se réadapter à la vie chez soi, tout ici rappelle les conséquences d’un accident de la route. 

Au fur et à mesure de la visite, dans l’atelier d’orthoprothèse, où sont présentés les masques pour les grands brûlés et une prothèse de jambe pour un motard, l’ambiance devient de plus en plus lourde. « Ça touche quand même de venir ici. C’est plutôt bien, ça permet quand même de dire à d’autres personnes d’éviter ces comportements là. Ça fait réfléchir » souffle un des participants, arrêté en état d’alcoolémie au volant.

Mais certains sont un peu moins optimistes : « J’espère que cette visite va me faire changer d’état d’esprit, bien sûr. On va faire attention demain, après-demain… Et voilà, la routine de la conduite se met en place, et on oublie certaines bonnes choses. Il faut rester concentrer sur la route, et ce genre de visites va faire que ça va bien se passer« .

Des contrôles renforcés le long des routes

Mais pas question de croire que ces visites vont se généraliser, prévient le préfet Patrice Faure, qui précise que les personnes conviées ce mercredi ont toutes commis des délits peu importants. « On veut inverser le sens du stress. Je veux que celles et ceux qui boivent soient beaucoup plus stressés que la population. Nous irons sur le terrain, nous allons accentuer notre opération, par des messages audios et visuels, mais aussi sur le bord des routes. »

« Nous serons sur le bord des routes la nuit, le jour, le week-end, la semaine »

« Nous allons multiplier le nombre de contrôles, poursuit le préfet. Je pense que pendant longtemps, les gens se rappelleront nos contrôles routiers ». Les automobilistes bretons sont donc prévenus.

Source OUEST FRANCE.

Dépendance, handicap, maladie : ce que contient le plan du gouvernement pour les proches aidants …

Le gouvernement a dévoilé ce mercredi son plan pour les aidants, ces 10 millions de Français qui soutiennent au quotidien un proche malade, âgé ou handicapé.

Doté d’un budget de 400 millions d’euros, il prévoit notamment la mise en place d’un numéro téléphonique de soutien dédié.

Dépendance, handicap, maladie : ce que contient le plan du gouvernement pour les proches aidants

« C’est un engagement épuisant, jour et nuit », a témoigné Christelle, mère d’un enfant atteint de leucodystrophie, aujourd’hui décédé, devant Édouard Philippe, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées Sophie Cluzel, et la ministre de la Santé Agnès Buzyn, lors d’une rencontre dans l’Essonne près de Paris.

Un numéro téléphonique de soutien dédié

Le plan du gouvernement prévoit notamment la mise en place d’un numéro téléphonique national de soutien et de lieux « labellisés » pour recevoir et orienter les aidants vers un accompagnement dès l’an prochain. Une plateforme numérique « Je réponds aux aidants » doit aussi voir le jour en 2022.

Création d’une « plateforme de répit »

Invitée de France Inter mercredi matin, Sophie Cluzel a annoncé la création en 2020 d’une « plateforme de répit » proposant des « solutions », par exemple des places dans des maisons de répit, et des initiatives de « relayage », où un professionnel passe plusieurs jours consécutifs au domicile de la personne aidée, ce qui permet à son proche de prendre du repos.

D’ici 2022, quelque 200.000 « solutions » de répit supplémentaires, soit le double de ce qui existe actuellement, seront ainsi créées, a déclaré la secrétaire d’État, avançant le chiffre de 105 millions d’euros pour y parvenir.

Adapter le rythme d’études pour les jeunes aidants

Pour les jeunes aidants, estimé à 500.000, le gouvernement prévoit une sensibilisation des personnels de l’Éducation nationale et un aménagement des rythmes d’étude.

« Encore invisible jusqu’à récemment, la reconnaissance de cette problématique est une avancée majeure », a réagi dans un communiqué l’Association Jeunes AiDants Ensemble (Jade). Néanmoins, ces jeunes « ne pourront être accompagnés que si les moyens nécessaires sont engagés », a estimé sa présidente Françoise Ellien auprès de l’AFP, se disant « vigilante à la mise en oeuvre de la stratégie ».

Trois fois plus d’aidants en 2050 ?

Le gouvernement avait déjà annoncé que le congé « proche aidant » de trois mois, fractionnable, sera indemnisé à partir d’octobre 2020. Ceux qui prendront des jours pourront être indemnisés par la Sécurité sociale à hauteur de 43,52 euros par jour pour une personne en couple, 52 euros pour une personne isolée. Environ 200.000 personnes pourraient y prétendre.

En outre, dès le mois prochain, des périodes de congé proche aidant ne compteront plus dans le calcul des droits au chômage pour éviter une baisse des allocations promet le gouvernement.

90% des aidants soutiennent un membre de leur famille, dont 52% un de leurs parents. Plus de la moitié (57%) de ces personnes qui prennent soin de leurs proches sont des femmes. Un nombre qui pourrait exploser d’ici 2050 : aujourd’hui 1,5 million de personnes sont âgées de 85 ans et plus, elles seront trois fois plus nombreuses dans 30 ans.

Source FRANCE BLEU.

Vidéo – Une maman crée une machine pour permettre à son fils handicapé de faire du skate…

Une vidéo partagée sur Twitter par Philippe Croizon, mercredi 23 octobre, montre une maman pousser une drôle de machine. Cette invention permet à son fils, handicapé moteur, de faire du skate.

Une maman a créé une machine pour permettre à son fils, handicapé moteur, de faire du skateboard.

C’est une vidéo postée sur Twitter mercredi 23 octobre par Philippe Croizon, célèbre sportif amputée des quatre membres : une maman pousse son fils sur une drôle de machine. Il s’agit en fait d’une invention de cette maman pour permettre à son fils, handicapé moteur, de faire du skate. Maintenu par un harnais, dans une structure à quatre roulettes, le petit garçon est ainsi debout sur son skate et roule sur les différents obstacles d’un skatepark.

Déjà plus de 54 000 vues

Cette invention était destinée à réaliser le rêve de ce petit garçon et ça fonctionne : sur la vidéo, son fils a un sourire jusqu’aux oreilles. Cette belle vidéo a déjà été vue plus de 54 000 fois jeudi matin et a été largement partagée par les internautes, touchés par cette histoire.

Source FRANCE BLEU.

Agressions sexuelles dans des foyers de handicapés…

Un quadragénaire souffrant d’une déficience mentale a abusé sexuellement de trois autres pensionnaires de foyers spécialisés où il était hébergé.

Le tribunal de Nancy l’a condamné, ce mercredi, à un an de prison ferme.

JUSTICE - Agressions sexuelles dans des foyers de handicapés...

 

Arnaud M., 44 ans, est à la fois vulnérable et dangereux. Vulnérable car il souffre d’une déficience mentale. Ce qui lui vaut d’être sous tutelle et de passer sa vie dans des foyers spécialisés. Il a besoin d’être protégé et aidé. Mais ce grand quadra dégingandé qui a du mal à s’exprimer, n’est pas pour autant inoffensif. Il peut être un danger pour des femmes qui sont encore plus vulnérables que lui. Ce qui lui vaut de se retrouver ce mercredi face au tribunal correctionnel de Nancy.

Il est jugé pour des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 sur trois pensionnaires des foyers de Badonviller et de Rosières-aux-Salines où il était lui-même hébergé. Ce ne sont pas les victimes qui ont dénoncé les faits car elles ont des handicaps tels qu’elles n’arrivent pas ou très difficilement à communiquer.

« Il s’est comporté comme un chasseur »

L’une est atteinte de trisomie et souffre aussi de troubles autistiques. La deuxième se déplace en fauteuil roulant et cumule une déficience intellectuelle « marquée » avec un problème de vue. La troisième est très fragile et totalement incapable de parler.

Ce sont des employés des différents foyers qui ont tiré la sonnette d’alarme après avoir surpris Arnaud M. nu dans leurs chambres ou à la sortie de leurs chambres. Le quadra handicapé reconnaît du bout des lèvres des « caresses sur la poitrine » de l’une des victimes. Il parle juste de « bisous sur les joues » pour une autre.

En revanche, il confesse un rapport sexuel avec la troisième. « Et vous saviez qu’elle n’était pas d’accord ? » interroge la présidente Stragier. « Oui. Par son regard », avoue le prévenu.

Il est incapable d’aller plus loin, de raconter l’agression. Les mots s’enfuient. La « gêne » le submerge. Il s’énerve. Puis pleure. Ce qui n’émeut pas Me Violaine Lagarrigue, avocate de deux des victimes : « Il s’est comporté comme un chasseur qui choisit des proies particulièrement vulnérables et attend le moment propice pour s’attaquer à elles ».

Injonction de soins

Le quadra serait toutefois sur une « pente ascendante », selon un des responsables du nouveau foyer qui l’héberge. Il aurait notamment noué une relation « cohérente et voulue » avec une compagne. « Je ne suis pas totalement rassuré », réagit le procureur adjoint Stéphane Javet qui préférait que le prévenu reprenne son traitement pour canaliser ses hormones sexuelles. Il requiert un an de prison ferme. Il réclame aussi et surtout 5 ans de suivi sociojudiciaire avec injonction de soins et 2 ans de prison s’il ne respecte pas cette injonction.

L’avocat de la défense, Me Alexandre Rolland, fait valoir « l’altération du discernement » de son client au moment des faits. Mais le tribunal suit les réquisitions.

Source EST REPUBLICAIN.

Dijon : en école de commerce, de futurs managers sensibilisés au handicap en entreprise…

À Dijon, dans une école de commerce, de futurs managers sont sensibilisés au handicap en entreprise, en remplissant notamment un questionnaire dont les résultats seront débattus et présentés en public le 18 novembre.

Une centaine d'étudiants ont rempli le questionnaire sur le handicap en entreprise

Les personnes en situation de handicap trop souvent absentes du monde de l’entreprise. Comment mieux les y intégrer ? Peut-être en sensibilisant à cette question les managers de demain, c’est-à-dire les étudiants en école de commerce.

C’est en tout cas la réflexion que s’est faite la Burgundy School of Business de Dijon : une centaine d’étudiants volontaires y ont rempli un questionnaire conçu par l’Agefiph sur cette thématique, dans le cadre de trois jours de sensibilisation au handicap.

Les étudiants ont conscience de leur rôle à jouer dans le changement des mentalités. La loi qui oblige les entreprises à embaucher des travailleurs handicapés n’est pas toujours respectée. Selon cette loi donc, toute entreprise d’au moins 20 salariés est tenue d’employer à plein temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans une proportion de 6 % de l’effectif total de l’entreprise.

15% des 3.000 entreprises concernées en Bourgogne-Franche-Comté n’emploient aucun travailleur handicapé

Si elle ne respecte pas ce pourcentage, elle doit verser une certaine somme à l’Agefiph, organisme qui gère le fond dédié à l’insertion professionnelle des personnes handicapées. L’amende est versée chaque année, elle est calculée en fonction de la taille de l’entreprise… À titre d’exemple, pour une entreprise de moins de 200 salariés, la contribution s’élève à plus de 4.000 euros.

Les questionnaires seront étudiés et une synthèse publique sera dévoilée - Radio France

En Bourgogne-Franche-Comté, en 2018, près de 3.000 entreprises sont concernées et tenues d’employer des travailleurs handicapés. 15% d’entre elles n’en compte aucun dans leurs effectifs : la moitié de ces 15% a recours à des travailleurs handicapés en sous-traitance et pour l’autre moitié, aucune action positive en ce sens n’est à signaler.

Les résultats des questionnaires remplis par les élèves seront analysés, le compte-rendu de l’opération sera dévoilé le 18 novembre au Zénith de Dijon, à l’occasion de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, en présence de chefs d’entreprise.

Source FRANCE BLEU

Alzheimer: bientôt un médicament révolutionnaire qui agit sur la maladie?… L’Aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie…

Ce mardi, la société pharmaceutique américaine Biogen a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Photo SAMI BELLOUMI / LA VOIX DU NORD.

Il faut rester prudent puisque rien n’est encore fait, mais c’est tout de même une première mondiale qui a été annoncée ce mardi par le laboratoire américain Biogen. La société pharmaceutique a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

L’annonce a été une surprise, car la société avait arrêté plus tôt cette année deux études sur le médicament lorsque des résultats partiels suggéraient un risque d’échec. Mais en utilisant une plus forte dose l’aducanumab, le médicament a permis de réduire le déclin des capacités de réflexion.

75 millions de personnes concernées d’ici 2030

Ce médicament, l’aducanumab, vise à aider le corps à éliminer les plaques nocives du cerveau. Biogen, basé à Cambridge, dans le Massachusetts, le développe avec une société japonaise, Eisai Co. Ltd précise le New-York Post. Les autres médicaments actuellement sur le marché ne soulagent que temporairement les symptômes et ne ralentissent pas la perte de mémoire et de capacité de réflexion, contrairement à l’aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie.

Le Dépêche du Midi, qui a repéré cette information, a échangé sur le sujet avec le Pr Vellas, chef du gérontopôle du CHU de Toulouse, qui a coordonné les essais cliniques au niveau européen entre 2018 et 2019. « On va peut-être avoir enfin un traitement curatif de la maladie d’Alzheimer, ça fait 30 ans que l’on attend ça. C’est vraiment une nouvelle pleine d’espoir pour les patients », se réjouit le Pr Vellas.

La société Biogen doit donner une conférence en décembre.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Elles seront 75 millions d’ici 2030, 132 millions en 2050.

Source LA VOIX DU NORD.

Alzheimer, Parkinson… Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros…

Selon les auteurs de l’étude, les ex-joueurs pros ont toutefois moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers.

Alzheimer, Parkinson... Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros...

Une étude présentée ce lundi à Londres et menée sur d’anciens joueurs professionnels de football écossais a montré qu’ils avaient trois fois et demie plus de risques de mourir d’une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer ou Parkinson, que le reste de la population.

Les dossiers médicaux de 7.676 joueurs ayant joué entre 1900 et 1976 en Écosse ont été comparés à 23.000 dossiers médicaux de la population générale dans cette étude menée par un neuropathologiste, le Dr Willie Stewart de l’Université de Glasgow.

« Cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer »

Il en ressort qu’il y a « cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer, quatre fois plus pour une maladie du neurone moteur et deux fois plus pour Parkinson chez un ancien footballeur professionnel que dans la population-témoin », affirme le rapport. Les anciens sportifs ont en revanche moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers, notamment celui des poumons.

L’étude intitulée « Influence du football sur la santé tout au long de la vie et sur le risque de démence » a aussi mis en évidence une sous-mortalité des ex-footballeurs jusqu’à 70 ans, mais une surmortalité ensuite. « Même si des efforts doivent être faits pour identifier les facteurs qui contribuent à ce risque accru de maladie neurodégénérative, afin de le réduire, il y a aussi des bénéfices potentiels plus larges liés à la pratique du football qui sont à prendre en compte », a estimé le Dr Stewart.

Les causes de ces maladies neurodégénératives non expliquées

Cette étude, commandée par la fédération anglaise de football (FA), ne visait pas à expliquer pourquoi les footballeurs sont davantage touchés par les maladies neurodégénératives. « L’étude ne détermine pas si ce sont les chocs subis par les footballeurs professionnels, la gestion des commotions, le jeu de tête, le style de jeu (…) ou le mode de vie personnel des joueurs ou d’autres facteurs » qui sont à l’origine de cette divergence statistique, a souligné la FA dans un communiqué.

L’étude a été passée en revue par un groupe de conseil médico-sportif indépendant qui a recommandé que de nouvelles mesures soient prises dans la façon dont sont traitées les blessures à la tête et que les propositions de l’UEFA concernant l’introduction de remplacements temporaires en cas de commotions soient soutenues par la FA.

Source 20 MINUTES.

Paris: Le resto qui emploie des personnes trisomiques lance son « aventure humaine » dans la capitale…

Après le succès de son ouverture à Nantes en 2016, Le Reflet vient d’ouvrir ses portes dans le Marais, rue de Braque (3e). Un restaurant qui emploie des personnes « extraordinaires ».

Le restaurant Le Reflet dans le Marais, rue de Braque (3e arrondissement)

Inès se souvient bien de ce jour-là. C’était le 21 mars dernier. A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, au siège du groupe Accor, le service du déjeuner est effectué par des personnes trisomiques. A table, Sébastien Bazin, le président du groupe hôtelier, Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et Brigitte Macron. En salle, Inès, 21 ans, s’active, opère des allers-retours, sert les plats. Surtout, elle tombe nez à nez avec Flore Lelièvre, fondatrice du Reflet. Un restaurant « extraordinaire » qui a ouvert à Nantes en 2016. « Je lui ai dit que j’en avais marre de travailler dans l’hôtel où j’étais et que je voulais venir au Reflet », explique Inès. Le Reflet ?

« Une jolie réussite »

Ce restaurant qui sert des plats fait-maison et qui fonctionne au maximum en circuit court, est connu pour son équipe composée de 7 personnes porteuses d’une trisomie 21, qui travaillent en cuisine, en salle, à l’organisation et à la gestion du lieu, avec quatre encadrants. Un espace unique et en plein croissance. Après son ouverture à Nantes il y a trois ans, ce « nouveau lieu d’inclusion » vient en effet d’ouvrir ses portes en plein cœur du Marais, avec 38 couverts et Inès aux manettes, en salle. « Au début, j’étais stressée mais maintenant ça se passe très bien », sourit-elle.

« Cette ouverture parisienne est une jolie réussite », se félicite Flore Lelièvre. « A l’époque, des gens disaient à Flore qu’elle n’y arriverait jamais. Comme quoi il ne faut jamais écouter les gens », souffle-t-on dans ce nouvel établissement de la capitale.

Une aventure « humaine et sociale »

« A la base, cette aventure c’est mon projet de fin d’étude en architecture d’intérieur. Mon grand frère a une trisomie 21. Et quand on grandit avec un frère extraordinaire, on se rend compte qu’il y a encore beaucoup de choses à faire pour leur intégration professionnelle et sociale », explique-t-elle. Flore Lelièvre commence alors à désigner des éléments d’un restaurant adapté aux personnes en situation de handicap pour qu’elles puissent y travailler : Des tables, des assiettes ergonomiques, des moyens innovants pour la prise de commande. Mais le projet dépasse le stade de son diplôme et prend vie.

« J’ai présenté cette idée, qui était utopique pour certains : créer un lieu qui, de par son architecture et son design d’objets pourrait s’adapter à des personnes comme mon frère, pour qu’elles puissent travailler comme tout le monde ». Après des recherches de financements, appels aux dons, levées de fonds, des campagnes participatives et des quêtes de locaux, l’aventure devient « humaine et sociale » et des personnes « extraordinaires » décrochent au Reflet un emploi « ordinaire », en CDI avec un salaire « ordinaire ». Et de Nantes à Paris, la philosophie est la même : faire tomber les barrières, créer la rencontre entre ces personnes que l’on voit peu et le reste de la société, tout en « donnant envie à d’autres entreprises d’intégrer des personnes dites “différentes” », détaille Flore Lelièvre. Un leitmotiv qui a embarqué de nombreuses personnes.

Flore Lelièvre (à droite) et toute l'équipe du Reflet

Un restaurant qui « a du sens et qui va dans le bon sens »

« J’ai été touché par le projet car j’ai une petite sœur qui est atteinte du syndrome de Turner », explique Frédéric, directeur du Reflet Paris. Lui qui a eu de multiples expériences dans la restauration parisienne n’a pas hésité une seule seconde à s’engager dans ce restaurant qui « a du sens et qui va dans le bon sens ». Dans la cuisine, ouverte sur la salle, même son de cloche.

« Je ne connaissais rien au handicap mais à l’occasion d’un projet avec Flore, je suis tombé amoureux de l’équipe encadrante et des employés trisomiques », sourit Fabrice. « Quand on travaille ici, il faut apprendre à être soi-même, naturel, être calme et à l’écoute », ajoute-t-il. En cuisine, où les plats sont adaptés – pas de cuisson minute par exemple – « on s’encourage beaucoup », conclut Fabrice.

Car au-delà du projet social, Le Reflet est reconnu comme un restaurant de qualité. Le chef Ibrahima Sylla donne le ton du menu : des plats mijotés, gourmands et de saison, sur un fond de cuisine de marché avec des influences du monde. Dans les assiettes on retrouve des noix de Saint-Jacques grillées, une tombée de poireaux et palourdes, du poulet 100 jours rôti au jus, un écrasé de pommes de terre beurre noisette et ail des ours. « A partir du moment où on a envie, qu’on est à l’écoute, qu’on s’adapte, le tout avec un peu de bienveillance, on peut faire plein de choses », sourit Flore Lelièvre.

Source 20 MINUTES.

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?…

La maladie de Parkinson se caractérise par des difficultés de mouvements dues à un déficit en dopamine cérébrale.

Contrairement à une idée reçue, le tremblement n’est pas un symptôme systématique.

Quels sont les premiers signes d’alerte ?

Quels symptômes cliniques permettent de poser le diagnostic ?

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson débute en moyenne vers l’âge de 65-70 ans. Mais dans 10 % des cas, les premiers symptômes apparaissent chez des personnes de moins de 45 ans. Ces signes, variables d’un patient à l’autre, s’installent progressivement.

Un tremblement au repos

Symptôme emblématique de la maladie de Parkinson, le tremblement n’est pourtant pas systématique.

« Tout tremblement n’est pas synonyme de Parkinson. On le confond parfois avec le tremblement essentiel, deux fois plus fréquent. Dans la maladie de Parkinson, un tiers des patients ne vont jamais trembler. Ce symptôme révèle la maladie dans environ un tiers des cas », explique le Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes et président du conseil scientifique de l’association France Parkinson.

Le tremblement parkinsonien ne touche, en général, qu’un seul côté du corps, le plus souvent le bras. Il se manifeste au repos et se calme dès que la personne fait un mouvement.

Des gestes maladroits

Autre signe révélateur : la maladresse gestuelle. En clair, la personne a du mal à effectuer des gestes aussi simples que boutonner une veste, battre des œufs, se brosser les dents ou se peigner. « Cette maladresse est plus nette lorsqu’elle atteint la main dominante, c’est-à-dire la main de l’écriture », remarque le Pr Damier. Typiquement, l’écriture devient plus petite.

Des raideurs douloureuses

Avant de consulter un neurologue pour mettre un nom sur leurs symptômes, il n’est pas rare que les patients passent par un cabinet de rhumatologie. L’enraidissement des épaules ou des hanches, les tendinites et les douleurs articulaires apparaissent fréquemment en début de maladie de Parkinson.

Une humeur modifiée

La maladie de Parkinson se caractérise par un déficit en dopamine, un neurotransmetteur essentiel aux connexions cérébrales. Conséquence, les patients semblent parfois dépressifs. « Il n’est pas rare qu’ils soient traités comme tels, en l’absence de signes moteurs manifestes. Mais dès que la maladie de Parkinson est diagnostiquée et traitée, ces symptômes de dépression s’améliorent le plus souvent », assure le Pr Damier.

Des troubles du sommeil

Autre signe d’alerte : les rêves agités. Ils surviennent dans la phase de sommeil paradoxal pendant laquelle, en principe, les muscles sont paralysés. Ce dysfonctionnement cérébral peut être un signe avant-coureur de maladie de Parkinson, survenant jusqu’à plus de 20 ans avant que la maladie se déclare.

Un diagnostic basé sur les signes cliniques

« Dans 80 % des cas, l’examen clinique effectué par un neurologue ou un gériatre suffit à poser le diagnostic de maladie de Parkinson », estime le Pr Damier. L’IRM du cerveau n’est utile que chez des personnes de moins de 40 ans. Un examen scintigraphique (qui permet de voir les terminaisons des cellules à dopamine) n’est indiqué qu’en cas de doute sur le diagnostic.

Source SANTE MAGAZINE.