Montpellier : accessibilité au logement, les handicapés ont-ils perdu la bataille ?…

Montpellier accueille le 42e congrès de l’APF France Handicap. 1.200 congressistes débattent des principaux dossiers liés au handicap notamment le logement.

L’obligation faite aux promoteurs de rendre 100% des nouvelles constructions accessibles a été abandonnée. La barre est finalement fixée à 10%.

Montpellier : accessibilité au logement, les handicapés ont-ils perdu la bataille ?

Marie-Lyne, souffre d’arthrose depuis plus de 30 ans. Invalide à 80%, voici 3 ans qu’elle attend désespérément, un appartement social adapté à son handicap. Le sien n’est plus du tout adapté à sa situation. Pire, il accentue ses douleurs quotidiennes.

« J’ai une baignoire à enjamber alors qu’il me faudrait une douche. Il y a des courants d’air partout. L’hiver c’est insupportable à cause du froid ».

La loi ELAN réduite à néant ?

Du côté de l’association des paralysées de France, la loi ELAN sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, serait un leurre, qui n’aura aucun effet bénéfique dans l’avancement des dossiers concernant le handicap.

Ce sont de belles paroles mais il n’y a aucune cohérence. Ils sont fortiches en communication mais nous on attend des actes » explique Sonia Lavenir, représentante APF Occitanie.

Le département de l’Hérault serait même le plus mauvais élève de la région en matière d’offre de logement à destination des personnes en situation de handicap. Et ce pour une raison toute bête, selon plusieurs handicapés, tous les demandeurs ne sont pas recensés, tout comme les logements accessibles dans le parc social de l’Hérault.

Depuis des années, la cause du handicap reste un sujet difficile à gérer par les gouvernements successifs, il concerne pourtant 12 millions de Français.

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap : une Rémoise attend depuis deux ans une place pour son fils en institut spécialisé…

C’est un nouvel exemple de la difficulté de scolariser un enfant handicapé.

Une Rémoise attend depuis deux ans que son fils de 11 ans et demi obtienne une place en institut médico-éducatif, indispensable pour lui apprendre à devenir autonome. Elle témoigne et dénonce le manque d’humanité du système.

Handicap : une Rémoise attend depuis deux ans une place pour son fils en institut spécialisé. Photo illustration

Stan est un « p’tit blond beau gosse » comme dit sa maman, un enfant qui physiquement a tout d’un pré-ado de 11 ans et demi. Sauf que psychologiquement, Stan a la réflexion et le comportement d’un enfant de 5-6 ans. « Son handicap n’a pas de nom », explique Amandine Smidts, la maman, « C’est un retard global ». Au quotidien, cela se traduit par un retard de langage, mais aussi des problèmes d’addictions à la nourriture et aux écrans : « Il se lève la nuit pour manger ou pour regarder la télé ». Mais pour sa maman le plus difficile c’est la gestion de sa frustration : « Dès qu’on lui dit non, _il peut avoir des réactions totalement disproportionnées_, jusqu’à s’étrangler lui-même par exemple ».

C’est à l’âge de 6 ans que Stan est testé et que son handicap est diagnostiqué. Comme toute maman, Amandine tente alors de lui apporter une vie la plus « normale » possible : « Il est allé en colonie, à l’école, il a fait plein de choses, mais plus il grandit et plus l’écart entre ses besoins physiques et ses capacités psychologiques se creusent ». Stan a besoin de soins adaptés et la scolarisation en milieu classique ne suffit plus.

Deux ans d’attente et toujours rien

Dès le début, scolariser Stan s’est avéré être un parcours semé d’embûches pour Amandine. Après plusieurs années de bataille et alors qu’il a déjà presque 8 ans, il fait son entrée en ULIS (classe spécifique pour enfant porteur de handicap en milieu scolaire ordinaire). Mais ce système ne peut durer toute une vie : « Il existe un ULIS collège, il resterait dans un cocon, mais devra quand même changer de classe comme tout élève de collège, or il en est incapable ! Il va se sentir en échec et je pense qu’il deviendra complètement réfractaire à l’école », déplore sa maman.

Depuis deux ans, elle se bat donc pour que Stan obtienne une place en IME, Institut médico-éducatif, où il apprendrait non seulement à lire et compter, mais surtout à devenir autonome : « A gérer de l’argent, prendre le bus tout seul et éventuellement apprendre un métier et avoir un emploi ». Sauf que depuis deux ans, Amandine Smidts se confronte au manque de places et son fils reste sur liste d’attente : « Il faudrait qu’un enfant qui ait plus ou moins le même âge et le même profil que Stan s’en aille de l’IME pour qu’il prenne sa place ».

Maman de trois autres enfants, Amandine se rend parfaitement compte que son fils n’est pas un cas isolé et que le manque de places en instituts spécialisés ne peut se régler d’un coup de baguette magique, mais ce qu’elle aimerait, c’est avoir un peu plus de considération : « Nos enfants ne sont pas des numéros sur des listes d’attente », dit-elle, avant d’évoquer ce jour où l’IME la convoque avec son fils pour prendre contact : « On a visité les lieux, on a rencontré le psychologue de l’établissement, Stan était enthousiaste, il s’est projeté parce qu’il trouvait les locaux jolis… tout ça pour qu’on me dise : « Il n’y a pas de place » ! Je demande juste des rapports humains et que de temps en temps on nous écrive pour nous dire où en est notre dossier. _On a besoin de savoir que l’on existe_« , conclut-elle.

Source FRANCE BLEU.

« Vouloir scolariser 80% des enfants handicapés en milieu ordinaire est incitatif mais infaisable »…

Le directeur de l’ARS Bourgogne Franche-Comté veut que 80% des enfants handicapés soient scolarisés en milieu ordinaire d’ici 4 ans.

« Incitatif mais Infaisable » répond la directrice de l’IME de Luxeuil Christine Mauffrey. « Tarte à la crème » rajoute Céline une maman d’un enfant handicapé.

Actuellement seuls 20% des enfants handicapés sont scolarisés en milieu ordinaire

Franche-Comté.

Il faut scolariser 80% des enfants handicapés en milieu ordinaire. C’est le défi que lance le directeur de l’Agence Régionale de Santé Pierre Pribille en Bourgogne Franche-comté. Actuellement 20% seulement des enfants handicapés sont scolarisés en milieu ordinaire.

Infaisable pour la directrice de l’IME de Luxeuil

Christine Mauffrey dirige l’Institut médico éducatif de Luxeuil. Si elle reconnait que l’inclusion est une orientation qui permet de changer le regard sur les personnes handicapées , elle estime que le chiffre de 80% avancé par le directeur de l’ARS est essentiellement  une orientation politique  éloignée de la réalité sur le terrain.  Pour Christine Mauffrey, l’objectif est  décalé car dans la réalité  les enfants sont en difficulté dans les écoles ordinaires voire en souffrance. Christine Mauffrey qui rajoute : « les enfants handicapés n’ont pas de place si les modalités de l’école ne sont pas revues (trop de compétition par exemple). La directrice du pôle enfance de Luxeuil verrait plutôt un va et vient entre le milieu ordinaire et le milieu spécialisé pour être au plus proche des besoins de l’enfant.  « Avec de telles ambitions (80%), les parents vont croire en quelque chose qui n’est pas faisable » conclue Christine Mauffrey.

Source FRANCE BLEU.

Firminy : un homme en situation de handicap se suicide après avoir tiré sur un voisin…

À Firminy (Loire), un homme en situation de handicap a tiré sur un voisin après un conflit autour d’une place pour personnes handicapées.

Il a été retrouvé mort dans son appartement, il a utilisé la même arme pour se donner la mort que celle qui lui a servi à tirer sur ce voisin.

Firminy : un homme en situation de handicap se suicide après avoir tiré sur un voisin

Un homme de 48 ans s’est donné la mort suite à un conflit de voisinage autour d’une place réservée aux personnes handicapées. Le parquet de Saint-Étienne confirme que des coups de feu ont été tirés vendredi soir à Firminy. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme handicapé a sorti une arme de petit calibre et a touché son voisin au mollet. Le voisin, âgé de 61 ans est blessé et a été transporté à l’hôpital. Samedi, en début d’après-midi, les policiers sont entrés au domicile de l’homme armé. Il s’était donné la mort avec son pistolet.

Le conflit autour de la place réservée aux personnes handicapées ne daterait pas d’hier. Il aurait dégénéré pour une raison encore inconnue. Deux enquêtes sont actuellement ouvertes. La première pour déterminer les causes de la mort, à savoir le suicide très probable de l’homme de 48 ans. La seconde pour établir les faits autour de ce conflit de voisinage et de ces coups de feu.

Lille inaugure deux logements HLM pour mieux intégrer les handicapés psychiques…

HABITAT La ville de Lille inaugure ses premiers appartements partagés en HLM pour handicapés psychiques…

Lille inaugure deux logements HLM pour mieux intégrer les handicapés psychiques

  • L’association GAPAS accompagne des handicapés psychiques dans leur quête d’autonomie en habitation partagée.
  • Les deux premiers appartements lillois sont occupés depuis la fin du mois de mai.
  • L’installation de ces personnes en situation de handicap est expérimentée depuis cinq ans à Roubaix.

Les personnes handicapées vont pouvoir partager leur logement. L’association GAPAS , en partenariat avec la ville de Lille, inaugure, ce mercredi, les deux premiers appartements partagés en HLM dans le quartier Vauban. Ils seront occupés par des personnes en situation de handicap psychique.

Le projet pilote du GAPAS remonte à 2013. L’asso avait choisi Roubaix pour mettre en place, trois collocations de trois personnes psychiquement déficientes. 20 Minutes est allé à la rencontre des premiers locataires qui viennent d’emménager, fin mai, dans leur nouveau logement. Certains étaient encore dans les cartons.

« La solitude est difficile à vivre »

« La solitude est compliquée à vivre dans notre quotidien social et médical », raconte Aurélien, qui a troqué son ancien foyer pour une de ces collocations. « L’habitat partagé permet d’être plus entouré et offre la possibilité de sortir », explique Manu, auparavant seul dans un appartement.

L’avantage de ces habitats partagés est d’offrir davantage d’autonomie que les foyers. « L’objectif est de laisser les personnes en situation de handicap vivre normalement, avec le moins d’accompagnement possible », détaille Mathieu, éducateur. Ainsi, contrairement au foyer, les accompagnateurs ne sont présents qu’une partie de la journée, quelques heures le matin et le soir.

Les colocataires doivent se débrouiller pour cuisiner, nettoyer et s’apporter une aide mutuelle en cas de soucis. « On a davantage de liberté dans ce type de logement, on choisit ce qu’on mange, les activités qu’on veut faire, la façon dont on veut vivre notre vie », renchérit Aurélien, dont l’un des colocataires est un ancien restaurateur. « Il cuisine merveilleusement bien », dit-il, approuvé avec enthousiasme par Patrice et Manu.

Intégration à la société

« L’autre avantage de ce type d’habitat est qu’il permet aux personnes handicapées de s’intégrer plus facilement à la société car les appartements sont situés dans une résidence regroupant tout type de personnes et pas seulement ceux qui ont des handicaps », explique Cécile, membre du GAPAS.

Cette situation plaît à Aurélien. Elle le pousse à aller à l’extérieur, à faire du bénévolat. Cependant, il a peur d’être montré du doigt. « J’ai beaucoup souffert de la stigmatisation. Si vous êtes handicapés psychiques, on dit que vous êtes dangereux ».

« Un enjeu local, sociale et politique »

D’autres craintes sont présentes. « Lorsque je suis arrivé, j’avais peur d’être en difficulté », se souvient Didier. Aurélien avait, quant à lui, un regard critique sur les logements de Roubaix. « Au début, on trouvait ça un peu dur de les laisser seuls ».

Pour l’instant, seulement deux appartements pour deux ou trois personnes sont disponibles. Le GAPAS espère récupérer d’autres logements pour mettre en place son programme d’insertion.

Car ce type de logement est très convoité. « Une vingtaine de personnes pourrait potentiellement s’installer en collocation, explique Cécile. Ce projet n’est pas seulement d’ampleur locale, il répond aussi à des enjeux sociaux et politiques. »

Source 20 MINUTES.

L’INITIATIVE. Lamballe. Il invente un hamac pour les handicapés…

Sylvain Bernu habite Lamballe (Côtes-d’Armor). Il est consultant et formateur. Il a longtemps travaillé dans le secteur du handicap et met ses compétences au service du transport aérien et urbain.

Il vient d’innover avec un hamac de transfert pour personnes à mobilité réduite.

Ergothérapeute de formation, le Lamballais, Sylvain Bernu, 45 ans, a longtemps travaillé dans le secteur du handicap. « Je connais bien le milieu associatif, puis que j’ai aussi travaillé cinq ans à la maison Athéol pour ensuite travailler à l’Adapei 22. » En tout, il a accumulé 23 ans d’expérience.

Il intervient dans les aéroports

Et ces années d’expérience l’ont amené à intervenir dans le milieu du transport aérien et urbain. Il crée donc en 2017 sa société Eloti Formation. Le consultant et formateur intervient comme sous-traitant dans trois aéroports nationaux, Roissy Charles-de-Gaulle, Lyon Saint-Exupéry et Nice Côtes-d’Azur.

Son objectif est simple : former le personnel à l’assistance de personnes en situation de handicap, de l’arrivée au parking à l’installation sur siège dans l’avion. « C’est une obligation européenne de former les personnels, précise-t-il. Manipuler des personnes paraît simple, mais il faut faire très attention. » Il dispense ses conseils pour tout type de handicap et pour tous les âges, de l’enfant à la personne âgée.

Sa méthode est efficace

Sa méthode est efficace. D’abord connaître le handicap, se former aux manipulations et savoir comment manipuler. « J’utilise la technique de guide. Je mets le personnel dans la situation d’une personne handicapée, avec des lunettes de malvoyance ou une combinaison de simulation de vieillissement. Ensuite, on chemine dans l’aéroport comme un voyageur. »

Une méthode qui fait mouche. « Le personnel, mis en situation, se rend compte de ce que peut être le handicap et de l’importance d’avoir les bons gestes. » Il dispense aussi ses conseils aux personnels des navettes de transport, avec plateforme élévatrice.

Et la demande ne manque pas pour le formateur. « Le regard est vraiment positif. Je fais mon chemin. Mais, je reste toujours sur la qualité de l’accompagnement. Il y a des techniques à apprendre. Ça ne s’improvise pas. On travaille avec de l’humain », assure le formateur

Il apporte aussi ses compétences à la société Keolis, qui gère des bus dans le grand Ouest de Brest à Laval, l’intègre pour former et sensibiliser le personnel surtout au handicap invisible comme l’autisme, les maladies rhumatismales ou sclérose en plaque…

Il fait breveter son hamac de transfert….

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : Paris maintient « son objectif de 100% de logements sociaux neufs accessibles »…

La mairie de Paris maintient cet objectif alors que la loi Elan prévoit de faire passer de 100% à 10% la part de logements accessibles aux personnes en situation de handicap dans la construction neuve.

Handicap : Paris maintient "son objectif de 100% de logements sociaux neufs accessibles"

La mairie de Paris maintient « son objectif de 100% de logements sociaux neufs accessibles » aux personnes en situation de handicap, a appris franceinfo mercredi 13 juin auprès de la municipalité, alors que la loi Elan (Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique) prévoit de faire passer de 100% à 10% la part de logements accessibles aux personnes en situation de handicap dans la construction neuve. Les autres logements devront être « évolutifs ».

« Dans un contexte où beaucoup de personnes en situation de handicap rencontrent des difficultés pour trouver un logement accessible, notre devoir de responsables publics est de leur apporter des solutions », explique la Ville de Paris. L’objectif de 100% de logements sociaux neufs accessibles aux personnes handicapées sera donc maintenu « pendant toute la durée de la mandature » de la maire Anne Hidalgo.

« Solidarité » et « fraternité »

« Cette mesure sera mise en œuvre par les bailleurs sociaux de la Ville de Paris », précise la municipalité, qui souligne que « la solidarité et la fraternité sont des valeurs cardinales de Paris ».

La maire de Paris Anne Hidalgo doit présenter l’ensemble de ses mesures en faveur du handicap lors du prochain conseil de Paris, qui se tient du 2 au 4 juillet.

Source FR3.

Agen. Une femme refusée à l’embarquement par une compagnie aérienne à cause de son handicap…

Martine Herzog-Evans souffre d’une maladie génétique qui lui cause des entorses à répétition.

L’accès à un avion de la compagnie HOP! lui a été refusé au prétexte qu’en cas d’atterrissage forcé, personne n’aurait pu l’aider, puisqu’il n’y avait pas de personnel navigant dans l’appareil.

Agen. Une femme refusée à l'embarquement par une compagnie aérienne à cause de son handicap. Photo illustration

Martine Herzog-Evans ne décolère pas. Cette professeure de Droit privé à l’université de Reims-Champagne-Ardenne a raconté son histoire à Sud-Ouest : elle donnait cette semaine des cours aux élèves de l’école nationale d’administration pénitentiaire à Agen, dans le Lot-et-Garonne, et n’a pas pu embarquer dans l’avion de la compagnie HOP!, filiale d’Air France, qui devait la ramener chez elle, mercredi 6 juin. La raison ? Son handicap.

Martine Herzog-Evans « souffre d’une maladie génétique qui la rend sujette à des entorses à répétition », explique le journal. Une maladie qui l’oblige à se déplacer avec une canne-siège et l’empêche de rester debout trop longtemps. « Elle était sanglée sur un fauteuil dans l’aérogare quand l’accès à l’avion lui a été refusé », explique France Bleu. « On m’ a dit qu’en cas d’atterrissage forcé, personne n’ aurait pu m’aider  », a confié Martine Herzog-Evans à la station.

« Une série de couacs »

La situation ne s’étant pas débloquée, elle n’a jamais pu embarquer dans cet avion, et a dû se résoudre à rejoindre l’aéroport de Toulouse en taxi pour rentrer chez elle

Le pilote a justifié sa position par l’absence de personnel navigant sur ce vol. « Il m’a dit qu’en cas d’atterrissage forcé, personne ne pourrait me prendre en charge », indique la passagère qui considère avoir été victime de discrimination

La compagnie, contactée par Sud-Ouest, a présenté ses excuses, évoquant « une série de couacs préjudiciables à cette cliente ». 

Source OUEST FRANCE.

Couzeix : grève au collège Maurice Genevoix pour défendre l’accueil des élèves handicapés…

Enseignants et parents d’élèves occupent depuis ce matin, 7 juin 2018, le collège Maurice Genevoix de Couzeix (Haute-Vienne). Ils protestent contre l’annonce du non-remplacement d’accompagnants d’élèves en situation de handicap des classes ULIS.

Couzeix : grève au collège Maurice Genevoix pour défendre l'accueil des élèves handicapés

Le collège de Couzeix en Haute-Vienne accueille un certain nombre d’élèves handicapés. Dans l’établissement, 7 « AESH collectives » accompagnaient ces élèves. Or, depuis le début de l’année, 3 contrats aidés n’ont pas été renouvelés et deux autres pourraient disparaître à la rentrée prochaine.

Pour défendre ce dispositif précieux pour la réussite de ces jeunes, parents d’élèves et enseignants occupent l’établissement depuis ce matin, 7 juin 2018. Les élèves concernés sont également mobilisés, comme Audrey, dyslexique et dysorthographique : 

Dans mon ancienne école, j’avais des difficultés, j’étais en baisse, j’avais beaucoup de problèmes et dès que je suis arrivée dans ce collège avec les AESH j’ai augmenté ma moyenne, tout allait mieux.

Pour ce professeur de mathématiques, la disparition de ces AESH est préjudiciable à la réussite des élèves en situation de handicap.

Les photocopies ne remplacent pas l’aide humaine, surtout pour des élèves qui ont des difficultés et qui sont en perte de confiance.

Triste réalité ! Vidéo – L’inaccessible “accessibilité” pour les handicapés !…

Sophie, maman d’une adolescente lourdement handicapée crie au scandale après les nouvelles mesures gouvernementales concernant les logements pour handicapés.

L'inaccessible “accessibilité” pour les handicapés !

Les députés ont adopté vendredi dernier un article de loi prévoyant de ramener de 100% à 10% la part des logements neufs devant être obligatoirement accessible aux personnes handicapées.

Sainte-Ruffine (Moselle) – Cette nouvelle loi est une aberration pour Sophie Moine, cette maman mosellane qui attend depuis 10 ans un logement social adapté au lourd handicap de sa fille Afia âgée de 16 ans et qui doit quotidiennement faire face au manque d’accéssibilité de son habitation.

La vidéo

Source FR3.