Rentrée scolaire : les parents d’enfants en situation de handicap appelés à témoigner…

Chaque année, la rentrée scolaire est un parcours du combattant pour les parents d’enfants en situation de handicap.

En 2020, l’Unapei relance son opération #jaipasecole et appelle à témoigner sur le nouveau site www.marentree.org.

Rentrée scolaire : les parents d’enfants en situation de handicap appelés à témoigner...

Cette année plus qu’une autre, suite à la crise sanitaire liée au coronavirus, la rentrée ne sera pas la même pour tous les enfants, en France. Et d’autant plus pour les enfants en situation de handicap. C’est pour agir dans ce sens que l’UNAPEI a relancé l’opération #jaipasecole. Son but : révéler les difficultés rencontrées par les enfants en situation de handicap à chaque TEXTE DU LIEN rentrée scolaire.

L’organisme associatif encourage les parents d’enfants en situation de handicap qui ne peuvent pas aller à l’école à venir déposer leur témoignage sur le site www.marentree.org.

Un confinement imposé depuis des années

« Alors que la crise sanitaire et le confinement ont aggravé les conditions de vie des enfants en situation de handicap et de leurs aidants familiaux engendrant fatigue, isolement, lassitude… leur parcours du combattant perdure », commente les responsables de l’opération à l’UNAPEI.

En effet, pour de nombreux élèves, pas d’école. Pourquoi ? Il n’y a pas de solution de scolarisation adaptée à leurs besoins et à leurs attentes pour la rentrée 2020/2021. Ainsi, la situation de confinement se prolonge. Et en fait, cet isolement imposé, ils le vivent au quotidien depuis des années…

Aussi, l’Unapei et ses partenaires sont dans l’obligation, comme l’année dernière, de reprendre la mobilisation citoyenne #jaipasecole, avec une ambition claire : révéler les situations réelles des familles et dénoncer la non-effectivité du droit à l’éducation”.

Le site internet www.marentree.org a été mis en ligne courant juillet, afin que les parents, les enfants et le personnel éducatif concerné puissent faire connaître leurs difficultés de parcours scolaires à travers leurs récits.

Rappeler à Emmanuel Macron ses engagements

Autre objectif : interpeller les pouvoirs publics suite à l’engagement pris par Emmanuel Macron. L’éducation est un droit pour tous les élèves officialisé par les textes législatifs. L’association cite notamment la Convention internationale relative aux droits de l’enfant : « art-28. Les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation ».

L’UNAPEI prend aussi pour référence la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, qui réaffirme le principe de la priorité de la scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, et la nécessité d’un parcours scolaire continu et adapté.

n février 2020, lors de la Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron s’est engagé à ce qu’aucun enfant en situation de handicap ne soit privé d’école à la rentrée

2020-2021, en s’appuyant principalement sur le service public de l’École inclusive qui a débuté en 2019. Cette réforme a pour finalité d’assurer une scolarisation de qualité à tous les enfants, de la maternelle au lycée, en prenant en compte leurs particularités et leurs besoins éducatifs.

L’UNAPEI a peur pour de nombreux enfants en situation de handicap. Comme de nombreux enfants français, ils subiront le retard en matière d’éducation inclusive. Mais à cela s’ajoutera l’absence de place à l’école ordinaire ou dans une école spécialisée, accueil par défaut dans une structure qui ne convient pas ou plus, scolarisation partielle, inadaptée à leurs besoins ou inexistante…

Une mobilisation obligatoire

C’est pour contrer toutes ces possibilités que l’association reprend du service. « C’est à contrecœur que notre mobilisation citoyenne est – cette année encore – relancée », commente Luc Gateau, président de l’Unapei.

« Nous devons remettre à la disposition des familles, la plateforme marentree.org pour qu’elles puissent s’exprimer publiquement et révéler leur situation individuelle… en espérant que cette seconde édition soit la dernière », termine Luc Gâteau.

Vous êtes parent d’un enfant en situation de handicap et vous appréhendez qu’il se retrouve sans école à la rentrée ? N’hésitez pas à témoigner via www.marentree.org

Source PARENTS.

Impact du confinement : Vortex, société leader du transport de personnes handicapées en Occitanie, en liquidation…

Fin avril, la société Vortex a été mise en liquidation.

Cette entreprise, spécialisée dans le transport de personnes handicapées, employait 300 salariés dans la région et véhiculait des dizaines de personnes chaque jour.

Tous se posent des questions sur leur avenir.

L'entreprise Vortex, installée à Saint-Jean de Védas (Hérault), oeuvre à transporter des élèves handicapés scolarisés dans toute la région Occitanie, de Montpellier à Toulouse ou encore Perpignan. / © FTV/France 3 Occitanie

Le 29 avril dernier, le tribunal de commerce de Montpellier annonce la liquidation de la société Vortex dont le siège social est basé à Saint-Jean-de-Védas (Hérault).

Vortex, c’est le leader français du transport de personnes handicapées, notamment vers les établissements scolaires. Jusqu’à 2 500 salariés répartis un peu partout en France, et notamment à Toulouse, Montpellier et Perpignan.

Mais l’histoire, commencée en 1999 à Evry dans l’Essonne, a peu à peu connu des soubresauts.

Vortex, c’était du dumping social. La grande majorité des salariés gagnaient entre 200 et 500 euros. C’étaient souvent des retraités qui avaient là un complément de salaire. Ils étaient assez malléables.

témoigne William Pascucci, de la CFDT Transports.

En décembre 2016, des salariés avaient manifesté devant le siège social de Saint-Jean-de-Védas : ils contestaient l’amputation selon eux du nombre d’heures de travail effectuées sur leur bulletin de salaire.

En décembre 2016, les salariés de Vortex avaient manifesté devant le siège à Saint-Jean de Védas (Hérault) contre des décomptes horaires de travail faussés selon eux et qui ne comptabilisaient pas toutes leurs heures de travail. / © FTV/France 3 Occitanie

Contentieux aux Prud’hommes et impact du confinement

Mais les temps changent. Confrontée à de nombreux contentieux devant les Prud’hommes et à des ruptures de contrats de la part de donneurs d’ordre comme les conseils départementaux, Vortex voit sa situation financière se détériorer.

Placée en redressement judiciaire en février dernier, la société subit de plein fouet la période de confinement imposée face à l’épidémie de coronavirus. Avec la fermeture des établissements scolaires, les transports d’élèves handicapés s’arrêtent. Les choses s’accélèrent et la liquidation judiciaire est prononcée.

Que vont devenir les personnes handicapées transportées ?

Outre plusieurs centaines de salariés qui se retrouvent au chômage, la disparition de Vortex a d’autres conséquences :

Que vont devenir les centaines de personnes handicapées qui étaient transportées par Vortex ?, s’interroge William Pascucci.
J’ai posé la question à Jean-Luc Gibelin, vice-président aux transports de la Région Occitanie. Il paraît qu’une société est prête à reprendre les activités de Vortex au niveau local mais je n’en sais pas plus.

Contactée par nos soins, la direction de Vortex n’a pas pour l’instant donné suite. Avec le déconfinement qui approche, la question du transport des personnes handicapées pourrait se poser de manière plus insistante.

Source FR3.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad …!

Peuplés de pensionnaires âgés, fragiles de santé, parfois déjà isolés mais désormais privés de visites, les établissements hospitaliers pour personnes âgées et dépendantes redoutent que l’épidémie les frappe.

Coronavirus : 100 000 morts redoutés dans les Ehpad

Confinées avant le reste de la population, les maisons de retraite ne sont pas épargnées par le coronavirus, qui frappe déjà des Ehpad aux quatre coins du pays, faisant redouter le pire aux professionnels du secteur. Certains alertent d’une situation pouvant causer jusqu’à 100 000 morts.

Plusieurs foyers inquiétants

Douze décès dans un Ehpad du Doubs, plusieurs dans l’Hérault, des foyers infectieux dans la Vienne et à Paris… Malgré une réclusion stricte, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes n’échappent pas au Covid-19, particulièrement virulent parmi leurs résidents.

« La moyenne d’âge y est supérieure à 85 ans, les conséquences pourraient être dramatiques », s’inquiétait déjà début mars Florence Arnaiz-Maumé.

Les Ehpad avaient alors commencé à se barricader: visites restreintes, prise de température, gel hydroalcoolique et masques…

Des « mesures-barrières » qui devaient « bloquer l’entrée du virus », expliquait la déléguée générale de la fédération des maisons de retraite privées (Synerpa).

Trois semaines plus tard, les verrous ont sauté. A Thise, près de Besançon, 12 résidents sont décédés depuis le dépistage des premiers cas le 5 mars.

Les verrous ont sauté

Tous présentaient les symptômes du coronavirus, mais « c’est difficile de savoir si ces décès sont liés (à l’épidémie) car, comme partout en France, on ne dépiste plus systématiquement les nouveaux cas », observe un porte-parole de cet établissement.

« Les deux premiers cas sont testés, et à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests », confirme Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.

La situation est loin d’être isolée: sur les 400 Ehpad de la région, « un certain nombre constatent des personnes présentant des symptômes de type Covid-19 », ajoute-t-il.

Le bilan devrait donc encore s’alourdir et, faute de tests, « le nombre de décès ne sera connu qu’une fois que l’épidémie sera derrière nous ».

De nombreux décès déjà recensés

En attendant, le même drame s’est noué à Mauguio, près de Montpellier, où la presse locale fait état de 5 décès depuis le 10 mars, ainsi que d’une cinquantaine de cas suspects parmi les résidents et d’une poignée de personnels testés positifs.

Un autre foyer infectieux s’est déclaré à La Puye, non loin de Poitiers, où l’ARS Aquitaine recense 25 soignants et 11 résidents contaminés, dont une femme de 85 ans décédée le 15 mars. Dans le couvent voisin, cinq religieuses de la congrégation des

Filles de la Croix ont également été testées positives au coronavirus.

Deux autres cas ont été détectés dans des Ehpad de la région, l’un dans la Vienne, l’autre à Angoulême (Charente), précise l’ARS.

Paris n’est pas non plus à l’abri: dans un établissement de l’est de la capitale, un résident a été testé positif durant une hospitalisation mi-mars et six autres « présentent des signes infectieux », pour l’heure sans gravité.

« Isolement en chambre »

Pour éviter la propagation du virus, ces cas suspects font l’objet d’un « isolement en chambre pendant 14 jours ».

« La plus grande vigilance s’impose », justifie Pascal Champvert, président de l’association des directeurs de maison de retraite (AD-PA).

« Nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de pic épidémique dans les établissements », assure-t-il, estimant que « ce qui permettra de l’éviter, c’est que nous ayons des masques dans la durée et en nombre suffisant ».

Une demande pourtant formulée sur un ton plus alarmiste dans un courrier adressé vendredi au ministre de la Santé, Olivier Véran, par les principales fédérations du secteur (FHF, Fehap, Synerpa, AD-PA…) .

L’épidémie « pourrait se traduire par plus de 100 000 décès dans l’éventualité d’une généralisation que nous n’osons imaginer » mais « qui n’est cependant pas exclue, en l’état actuel de notre organisation », écrivent-elles.

Véran a reçu le message

Message bien reçu par le ministre, qui a promis que les Ehpad « disposeraient dans la durée de 500 000 masques par jour ».

Une annonce saluée par le Synerpa, qui « surveillera avec attention et quotidiennement l’approvisionnement des établissements », et par l’AD-PA, qui « restera néanmoins vigilante aux réalités locales ».

Source EST REPUBLICAIN.

Châteaugiron. Handicap : un guide qui recense les loisirs adaptés…

L’Office de tourisme du pays de Châteaugiron vient d’être distingué par la marque Tourisme et Handicap.

Il a réalisé un guide, très utile, qui recense les sites, les services ainsi que les activités accessibles aux personnes handicapées.

Marine Gounant, en charge de la communication au pays de Châteaugiron communauté, Orianne Guérin, Vincent Boutemy et Charlotte Pothier, chargée de l’événementiel tourisme et culture au pays de Châteaugiron, ont présenté les différentes actions mises en œuvres pour faciliter l’accès aux sites touristiques aux personnes en situation de handicap.

L’Office de tourisme du pays de Châteaugiron vient d’être distingué par la marque Tourisme et Handicap. Il a réalisé un guide, très utile, qui recense les sites, les services ainsi que les activités accessibles aux personnes handicapées.

Quelle distinction a été attribuée à l’Office de tourisme ?

La commission régionale de la marque Tourisme et Handicap a attribué, fin janvier, à l’Office de tourisme, la Marque pour trois types de handicaps à savoir pour les personnes soufrant de troubles mentaux, de l’audition ou liés à la motricité.

Cette démarche, qui valorise les actions mises en œuvre et qui engage l’Office de tourisme à assurer de façon pérenne, un accueil de qualité adapté à des personnes en situation de handicap, a été initiée au mois d’avril via la réalisation d’un diagnostic du territoire de la communauté de communes.

En quoi consistait ce diagnostic ?

« Ce travail, qui a duré cinq mois, était nécessaire pour vérifier l’accessibilité des sites touristiques du pays de Châteaugiron, explique Orianne Guérin, directrice de l’Office de tourisme. Nous avons également visité les commerces, les hôtels ainsi que les différents lieux qui abritent des activités sportives et culturelles, ainsi que des services médicaux. Tout au long de ces investigations, nous avons recueilli les avis de personnes en situation de handicap. Notre souhait est qu’une personne handicapée qui séjourne au pays de Châteaugiron puisse accéder aux services dont elle a besoin et qu’elle puisse évoluer en toute autonomie dans le territoire. »

Qu’a permis ce travail ?

Le diagnostic a permis l’élaboration d’un guide spécifique qui recense les sites, les services ainsi que les activités accessibles aux personnes handicapées. Il sera distribué à la demande et disponible en téléchargement sur le site internet de l’office.

Outre la rédaction de cet ouvrage, des sessions de formation ont été organisées à destination des collaborateurs œuvrant au sein de l’Office de tourisme afin qu’ils puissent assurer un accueil adapté aux personnes en situation de handicap. L’ergonomie du bâtiment qui abrite l’office a également été revue à l’aune de l’accessibilité.

« Nous avons organisé des visites guidées du château à destination de personnes souffrant de handicap mental », commente Vincent Boutemy, président de l’Office de tourisme intercommunal.

Quels autres projets avez-vous ?

« Nous œuvrons afin de pouvoir proposer ces mêmes prestations à des visiteurs atteints de handicaps liés à la motricité. Nous allons concevoir des événements touristiques qui permettent cette accessibilité aux handicapés, comme aux Suspensions de l’été pour lesquelles nous allons programmer un spectacle en langue des signes. Nous améliorerons également la signalétique lors des manifestations qui seront mises en place et un accueil sera spécifiquement dédié aux personnes handicapées. Lors du Brunch de l’été, qui aura lieu le 5 juillet, au parc du Chêne-Joli, à Noyal-sur-Vilaine, nous organiserons des animations sportives adaptées aux personnes handicapées. »

Contact : renseignements : Site Internet : www.tourisme.paysdechateaugiron.bzh. Tél. : 02 99 37 89 02.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : une campagne pour plus de chiens d’aide à la personne….

La Confédération nationale des organisations de chiens d’aide à la personne (Canidea) lancera une campagne de sensibilisation pour faciliter l’accessibilité des espaces publics et favoriser le recours aux chiens guides, à l’occasion de la Journée mondiale de mobilités et de l’accessibilité le 30 avril.

Handicap: une campagne pour plus de chiens d'aide à la personne

Cette campagne vise à sensibiliser les conseils départementaux et les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) aux aptitudes de ces chiens guides, d’assistance et de médiation, dont les différentes spécialités sont présentées dans une brochure qui leur sera remise.

Aveugles, sourds ou encore diabétiques: dans un pays comptant près de 12 millions de personnes atteintes d’un handicap, Canidea fédère douze associations qui éduquent et remettent gratuitement des chiens guides et d’assistance.

Un total de 450 chiens, la plupart de race labrador, golden retriever et berger allemand, sont remis chaque année, « trop peu ». « Il est extrêmement difficile d’accentuer les remises de chiens d’aide à la personne car leur éducation est règlementée. L’aide animalière a commencé il y a une dizaine d’années et on en constate aujourd’hui les profits et les avantages », commente Paul Charles, président de Canidea.

« Il y a une inégalité territoriale pour certains handicapés qui selon la région où ils habitent n’ont pas le droit à la carte mobilité inclusion et ne peuvent avoir un chien avec eux en permanence leur permettant l’accès à des espaces publics », déplore M. Charles.

« C’est préjudiciable pour les enfants diabétiques ou sourds qui ont besoin de cette aide animalière », ajoute-t-il.

Les chiens sont éduqués dans une perspective d’aide et de soin pour stimuler les bénéficiaires sur les plans cognitif, émotionnel, social et psychomoteur et bien se comporter dans les espaces publics.

Quelque 220 chiens d’aveugle, capables d’apprendre plus d’une cinquantaine d’ordres, sont remis chaque année.

Le chien « écouteur » connaît la langue des signes. Il détecte des sons spécifiques, comme les pleurs d’un bébé et dirige son maître vers la source du bruit.

Pour les handicapés moteur, soit 1,5 % de la population, le chien réalise des gestes compliqués voire impossibles à accomplir pour son maître, ouvrir ou fermer un tiroir et une porte. En moyenne, 70 chiens d’assistance à mobilité réduite sont remis par an.

Quant au chien d’assistance pour diabétiques de type 1 qui concerne 20.000 enfants de moins de 20 ans, il détecte les variations de glycémies (hypoglycémies et hyperglycémies) et avertit son maître de la survenue de la crise par un coup du museau. Depuis 2018, 10 de ces chiens sont remis en moyenne chaque année.

Source ORANGE.

Aveugle, trois chauffeurs Uber de Toulouse refusent de la conduire en raison de son chien guide…

En raison d’une rétinite pigmentaire, Florie est aveugle.

Dimanche à Toulouse, trois chauffeurs Uber ont refusé successivement de prendre la jeune femme pour une course en raison de son chien guide.

Une pratique pourtant interdite et pouvant entraîner le paiement d’une amende de 450 euros.

Florie se décrit, elle même, comme assez « conciliante » mais cette fois-ci la Montpelliéraine en a assez et a décidé de ne pas laisser cette affaire sans suite. Dimanche dernier, à Toulouse, la jeune femme de 34 ans, atteinte d’une rétinite pigmentaire, la rendant quasiment aveugle, a raté son train et a perdu trois heures de son temps.

En cause, trois chauffeurs Uber. Tous ont refusé, successivement, de la conduire à la gare en raison de la présence de son chien guide. Une histoire que la blogueuse a partagé sur les réseaux sociaux.

« Aujourd’hui, je suis triste et en colère. 😩😠
Aujourd’hui, j’ai raté un train et mis plusieurs personnes en difficulté parce que je me suis fais refuser par trois chauffeurs Uber successifs à cause de mon chien guide.

Petit rappel : la loi oblige tous les transports accueillant du public à accueillir les chiens d’assistance, ce pour qu’aucune discrimination ne soit faite à l’encontre des personnes porteuses de handicap. Des sanctions sont prévues en cas de manquement à cette loi.

Je suis polie, je suis calme, je me suis contentée d’expliquer la situation et de rappeler la loi.
QUELQUES exemples des réponses obtenues par ces messieurs :
« La loi, y a pas de loi »
« Ici c’est moi qui décide. »
Ou encore : « Je ne parle pas avec vous » suivi d’un départ de la voiture sous mon nez.

Uber, cela fait des dizaines de fois que nous, maîtres de chiens d’assistance, vous alertons au sujet de ces abus. Accepter nos animaux, c’est dans votre règlement, c’est aussi dans la loi.
C’est un véritable ras-le-bol que j’exprime aujourd’hui, et pas seulement en mon nom.
Il est temps que vous rappeliez les règles à vos chauffeurs, il est temps que vous leur expliquiez que prendre nos compagnons à quatre pattes qui nous sont si utiles, ça fait partie de leur métier et que si ça ne leur convient pas, la seule chose qu’ils peuvent faire c’est changer de métier.
Je compte sur vous pour que plus jamais, quand je me retrouverai dans une ville inconnue, je n’aie à essuyer le moindre refus parce que mon guide a trop de poils pour ces messieurs.
Je compte sur vous pour, tout simplement, commencer enfin à respecter la loi.

Et je compte sur vous tous qui me lisez pour faire ce que vous pouvez pour donner du poids à ce message. Pour que Uber sache que ce n’est pas juste la voix d’une pauvre fille qui a raté son train, mais celle de tout un peuple qui s’insurge contre l’injustice et refuse de la tolérer plus longtemps.

Un récapitulatif des textes de loi relatifs aux chiens d’assistance ici 👉 http://www.anmcga.fr/l…/legislation-en-france-et-statut-du/… »

« La loi ? Il n’y a pas de loi! »

« Je suis allée à Toulouse durant le week-end afin de rendre visite à mon frère que je vois peu souvent, explique Florie. Au moment de repartir chez moi à Montpellier, nous avons décidé de réserver un Uber pour aller prendre mon train car le dimanche il y a très peu de bus. »

Et c’est là que l’histoire dérape. « Le premier chauffeur arrive et la première chose qu’il me dit c’est : « vous voulez monter avec le chien ? » Je lui explique que c’est un chien guide. Il refuse de le prendre. Je lui rétorque que la loi l’oblige et là il me répond avant : »La loi ? Il n’y a pas de loi ! » »
Florie sollicite un deuxième chauffeur Uber. Même scénario. Nouveau refus d’embarquer le chien. Cette fois-ci le conducteur n’a même pas la patience de discuter. Il part directement. Troisième réservation. Rebelote. Pas question de prendre le compagnon de la jeune femme en situation de handicap.

Finalement, elle ratera son train et devra attendre plus de deux heures avant de monter dans une nouvelle rame et arriver à Montpellier vers 23H30.

Impossible de refuser un chien guide

« Mon chien est très bien dressé assure Florie. Je comprends que cela puisse gêner mais il ne mettra jamais sa truffe sur les sièges. De toute façon c’est la loi. On ne peut pas refuser un chien guide dans un véhicule. »

Une attitude d’autant plus difficile à accepter pour Florie qu’elle choisissait sciemment depuis plusieurs mois de prendre des Uber à la place des taxis : « Je me passe désormais des taxis car j’ai eu des problèmes avec eux, notamment des arnaques au compteur. Un taxi s’est par exemple arrêté juste devant moi, à l’endroit où je l’attendais, sans me prévenir afin de faire tourner le compteur. J’ai une amie aveugle à qui un chauffeur de taxi a rajouté un zéro sur son lecteur de carte bleue afin de lui faire payer sa course 500 euros au lieu des 50 attendus ! »

Uber avec son règlement lui inspirait d’avantage confiance. Ce nouvel épisode semble lui avoir fait changer d’avis « Uber, cela fait des dizaines de fois que nous, maîtres de chiens d’assistance, vous alertons au sujet de ces abus, interpelle la blogueuse. Accepter nos animaux, c’est dans votre règlement, c’est aussi dans la loi. C’est un véritable ras-le-bol que j’exprime aujourd’hui, et pas seulement en mon nom. Il est temps que vous rappeliez les règles à vos chauffeurs, il est temps que vous leur expliquiez que prendre nos compagnons à quatre pattes qui nous sont si utiles, ça fait partie de leur métier et que si ça ne leur convient pas, la seule chose qu’ils peuvent faire c’est changer de métier. »

Jusqu’à 450 euros d’amende

La législation en la matière est claire : les personnes déficientes visuelles accompagnées d’un chien guide peuvent pénétrer dans les lieux ouverts au public (cinémas, hôtels, maisons d’hôtes, salles de spectacle, salles de sport, etc.) ainsi que dans les transports (trains, taxis, bus, etc.) sans que cela n’induise une surfacturation. Toute infraction à la réglementation peut entraîner une amende de 450 euros au contrevenant.

« Il y a un gros problème de connaissance des personnes en situation de handicap, estime Florie. Le problème est que les gens dès qu’ils sont en face d’une personne avec un handicap ignorent que ce sont des personnes à part entière. Il y a un manque de connaissance important sur ces questions dans notre société. Je déteste rappeler à chaque fois quelle est la loi alors que tout cela ne devrait pas poser de soucis. »

La Montpelliéraine assure avoir signalé à Uber les trois refus « cela n’a pas bougé d’un poil » assure-t-elle. Contactée, l’entreprise américaine n’a pas répondu à notre sollicitation.

Source FR3.

 

Clermont-Ferrand : les candidats aux municipales font leurs courses en fauteuil roulant…

A la veille des élections municipales, l’association des Paralysés de France du Puy-de-Dôme et de l’Allier invite les candidats à découvrir le quotidien des personnes en fauteuil roulant.

Les candidats dans des fauteuils roulants.

10% de la population mondiale est en situation de handicap. En France, 2% vit en fauteuil roulant. Le handicap est l’affaire de tous car on estime qu’un français sur deux sera porteur d’un handicap au cours de sa vie, sans parler du handicap lié au vieillissement.

Les actions du quotidien peuvent être compliquées en fauteuil.  - Radio France

En ville ou à la campagne, faire ses courses en fauteuil roulants relève encore du parcours du combattant. Pour faire prendre conscience des difficultés d’accessibilité, l’APF France handicap du Puy-de-Dôme et de l’Allier invite les candidats aux municipales à un parcours de vie en fauteuil roulant dans la ville mais aussi dans les bourgs.

Dans l'idéal, les rampes d'accès doivent être inférieures à 5%. - Radio France

Trois autres parcours de vie sont prévus ce mardi 10 mars à Riom à 14h parking de la libération, mercredi 11 mars à Moulins à 15h devant la mairie et jeudi 12 mars au Mont-Dore à 14h devant l’hôtel de ville.

Source FRANCE BLEUE.

 

Un chien guide offert à un habitant aveugle de Saint Jean de Luz…

Un chien-guide offert lundi au président de l’association Valentin Haüy.

Formé à Mérignac, Oslo, 23 mois, sera désormais « les yeux » de Pascal Andiazabal.

Oslo, avec son maître à Saint Jean de Luz

Un chien guide remis lundi à un habitant de Saint Jean de Luz. Un chien formé au centre Aliénor de Mérignac. Il s’agit d’une école de chiens guides qui forme chaque année une vingtaine d’animaux. Le jeune labrador, Oslo, a été remis à Pascal Andiazabal qui est président de l’association Valentin Haüy.

Le nouveau maître d’Oslo reconnait bien la jeunesse de son chien « il est un peu fou » mais il admet que le quadrupède a de solides capacités : « Il est capable de me ramener à la maison, de m’amener à Ciboure (à coté de Saint Jean de Luz), de m’emmener en haut de Sainte Barbe, tous mes déplacements sont faits avec lui. Je vais faire les courses aux halles de Saint Jean de Luz, _c’est mes yeux quoi !_« 

Oslo et son maître Pascal Andiazabal - Radio France

« Ces chiens guides sont capables de réfléchir, de refuser d’obéir pour sauver son maître »

Un chien guide demande deux ans pour sa formation. Le centre Alienor de Mérignac en forme une vingtaine chaque année. « Un énorme investissement » reconnait la présidente de cette école de chiens guide Pascale Olivar.

_ »La formation d’un chien guide demande d’abord l’investissement d’une famille d’accueil qui reçoit le chiot à l’age de deux mois. Puis ensuite de professionnels : 22 salariés travaillent 7 jours sur 7 dans l’association auxquels s’ajoutent une centaine de bénévoles » « _Un chien guide a un coût de revient de 25 000 euros. Donc imaginez vingt chiens (chaque année), toute la masse salariale, les frais de fonctionnement etc…C’est beaucoup d’investissement humain et financier pour tous ces chiens »

Oslo dans toute sa splendeur - Radio France

« Un chien guide c’est les yeux de son maître. A l’extérieur de la maison, le chien va guider son maître, va éviter les obstacles. Il va réfléchir. On va lui demander de nous emmener d’un point A à un point B, en toute sécurité. Le chien est capable de désobéir. Si en face de nous, nous avons une zone de travaux par exemple et qu’on lui a demandé d’aller tout droit le chien va refuser d’y aller ! Il va s’asseoir, il va analyser l’environnement, contourner l’obstacle, contourner les travaux et va nous remettre sur la bonne trajectoire. C’est pour ça qu’on parle d’éducation et non de dressage. On leur apprend à réfléchir et à prendre des initiatives »

Source FRANCE BLEU.

Cognac : pour défendre les handicapés, la police dresse 53 PV pour stationnements gênants…

La police nationale et municipale se mobilise pour les droits des handicapés. Depuis le début de l’année, les agents ont verbalisé 53 fois des automobilistes mal garés.

Cognac : pour défendre les handicapés, la police dresse 53 PV pour stationnements gênants

Les automobilistes cognaçais respectent-ils les droits des handicapés ? Visiblement, ils s’en soucient peu, si l’on en croit la police..

Depuis le début de l’année, 53 PV ont été dressés pour du stationnement gênant, révèle le commissariat. Les agents de la police municipale et nationale sont particulièrement vigilants en ce moment.

Bientôt la fourrière ?

17 verbalisations ont été enregistrées en deux mois pour stationnement sur des places pour handicapés. Concernant le stationnement gênant (sur les trottoirs), on arrive à 34 PV en janvier et février. Ces infractions sont punies d’une amende de 135 euros.

Enfin, deux stationnements sur des passages protégés (les passages piétons, notamment) ont été relevés. Ces faits sont passibles d’une amende de 35 euros.

La police veut donc faire passer un message : le respect du code de la route n’est pas une option. Et les fonctionnaires pourraient se montrer moins cléments : si les infractions continuent, le recours à la fourrière pour enlever les véhicules en stationnement gênant est envisagé. Voilà les Cognaçais prévenus.

Source SUD OUEST.

Près de Dieppe, la CPAM refuse de financer la motorisation du fauteuil de son fils handicapé…

Sandrine Cappe est la mère de Deacon, enfant polyhandicapé de 13 ans.

Elle a sollicité l’aide de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour motoriser le fauteuil de son enfant.

Une demande qui lui a été refusée sans raison claire.

Près de Dieppe, la CPAM refuse de financer la motorisation du fauteuil de son fils handicapé - Deacon entouré de sa famille / © DR

« Je suis écœurée« . Sandrine Cappe ne revient toujours pas du refus de la CPAM de motoriser le fauteuil de Deacon, polyhandicapé. L’adolescent de 13 ans, atteint d’un encéphalite depuis l’âge de 6 ans, pèse 41 kg. Son fauteuil en pèse 60. « C’est extrêmement lourd, 100 kg,  commente Sandrine, notamment lorsqu’il faut le transporter dans notre camion. »

La solution idéale : un petit moteur installé sur le fauteuil, qui permettrait de soulager l’aidante… à 4 180 euros, pris en charge à moitié par la Sécurité sociale. Pour cela, la famille prend rendez-vous avec un ergothérapeute qui doit remplir un formulaire. « Nous avons eu un rendez-vous au bout d’un an« , tient à préciser Sandrine.

« Votre demande ne peut pas être acceptée« 

Début janvier, la mauvaise nouvelle tombe. La famille reçoit un appel de l’appareilleur qui lui indique que Deacon « ne répondrait pas aux critères« . Lesquels ? À la CPAM, les informations qu’on donne à Sandrine ne sont pas plus claires.

« Après examen de votre dossier, votre demande ne peut pas être acceptée« , indique simplement le courrier de refus, qu’on lui donne lorsqu’elle se présente sur place, mais qu’elle n’a par ailleurs jamais reçu. « On n’a eu aucune explication, et personne ne sait me dire pourquoi mon dossier a été refusé« , se désole Sandrine.

Face à ce « parcours du combattant« , comme elle aime à le marteler, la mère de famille formule un recours. Une procédure de plus. « Ils m’ont dit que si je n’ai pas de réponse au bout de deux mois, ce serait de nouveau considéré comme un refus« , s’offusque Sandrine qui se sent laissée à l’abandon par l’organisme de santé. « J’ai pleuré lorsque j’ai reçu ce courrier. »

Contactée par nos soins, la Caisse primaire d’assurance maladie de Rouen-Elbeuf-Dieppe assure suivre « de près » ce dossier. Celui-ci sera « présenté en réunion le 5 mars avec les partenaires internes de l’Assurance maladie » afin d' »apporter une réponse » à Sandrine Cappe.

Une cagnotte pour aider Sandrine et son fils

La réponse de la CPAM devrait être connue lors d’un prochain conseil de santé. « Quelle que soit leur réponse, je me procurerai ce moteur« , assure Sandrine. Car ce dispositif, ce n’est pas un luxe, ni une lubie. « Je commence à avoir mal au dos et je fais des sciatiques, à force de pousser le fauteuil. Et Deacon va continuer de grandir et de grossir ! »

Face à la médiatisation de son histoire, certains ont poussé la famille à créer une cagnotte en ligne. Sandrine y était hostile au départ : « Les gens sont beaucoup sollicités par les cagnottes. Ce n’est pas facile de toujours demander de l’argent« .

La mère de Deacon veut croire à la résolution de son problème. « J’ai espoir que mon recours aboutisse« , conclut-elle.

Source FR3.