Brest. Ils innovent pour améliorer le confort des enfants en situation de handicap…

À Brest (Finistère), des chercheurs d’horizons variés ont pour objectif commun de développer la recherche et l’innovation pour la réadaptation et le développement de l’enfant en situation de handicap. Avec des objectifs concrets.

Le projet de Rodolphe Bailly (à droite) consiste à évaluer l’intérêt de stages intensifs chez des jeunes enfants atteints de paralysie cérébrale, afin qu’ils acquièrent de nouveaux gestes, comme ici, la peinture.

 

Derrière le nom un peu barbare de BEaCHILD, on trouve un nouveau groupement d’intérêt scientifique (GIS) visant à améliorer, grâce à l’innovation et la recherche, le confort et l’autonomie des enfants en situation de handicap.

BEaCHILD a vu son existence officialisée, le 12 janvier 2022, à l’occasion d’une signature de convention entre l’Université de Bretagne occidentale, le CHU de Brest (Finistère), la Fondation ILDYS et l’école d’ingénieurs IMT Atlantique.

Qui le compose ?

Accueilli au Laboratoire du traitement de l’information médicale de l’Inserm et sur le site de Ty-Yann de la Fondation Ildys, il regroupe des chercheurs d’horizons variés (médecine physique et de réadaptation, pédiatres, kinésithérapeutes, psychologues, ingénieurs…).

Parmi leurs domaines de recherche, « la compréhension du mouvement, afin de répondre à des questions très concrètes telles que : mon enfant va-t-il marcher ? Saura-t-il s’habiller seul ? » énumère le professeur Sylvain Brochard, responsable et coordinateur du GIS.

Quels travaux en cours ?

Parmi les projets en cours, Juliette Ropars, pédiatre à Brest, travaille « à mieux évaluer les besoins des enfants atteints de myopathie de Duchenne », maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme.

Rodolphe Bailly, kinésithérapeute, évalue l’intérêt des stages intensifs chez les très jeunes enfants (de 1 à 4 ans) atteints de paralysie cérébrale. Pour 110 enfants, il s’agissait, lors de ces sessions intensives, d’atteindre des objectifs du type « apprendre à couper leur viande, faire leurs lacets ».

Enfin, Amandine Dubois, psychologue, s’interroge sur « la douleur induite par les soins administrés aux enfants atteints d’un handicap moteur, et vivant en institut ».

Source OUEST FRANCE.

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