Les causes des cancers désormais identifiables à la lecture de l’ADN…

Des chercheurs britanniques ont mis en place un outil permettant d’identifier les causes des différents cancers, et ce, rien qu’en lisant dans l’ADN des patients !

Les causes des cancers désormais identifiables à la lecture de l’ADN

 

Une vaste étude parue vendredi 22 avril dans la revue Science a permis d’identifier de nouveaux indices présents dans l’ADN qui révèlent l’apparition des cancers. Pour ce faire, les chercheurs de l’Université de Cambridge ont passé en revue le génome séquencé de plus de 12 000 patients présentant des tumeurs. L’accès à ces informations a été possible en se référant sur la base de données de la centaine de milliers de génomes entiers recensés dans le cadre du 100.000 Genomes Project

Prévenir le risque de cancer lié à l’exposition aux UV ou au tabac 

Les scientifiques se sont intéressés principalement à l’ADN de personnes atteintes de cancers, présentant ainsi des signatures génétiques capables d’apporter des indices sur un éventuel risque d’être exposé à un cancer. Autrement dit, les facteurs de risques comme le tabac, l’exposition aux UV, ou encore les dysfonctionnements cellulaires, sont identifiables à la lecture du génome séquencé. Au total, les chercheurs ont identifié 58 signatures génétiques, précisant qu’il existe, pour chaque tumeur, un nombre limité de signatures spécifiques. Si les spécialistes n’ont pas établi avec précision la signification de chaque signal repéré, ils précisent que ces données permettent de comprendre les processus de mutations qui ont conduit au développement de la tumeur.

« La raison pour laquelle il est important d’identifier les signatures mutationnelles est qu’elles sont comme des empreintes digitales sur une scène de crime, elles aident à identifier les coupables du cancer », explique Serena Nik-Zainal, du Département de génétique médicale de l’Université de Cambridge. L’identification de ces « signatures mutationnelles » peut aider à la recherche de nouveaux traitements. Ces données présentent « des implications cliniques ou thérapeutiques » pouvant permettre d’identifier des anomalies qui pourraient être « ciblées par des médicaments spécifiques ou indiquer un  ‘talon d’Achille’ potentiel dans des cancers individuels », précise la chercheuse.

Un outil informatique pour identifier les mutations génétiques 

A partir des résultats de l’étude, les chercheurs ont ainsi créé un outil informatique baptisé FitMS afin d’aider les scientifiques et les cliniciens à identifier et à comprendre les signatures génétiques chez les patients atteints de cancer.

« Cette étude montre à quel point les tests de séquençage du génome entier peuvent être puissants pour donner des indices sur la façon dont le cancer peut s’être développé, comment il se comportera et quelles options de traitement fonctionneraient le mieux », se félicite Michelle Mitchell, directrice générale de le l’institut Cancer Research UK qui a financé la recherche.

Source PLEINE VIE.

Val-de-Marne : Un homme autiste monte dans un train et le démarre à l’insu des agents SNCF…

ARRESTATION – En raison de ses troubles autistiques, le trentenaire n’a pas été placé en garde à vue et a été conduit à l’hôpital.

Val-de-Marne : Un homme autiste monte dans un train et le démarre à l’insu des agents SNCF

 

Un homme de 31 ans souffrant de troubles autistiques a tenté de voler un train ce mercredi soir à la gare de Villeneuve-Saint-Georges ( Val-de-Marne). Selon les premiers éléments, il n’avait absolument pas conscience qu’il faisait quelque chose de mal, rapporte Le Parisien.

Une plainte déposée malgré tout

Le trentenaire est en effet complètement passionné et fasciné par les trains et passe tout son temps libre dans les gares. Ce mercredi soir, il aurait réussi à s’introduire dans une cabine de conduite à l’insu des agents SNCF et à démarrer le moteur d’un train, qui ne contenait aucun passager.

Des agents de la sûreté ferroviaire l’ont arrêté avant qu’il ne démarre l’engin. Emmené au commissariat, il a finalement été transféré à l’hôpital, son autisme ne permettant pas un placement en garde à vue. Un cadre de la SNCF a déposé plainte, malgré les tentatives de dissuasion des policiers.

Source 20 MINUTES.

MODE. « Ouais et alors » : la marque rouennaise inclusive qui bouscule les différences…

Laëtitia Henry est une maman rouennaise de 2 enfants handicapés : Elias, autiste, et Raphaëlle, trisomique. Elle a lancé en 2020 « Ouais et alors », une ligne de vêtements pour changer les regards.

Laëtitia Henry créatrice de "Ouais et alors" et ses deux enfants : Elias, 8 ans et Raphaëlle, 5 ans

Laëtitia Henry créatrice de « Ouais et alors » et ses deux enfants : Elias, 8 ans et Raphaëlle, 5 ans

 

Son but : valoriser toutes les différences, mais dans une démarche écoresponsable, avec une fabrication et un savoir-faire français.

C’est après un regard de trop porté sur sa fille Raphaële, atteinte de trisomie 21, que Laëtitia Henry a trouvé son moyen à elle de communiquer de façon positive pour valoriser les différences. Elle a créé sa marque de prêt-à-porter au slogan accrocheur, comme un coup de gueule : « Ouais et alors » !

Une marque au triple engagement

En créant « Ouais et alors », Laëtitia a choisi de s’engager pour 3 causes qui lui tiennent à cœur. La première est évidemment la valorisation de chaque différence et ce, quelle qu’elle soit. La seconde est l’aspect éco-responsable puisque chaque vêtement est entièrement produit en France dans des matières respectueuses de l’environnement. Enfin, la troisième concerne la lutte contre le harcèlement scolaire, sujet auquel tient énormément Laëtitia.

« Soyez fiers de ce que vous êtes et n’ayez pas peur de le dire ! »

Laëtitia Henry

L’importance d’être soi-même

La marque veut valoriser toutes les différences et revendique de casser les codes afin de refléter la société telle qu’elle existe; Et que chacun s’y retrouve. Un engagement qui prône une société inclusive et respectueuse des différences de chacun.

le message de " Ouais et alors " : valoriser les différences

le message de  » Ouais et alors  » : valoriser les différences

Laëtitia Henry, qui avait travaillé dans le milieu pharmaceutique et les assurances, ne connaissait rien à la mode. Aidée par des partenaires locaux, elle lance sa marque de vêtements en ligne début 2021 : tee-shirts, sweats, tote bags en coton… Tout est fabriqué en France dans le respect de l’environnement et du savoir-faire français. La ligne est déclinée pour les hommes, femmes et enfants, du 2 ans à la taille XXXL, là encore le respect de la différence. Certaines collections sont entièrement composées de coton 100% biologique ou en matières recyclées.

L’esprit positif et joyeux de la marque se retrouve dans les broderies colorées qui sont réalisées au sein d’un atelier normand.

Le succès est au rendez-vous !

Une capsule Saint-Valentin prônant l’amour sous toutes ses formes est venue rejoindre le leitmotiv de la marque normande : toujours casser les codes, valoriser les différences, la mixité, toutes les sexualités, tous les genres… Tout ce qui fait la société d’aujourd’hui, dans un esprit de tolérance.

En parallèle de son activité, Laëtitia Henry est très engagée puisque elle est vice-présidente de l’association Trisomie 21 Rouen. Ce qui lui permet de lutter bien sûr encore d’avantage pour l’inclusion des handicapés particulièrement dans le milieu scolaire mais aussi professionnel.

« Il y a encore beaucoup à faire »

Comme elle le confie à Anne Boétie, dans l’émission  » Vous êtes formidables  » du 27 avril, « il y a des avancées en matière de handicap, mais aussi des reculs… certains parents disent parfois que cela était plus facile il y a 20 ans ». Le combat continue.

Laëtitia a aussi participé à la création du restaurant inclusif  » Le XXI  » rue aux Ours à Rouen. C’est un établissement qui emploie en grande majorité des personnes en situation de handicap. Et comme le dit Laëtitia :  » on y vient par soutien, et en général on y retourne parce que c’est bon !  »

Un ambassadeur tout trouvé

« Ouais et alors » a permis à Laëtitia de rencontrer une autre personne  » formidable  » (Qui sera l’invité d’Anne Boétie le 12 mai) , également rouennais : Quentin Ratieuville.

Affiche du One man show de Quentin Ratieuville

Affiche du One man show de Quentin Ratieuville

C’est un jeune humoriste qui a fait de son handicap et de son parcours de vie le cœur de ses spectacles. Il souffre de deux syndromes- Marfan et Loeys-Dietz – qui entraînent des malformations cardiaques et osseuses. Son humour décapant lui a permis à 19 ans de se faire une place dans le milieu des humoristes avec presque 15 millions de vues pour l’un de ses sketchs. Julie Howlett l’a récemment reçu dans l’émission Bavette normande sur France 3.

Quentin Ratieuville est devenu un ami de Laetitia et un sacré ambassadeur pour sa marque. Tous deux partagent la même motivation de casser les codes en grattant un peu voire beaucoup là où ça dérange. Ben… Ouais et alors ?

Source FR3.

Bordeaux : «J’y ai vu l’opportunité d’élargir mon public», explique Arthur Baucheron, tik tokeur star qui sort un livre…

INTERVIEW Son ouvrage « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles » est publié aux éditions First le 28 avril.

Bordeaux : «J'y ai vu l'opportunité d'élargir mon public», explique Arthur Baucheron, tik tokeur star qui sort un livre

 

  • Le tiktokeur à succès Arthur Baucheron sort le 28 avril un livre « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles » aux éditions First.
  • Il y raconte son quotidien d’adolescent en fauteuil roulant, partageant notamment ses mésaventures, avec humour.
  • Il veut rendre davantage visibles les personnes en situation de handicap dans l’espace public.

Avec près de 800.000 abonnés sur TikTok et 93.000 sur Instagram, le bordelais Arthur Baucheron, 19 ans, est une star des réseaux sociaux. Atteint d’une amyotrophie spinale de type 2, il se déplace en fauteuil roulant depuis l’âge de deux ans. Pendant le confinement de 2020, il a commencé à raconter son quotidien en le dédramatisant sur les réseaux et pour aller plus loin, il sort, le 28 avril, un livre intitulé « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles », aux éditions First.

Comment as-tu eu l’idée d’écrire un livre ?

Olivia Karam, éditrice en free lance, m’a proposé de faire ce livre un jour en me contactant sur Instagram. Elle m’a dit qu’elle sentait qu’il y avait du potentiel et que mon histoire intéresserait une maison d’édition. Je me suis dit que cela pourrait élargir mon public en me permettant de m’adresser à une tranche d’âge un peu différente puisque Tik Tok est plutôt fréquenté par des enfants, des préados et des ados. Il y a un peu plus d’un an, Olivia Karam a rencontré mes parents, mon frère et moi je lui ai raconté toute ma vie.

Comment tu réagis à ces 800.000 abonnés sur ton compte Tik Tok ?

C’est incroyable, je n’arrive pas à réaliser quand je vois ces chiffres. C’est vraiment quand je croise des personnes dans la rue ou que je reçois leurs témoignages par messages, que je me rends compte que ce sont de vraies personnes avec des histoires et qui se retrouvent d’une certaine façon à travers mes expériences. Parmi elles, il y a beaucoup de parents d’enfants en situation de handicap qui me suivent. Ils sont intéressés par ce que mes parents ont adapté pour moi au quotidien, et sur comment je vis. Et, l’autonomie que j’ai, les rassure d’un certain côté.

Dans le livre, tu rends un hommage appuyé à tes parents. On imagine que c’était important pour toi ?

Oui bien sûr. Ce livre est dédié à toutes les personnes qui m’aident tout le temps et en premier lieu à mes parents qui ont dévoué leur vie à adapter mon environnement. Ils ont par exemple décidé de prendre un appartement en centre-ville pour me faciliter la vie. J’avais mon lycée à côté et maintenant mon école de communication est aussi toute proche. Quand le tram est bondé, il faut que j’en laisse passer deux ou trois.

En te lisant, on comprend que tes déplacements peuvent vite virer au casse-tête dans ton quotidien.

Oui et franchement à Bordeaux ça va plutôt bien car tout est accessible : les trams, les bus et même les bateaux sur la Garonne (Batcub). Tout a été fait pour que ce soit accessible pour les fauteuils roulants. A Paris, c’est plus compliqué : les métros ne sont pas accessibles et dans les bus, une rampe sur deux est en panne.

Tu te fais souvent arrêter dans la rue à Bordeaux ?

Oui franchement, et même à Paris. Après, c’est vrai qu’on me voit de loin, je ne peux pas passer incognito. Moi, cela me fait toujours plaisir de rencontrer des gens et ça me fait plaisir de voir qu’une personne en fauteuil intéresse aussi les jeunes. J’ai de la chance car même sur les réseaux, j’ai principalement des retours de gens bienveillants.

Tu évoques ton envie de faire de la télé dans ton livre, ce sera ton prochain défi ?

Je déteste la routine et du coup, pourquoi pas innover ? Il y a une représentation très minime des personnes en situation de handicap dans les séries, les films et à la télé en général. Moi, je me verrais bien faire des choses hors du commun. Et je profite de mon livre pour lancer un petit appel pour participer par exemple à une émission qui serait un mélange de Koh-Lanta, (qui ne sera jamais possible pour moi) et de Rendez-vous en terre inconnue.

Source 20 MINUTES.

Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées…

VIOLENCES – Plusieurs plaintes ont été déposées contre un résident du foyer Le Reynard, à Ampuis (Rhône), qui aurait agressé sexuellement d’autres pensionnaires.

Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées

 

Des viols et agressions sexuelles se seraient produits au sein du foyer Le Reynard, à Ampuis ( Rhône), révèle Le Progrès. Le 1er avril, Caroline Offrey, la directrice du foyer, a prévenu le frère d’un pensionnaire que celui-ci avait été victime d’agressions sexuelles, en reconnaissant qu’il y avait eu des précédents. L’auteur des faits est lui-même pensionnaire du foyer.

La gendarmerie avait déjà reçu des plaintes

Alerté par le changement de comportement de la victime, un homme autiste de 65 ans, son frère a porté plainte auprès de la gendarmerie. Celle-ci avait déjà reçu trois plaintes, dont une pour viol. Les gendarmes avaient alors enregistré les aveux de l’agresseur présumé, qui s’en serait pris à d’autres pensionnaires, hommes et femmes, du foyer. Le suspect est retourné dans sa famille en attendant les suites de l’affaire.

Le Reynard héberge depuis 2011 une dizaine de personnes atteintes de handicap mental, en les soumettant à des activités tout en les laissant autonomes. La direction se défend de toute négligence.

Source 20 MINUTES.

 

 

Mobilité réduite – Rennes : Bientôt une navette électrique gratuite dans l’hypercentre ville…

MOBILITEA la livraison de la ligne B du métro, une navette sera mise en place afin de compenser le détournement de nombreux bus.

Rennes : Bientôt une navette électrique gratuite dans l’hypercentre ville

 

  • Une navette électrique sera prochainement mise en place pour transporter les personnes à mobilité réduite dans l’hypercentre de Rennes.
  • Un dispositif qui sera proposé gratuitement pour répondre au détournement de nombreux bus qui ne traverseront plus le centre historique du nord au sud.
  • La mise en place de la navette aura lieu à la livraison de la ligne B du métro, toujours espérée pour la fin mai.

Les chiffres du trafic quotidien sur cet axe donnent le tournis. A Rennes, environ 800 bus transitent chaque jour par la charmante place du Champ-Jacquet et ses célèbres immeubles à pan de bois. Plus pour longtemps. En réflexion depuis des années, le contournement du centre historique de la capitale bretonne sera bientôt acté. Quand ? Impossible à dire puisqu’il dépend de la livraison de la ligne B du métro. Si la date de la fin mai est toujours annoncée par Siemens, la présidente de la métropole Nathalie Appéré a reconnu avoir des doutes quant à la capacité de l’entreprise allemande à tenir son engagement. Disons qu’elle devrait arriver bientôt. Ou que l’inauguration n’a jamais été aussi proche.

En attendant de pouvoir frimer avec sa nouvelle ligne B, la métropole a annoncé l’arrivée imminente d’une navette électrique qui circulera dans son hypercentre prochainement. Sa mission : faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite dans le centre-ville une fois que les bus auront été détournés.

« Proposer un centre-ville apaisé »

« Aujourd’hui, les bus passent par la rue d’Antrain, Champ-Jacquet et la rue d’Horloge. Demain, ils seront tous déviés vers la rue Guillaudot (celle qui part de l’avenue Janvier pour passer devant l’entrée principale du parc du Thabor). On a fait le constat qu’on éloignait les arrêts de bus d’une partie du centre historique. Il fallait répondre à cette question », explique Matthieu Theurier, vice-président de Rennes Métropole chargé des mobilités. L’élu écologiste rappelle que l’objectif de ces déviations est « de proposer un centre-ville apaisé ».

Dans un premier temps, cette navette électrique sera opérée gratuitement. Conduite par un agent du Star, elle circulera depuis la place Hoche jusqu’à République en passant par Sainte-Anne. Elle remontera ensuite par Chezy-Dinan pour rejoindre la rue Guillaudot et repartir à Hoche. Une boucle assez courte qui devrait lui permettre de proposer un départ toutes les quinze minutes tous les jours de 10 heures à 19 heures. Elle sera opérationnelle à l’ouverture de la ligne B du métro.

Source 20 MINUTES.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »…

Juliette Taisne, étudiante à AMOS Sport Business School Paris, revient pour SPORTMAG sur la journée de sensibilisation au handisport et handicap organisée le 22 avril dernier avec des élèves de sa classe.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »

 

Nous sommes dans une classe qui comporte une spécialité Evénementiel et dans le cadre de cette spécialité, nous devions organiser un événement. Nous nous sommes dit « Pourquoi pas organiser un événement handisport ? ». L’occasion était idéale, d’autant plus avec l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Nous nous sommes directement tournés vers la Fédération Handisport car nous estimions que c’était eux qui pouvait nous amener le plus d’éléments pour l’organisation de cette journée. L’événement a eu lieu dans un complexe d’Urban Soccer dans le 13e arrondissement de Paris.

Le handisport récolte de nombreux trophées, notamment lors des derniers Jeux paralympiques et durant le championnat d’Europe de rugby-fauteuil à Paris qui a vu la France sacrée. C’est ce qui vous a convaincu d’organiser cette journée de sensibilisation ? 

Exactement. Ces différentes victoires nous ont poussé à organiser une journée découverte du handisport afin que les étudiants se rendent compte qu’il n’y a pas seulement que du sport « normal« . Les étudiants se sont aperçus qu’il était également possible de pratiquer une activite physique et sportive malgré un handicap. Il était aussi primordial pour nous de sensibiliser sur le sujet. Bien que l’on parle davantage du handisport, les étudiants ne connaissent pas tous les sports et cela se voit avec les Jeux paralympiques, notamment au niveau de l’audimat.

Etait-ce important pour vous de convier des para-athlètes ?

Oui, clairement. Proposer des ateliers handisports était une bonne chose à nos yeux. Ce qui l’était encore plus, c’était d’inviter des athlètes pour illustrer nos activités, expliquer les règles de leurs disciplines et aussi mettre en avant leur expérience car ces échanges captivent souvent les étudiants car ça va au-delà du sport. C’était important que l’on puisse recevoir des athlètes.

En plus de la dimension sportive, l’aspect social entre également en compte…

Absolument. Parler de ce que l’on peut faire ou non et montrer que le handicap n’arrête pas tout, qu’il est possible de faire plein de choses dont vivre avec.

Comment s’est découpée cette journée ?

Elle s’est découpée en deux parties et deux groupes d’étudiants qui ont alterné la journée durant les trois activités proposées. Des coachs et athlètes de volley-assis (Jérôme Dumas, Clinton Sediki, Corentin Roudaut et David Legallois, tous quatre issus du Paris Université Club) étaient dispatchés sur le terrain. Ils tournent dans la journée entre les initiations au volley-assis, basket-fauteuil et cécifoot.

Trois sports ont été présentés : le cécifoot, le basket-fauteuil et le volley-assis. Pourquoi avoir choisi ces sports ?

Le basket-fauteil a été choisi afin de montrer aux étudiants les sensations lorsqu’on se trouve dans un fauteuil. On a nous-mêmes essayé et on se rend compte que ce n’est pas si simple que cela d’avancer en étant assis, qui plus est avec un ballon.

Quant au volley-assis, il a été choisi pour montrer la complexité de se déplacer à même les mains et aussi pour lever les à-priori que peut contenir cette pratique.

Et le cécifoot, parce que les élèves apprécient énormément le football, et on peut de cette manière leur prouver qu’il est possible de pratiquer le foot malgré une déficience visuelle. Avec cette discipline, on voulait faire part de la difficulté de perdre ses repères quand on est atteint d’un handicap visuel.

Se retrouver en situation de handicap peut malheureusement arriver à tout le monde. Les étudiants se sont tous montrés volontaires et avaient tous envie d’essayer les disciplines. Nous sommes contentes de la façon dont s’est déroulée l’événement.

Quels ont été les retours sur cet événement de la part des étudiants ?

Les retours ont été bons. Les étudiants étaient ravis d’essayer de nombreux sports durant cette journée de sensibilisation au handisport. Notamment le basket-fauteuil, sport dans lequel bon nombre d’élèves m’ont confié avoir apprécié cette discipline. Nous avons débriefé en milieu de journée avec les étudiants avant de leur fournir un questionnaire de satisfaction à l’issue de la journée afin d’avoir leur avis sur la tenue de l’événement, l’organisation et s’ils ont aimé.

D’autres journées de sensibilisation au handicap seront-elles prévues à l’avenir ?

Nous aimerions bien organiser d’autres journées de ce genre. Les étudiants ont semblé ravis de l’événement et je pense que le personnel administratif, également présent au quasi-complet lors de la journée de sensibilisation au handicap, aura vraiment envie de renouveler l’expérience parce que ça lie bien les étudiants les uns entre les autres. Les membres de l’école désirent créer une équipe afin d’affronter les étudiants mais également découvrir d’autres disciplines du handisport. Ils ne connaissaient pas forcément les règles de certains handisports. Tout le monde peut découvrir quelque chose et c’est plutôt chouette.

Source SPORT MAG.

 

Cancer de la prostate : des souches bactériennes à peine découvertes pourraient être impliquées…

Les bactéries peuvent provoquer des cancers, c’est le cas d’Helicobacter pylori pour le cancer de l’estomac.

Une découverte récente suggère que cinq souches bactériennes pourraient être impliquées dans le cancer de la prostate.

Ont-elles un lien avec les formes les plus agressives de cette maladie masculine ?

Plus d'un homme sur deux est concerné par le cancer de la prostate après 65 ans. © Image Point Fr, Shutterstock

Plus d’un homme sur deux est concerné par le cancer de la prostate après 65 ans.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes en France. Plus d’un cas sur deux (66 %) concerne un homme âgé de plus de 65 ans. Anticiper l’évolution du cancer et son agressivité est un défi pour les médecins. Des chercheurs de l’université d’East Anglia au Royaume-Uni ont fait une découverte intéressante dans l’urine et les tissus prostatiques des hommes atteints du cancer de la prostate. « Nous avons trouvé plusieurs types de bactéries associées avec des formes agressives de cancer de la prostate, dont certaines sont des nouvelles souches bactériennes jamais découvertes avant », explique Rachel Hurst, première autrice de l’étude.

Cinq bactéries impliquées dans le cancer de la prostate ?

Les scientifiques ont analysé des échantillons urinaires et tissulaires de 600 hommes présentant ou non un cancer de la prostate. Pour isoler les bactéries des échantillons, des méthodes de séquençage ont été utilisées et ont permis de dresser le portrait des bactéries vivant à proximité de la prostate et de l’appareil urinaire. Parmi elles, cinq nouvelles souches bactériennes anaérobies (c’est-à-dire qui se développent qu’en l’absence totale d’oxygène) sont associées à un risque accru de cancer de la prostate.

Cette découverte soulève beaucoup de questions. « Parmi les choses que nous ne savons pas encore, il y a la façon dont les gens attrapent ces bactéries, si elles causent le cancer ou si une mauvaise réponse immunitaire autorise leur croissance », précise Rachel Hurst. S’il semble y avoir un lien entre l’agressivité du cancer et la présence de ces bactéries, les mécanismes sous-jacents sont encore à déterminer.

Les scientifiques imaginent déjà un test de dépistage où la présence d’un certain type de bactérie dans l’urine et la prostate pourrait constituer un signal d’alerte quant à la progression du cancer de la prostate. Le lien de causalité entre la présence de la bactérie et l’agressivité du cancer prostatique doit encore être formellement démontré, promettant, s’il s’avère vrai, une véritable avancée dans la prise en charge de cette maladie qui tue environ 8.000 hommes chaque année.

Source FUTURA SANTE.

 

Revalorisation du Smic, hausse des prestations sociales, prix du tabac… Ce qui change au 1er mai…!

Pour faire face à l’inflation mais aussi pour sortir du régime d’exception instauré pendant l’épidémie de Covid, l’entrée dans le mois de mai sera marquée par des changements de réglementations.

Revalorisation du Smic, hausse des prestations sociales, prix du tabac... Ce qui change au 1er mai...!

 

Augmentation automatique du Smic

Le Smic va bénéficier d’une augmentation automatique de 2,65% en début de mois. Une disposition prévue par le Code du travail dès lors que l’indice des prix à la consommation connaît une hausse de plus de 2% par rapport à son niveau au moment de l’établissement du dernier montant du Smic. Or, l’Insee, qui publie cet indice, a relevé une augmentation des prix à la consommation de 2,65% en mars par rapport à la période à laquelle le dernier montant du Smic a été établi.

Cette hausse correspond à une augmentation de 33 euros nets par mois. Le Smic atteindra ainsi 1645,58 euros bruts mensuels (1302,64 euros nets) pour 35 heures de travail hebdomadaires. Le Smic horaire brut passera de 10,57 à 10,85 euros. À Mayotte, où le salaire minimal est différent en raison du statut institutionnel de l’île, le Smic horaire brut est porté de 7,98 à 8,19 euros, soit un montant mensuel brut de 1242,15 euros.

De manière similaire, l’indice minimum de traitement des agents publics va être relevé au niveau du Smic afin d’éviter que la rémunération de certains fonctionnaires ne passe sous le niveau du salaire minimum. À partir du 1er mai prochain, le minimum de traitement dans la fonction publique passera donc de 1607,31 à 1 649,48 euros bruts mensuels pour un temps plein. Suivant l’augmentation du Smic, la rémunération minimale des personnes en contrat professionnel et des alternants augmentera aussi de 2,65% le 1er mai prochain.

Hausse des prestations sociales

Les prestations versées par les Caisses des allocations familiales (Caf) seront aussi revalorisées de 1,8% le 1er mai. Cette hausse concernera donc le revenu de solidarité active (RSA), les allocations familiales, l’allocation de base pour jeunes enfants, la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE), l’allocation de rentrée scolaire, le complément de mode de garde, la prime d’activité. En outre, le relèvement de l’Allocation adulte handicapée (AAH) de 903,60 à 919,86 euros, décidé en avril, sera effectif à partir du versement de début mai.

Variations du prix du tabac

Les Douanes françaises ont également mis à jour pour le mois de mai les prix de vente au détail du tabac. À compter du 1er mai, les prix de certains paquets vont fluctuer. De nombreux paquets connaîtront une baisse de leur prix de 10 centimes, comme par exemple ceux des marques Rothmans et Vogue. D’autres paquets verront leur prix augmenter, comme ceux de la marque Winston, qui seront 10 centimes plus chers. La liste exhaustive des évolutions des prix peut être consultée sur la nomenclature des Douanes françaises.

Fin de certains dispositifs d’exception pour la lutte contre le Covid-19 en entreprise

Le début du mois de mai marquera également la fin de certains dispositifs dérogatoires mis en place en entreprise pour faciliter la lutte contre l’épidémie de Covid-19. La loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, adoptée en janvier dernier, offrait la possibilité de reporter certaines visites médicales auprès des services de santé au travail afin de permettre à ces services de se mobiliser dans la campagne de vaccination contre le virus. Ainsi, il était possible dans les entreprises de repousser à une date ultérieure la visite d’information et de prévention (VIP) périodique ainsi que l’examen médical d’aptitude périodique. À partir de ce 1er mai, ce régime d’exception prendra fin et les services de santé au travail ne pourront plus repousser les visites obligatoires.

De même, afin de faciliter la distanciation sociale entre les salariés pendant l’épidémie, le ministère du Travail avait autorisé les entreprises à ouvrir des emplacements de restauration supplémentaires, et ce même si ces emplacements ne disposaient pas de tous les équipements et dispositifs réglementaires. Ce régime d’exception en entreprise prendra également fin le 1er mai.

Source LE FIGARO.

Hacoopa propose aux seniors de « vivre chez soi, dans une maison partagée »…

Sortir les plus de 60 ans de l’isolement pour bien vieillir ensemble, telle est l’ambition de la coopérative Hacoopa qui imagine des maisons partagées.

Un premier projet se construit à Orvault. 

Laure Lacourt et Boris Couilleau devant la première maison du projet Hacoopa, avant sa rénovation. © Patrick Garçon

 

La façade de la future maison partagée entre seniors rue de la corniche à Orvault est encore recouverte des œuvres des artistes qui ont été invité à investir le lieu en attendant les travaux. Cette ancienne maison de religieuses va accueillir le premier projet d’Hacoopa, une coopérative qui propose une solution innovante de logement aux plus de 60 ans.

« L’objectif est de créer un collectif de seniors encore autonomes mais qui veulent sortir de l’isolement, retrouver du lien social, ne plus entretenir d’espace trop grand tout en gardant de l’intimité, explique Laure Lacourt, responsable du développement chez Hacoopa. Ce ne sera pas une colocation mais bien une maison partagée où chacun aura une chambre/studio de 20 à 25 m2. » Un référent de maison passera 2 à 3h par jour pour animer la vie collective et aider à la réalisation du projet de vie social partagé.

Emménagement en fin d’année

Les travaux rue de la corniche ont démarré à l’été 2020, l’emménagement est prévu fin 2022. Au début de ce printemps un parcours futurs habitants sera proposé aux seniors intéressés par le projet. « Il y aura un atelier par mois pour que les gens se rencontrent, se projettent dans l’habitat, adhèrent à la démarche… précise Laure Lacourt. L’objectif est de créer une dynamique collective pour que le partage de la maison fonctionne. »

En 2030, 30% de la population aura plus de 60 ans. En 2018, face à ce constat trois structures (le groupement Les Titis, l’association ADT 44 et Macoretz) se sont réunis pour réfléchir au « bien vieillir ensemble » et développer Hacoopa et son offre d’habitat partagé et inclusif.

Aujourd’hui plus de 70 citoyens ont rejoint la coopérative qui a reçu le prix de l’innovation sociale de la métropole en 2019 et le prix coup de cœur du Grand prix de la finance solidaire en 2021. Un deuxième projet a également démarré à Saint-Herblain avec deux maisons partagées et des habitats individuels. Pour ces constructions, l’emménagement est prévu fin 2024.

Source NANTES.FR