Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation…

Brut, partenaire de « 20 Minutes », visite une sympathique structure pour personnes âgées dépendantes.

Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation...

 

Alors que le gouvernement a annoncé, suite au scandale des Ehpad Orpea, un «  plan de contrôle des établissements », les alternatives d’hébergement pour  personnes âgées dépendantes ne sont pas légion. D’autant moins quand ces dernières souffrent de problèmes de santé invalidants. La famille de Françoise, atteinte d’ Alzheimer, a heureusement trouvé une solution : la dame de 92 ans vit désormais… en colocation.

Un lieu plus adapté et plus convivial

Il ne s’agit évidemment pas d’une colocation classique puisque si le logement collectif est occupé par Françoise, Salvatore et Marie-Pierre (tous trois malades Alzheimer), ils y sont constamment secondés par des  auxiliaires de vie, l’un d’eux étant même présent « 6 nuits par semaine, selon un système de « loyer contre service » ».

Françoise, elle, a retrouvé sa joie de vivre après une mauvaise expérience en Ehpad : « Ça n’était pas du tout adapté à maman, se souvient Sophie, sa fille. Ici, elle est à la fois en sécurité physiquement, parce qu’il y a une surveillance, et mentalement, parce qu’elle est rassurée ».

Découvrez son nouveau – et convivial – lieu de vie dans cette vidéo de notre partenaire Brut.

Source 20 MINUTES.

Selon une étude, de trop longues siestes pourraient être le signe d’une démence…

Les personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer au cours de cette étude ont presque triplé leur temps de sieste, pour atteindre un repos diurne de 68 minutes par jour. 

Une sieste excessive peut être l'un des nombreux indices qu'une personne pourrait être sur la voie du déclin cognitif.

 

Il y a certaines habitudes qu’on ne pense pas dangereuses, elles constituent pourtant un signe d’alerte à ne pas négliger. Selon une étude (source 1), des siestes fréquentes ou régulières pendant de longues heures pendant la journée peuvent être un signe de démence précoce chez les personnes âgées.

Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées qui faisaient la sieste au moins une fois par jour – ou plus d’une heure par jour – étaient 40% plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer. Ces conclusions ont été publiées dans Alzheimer’s and Dementia : Le Journal de l’Association Alzheimer.

« Nous avons découvert que l’association entre les siestes diurnes excessives et la démence persistait après ajustement en fonction de la quantité et de la qualité du sommeil nocturne », a déclaré le co-auteur principal, le Dr Yue Leng, professeur adjoint de psychiatrie à l’Université de Californie à San Francisco. Les chercheurs ont analysé les données de 1 400 personnes âgées de 74 à 88 ans. Pendant plusieurs années, les participants ont été équipés de tracker destinés à analyser leurs mouvements. Aucun mouvement pendant une période prolongée entre 9 h et 19 h a été interprété comme une sieste. Pendant cette période d’inactivité, il est possible que les personnes aient lu ou regardé la télévision, « nous avons développé un algorithme unique pour définir les siestes et pour différencier les siestes de l’absence d’activité », souligne l’étude.

Des changements cérébraux

« Je pense que le public ne sait pas que la maladie d’Alzheimer est une maladie du cerveau qui provoque souvent des changements d’humeur et de sommeil », a déclaré le Dr Richard Isaacson, directeur d’une clinique de prévention de la maladie d’Alzheimer qui n’a pas participé à l’étude. Avant d’ajouter : « Une sieste excessive peut être l’un des nombreux indices qu’une personne pourrait être sur la voie du déclin cognitif et déclencher une évaluation en personne avec un médecin traitant ».

La qualité et la quantité de sommeil diminuent avec l’âge, souvent en raison de douleurs ou de complications liées à des maladies chroniques telles que des pauses plus fréquentes aux toilettes. Selon les auteurs de cette étude, les siestes la journée peuvent traduire des changements cérébraux. Au fil des années, les chercheurs ont constaté que les siestes augmentaient en moyenne de 11 minutes par an pour les adultes qui ne développaient pas de troubles cognitifs. Toutefois, un diagnostic de déficience cognitive légère a doublé le temps de sieste pour un total de 24 minutes par jour. Les personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer ont presque triplé leur temps de sieste, pour atteindre une moyenne de 68 minutes par jour.

Source SANTE MAGAZINE.

Maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs qui influencent l’espérance de vie ?…

La maladie d’Alzheimer est très handicapante. Pourtant, correctement pris en charge, certains patients atteints vont survivre pendant 10 ou 15 ans après l’annonce de la maladie tandis que d’autres n’ont que quelques mois à vivre.

Maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs qui influencent l’espérance de vie ?...

 

Cela dépend bien entendu de l’âge de la personne au moment du diagnostic. Des chercheurs ont réussi à identifier d’autres facteurs permettant de prédire l’espérance de vie des malades.

La maladie d’Alzheimer survient généralement vers l’âge de 65 ans. Elle concerne plus de 20 % des individus de plus de 80 ans en France. Ses manifestations les plus connues sont la perte de mémoire et la perte d’autonomie. Même si les personnes atteintes de la maladie n’en meurent pas directement, celle-ci a une influence directe sur l’espérance de vie. Par exemple, la pneumonie représente la cause la plus fréquente de décès chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer : les troubles de la déglutition survenant souvent chez les malades favorisent les infections pulmonaires.

L’espérance de vie à partir de l’annonce du diagnostic varie énormément d’une personne à l’autre. Celle-ci peut être de 3 à 12 ans en moyenne. Quels sont les facteurs qui l’influencent ? Peu de données sur le sujet sont actuellement disponibles dans la littérature. Une équipe d’une université du Texas s’est penchée sur la question et a publié ses résultats dans la revue spécialisée Journal of Alzheimer’s Disease.

Le déclin cognitif est le facteur le plus prédictif

Des données issues des dossiers de 764 patients décédés de la maladie d’Alzheimer entre 2005 et 2015 ont été analysées. Des autopsies cérébrales ont été menées afin de confirmer que les patients étaient bien atteints de la maladie. Les personnes incluses dans l’étude ont survécu entre 1 et 131 mois après l’annonce du diagnostic. Les auteurs de l’étude ont pu identifier sept facteurs permettant de prédire l’espérance de vie des individus. Le facteur ayant le plus de poids statistique était la performance cognitive globale du patient au moment du diagnostic. Plus le déclin cognitif était important, plus l’espérance de vie était courte.

Les autres facteurs d’une espérance de vie plus courte étaient le sexe masculin, l’âge avancé, la couleur blanche, la présence de symptômes neuropsychiatriques, des résultats anormaux aux examens neurologiques et une déficience fonctionnelle.

Une information pour les familles

Prédire l’espérance de vie des patients atteints de la maladie d’Alzheimer pourrait être d’une grande aide pour les familles. Cette maladie est souvent vécue très douloureusement par l’entourage.

Savoir à l’avance combien de temps il reste tout en sachant, bien sûr, qu’il ne s’agit que d’une hypothèse peut permettre de s’organiser. On ne planifie pas les choses de la même manière quand il reste un an ou dix ans de vie. Les auteurs ont prévu de poursuivre leurs travaux avec des échantillons de population plus importants afin de préciser ces premiers résultats.

Source FUTURA SCIENCES.

Maladie d’Alzheimer : 75 facteurs de risques génétiques découverts…

Des chercheurs français ont identifié 75 gènes associés à la maladie d’Alzheimer.

Parmi ces régions du génome découvertes, 42 sont nouvelles, n’ayant encore jamais été détectées.

Maladie d’Alzheimer : 75 facteurs de risques génétiques découverts

 

Cette récente étude pourrait permettre de mieux dépister cette affection neurodégénérative et de mettre au point de nouveaux traitements.

L’ESSENTIEL
  • La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des démences. Elle concerne environ 1.200.000 personnes en France.
  • La majorité des cas serait causée par l’interaction de différents facteurs de prédispositions génétiques avec des facteurs environnementaux.

Mieux comprendre la maladie d’Alzheimer afin de la traiter de la meilleure manière. C’est l’objectif d’une étude française publiée dans la revue Nature Genetics le 4 avril qui a dévoilé l’identification de nouveaux facteurs génétiques de cette pathologie. Pour parvenir à cette découverte, des scientifiques de l’Inserm, de l’Institut Pasteur de Lille, du CHU de Lille et de l’Université de Lille ont examiné les données génétiques de 111.326 personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou ayant des proches atteints par l’affection et 677.663 adultes en bonne santé.

42 nouveaux gènes identifiés

Grâce à leur analyse, les chercheurs ont détecté 75 régions du génome (appelées locus), associées à la maladie d’Alzheimer, dont 42 n’avaient jusqu’ici pas été impliquées dans cette pathologie neurodégénérative. Les résultats ont confirmé l’implication des différentes régions du génome dans la production de peptides béta-amyloïdes et le fonctionnement de la protéine Tau. « Cette étude montre pour la première fois l’implication dans la maladie de la voie de signalisation dépendante du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-alpha) », à savoir une protéine du système immunitaire impliquée dans la cascade de l’inflammation, peut-on lire dans un communiqué de l’Inserm.

Un score de risque génétique pour mieux prendre en charge la maladie d’Alzheimer

À partir de leurs résultats, les scientifiques ont créé un score de risque génétique. Ce dernier permettrait de mieux évaluer qui, parmi les personnes souffrant de troubles cognitifs, souffrira d’une maladie d’Alzheimer, trois ans après la mise en évidence clinique des troubles. « Cet outil n’est pour le moment pas du tout destiné à la pratique clinique, mais il pourrait être très utile dans la mise en place d’essais thérapeutiques pour catégoriser les participants selon leur risque et mieux évaluer l’intérêt des médicaments testés », a déclaré Jean-Charles Lambert, qui a dirigé l’étude.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Sécurité routière : les malades Alzheimer interdits de conduite « dès l’apparition d’un déclin cognitif »…

L’arrêté paru le 28 mars 2022 au Journal officiel fixe la liste des maladies et handicaps compatibles avec l’obtention et le maintien du permis de conduire.

Ce texte interdit la conduite aux personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer « dès l’apparition d’un déclin cognitif ». 

L'arrêté paru ce dimanche au Journal officiel fixe la liste des affections médicales incompatibles ou compatibles pour l'obtention, le renouvellement ou le maintien du permis de conduire.

Le texte interdisant notamment la conduite pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, a été publié ce dimanche au Journal officiel. L’arrêté du 28 mars 2022 fixe la liste des maladies et handicaps compatibles ou incompatibles, avec ou sans aménagements ou restriction, pour l’obtention du permis de conduire. Plusieurs millions de Français sont concernés par cette mise à jour du texte.

Le texte actualise notamment « l’incompatibilité définitive avec la conduite pour les pathologies neuro-évolutives de type maladie d’Alzheimer et maladies apparentées ». « Les personnes atteintes de troubles cognitifs liés à ces pathologies ne doivent plus conduire dès l’apparition d’un déclin cognitif », précise-t-il.

L’accès à la conduite élargi en fonction des aménagements possibles

Mais cet arrêté permet également la prise en compte d’innovations scientifiques et technologiques afin d’ouvrir l’accès à la conduite, y compris de véhicules lourds, à des personnes ayant des incapacités physiques ou auditives importantes. Les « technologiques ont accru les possibilités d’aménagements des véhicules et d’appareillage des conducteurs », précise le ministère de l’Intérieur qui liste le détail des pathologies concernées.

Il en est de même pour les personnes qui présentent un diabète, seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d’hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique. A l’inverse, il précise que certaines affections médicales sont désormais considérées incompatibles avec la conduite de manière temporaire ou définitive.

Source FRANCE BLEU.

ALZHEIMER – Il paie deux fois la même maison et va finalement en être expulsé…!

Fabrice a acheté sa maison en 1995 avec sa conjointe. Il a déposé le bilan après une liquidation judiciaire et sa maison a été saisie.

Après l’avoir rachetée en contractant un crédit au nom de sa compagne, il va devoir quitter les lieux.

En février 2022, nouveau rebondissement, Fabrice reçoit une ordonnance stipulant qu’il doit quitter les lieux dans les deux mois, d’ici le 8 avril.

 

Rocambolesque. L’histoire de Fabrice est pleine de rebondissements, plus surprenants les uns que les autres. Il a acheté non pas une fois mais deux la même maison. Et à présent, il va en être expulsé, selon Actu.fr.

Tout commence lorsque Fabrice et sa conjointe Colette font l’achat d’une maison à Saint-Jean-des-Essartiers dans le Calvados (14), en 1995. Fabrice, peintre en bâtiment, effectue de nombreux travaux pour embellir la maison en pierre. Mais il dépose le bilan après une liquidation judiciaire en mai 2001. Il avait enregistré son entreprise à son nom et n’avait pas créé de Société à responsabilité limité (SARL). Sa maison est alors saisie.

Le couple décide ensuite de la racheter en contractant un crédit, au nom de Colette. Il y a 8 ans, Colette découvre qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ils font le choix de se marier, «lorsqu’elle avait encore toute sa tête», selon Fabrice. Colette est placée sous la tutelle de l’Union départementale des associations familiales (Udaf) de Caen qui leur annonce, trois ans après leur mariage en 2014, que leur union est annulée au motif que Colette a signé l’acte de mariage alors qu’elle souffrait d’un trouble mental.

Une procédure d’expulsion

En mars 2021, l’Udaf fait assigner Fabrice devant le tribunal de Vire pour qu’il soit reconnu comme simple occupant de la maison, «sans droit ni titre». Il est alors condamné à verser à Colette un loyer de 380 € par mois, une décision qu’il respecte.

En février 2022, nouveau rebondissement, il reçoit une ordonnance stipulant qu’il doit quitter les lieux dans les deux mois, d’ici le 8 avril. L’Udaf parle de «procédure d’expulsion» à Actu.fr. Fabrice consulte les annonces de locations dans l’urgence mais avec 1200 € de retraite, il peine à se trouver un logement seul. Christophe Niel, directeur de l’Udaf de Caen, assure qu’ils font «un travail de représentation des droits à la personne», en parlant de Colette.

Source LE FIGARO IMMOBILIER.

Plainte de l’État contre Orpéa : un responsable syndical FO demande « des condamnations » et « que l’argent soit récupéré »…

Le gouvernement se réserve également le droit de demander « la restitution des dotations publiques non utilisées », indique Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie des personnes âgées.

Plainte de l'État contre Orpéa : un responsable syndical FO demande "des condamnations" et "que l'argent soit récupéré"

 

« Orpéa a volé l’argent des Français », assure samedi 26 mars sur franceinfo le secrétaire général de la branche santé privée de Force Ouvrière, Franck Houlgatte. Il dit attendre de la justice que les dirigeants du groupe d’Ehpad privé « soient condamnés et que l’argent soit récupéré et rendu à la Sécurité sociale ».

franceinfo : Quelle est votre réaction à cette plainte de l’Etat contre Orpéa ?

Franck Houlgatte : On avance, ça va dans le bon sens. Ça fait 20 ans qu’on dénonce cette affaire Orpéa. Le livre de Victor Castaner nous a aidé à mettre au jour plein de choses que nous n’arrivions pas à prouver. On a interpellé les ministres pour demander le remboursement des sommes. L’argent détourné, c’est de l’argent public. Orpéa a volé l’argent des salariés et des Français. On regrette en revanche que le rapport ne soit pas public.

Qu’attendez-vous de la justice ?

Qu’ils soient condamnés et que l’argent soit récupéré et rendu à la Sécurité sociale. On veut aussi des enquêtes sur tous les licenciements et que l’enquête s’élargisse au-delà d’Orpéa. Nous ne sommes pas dupes, il y a d’autres groupes lucratifs et nous sommes persuadés qu’ils font la même chose. Il faut même aller jeter un oeil dans le non-lucratif, parce qu’il s’agit de l’argent de la Sécurité sociale.

Les contrôles de tous les Ehpad annoncés par le gouvernement éviteront-ils de nouvelles dérives ?

On est pour, mais on aimerait que ce soit fait par des instances indépendantes, comme pour les prisons. Aujourd’hui, ce sont les agences régionales de santé qui font le travail. On ne leur fait pas confiance, même quand on nous annonce 150 postes dans les ARS pour contrôler les Ehpad. On sait comment ça se passe. Huit jours avant le contrôle, il y a du personnel et du matériel qui arrive, et qui repart après le contrôle. Le problème de maltraitance institutionnelle, c’est le manque de personnel. Il faut embaucher 200 000 personnes pour le grand âge pour que nos collègues puissent travailler correctement.

Source FRANCE INFO

Melle : la résidence les Jardins de la Béronne élue meilleur Ehpad de France en 2021 par le guide MDRS…

Située à Melle (Deux-Sèvres), la résidence les Jardins de la Béronne a été élue en tête du palmarès 2021 de MDRS, un guide qui répertorie les meilleurs Ehpad de France.

La ligne directrice des enquêteurs de la sélection : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

L'établissement a reçu la note maximale selon plusieurs critères comme l'environnement ou la qualité des lieux de vie et des animations.

 

« L’ensemble des prestations de l’établissement nous a séduits et nous lui avons attribué la note maximale de 10. David Jacquet est le directeur du site MDRS, qui réalise chaque année un guide répertoriant et notant les Ehpad en France. Pour lui, la résidence des Jardins de la Béronne est un modèle du genre. « L’établissement a à peu près tout, décrit-il. Il s’est rapproché du centre-ville et il a des terrasses et un panorama sur l’extérieur. Il a aussi un intérieur magnifique, avec tous les lieux de vie possibles. C’est de l’hôtellerie trois ou quatre étoiles. Les animations proposées à l’intérieur sont très riches. Et pour les personnes dépendantes ou atteintes d’alzheimer, il a deux unités spécifiques. » 

C’est pour toutes ces raisons que la résidence est arrivée en tête du palmarès 2021, réalisé par MDRS, devant trois autres établissements situés dans l’Aisne, à Paris, et à Cognac. Chaque année, les enquêteurs de MDRS visitent entre 1 800 et 2 100 maisons de retraite. Ils s’y rendent incognito, en expliquant qu’ils souhaitent placer un proche.

Les critères de notation sont l’environnement, la qualité du bâtiment, le nombre de lieux de vie, la qualité des chambres, les espaces verts, la qualité d’accueil, de la cuisine ou encore des animations. Ils suivent une ligne directrice : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

Mettre en avant l’engagement des soignants en Ehpad

Ils ne prennent cependant pas en compte la qualité des soins et de la prise en charge, considérant qu’ils ne passent pas assez de temps sur place pour en juger. Ce prix survient dans un contexte compliqué pour les Ehpad, après la sortie d’une enquête sur le groupe d’établissements Orpéa. L’occasion de quand même mettre en avant les structures qui offrent une bonne prise en charge.

Selon David Jacquet, l’image négative que peuvent avoir les Ehpad est principalement due à un manque d’effectifs et de financements. Après la réforme santé de 2002, l’ensemble du parc immobiliers des résidences a été entièrement rénové, mais pas l’intérieur. « Avec cette mise à neuf, le coût de séjour a augmenté donc les placements se font plus tard, avec des dépendances plus lourdes et des pathologies plus nombreuses, regrette-t-il. Mais comme l’enveloppe délivrée par les ARS pour le personnel n’a pas augmenté, les personnes qui ont à gérer à l’intérieur des structures ne sont pas assez nombreuses. Cela crée un malaise, une fatigue et donc une image qui se détériore. »

Source FRANCE BLEU

 

Un projet de plainte collective à l’encontre d’un EHPAD de Gonfreville-l’Orcher…

Plusieurs familles de résidents d’un EHPAD situé près du Havre ont la volonté de porter plainte contre l’établissement auprès duquel ils ont confié leurs proches.

L'EHPAD "les Charmettes" à Gonfreville l'Orcher près du Havre.

 

Après la publication du livre enquête de Victor Castanet « Les Fossoyeurs », la parole se libère sur le traitement des personnes âgées dans les EHPAD. En Seine-Maritime, un EHPAD géré par la Croix-Rouge a été condamnée en 2021. Le tribunal correctionnel de Rouen avait été saisi après un empoisonnement accidentel dans la maison de retraite médicalisée la Ruche à Elbeuf. La famille d’une résidente de 82 ans était décédée après avoir bu de la soude. Elle était dans une unité « protégée » pour malades d’Alzheimer.

Une unité réservée aux personnes âgées atteint d’Alzheimer fait également partie des prestations proposées par l’établissement « Les Charmettes » située à Gonfreville-l’Orcher près du Havre. Plusieurs familles de résidents se sont réunies pour porter plainte contre la structure. Ils rapportent des négligences à l’encontre de leurs parents. Nous avons pu les rencontrer et donner également un droit de réponse à la direction et aux salariés.

Toilette non réalisée, malnutrition, manque d’attention

De sa maman, Nadine Bachelet n’a plus que des photos en souvenir. Sur celles qu’elle montre à notre journaliste Medhi Weber, la vieille dame porte des traces d’ecchymoses sur le visage. Elle est morte en début d’année 2022 et avait passé 4 ans aux Charmettes. Selon sa fille, cette pensionnaire a été victime de négligence : « quand vous laissiez le vendredi soir votre maman avec une tenue et que vous la retrouvez 5 jours plus tard habillée pareil avec une mauvaise odeur quand elle sort de son lit, si ce n’est pas de la maltraitance il faudra qu’on m’explique ce que c’est !».

Nadine Bachelet compte porter plainte contre l'EHPAD les Chaumettes situé à Gonfreville-L'Orcher.

Une dizaine de familles fait le même constat : toilette non réalisée, malnutrition, manque d’attention. Elles évoquent une maltraitance institutionnelle. : »On doit se battre aujourd’hui pour que nos anciens, nos parents puissent avoir une fin de vie décente. Le problème il est là : on les voit mourir et on est impuissant. En face, il y a des gens qui n’ont aucune empathie » explique Delphine Fauvel, fille d’un ancien résident.

Plainte pour délaissement

Toutes ces familles veulent porter plainte collectivement contre l’EHPAD.

« On va pouvoir identifier des faits qui sont qualifié dans le code pénal de délaissement, qui est une infraction spécifique pour laquelle est encouru 5 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amendes. » Me Benoît Le Velly, avocat des familles.

Les familles des résidents des Chaumettes comptent déposer une plainte commune.

L’incompréhension du personnel des Charmettes

Aux Charmettes, c’est l’incompréhension. Le personnel, épuisé par la crise sanitaire, ne digère pas les accusations des familles. Pendant deux ans, ils étaient aux premières loges des ravages du COVID 19. Certains d’entre eux sont en pleurs quand notre journaliste leur évoque les plaintes des familles : « Ça va faire 5 ans que je travaille ici et je viens toujours avec la même envie de travailler, avec le sourire. Malheureusement quand on entend cela on est démotivé ! » Amélie Gouelle, employée de l’EHPAD

Manque de temps et de personnel

La direction de l’établissement rappelle que l’implication de ses salariés est totale. Pour les manquements parfois observés, elle refuse le terme de négligence et parle d’une insuffisance de temps et de personnel «ce ne sont pas les acteurs qui sont maltraitants c’est parfois l’organisation qui le devient du fait qu’on n’a pas tous les moyens qui sont dédiés. Quand on a un professionnel qui s’occupe de plusieurs résidents la qualité ne va pas être la même que si on est dans du 1 pour 1, ce qui n’est pas le cas dans un établissement collectif malheureusement » regrette Virginie Georges, Directrice CCAS Gonfreville-L’Orcher Pôle Solidarité.

Dans une étude publiée récemment, la fédération hospitalière de Normandie recommande la création de 1800 postes dans les EHPAD publics de la région pour en assurer le bon fonctionnement. Actuellement, 14000 ETP (Equivalent Temps Plein) travaillent dans les EHPAD normands.

Lors de sa visite en Normandie en novembre 2021, Brigitte Bourguignon la ministre déléguée, chargée de l’Autonomie avait annoncé qu’une enveloppe de 6,5 millions d’euros avait été allouée en 2021 pour 10 EHPAD en Normandie. 7 millions d’euros pour doter 200 établissements en petits équipements et 4.5 millions d’euros destinés au numérique. En évoquant l’EHPAD du futur, la ministre avait cité en exemple la maison de retraite de Maromme conçue comme un village en plein centre-ville.

Source FR3.

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?…

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? 

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?...

 

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? Quelles sont les expressions inhabituelles, engendrées par la maladie, dans les comportements sexuels ? Malgré la maladie, quels sont les besoins d’intimité et de sexualité des personnes malades d’Alzheimer ? Comment peuvent aider les aidants ? Christel Koëff, psychologue clinicienne, neuropsychologue et formatrice à l’association France Alzheimer, qui accompagne les malades et les aidants, répond à ces questions.

Le rendez-vous  Tout Sexplique est un podcast hebdomadaire de 20 Minutes. Vous pouvez l’écouter gratuitement sur toutes les applications et plateformes d’écoute en ligne, comme Apple podcast, Spotify ou Podcast addict par exemple. N’hésitez pas à vous abonner pour faire grandir notre communauté, nous laisser des commentaires et des petites étoiles sur Apple podcast. Pour nous écrire, notre courriel : audio@20minutes.fr

Dans notre podcast Minute Papillon!, on retrouve notre rendez-vous hebdo Tout Sexplique, où l’on échange sur la  sexualité, la santé et la société. Si vous avez des questions sur ces thèmes, on les transmet à des professionnels pour qu’ils y répondent. Comment faire ? Vous déposez un message vocal sur notre répondeur, à partir du bouton ci-dessous.

On évoque dans cet épisode la maladie d’Alzheimer, une maladie neuro-dégénérative, c’est-à-dire une atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale, selon la définition du ministère des solidarités et de la santé. Elle est caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles qui a des répercussions dans les activités de la vie quotidienne. Il y a 1,2 million de personnes malades en France. Et plus de 225.000 nouveaux cas sont diagnostiqués, dont 35.000 ont moins de 65 ans, selon l’association France Alzheimer.

Source 20 MINUTES.