Saône-et-Loire. Elle customise les panneaux de stationnement pour handicapés …

En Saône-et-Loire, Marie-Caroline Brazey transforme le petit bonhomme des panneaux signalant les emplacements réservés aux personnes handicapées en sportif ou en super-héros.

Atteinte elle-même d’une maladie neurologique orpheline, elle espère ainsi changer le regard des gens sur le handicap.

Marie-Caroline Brazey met un peu de couleur sur les panneaux handicapés de Chalon-sur-Saône.

À Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), les panneaux signalant les emplacements réservés aux personnes à mobilité réduite sont moins austères qu’ailleurs grâce au talent de Marie-Caroline Brazey. La jeune femme customise depuis quelques mois les panneaux de la ville grâce à ses collages pleins d’humour et de poésie, comme l’a rapporté, mardi 16 janvier, France 3 Bourgogne-Franche-Comté.

MC Solaire sur Facebook

En 2016, celle qui est connue sous le pseudo MC Solaire sur Facebook apprend qu’elle est atteinte de la maladie de Strümpell-Lorrain, une affection dégénérative, héréditaire, qui génère des troubles de la marche.

Un choc pour cette trentenaire vive et souriante. Mais plutôt que de sombrer dans la déprime, elle a décidé, en juin dernier, de personnaliser les panneaux handicapés de sa ville en détournant le logo du petit bonhomme en fauteuil roulant. Un joli clin d’œil qui vise à changer le regard du public sur le handicap.

Sirène, superwoman ou basketteur

« J’ai eu cette idée en recevant ma carte de stationnement… Je trouvais ce logo très limitant. Le personnage ne semble pas avoir de bras, il est passif… », explique la Bourguignonne, qui a décidé de le doter de quelques accessoires. Le personnage devient ainsi sirène, superwoman ou basketteur au gré de l’imagination de la créatrice. « Je veux montrer que ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap, qu’on n’a pas d’activités. On a une vie, on a le droit de rire… ».

Source OUEST FRANCE.

 

Travailleurs handicapés: la fusion des deux fonds d’insertion jugée «nécessaire»…

Un rapport publié mercredi estime que ces fonds devraient désormais être gérés par Pôle emploi pour obtenir une «clarification» des aides versées.

Travailleurs handicapés: la fusion des deux fonds d'insertion jugée «nécessaire»

 

Commandé en mai pour trouver des solutions au problème de financement des fonds d’insertion pour le secteur privé (Agefiph) et la fonction publique (FIPHFP), le rapport des inspections des finances (IGF) et des affaires sociales (Igas) aboutit à la conclusion que la coexistence des deux organismes les met «dans une situation de fragilité». Ces structures, qui collectent et redistribuent les pénalités des entreprises ne respectant pas le quota de 6% de travailleurs handicapés, voient leurs recettes se tarir à mesure que les employeurs atteignent leurs obligations. Le secteur public étant plus avancé que le privé, le FIPHFP est confronté à une «difficulté particulièrement criante», constatent l’Igas et l’IGF.

Vers l’ajout d’une cotisation sociale sur la masse salariale?

Au-delà de quelques propositions pour augmenter les rentrées d’argent à court terme, d’environ 240 millions d’euros, les auteurs estiment qu’«une nouvelle répartition des rôles autour d’un acteur unique sera nécessaire». Ils envisagent ainsi de «réunir les deux fonds» dans un nouvel établissement public, ce qui «renforcerait leur positionnement». La mise en commun des ressources financières permettrait en outre de «différer les tensions à attendre».

Le rapport suggère aussi de «confier la gestion des fonds à Pôle emploi», que leur fusion ait lieu ou pas. Ce scénario encouragerait une «clarification des aides» versées, dont il conviendrait de «réduire le nombre». Enfin, pour sécuriser le financement si les recettes continuaient à diminuer, les inspections préconisent notamment «l’ajout d’une cotisation sociale sur la masse salariale». «Cette cotisation, dont le taux resterait très mesuré, pourrait utilement être liée à des cotisations existantes», ajoute le rapport en citant celles pour accidents du travail et maladie professionnelle ou la formation professionnelle.

Une gestion «coûteuse et mal maîtrisée»

Ce document «constitue une base de travail» et sera suivi d’un «processus de discussion» en vue des «arbitrages qui seront rendus par le gouvernement (…) au printemps», ont réagi dans un communiqué les quatre ministres et secrétaires d’Etat (Travail, Handicap, Budget, Fonction publique) concernés par le sujet. L’exécutif dispose par ailleurs depuis octobre d’un référé de la Cour des comptes, rendu public la semaine dernière, qui étrille la gestion «coûteuse et mal maîtrisée» des deux fonds et invite à «s’interroger sur (leur) utilité».

Source LE FIGARO.

Toulouse: Un jeune qui voyage en fauteuil roulant attaque (encore) la SNCF pour discrimination…

SOCIETEDevenu « phobique du train » à force de voyager dans des « conditions indignes », Kévin, un jeune toulousain en fauteuil roulant, poursuit son combat. Il a assigné la SNCF en justice…

Toulouse: Un jeune qui voyage en fauteuil roulant attaque (encore) la SNCF pour discrimination

 

  • Kévin, un Toulousain de 26 ans en fauteuil roulant, estime « indignes », les conditions dans lesquelles il voyage en train.
  • Il attaque pour la deuxième fois la SNCF en justice devant le tribunal de grande instance de Toulouse.
  • La SNCF juge ses demandes « fantaisistes ».

Des portes de toilettes plus étroites que son fauteuil, des boutons d’assistance désactivés pour plus de tranquillité, des voyageurs qui l’enjambent parce qu’il est au milieu du passage… Kévin Fermine, un Toulousain handicapé de 26 ans, pourrait allonger sans fin la liste de ses galères en train.

Ce militant associatif engagé est arrivé à saturation il y a un an. « Touché dans [sa] dignité » et lassé de recevoir des réponses types à ses mails de récrimination, il a engagé une procédure pour discrimination contre la SNCF devant le tribunal administratif de Toulouse.

Nouvelle procédure

Cette première procédure n’a pas abouti pour des raisons de compétences de la juridiction. Mais Kévin n’a pas abandonné pour autant. « J’ai l’impression que mon combat a libéré une certaine parole, les affaires se multiplient », confie le jeune homme qui désormais attaque la SNCF devant le tribunal de grande instance.

La date de l’audience n’est pas encore fixée, mais Kévin et son avocat ont reçu « le mémoire en défense » de la SNCF. « Elle y indique que mes demandes sont fantaisistes et veut que je sois condamné à payer les frais de justice », annonce Kévin, assez vexé. En attendant la décision du tribunal, il continue à dénoncer « un laxisme dans la mise aux normes d’accessibilité ». A un point qu’il est presque dégoûté. « Je suis devenu un phobique du train, raconte-t-il. Je voyage beaucoup moins ou je m’arrange autrement ».

La SNCF ne souhaite pas commenter une affaire en cours mais elle indique que son schéma de mise en accessibilité est « totalement transparent ». Les nouvelles rames « Océane » qui circulent entre Toulouse​ et Paris disposent de toilettes aux normes. Mais à condition de voyager dans la première voiture et donc de se faire surclasser en 1re. Les nouvelles rames Régiolis à deux étages sont elles aussi équipées, mais, là encore, par sur toute leur longueur.

Source 20 Minutes.

AJA, une unité spéciale du CHU de Grenoble dédiée aux jeunes malades du cancer…

Depuis 5 ans il existe en France des services dédiés aux jeunes malades du cancer.

Ces adolescents et adultes de 15 à 25 ans, dont les pathologies sont très rares et les problématiques bien spécifiques. Au CHU de Grenoble, l’équipe AJA fait partie de ces services exceptionnels. 

AJA, une unité spéciale du CHU de Grenoble dédiée aux jeunes malades du cancer

 

Tous les jeudis matin, l’équipe AJA se retrouve pour un « staff », une réunion au cours de laquelle tous les membres sont présents, psychologue, médecin, assistant social… C’est le moment où l’on évoque les nouveaux patients. Florence Delgado l’infirmière coordinatrice est la première à les rencontrer.

La plupart du temps, elle passe les voir dans leur chambre à l’hôpital. « Moi j’arrive en disant « on existe, on est l’équipe AJA, on s’occupe des 15-25 ans atteints de cancer », explique Florence Delgado. « Tu peux t’en saisir, ou pas, comme tu veux… Ca peut être maintenant, après les traitements, ou dans trois ans… »

Le jeudi l’équipe prend aussi du temps pour parler des patients qu’elle accompagne. C’est l’occasion d’échanger sur leur état de santé, leur état d’esprit et leurs problèmes. Johanna Carducci la psychologue conseille qu’un des jeunes rentre un peu chez lui pour souffler entre les traitements.

Florence Delgado explique qu’un autre a du mal à aller en cours. « Je lui ai dit « montre ta motivation à l’école, à la prof principale. Tu vas en cours, quand tu es fatigué tu vas à l’infirmerie. Mais va en cours ».

Tous les patients de l’équipe AJA sont malades du cancer. Ils ont un autre point commun, ils sont adolescents ou jeunes adultes. La prise en charge qu’ils trouvent ici est très spécifique, du sur-mesure. Seuls huit services de ce type existent en France.

« Dans la durée ce sont des patients qui ont des suivis très lourds, très concentrés à un moment donné, mais ce sont des one-shot… Nous on intervient pendant les moments de calme » explique le Dr Leila Gofti-Laroche, médecin épidémiologue de l’équipe AJA.

En 2010, au moment du second Plan Cancer, l’INC, l’Institut National du cancer a lancé un appel d’offre pour améliorer la prise en charge des 15-25 ans. C’est ainsi que le service AJA a été créé tout à côté de l’Hôpital couple-enfant du CHU de Grenoble…

L’unité AJA a été pionnière dans de nombreux domaines. Elle a tout de suite donné une grande place au sport, à l’approche psycho-sociale et aux soins de support.

Chaque patient possède un chéquier avec plusieurs séances offertes. Sophrologie, réflexologie, ostéopathie…

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.

Avencod mise sur les talents informatiques des personnes autistes….

Fondée en 2016 par Laurent Delannoy et Laurence Vanbergue, la start-up niçoise Avencod a un profil très social : sept de ses onze salariés sont autistes.

Elle a déjà réussi à démontrer leurs compétences en services informatiques à Amadeus, Qwant ou la CNAF.      

Avencod mise sur les talents informatiques des personnes autistes

Labellisée entreprise adaptée au handicap, Avencod a fait le choix de confier à des personnes autistes, atteints du syndrome d’Asperger, des activités de développement informatique, ainsi que des tests sur des applications et des logiciels. Si l’engagement social est le moteur de ses fondateurs, Laurent Delannoy et Laurence Vanbergue, leur objectif est aussi de prouver que qualité des prestations et rentabilité peuvent être au rendez-vous. La start-up niçoise a donc développé un environnement de travail spécifique avec le Centre de ressources Autisme en Paca et des neuropsychologues. Aujourd’hui, onze personnes, dont sept autistes, sont intégrées en CDI chez Avencod. Amadeus a été le premier à leur faire confiance dans le cadre de contrats entrant dans les obligations de la loi Handicap de 2005. Après un galop d’essai réussi de quelques mois dans le développement de logiciels, le groupe a demandé à Avencod d’orienter ses équipes vers le big data. « Pour répondre aux besoins de la  société Ausy, nous avons aussi mis en place la première plateforme de tests fonctionnels informatiques basée sur les talents des autistes Asperger, « Talents@work » », précise Laurent Delannoy.

Une mission pour la CNAF

Cette équipe de quatre personnes, formées en interne et coachée par Isabelle, autiste et doctorante en sociologie, intervient pour tester les nouvelles versions d’applications, ce qui requiert des capacités d’analyse poussées. D’autres entreprises font appel à leurs compétences, comme Qwant pour ses applis mobiles. Et la CNAF a confié à l’équipe la mission d’auditer l’accessibilité de la nouvelle version de son site Caf.fr. « Le développement d’Avencod passera par l’ouverture de nouvelles agences de petite taille – une vingtaine de personnes – pour profiter des synergies avec le tissu économique local », précise Laurent Delannoy. « Une ouverture est prévue à Marseille fin 2018 ».

Source LES ECHOS.

L’Agefiph prend acte des recommandations de la Cour des comptes…

Après la publication par la Cour des comptes d’un référé portant sur l’intervention de l’Agefiph, l’Agefiph prend acte des recommandations « qui nourriront utilement la démarche de transformation qu’elle a d’ores et déjà engagée » à travers le plan stratégique dont elle s’est doté en février 2017.

L'Agefiph prend acte des recommandations de la Cour des comptes

Pour la Cour des comptes, le fonctionnement de l’AGEFIPH et du FIPHFP repose sur un modèle économique qui aboutit à une impasse financière : Plus l’insertion des personnes handicapées progresse, plus les ressources de ces organismes se réduisent mécaniquement, alors même que les dépenses ne diminuent pas dans les mêmes proportions. Ce qui rend nécessaire, si on souhaite les pérenniser, une réforme de leur cadre d’intervention et de leurs modalités de financement.

La Cour recommande donc de redéfinir les objectifs de la politique d’insertion professionnelle des personnes handicapées, de déterminer le modèle économique et de redéfinir les missions de ces organismes, en complémentarité avec les dispositifs de droit commun.

Les actions dans lesquelles l’Agefiph s’est d’ores et déjà engagée dans le cadre de son Plan stratégique « trouvent un écho dans ces recommandations » en particulier dans sa convention pluriannelle multipartite de mobilisation pour l’emploi des personnes en situation de handicap (2017-2020) qui pose des objectifs en matière de coordination et de renforcement des politiques d’accès à l’emploi et de maintien dans l’emploi des personnes handicapées. En 2018, l’Agefiph ambitionne de rénover son offre d’intervention, notamment, comme le suggère la Cour, en simplifiant l’accès à ses prestations et aides financières. Il est aussi prévu d’agir plus directement en direction des entreprises en internalisant à l’Agefiph leur accompagnement,

Dès à présent, le FIPHFP et l’Agefiph travaillent en étroite synergie dans le cadre d’une convention de coopération qui a pour objectif de renforcer à la fois la rationalité et la cohérence entre les actions des deux fonds.

Concernant le financement de la politique emploi handicap, l’Agefiph est également dans l’attente du rapport de la mission IGF-IGAS relatif au modèle économique des deux Fonds qui devrait apporter des propositions concrètes sur ce sujet.

Source AFF.

Rouen : un appel aux dons pour venir en aide à un ancien footballeur devenu tétraplégique…

Johann Daubeuf est un ancien espoir du football. Depuis un accident de voiture, en 2012, il vit dans un fauteuil roulant.

Rouen : un appel aux dons pour venir en aide à un ancien footballeur devenu tétraplégique

 

Sa famille lance un appel pour financer un véhicule adapté et notamment accomplir un de ses rêves : assister à un match de football de l’Olympique de Marseille.

Chaque semaine, depuis 4 ans, les parents de Johann Daubeuf rendent visite à leur fils hospitalisé au centre régional de médecine physique et réadaptation  » Les Herbiers « , à Bois Guillaume, près de Rouen.
Depuis un accident de voiture en août 2012, ce jeune homme de 29 ans vit en fauteuil roulant. Il ne peut ni parler ni se nourrir seul et communique avec ses mains.
Autrefois, Johann était un footballeur prometteur, sélectionné en équipe de Normandie et suivi par plusieurs centres de formation. Ses rêves: pouvoir se déplacer plus facilement et assister à un match de l’Olympique de Marseille.
Pour cela, sa famille a besoin de se procurer un véhicule adapté à son handicap et lance donc un appel à la solidarité et à la générosité.
Pour financer cet investissement de 20 000 euros, ses parents se sont tournés vers une plateforme solidaire : la cagnotte des proches qui soutient les familles en les aidant à lever des fonds.
A ce jour, 1160 euros seulement ont été collectés.

Source FR3.

Handicap : des habitats regroupés pour vivre seul en restant autonome…

Permettre à des personnes handicapés de vivre en toute indépendance dans des logements adaptés sans être isolés, voilà l’idée réalisée au cœur de la cité de Trégueux par l’association costarmoricaine des Infirmes moteurs cérébraux. Un succès pour les 4 résidents.

 

Ils s’appellent Anne-Laure, Vanessa, Elwood… Tous les trois sont atteints d’infirmité motrice cérébrale, la première cause de handicap moteur de l’enfance. Comme eux, un enfant sur 450 naît avec ce handicap, à cause d’un accident vasculaire cérébral, d’une infection, ou d’un accouchement difficile… Très souvent, c’est une mauvaise oxygénation du cerveau qui est la cause de cette paralysie.

Indépendant mais pas seul

Pour eux, la vie quotidienne se déroule le plus fréquemment en institution spécialisée, notamment à l’âge adulte. Difficile d’être autonome, de vivre seul… Mais c’est sans compter cette initiative de l’association départementale des Infirmes Moteurs Cérébraux des Cotes d’Armor qui s’est démenée pour leur offrir la possibilité de vivre enfin de façon indépendante.

Depuis l’automne 2014, ils ont emménagé dans des appartements adaptés et mitoyens au cœur d’un lotissement pavillonnaire situé à quelques centaines de mètres du cœur de la ville de Trégueux, en banlieue de Saint Brieuc.  L’occasion pour eux de vivre enfin chez eux, sans être isolés pour autant. C’est là en effet que réside l’originalité de l’organisation.

Une initiative qui pourrait servir d’exemple

Grâce à une mutualisation des heures d’aides auxquelles ils ont droit pour subvenir à leurs besoins quotidiens, une présence permanente est assurée, 24 /24. Ils bénéficient ainsi la journée d’un soutien pour préparer leurs repas, pour accompagner leur toilette, ou n’importe quelle autre nécessité. La nuit, un veilleur est sur place, attentif à leurs appels. Au quotidien, la proximité du centre bourg leur permet également d’être totalement insérés au sein de la population locale, avec la possibilité d’aller faire leurs courses ou de participer à des activités culturelles ou sportives.

Une révolution pour ces jeunes et une chance dont ils profitent depuis plus de 3 ans. Le bilan pour les 5 résidents de cet habitat regroupé a même dépassé les espérances des promoteurs du projet qui comptent maintenant le développer, et même d’imaginer un système  plus intergénérationnel.

Source FR3.

Comment équilibrer son diabète ?

Si la diététique et  l’activité physique restent fondamentales dans la prise en charge d’un diabète de type 2, certains patients ont besoin de médicaments. Quand faut-il traiter avec la metformine ? avec des sulfamides ? Quand recourir à l’insuline ? Réponses d’expert

Comment équilibrer son diabète ?

Deux fois sur trois, le diabète de type  2 est découvert fortuitement, lors d’une prise de sang. C’est une maladie qui évolue en silence. Mais, en l’absence de traitement, elle peut mener à des complications (cardiovasculaires, rénales, ophtalmiques…) très graves. Le diagnostic de diabète est posé lorsque la glycémie (le taux de sucre dans le sang) est supérieure à jeun à 1,26 g/l, lors de deux analyses consécutives.

Améliorer son hygiène de vie

L’annonce du diagnostic n’entraîne pas immédiatement une médication, sauf si les résultats sont très élevés. Dans la plupart des cas, le médecin propose d’abord au patient d’améliorer son hygiène de vie. Une diététique adaptée (limiter les produits sucrés, privilégier les aliments à index glycémique bas, éviter le surpoids…) et une activité physique (au moins trente minutes par jour) ont un effet réel sur la glycémie. «  Tout le monde devrait avoir ce mode de vie. Les quatre cinquièmes des diabétiques de type 2 prennent un traitement. Ce serait beaucoup moins s’ils suivaient ces recommandations  », observe le Pr Jean-Jacques Altman,
diabétologue.

La metformine en traitement de première intention

Si, après trois à six mois, ces efforts ne suffisent pas, il faut envisager un traitement oral. La mesure de l’hémoglobine glyquée donne le signal. «  Lorsqu’en début de maladie, le résultat est supérieur à 6,5 ou 7 % selon les patients, on commence la metformine, à doses progressives, deux fois par jour et de préférence en fin de repas », explique le Pr  Bernard Bauduceau, de la Société francophone du diabète.

La metformine est utilisée depuis plus de cinquante ans. Elle est très bon marché, avec peu d’effets indésirables. Elle entraîne parfois des désagréments digestifs mais, en général, de manière transitoire. «  Elle peut faire baisser l’hémoglobine glyquée d’un à deux points, sans risque d’hypoglycémie  », précise le Pr  Altman. Cependant, le diabète est une maladie évolutive. Au fil du temps, les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline continuent à se détériorer, rendant les médicaments moins efficaces. À terme, il faudra augmenter les doses de metformine (jusqu’à 3 g par jour) ou adopter une bithérapie.

Parfois trois médicaments sur l’ordonnance d’un diabétique

En plus de la metformine, la plupart des patients prendront un médicament de la famille des sulfamides, qui stimulent la sécrétion d’insuline. «  Les sulfamides, médicaments anciens et pas chers, sont recommandés par la Haute Autorité de santé. Mais ils présentent un risque d’hypoglycémie et favorisent la prise de poids », dit le Pr  Bauduceau.

Par ailleurs, certains patients doivent surveiller leur glycémie par automesure, en prélevant une goutte de sang au bout du doigt. La Société francophone du diabète devrait proposer de remplacer les sulfamides par les gliptines, molécules plus récentes, mieux adaptées aux personnes âgées, cardiaques ou à risque d’hypoglycémie ; mais plus coûteuses.

Si la bithérapie ne suffit pas, il est possible d’ajouter un troisième médicament sur l’ordonnance : une gliptine en plus de la metformine et des sulfamides. Depuis quelques années, il existe une autre voie : compléter la metformine par un analogue du GLP-1 que le patient s’injecte (quotidiennement ou une fois par semaine). «  Ces produits sont deux fois et demie plus chers qu’une gliptine, mais ils diminuent le risque cardiovasculaire et la mortalité, sans risque d’hypoglycémie ni prise de poids  », remarque le Pr  Bauduceau. «  Les analogues du GLP-1 retardent le recours à l’insuline d’un à deux ans  », précise de son côté le Pr Altman.

L’insuline, un passage délicat…

Plus d’information, cliquez ici.

Source SANTE MAGAZINE.

 

Inquiétant .!!! Un anticancéreux périmé administré dans des hôpitaux français et suisses !!!

Plus de 100 000 flacons d’un médicament périmé ont été administrés à des patients dans des hôpitaux en Suisse et en France entre 2007 et 2011.

 

Les dates de péremption avaient été falsifiées à l’aide de fausses étiquettes. Entre 2007 et 2011, plus de 100 000 flacons périmés d’un médicament contre le cancer ont été administrés à des patients dans des hôpitaux suisses et français, comme le révèle ce dimanche 14 janvier le journal Suisse Le Matin Dimanche.

Il s’agit de Thiotepa, un anticancéreux distribué par les laboratoires Alkopharma. Ce traitement est notamment souvent prescrit pour lutter contre le cancer chez les enfants. Le médicament a une durée de vie de 18 mois. Certains flacons ont été vendus sept ans plus tard et ne contenaient plus la dose de principe actif exigée, comme le précise la Radio Télévision Suisse.

98 820 flacons vendus en France

Selon l’enquête de Swissmedic, l’autorité de surveillance du marché des médicaments suisse, Alkopharma a modifié la date de péremption de 98 820 flacons vendus en France pour un total de 3 278 425 euros et 2119 flacons vendus à des hôpitaux suisses pour la somme de 207 573 francs suisses.

En Suisse, le tribunal a condamné en 2016 quatre anciens dirigeants à des peines d’amende sans retenir la mise en danger de la vie des patients. La société a depuis fait faillite. Swissmedic estimant la peine trop légère a fait un recours et l’affaire devrait être jugée prochainement. En France, après 6 ans d’instruction, le parquet devrait rendre sa décision prochainement, tranchant entre un non lieu et le renvoi devant un tribunal correctionnel, comme l’indique Le Parisien.

Source TOP SANTE.