VIDEO. Marseille: Un robot permet d’aller en cours même quand on est malade ou handicapé…

HANDICAP Une quinzaine de ces robots de téléprésence vont bientôt investir les couloirs des collèges marseillais…

Le robot Ubbo permet d'assister à un cours à distance

 

  • Le conseil départemental a versé une subvention à quatorze collèges du département.
  • Ces collèges sont volontaires pour accueillir Ubbo.
  • Ce robot permet aux enfants gravement malades ou handicapés d’être virtuellement présents en classe.

Une tablette roulante qui se balade dans les couloirs du collège, puis prend place en cours de SVT, à côté des copains. Il y a quelques années, cette scène aurait pu être dans un film de science-fiction. D’ici quelques semaines, ce sera une réalité dans certains collèges du département des Bouches-du-Rhône.

En décembre dernier, quatorze collèges volontaires se sont vus attribuer chacun une subvention de 4.200 euros par le conseil département pour l’achat du robot Ubbu, soit un investissement total de 58.800 euros. Conçu par l’entreprise Axyn Robotique, basée dans les Bouches-du-Rhône, ce robot dit de « téléprésence » promet de permettre à tout enfant ne pouvant être présent à l’école en raison d’importants problèmes de santé de suivre les cours, d’interagir pendant celui-ci, et même de discuter avec ses camarades pendant les intercours. Le robot est dirigé par l’enfant lui-même, qui reste dans sa chambre tout en étant virtuellement présent.

Ne pas prendre de retard

« Comme beaucoup d’établissements, nous sommes chaque année confrontés à des élèves avec d’importants problèmes de santé, comme l’anorexie ou même les phobies scolaires », note Clémentine Dahl, principale du collège Chape. L’établissement marseillais situé dans le IVe arrondissement fait partie des collèges qui recevront bientôt leur robot. « Nous n’avons pas assez de moyens pour dispenser un cours à domicile. Ce robot permet aux élèves de ne pas prendre de retard en suivant les mêmes cours au même rythme que leurs camarades. Au final, cela peut enlever certaines angoisses, dont celle de revenir, de devoir tout expliquer aux autres et rattraper tout ce qui a été fait ! »…

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Source 20 Minutes.

Lille: En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors…

Ce Lillois, handicapé moteur, a fait les frais d’un concours de circonstances peu banal…

En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors

Un grand moment de solitude. Dans la nuit du 30 au 31 décembre, Loïs Crépy, un habitant de Lomme âgé de 35 ans, a vécu une bien triste mésaventure. Handicapé moteur, son fauteuil électrique est tombé en panne de batterie en pleine rue. Faute de bonne âme pour le ramener chez lui, il a passé une partie de la nuit dehors.

Samedi 30 décembre, Loïs s’est rendu au bistrot de Saint-So, à Lille, pour participer à une soirée. Les festivités se sont terminées à 3h du matin et Loïs, sur son fauteuil roulant électrique, a pris la route pour rejoindre la station de métro la plus proche. « L’ascenseur de la station était en panne, j’ai manqué le dernier métro à quelques minutes », assure le trentenaire.

La loi de Murphy

C’est à partir de là que les choses se sont corsées. « Comme je comptais rentrer en métro, je n’avais pas fait trop attention à la charge de mon fauteuil, c’est une négligence de ma part », reconnaît-il. Malgré ses batteries à moitié vides, Loïs a tenté de rentrer chez lui par ses propres moyens. Ce qui devait arriver arriva.

« Je suis tombé en panne rue d’Arras alors que je roulais sur le côté de la chaussée », poursuit-il. Loi de Murphy oblige, sa malchance en a remis une couche et ce fût au tour de son téléphone portable de manquer de jus. A ce moment, il est plus de 4h du matin. Loïs a trouvé quelques passants aimables qui lui ont permis de passer des coups de fil.

« J’ai appelé plusieurs fois les pompiers, la police et même le Samu pour me venir en aide mais ils se sont tous renvoyé la balle », se désole-t-il. Des policiers en patrouille ont tout de même poussé le fauteuil sur le trottoir mais n’ont pu reconduire Loïs chez lui, faute de place dans leur véhicule.

Une galère de neuf heures

Vers 8h du matin, d’autres passants ont réussi à pousser le lourd fauteuil dans un café qui venait d’ouvrir et Loïs a enfin pu appeler sa mère : « Elle est très anxieuse, je ne voulais pas l’inquiéter mais là, je ne pouvais plus faire autrement. » C’est en ambulance que le naufragé de la nuit a finalement été ramené chez lui, vers midi, soit neuf heures après la fin de sa soirée.

« Tous les services que j’ai contactés m’ont dit que ma situation n’était pas une urgence, s’insurge Loïs. Pourtant ce n’était tout de même pas la mer à boire de me reconduire chez moi ». Du coup, après cette nuit blanche, le Lommois a passé son réveillon du nouvel an à dormir.

Source 20 Minutes.

La réponse de Macron à deux Alsaciennes handicapées : “une réponse polie, il ne se mouille pas”…

Louise Armspach et Chloé Cardoner avaient adressé, en décembre dernier, une lettre de noël particulière à l’Elysée pour faire la lumière sur leur quotidien et les difficultés qu’elles rencontrent dans leur combat. Emmanuel Macron leur a répondu… sans grande surprise. https://www.handicap-info.fr/deux-jeunes-alsaciennes-handicapees-ecrivent-a-emmanuel-macron-cest-facile-nos-parents/

courrier à Macron de deux Alsaciennes handicapées

Le courrier vient tout d’atterrir dans les boîtes aux lettres. Une réponse de l’Elysée à quelques 70 enfants handicapés, membres du collectif Handi Actif France,  qui avaient sollicité l’aide du Père Noël Emmanuel Macron, en décembre dernier, pour une meilleure prise en charge de leur handicap.

Quelques lignes signées du Président de la République, qui n’ont pas fait mouche auprès des familles. Dans sa réponse, le chef de l’Etat dit comprendre « l’inquiétude que peuvent ressentir les parents concernant l’avenir de leur enfant » en rappelant la création d’un secrétariat d’Etat dédié au handicap désormais rattaché au Premier ministre et non plus au ministère de la santé, mais sur le fond, il ne fait aucune annonce spécifique.

Décevant pour les destinataires. D’autant qu’Emmanuel Macron s’en remet à Sophie Cluzel, sa secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, qui elle, n’a pas encore répondu.
« C’est une réponse polie. Il a répondu assez vite, on est content, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne se mouille pas. C’est une réponse politicienne« , commente Sandrine Armspach, la maman de Louise, jeune colmarienne.

Sur la page Facebook du collectif Handi Actif France, les commentaires sont encore plus durs. « Je ne vois pas ce qu’il y a de positif dans cette lettre…je ne vois que du vent. Rien. Nada » commente une mère de famille. Une autre écrit « pfff…il en a rien à faire de nos enfants ». Alors quelle peut-être la suite ? « Il faut continuer à occuper le terrain » commente Sandrine Armspach. « Cette année, nous sommes bien décidés à peser dans les discussions gouvernementales, et à prendre part aux différents groupes de travail. Nous ne devons pas nous faire oublier ». Le collectif prépare actuellement une réponse à l’Elysée.
Source FR3.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France…

Une projection présentée par Santé publique France estime à 400.000 le nombre de nouveaux cas des différents cancers en 2017. Avec une mortalité en baisse en dépit d’une hausse du nombre de malades.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France

Les diagnostics de cancer en France augmentent. Mais moins de malades décèdent de ces pathologies. C’est ce que révèlent des projections sur la France métropolitaine publiées conjointement par l’agence Santé publique France, l’Inserm, l’Institut national du cancer (Inca) et les Hospices civils de Lyon, le 2 janvier.

L’accroissement et le vieillissement de la population seraient en partie responsable de cette «augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer pour chaque sexe», notent les chercheurs. Après ajustement en fonction de l’âge, les chercheurs estiment cependant que le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes s’est stabilisé entre 2013 et 2017, alors qu’il a augmenté chez les femmes. La mortalité, elle, a globalement diminué pour les deux sexes sur la même période.

Pour parvenir à ces estimations, les chercheurs ont analysé les données de 19 cancers solides (sein, poumon, prostate, foie, pancréas, etc.). Grâce aux observations réalisées entre 1975 et 2013, ils ont extrapolé la tendance pour déterminer avec le plus de précision possible le nombre de nouveaux cas de cancers et le nombre de décès survenus en 2017. Déjà réalisée en 2015, cette modélisation statistique permet d’avoir une estimation du nombre de cancers, «sans pouvoir dégager une tendance certaine», rappelle Florence de Maria, épidémiologiste, coordinateur du programme de surveillance des cancers en population générale à Santé publique France.

Elle précise: «Tous les cinq ans, l’agence Santé publique France publie une analyse des tendances des nouveaux cas de cancer et de leur mortalité. La dernière a été publiée en 2013. Mais le ministère a besoin de données intermédiaires et c’est à sa demande que nous réalisons des projections statistiques (en 2015 et 2017). Cela permet notamment d’adapter la prise en charge du cancer en fonction de nos données.»

Au total, environ 400.000 nouveaux cas de cancers auraient été diagnostiqués chez les Français en 2017, dont 54 % chez les hommes et 46 % chez les femmes. Au total, 150.000 personnes seraient mortes de la maladie (soit environ 25 % des décès en France). Les trois cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les hommes sont le cancer de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez les femmes, il s’agit du cancer du sein, suivi du poumon et du côlon-rectum.

Le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme

Pour les hommes, le cancer du poumon reste le plus mortel (plus de 20.000 décès), suivi par celui du côlon-rectum (9.300 décès estimés), puis de la prostate (8.200). Chez les femmes, le cancer le plus meurtrier est le cancer du sein, avec près de 12.000 décès estimés en 2017. Cependant, avec plus de 10.000 décès survenus en 2017, «le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme», souligne Florence de Maria. Chez les femmes de 50-74 ans, c’est déjà la première cause de décès par cancer.

Et pour cause: «Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus, explique Catherine Hill, épidémiologiste. À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac (contre 32 % depuis le début des années 2000, NDLR).» Des chiffres qui incitent à renforcer «des mesures de prévention annoncées dans le programme national de réduction du tabagisme», font remarquer les auteurs de l’étude.

«De même, les Français consommaient, au milieu du siècle, plus d’alcool qu’aujourd’hui, rappelle Catherine Hill. La réduction des facteurs de risque que sont l’alcool et le tabac a engendré une diminution de certains cancers, notamment ceux du larynx, du pharynx, de l’œsophage et de la bouche.» La prochaine estimation de Santé publique France sera publiée début 2019, à l’occasion de la clôture du plan cancer.

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Source FR3.

710 kilomètres “à bout de bras” pour sauver son entreprise et sensibiliser au handicap…

Un jeune chef d’entreprise du Gers va relier Lectoure à Paris en fauteuil roulant, soit 710 kilomètres. Edouard Detrez part ce jeudi 4 janvier 2018. Il veut défendre son entreprise qui construit des fauteuils roulants et sensibiliser aux problèmes du handicap.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Pour défendre le fauteuil roulant à la française qu’il a imaginé dans son entreprise de Lectoure dans le Gers et pour sensibiliser le Président de la République à la problématique du handicap, Edouard Detrez va rallier Lectoure à l’Elysée. 710 km à parcourir en fauteuil roulant.

Départ ce jeudi 4 janvier 2018, arrivée prévue le 24 janvier 2018 à Paris. Le Gersois de 26 ans va rouler en direction du palais de l’Élysée pour défendre son entreprise, « le Fauteuil Roulant Français », sa pérennité et interpeller le gouvernement sur l’importance du choix pour les personnes en situation de handicap de « rouler français » dans les années à venir. Son entreprise Le Fauteuil roulant français risque de disparaître faute d’argent. Edouard Detrez a un besoin urgent d’investisseurs.

Pour lui, c’est un défi physique et mental, 20 jours d’une « véritable traversée de l’espoir » pour rencontrer Emmanuel Macron et sensibiliser sur de grands thèmes : l’accessibilité, l’Allocation Adulte Handicapé, les jeux paralympiques de Paris 2024, pour que dit-il « les athlètes français décrochent l’or sur un matériel et une marque française ».

Dans cette aventure, Edouard sera aidé par son frère et ses parents.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Source FR3.

Travailleurs handicapés : désignation des nouveaux organismes de placement spécialisés…

Le gouvernement a annoncé, fin décembre, la liste des organismes de placement spécialisés (OPS) pour l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap.

Suite à l’appel à projets lancé le 1er septembre 2017, le ministère du Travail vient de publier la liste des organismes de placement spécialisés (OPS). Ces nouveaux organismes sont entrés en fonction le mardi 2 janvier 2018 pour accompagner l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap.

C’est la loi Handicap du 11 février 2005 qui reconnaît aux OPS une mission de service public dans le champ de l’insertion professionnelle des personnes handicapées en milieu ordinaire (article L. 5214-3-1 du Code du travail). L’article 101 de la loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, modifiant l’article précité du Code du travail, élargit la mission des OPS au maintien dans l’emploi, à compter du 1er janvier 2018. Cette disposition vise à sécuriser les parcours professionnels, afin de faciliter l’accès à l’emploi, prévenir les ruptures, gérer les transitions professionnelles et garantir le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Cette mesure a également pour ambition de simplifier et rendre plus lisible le service rendu, tant aux personnes en situation de handicap (demandeurs d’emploi, salariés, agents publics) qu’aux employeurs publics et privés.

« Afin d’initier des projets répondant aux exigences de sécurisation des parcours et de rapprochement des missions d’insertion professionnelle et de maintien en emploi », dixit le ministère, l’État, l’Agefiph, le FIPHFP et Pôle emploi ont donc lancé un appel à projets sur les territoires. À l’issue de l’analyse des projets déposés, 98 porteurs de projets, seuls ou en partenariats, ont été sélectionnés.

Les conventions entre l’État, l’Agefiph, le FIPHFP et Pôle emploi et les porteurs de projets retenus doivent permettre de définir des objectifs partagés entre les acteurs et de définir une offre de service adaptée aux territoires dès le 1er janvier 2018, en complémentarité de celle réalisée par les opérateurs de droit commun, notamment Pôle emploi.

Pour plus de lisibilité à l’intention des travailleurs handicapés et des entreprises et administrations qui bénéficient actuellement des services des Cap emploi et des Sameth, il a été décidé de conserver l’appellation Cap emploi-Sameth durant les premiers mois de l’année 2018. Un nouveau logo et une nouvelle identité graphique seront élaborés dans les prochains mois, afin de traduire l’évolution des missions des organismes de placement spécialisés.

La liste des porteurs de projets retenus est à consulter en ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/liste-ops-pdf.pdf

Source WEKA.

Bouger pour ralentir le déclin cognitif…

L’Académie américaine de neurologie recommande de pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine après 65 ans pour améliorer la mémoire.

Bouger pour ralentir le déclin cognitif

Clés de voiture à nouveau égarées, difficultés à trouver ses mots, sautes d’humeur… Passé 65 ans, ces manifestations peuvent être le signe d’un trouble cognitif léger. Cette altération des facultés mentales est sans conséquences sur la vie quotidienne, mais elle peut annoncer la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, le trouble cognitif léger n’est pas une fatalité. L’ et l’ sont des armes efficaces pour améliorer la mémoire. Ils devraient même être prescrits par les médecins, selon les nouvelles recommandations émises par l’Académie américaine de neurologie.

«L’exercice physique régulier est connu depuis longtemps pour ses bienfaits pour la santé cardiaque, et aujourd’hui nous pouvons affirmer qu’il peut améliorer la mémoire des personnes atteintes de troubles cognitifs légers. Ce qui est bon pour votre cœur peut être bon pour votre cerveau», commente Ronald Peterson, responsable de ces recommandations publiées dans Neurology et directeur du centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Mayo Clinic (États-Unis).

Pas de thérapie médicamenteuse

Marche, course à pied, vélo… Le Dr Peterson encourage tous les seniors atteints de ce trouble à pratiquer une activité physique à raison de 150 minutes par semaine, soit le temps recommandé par les autorités internationales. «Le niveau d’exercice doit être d’une intensité modérée pour permettre de tenir une conversation», souligne-t-il.

Les neurologues américains préconisent également les approches de stimulation cognitive. De la pratique des échecs à celle des mots croisés en passant par l’apprentissage d’une langue ou d’un instrument, tout ce qui peut nourrir le cerveau est bénéfique. La littérature scientifique montre aussi l’importance du maintien des liens sociaux.

Ces nouvelles recommandations soulignent, par ailleurs, qu’aucune thérapie médicamenteuse ne permet de ralentir le trouble cognitif léger. En revanche, les spécialistes pointent que certains traitements peuvent entraîner son apparition. Aussi, «les médecins devraient interrompre, dans la mesure du possible, les médicaments qui y contribuent», préconisent-ils.

» LIRE AUSSI – Neuf facteurs identifiés pour diminuer les risques de démence

Un peu moins d’une personne de 65 ans sur dix est affectée par ce trouble neurologique. Mais, à 85 ans, plus d’un tiers des seniors l’ont développé. Et plus de la moitié d’entre eux développeront la maladie d’Alzheimer. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 75 millions de personnes seront atteintes de cette démence en 2030. Vingt ans plus tard, elles seront plus de 135 millions. «Le vieillissement n’est pas un processus passif, nous pouvons agir en adoptant certains comportements. Cela pourrait vraiment faire une différence pour les individus et la société», insiste le neurologue.

Source LE FIGARO.

L’OMS va reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme maladie en 2018 …

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo. Il s’agirait de cas rares et extrêmes qui bénéficieraient d’un encadrement médial.

OMS - L’addiction aux jeux vidéo reconnue comme maladie.

La pratique des jeux vidéo est-elle addictive ? Dans certains cas oui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les informations du magazine Psychology Today, l’organisation pourrait bientôt reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie.

Cette prise en compte serait prévue pour 2018. Les troubles liés aux jeux vidéo seraient classés dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance » au sein de la classification internationale des maladies. Loin de vouloir considérer tous les joueurs comme malades, il ne s’agirait que de cas relativement rares, relève LCI.

Différencier addiction et simple hobby

Selon les premiers éléments divulgués par la presse spécialisée, un joueur devra présenter certains comportements tels que l’altération du contrôle face au jeu (fréquence, intensité, durée, contexte, début, fin), ou la priorité accrue du jeu sur les autres intérêts dans la vie et les activités quotidiennes.

La poursuite du jeu malgré les conséquences négatives qu’il peut engendrer serait aussi un critère déterminant. De nombreux joueurs « accros » ont en effet tendance à persister dans la pratique des jeux vidéo malgré une dégradation évidente et continue de leur vie sociale et familiale.

Possibilités de traitements

« Le jeu peut aussi devenir un comportement addictif par l’intermédiaire du ”gameplay”, les mécanismes de gratifications et récompenses, la captation de l’attention, l’immersion du joueur, qui lui permet d’oublier son quotidien. C’est le but de tous les jeux mais dans les situations addictives, le jeu prend une place problématique », a déclaré le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes, au magazine Sciences et Avenir.

Le principal intérêt de cette classification de l’addiction aux jeux vidéo comme maladie serait la possibilité pour les personnes concernées de bénéficier de soins. La mise en place de traitements adaptés et d’un encadrement médical serait une conséquence naturelle de cette classification, afin de mieux prévenir et guérir les cas d’addiction.

Source OUEST FRANCE.

Deux agricultrices comtoises posent dans un calendrier contre le cancer du sein…

L’inventeur du calendrier « Belles des Prés » voulait prouver qu’on pouvait être agricultrice et « féminine ». C’est chose faite, avec ce calendrier dont une partie des recettes est reversée à la lutte contre le cancer du sein.

Audrey pose pour le mois de mai. La jeune femme est gérante d'une sellerie toute proche de Vesoul, dans le département de la Haute-Saône.

« Prouver qu’il est possible d’être féminine et glamour dans le monde agricole. » Tel est l’objectif de Johann Baxt, entrepreneur de 36 ans originaire d’un petit village près de Toulouse. En 2012, s’inspirant du calendrier des Dieux du Stade et du calendrier Pirelli, il invite des agricultrices de sa région à poser pour son objectif. Idée : réaliser un calendrier dédié uniquement au milieu agricole, dont une partie des recettes finance la recherche contre le cancer du sein.

Depuis, ce photographe autodidacte qui réalise son calendrier de A à Z (seule l’impression est effectuée par un professionnel) réitère l’expérience chaque année, en élargissant son périmètre géographique. Pour le calendrier « Belle des Prés » 2018, on trouve ainsi des mannequins d’un jour – et en très petites tenues – originaires de partout en France. Dont un modèle de Haute-Saône, Audrey, et un du Territoire de Belfort, Fanny.

Deux mannequins de la région.

La première est gérante d’une sellerie proche de Vesoul, en Haute-Saône. Elle est également cavalière et évolue dans le milieu équin depuis son plus jeune âge, explique-t-elle sur le site de « Belles des Prés ». A seulement 19 ans, Fanny est quant à elle installée dans le Territoire de Belfort. Elle est éleveuse de vaches vosgiennes et aussi « grande passionnée de cheval ».

Pour chaque calendrier acheté, un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein, assure son créateur.

La franc-comtoise s’est lancée dans ce « challenge » encouragée par son compagnon. Elle souhaitait promouvoir sa profession, et « l’engagement contre le cancer du sein ».

Je n’avais pas envie que la photo choisie soit trop vulgaire ou trop dénudée. Mais le résultat est réussi, le calendrier met en avant les femmes finalement, au-delà des corps.

1 euro par calendrier reversé à la lutte contre le cancer du sein

Pour le choix des modèles, Johann Baxt a procédé « un peu au feeling », assure-t-il. Mais la « belle » se doit de correspondre à l’idéal du corps féminin en vogue, d’être « coquette » et d’avoir « l’habitude de passer d’une paire de bottes de travail à une paire de talons ».

Et l’activité de l’entrepreneur est devenue si prenante qu’il s’y consacre même désormais à plein-temps : en janvier dernier, Johann Baxt a lancé un casting sur Facebook et a reçu une centaine de candidatures. La période de février à juin est ensuite dédiée à son tour de France personnel : le photographe rend visite aux agricultrices sélectionnées, et les prend en photo dans leur environnement. Après des retouches photos, le calendrier est produit durant l’été. En septembre, Johann Baxt s’occupe de la communication de son activité, puis est absorbé par les ventes au début de l’hiver.

L’an dernier, il assure avoir vendu quelques milliers d’exemplaires de son calendrier. Ce dernier est en vente exclusive en ligne sur le site www.bellesdespres.com au prix de 18.90€ (hors frais de livraison), dont un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein.

Source FR3.

Superbe innovation !!!! Pédaler même amputé….

Faire à nouveau du vélo après une amputation, c’est ce que propose la société Montbéliardaise Sporthopeo avec sa pédale intuitive.

Belfort est la première ville test du dispositif, mis à disposition dans les agences Optymo.

La pédale intuitive développée dans le Nord Franche-Comté par Sporthopeo permet aux personnes amputées de faire du vélo en toute sécurité.

« On a l’impression d’avoir deux jambes », se réjouit Sébastien Racine, amputé de la jambe droite et passionné de VTT. « Je n’ai pas fait de vélo pendant 18 ans, avant d’avoir cette pédale. »

Cette pédale adaptable sur tous types de vélo (de ville, VTT, d’appartement…) et sur n’importe quelle chaussure est née dans l’esprit de Julien Tripard. Le jeune homme est professeur de sport spécialisé au centre de rééducation d’Héricourt. Là, il a rencontré « en 2009, une personne amputée qui faisait du vélo avec sa jambe valide d’un côté et son moignon qui pendait de l’autre », explique le créateur. « Elle voulait retrouver un aspect “conforme”, descendre son pantalon sur sa cheville et pédaler comme avant avec un système simple. »

Mis à disposition chez Optymo

Laissée un peu de côté, l’idée a mûri dans la tête de Julien Tripard jusqu’à donner la société Sporthopeo basée à Montbéliard et la pédale intuitive « Scratch and bike », entièrement fabriquée dans le Nord Franche-Comté. Un élément se fixe avec une bande adhésive autour de la chaussure, l’autre, autour de la pédale et un aimant, permet d’assembler les deux.

« Il n’y a pas de risque que le pied dérape », assure Julien Tripard.

« L’aimant, c’est plus sécurisant. Et pour enlever le pied, pas besoin de tordre la jambe comme avec des systèmes qui existent déjà pour les cyclistes. Ce sont des gestes qui sont compliqués selon l’amputation. Là il suffit de glisser la jambe sur le côté pour désolidariser les deux parties », explique Sébastien Racine qui teste le système sur un vélo libre-service.

Belfort est la première ville test pour ces pédales à destination de toute personne ayant une pathologie des membres inférieurs. Dix exemplaires sont disponibles gratuitement depuis hier dans les agences Optymo du boulevard Carnot et de la rue de Madrid.

Gagner du temps de rééducation

Avec l’équipement, Sébastien Racine a « vraiment l’impression de travail de [sa] jambe amputée. C’est le but aussi de pouvoir refaire du vélo, pour ne pas que les muscles ne s’atrophient ». Le bénéfice est aussi financier : en cas d’atrophie, il faut souvent changer l’emboîture de la prothèse qui coûte de 3 à 4 000 euros.

« Nous sommes en train de développer une version connectée avec des détecteurs de pression », annonce Julien Tripard. « C’est important de savoir la charge exercée sur la jambe amputée. On peut gagner du temps sur la rééducation. » Deux autres projets sont déjà dans les tuyaux : une pédale pour l’aquabike et un étrier intuitif pour (re)faire de l’équitation, même amputé.

Source EST REPUBLICAIN.