En route vers Paris 2024. À la découverte du tennis fauteuil…

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique ou paralympique.

Le tennis fauteuil aux Jeux paralympiques

Les grands champions du para-tennis français

Ils s’appellent Stéphane Houdet, Michael Jeremiaz, Nicolas Peifer ou Emmanuelle Mörch, et leurs palmarès n’ont rien à envier aux récents vainqueurs de la Coupe Davis. Prenons l’exemple du porte-drapeau des Jeux de Rio en 2016, Michael Jeremiaz,  ancien numéro un mondial et champion paralympique en 2008 en double, aux côtés de Stéphane Houdet, ou plus récemment, l’exemple de la paire Houdet-Peifer, championne paralympique à Rio en 2016.

Côté histoire, le tennis fauteuil est né aux États-Unis en 1976.  Sa première apparition aux Jeux remonte à Séoul en 1988. C’était un sport de démonstration. Il devient sport officiel aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992.

Si vous êtes adepte du tennis, ici il n’y a qu’une règle qui diffère : c’est la règle du 2e rebond. Ce qui veut dire que le joueur peut taper la balle après le 2e rebond. Autre subtilité : le joueur peut perdre le point s’il utilise un de ses pieds pour freiner ou se stabiliser ou s’il ne garde pas le contact de l’une des deux fesses avec son fauteuil lorsqu’il frappe la balle.

A quoi ressemble le fauteuil des tennismen ?

Le fauteuil pèse en moyenne 10 kilos. Il possède plusieurs accessoires qui permettent d’être le plus mobile possible. Il y a par exemple une sangle pour fixer les genoux et une ceinture abdominale. Le fauteuil est doté d’une roulette anti-bascule à l’arrière. Enfin, les roues sont spécialement inclinées pour être encore plus rapide et stable.

Tous ces accessoires n’ont qu’un objectif : ne faire qu’un avec son fauteuil. Il y a un vrai enjeu à trouver l’équilibre parfait. Est-ce que vous préférez une position plutôt haute, plutôt basse, quelle est la meilleure position des pieds ? Car, plus vous serez à l’aise dans votre fauteuil, plus vous serez mobile et plus votre poussée sera efficace.

La mobilité, l’atout essentiel de la discipline

En para-tennis, le fauteuil ne doit jamais être à l’arrêt. Outre la mobilité, l’autre qualité indispensable pour progresser dans la discipline est le replacement. Le tennisman doit penser à être un peu plus éloigné de sa ligne de fond de court, ce qui permet d’avoir plus de temps pour apprécier la trajectoire de la balle. Le joueur doit aussi faire preuve d’habilité pour apprendre à pousser sur les roues de son fauteuil tout en tenant sa raquette dans une main.

Enfin, et c’est sûrement l’un des éléments les plus difficiles à contrôler, mais aussi le plus élégant, les joueurs doivent maîtriser les pivots. Un pivot peut se définir comme la chorégraphie sur le court. Cela revient à dessiner un 8 sur le terrain. L’objectif est de garder un certain élan avant de frapper la balle. Cela évite aussi de faire marche arrière avec le fauteuil, ce qui fait perdre bien trop de temps.

Évidemment, réaliser un pivot amène forcément le joueur à ne pas faire face au jeu pendant un court instant mais, un coup d’œil derrière l’épaule pour savoir où est la balle et l’adversaire… Et la balle de match est entre vos mains.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Parcours du combattant pour l’accès des personnes handicapées dans les gares : la SNCF finance des projets innovants…

Améliorer l’accessibilité des gares et des trains pour les 5 millions de voyageurs en situation de handicap qui les empruntent chaque année : c’est l’objectif affiché de la SNCF, en soutenant des projets innovants en la matière, élaborés par des start-ups.

SNCF - Accessibilité personne à mobilité réduite

La SNCF organisait vendredi 2 décembre à Paris son 3e forum Access Solutions pour présenter des projets innovants en matière d’amélioration de l’accessibilité des personnes handicapées aux gares et aux trains. Ces projets sont élaborés par des start-ups et sélectionnés en collaboration avec des associations. La SNCF s’engage à les soutenir, y compris financièrement.

Vous n’avez peut-être jamais remarqué Jade. Ce petit personnage virtuel, pourtant présent sur les écrans de 57 gares, traduit en langue des signes certaines annonces diffusées par les haut-parleurs.

Mieux connaître les « obstacles » et y faire face

Parmi les innovations du même type que veut aujourd’hui promouvoir la SNCF, Streetco, une application GPS collaborative qui signale les différents obstacles sur le chemin de la gare pour les personnes à mobilité réduite.

Il s’agit de « tous les obstacles », explique l’un de ses fondateurs, Arthur Alba, « les obstacles permanents, comme un trottoir inaccessible parce que trop étroit, trop pentu, ou trop haut, les obstacles temporaires, une zone de travaux, une voiture mal garée, ou une poubelle sur un trottoir », poursuit-il.

« C’est super de dire qu’un établissement est accessible mais si on ne sait pas comment s’y rendre, qu’on est bloqués sur le trottoir, ça ne sert à rien

Arthur Alba, fondateur de Streetco

franceinfo

L’enjeu semble bien être ce fameux « dernier kilomètre » pour pouvoir aller jusqu’à la gare.

Des projets conçus par des personnes en handicap

Autre solution, cette fois développée par Joseph Mignozzi : Bénur, un vélo à mains, à assistance électrique, accessible sans avoir à quitter un fauteuil roulant. « Le projet est né d’une histoire personnelle puisqu’en septembre 2012, suite à un accident de la circulation, je suis resté deux ans cloué sur un fauteuil », explique Joseph Mignozzi.

J’avais besoin de retrouver mon autonomie, mes habitudes de vie, mon indépendance, donc, j’ai fabriqué ce vélo-là dans mon garage, le premier prototype courant 2014

Joseph Mignozzi, entrepreneur

franceinfo

Il y a aussi des habitués, déjà présents aux précédents forums, comme Charlotte de Vilmorin, une jeune entrepreneure elle-même en situation de handicap, qui a créé Wheelizz en 2015 et qui a noué des partenariats tant avec la SNCF qu’avec sa filiale Kéolis ou qu’avec l’assureur Maïf.

« Nous on développe une plateforme de location, de voiture aménagée, avec une rampe par exemple, pour les personnes en fauteuil, mais entre particuliers », explique-t-elle.

Près d’une gare sur quatre accessible

Reste à définir quels projets apportent une véritable amélioration. Sur ce point, Carole Guéchi, directrice de l’accessibilité à la SNCF, peut compter sur les 6 000 agents de l’entreprise en situation de handicap. « Ces cheminots-là, on les utilise en plus de leur mission habituelle pour faire des tests. Ils ont un savoir-être et un savoir-faire », explique Carole Guéchi.

« On sait très bien que leurs conseils ou leurs recommandations sont très précises d’un point de vue cheminots et chemins de fer et d’un point de vue personnes en situation de handicap. C’est super », ajoute la directrice de l’accessibilité à la SNCF. Malgré ses efforts, la SNCF n’a pu rendre aujourd’hui entièrement accessibles que 35 des 160 principales gares françaises. Il faudra attendre 2024 pour qu’elles le soient toutes.

Source LE FIGARO.

 

Caen: Le magasin Carrefour réclame 9000 euros en justice à une de ses salariées handicapées…

Une salariée handicapée du magasin Carrefour d’Hérouville-Saint-Clair a saisi les prud’hommes après un changement d’affectation imposé sans concertation.

Son employeur estime la procédure abusive et lui réclame 9000 euros !

Magasin Carrefour - salariée handicapée

En décembre 2016, une salariée du magasin Carrefour d’Hérouville-Saint-Clair reprend son travail après son congé maternité. Mais elle ne retrouve pas pour autant son poste. La jeune femme découvre que sa hiérarchie a décidé de la changer d’affectation, sans la prévenir. Or, celle-ci est malentendante. En passant du rayon papeterie à l’épicerie, la salariée raconte avoir « perdu tous mes repères, ce n’était pas évident de travailler avec une nouvelle équipe, de m’intégrer« .

Elle demande donc par courrier à sa direction de retrouver son ancien poste. En vain. Elle décide alors de saisir les Prud’hommes. Devant la juridiction, la société Carrefour contre-attaque. Estimant la procédure abusive, elle réclame à sa salariée la somme de 9000 euros (plus du double de ce que demande la jeune femme).

Ce mercredi après-midi, plus sieurs membres de la CGT était venu soutenir cette salariée avant l’audience au tribunal de Caen. « On trouve que la situation est invraisemblable, d’autant plus invraisemblable que Carrefour veut se démontrer comme exemplaire par rapport à l’accueil et l’accompagnement des travailleurs handicapés en affichant notamment sa bienveillance. On se demande là où se trouve la bienveillance« , déclare Franck Mérouze, le secrétaire de l’union locale de la CGT.

Source FR3.

Handicap – Emploi – La Corse, meilleur élève public en matière de diversité…

L’île de beauté bat des records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH). Les raisons: un plan d’action régional mais aussi de l’entraide…

Emploi personnes handicapées.

5,2% pour l’Ile-de-France, 6,3% pour l’Occitanie et 8,1% pour la Corse ! Si l’île de beauté bat tous les records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH) dans la fonction publique, «c’est pour plusieurs raisons», remarque Olivier Legendre, directeur de l’Obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Plusieurs actions menées sur le territoire ont permis d’atteindre ce chiffre, mais aussi un système d’entraide bien rodé.

Des plans d’actions nationaux et régionaux

Depuis Ajaccio, un plan régional d’insertion des travailleurs handicapés de Corse a été mis en place entre 2012 et 2016. Ce rapport, élaboré par le GIP « Corse Compétences », fruit d’un partenariat entre l’Etat et la collectivité territoriale de Corse, a favorisé l’insertion professionnelle des PH en prenant en compte les forces et les faiblesses du territoire et les besoins des demandeurs d’emploi en matière de formation.

Depuis Paris, «on a signé une convention avec la ville de Bastia, avec la Corse du Sud et avec le centre départemental de gestion pour diffuser une politique commune en matière d’handicap», explique Marc Desjardins, directeur des Fonds pour l’insertion des PH dans la fonction publique (FIPHFP). Pour lui, c’est un des facteurs de réussite mais «ça ne fait pas tout puisqu’on signe des conventions dans d’autres régions rurales qui n’obtiennent pas ces chiffres. Je pense que ça fonctionne surtout pour des raisons culturelles».

Solidarité sur un territoire restreint

Pour Marc Desjardins, «en Corse, il y a une véritable culture de la solidarité familiale et sociale vis-à-vis des personnes handicapées.» C’est une des raisons du taux élevé d’employés, comme vient aussi l’affirmer le directeur de l’OETH : «Les Corses s’entraident et cela favorise l’insertion de travailleurs en situation de handicap (TH).»

La région atteint également ce score, «car elle ne comporte qu’une cinquantaine d’établissements et le territoire est assez restreint», ajoute Olivier Legendre. En effet, la Corse fait 8 722 km2, soit 1/5ème de la région Rhône-Alpes et compte 320 000 habitants (contre 6,4 millions en Rhône-Alpes et 4,9 en PACA). Selon le directeur, «statistiquement, il suffit qu’un établissement ait de bons résultats pour obtenir un bon pourcentage». Des efforts restent à fournir et «le maintien d’une politique volontariste est indispensable pour faire encore augmenter le taux de TH», affirme Marc Desjardins.

Source 20 Minutes.

Paraplégique, il filme sa convalescence…

Après avoir perdu l’usage de ses jambes du jour au lendemain, Matthieu Firmin a documenté sa rééducation…

Matthieu Firmin paraplégique raconte sans tabou les galères de la rééducation.

Grand reporter pour le média Spicee, Matthieu Firmin était du genre à ne pas tenir en place. Mais un matin d’août 2014, le baroudeur se réveille dans son lit avec une forte douleur dans la poitrine, incapable de se servir de ses jambes. «Aux urgences, on m’a expliqué qu’il fallait m’opérer. Je pensais pouvoir aller travailler l’après-midi», se souvient-il. Les médecins vont vite calmer ses ardeurs. Matthieu Firmin vient de faire un accident vasculaire et un caillot de sang compresse sa moelle épinière.

A son réveil, il apprend qu’il est paralysé de la poitrine jusqu’aux pieds. Sans réfléchir, il commence à se filmer. «Les médicaments, les plateaux repas… Sans le savoir, je commençais à tourner le documentaire sur ma convalescence.»  Intitulé Lève toi et marche, ce film réalisé à hauteur d’homme est en libre accès sur le site de Spicee. On y croise d’autres personnes en situation de handicap, comme Brice ou Cédric, devenus les compagnons de galère de Matthieu.

Un documentaire sans tabous

«On parle de tout. Des escarres, du pipi, du caca, de la sexualité… Tout ce qui rythme la vie de ces jeunes qui ne sortiront plus de leur fauteuil, à cause, eux, d’un accident de deux roues.» La rééducation, ponctuée de petites victoires, prendra des mois. Elle se termine par une bonne nouvelle: le reporter réussit à marcher à nouveau.

Pourtant, impossible pour lui de reprendre sa vie d’avant. «Je boîte plus ou moins selon le froid et l’humidité. J’ai aussi d’autres séquelles. Ma vessie ne fonctionne plus. Du coup, je suis obligé de me sonder toutes les quatre heures. Sexuellement parlant, c’est compliqué aussi.»

Des complications invisibles et pourtant handicapantes. Sans être sondée environ 6 fois par jour, sa vessie peut exploser. Une situation extrêmement dangereuse qui peut lui être fatale. «Je n’ai aucune problème à parler de tout ça. Au contraire, mon documentaire est là pour briser les tabous autour du handicap», explique-t-il. Aujourd’hui, Matthieu Firmin s’est remis à travailler, même s’il a du faire une croix sur les longs reportages de terrain. Il dit avoir appris une chose «vachement cliché, mais qui est vraie»: avec un peu de volonté, tout le monde peut déplacer des montagnes.

Source 20 Minutes.

Toulouse: Avion ou écureuil, les pictos du métro ne sont pas anecdotiques (loin de là)…

HANDICAP – METRO –  Les nouveaux pictogrammes qui apparaissent dans les stations de métro de Toulouse n’ont rien de puéril. Ils s’adressent aux grands oubliés de l’accessibilité, les déficients cognitifs, et c’est une première en France…

Toulouse: Avion ou écureuil, les pictos du métro

  • Les 38 stations de métro toulousaines sont désormais identifiables par de pictogrammes simples.
  • Ils doivent permettre aux usagers déficients cognitifs de se repérer.
  • Cette initiative est une première en France.
  • Elle replonge aussi tous les Toulousains dans l’histoire locale.

Non, un Casanova d’opérette n’a pas sévi aux Trois-Cocus au point de déterminer le nom de ce quartier de Toulouse. S’il s’appelle ainsi, c’est en raison des coucous qui ornaient le pignon d’une maison de maître.

Et plus personne ne peut ignorer cette anecdote maintenant qu’un pictogramme avec une volée d’oiseaux s’affiche sur la station et les quais du métro. Il y a aussi un Napoléon à Marengo, une oie à Patte-d’oie, et un écureuil à Esquirol, puisqu’en plus d’être le nom d’un grand psychiatre, c’est aussi la simple traduction de ce mot occitan.

Mais à quoi rime ce jeu de pistes puéril qui depuis quinze jours fait le bonheur des enfants ? Tisséo a-t-il décidé de cultiver les Toulousains l’air de rien ? C’est beaucoup plus que cela. Ces pictogrammes sont destinés aux personnes déficientes cognitives (autistes, trisomiques ou autres), grandes oubliées de l’accessibilité.

« On s’est souvent concentré sur le handicap moteur mais le handicap cognitif a été négligé, explique Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo-Collectivités. Or, la solution pour les personnes qui ne peuvent pas identifier les mots et les lettres ou qui ont du mal à se repérer, la solution, c’est les images ».

Des élèves, des médecins et des historiens

L’élaboration de ce projet, unique en France et dont on ne peut trouver qu’un pâle équivalent à Mexico, a duré trois ans. En lien avec les associations spécialisées, des médecins et historiens ont débattu et « redébattu » de ces 38 pictogrammes désormais assignés aux 38 stations Toulousaines, y compris pour indiquer les sens, et aussi déclinés via une appli.

Un affichage qui fait « tout bizarre » à Jessica Paradis et Lara Cler. Ces deux jeunes graphistes sont les lauréates du projet. C’est elles qui, quand elles étaient élèves en BTS au lycée des Arènes, ont eu l’idée de raconter des histoires à travers les images, au détriment par exemple d’un code géométrique. « D’ailleurs tout est parti de l’anecdote des Trois-Cocus », se souvient Jessica.

D’autres publics

Ces visuels simplistes pourraient bien faire date. « Avec ce type de réalisation, on entre dans une ére nouvelle, celle du développement de l’autonomie de chacun », estime Régis Herbin, le président national du Centre de recherche pour l’intégration des différences dans les espaces de vie. Le spécialiste estime que les personnes handicapées sont « l’amplificateur des besoins de tous ». Ces pictogrammes sont aussi là pour les enfants, les illettrés, les étrangers ou encore une personne âgée qui a la mémoire qui flanche, ce qui pourrait bien arriver à chacun un jour.

Source 20 Minutes.

Innovation. Le fauteuil roulant intelligent va naître à Caen…

L’Europe a confié au pôle TES de Caen, présent aussi à Rouen et au Havre, la mise au point du fauteuil connecté et autonome du futur, grâce à la robotique.

Le fauteuil roulant électrique d’aujourd’hui sera connecté et autonome.

Technologie embarquée

Ce sera un fauteuil roulant électrique, intelligent, autonome et connecté qui indiquera le meilleur itinéraire en ville pour les personnes en situation de handicap, ira seul dans les couloirs des hôpitaux et s’arrêtera devant la salle de consultations, dont les batteries se rechargeront la nuit pendant le sommeil du patient… Et bien d’autres technologies embarquées.

Pour l’instant, ce n’est encore qu’un programme européen Adapt remporté par le pôle TES (transactions électroniques sécurisées) de Caen. « Un programme qui associe seize partenaires, entreprises, laboratoires, médecins, de Brest à Dunkerque », détaille Magali Scelles, la jeune directrice du pôle TES.

Innovations à construire

Le pôle associé à l’Esigelec (École supérieure d’ingénieurs en génie électrique) de la technopole du Madrillet, à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen, va trouver et réunir les chercheurs, laboratoires, entreprises qui ont déjà mis au point et vont mettre au point les équipements du fauteuil. « Certains de ces équipements existent déjà, mais servent à tout autre chose. Ils pourront être adaptés au fauteuil. D’autres innovations seront à construire, prévient Magali Scelles. Ce ne sera pas du gadget : si ce n’est pas utile, si la personne en fauteuil ne s’en sert pas, on arrête. »

Rapprocher les entreprises

Le programme de 48 mois et de 8,7 millions, dont six financés par l’Europe, vient d’être lancé à Caen. Il comprend un simulateur de conduite en réalité virtuelle pour apprendre aux utilisateurs à s’en servir, la formation des aidants et personnels de santé…

Rapprocher les entreprises qui ont un produit ou une technologie innovante d’autres entreprises qui en ont un besoin : c’est le rôle du pôle TES, qui ne se limite pas à la monétique et à la sécurisation des transactions économiques, paiement sans contact… « Chacun vient avec son idée et on fait du sur-mesure », résume Magali Scelles. Les 150 adhérents sont de grands groupes, des PME, des laboratoires… « 70 % normands et 30 % hors Normandie. »

Quatre domaines d’expertise

Le pôle, passé de quatre à douze collaborateurs en un an et demi, détecte et facilite les innovations en haute technologie dans quatre domaines : agriculture, tourisme, collectivité et e-santé.

Deauville, station balnéaire touristique, sert de cobaye à des chercheurs et ingénieurs pour bâtir des applications, pour un itinéraire de ce qu’il faut voir, sur l’architecture balnéaire, sur les hommes et les femmes des arts qui ont fréquenté la cité des planches…

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Benur : faire du vélo avec son fauteuil roulant….

Avec son petit look de char 3.0, Benur est le premier tricycle qui permet aux personnes à mobilité réduite de faire du vélo avec leur fauteuil roulant.

Benur - Vélo avec fauteuil roulant handicap

Pour les personnes en fauteuil roulant, la façon la plus courante pour faire du vélo est d’utiliser des handbikes, ces tricycles où les utilisateurs pédalent avec les bras. Mais ils présentent deux gros obstacles : la personne en mobilité réduite doit se transférer de sa chaise au vélo et puis une fois dessus, elle ne peut rien faire d’autre puisqu’elle n’a plus son fauteuil avec soi. Deux problèmes que tente de résoudre ce tricycle. Benur dispose d’un système de rampe électrique qui s’abaisse et qui permet de monter avec le fauteuil roulant directement dans le vélo et ensuite d’avancer en utilisant le « maindalier », le pédalier pour les mains, le tout avec une assistance électrique bien sûr.

Son concepteur, Joseph Mignozzi, passionné de vélo, a eu un accident de moto qui l’a immobilisé pendant deux ans. Mais pas question pour ce quadragénaire d’arrêter pour autant de rouler. Il a donc bricolé pendant 3 mois dans son garage son premier prototype pour ainsi retrouver un peu d’autonomie et arpenter à nouveau les pistes cyclables de l’hexagone

Source France Inter.

Un lien entre perte d’odorat et maladie de Parkinson…

Le risque de développer la maladie neurodégénérative dans les dix ans est multiplié par 5.

Un lien entre perte d’odorat et maladie de Parkinson

Après 65 ans, un Français sur cinq souffre de troubles de l’odorat. Pour certains d’entre eux, cette perte olfactive précéderait de quelques années, la survenue d’une maladie de Parkinson souligne une étude publiée dans Neurology. Les chercheurs de l’université du Michigan ont suivi pendant une décennie plus de 2000 personnes dont ils avaient évalué l’odorat, grâce à des tests validés, à l’entrée dans l’étude. Résultat: les personnes qui souffraient d’un déficit sévère de l’odorat avaient 5 fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson dans les dix ans que celles dont l’odorat était intact. Pour les personnes dont l’odorat est «intermédiaire », le risque apparaît moins significatif. «Cette étude en population générale vient confirmer ce que nous savons depuis quelques années: les troubles de l’odorat font partie des signes avant-coureurs non moteurs de la maladie. Les lésions neuro-pathologiques commenceraient en effet dans le bulbe olfactif », explique la professeur Marie Vidailhet, neurologue à la Pitié-Salpétrière.

Un diagnostic en cas de doute

Ces lésions vont ensuite atteindre progressivement d’autres zones du cerveau et s’attaquer aux neurones dopaminergiques (ils produisent la dopamine, un neurotransmetteur) présents dans la substance noire du cerveau. La destruction de ces neurones va entraîner l’apparition des trois signes cliniques caractéristiques de la maladie: tremblement de repos, rigidité et difficulté à initier un mouvement (akinésie). Lorsque ces symptômes apparaissent, 50 à 70 % des neurones dopaminergiques sont déjà altérés.

La perte d’odorat aide les médecins à poser un diagnostic en cas de doute. «Lorsque nous hésitons face à un patient chez lequel les signes moteurs ne sont pas très probants, nous recherchons la présence des signes non moteurs: la constipation, la perte d’odorat et la fréquence des cauchemars », affirme le professeur Luc Defebvre, neurologue au CHU de Lille. 80 % des patients atteints de Parkinson souffrent de troubles de l’odorat.

Mais pour le moment, pas question de réaliser des tests d’odorat pour dépister la maladie à un stade précoce. Il n’existe en effet aucun traitement qui puisse prévenir, ralentir ou guérir la maladie de Parkinson avant l’apparition des signes moteurs. Les thérapeutiques disponibles sont symptomatiques et viennent compenser le déficit de dopamine.

«De plus, seule une minorité des personnes qui ont un trouble de l’odorat vont évoluer vers une maladie de Parkinson. Et pour le moment, nous ne savons pas repérer les patients à risques », précise la professeur Marie Vidailhet. Si 20 % des plus de 65 ans souffrent de pertes olfactives, la maladie de Parkinson touche 1 % de la population de cet âge.

Il existe en effet plus de 50 autres causes possibles à la perte de l’odorat: la présence de polypes dans le nez, un traumatisme crânien, un rhume ou encore l’âge… Inutile donc de paniquer si votre nez vous trahit.

Source LE FIGARO.

Belle INITIATIVE ! Handicap : Thionville sensibilise ses agents…

Dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, la municipalité de Thionville, organisait ce jeudi 16 novembre 2017 une journée de sensibilisation au handicap à destination de ses 900 agents.

Une journée dédiée au handicap, pour les agents municipaux de Thionville

Le handicap chacun sait ce que ça veut dire. C’est autre chose de le vivre, ne serait-ce qu’une journée. Pour sensibiliser les 900 agents de la Ville de Thionville, la mairie aidée par le comité d’action sociale et la Mission handicap a organisé une série d’ateliers et de démonstrations ce jeudi 16 novembre 2017.

Répartis dans la salle du casino municipal, basket fauteuil, handisport et autre déambulations à l’aveugle était proposés aux agents. Une occasion, pendant la semaine emploi et handicap d’appuyer sur les difficultés que rencontrent les personne handicapées au quotidien. Le tout ponctué d’un déjeuner dans le noir.

Changer le regard sur le handicap : le but était de recueillir leur ressenti pour améliorer l’accueil des personnes en situation de handicap dans les établissements de la ville. Mission réussie !

Source FR3.